
Comme si la réforme des retraites ne suffisait pas à attiser les passions, le président de la République a donné le sentiment, ces jours-ci, de vouloir soulever d’autres sujets de querelle. Ainsi a-t-il provoqué un tollé dans le monde judiciaire en prenant parti à propos de la douloureuse affaire du meurtre de Sarah Halimi, dont le présumé coupable a été jugé pénalement irresponsable. Il est vrai que cette décision a soulevé une véritable tempête et qu’Emmanuel Macron n’est pas le premier à avoir protesté.