Eric Zemmour revient sur la manifestation « contre l’islamophobie » à Paris, le 10 novembre 2019. Le polémiste affirme qu’une partie de la gauche se soumet et crie ‘Allah akbar’ dans ses manifestations. « Ca fait 30 ans que cette inversion de la victimisation est jouée par les défenseurs même de la cause immigrée puis islamique. C’est pas les musulmans qui ont inventé cette contre-victimisation. C’est la gauche. »
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Eric Zemmour : « Une partie de la gauche se soumet et crie « Allah Akbar » dans ses manifestations » (Vidéo)
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Bilzen (Belgique) : des « réactions de haine » après l’incendie criminel d’un futur centre d’accueil pour migrants (MàJ)
14/11/19
Dans le Nord du pays, un torrent de haine anti immigrés est apparu après cet acte criminel.
(…) Outre le fait que ce type d’acte criminel est une première en Belgique, ce qui frappe ce sont les réactions de certains habitants et les commentaires sur les réseaux sociaux depuis 48 heures. Sur place d’abord, au moment des faits, une personne qui appelait les secours s’est faite interpeller par d’autres habitants qui lui disaient « laisse tout ça brûler », ou bien encore « bien joué, mais ça arrive quelques semaines trop tôt ». Sous-entendu : il aurait mieux valu attendre que le centre soit réellement occupé par des migrants. Sur Twitter, certains commentaires, depuis 48h, sont encore plus violents : « Super continuez ! », « Enfin quelqu’un prend les choses en main », « Qu’on laisse ces bronzés partir en fumée », etc. Ces commentaires, pour la plupart, ont été supprimés depuis leur publication. Mais c’est quand même saisissant.
(…) La Belgique possède 70 centres d’accueil qui regroupent près de 25 000 demandeurs d’asile, principalement des Syriens, des Palestiniens et des Afghans. Et leur nombre a augmenté de 19% l’an dernier. Ce sont ce que l’on appelle des « flux secondaires » : les migrants n’arrivent pas directement en Belgique, ils proviennent d’autres pays européens, la France, l’Allemagne, etc. Et l’asile est accordé à environ la moitié d’entre eux. Comme dans de nombreux pays européens, la population belge est très polarisée, très divisée sur le sujet.
11/11/19
[…] Le centre d’accueil pour migrants qui devait ouvrir à la mi-décembre a été victime d’un incendie criminel, comme l’a confirmé la zone de police locale lundi. « Notre réaction est un mélange de surprise, de tristesse et de colère », regrette le porte-parole de Fedasil (le centre fédéral pour l’asile et la migration), Benoit Mansy. « Au côté de la Croix Rouge flamande, qui devait s’occuper de sa gestion pratique, nous analysons ce que l’incendie implique pour l’ouverture du centre. »
Au cours des semaines passées, des actions de protestation ont été organisées non loin du bâtiment inoccupé. « C’est un phénomène que l’on observe parfois avant une ouverture. Une inquiétude que l’on peut comprendre, d’autant qu’il s’agit d’une décision prise au niveau fédéral. Selon notre expérience, après une communication de notre part avec les populations et autorités locales, les inquiétudes s’apaisent et tout se passe très bien », constate Benoit Mansy. Mais pas à Bilzen.
Cet incident se déroule dans un contexte ou Fedasil a un « besoin urgent de places » cette année. Le réseau de Fedasil compte aujourd’hui 25.100 places (contre 21.000 au début de l’année).
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La belle « expertise » que voilà : Grand Merci Président Macron !
Mustafa Laabid (à gauche)
Bernard Plouvier
Selon ses habitants, vivre en Bretagne procure certains privilèges : la triade « Vent, Froidure et Pluie » - qui aura été particulièrement vive en cette année 2019, au témoignage de Bretons qui ne croient guère au « réchauffement climatique » -, mais aussi goûter aux charmes vénéneux de l’invasion progressive d’une province épargnée jusqu’au premier lustre du XXIe siècle.
Grâce à l’excellent site d’information Breizh-Info.BZH cliquez ici, n’importe quel francophone peut suivre, jour après jour, les attaques d’honorables immigrés contre les conducteurs de bus, les viols, l’importance du trafic d’armes et de stupéfiants et, par-dessus tout, les fusillades bi ou tri-hebdomadaires de Nantes, capitale du crime et de la délinquance des immigrés du Pays Gallo. À Brest, ce sont les joyeuses flambées de voitures – comme d’ailleurs en d’autres cités bretonnes qui ont accueilli la fleur de l’Afrique.
À Rennes, se joue un autre scenario : celui de la pourriture politicienne inutilement importée. Aux dernières législatives, le mouvement « En Marche… pour la fin de la France et l’Europe africanisée » avait offert eux Rennais un député de double allégeance franco-marocaine.
Le sieur Mustafa Laabid, député, était Président d’une association recevant des fonds publics en principe destinés au « quartier sensible » du Blosne. Pour les non-initiés aux subtilités rennaises, ce quartier sud de la capitale bretonne est celui que l’on aborde par le périphérique Sud, au débouché des routes de Châteaubriand (sud-est… ah ! François-René, que tu as bien fait de vivre aux XVIII-XIXe, c’était sanglant, mais on était entre nous !) et de Redon (ouest)… ou que l’on évite, si l’on jouit d’un minimum de bon sens, de même que l’on évite, de nos jours, le quartier de l’Épeule à Roubaix ou celui de Wazemmes à Lille.
L’honorable élu macronien a détourné quelque sommes – l’aumône de la Ripoublique, son traitement misérable de député ne lui suffisant pas – pour prendre d’innocentes vacances au Maroc. Il est évident que sa condamnation par le Tribunal correctionnel (3 ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende) ne le satisfait pas : comment parviendrait-il à se faire réélire ? Il se pourvoit donc en appel et c’est là que l’histoire de concussion devient amusante !
D’abord, il accuse : sa « condamnation me pourrit mon mandat » !!! Ce n’est pas sa propre pourriture qui est en cause, mais le tam-tam journalistique entretenu par « des jaloux » qui aimeraient lui piquer sa place. Les électeurs peuvent apprécier la hauteur de vues et le sens éthique de l’élu. La conclusion de sa requête d’appel fait hurler de rire ou de honte : à cause du jugement en première instance, l’honorable élu « a du mal à faire valoir ses compétences et son expertise » ! On a bien lu !!!
Ah ! Grand Président Macron, l’on a toujours connu des pourritures politiciennes durant nos tristes IIIe, IVe et Ve Républiques, dites « des copains et des coquins », mais où, quand et comment la Nation, seule souveraine, de l’État français a-t-elle été consultée sur l’opportunité d’engager de tels « experts » en détournements de fonds publics. Nous avions déjà nos pourris autochtones ; était-il nécessaire d’aller en chercher d’autres en Afrique ?
Ces « quartiers sensibles », de quelle faune sont-ils peuplés ? Nous avions déjà nos délinquants made in Europa ; était-il indispensable d’en importer d’Afrique noire et maghrébine, d’Orient proche et moyen, voire des Antilles ?
Allons, électeurs français, cela ne sert à rien de marcher contre l’islam djihadiste, religion objectivement criminelle. C’est contre l’immigration extra-européenne qu’il faut tourner les projecteurs et informer honnêtement nos concitoyens sourds et aveugles du fait d’une absurde propagande tiers-mondiste ou mondialiste.
L’Afrique aux Africains ! D’accord. Mais aussi l’Europe aux Européens !
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La marche pour la vie 2020 change de date et aura lieu le 11 octobre 2020
La Marche pour la vie change de date ! En raison de la grande manifestation prévue mi-janvier contre la révision de la loi Bioéthique, l’association appelle à se mobiliser aux côtés du collectif Marchons enfants ! et reporte ainsi sa marche pour la vie au dimanche 11 octobre 2020.
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L’éolienne, le grand art de vendre du vent !
Guy-Alexandre Le Roux dans L'Etudiant Libre
Devant les limites effectives de la production énergétique nucléaire, il est apparu que l’éolienne serait une réponse durable au défi énergétique. Si Don Quichotte voyait dans la moindre auberge un château enchanté, le gouvernement voit dans l’éolienne la panacée de notre transition énergétique.
La loi de transition énergétique d’août 2015 prévoit de limiter le nucléaire de 50% vers 2025/2030, or le nucléaire représente 48% de la capacité de production d’électricité, mais produit 75% de notre électricité ! La réforme qu’entend poursuivre Emmanuel Macron repose donc sur une transition quasi-complète de la production énergétique, désastreuse autant sur le plan économique que écologique car elle veut reposer sur l’éolienne.
Quatre arguments majeurs sont avancés lors des débats :
- l’éolienne va couvrir durablement la consommation d’électricité ;
- l’éolienne va soigner le climat ;
- l’éolienne va réduire la dépendance énergétique de la France ;
- l’éolienne va remplacer une partie des réacteurs nucléaires pour la sécurité intérieure.
D’abord, la France n’a pas besoin d’un supplément éolien pour couvrir durablement sa consommation d’énergie car elle exporte 11% de sa production électrique, à prix bradé. La production d’une éolienne est « intermittente » et ne peut fonctionner s’il n’y pas de vent… ni s’il y a trop de vent ! C’est donc une production de basse qualité puisque on ne peut la maîtriser. Au contraire, la production électrique du nucléaire est stable et constante, dite « pilotable », et donc de bonne qualité puisqu’on peut maîtriser sa production en fonction des besoins des consommateurs. De plus, la durée de vie d’une éolienne est de vingt ans en moyenne, alors que le réacteur nucléaire peut être prolongé de vingt ou quarante ans grâce au grand-carénage. Allons demander aux américains ce que leurs 14.000 éoliennes abandonnées ont rapporté.
On reproche aux centrales nucléaires de polluer et qu’il faut soigner le climat… Un champ d’éoliennes n’est-il pas une pollution visuelle ? Le bruit, les ondes, les blocs de béton enfoncés à des mètres de profondeur, les arbres en fer de 150 mètres de haut, les matériaux utilisés, ne sont-ils pas une pollution grave ? Aujourd’hui, la production d’électricité en France ne représente que 3,6% des émissions de CO2 et cela se réduit encore. La légitimité « verte » et climatique ne tient pas.
En outre, un supplément éolien ne réduirait pas vraiment la dépendance énergétique de la France. En effet, le nucléaire est dépendant de l’uranium que l’on trouve dans des régions sûres (Australie, Canada) et les recherches aboutissent sur des « générateurs à très faible consommation ». Mais l’éolienne est fabriquée avec des métaux rares comme le tantale dont la fourniture est très compliquée. Elle est en plus généralement fabriquée par des entreprises étrangères, et installées bien souvent par des travailleurs détachés. Admettons qu’en indépendance énergétique, on fait mieux.
Depuis Fukushima ou Tchernobyl, le risque de l’accident nucléaire civil hante les esprits. La catastrophe japonaise a été causée par un raz-de-marée, ce qui n’arrive jamais en France. D’autre part, l’Autorité de Sûreté Nucléaire est très stricte et vérifie méthodiquement chaque installation. Le risque d’accident est donc extrêmement faible.
L’éolien n’est donc absolument pas une réponse suffisante ni durable aux limites du nucléaire (pollution, réacteurs, déchets nucléaires, … ), c’est même l’effet inverse ! Un retour au bon sens est nécessaire dans nos politiques. Nous n’avons pas encore développé de producteurs énergétiques qui permettent de faire la transition : attendons quelques années et dépensons notre argent dans les recherches plutôt que dans des installations ultra-coûteuses et court-termistes. L’éolien est un grand mythe, appuyé par des lobbies avec lesquels Emmanuel Macron compte s’entendre en affaires. C’est un grand art que de vendre du vent ! Pas plus qu’on ne combat de géants en Espagne on ne résout notre dépendance énergétique en bâtissant des éoliennes : mais après, comment en vouloir à Jupiter de cultiver des mythes ?
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La mission de Greta et les enfants esclaves du Congo
Par Andrew Korybko − Le 27 octobre 2019 − Source oneworld.press
Pour quiconque faisant preuve d’éthique, il est impossible de soutenir la mission de Greta en faveur d’énergies durables sans commencer par libérer les enfants esclaves dans les mines de Cobalt du Congo, dont le sacrifice quotidien est aujourd’hui préliminaire à une utilisation en masse de véhicules électrique.La mission de Greta Thunberg, visant à soutenir les énergies propres pour promulguer ce dont elle s’est elle-même convaincue, ainsi que ses millions de followers dans l’apocalypse climatique à venir, implique l’utilisation en masse de véhicules électrique, une alternative réaliste à l’utilisation de combustibles fossiles, mais l’immense problème de cette campagne est qu’elle fait commodément l’impasse sur un fait dérangeant : des dizaines de milliers d’enfants sont réduits en esclavage dans les mines de Cobalt du Congo pour extraire le minerai permettant de fabriquer les batteries nécessaires à cette technologie.
Même en négligeant le problème de savoir quelle méthode utiliser pour générer l’énergie électrique permettant de charger ces véhicules [ainsi que d’autres « détails » , NdSF], il s’agit d’un grave problème, qui doit être traité aussitôt que possible par les activistes de l’enfance, sans quoi il n’y a aucune voie éthique pour soutenir les positions promulguées par Greta.
Le journal britannique The Guardian a publié en 2018 l’information selon laquelle au moins 35 000 enfants esclaves, dont certains n’ont pas plus de six ans, travaillent pour cette industrie totalement dérégulée, dans l’un des États les plus pauvres et les plus ravagés par les conflits du monde ; le Congo lutte encore pour sortir de la série de guerres consécutives, qui ont tué plus de cinq millions de personnes au cours des deux dernières décennies, principalement du fait de la famine et des maladies résultant directement de ces conflits.
Cela fait déjà tache sur la conscience mondiale : ce cobalt extrait par des enfants esclaves est utilisé quotidiennement par des milliards de gens, du fait de leur usage de toutes sortes de gadgets modernes, tels que les smartphones et les ordinateurs, sans que personne ne sache ni même ne s’intéresse aux atrocités commises quotidiennement pour permettre ce niveau de vie, mais tout ceci ne va qu’empirer si les gouvernements du monde prennent au sérieux la mission de Greta et se mettent à subventionner ou favoriser l’achat de véhicules électriques sans prendre le soin de mettre en place des protections humanitaires pour empêcher que des enfants soient traités en esclaves par cette industrie.
Et ce n’est pas tout, on peut parfaitement avancer l’argument moral suivant : il faut commencer par libérer les 35 000 enfants esclaves, contraints de sacrifier leur vie dans les mines de cobalt du Congo, et leur donner la vie qu’ils méritent, y compris le droit à l’éducation, et des conditions de vie sûres. Tant que cela n’aura pas été réalisé, la mission de Greta ne fera qu’augmenter les souffrances de ces âmes innocentes, qu’elle en ait conscience ou non ; il relève d’ailleurs du devoir de tous ses soutiens de la prévenir de ce qui se passe dans ces mines, afin qu’elle oriente une partie de son activisme pour que ce problème majeur soit traité : ses projets de résolution de la crise climatique en dépendent.
Si cela n’arrive pas, l’institutionnalisation sans fin d’une hiérarchie du travail racialisée s’en verra établie, où le « milliard de privilégiés », et leurs inférieurs, disposent de niveaux de vie modernes soutenus par les sacrifices des 35 000 enfants esclaves du Congo, qui triment tous les jours dans l’un des environnements de travail les plus dangereux du monde pour extraire les ressources nécessaires à la civilisation contemporaine, comprenant non seulement les gadgets connectés aux technologies de l’information, que pratiquement chacun utilise d’une manière ou d’une autre, mais aussi les véhicules électriques dont dépend la réussite des projets de Greta.
Quelle honte sur la communauté activiste internationale si ceux qui affirment défendre bec et ongles le bien-être collectif de la planète ne s’intéressent pas aux souffrances des 35 000 enfants esclaves du Congo, dont le travail forcé est à la racine de l’avenir durable qu’ils promeuvent.
Certains peuvent ignorer cet état de fait, mais d’autres le savent fort bien, et n’estiment simplement pas que cette cause soit assez importante pour qu’on la défende : ils considèrent comme un fait établi le statut d’esclave de ces enfants du Congo, et se sont donc résignés à croire que tel est le prix à payer pour un monde meilleur [On en revient à Voltaire, « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » , NdSF].
Une telle attitude est absolument inacceptable, comme le serait celle de refuser avec apathie de partager ces informations avec d’autres activistes en les apprenant : il relève du pouvoir collectif des millions de soutiens de Greta d’unir leurs efforts pour que la solution qu’elle promeut, d’utiliser en masse des véhicules électriques, soit menée conformément aux normes de travail internationalement établies, interdisant le travail forcé des enfants.
Cette communauté pourrait également lever les fonds nécessaires à la libération de ces enfants esclaves, et assurer qu’eux et leurs familles vivent une vie digne une fois libérés des mines, ou bien, a minima, faire pression sur les gouvernements pour qu’ils fassent quelque chose de tangible en leur nom.
Il est donc de la plus haute importance que les soutiens de Greta, et d’autres dans la communauté activiste internationale, mettent la priorité sur la libération des enfants esclaves des mines de cobalt du Congo : c’est la première étape pour assurer que la solution envisagée au problème climatique, supposant l’utilisation de véhicules électriques et d’autres technologies voisines, sera éthique.
Faute de quoi, les efforts de cette communauté ne feront que nourrir involontairement le problème, et contribueront non seulement à ce que les souffrances de ces enfants innocents se poursuivent, mais perpétueront l’institutionnalisation d’une hiérarchie du travail racialisée voulant que des enfants esclaves doivent sacrifier leur vie au travail.
Andrew Korybko est un analyste politique américain, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.
Traduit par José Martí, relu par Kira pour le Saker FrancophoneSource: LE SAKER FRANCOPHONE -
Cela commence à faire beaucoup de pervers à gauche !
Une suite de coïncidences, probablement…
- Après DSK et l’affaire du Carlton et du Sofitel
- Après Michel Sapin “accusé d’avoir fait claquer la culotte d’une journaliste”
- Après Jean-Michel Baylet, ex-ministre de Hollande et propriétaire de la Dépêche du Midi, qui a agressé une ancienne collaboratrice, puis” frappée et mis à la rue, quasiment nue.”
- Après Denis Baupin accusé d’agressions et de harcèlement sexuel
- Après Cohn-Bendit, “porte-drapeau le plus éminent des pédophiles” selon un rapport officiel des Grünen (écolos allemands)
- Après l’ancien président des Jeunes Socialistes
- Après les agressions sexuelles chez les jeunes communistes
- Après les agressions sexuelles à l’UNEF, devenue un “terrain de chasse sexuelle”, lorsque Caroline de Haas en était à la tête.
Voici Pierre Joxe :
L’ancien ministre Pierre Joxe est visé par une plainte déposée par une ancienne employée à domicile qui l’accuse de l’avoir agressé sexuellement en 2018, ce que ce dernier conteste fermement. Cette plainte, déposée mardi auprès du parquet de Paris, vise des faits "d'agression sexuelle” et de “harcèlement sexuel“. Pierre Joxe est déjà mis en cause dans une affaire d’agression sexuelle présumée par l’écrivain Ariane Fornia, fille de l’ex-ministre sarkozyste Eric Besson. Les nouvelles accusations proviennent d’une femme ayant travaillé au domicile de M. Joxe entre septembre 2017 et décembre 2018 pour s’occuper de son épouse, atteinte d’une lourde maladie dégénérative et aujourd’hui décédée. Cette Haïtienne aurait déposé une main courante en juillet 2018 au commissariat de Bondy, évoquant des attouchements répétés. A l’époque, elle avait néanmoins refusé de porter plainte.
Source: Le Salon Beige
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Emmanuel Macron a fait le choix de mutiler les gilets jaunes, pas ceux qui envahissent la France
[…] Que défendre ? Les Hongrois savent ce que veut dire défendre la Hongrie, comme les Serbes savent ce que signifie défendre la Serbie. Les Français savent-ils ce qu’ils ont à défendre ? Défendre commence par dire « nous », et nommer ses ennemis. Les Français savent bien qui profane les églises, qui engorge les hôpitaux, qui agresse enseignants, policiers et concierges ; les nommer est déjà un délit. Les Français savent bien au nom de quelle idéologie d’importation la France se décompose, le désaménagement des territoires se répand, les services de l’Etat se dégradent et les conquêtes sociales ne sont plus que des freins au « Doing Business ».
Qui dit qu’il n’y a pas de culture française, qu’il n’y a pas de peuple français, qu’il n’y a pas d’unité nationale, dit qu’il n’y a rien à défendre. La maison est vide, qui paie s’installe. Ceux qui livrent la France à l’immigration de peuplement et aux délires des universités américaines, ceux qui ne reconnaissent pas que l’ennemi est à l’intérieur, et qu’il gagne chaque jour des batailles que les Français ne livrent pas, ont déjà abandonné l’idée de défendre la France.
Que défendre ? Si tous les hommes sont les mêmes, s’il n’y a sur terre que des individus de droit, et si tout est à vendre, l’idée même de défendre un territoire, une Nation, un régime politique, devient dérisoire.Toute la politique du gouvernement d’Emmanuel Macron continue le travail d’indétermination, d’indifférenciation, de banalisation de la France qui lui interdit de répondre. Ou plutôt, elle répond chaque jour ; la France n’est rien, puisqu’il est interdit de distinguer les Français et de les préférer.
L’idée même qu’un citoyen français puisse se prévaloir de droits auxquels tout individu ne pourrait prétendre devient coupable — les décisions du Conseil constitutionnel sont constantes sur ce point. Le Conseil d’État a renchéri, en statuant que c’est aux Français de s’adapter à l’étranger . Et l’idée même que la Nation existe, qu’elle compte, et qu’elle vaut, est étrangère à un gouvernement qui nie l’histoire, les racines chrétiennes de la France, la transmission familiale de l’esprit national et la primauté de l’État dans la singularité française. Que défendre, si être Français ne fait plus de différence ? Entre le libéralisme de l’individu souverain, et la France des citoyens, il faut choisir.
Que défendre ? Emmanuel Macron constate que l’Europe n’est plus la priorité de l’Amérique. Il redoute l’avènement d’un monde bipolaire qui est déjà là, partagé entre les États-Unis et la Chine. Il en appelle à – à quoi vraiment ? À ce vide béant que creuse l’Union européenne entre les États-Unis, la Russie et la Chine ? À une étonnante complaisance pour des néo-conservateurs qui sont, depuis quarante ans, les premiers coupables de la déstabilisation du monde ?
La lucidité du constat n’assure en rien la pertinence du projet. Sa franchise inattendue provoque déjà les haut-le-cœur chez nos voisins de l’Est, la prudence fuyante de Mme Merkel, les mises en garde de Mike Pompéo. L’appel à une souveraineté européenne attire déjà les réponses des affidés de Washington, comme le gouverneur de la Banque centrale de Hongrie ; l’indépendance de l’Europe, quelle idée ! Et la dureté, voire la violence, du propos d’Emmanuel Macron résonne comme un constat d’échec ; quel contraste avec la boursouflure prétentieuse des discours de la Sorbonne et d’Aix-la-Chapelle, quand celui qui n’arrive pas à gouverner la France prétendait guider l’Europe !
Face à l’unilatéralisme des États-Unis, face à leur intolérance à l’égard de toute manifestation d’indépendance de la France, face au terrorisme économique qu’ils manient (par exemple contre le Danemark pour s’opposer au passage de Nordstream), le constat vient trop tard, et ses conclusions sont erronées.
N’est pas de Gaulle ou Kissinger qui veut. Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir une vision du monde, les moyens qui la permettent, la profondeur qui la fait tenir. Car l’état du monde est sans ambigüité ; la forme politique de la mondialisation, c’est l’État-nation.
L’insurrection de la diversité des peuples sera à la mesure du carcan que le mondialisme leur a imposé. La forme économique de la mondialisation gagnante, c’est le nationalisme de marché. La destruction des Nations par les traités de libre-échange, comme le CETA et le MERCOSUR, des Etats par l’ouverture des frontières et le pillage des territoires par les privatisations, voilà les raisons de la crise qu’à juste titre Emmanuel Macron annonce ; il peut la prévoir puisqu’il contribue à la provoquer.
Seuls survivront ceux qui auront su créer cette unité nationale qui rassemblera le droit, l’économie et la force au service de leur Nation. Car la marche du monde est sans pitié ; ce n’est plus de l’hyperpuissance américaine qu’il convient d’avoir peur, c’est de l’affaiblissement américain, du sentiment d’encerclement vécu par la Russie, et de la revanche de la diversité portée par la Chine et par l’Inde comme par l’Islam.
Les peuples qui ne savent plus dire « nous » sont condamnés. La question n’est pas de quitter l’OTAN et la dépendance qu’elle impose (voir l’achat forcé de 35 F, l’avion qui ne volera jamais, par tant d’Européens !) mais d’abandonner les rêveries d’une démocratie planétaire instaurée sous les bottes des Marines, qui suscite un rejet universel — pourquoi attendre avant de rouvrir l’ambassade de France à Damas ? La France a mieux à faire du côté de ceux qui refusent le partage du monde, constatent que la Russie est devenue une force de stabilisation aux pourtours de l’Europe, que les routes de la Soie échappent aux péages américains, et que la militarisation du dollar commande de lui trouver un substitut. La question est moins de s’éloigner des États-Unis que d’en finir avec les errements du mondialisme et de l’individualisme libéral ; ce que la France doit au monde, aux Français et à elle-même, c’est de demeurer la France.
Le constat est là. La brutalité américaine le provoque, les gains accumulés par la Chine plus récemment par la Russie et aussi par l’Iran le justifient, l’impuissance tragique et comique à la fois de l’Union européenne l’oblige. Ce constat ne peut qu’appeler un projet. C’est le projet d’une France libre, d’une France du non-alignement, de la non-conformité, c’est le projet d’une France qui propose aux Nations européennes qui le veulent, si elles le veulent, de devenir le troisième pôle d’un monde réellement multipolaire.
Emmanuel Macron ne peut le conduire. Trois raisons au moins le lui interdisent.
Derrière la crise de civilisation qui touche les États-Unis comme l’Europe, l’abandon de la justice et de l’égalité au nom de la performance, la perversion du droit par sa mise en concurrence, la réduction de chaque chose à son prix de marché. Comment l’élu de la banque, des big pharma et du big business mettrait il en cause ce qui assure la fortune du très petit nombre contre l’intérêt de tous ? Le Président de la France qui gagne peut-il être le Président de tous les Français, peut-il inventer la démocratie économique et parler à ceux qui se lèvent tôt, qui travaillent, qui ne sont pas des gagnants, mais qui ne sont pas rien – ils sont seulement Français ?
Derrière la crise sécuritaire qui balaie l’Europe, le retour de l’affrontement ethnique, religieux et idéologique. La Chine des Hans veut être la Chine des Hans, l’Afrique redevient la terre des Africains, et l’Islam retrouve une dynamique de conquêtes que dissimule l’anecdote terroriste. L’internationalisme est le péché qui achève de tuer le socialisme français. L’individualisme est le voile qui aveugle l’Union et la France sur les masses qui se sont mises en marche et qui les écraseront si elles ne savent retrouver l’unité, la volonté de survivre, la passion de demeurer. Comment ceux qui interdisent de nommer les choses, qui veulent qu’un homme ne soit plus un homme, qu’une femme ne soit plus une femme, et qu’un criminel ne soit qu’un imbécile, pourraient-ils affronter une situation où le pouvoir d’agir dépend du pouvoir de nommer et de dire ?
Derrière la crise qui secoue la France, le sentiment d’une perte de contrôle, la réalité d’une fuite en avant européenne, la vérité de trente années de renoncement à la Nation. Le malheur français n’a pas d’autre origine que cet abandon de l’idéal de la grande France, présente par ses outre-mer sur tous les océans et tous les continents, du recul d’un État qui assure l’égalité des territoires, le progrès pour tous les citoyens, et cette sécurité globale, économique aussi bien que morale, qui est la condition de la confiance. L’affirmation sans complexe de l’intérêt national, de la prééminence du citoyen français sur tout individu, de l’unité de la France sur tous les facteurs de division que l’Union attise, est la clé. Comment un Président élu par les tenants du mondialisme et du fédéralisme européens pourrait-il incarner l’État et la Nation, comment pourrait-il fournir la solution, alors que sa politique est le problème ?
Oui, la situation est grave. Oui, il faut abandonner l’illusion que la France donnera à une nouvelle Europe son souffle et sa force ; le général de Gaulle, puis François Mitterrand s’y sont essayés sans succès. Deux fois suffisent. Oui, la France a besoin d’alliés qui tiennent leur parole et leurs engagements, et les États-Unis ne sont plus cet allié-là. Oui encore, le sentiment national est le socle à partir du quel tout peut renaître. Dans le désordre et la confusion que répand partout la politique du « en même temps », des éléments de langage et de l’information sous tutelle, l’unité nationale, la garde aux frontières, et l’exigence citoyenne, sont le recours. Et la volonté que la France demeure, quel que soit le prix à payer, en argent, en combats, ou en morts.
Voilà le point décisif. Au moment où la Grande-Bretagne célèbre le souvenir de ses soldats morts contre l’Allemagne en lançant 750 000 coquelicots dans la mer, ce 11 novembre, l’Union européenne commande à la France d’oublier que sa liberté et ses frontières ont été gagnées au prix de millions de morts. Et certes, de Clemenceau au général de Gaulle, ceux qui ont fait la France libre n’ont jamais hésité sur le prix à payer pour que la France vive. Ils n’hésiteraient pas plus aujourd’hui.
Emmanuel Macron a fait le choix de mutiler les gilets jaunes, pas ceux qui envahissent la France. Il a fait le choix de poursuivre ceux qui défendent la France, ses frontières et son identité, pas ceux qui s’emploient à détruire l’État social, à précariser les Français et à faire des terres et des paysages de France, des lois françaises, des marques et des villes françaises, des produits comme les autres, en vente comme les autres sur le marché mondial. Quand le moment sera venu de dire non à l’intolérable, comment serait-il celui qui paiera le prix pour rétablir la France dans son histoire, dans ses frontières, dans sa dignité, et dans tout ce qui n’a pas de prix ?
Emmanuel Macron a fixé l’enjeu de la prochaine élection présidentielle de 2022 ; choisir qui paiera le prix de la France libre, quel qu’il soit. Il faut savoir gré à un Président qui ne peut lui répondre d’avoir déjà posé un tel enjeu. Il est urgent de définir le projet national qui relèvera cet enjeu, un enjeu qui s’appelle simplement la survie de la France.
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Reportage à la “marche contre l’islamophobie” – La marche de la honte
Simple manifestation antiraciste ou provocation islamiste ? La mise en scène est soignée : ambiance calme, des drapeaux français, La Marseillaise chantée, appels à la tolérance, à la laïcité, « on t’aime, tu dois nous protéger ». Tout l’art de la taqiya, car cette image lissée ne doit pas cacher la réalité.
Une Femen torse nu, proclamant que « le blasphème est un droit républicain », est vite écartée par le service d’ordre. La marche débute. Les manifestants proclament leur « solidarité avec les femmes voilées », nombreuses dans le cortège, et chantent sur un air bien connu des Gilets jaunes : « On est là, on est là, pour l’honneur des musulmans, le respect de leurs mamans, même si Blanquer ne veut pas, nous, on est là. » La carte d’identité française ou la carte électorale sont brandies par plusieurs femmes, comme si cela suffisait à prouver l’appartenance à la communauté française.
Puis « Allah akbar » est scandé par les manifestants à la demande de Marwan Muhammad, ancien dirigeant du CCIF, pour montrer qu’ils sont « fiers d’être musulmans et citoyens français ». En quoi ce cri poussé par des terroristes est-il un cri de fierté ? Ces mots ont précédé la mort de milliers d’innocents, tant en France qu’à l’étranger. C’est une honte d’oser les prononcer en plein Paris à quelques jours de la commémoration de la tuerie du Bataclan. Aucun respect pour les victimes ni leurs familles.
C’est aussi parce qu’ils sont fiers d’être Français que la plupart des drapeaux sont d’origine étrangère (algérien, tunisien, palestinien) ? La présence d’autocollants représentant une étoile jaune à cinq branches accompagnée du mot « muslim » va faire couler beaucoup d’encre. Ceux qui l’arborent n’hésitent pas à comparer la situation des musulmans aujourd’hui avec celle des juifs dans les années 1930… Toujours prêts à se victimiser. Et pour bien montrer qu’il s’agit d’une religion de paix et d’amour, des appels à la haine sont lancés contre Zemmour, Zineb El Rhazoui, Laurent Bouvet et même Manuel Valls.
Des politiques s’affichent, à la chasse aux voix. Il est loin le temps où Jean-Luc Mélenchon expliquait à propos des musulmans : « Ils se stigmatisent eux-mêmes, car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate, et se plaignent ensuite de la stigmatisation dont ils se sentent victimes. » C’était en 2010.
Un intervenant réclame « l’application égalitaire de la loi de 1905 ». Un autre menace : « Ceux qui étaient absents aujourd’hui sont largement repérés et on leur fera largement payer. » Plusieurs parlent d’une manif historique. Oui, historique dans leur logique de conquête.
Mais cette « marche contre l’islamophobie » a très vite été qualifiée de « marche de la honte » sur les réseaux sociaux. De Gaulle disait déjà que si une communauté « se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses mœurs. » Il est plus que temps que les Français ouvrent les yeux : l’islamisme conquérant ne se cache plus.
Pour le stopper, rendez-vous le dimanche 17 novembre pour la manifestation « Face aux islamistes, défendons la France ! »Jean Kroub
Article paru dans Présent daté du 12 novembre 2019
https://fr.novopress.info/215988/reportage-a-la-marche-contre-lislamophobie-la-marche-de-la-honte/
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L’abus de droit au service de l’immigration
Les chiffres sont imparables : le gouvernement mène une politique débridée en matière d’immigration. Les mesures cosmétiques annoncées par le premier ministre le 6 novembre n’y changeront pas grand-chose. Les nombreux dispositifs existants en France (asile, aide sociale à l’enfance, allocations familiales, etc.) créent un appel d’air d’autant plus important que nos voisins européens adoptent des mesures restrictives pour freiner les flux migratoires.
Un autre facteur contribue à donner de l’ampleur à l’immigration : les très nombreuses actions juridiques menées par des étrangers et les associations qui les défendent pour qu’ils puissent rester en France.
S’il est important de garantir les libertés publiques, il est tout aussi important que le pays puisse continuer à choisir qui y entre et qui n’y entre pas. Par de nombreuses actions en justice appuyées par une camarilla de juristes et le refus de coopérer de certaines collectivités et associations, cette exigence semble être une gageure aujourd’hui en France. Les exemples qui suivent en témoignent.Les demandes d’asile
Le nombre de demandes d’asile explose en France. Elles s’établissaient à 123 000 en 2018. L’OFPRA n’en a accepté que 26 %. La grande majorité des demandeurs d’asile voit donc sa demande rejetée. Ces décisions de rejet ont concerné 68 800 personnes l’année dernière. (1).
Des recours exercés par des ressortissants de pays sûrs
Les décisions de refus de l’asile de l’OFPRA sont de plus en plus contestées. Le nombre de recours devant la Cour nationale du droit d’asile en témoigne: il est passé de 20 000 en 2008 à 58 600 en 2018.
Les migrants qui exercent ces recours viennent souvent de pays classés « sûrs » comme l’Albanie qui fournit le plus gros contingent des requérants (2). Pour les aider dans ces démarches, les étrangers peuvent compter sur l’aide efficace de différentes associations qui mettent à leur disposition de nombreuses ressources : information, défense, aide aux démarches administratives, etc. (3).
Pendant la procédure, le temps passé en France augmente les possibilités de régularisation des déboutés du droit d’asile. La circulaire Valls du 28 novembre 2012 – toujours en vigueur – permet en effet une régularisation par l’octroi d’un titre de séjour en fonction de certains critères, dont le temps passé en France.
Des demandeurs d’asile à répétition
De très nombreux demandeurs d’asile déboutés dans un autre pays européen viennent en France dans l’espoir d’une décision plus favorable. Ils représentent plus de 30 % du total des demandeurs d’asile en France. Pour décourager ces flux croissants, le gouvernement a essayé de ne plus leur accorder d’aides sociales. Tant la Cour de justice de l’Union européenne en 2012 que le Conseil d’Etat en 2019 ont retoqué ces tentatives qui permettraient pourtant de réduire le nombre de demandeurs d’asile qui arrive de façon croissante dans notre pays (4).
Les mesures d’éloignement
Les étrangers en situation irrégulière sont très nombreux en France (5). Or, les mesures d’éloignement du territoire sont non seulement un parcours du combattant pour la Police et les juges(6), elles sont aussi très peu exécutées : seules 12 % de ces mesures ont été suivies d’effet en 2018 (7).
Dans ce domaine également, de fréquents recours sont exercés dont certains avocats et associations se sont fait une spécialité. Comme nous le verrons plus tard, ces procédures embolisent les juridictions administratives. Le contentieux des étrangers y a une importance croissante.
L’hébergement d’urgence saturé
Des déboutés du droit d’asile et plus généralement des étrangers en situation irrégulière sont fréquemment hébergés dans les très nombreuses structures d’hébergement d’urgence (8). Le gouvernement a demandé en juin 2019 aux différentes associations de ce secteur un « échange d’informations nominatives » sur les personnes hébergées. Redoutant que ces informations puissent servir à identifier des étrangers en situation irrégulière, un collectif regroupant des organismes d’hébergement d’urgence a dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’intérieur affirmé son opposition à la communication de ces informations, en raison de « l’inconditionnalité de l’accueil » (9).
L’Etat a subventionné en 2019 à hauteur de 1,8 milliards d’euros l’hébergement d’urgence (10). En raison de la liberté de gestion de ces structures privées et subventionnées, l’Etat n’a pas les moyens d’en assurer pleinement la finalité, qui n’est pas d’héberger sans limitation de durée des étrangers en situation irrégulière.
Les occupations illégales
Des affaires récentes ont défrayé la chronique : des particuliers momentanément absents ont vu leur logement squatté par des migrants à Saint Herblain (11), Garges Les Gonesse (12), etc.
La loi est impitoyable pour les propriétaires peu réactifs. La Police peut déloger des squatters dans un délai de 48 heures après leur installation dans le logement. Au-delà, le propriétaire devra engager une longue et coûteuse procédure civile. Il faudra compter sur la trêve hivernale et la demande d’aide juridictionnelle par les occupants qui pourront allonger la procédure. Les arrêtés d’expulsion sont souvent assortis d’un délai d’exécution de plusieurs mois, comme on peut le voir pour de nombreuses occupations par des migrants (13). De précieux conseils sont donnés aux occupants illégaux par une association afin de pouvoir rester dans les locaux pendant la trêve hivernale (14). On peut constater à la lecture de la presse quotidienne régionale que ces occupations illégales prennent une ampleur considérable.
Les jeunes étrangers
Les conseils départementaux font face à une explosion du nombre de jeunes étrangers qui viennent demander leur prise en charge au titre de l’aide sociale à l’enfance. On le comprend, le code de l’action sociale prévoit qu’un jeune mineur doit indépendamment de sa nationalité être pris en charge jusqu’à ses 18 ans, et de plus en plus souvent au-delà.
Sur la seule année 2017, l’administration a dénombré près de 54 000 jeunes évalués sur leur âge (15). Les fonctionnaires des départements se trouvent fréquemment face à des jeunes sans papier d’identité, qui viennent par ordre d’importance du Cameroun, de Guinée, d’Albanie, etc. Selon les départements, le taux de reconnaissance de la minorité des jeunes varie entre 16,6 % et… 100 % (16). L’information ne doit pas être ignorée par certains. Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évaluait à 40 % la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés qui se sont pressés aux guichets des départements (17).
Des évaluations à répétition
Les évaluations plus ou moins bienveillantes de l’âge des jeunes entraînent une logique de guichet de la part de certains d’entre eux. Afin d’éviter que des jeunes étrangers aillent de départements en départements jusqu’à temps de voir leur « minorité » reconnue, le gouvernement a mis en place un fichier national des évaluations de l’âge des jeunes. Celui-ci est en test cette année (18). Mais certains départements comme la Seine-Saint-Denis et Paris ont d’ores et déjà annoncé leur refus d’y coopérer, afin selon MSF de « ne pas devenir l’instrument de la politique migratoire de l’Etat » (19). Les évaluations à répétition pourront continuer…
Des recours et des aides multiples
Les jeunes évalués comme étant majeurs peuvent se tourner vers le juge des enfants, qui peut prononcer une « mesure d’assistance éducative ». Cette mesure prise suite à la saisine du juge des enfants ou à un appel concernerait selon le Barreau de Paris 50 % des jeunes qui n’ont pas été évalués comme mineurs (20). Une façon d’entrer par la fenêtre quand on est sorti par la porte.
Les douaniers sous tutelle
Faire respecter les frontières est une tâche ardue. Non seulement les douaniers sont de moins en moins nombreux, ils sont parfois sous la surveillance des no-border, ces militants de l’abolition des frontières. C’est ainsi qu’à la frontière franco-italienne, des militants no-border se targuent d’observer le travail des douaniers, de « chercher la faille » et de chercher parmi des migrants ceux qui pourraient former un recours contre leur refoulement pour excès de pouvoir…(21).
Les Préfectures sous surveillance
Les administrations en charge des étrangers (OFPRA, Préfectures, tribunaux administratifs, etc.) croulent sous les procédures, en raison des flux migratoires délirants qui arrivent dans notre pays. Pour y faire face, des moyens croissants leur sont donnés. Cela sera encore le cas en 2020. Mais la patience des clandestins pour obtenir un rendez-vous en vue de leur régularisation a des limites. C’est ainsi que certains d’entre eux ont assigné l’Etat en justice pour obtenir rapidement des rendez-vous en Préfecture (22). Si l’administration ne fait pas diligence, l’Etat sera condamné – avec vos impôts – à payer une forte astreinte financière.
Le Passe Navigo gratuit pour les clandestins
La Présidente du Conseil régional d’Île-de-France a voulu mettre fin en 2016 à l’aide aux transports en commun pour les étrangers en situation irrégulière, par souci de « justice et d’équité » (23). Bien que le Premier Ministre de l’époque se dise « pas du tout choqué par cette décision », le tribunal administratif de Paris l’a annulée en janvier 2018 suite à un recours d’un élu EELV(24). La condition de régularité de séjour pour bénéficier de cette aide décidée par la majorité des élus régionaux « entachait la délibération du Conseil régional d’une erreur de droit» selon le tribunal administratif de Paris…
La sécurité sur les chantiers bradée
De très nombreux accidents de travail ont lieu sur les chantiers de bâtiment. Il est donc important que les consignes de sécurité passées lors des travaux puissent être comprises par les salariés étrangers y travaillant. C’est à partir de ce constat que plusieurs collectivités ont inséré dans les appels d’offre ladite « clause Molière » qui impose l’utilisation du français sur les chantiers. Cela semble être une exigence démesurée. La clause adoptée par la région Rhône Alpes Auvergne en 2017 a été annulée par le tribunal administratif de Lyon au motif que « la délibération a été adoptée pour exclure les travailleurs détachés des marchés public régionaux et favoriser l’emploi local » et qu’il s’agissait d’un détournement de pouvoir…(25).
Le droit des étrangers sous influence
Par d’incessantes actions en justice menées par des étrangers et les associations qui les défendent, de nouveaux droits leur sont donnés. On peut mentionner les jurisprudences obtenues par le Groupe d’Information et de Soutien aux Immigrés (GISTI), à qui l’on doit notamment la décision du Conseil d’Etat d’ériger en 1978 le droit au regroupement familial au rang de « principe général du droit ». La Cour européenne de droits de l’homme a condamné la France plus de 600 fois, la plupart du temps dans des contentieux impliquant des étrangers (26). On pourrait multiplier les exemples.
Les tribunaux administratifs asphyxiés
Le contentieux des étrangers prend une part croissante dans l’activité des juridictions administratives. Il représentait en 2018 un tiers du contentieux total. Le nombre de procédures engagées par des étrangers ne fait qu’augmenter d’année en année. Près de 82 000 nouvelles affaires ont été enregistrées en 2017 (27).
La défense des étrangers : un secteur subventionné florissant
L’information sur les procédures juridiques que peuvent exercer les étrangers est surabondante. Outre celles données par des associations patentés (Cimade, GISTI, France Terre d’asile, etc.), les pouvoirs publics financent des sites d’information dédiés. Pour ne citer que quelques exemples, le site Info migrants, co-financé par l’Union européenne et France Médias Monde (une société publique de programme), présente aux aspirants migrants « tout ce qu’il faut savoir sur votre prise en charge à votre arrivée en France » et notamment des conseils juridiques. Il est clairement indiqué qu’un jeune mineur est inexpulsable. Des informations précieuses, comme celles présentes également sur le site Infomie.net, un « site ressources sur les mineurs isolés étrangers », qui a comme partenaires financiers le Ministère de l’intérieur, le Ministère des affaires sociales, la Région Ile de France, etc. Le site Info droit étrangers, subventionné par le Ministère de l’intérieur et la CAF de l’Isère, est également très prolixe en la matière.
On pourrait aussi parler des opérateurs de l’Etat (France Terre d’asile, Cimade, etc.) pour qui le devoir de réserve ne s’applique pas et qui n’hésitent pas à critiquer le gouvernement en cas de tentative de mesure restrictive en matière d’immigration. Quand ils n’assignent tout simplement pas l’Etat en justice, comme cela a été le cas en 2016, afin d’augmenter le montant d’une aide sociale aux demandeurs d’asile (28).
Dura lex, sed lex
Si la loi est parfois dure, les possibilités de contournement sont multiples. Des ressortissants de pays sûrs et de faux mineurs qui multiplient les procédures pour rester en France, des clandestins hébergés grâce à des subventions publiques, des squatteurs difficiles à déloger, des douaniers sous surveillance, des clandestins qu’il est extrêmement difficile d’éloigner, etc.
A force de lois donnant toujours plus de droits aux étrangers et de ratifications de traités internationaux toujours plus contraignants, le pouvoir politique a créé les conditions de sa propre paralysie et de flux migratoires délirants.
« Un boulet ». C’est ainsi que la Présidente de la Cour administrative d’appel de Nancy aurait qualifié récemment les nombreux recours formés par les étrangers. Il est vrai qu’ils représentent 2 500 requêtes sur les 3 800 que la Cour a à traiter (29). « On ne peut rien y faire », aurait-elle ajouté.
Si un magistrat ne peut rien y faire, nos députés le peuvent. Encore faut-il qu’ils le souhaitent. Cela n’est manifestement pas le cas de la majorité d’entre eux…
Paul Tormenen 11/11/2019
(1) « Premier bilan de la demande d’asile en France et en Europe en 2018 ». CIMADE.2019.
(2) Décision du 9 octobre 2015 fixant la liste des pays sûrs ». Ministère de l’intérieur.
(3) « Demander l’asile en France ». GISTI. 18 octobre 2019.
(4) « Le gouvernement souhaite couper les aides aux migrants qui ont demandé l’asile dans un autre pays ». Ouest France. 9 octobre 2019.
(5) « Entre un million et un million et demi de clandestins en France ? ». André Posokhow. Polémia. 28 septembre 2019.
(6) « Pourquoi les clandestins ne sont-ils presque jamais expulsés ? ». J. Vexin. Polémia. 29 août 2019.
(7) « Avis sur le projet de loi de finances 2019 », volet asile, immigration, présenté par F.N. Buffet. Sénat. 28 novembre 2018.
(8) « Les sans-papiers, premières victimes de la saturation de l’hébergement d’urgence, dénonce la FNARS ». L’Obs. 23 juillet 2013.
(9) « En aucun cas, le 115 ne peut être placé sous la tutelle du ministère de l’intérieur ou de l’OFII ». CIMADE. 6 juillet 2019.
(10) « Avis sur le projet de loi de finances 2019 », hébergement, parcours vers le logement, présenté par J.M. Morisset. Sénat. 23 novembre 2018.
(11) « Nantes. Elle retrouve sa maison saccagée par des migrants, elle lance un appel à l’aide et au sursaut ». Breizh info. 31 juillet 2019.
(12) « Garges Les Gonesse : des squatters lui ont pris sa maison ». Le Parisien. 29 juillet 20198.
(13) Requête « squatteurs migrants ». Fdesouche. 7 novembre 2019.
(14) « Nouvelle fiche pratique sur les délais applicables aux habitants de squats et bidonvilles menacés d’expulsion ». Romeurope.
(15) « Rapport de la commission bipartite de réflexion sur les mineurs non accompagnés ». IGAS. IGA. IGJ. ADF. 15 février 2018.
(16) « Les mineurs non accompagnés, symboles d’une politique maltraitante ». MSF. Juillet 2019.
(17) « Rapport d’information sur la prise en charge des mineurs non accompagnés ». Sénat. 28 juin 2017.
(18) « Création d’un fichier biométrique de mineurs isolés étrangers ». Démarches administratives. 15 juin 2019.
(19) Ibid (16).
(20) Ibid (16).
(21) « A Nice, le renvoi de jeunes migrants suspendu ». Le Figaro. 25 février 2018.
(22) « Des étrangers en quête de régularisation assignent l’Etat en justice ». Le Monde. 9 octobre 2019.
(23) « Ile de France : Pécresse supprime l’aide aux transports aux sans-papiers ». BFM TV. 22 janvier 2016.
(24) « Transports : la suppression pour les aides aux étrangers en situation irrégulière annulée ». France 3 Ile de France. 25 janvier 2018.
(25) Jugement 1704697 du 13 décembre 2017 du tribunal administratif de Lyon. Dalloz actualités.
(26) « Immigration, la catastrophe. Que faire ? ». Jean-Yves Le Gallou. Editions Via Romana. 2016.
(27) « Projet de loi de finance pour 2019, conseil et contrôle de l’Etat ». Rapport de D. Rambaud. Sénat. 28 novembre 2018.
(28) Arrêt du conseil d’Etat n°394819.
(29) « La Présidente a les étrangers dans le pif ». Le canard enchainé. 23 octobre 2019.
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