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lobby - Page 756

  • La PMA et le combat identitaire : les leçons à tirer – Clément Martin

    La démonstration de force de La Manif pour tous, le dimanche 6 octobre dernier, a rassemblé près de 600 000 personnes contre la procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui. Premier constat qui s’impose : le sujet mobilise toujours les passions des opposants, dont le noyau militant est issu du monde catholique. Certes la majorité des Français semble favorable à l’ouverture de la PMA/GPA aux homosexuels. On pourrait songer que le combat de LMPT est vain, mais ce serait oublier que les masses ne font pas l’histoire : elles la subissent. C’est le premier enseignement de ces études. Ensuite, force est de constater que les catholiques peuvent encore faire trembler la capitale avec des mobilisations monstres qui dépassent, en effectifs de manifestants, les cortèges syndicaux, féministes, écologistes ou pro-clandestins qui monopolisent l’attention des journalistes.

    Tout ça pour rien ? Pour rien, non. Pour de nombreux jeunes Français attachés à réinstaurer des limites alors qu’elles sont rejetées sur tous les plans (explosion des frontières, démantèlement de tout protectionnisme, culte du libre-échange, etc.), LMPT est un rite initiatique, l’occasion d’éprouver la violence des militants d’extrême gauche ou de certains policiers, etc. Est-ce suffisant ? Non. Le combat anti-PMA/GPA s’oppose au déracinement engendré par un mode de reproduction qui exclut le foyer et la famille stable de l’équation, remplacés par un binôme de jouisseurs égoïstes comblés par des politiques en mal d’image de marque et l’industrie de la santé. C’est bien l’enjeu des racines qui est au cœur de ce combat. De la même manière que la scolarité obligatoire dès trois ans, en avançant la domination de l’Éducation nationale sur la jeunesse au détriment de la famille, conduit à « nationaliser » les enfants en les déracinant du foyer. Quant à la GPA, bien sûr, c’est l’extension à la procréation de la division industrielle des tâches, puisque mère biologique et « sociale » sont deux personnes différentes, à l’instar du donneur de sperme et du père (quand c’est un homme…). Déracinement et progrès technologique insensé, c’est-à-dire dépourvu d’une direction politique consciente au service de la grandeur et de l’indépendance d’un peuple, marchent de concert.

    Le combat anti-PMA/GPA n’est donc pas une lutte isolée mais un volet, seulement, d’un discours plus global contre l’abolition des limites en toutes choses et la soumission du politique à la technique et à l’économie. Est-ce à dire que les moyens techniques sont mauvais ? Non, à condition de rétablir la liberté politique qui consiste, parfois, pour un État, à corriger les modes éphémères en termes de moeurs et non à les subir. Des limites à l’idéologie libertaire peuvent être posées. Et cela dans tous les domaines : peut-on être identitaire et ignorer la santé physique et mentale de son peuple ? Le laisser se vautrer dans un consumérisme abêtissant ? Ou au contraire faut-il le tirer vers le haut en promouvant des exemples de vie édifiants et exaltants ? Mais pour cela, encore faut-il savoir qui nous sommes : des Français et des Européens, non des Berbères, des Pygmées ou des Ouïghours. Oui à la famille mais quel modèle de famille assure le bien commun ? Le foyer afro-musulman qui dilue la responsabilité des parents dans le tribalisme de quartier ou bien l’équilibre du couple helléno-chrétien, association équitable de deux êtres complémentaires, à l’instar de saint Joseph et Marie ou d’Hector et Andromaque ? Ce sont tous les déracinements qu’il faut combattre, toutes les théories du genre, tous les projets de savants fous : de la PMA/GPA au multiculturalisme.

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »

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    Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».

  • Des vols de l’ONU en provenance d’Afrique transportent directement des migrants en Allemagne

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    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) des Nations Unies a annoncé le tout premier charter qui transportera des migrants africains directement en Allemagne, avec des vols supplémentaires déjà prévus.

    Mardi, le compte twitter IOM Ethiopia a joyeusement publié un clip vidéo montrant 154 « réfugiés » somaliens arrivant à l’aéroport de Kassel dans l’Etat fédéral de Hesse.

    La légende du tweet dit :

    « C’est arrivé ! Dans LE PREMIER VOL international affrété par les Nations Unies au départ de l’Ethiopie, 154 réfugiés sont partis d’Addis-Abeba pour Kassel en Allemagne dans le cadre du programme de réinstallation allemand », « Un deuxième vol est prévu pour partir mi-novembre avec 220 autres réfugiés ».

    Le communiqué de presse se lit comme suit :

    « L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Ethiopie a organisé mardi son premier vol charter international transportant 154 réfugiés somaliens réinstallés en Allemagne. Le groupe résidait dans les camps de réfugiés de Jijiga et Dolo Ado dans le sud de l’Ethiopie. Il comprenait 63 hommes et 91 femmes, dont 47 mineurs. »

    « L’OIM a soutenu le Programme de réinstallation allemand dans ses efforts pour réinstaller 500 réfugiés vivant en Ethiopie en Allemagne depuis mars. Ces efforts sont étroitement coordonnés avec l’Agence éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés (ARRA), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Gouvernement fédéral allemand. »

    Le communiqué de presse indique également que « 220 réfugiés supplémentaires décolleront pour l’Allemagne sur un deuxième vol affrété par l’OIM à la mi-novembre ».

    Milun Jovanovic, officier des opérations de l’OIM en Ethiopie, a déclaré : « Il est important que nous facilitions la réinstallation des réfugiés en assurant un transport sûr. »

    « Nous sommes heureux que les réfugiés aient pu profiter de ce vol charter facilité du décollage à l’atterrissage, sans tracas », a ajouté Jovanovic.

    L’année dernière, après avoir soumis une demande d’information au gouvernement fédéral, le député de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), Leif-Erik Holm, a constaté que près de 30% des « demandeurs d’asile » étaient arrivés en Allemagne par avion, a rapporté Junge Freiheit.

    Avec les vols de « réinstallation des réfugiés » de l’ONU, qui partent désormais officiellement directement d’Afrique pour se rendre en Allemagne, ce chiffre de 30 % devrait augmenter considérablement.

    Source: Voice of Europe, le 20 octobre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/21/des-vols-de-lonu-en-provenance-dafrique-transportent-directement-des-migrants-en-allemagne/

  • Marche républicaine à l’Universel : l’ultralibéralisme, poison républicain

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    Ex: http://www.autochtonisme.com

    Nous croyons à tort que l’ultralibéralisme, c’est-à-dire la société ouverte par la déréglementation des marchés et du travail, la concurrence libre et non faussée, la circulation sans entraves des marchandises, des hommes et des capitaux… est d’apparition récente. Pourtant, l’ultralibéralisme est inscrit dans le projet républicain dès le début de la révolution dite « française ». Quoi d’étonnant, quand on sait que cette révolution fut conduite par une bourgeoisie d’affaires qui avait pour seul objectif de défendre ses intérêts, dussent-ils aller à l’encontre de ceux du peuple ?

    Le processus de mondialisation ultralibéral ne s’est pas déclenché par hasard, par accident ou en raison de l’évolution des techniques ou de l’économie. Ce processus a d’abord été fantasmé avant d’être expérimenté il y a déjà plus de deux siècles. Grâce au coup d’Etat de 1789, la bourgeoisie d’affaires a pu légalement se doter de tous les outils nécessaires au déclenchement de cette expérimentation. L’objectif était d’installer une économie sans frontières et sans règles, une économie fondée sur l’exploitation d’une masse humaine atomisée par une petite minorité organisée et concentrant tous les pouvoirs.

    Pour les républicains, la liberté de faire commerce fait partie des droits de l’homme car « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » (art. 4 de la Déclaration des droits de l’Homme, rédigée par eux). De plus, la protection de la propriété est un devoir sacré. L’individu doit pouvoir en disposer librement. Dans son projet de Constitution présenté à la Convention le 15 février 1793, Condorcet (le concepteur d’un système métrique qui se voulait lui aussi universel) énonce :

    • Que la « Propriété » fait partie des droits civils, naturels et politiques des Hommes (article 1)
    • Que  « Le droit de propriété consiste en ce que tout homme est le maître de disposer à son gré de ses biens, de ses capitaux, de ses revenus et de son industrie » (article18)
    • Que « Nul genre de travail, de commerce, de culture, ne peut lui être interdit ; il peut fabriquer, vendre et transporter toute espèce de production. (article 19)
    • Que « Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre luimême » (article 20)
    • Que « Nul ne peut être privé de la moindre portion de sa propriété sans son consentement » (article 21)
    • Qu’Il y a « oppression » lorsqu'une Loi viole le droit de propriété qu'elle doit garantir, droit faisant partie (art. 1) des « droits naturels, civils et politiques » (article 32)

    De tout cela il ressort que le financier, l’industriel ou l’oligarque peut jouir comme il l’entend des capitaux ou des moyens de production qu’il s’est appropriés : il peut donc délocaliser ses industries, fermer ses usines, transférer à l’étranger des capitaux. Il peut aussi, disposant à son gré de cette industrie, substituer des travailleurs étrangers aux travailleurs français. Toute volonté de restreindre le droit d’un individu à délocaliser ou fermer des usines, toute volonté d’instaurer une limite au mouvement des capitaux, toute volonté de réglementer le fonctionnement des moyens de production est assimilable à une « oppression ».

    La société que propose ici Condorcet est une société complètement déréglementée : chacun doit pouvoir exercer le métier, le commerce ou l’activité de son choix, quand il le souhaite et comme il le souhaite (« Nul genre de travail, de commerce, de culture, ne peut lui être interdit ; il peut fabriquer, vendre et transporter toute espèce de production »). Cela veut dire, ramené à notre époque, qu’il n’y a plus besoin de licence pour conduire un taxi, d’avoir un diplôme particulier pour vendre des  médicaments ou d’obtenir une autorisation pour commercer le dimanche. La proposition de Condorcet ne fait que traduire les dispositions de la loi du 2-17 mars 1791 (décret d’Allarde) qui en son article 7 énonce : « A compter du 1er avril prochain, il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d’exercer telle profession, art ou métier qu’elle trouvera bon… ».

    En matière de déréglementation et de dérégulation, l’ultralibéralisme de la période révolutionnaire est bien plus radical que celui d’aujourd’hui. Ainsi, le décret d’Allarde (1791) avait autorisé n’importe quel citoyen à exercer n’importe quel métier. Certains, sans aucune connaissance particulière en médecine ou pharmacie, se sont autorisés à se dire médecin ou pharmacien. Du coup, les formations et diplômes correspondants n’ont plus eu aucune raison d’être. Une loi du 18 août 1792 a donc supprimé la Faculté de médecine. L’année suivante, un décret du 15 septembre 1793 établissait  " la dissolution et la fermeture des Facultés et organisations enseignantes". En quelques semaines, des institutions existant depuis plusieurs siècles ont totalement disparu du territoire : Ecoles de Médecine mais aussi Collège de Chirurgie, Collège de Pharmacie, Académie de Chirurgie, société Royale de Médecine, sociétés scientifiques… Les conséquences furent immédiates. Des milliers de charlatans sans formation exercèrent désormais librement la médecine et la pharmacie. De nombreux patients le payèrent de leur vie. Le scandale était tel que le pouvoir républicain fut obligé de réviser les principes ultralibéraux proclamés. Le rapport de Barras au Directoire (16 janvier 1798) nous laisse clairement entrevoir l’ampleur du problème :

    «  Le public est victime d’une foule d’individus peu instruits qui, de leur autorité, se sont érigés en maîtres de l’art, qui distribuent des remèdes au hasard, et compromettent l’existence de plusieurs milliers de citoyens… O citoyens représentants, la patrie fait entendre ses cris maternels et le Directoire en est l’organe ! C’est bien pour une telle matière qu’il y a urgence : le retard d’un jour est peut-être un arrêt de mort pour plusieurs citoyens !… Qu’une loi positive astreigne à de longues études, à l’examen d’un jury sévère, celui qui prétend à l’une des professions de l’art de guérir; que la science et l’habitude soient honorées, mais que l’impéritie et l’ignorance soient contenues; que des peines publiques effraient la cupidité et répriment des crimes qui ont quelque ressemblance avec l’assassinat ! ».

    Pour endiguer la catastrophe sanitaire, les révolutionnaires avaient rétabli en 1794 des écoles de santé. Cependant, ces écoles étaient consacrées aux seuls militaires et ne remettaient pas en cause la « liberté de faire tel négoce ou d’exercer telle profession ». Il faudra attendre la loi du 10 mars 1803 pour que l’exercice de la médecine soit soumis à une formation et à la réussite à des examens officiels ! Belle réussite !

    Il va de soi que ces déréglementations auraient été impossibles dans le cadre de l’ordre social traditionnel. Cet ordre protégeait l’exercice des métiers et régulait de telle sorte le marché du travail qu’il était impossible de le « libéraliser ». Par « libéraliser », il faut comprendre : « laisser le renard libre dans le poulailler libre ». Il reviendra à la Révolution d’introduire le renard dans le poulailler, non sans s’être assuré auparavant que les poules étaient dans l’incapacité de se rassembler face au prédateur. Au nom de la liberté du travail, on va ainsi interdire les corporations, maîtrises, jurandes par le décret d’Allarde (mars 1791). La loi Le Chapelier (14 juin 1791) fera un délit du rassemblement des ouvriers et des paysans en vue de défendre leurs intérêts. On appellera cela le « délit de coalition ». Toute coalition ouvrière sera punie d’emprisonnement. La grève est interdite. Les coalitions patronales, quant à elles, seront autorisées à condition qu’elles n’aient pas pour objectif de faire baisser les salaires.  Comme le voulait Condorcet, tout individu pourra vendre son service et son temps… aux conditions fixées par son employeur. Certes, il ne pourra se vendre lui-même, mais, comme aux Etats-Unis ou la conditions des ouvriers blancs du Nord industriel sera aussi misérable que celle des esclaves noirs du Sud agricole, la condition ouvrière en France sera assimilable à un esclavage de fait.

    A la libéralisation du travail et à l’esseulement de l’ouvrier exploité s’ajoute l’ouverture complète du marché. Le décret de l’Assemblée du 30 et 31 octobre 1790 supprime les douanes intérieures. Les douanes extérieures seront bientôt repoussées jusqu’aux frontières des pays conquis, avec un tarif national douanier unique s’appliquant aussi bien en France, qu’en Italie, Espagne, Suisse, Belgique, Pays Bas ou Allemagne. Mais ces frontières européennes elles-mêmes ne doivent-elles pas être abolies ? Car la République est « universelle, une et indivisible » proclame le député du Cantal Jean-Baptiste Milhaud en 1792. Autrement dit, le « morcellement politique » et les « corporations nationales » doivent être supprimés au nom de « l’indivisibilité du monde » ajoute le député Anacharsis Cloots (1792). Il faut abattre les frontières et installer une « gouvernance globale » ou plutôt, dans le langage du XVIIIe siècle : un « sénat du genre humain », une « législature cosmopolite » (Cloots) ou un « Congrès du Monde entier » (Chénier, 1792).

    La République universelle projetée par les révolutionnaires se confond avec le marché unique planétaire. Ecoutons Cloots, qui annonce l’immigration  de peuplement, la monnaie unique, le marché libre, globalisé et homogène ainsi  que l’âge d’or du négoce et des manufactures : « les peuples sauront franchir les barrières pour s’embrasser fraternellement. C’est alors que les vicissitudes du change monétaire, du commerce maritime et continental ne troubleront plus la valeur des marchandises. La nourriture, le vêtement, la santé, la tranquillité, ne dépendront plus de spéculations et de l’agiotage des corporations étrangères. La circulation des subsistances et des médicaments ne trouvera aucun obstacle nulle part (…) Le bon prix  se soutiendra partout par les nombreux canaux d’un commerce permanent et invariable, par la concordance des poids et mesures (…) Les négociants ne craindront plus les flétrissures de l’infâme banqueroute. L’agriculture et les manufactures, jamais troublées par la guerre, ne se ressentiront point de l’inclémence locale des saisons…. ». (Discours à la barre de l’Assemblée nationale au nom des Imprimeurs, 9 sept. 1792)

    Pour finir, Anacharsis Cloots promet d’étendre au reste de l’Europe et à toute la terre le « commerce sans entraves, sans bornes et sans limites » qui unit, dit-il, la France et les provinces conquises en Espagne, en Italie et en Allemagne. Et il termine par ces mots : « L’Univers formera un seul Etat, l’Etat des Individus-Unis (…), la République-Universelle ».

    En conclusion, il est tout à fait clair que le processus de mondialisation, la fin des Etats nations, la dérégulation, la déréglementation, la loi absolue du marché, l’effacement des frontières, la libre circulation des hommes et des marchandises, la volonté d’esseuler l’individu face à l’employeur… ont été pensés, voulus et construits, brique à brique, par une république qui se voulait universelle. Nous vivons aujourd’hui l’aboutissement d’une grande marche globaliste commencée en 1789. Notons que cette marche a été cependant ralentie par des luttes autochtones. Des rapports de force favorables ont parfois obligé le régime à reculer : ainsi du retour des professions réglementées, de l’abrogation du délit de coalition, de la loi sur la création des syndicats ou de la loi sur les associations. Cependant, nous voyons bien que, globalement, ce sont les conceptions de la bourgeoisie d’affaires de 1789 qui déterminent  aujourd’hui la nature du marché et son organisation. Le marché est libre, sans entrave et sans bornes comme le voulait Cloots. Les syndicats ne sont plus que des auxiliaires du pouvoir. L’offensive pour déréglementer à nouveau les professions, notamment celles du droit, de la médecine et de la pharmacie, a recommencé. Le code du travail, code protecteur s’il en est, conquis de haute lutte, est progressivement démantelé. Le contrat collectif de travail, conquis de haute lutte lui-aussi, s’efface devant un contrat individuel à la carte. Quant aux frontières, symboliques, elles  n’empêchent ni la libre circulation des hommes, ni celle des capitaux, ni celle des marchandises.

    On reconnaît l’arbre à ses fruits, dit-on. Avec de telles racines républicaines, l’ultralibéralisme ne pouvait produire que des fruits empoisonnés.

    Antonin Campana

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Quand Le Monde se fait le porte-parole de 90 personnalités criant à la haine des musulmans

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    Le 15 octobre 2019, Le Monde a publié une tribune de 90 “personnalités” intitulée “Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ?”.

    Dans cette tribune adressée à Emmanuel Macron et signée par l’acteur (sic) Omar Sy, l’humoriste (sic) Kev Adams, le chanteur (sic) Nekfeu, et bien d’autres, est dénoncée l’islamophobie qui régnerait dans ce pays, et en particulier symbolisée par la prise de parole le 11 octobre de Julien Odoul (désavoué par sa hiérarchie), président du groupe RN au Conseil régional de la Bourgogne-Franche-Comté, pour pointer du doigt le port du voile par une accompagnante d’enfants en sortie scolaire.

    Pleurnicheries, pathos, culpabilisation

    La tribune commence avec l’éternelle culpabilisation des Français, “responsables collectivement” de tout cela. “Mais par notre lâcheté, par nos renoncements, nous avons contribué, petit à petit, à les laisser passer, à les accepter”. Au grand regret de ces personnalités, il est scandaleux qu’il n’y ait pas eu “d’indignation générale”. Que l’on attend d’ailleurs toujours de leur part, lors d’attentats islamistes.

    Succède un petit florilège de termes nous donnant l’impression d’avoir vécu un événement d’une gravité extrême, “violence et haine inouïes” répété à trois reprises, “Qui se préoccupe du traumatisme que peut représenter une telle agression dans la tête d’un gamin d’à peine 10 ans ?”, “humiliation publique”, et tant d’autres… La femme concernée n’a d’ailleurs pas hésité à témoigner par la suite dans Le Parisien dans un article intitulée “ils ont détruit ma vie”. Rien que ça. De quoi alimenter les « mêmes » parodiques sur les réseaux sociaux : « Je suis rentré avec mon casque de scooter dans une banque, ils m’ont obligé à l’enlever. Ils ont détruit ma vie ».

    “La droite et la gauche dites républicaines” sont aussi pointées du doigt car elles feraient quotidiennement le jeu de l’extrême droite par le biais de divers agissements. Même l’Université de Cergy-Pontoise en prend pour son grade pour “demander à son personnel de lui faire remonter les “signaux faibles” de détection de radicalisation d’étudiants ou de collègues”. Une demande d’abstention de recherche de « signaux faibles » qui devrait aussi être adressée à la Préfecture de Police peut-être ? Les “Indigènes de la République” seraient ravis, les familles des quatre policiers assassinés le 3 octobre 2019 sans doute moins.

    Face au politiquement correct, les langues se délient dans les médias

    Au même moment, de nombreuses voix se lèvent à contre-courant de ce type de tribune et les langues se délient désormais sur d’autres médias.

    En l’espace d’une semaine, nous avons eu le droit à une critique de cette tribune sur RMC pour affirmer par ailleurs l’absence de “haine anti-musulmans, mais un rejet anti-islamistes”. Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro a déclaré sur LCI “détester la religion musulmane” et que “l’islamophobie n’existe pas”. Et l’émission “Face à l’info” de CNews avec Eric Zemmour a bien été maintenue.

    Parmi les signataires de la tribune, on remarque Guillaume Meurice, un des humoristes autorisés de France Inter, Alessandra Sublet autrefois accusée de plagiat par une confrère, et Christophe Girard maire adjoint de Paris. Pour la signature de ce dernier, peut-être un clin d’œil à l’électorat musulman parisien. Un électorat de taille significative dans plusieurs arrondissements de Paris, à quelques mois d’élections municipales fort incertaines dans la capitale.

    Article repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/215865/quand-le-monde-se-fait-le-porte-parole-de-90-personnalites-criant-a-la-haine-des-musulmans/

  • L’ère des catacombes. Anne-Sophie Chazaud

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    Dès les débuts du mouvement populaire des Gilets Jaunes et face à la réaction répressive de l’exécutif, j’avais alerté sur la caractéristique fondamentale du macronisme que j’avais surtout explorée à travers l’étude de son versant rhétorique : provoquer les clivages et la division jusqu’à l’extrême, designer l’adversaire en ennemi, monter toutes les portions du peuple français les unes contre les autres afin de pouvoir, pendant ce temps, poursuivre le dépeçage et la prédation des Biens Communs, du patrimoine et de la souveraineté nationale.

     J’avais notamment produit un article (publié chez Causeur https://www.causeur.fr/peuple-police-macron-castaner-violence-158219 )    mettant en garde contre l’instrumentalisation de la police à des fins de basse politique.
    J’y rappelais que la police est républicaine parce qu’elle protège et émane du peuple qui lui transfère délibérément cette légitimité (en l’occurrence, celle de la violence dite « légitime » et qui, donc, ne l’est que parce qu’elle émane du peuple qui accepte, en échange de sa protection, de lui « remettre » les armes.
    L’œuvre du macronisme aura pourtant consisté à monter le peuple contre sa police –une police dont le savoir-faire en matière de maintien de l’ordre nous était pendant des années envié et exporté dans le monde entier-, monter, la police contre son peuple, à monter absolument tout le monde contre tout le monde et c’est cette division profonde que retiendra l’Histoire.
    Jamais dans son histoire récente notre pays n’a été aussi divisé et hystérisé, et l’état du débat public comme de l’espace public matériel lui-même semblent relever du film d’horreur ou du cauchemar historique.
    Cet esprit intrinsèque de division perverse de la communauté nationale a été poussé à son insupportable acmé lors de la répression symboliquement et concrètement insupportable de la manifestation des Pompiers en colère.
     
    Photo Isa Harsin
    Après avoir éborgné des Gilets Jaunes, arrosé de gaz lacrymogènes les marcheurs pour le climat, nous avons pu assister au spectacle tout simplement hallucinant d’une police qui, obéissant aux ordres (et probablement pour certains avec tristesse et colère), s’en prend à nos pompiers, lesquels sont probablement les acteurs de la sécurité les plus appréciés de la population. 
    Devant ce gouffre dans lequel l’Etat semble s’être effondré, il prend parfois envie de simplement mettre la clé sous la porte et de partir très loin, sauf qu’on ne voit même pas où les choses seraient meilleures.

    L’ère des catacombes

    Un jour, il y a quelques années, l’écrivain que j’aime et admire, Pierre Bergounioux, que j’avais invité au Centre Pompidou, me confiait, à propos du vide culturel qui s’ouvrait sous nos pas, que nous entrions dans «l’ère des catacombes».
    Cette phrase résonne de plus en plus sombrement dans mon esprit.
    Il faudra bien que quelque chose advienne pour nous en faire sortir…
    source
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/lere-des-catacombes-anne-sophie-chazaud.html
  • Michel Thooris : « Dans les zones de non-droit, la plupart du temps les policiers évitent les contrôles sur des femmes voilées »

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    Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la , interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.

  • François Boulo : « On peut briser le quinquennat d’Emmanuel Macron »

    Alors que le mouvement des Gilets jaunes approche de son premier anniversaire, François Boulo s’est rendu dans les studios de Sputnik. Avec l’avocat porte-parole des Gilets jaunes à Rouen et auteur de «La ligne jaune», il a été question de la crise sociale que traverse la France et de l’avenir d’une contestation qui monte dans le pays.

  • Blocage à la SNCF : méthode habituelle des salopards rouges.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Tandis que se profile à partir du 5 décembre prochain une grève illimitée dans les transports qui, à l'approche de Noël, pourrait bien paralyser entièrement le Pays, les chemins de fer sont, depuis vendredi, bloqués par un arrêt de travail sauvage camouflé sous le terme pudique de "droit de retrait".
    En droit français, le droit de retrait est le droit pour le salarié de se retirer d'une situation de travail présentant un « danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé ». Il est fondé sur l'article L. 4131-1 du Code du travail pour les salariés et sur l'article 5-6 du décret n°82-453 du 28 mai 1982 pour les fonctionnaires qui stipule que le droit de retrait a pour seul objectif la sauvegarde du salarié et ne peut servir à faire la promotion de revendications professionnelles.
    À l'évidence, ces dispositions sont totalement dévoyées par les preneurs d'otages syndicaux et les maîtres chanteurs gauchistes qui usent des méthodes habituelles des salopards rouges.
    La grève ne doit être qu'un ultime recours lorsque les salariés sont confrontés dans une entreprise à des atteintes manifestes  et établies à leur droits et à l'équité sociale. Et, lorsque la cohésion nationale et le service nécessaire de la chose publique sont mis en péril, la réquisition doit être la règle.
    Le Premier ministre et la direction de la SNCF ont évoqué l'éventualité de sanctions. Seront ils grondés ? Recevront-ils un avertissement pouvant déboucher sur un blâme donnant lieu à une réprimande formulée en trois exemplaires en cas de récidive? 
    Dans l'Etat fort que nous appelons de nos vœux, tout blocage des transports serait considéré comme un acte anti national et réprimé comme tel.
  • Marine Le Pen (RN) : « Je souhaite que le voile soit interdit dans l’intégralité de l’espace public et je le souhaite depuis des années »

    Invitée du Grand Jury de RTL, Le Figaro et LCI, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a estimé que le port du voile islamique était « une infraction » à la laïcité. Selon elle, « Le voile est un marqueur idéologique, identitaire ». Un marqueur qui « n’existait quasiment pas » il y a vingt ans et qui est « devenu un sujet (…) majeur et prégnant dans notre société » à cause de « l’immigration massive », source de « communautarisme ». Marine Le Pen poursuit : « Les femmes dans leur immense majorité qui portent le voile aujourd’hui, c’est soit par soumission, soit par sécession ».

    La patronne du RN plaide également pour une prohibition du salafisme car selon elle, « On a bien interdit un certain nombre d’idéologies totalitaires sur notre territoire », « le fondamentalisme islamiste (est) une idéologie totalitaire ».

    BFMTV / LCI

    https://www.tvlibertes.com/actus/marine-le-pen-rn-je-souhaite-que-le-voile-soit-interdit-dans-lintegralite-de-lespace-public-et-je-le-souhaite-depuis-des-annees