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lobby - Page 783

  • Loi Avia : la répression va prendre de l’ampleur

    OJIM – L’Observatoire du Journalisme avait déjà consacré un article à l’analyse de la loi Avia. Intitulée « loi contre la haine sur internet », elle a été votée à l’Assemblée Nationale le mardi 9 juillet 2019 par 434 voix pour et 33 contre. Elle avait été annoncée par le président Macron lors du dîner du CRIF en février 2019. Son objet est de bannir des grandes plateformes en ligne les discours dits « haineux ». La loi doit être examinée par le Sénat en février 2020.

    ABANDON DE LA FONCTION RÉGALIENNE DE L’ÉTAT

    La loi de 1881 sur la liberté de la presse donnait au juge et au juge seul les instruments de répression contre les abus : appels au meurtre ou à la violence contre les biens ou les personnes, diffamation etc. La loi veut compléter celle de 1881 pour « réguler » internet. Pour ce faire elle donne à la fois droit et obligation aux réseaux sociaux, de supprimer tous « discours haineux, violents, racistes » sous peine d’amende pouvant atteindre 4% de leur revenu mondial. Constitutionnellement, c’est je juge judiciaire qui est le garant des libertés individuelles, nous assistons ici à une privatisation du pouvoir judiciaire.

    UNE LOI DE DÉNONCIATION

    Par un simple clic les internautes pourront signaler au réseau social un contenu « illicite ». Les opérateurs auront alors obligation de supprimer, déréférencer le contenu dans les 24h sous peine d’amende. Quand on connaît un peu l’histoire de France et le goût pour la délation d’une part significative de nos concitoyens (remontons simplement à la période de l’occupation et celle de la libération), il va y avoir du monde au portillon. Pire, des groupes organisés pourront faire supprimer tout sujet qu’ils jugeraient « contraire à la loi ». L’opinion « L’immigration est un désastre pour les Européens » pourra être assimilée à un « discours de haine » par les groupes de pression. Elle sera pourchassée, réduite au silence, éradiquée. Ce qui est sans doute l’objectif majeur de la loi.

    Un effet d’entraînement

    Les opérateurs sont menacés d’une amende de 4% de leurs revenus mondiaux. A la louche Facebook réalisera un chiffre d’affaires de 100 milliards de dollars en 2019. 4% cela fait 4 milliards, pas loin du bénéfice d’un trimestre. Devant ce risque les réseaux sociaux vont se couvrir au maximum et faire du préventif. L’Observatoire a déjà été victime par deux fois des ciseaux des censeurs de Mark Zuckerberg. Et ce, alors que la loi n’est pas encore en application. Depuis 6 mois les réseaux sociaux « s’entraînent » et suppriment les posts ou les vidéos à tour de bras. On peut imaginer ce qui se passera lorsque la loi sera en vigueur.

    Déséquilibre dénonciateur/dénoncé

    L’article 6-2 III dans sa rédaction actuelle précise qu’en cas de dénonciation abusive une peine d’un an d’emprisonnement et une amende de 15000€ peut être prononcée. Une disposition dénuée de toute force opératoire. Prenons un exemple : L’Observatoire publie un article jugé « illicite » par SOS Racisme, Conspiracy https://www.ojim.fr/conspiracy-watch-observatoire-objectif-complotisme-bras-arme-gauchisme/watch et un mouvement trotskiste. Ces derniers agitent leurs sympathisants. 200 dénonciations individuelles sont reçues et le réseau social supprime le post. Nous faisons appel, le post est rétabli. Nous voulons aller plus loin et attaquer les dénonciateurs. Le réseau social n’a aucune obligation de communiquer leurs coordonnées et même s’il le faisait on voit mal comment l’Ojim pourrait attaquer deux cents personnes. La loi est totalement déséquilibrée en ce sens et favorise/encourage les délateurs sans les dissuader de tout excès.

    L’application de la loi (car elle sera votée, droite et gauche confondues, n’en doutons pas) ne conduit pas à 1984 comme certains l’ont dit mais au Meilleur des mondes d’Huxley. Bentham rêvait du panoptique pour surveiller les prisonniers. Laetitia Avia a dû lire Bentham et s’en inspirer. Nous lui conseillons plutôt la lecture de la Fabrication du consentement de Noam Chomsky.

    OJIM

    https://www.tvlibertes.com/actus/loi-avia-la-repression-va-prendre-de-lampleur

  • Démêlés judiciaires de Jérôme Bourbon et Eric Zemmour : vive la liberté d'expression !

    913647494.4.jpgUn communiqué du Mouvement national républicain :

    Le 23 avril dernier, le directeur de RIVAROL, Jérôme Bourbon, comparaissait devant la XVIIe chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris, pour divers écrits et pour une vidéo sur Youtube, datant tous de l’année 2018. Il était poursuivi pour injures raciales, diffamation publiques raciales, contestation et apologie de crimes contre l’humanité.  Comme il le fait remarquer, comment peut-on à la fois contester l’existence d’un crime contre l’humanité et en faire l’apologie ? Il écrit dans Rivarol : Et pourtant le ministère public a réussi à trouver une injure raciale dans la considération suivante, qui était pourtant, de manière manifeste, un trait d’humour : « On me dit que si je ne me réjouis pas ce soir (le 15 juillet 2018) de la victoire (en finale de la coupe du monde de football) de l’équipe Black-Black-Black, c’est qu’il me manque une case. C’est peut-être vrai après tout : il me manque la case… de l’oncle Tom ».  La réquisition demandée est de un an de prison avec sursis, et un total de 100 000 euros d'amende... A titre de comparaison, contre le rappeur Nick Conrad avaient été requis 5 000 euros d'amende avec sursis pour son clip « pendez les blancs » !

    De manière analogue,  Eric Zemmour est définitivement reconnu coupable de provocation à la haine raciale. Mardi 17 septembre, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi, établissant ainsi une condamnation définitive. Le polémiste avait été condamné, en mai 2018, à 3 000 euros d’amende par la cour d’appel de Paris. Il avait déclaré, entre autres choses (dans C dans l'Air du 6 septembre 2016) que "dans d'innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées" se jouait une "lutte pour islamiser un territoire", "un djihad". Ainsi donc, porter un jugement (et faire une constatation) sur l'islam serait de la haine raciale ? Nous ne savions pas que l'islam caractérisait une race...

    Devant les atteintes à la liberté d'expression sur la défense de notre civilisation, pensons à soutenir les publications et les médias qui osent dire la vérité à propos des attaques que subit notre pays.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • 4 à 5 millions d’immigrés clandestins résident en Europe

    4 à 5 millions d’immigrés clandestins résident en Europe

    Les Echos reprennent des chiffres d’une enquête de Pew Research. L’originale de cette enquête est à retrouver ici.

  • Jérôme Rivière : « Ce refus d’une minute de silence pour les victimes du Bataclan par le président du Parlement Européen : insultant, méprisant, une façon d’effacer l’Histoire ! »

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    Jérôme Rivière, député RN au Parlement européen, a pris l’initiative de demander une minute de silence en hommage aux victimes de l’attente du Bataclan. Initiative refusée par le président de l’Assemblée, David Sassoli !

    Réaction de l’intéressé au micro de Boulevard Voltaire. L’occasion de dresser avec lui un bilan de ses premiers mois de mandat.

  • Eric Zemmour : « Une partie de la gauche se soumet et crie « Allah Akbar » dans ses manifestations » (Vidéo)

    Eric Zemmour revient sur la manifestation « contre l’islamophobie » à Paris, le 10 novembre 2019. Le polémiste affirme qu’une partie de la gauche se soumet et crie ‘Allah akbar’ dans ses manifestations. « Ca fait 30 ans que cette inversion de la victimisation est jouée par les défenseurs même de la cause immigrée puis islamique. C’est pas les musulmans qui ont inventé cette contre-victimisation. C’est la gauche. »

    Le Figaro Live

  • Bilzen (Belgique) : des « réactions de haine » après l’incendie criminel d’un futur centre d’accueil pour migrants (MàJ)

    14/11/19

    Dans le Nord du pays, un torrent de haine anti immigrés est apparu après cet acte criminel.

    (…) Outre le fait que ce type d’acte criminel est une première en Belgique, ce qui frappe ce sont les réactions de certains habitants et les commentaires sur les réseaux sociaux depuis 48 heures. Sur place d’abord, au moment des faits, une personne qui appelait les secours s’est faite interpeller par d’autres habitants qui lui disaient « laisse tout ça brûler », ou bien encore « bien joué, mais ça arrive quelques semaines trop tôt ». Sous-entendu : il aurait mieux valu attendre que le centre soit réellement occupé par des migrants. Sur Twitter, certains commentaires, depuis 48h, sont encore plus violents : « Super continuez ! »« Enfin quelqu’un prend les choses en main »« Qu’on laisse ces bronzés partir en fumée », etc. Ces commentaires, pour la plupart, ont été supprimés depuis leur publication. Mais c’est quand même saisissant.

    (…) La Belgique possède 70 centres d’accueil qui regroupent près de 25 000 demandeurs d’asile, principalement des Syriens, des Palestiniens et des Afghans. Et leur nombre a augmenté de 19% l’an dernier. Ce sont ce que l’on appelle des « flux secondaires » : les migrants n’arrivent pas directement en Belgique, ils proviennent d’autres pays européens, la France, l’Allemagne, etc. Et l’asile est accordé à environ la moitié d’entre eux. Comme dans de nombreux pays européens, la population belge est très polarisée, très divisée sur le sujet.

    Franceinfo

    11/11/19

    […] Le centre d’accueil pour migrants qui devait ouvrir à la mi-décembre a été victime d’un incendie criminel, comme l’a confirmé la zone de police locale lundi. « Notre réaction est un mélange de surprise, de tristesse et de colère », regrette le porte-parole de Fedasil (le centre fédéral pour l’asile et la migration), Benoit Mansy. « Au côté de la Croix Rouge flamande, qui devait s’occuper de sa gestion pratique, nous analysons ce que l’incendie implique pour l’ouverture du centre. »

    Au cours des semaines passées, des actions de protestation ont été organisées non loin du bâtiment inoccupé. « C’est un phénomène que l’on observe parfois avant une ouverture. Une inquiétude que l’on peut comprendre, d’autant qu’il s’agit d’une décision prise au niveau fédéral. Selon notre expérience, après une communication de notre part avec les populations et autorités locales, les inquiétudes s’apaisent et tout se passe très bien », constate Benoit Mansy. Mais pas à Bilzen.

    Cet incident se déroule dans un contexte ou Fedasil a un « besoin urgent de places » cette année. Le réseau de Fedasil compte aujourd’hui 25.100 places (contre 21.000 au début de l’année).

    http://www.fdesouche.com/1294013-belgique-incendie-criminel-dun-futur-centre-daccueil-pour-migrants-a-bilzen

  • La belle « expertise » que voilà : Grand Merci Président Macron !

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    Mustafa Laabid (à gauche)

    Bernard Plouvier

    Selon ses habitants, vivre en Bretagne procure certains privilèges : la triade « Vent, Froidure et Pluie » - qui aura été particulièrement vive en cette année 2019, au témoignage de Bretons qui ne croient guère au « réchauffement climatique » -, mais aussi goûter aux charmes vénéneux de l’invasion progressive d’une province épargnée jusqu’au premier lustre du XXIe siècle.

    Grâce à l’excellent site d’information Breizh-Info.BZH cliquez ici, n’importe quel francophone peut suivre, jour après jour, les attaques d’honorables immigrés contre les conducteurs de bus, les viols, l’importance du trafic d’armes et de stupéfiants et, par-dessus tout, les fusillades bi ou tri-hebdomadaires de Nantes, capitale du crime et de la délinquance des immigrés du Pays Gallo. À Brest, ce sont les joyeuses flambées de voitures – comme d’ailleurs en d’autres cités bretonnes qui ont accueilli la fleur de l’Afrique.

    À Rennes, se joue un autre scenario : celui de la pourriture politicienne inutilement importée. Aux dernières législatives, le mouvement « En Marche… pour la fin de la France et l’Europe africanisée » avait offert eux Rennais un député de double allégeance franco-marocaine.

    Le sieur Mustafa Laabid, député, était Président d’une association recevant des fonds publics en principe destinés au « quartier sensible » du Blosne. Pour les non-initiés aux subtilités rennaises, ce quartier sud de la capitale bretonne est celui que l’on aborde par le périphérique Sud, au débouché des routes de Châteaubriand (sud-est… ah ! François-René, que tu as bien fait de vivre aux XVIII-XIXe, c’était sanglant, mais on était entre nous !) et de Redon (ouest)… ou que l’on évite, si l’on jouit d’un minimum de bon sens, de même que l’on évite, de nos jours, le quartier de l’Épeule à Roubaix ou celui de Wazemmes à Lille.  

    L’honorable élu macronien a détourné quelque sommes – l’aumône de la Ripoublique, son traitement misérable de député ne lui suffisant pas – pour prendre d’innocentes vacances au Maroc. Il est évident que sa condamnation par le Tribunal correctionnel (3 ans d’inéligibilité et 10 000 euros d’amende) ne le satisfait pas : comment parviendrait-il à se faire réélire ? Il se pourvoit donc en appel et c’est là que l’histoire de concussion devient amusante !

    D’abord, il accuse : sa « condamnation me pourrit mon mandat » !!! Ce n’est pas sa propre pourriture qui est en cause, mais le tam-tam journalistique entretenu par « des jaloux » qui aimeraient lui piquer sa place. Les électeurs peuvent apprécier la hauteur de vues et le sens éthique de l’élu. La conclusion de sa requête d’appel fait hurler de rire ou de honte : à cause du jugement en première instance, l’honorable élu « a du mal à faire valoir ses compétences et son expertise » ! On a bien lu !!! 

    Ah ! Grand Président Macron, l’on a toujours connu des pourritures politiciennes durant nos tristes IIIe, IVe et VRépubliques, dites « des copains et des coquins », mais où, quand et comment la Nation, seule souveraine, de l’État français a-t-elle été consultée sur l’opportunité d’engager de tels « experts » en détournements de fonds publics. Nous avions déjà nos pourris autochtones ; était-il nécessaire d’aller en chercher d’autres en Afrique ?

    Ces « quartiers sensibles », de quelle faune sont-ils peuplés ? Nous avions déjà nos délinquants made in Europa ; était-il indispensable d’en importer d’Afrique noire et maghrébine, d’Orient proche et moyen, voire des Antilles ?

    Allons, électeurs français, cela ne sert à rien de marcher contre l’islam djihadiste, religion objectivement criminelle. C’est contre l’immigration extra-européenne qu’il faut tourner les projecteurs et informer honnêtement nos concitoyens sourds et aveugles du fait d’une absurde propagande tiers-mondiste ou mondialiste.     

    L’Afrique aux Africains ! D’accord. Mais aussi l’Europe aux Européens !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/14/la-belle-expertise-que-voila-grand-merci-president-macron-6190382.html

  • La marche pour la vie 2020 change de date et aura lieu le 11 octobre 2020

    La Marche pour la vie change de date ! En raison de la grande manifestation prévue mi-janvier contre la révision de la loi Bioéthique, l’association appelle à se mobiliser aux côtés du collectif Marchons enfants ! et reporte ainsi sa marche pour la vie au dimanche 11 octobre 2020.

    Famille chrétienne

    https://www.tvlibertes.com/actus/la-marche-pour-la-vie-2020-change-de-date-et-aura-lieu-le-11-octobre-2020

  • L’éolienne, le grand art de vendre du vent !

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    Guy-Alexandre Le Roux dans L'Etudiant Libre 

    Devant les limites effectives de la production énergétique nucléaire, il est apparu que l’éolienne serait une réponse durable au défi énergétique. Si Don Quichotte voyait dans la moindre auberge un château enchanté, le gouvernement voit dans l’éolienne la panacée de notre transition énergétique. 

    La loi de transition énergétique d’août 2015 prévoit de limiter le nucléaire de 50% vers 2025/2030, or le nucléaire représente 48% de la capacité de production d’électricité, mais produit 75% de notre électricité ! La réforme qu’entend poursuivre Emmanuel Macron repose donc sur une transition quasi-complète de la production énergétique, désastreuse autant sur le plan économique que écologique car elle veut reposer sur l’éolienne.

    Quatre arguments majeurs sont avancés lors des débats :

    - l’éolienne va couvrir durablement la consommation d’électricité ;

    - l’éolienne va soigner le climat ;

    - l’éolienne va réduire la dépendance énergétique de la France ;

    - l’éolienne va remplacer une partie des réacteurs nucléaires pour la sécurité intérieure.

    D’abord, la France n’a pas besoin d’un supplément éolien pour couvrir durablement sa consommation d’énergie car elle exporte 11% de sa production électrique, à prix bradé. La production d’une éolienne est « intermittente » et ne peut fonctionner s’il n’y pas de vent… ni s’il y a trop de vent ! C’est donc une production de basse qualité puisque on ne peut la maîtriser. Au contraire, la production électrique du nucléaire est stable et constante, dite « pilotable », et donc de bonne qualité puisqu’on peut maîtriser sa production en fonction des besoins des consommateurs. De plus, la durée de vie d’une éolienne est de vingt ans en moyenne, alors que le réacteur nucléaire peut être prolongé de vingt ou quarante ans grâce au grand-carénage. Allons demander aux américains ce que leurs 14.000 éoliennes abandonnées ont rapporté.

    On reproche aux centrales nucléaires de polluer et qu’il faut soigner le climat… Un champ d’éoliennes n’est-il pas une pollution visuelle ? Le bruit, les ondes, les blocs de béton enfoncés à des mètres de profondeur, les arbres en fer de 150 mètres de haut, les matériaux utilisés, ne sont-ils pas une pollution grave ? Aujourd’hui, la production d’électricité en France ne représente que 3,6% des émissions de CO2 et cela se réduit encore. La légitimité « verte » et climatique ne tient pas.

    En outre, un supplément éolien ne réduirait pas vraiment la dépendance énergétique de la France. En effet, le nucléaire est dépendant de l’uranium que l’on trouve dans des régions sûres (Australie, Canada) et les recherches aboutissent sur des « générateurs à très faible consommation ». Mais l’éolienne est fabriquée avec des métaux rares comme le tantale dont la fourniture est très compliquée. Elle est en plus généralement fabriquée par des entreprises étrangères, et installées bien souvent par des travailleurs détachés. Admettons qu’en indépendance énergétique, on fait mieux.

    Depuis Fukushima ou Tchernobyl, le risque de l’accident nucléaire civil hante les esprits. La catastrophe japonaise a été causée par un raz-de-marée, ce qui n’arrive jamais en France. D’autre part, l’Autorité de Sûreté Nucléaire est très stricte et vérifie méthodiquement chaque installation. Le risque d’accident est donc extrêmement faible.

    L’éolien n’est donc absolument pas une réponse suffisante ni durable aux limites du nucléaire (pollution, réacteurs, déchets nucléaires, … ), c’est même l’effet inverse ! Un retour au bon sens est nécessaire dans nos politiques. Nous n’avons pas encore développé de producteurs énergétiques qui permettent de faire la transition : attendons quelques années et dépensons notre argent dans les recherches plutôt que dans des installations ultra-coûteuses et court-termistes. L’éolien est un grand mythe, appuyé par des lobbies avec lesquels Emmanuel Macron compte s’entendre en affaires. C’est un grand art que de vendre du vent ! Pas plus qu’on ne combat de géants en Espagne on ne résout notre dépendance énergétique en bâtissant des éoliennes : mais après, comment en vouloir à Jupiter de cultiver des mythes ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/14/l-eolienne-le-grand-art-de-vendre-du-vent-6190395.html

  • La mission de Greta et les enfants esclaves du Congo

    Par Andrew Korybko − Le 27 octobre 2019 − Source oneworld.press

    Pour quiconque faisant preuve d’éthique, il est impossible de soutenir la mission de Greta en faveur d’énergies durables sans commencer par libérer les enfants esclaves dans les mines de Cobalt du Congo, dont le sacrifice quotidien est aujourd’hui préliminaire à une utilisation en masse de véhicules électrique.La mission de Greta Thunberg, visant à soutenir les énergies propres pour promulguer ce dont elle s’est elle-même convaincue, ainsi que ses millions de followers dans l’apocalypse climatique à venir, implique l’utilisation en masse de véhicules électrique, une alternative réaliste à l’utilisation de combustibles fossiles, mais l’immense problème de cette campagne est qu’elle fait commodément l’impasse sur un fait dérangeant : des dizaines de milliers d’enfants sont réduits en esclavage dans les mines de Cobalt du Congo pour extraire le minerai permettant de fabriquer les batteries nécessaires à cette technologie.
    Même en négligeant le problème de savoir quelle méthode utiliser pour générer l’énergie électrique permettant de charger ces véhicules [ainsi que d’autres « détails » , NdSF], il s’agit d’un grave problème, qui doit être traité aussitôt que possible par les activistes de l’enfance, sans quoi il n’y a aucune voie éthique pour soutenir les positions promulguées par Greta.
    Le journal britannique The Guardian a publié en 2018 l’information selon laquelle au moins 35 000 enfants esclaves, dont certains n’ont pas plus de six ans, travaillent pour cette industrie totalement dérégulée, dans l’un des États les plus pauvres et les plus ravagés par les conflits du monde ; le Congo lutte encore pour sortir de la série de guerres consécutives, qui ont tué plus de cinq millions de personnes au cours des deux dernières décennies, principalement du fait de la famine et des maladies résultant directement de ces conflits.
    Cela fait déjà tache sur la conscience mondiale : ce cobalt extrait par des enfants esclaves est utilisé quotidiennement par des milliards de gens, du fait de leur usage de toutes sortes de gadgets modernes, tels que les smartphones et les ordinateurs, sans que personne ne sache ni même ne s’intéresse aux atrocités commises quotidiennement pour permettre ce niveau de vie, mais tout ceci ne va qu’empirer si les gouvernements du monde prennent au sérieux la mission de Greta et se mettent à subventionner ou favoriser l’achat de véhicules électriques sans prendre le soin de mettre en place des protections humanitaires pour empêcher que des enfants soient traités en esclaves par cette industrie.
    Et ce n’est pas tout, on peut parfaitement avancer l’argument moral suivant : il faut commencer par libérer les 35 000 enfants esclaves, contraints de sacrifier leur vie dans les mines de cobalt du Congo, et leur donner la vie qu’ils méritent, y compris le droit à l’éducation, et des conditions de vie sûres. Tant que cela n’aura pas été réalisé, la mission de Greta ne fera qu’augmenter les souffrances de ces âmes innocentes, qu’elle en ait conscience ou non ; il relève d’ailleurs du devoir de tous ses soutiens de la prévenir de ce qui se passe dans ces mines, afin qu’elle oriente une partie de son activisme pour que ce problème majeur soit traité : ses projets de résolution de la crise climatique en dépendent.
    Si cela n’arrive pas, l’institutionnalisation sans fin d’une hiérarchie du travail racialisée s’en verra établie, où le « milliard de privilégiés », et leurs inférieurs, disposent de niveaux de vie modernes soutenus par les sacrifices des 35 000 enfants esclaves du Congo, qui triment tous les jours dans l’un des environnements de travail les plus dangereux du monde pour extraire les ressources nécessaires à la civilisation contemporaine, comprenant non seulement les gadgets connectés aux technologies de l’information, que pratiquement chacun utilise d’une manière ou d’une autre, mais aussi les véhicules électriques dont dépend la réussite des projets de Greta.
    Quelle honte sur la communauté activiste internationale si ceux qui affirment défendre bec et ongles le bien-être collectif de la planète ne s’intéressent pas aux souffrances des 35 000 enfants esclaves du Congo, dont le travail forcé est à la racine de l’avenir durable qu’ils promeuvent.
    Certains peuvent ignorer cet état de fait, mais d’autres le savent fort bien, et n’estiment simplement pas que cette cause soit assez importante pour qu’on la défende : ils considèrent comme un fait établi le statut d’esclave de ces enfants du Congo, et se sont donc résignés à croire que tel est le prix à payer pour un monde meilleur [On en revient à Voltaire, « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » , NdSF].
    Une telle attitude est absolument inacceptable, comme le serait celle de refuser avec apathie de partager ces informations avec d’autres activistes en les apprenant : il relève du pouvoir collectif des millions de soutiens de Greta d’unir leurs efforts pour que la solution qu’elle promeut, d’utiliser en masse des véhicules électriques, soit menée conformément aux normes de travail internationalement établies, interdisant le travail forcé des enfants.
    Cette communauté pourrait également lever les fonds nécessaires à la libération de ces enfants esclaves, et assurer qu’eux et leurs familles vivent une vie digne une fois libérés des mines, ou bien, a minima, faire pression sur les gouvernements pour qu’ils fassent quelque chose de tangible en leur nom.
    Il est donc de la plus haute importance que les soutiens de Greta, et d’autres dans la communauté activiste internationale, mettent la priorité sur la libération des enfants esclaves des mines de cobalt du Congo : c’est la première étape pour assurer que la solution envisagée au problème climatique, supposant l’utilisation de véhicules électriques et d’autres technologies voisines, sera éthique.
    Faute de quoi, les efforts de cette communauté ne feront que nourrir involontairement le problème, et contribueront non seulement à ce que les souffrances de ces enfants innocents se poursuivent, mais perpétueront l’institutionnalisation d’une hiérarchie du travail racialisée voulant que des enfants esclaves doivent sacrifier leur vie au travail.
    Andrew Korybko est un analyste politique américain, établi à Moscou, spécialisé dans les relations entre la stratégie étasunienne en Afrique et en Eurasie, les nouvelles Routes de la soie chinoises, et la Guerre hybride.
    Traduit par José Martí, relu par Kira pour le Saker Francophone
    SourceLE SAKER FRANCOPHONE
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/la-mission-de-greta-et-les-enfants.html