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lobby - Page 782

  • Tiens, une sordide affaire de GPA ressurgit : l’enfant a aujourd’hui six ans …

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    L’affaire avait fait du bruit en 2013, malgré la tentation de ceux qui nous gouvernent de ne pas l’ébruiter dans un contexte de discussion houleuse autour du mariage pour tous. Une femme de Vendôme, paumée avec un lourd passé, avait conclu avec un couple homosexuel toulousain une convention de gestation pour autrui. Elle avait été inséminée avec le sperme d’Alexandre Lerch, puis avait prétendu avoir perdu le garçon à l’accouchement. Elle avait ensuite abandonné l’enfant né bien vivant à un autre couple, hétérosexuel. Les commanditaires n’ont pas apprécié l’arnaque et se sont rebiffés : elle a été jugée et condamnée en 2016 à un an de prison avec sursis. Les couples commanditaires n’ont écopé, eux, que d’une amende de 2.000 euros avec sursis, peine en ligne avec les réquisitions du parquet. L’association Juristes pour l’enfance avait déploré un jugement de nature commerciale et où les commanditaires étaient reconnus victimes.

    C’est au sein du couple homosexuel que se trouve le père biologique de ce garçon, mais c’est le couple hétérosexuel qui en a la garde depuis 2013. La Cour de cassation a décidé de ne pas donner suite à sa demande de récupérer la garde de l’enfant : « La réalité biologique n’apparaît pas une raison suffisante pour accueillir la demande d’Alexandre Lerch au regard du vécu de l’enfant. » Est-ce si étonnant quand le ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet, dit que « l’accouchement n’est pas la cause de la filiation » et que le député Jean-Louis Touraine proclame « qu’il n’y a inscrit dans aucun texte qu’il existe un droit de l’enfant à avoir un père ».

    Ce gosse a aujourd’hui six ans. Il vit au sein d’un couple hétérosexuel qui n’a pas hésité à l’acheter en 2013. A-t-il encore des contacts avec sa maman qui, peut-être, ne figure même pas à son état civil, mais qui l’a porté neuf mois, puis l’a vendu à des tiers ? Il apprendra un jour que ceux qui prennent soin de lui ne sont ni son père ni sa mère biologiques. Qu’un autre homme qui vit au sein d’un couple homosexuel a fourni le bagage génétique. Qu’ils ont tenté, eux aussi, de l’acheter et se sont fait escroquer. Certes, c’est l’opulence, il peut prétendre avoir cinq « parents » : une mère biologique, un couple homme-femme adoptif et un couple de commanditaires dont l’un est son père biologique. Mais tous ont collé sur lui une étiquette où figurait une valeur monétaire à l’orée de sa vie. Je lui souhaite une vie aussi heureuse que possible, mais il est possible qu’un support psychologique lourd soit nécessaire.

    Objectivement, j’ignore si le mieux, pour cet enfant, c’est de lui imposer de changer de « famille » ou de rester avec ceux qui s’occupent de lui depuis « sa livraison ». Ou toute autre solution. La Cour de cassation a tranché en privilégiant la continuité d’une situation. Elle a, en quelque sorte, choisi la culture contre la nature. Est-ce une décision appelée à faire jurisprudence ?

    Les apprentis sorciers du gouvernement et de l’Assemblée nationale continuent de détricoter la filiation et, derrière elle, de saper la famille, fondement des sociétés humaines et dernier rempart un peu solide entre les individus et le marché tout-puissant. Ils prétendent, bien sûr, faire barrage à cette sordide GPA alors qu’ils lui ouvrent un large boulevard avec une grande inconséquence, ou plus vraisemblablement une hypocrisie consommée. S’ils voulaient véritablement lutter efficacement contre la GPA, les solutions sont pourtant extrêmement simples : criminaliser la GPA et tout acte y concourant (intermédiation, etc.) en alignant le quantum des peines sur celui de l’esclavage (vingt ans de réclusion criminelle), y ajouter une déchéance des droits parentaux et décider d’une compétence universelle des tribunaux français pour juger toute GPA dont un des commanditaires ou un des complices serait résident français ou de nationalité française. Mais il faudrait du courage.

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/tiens-une-sordide-affaire-de-gpa-ressurgit-lenfant-a-aujourdhui-six-ans/

  • Energie éolienne, le vent de la colère

    Armel Joubert des Ouches

    Les projets d’implantation d’éoliennes se multiplient un peu partout en France. Parmi les derniers projets en cours, les Hautes-Alpes. Les Hautes-Alpes, c’est pourtant le lac de Serre-Ponçon, c’est un département à la nature préservée, c’est le parc naturel des Écrins, les parcs régionaux du Queyras, des Baronnies. Une centaine d’éoliennes sont prévues. Il y a les Pyrénées, le Maine-et-Loire, le Centre-Val de Loire.

    Il y a Chartres. Même le site emblématique de la cathédrale de Chartres, premier site classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est menacé d’encerclement par des éoliennes. De nombreuses associations appellent à une manifestation, le 21 septembre prochain, pour s’opposer au projet.

    Il y a l’Ille-et-Vilaine, en Bretagne, il y a aussi la Dordogne. Le 24 août 2019, près de 600 personnes ont défilé dans les rues de la commune de Saint-Aulaye. Dans le cortège, beaucoup d’élus. Des maires, des députés, des conseillers départementaux. Il y a aussi beaucoup d’associations de protection de l’environnement (la FED, la fédération Environnement durable, Association 3D, Forces Périgord 24, Stop Éolien 16, Vent du bocage). Il y a aussi l’association Chasse, pêche, nature et traditions. Le projet qui porte sur cinq éoliennes de 182 mètres de hauteur fait hurler une bonne partie de la population dispersées sur trois communes – 94 % des habitants concernés se sont prononcés contre.

    « Une affaire d’argent »

    Pour Jean-Louis Butré le président fondateur de la FED, l’association Environnement durable, « il s’agit d’une affaire d’argent. C’est subventionné ! À partir du moment où des promoteurs installent des éoliennes sur la France, ils gagent beaucoup d’argent qui est pompé sur la facture d’électricité des contribuables français. Les fonds financiers qui alimentent les sociétés éoliennes, il y en a partout ! Il y a des promoteurs d’éoliens qui sont partis avec un milliard d’euros ! »

    Pour Julien Aubert, député LR de Vaucluse et rapporteur spécial sur le budget de l’énergie, « il y a des promoteurs qui ont des attitudes de cow-boys et qui ne disent pas toute la vérité sur la manière dont les choses se déroulent. Certains m’ont raconté qu’on leur avait proposé de l’argent pour régler un problème sans avoir à passer par des tribunaux… »

    20.000 éoliennes prévues… pas aussi « propres » qu’ont le dit ?

    Avec la loi sur la transition énergique, l’État prévoit la mise en place de 20.000 éoliennes partout dans l’Hexagone. Il en existe 8.000, actuellement, dans le pays.

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  • Afrique du Sud : pourquoi les autorités semblent-elles impuissantes face aux violences xénophobes ?

    Depuis plusieurs semaines, des violences xénophobes ont fait officiellement une dizaine de morts en Afrique du Sud. Comment analyser un tel phénomène ? Les réponses de Marc Gbaffou, ingénieur ivoirien, qui a vécu à Johannesburg de 1997 à 2018. Il est l’un des cofondateurs de l’ONG panafricaine African Diaspora Forum (ADF), fondée après les attaques de 2008 qui avaient fait plus de 60 morts. Cette ONG s’efforce de mener un travail de terrain pour prévenir ces violences.

    Franceinfo Afrique : selon les autorités, les violences xénophobes ont fait, ces dernières semaines, une dizaine de morts. De son côté, Human Rights Watch rapporte que « plus de 200 personnes, pour la plupart des chauffeurs routiers étrangers, ont été tuées en Afrique du Sud depuis mars 2018 ». Qu’en est-il exactement ?

    Marc Gbaffou : à l’ADF, nous avons calculé qu’en moyenne depuis 2008, 300 migrants sont tués chaque année. Personne n’en parle. Mais c’est une réalité !

    France TV Info

    https://www.fdesouche.com/1261755-afrique-du-sud-pourquoi-les-autorites-semblent-elles-impuissantes-face-aux-violences-xenophobes

  • Âge de départ à la retraite, montant des pensions… trois questions sur le régime spécial de la RATP

    Tous les agents sous statut RATP, embauchés avant l’âge de 35 ans, soit environ 88 % des salariés, bénéficient de ce régime. STEPHANE DE SAKUTIN/AFP


    Les acquis sociaux obtenus en 1948 par les agents de la RATP risquent de disparaître avec la réforme du système de retraites.
    Ils savent leur statut en danger et comptent bien se battre pour le protéger.
    Les employés de la RATP ont paralysé les transports parisiens ce vendredi pour protester contre le projet de réforme des retraites, qui vise à créer un système universel.
    Et donc mettre fin à leur régime spécial.
    Alors qu'Edouard Philippe s'étonnait encore jeudi soir des différences existant entre leurs conditions de départs à la retraite et celles d'un chauffeur de bus au Havre ou à Bordeaux, salariés sous le statut du régime général, les syndicats en grève refusent la notion de « privilèges ».
    Il s'agit selon eux de simples « compensations » face à la pénibilité de leur travail (pollution, horaires décalés, travail le week-end…).
    Mais de quels avantages bénéficient exactement les 42 500 agents de la société de transports francilienne ?
    Et quels coûts cela représente-il pour l'Etat ?
    Voici quelques chiffres, qui révèlent également la diversité des situations dans l'entreprise.
    Quel âge de départ ?
    En 2017, l'âge moyen de départ à la retraite était de 55,7 ans à la RATP, contre 59,2 ans dans les hôpitaux ou 63 ans pour le régime général, selon un rapport de la Cour des comptes publié en juillet. Mais au sein de l'entreprise, tous les agents ne partent pas au même âge.
    Pour les métiers jugés pénibles (travail de nuit, efforts physiques importants, températures extrêmes, pollution souterraine…), des mesures abaissent l'âge d'ouverture des droits.
    Par exemple, début 2019, un conducteur pouvait devenir retraité à 50 ans et 8 mois, un agent affecté aux travaux à 55 ans et 8 mois.
    Un employé administratif, qui ne bénéficie pas de mesures particulières, pouvait lui partir à 60 ans et 8 mois.
    Pour rappel, dans le privé, c'est 62 ans.
    Mais dans les faits, ils sont moins de 4,8 % à la RATP à partir dès l'âge minimal car la durée de cotisations requises pour obtenir une retraite à taux plein s'est alignée au fur et à mesure des réformes sur celle des autres régimes, soit 41 ans.
    Même si un jeu de « bonifications métier » permet encore de faire baisser la durée de cotisations, en moyenne de quatre ans.
    « Un conducteur de bus par exemple part en moyenne à 56 ans à la retraite », précise par exemple Thierry Babec du syndicat Unsa.
    Avec la réforme de 2010, l'âge de départ des agents de la RATP doit ainsi augmenter de deux ans progressivement.
    Un relèvement démarré en 2017, qui doit s'achever en 2024.
    Quelle pension ?
    À l'heure actuelle, une pension complète à la RATP s'élève en moyenne à 3705 euros bruts par mois, contre 2206 pour les fonctionnaires civils, 1904 pour les agents hospitaliers, et 1605 au régime général.
    Chez les conducteurs en particulier, elle se situe entre 3057 et 4125 euros.
    En cas de carrière trop courte pour obtenir une retraite à taux plein, le système de décote est moins pénalisant que celui des fonctionnaires, relève la Cour des comptes.
    En revanche, le minima de pension est inférieur à celui de la fonction publique (963 euros).
     
    Âge de départ à la retraite, montant des pensions… trois questions sur le régime spécial de la RATP
     
    D'après les estimations de plusieurs syndicats, le passage à un système de retraite universel engendrera mécaniquement une baisse des pensions, de l'ordre de plus de 500 euros nets mensuels pour un machiniste, par exemple.
    Le Parisien a de son côté calculé qu'un conducteur de RER, qui peut espérer une retraite aux alentours de 2500 euros par mois en partant entre 55 et 57 ans, perdrait lui entre 20 et 30 % de sa pension si la réforme entrait en vigueur.
    Quel coût ?
    C'est une structure autonome, la Caisse de retraites du personnel de la RATP (CRP RATP), qui gère depuis 2005 les financements et verse les pensions de retraite.
    Mais des fonds publics viennent en réalité compenser le déséquilibre entre le nombre de retraités et le nombre d'actifs de la RATP, qui cotisent pour financer les pensions.
     Fin 2017, il y avait environ 42 300 cotisants, alors qu'on comptait plus de 34 900 retraités et presque 11 100 pensions de réversion.
    Au total, en 2017, les cotisations versées par les salariés et par l'entreprise ne représentaient que 41 % des ressources nécessaires.
    La CRP-RATP a reçu 681 millions d'euros de dotation publique pour équilibrer la balance.
  • De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

    De Clermont-Ferrand aux Yvelines, la mobilisation se poursuit

  • Pour une écologie cohérente et intégrale

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    Le discours dominant de la classe médiatique et politique, son battage de propagande de tous les instants est omniprésent. Avec son icône infantile, sainte Greta, ses activistes en grève scolaire, le message est clair. Il y a urgence climatique, la planète se réchauffe, l’Amazonie brûle, les glaciers disparaissent, les ours blancs meurent. L’émotion l’emporte sur l’analyse, sur  la vision globale, sur le bon sens. L’écologie politique, qui n’a pourtant pas réussi à imposer des équipes qualifiées dans les exécutifs en Europe, qui est un mélange toxique entre politique de gauche, religion victimaire et idéologie de repentance et de culpabilisation, croit que l’avenir lui appartient. Elle construit un récit du changement climatique ( le climat ne fait que changer sur le long terme, la vie terrestre étant une sorte de miracle d’équilibre entre le feu et la glace, le soleil et le magma en fusion dans le noyau de la terre) qui est une sorte de superstition antihumaine qui présente le fonctionnement et les activités humaines comme une menace. Le plus grave est que la soi-disant transition verte est complètement sponsorisée et instrumentalisée par les multinationales globalisées, avec des objectifs de forts profits à court terme ( éolienne, photovoltaïque, start-up), au détriment d’investissement à long terme ( réindustrialisation, agriculture de qualité, énergie nucléaire hybride  fission/fusion). La religion trompeuse  de l’écologie politique, avec son hostilité irrationnelle à la technique, son envie de protéger les espèces animales, les genres, les minorités, les migrants déracinés distille sa peur de l’humain, de l’enraciné, du citoyen autonome. Elle oublie que l’homme est un super prédateur qui a su utiliser technique et culture pour augmenter sa capacité durable de survie.

    Les idéologies anciennes se sont distinguées autour de thèmes classiques : la religion, la propriété privée, l’intervention de l’Etat. La droite des valeurs était clairement pour la religion qui fixe limites, morales et exemples à suivre. Aujourd’hui c’est la gauche « nouvelle, sociétale » qui apparaît comme une secte militante inquisitoriale, de pensée unique, faisant la chasse à la déviance, à l’impiété, à la libre pensée alternative .La propriété privée reste une préoccupation de la Droite économique même si la financiarisation à outrance de l’Economie, l’endettement croissant, la disparition du cash font craindre sa disparition au profit d’un petit groupe oligarchique qui concentre l’accaparement de ressources et de richesses. Quant à l’intervention de l’Etat, exigence de la gauche sociale, elle est minée par le libre-échange, la globalisation de l’Economie, les accords internationaux comme le Mercosur, la puissance d’influence des multinationales et des banquiers internationaux. Deux autres thèmes, l’intégration citoyenne (rôle et statut des femmes, des minorités sexuelles, du rapport aux animaux) et l’identité culturelle se sont rajoutés (la gauche dans le premier thème et la droite des valeurs sur l’identité. Respect de la vie, critique de l’avortement comme limitation de la croissance démographique, critique de l’euthanasie pour les rentiers et malades chroniques qui coûtent plus qu’ils ne rapportent sont dorénavant d’abord  à droite. La lutte contre le gaspillage, pour le recyclage sont des comportements moraux et éthiques au-dessus du clivage gauche/droite.

    L’alternative gauche/droite entre l’Etat et le Marché est plutôt, chez l’écologiste cohérent, marquée par un troisième terme : l’autogestion communale, la mobilisation citoyenne, le principe de subsidiarité (ne déléguer à une instance supérieure que ce que l’on ne peut faire bien soi-même), la responsabilité individuelle. Le choix de décroissance ou de croissance infinie, l’industrialisation de l’agriculture ou l’agriculture bio de proximité, la globalisation de l’économie sont des lignes de rupture claires. Les malthusiens qui pensent que le nombre optimal de population a été dépassé et qu’il faudra le réduire sont contestés par ceux qui croient que le progrès industriel et technique peut et doit rester au service de toute la population. Ainsi les idées écologiques pourraient passer pour des préoccupations de nantis qui peuvent faire des choix d’alimentation ou d’énergie alternative inefficaces et utopiques. L’énergie nucléaire ( un futur réacteur hybride fusion/fission)  prometteuse pourrait garantir les besoins énergétiques de l’industrie locale, déglobalisée alors que l’énergie douce, d’appoint, marginale ferait sortir la population de l’indépendance et la rendrait encore plus vulnérable à la globalisation centralisée aux mains du green business. Il ne peut y avoir d’alternative écologique que si la démocratie, celle de proximité, directe, basée sur l’autonomie financière et alimentaire n’est pas garantie, le droit à une source d’information alternative, le retour des règles, des frontières, de la souveraineté, du droit à l’identité culturelle et politique. Les Verts sont très loin de ces préoccupations. Sans frontiérisme, politiquement correct, bienpensance univoque, promus par les réseaux à la Soros, ils représentent un réel danger d’éco-fascisme totalitaire, une société qui imposera le rationnement pour certains (apparemment  avec consentement volontaire) mais au bénéfice de l’économie globalisée soucieuse de profits à court terme au détriment du plus grand nombre et du Bien Commun.

    Déglobaliser et relocaliser d’urgence

    Un équilibre intelligent entre biosphère et technosphère, l’obligation de sauvegarder, au niveau national de souveraineté une indépendance énergétique, une industrie efficace, une indépendance alimentaire, une souveraineté citoyenne, contre le Marché tout puissant et les profits des multinationales et l’économie globalisée et factice des taxes carbone sont la seule perspective de survie.

    Dominique Baettig  ancien conseiller national, militant souverainiste et antiglobaliste

    15.9.2019

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les Français contribuent, sans le savoir, au financement des bateaux de réfugiés

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    Ocean VikingOpen ArmsLifelineAlan KurdiMare JonioSea Watch 3… Vous connaissez sans doute le nom de certains de ces « navires humanitaires » qui aident les réfugiés à traverser la Méditerranée, mais savez-vous que vous participez tous à leur financement, bon gré mal gré ? C’est, du moins, la conclusion qu’on peut tirer d’une enquête du Figaro, intitulée « Que sait-on des bateaux qui aident les migrants en Méditerranée ? »

    On apprend ainsi que l’Ocean Viking, qui appartient à SOS Méditerranée, est financé par 98 % de dons privés, dont 59 % venant de particuliers et 39 % d’entreprises, fondations et associations (notamment Emmaüs et la fondation Abbé-Pierre). Restent 2 % de subventions publiques, parmi lesquelles se distinguent la Nouvelle-Aquitaine, l’Occitanie et la mairie de Paris, dirigées par des coalitions de gauche. Vérification faite, la région de Nouvelle-Aquitaine a bien voté une subvention de 50.000 euros à SOS Méditerranée, lors d’une commission permanente qui s’est tenue le vendredi 16 novembre 2018. Seuls les élus du Rassemblement national s’y sont résolument opposés.

    L’ensemble des contribuables de certaines régions, quelle que soit leur opinion sur l’arrivée massive de migrants, ont donc contribué, sans le savoir, à alimenter les caisses d’ONG dont ils n’approuvent pas nécessairement l’action. Le pouvoir politique a décidé pour eux. Mais la contribution des Français ne se limite pas aux régions concernées. Les dons aux associations humanitaires bénéficient de réductions d’impôt : un manque à gagner pour la collectivité nationale, ce qui revient, en quelque sorte, à faire supporter par l’ensemble des contribuables ce cadeau fiscal. Il est vrai que ce n’est pas le seul domaine où l’État engage des dépenses sans demander l’avis des simples citoyens.

    On apprend aussi que le bateau Alan Kurdi (du nom du petit garçon mort noyé, dont la photographie avait fait le tour du monde), affrété par l’ONG allemande Sea Eve, est entièrement financé par des dons. Parmi les sponsors publics, plusieurs communautés chrétiennes allemandes, principalement protestantes, ainsi qu’un groupe de rock alternatif. De même, les missions du Sea Watch 3, qui a défrayé la chronique ces derniers mois, étaient financées à 100 % par des dons de particuliers et d’entreprises, avec l’appui de l’Église protestante d’Allemagne et de plusieurs personnalités de gauche ou des Verts.

    Toutes ces ONG et associations n’ont apparemment guère de peine à trouver des fonds. Carola Rackete, qui était entrée de force dans le port de Lampedusa, a trouvé en moins d’une semaine plus d’1,4 million d’euros pour payer ses frais de justice et poursuivre les activités de son ONG. On a le sentiment, sans sombrer dans le complotisme, que des réseaux politiques, économiques, voire religieux soutiennent ces actions. On ne sache pas que le pape François, fervent défenseur des migrants, en fasse partie. En tout cas, l’Aquarius, privé de pavillon, n’avait pas exclu de naviguer sous pavillon… du Saint-Siège.

    Tout se passe comme si les subventions accordées allaient de soi et n’étaient pas discutables. Le bien est défini par la pensée unique. Au diable ceux qui s’en détournent et s’interrogent sur le bien-fondé d’une politique migratoire laxiste ! En connaissant les dessous de ces financements, au moins ne mourra-t-on pas idiot.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/les-francais-contribuent-sans-le-savoir-au-financement-des-bateaux-de-refugies/

  • Liberté de la presse : RT France toujours blacklistée dans de nombreux établissements de l’administration

    16/09/2019 – FRANCE (NOVOpress)
    Le 9 septembre, lors de sa conférence de presse à Moscou, Jean-Yves Le Drian a enfin déclaré que le mot «journalisme» s’appliquait à RT.

    Comment expliquer dans ce cas que nos journalistes ne puissent accéder à de nombreux établissements de l’administration française ?

    «Une vision du CSA», justifiait alors le ministre des Affaires étrangères. Pas très convainquant…

    https://fr.novopress.info/

  • D'accord avec... Ivan Rioufol. Le "Système" français et l'URSS, c'est... du pareil au même !

    (Tiré du Bloc-Notes d'Ivan Rioufol, Le Figaro du vendredi 30 août dernier)

    "...L'avenir d'une nation ne peut se réduire à des chiffres, des courbes et des taux de CO2, comme s'en persuadent les tenants du tout économique et de l'homme planétaire. Emmanuel Macron se trompait dès 2017, quand il assurait : "La force de notre économie, quand nous l'aurons pleinement retrouvée, c'est le socle même de notre projet de société."

    Ce discours est de ceux que produisait le Gosplan soviétique. Il est d'ailleurs troublant de constater les similitudes entre la pauvreté intellectuelle produite en URSS par l'indépassable communisme et la glaciation imposée aux sociétés libérales, surtout en France, par les gardes-chiourmes du politiquement correct.

    Certes l'expression y est plus libre et les goulags n'existent pas. Mais quiconque ne récite pas les mérites de la diversité, de la non-discrimination, du "soi-mêmisme" ou de la contrition occidentale a droit au même statut de dissident.

    Le pays s'est habitué à vivre dans une prison intellectuelle. Un projet de société ne peut s'épanouir derrière des barreaux..."

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’art de vous manipuler (reportage)

     
     par   15 septembre 2019
     
    Reportage consacré aux techniques de manipulation de l’opinion publique mises au point par Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing, théoricien de “la fabrique du consentement”.