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Alain de Peretti, président de l’association Vigilance Halal présente l’actualité de son association et notamment les combats judiciaires menés contre l’abattage rituel islamique.
Voici les 751 ZUS, joliment (?) appelées Zones urbaines sensibles, comme on dit "incivilité" pour des coups ou une tentative de viol, comme on dit "emprunter" au lieu de voler un deux roues, comme on dit "jeune(s)" pour ne pas donner un prénom africain/maghrébin etc... etc...
Il s’agit des quartiers sensibles de France où règnent la délinquance, les revendeurs de drogue, les armes et les islamistes, bref les "zones de non-droit" (joli, là aussi, non ?), répertoriées ville par ville, département par département...
Et, depuis des décennies, l'Etat et le Système ont gaspillé des milliards dans des plans bidons, allant de la simple (re)peinture des cages d'escalier à des stages dits de formation mais qui n'apportent aucune formation ni aucun emploi...
Ce sont ces milliards qui manquent aux Pompiers, à la Santé (Urgentistes, infirmier(e)s...), aux Policiers, à tout le monde, à toute la France...
Macron enfourche son nouveau vélo tout neuf pour la seconde partie du quinquennat, celle qui permettra sa réélection face au candidat du Rassemblement national, puisque Les Républicains sont dans les choux, et il parle de l’immigration !
Alors, on hésite entre le regret de le voir céder à la lepénisation des esprits, comme le fait l’aile gauche de LREM avec Sonia Krimi, et l’admiration pour une prise de conscience tardive mais lucide qui ne peut que séduire un électorat conservateur déjà tenté par le macronisme aux municipales. En fait, le regret est superflu car Macron en parle, mais il va demeurer sur la ligne qui est la sienne : dans la mondialisation inéluctable, l’expansion démographique africaine exercera une pression sur le continent européen et, sur le plan économique, ce sera une bonne affaire en raison de l’afflux de main-d’œuvre et de la tendance à la stagnation des salaires que cela entraîne. Quant à l’admiration pour l’éclair de clairvoyance, elle ressemble à la joie des croyants entendant un athée citer le nom de Dieu, sans rien changer à son comportement ni à ses convictions profondes.
Macron a conscience d’être le candidat de la bourgeoisie urbaine plus progressiste aujourd’hui qu’hier, qui réclame de la compétence économique, même illusoire, et exige le confort écologique. Mais il se dit avec raison qu’une élection présidentielle avec deux candidats en lice au second tour laissera un jour toutes ses chances à celui des « périphériques ». Il faut donc penser aux classes populaires, celles qui sont rétives à l’immigration parce qu’elles en subissent les conséquences, notamment en termes d’insécurité, alors que les beaux quartiers les ignorent.
M. Macron pratique l’aumône verbale dans un discours de dame patronnesse. Un peu comme Sarkozy faisant son ouverture à gauche avec le succès que l’on sait. La même démarche, mais en sens inverse, pour mettre en avant la lutte pour la sécurité publique et contre l’immigration illégale à travers la fraude au droit d’asile alors que la violence s’accroît partout, tandis qu’elle règne déjà dans de nombreux quartiers perdus de la République.
Comment croire un seul instant à cette fable alors que, sur le plan européen, le Président français est l’allié de ceux qui ouvrent leurs frontières aux débarquements d’illégaux, en Espagne, depuis le retour des socialistes au pouvoir, et maintenant en Italie, après le changement de coalition parlementaire qui a mis momentanément Salvini dans l’opposition. Cocteau disait qu’en amour, il n’y avait que des preuves d’amour. C’est pareil en politique : les mots ne suffisent pas.
L’immigration illégale doit être stoppée en amont, par le rétablissement d’un État maître de l’ensemble du territoire en Libye comme en Syrie, par le traitement des demandes d’asile dans nos ambassades et nos consulats. Une fois parvenus en France, les demandeurs, pour la plupart, ne repartiront pas et seront aidés pour rester.
Mais c’est l’immigration légale qui doit être endiguée, notamment celle qui est le fruit du regroupement familial.
Allons plus loin : le Président veut écouter les Français qui ne vivent pas comme ses électeurs dans les beaux quartiers ? Qu’il leur donne la parole à travers un référendum sur l’immigration et qu’il mette en œuvre le choix de la majorité des Français. Ce serait nouveau, et à voir l’acharnement des amis de M. Macron pour empêcher les Britanniques de voir leur choix se réaliser, on a déjà une idée de la réponse. « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Cette leçon vaut un second quinquennat, sans doute… »
« Marchons, enfants ! », contre la PMA sans père et la GPA ! Le collectif La Manif pour tous, qui fut le fer de lance de la lutte et des manifestations contre le mariage homosexuel en 2013, ainsi que nombre d’intellectuels, de militants politiques ou de simples citoyens l’avaient annoncé : le mariage dit « pour tous » allait ouvrir de fait la PMA « pour toutes les femmes ». A l’époque, le camp dit « progressiste », de centre droit comme de centre gauche, qui ne voit plus de bien commun ni de droit « de » ou de devoir « de », pas plus que de limites naturelles, mais des « droits à » (tout ce que veut la moindre minorité), l’affirmait la main sur le cœur : le mariage homosexuel ne provoquerait pas l’extension de la PMA. Comme prévu, le camp dit « progressiste », prompt à tout marchander, y compris les corps, a fait ce qu’il fait le mieux : mentir. Un mensonge d’importance et dont l’écho résonne maintenant que le gouvernement s’apprête à légiférer : c’est contre cette PMA qui ne concernera pas les couples infertiles mais des femmes qui n’en ont pas besoin sur le plan de la nature que se prépare la manifestation du 6 octobre, manifestation dont on pourra lire l’appel sur le site de LMPT.
Viendra ? Ne viendra pas ?
C’est d’égoïsme qu’il s’agit, ce que note Gilbert Collard qui a décidé de participer à la manifestation à Paris. Egoïsme des femmes homosexuelles refusant la simple nature. Egoïsme des politiques progressistes au pouvoir et de leurs amis des lobbys marchands soucieux de profits non plus sur le dos mais sur le ventre des humains.
Collard n’est pas la seule personnalité à avoir le courage d’annoncer sa présence. Il en faut, du courage, en effet, dans une société politique et médiatique où le candidat Bellamy a été matraqué pour avoir participé aux manifestations de 2013 et où un Fillon a pu être l’objet de vindictes du fait de son christianisme affiché. La France est le pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, ce pays qui autorise toutes les expressions sauf celles qui ne vont pas dans le sens du vent – ou du ventre, dans le cas présent.
Viendront ? Ne viendront pas ? Marine Le Pen ne sera pas présente lors de la manifestation, même si les membres du RN restent libres de marcher ou non à titre personnel. François-Xavier Bellamy qui est, ne l’oublions pas, avant tout philosophe, sera présent, conscient que la prochaine loi bioéthique vise à autoriser le dépassement de « toutes les limites ». L’ancien candidat LR aux européennes indique que la PMA puis la GPA seront humainement « notre malédiction ». La PMA « pour toutes » ne vient en effet pas seule, contrairement à ce qu’affirment les nouveaux mensonges progressistes ; elle annonce la GPA pour les couples homosexuels masculins et donc la marchandisation accrue des ventres de la pauvreté. Qui d’autre ? Pour l’instant, Nicolas Bay qui évoque une « régression majeure ». Sa présence est un signe fort, auquel il convient d’ajouter Marion Maréchal, déjà dans la rue en 2013, et qui a depuis longtemps annoncé qu’elle manifestera par refus qu’un enfant soit transformé « en produit de consommation ».
L’échec (relatif) de La Manif pour tous en 2013, les divisions du camp antiprogressiste, celles des droites, tout laisse à penser que le 6 octobre pourrait ne pas être un moment historique. Chiche ? Et si l’heure était au contraire venue de ce grand mouvement conservateur et populiste que les droites appellent de leurs vœux ?
Paul Vermeulen
Article paru dans Présentdaté du 17 septembre 2019
Emmanuel Macron a lancé le débat sur l’immigration par une affirmation mensongère. Selon lui : « la France [aurait] toujours été une terre d’immigration ». Comme si la présence de quelques pour cents d’immigrés européens en France à la fin du XIX e siècle étaient comparable avec le Grand Remplacement actuel. Aujourd’hui près de 20% de la population résidente en France est d’origine non européenne. Tout comme le tiers des naissances. Dans le texte technique qui suit Jean-Yves Le Gallou décrypte les chiffres de l’INSEE et de l’INED. Par-delà cet exercice difficile, en raison de l’omerta statistique et des failles des recensements, un fait saillant apparaît : sans arrêt rapide de toute immigration nouvelle en provenance du Maghreb, d’Afrique et d’Asie, les Français de souche européenne deviendront minoritaires sur la terre de leurs ancêtres. Il est temps de changer radicalement de politique et de paradigme. Il faut réaffirmer le droit des Français à la souveraineté, à l’identité et à la continuité historique. Pas sûr que l’offre politique soit encore à la hauteur des enjeux. Polemia
Immigration : comment décrypter les chiffres de l’Insee ?
Régulièrement les médias mainstream s’appuient sur les chiffres de l’INSEE ou de l’INED pour essayer de démentir ceux qui partagent l’opinion que la France et l’Europe font l’objet d’un Grand Remplacement démographique et civilisationnel.
L’argument d’autorité le plus couramment utilisé est le suivant : l’INSEE et l’INED seraient des « organismes scientifiques ». La réalité est un peu différente : il s’agit de services statistiques dirigés par des hommes nommés par le pouvoir politique et prenant en compte la pression médiatique. Des services statistiques qui, de surcroît, ne font aucun effort pour faciliter l’accès des citoyens aux données brutes. Approcher la réalité relève du jeu de piste face au « camouflage statistique ».
Il est particulièrement difficile d’apprécier la réalité sociologique telle qu’elle est perçue par les Français : des minorités « visibles « (Africaines, Indo-Pakistanaises, Asiatiques) ou se rendant visibles (musulmanes) de plus en plus nombreuses. Car pour mesurer ce phénomène, il faudrait des statistiques raciales ou religieuses, interdites en France.
L’INSEE et l’INED approchent – de manière très imparfaite la question – en s’intéressant à la nationalité (donnée juridique) et au lieu de naissance (donnée géographique). Des données utiles mais ne permettant pas de répondre directement à la question de la capacité d’assimilation des personnes concernées.
Sur ces données là (nombre d’étrangers, d’immigrés, de descendants d’immigrés), les chiffres eux-mêmes sont sujets à question : il n’y a plus de recensement général de la population en France depuis… 1999 ! « Un crime contre la nation » selon le démographe Philippe Bourcier de Carbon. D’autant plus que la fiabilité des recensements annuels partiels est sujette à caution.
Ainsi, selon les estimations publiées par l’INSEE, la Seine-Saint-Denis compterait 1,6 millions d’habitants au 1er janvier 2018. Parmi ces derniers, on dénombre plusieurs centaines de milliers de personnes de nationalité étrangère en situation régulière (en 2014, 420 000).
Mais, selon une commission d’évaluation de l’Assemblée nationale présidée par MM.Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM), « la seule certitude est l’incertitude dans laquelle l’État est plongé concernant le chiffre d’étrangers en situation irrégulière en Seine-Saint-Denis ». Selon les estimations des interlocuteurs rencontrés par les rapporteurs, ces clandestins seraient entre 150 000, 250 000, voire 400 000 personnes.
Voilà qui jette un froid sur la confiance qu’on peut accorder aux chiffres de l’INSEE.
Examinons néanmoins avec la prudence de rigueur les chiffres publiés sans beaucoup de précautions méthodologiques par l’INSEE.
1- Immigrés extra-européens : personnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance (source recensement, chiffres 2016)
Afrique : 2 834 000
Asie : 900 000
Amérique/Océanie : 356 000
Total immigrés extra-européens : 4 090 000
Observations : il peut y avoir des Européens d’origine parmi les immigrés d’Amérique. A contrario un certain nombre d’immigrés européens d’origine balkanique (au nombre de plus de 200 000 mais non comptés ici) peuvent appartenir aux communautés musulmanes ou Roms dont la capacité d’assimilation de beaucoup de leurs membres est problématique.
A noter aussi, l’augmentation rapide du nombre des immigrés originaires d’Afrique recensés :
2 834 000 en 2016 à comparer à 2 410 000 en 2011, soit plus de 85 000 par an.
Au total, d’après l’INSEE, la population immigrée non européenne a progressé de 113 000 personnes par an de 2011 à 2016.
Des chiffres certainement inférieurs à la réalité compte-tenu de la perte de contrôle d’une partie du territoire par les autorités administratives françaises.
2- Descendants d’immigrés extra-européens
Il s’agit là de personnes nées en France mais dont un ou 2 ascendants sont nés étrangers à l’étranger.
Afrique : 3 305 000
Asie : 722 000
Amérique, Océanie : 310 000
Total descendants d’immigrés non Européens : 4 337 000
Observations : là aussi, grandes incertitudes statistiques quant à la réalité de chiffres portant sur des populations vivant pour beaucoup dans « les territoires perdus de la République » et les « zones de non droit ».
3- Ensemble immigrés et descendants d’immigrés extra-européens
On atteint par totalisation 8 427 000 personnes, soit 13 % de la population résidente en France.
C’est évidemment un chiffre par (double) défaut compte-tenu des imperfections de recensement mentionnées plus haut.
Total Ensemble immigrés et descendants d’immigrés non européens : 8 427 000
4- Le chiffre noir : les descendants d’immigrés à la deuxième et troisième génération
Aucune statistique n’est disponible sur ce sujet. Michèle Tribalat a néanmoins produit plusieurs estimations très précises, reprises dans la vidéo de Sunrise : Grand Remplacement : une réalité.
Par ailleurs, les marqueurs d’un retour vers la communauté d’origine sont en forte expansion. Dans L’Archipel français, Jérôme Fourquet cite la proportion de prénoms noms d’origine arabo-musulmane donnés aux nouveau-nés garçons : partant de 0 % des déclarations de naissance dans les années 1900/1950, ils montent à 2 % en 1964, atteignent 7 % en 1983/84, régressent légèrement puis remontent à 8 % en 1997 et approchent les 20 % aujourd’hui.
Il est donc légitime de poser la question de la troisième génération.
En l’absence de sources officielles et accessibles sur ce sujet, nous formulons l’hypothèse de 3 millions d’immigrés extra-européens à la troisième génération. Des contributions sont en cours pour permettre de documenter ce chiffre.
Cela permet d’estimer les immigrés non européens (toutes générations confondues) à 11,5 millions, soit 17, 5 % de la population.
On observera que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) considère ce chiffre comme inférieur à la réalité puisqu’il reproche aux chaines de télévision de ne faire apparaître que 17 % de « représentants de la diversité » dans leurs programmes. Mais il est vrai que le CSA, dans la logique raciale qui est la sienne doit aussi prendre en compte les Français d’Outre-mer qu’on peut estimer entre 2 et 3 %.
5- Le nombre d’enfants nés de mères nées à l’étranger (source INSEE)
Maghreb
Autres pays d’Afrique
Autres pays
total
1996
5,5%
2,6%
3,1%
11,2%
2016
8,5%
5,3%
4,8%
18,6%
On observera l’augmentation de 55 % en 20 ans des naissances issues de mères nées au Maghreb et le quasi doublement des naissances issues de mères nées en Afrique subsaharienne (ou au Machreck).
Aujourd’hui, près d’une naissance sur cinq provient d’une mère née hors d’Europe. Un chiffre qui ne prend évidemment pas en compte les naissances de mères d’origine non européenne à la troisième ou quatrième génération.
Ces chiffres peuvent être considérés comme assez « robustes », sous la réserve de possibles fraudes à l’identité de déclarants se faisant passer indûment pour nés en France.
6- Le nombre d’enfants nés de mères nées en France d’ascendants nés à l’étranger
L’examen de statistiques plus anciennes permet d’estimer ces naissances aux alentours de 10 %.
En effet, dans les années 1980/1990, les naissances issues de mères nées à l’étranger hors d’Europe se situaient autour de 10 % (11 % en 1996 ; 8 % en 1985). Les retours au pays d’origine d’enfants d’étrangers nés en France étant très rares, 20 à 40 ans plus tard les femmes issues de ces cohortes sont en âge de procréer en France. Or le taux de fécondité des femmes d’origine africaine et magrébine, même installées en France depuis longtemps, reste encore supérieur au taux français moyen.
Dans ces conditions, on peut donc estimer ces naissances à la troisième génération à plus de 11 %.
Les naissances à la quatrième génération sont plus difficiles à chiffrer, étant toutefois observé que dans les années 1950/1960 le regroupement familial n’avait pas eu lieu et que le nombre d’étrangères non européennes présentes sur le territoire était faible.
7- Total des naissances issues de l’immigration non européennes : plus de 30 %
Si l’on totalise les naissances d’enfants nés de mères nées à l’étranger et nés de mères nés en France de mères nés à l’étranger, on parvient à 30 %. Chiffre qu’on peut estimer par défaut.
8- Le dépistage des nouveaux-nés à la drépanocytose : 38 %
La drépanocytose est une maladie génétique rare touchant les populations issues d’Afrique, du Moyen Orient, d’Asie du sud, des Caraïbes et pour partie des Amériques et de la petite pointe sud de l’Europe.
La France a mis en place un dépistage à la naissance. Depuis 1994 en Île-de-France et depuis 2001 sur l’ensemble de la France.
Les chiffres de nouveaux nés dépistés sont les suivants :
2001 (France métropolitaine) : 20%
2017 (France métropolitaine) : 38 %, soit un quasi doublement en moins de 20 ans.
2017 (Île-de-France) : 70 %.
Ces chiffres montrent l’ampleur de la progression migratoire.
Certains experts les contestent, estimant qu’il peut y avoir du sur diagnostic (dans les quartiers à fort dépistage on dépisterait tout le monde) mais ce point de vue est peu documenté.
En revanche, il est exact que ce dépistage concerne aussi les Français issus des collectivités d’outre-mer présents en métropole tout comme certains Européens du sud (Italie du sud, Balkans).
Même en introduisant ces correctifs on garde une estimation supérieure à 35 %.
Conclusion
Ce qui est en jeu c’est bien le Grand Remplacement de la population français : si rien ne change les Français de souche européenne deviendront inévitablement minoritaires sur la terre de leurs ancêtres.
Les fourmis ne veulent pas payer pour les cigales. Ce lundi, les premières seront dans les rues de Paris pour protester contre la réforme des retraites : elle prévoit de leur faire les poches pour financer les secondes. Avocats, médecins, pilote, hôtesses, etc., n’entendent pas être essorés au nom de l’instauration d’un “système universel” qui viendrait colmater les déficits des régimes spéciaux et les incapacités de l’Etat à gérer des retraites équilibrées. Dans cette rébellion, menée par le collectif SOS Retraites, les 70.000 avocats sont plus particulièrement mobilisés. Alors que leur régime autonome – qui n’est pas un régime spécial – ne coûte pas un sous au contribuable, le pouvoir envisage de faire main basse sur ses deux milliards d’euros de réserves, gérées par la caisse nationale des barreaux. Dans cette perspective, les cotisations des avocats passeraient aussi de 14 à 28%, pour des redistributions moindres.
Pour sa part, vendredi dernier, la RATP a paralysé les transports parisiens pour défendre, elle, son régime spécial de retraite. Mais lui est financé à hauteur de 60% par l’argent public – donc par tous les autres citoyens. Ce régime permet un départ à la retraite à 57 ans, et même à 52 ans pour les roulants et les travailleurs en souterrain. La pension brute moyenne est de 3 705 euros mensuels, contre 2 206 euros pour un fonctionnaire d’Etat (chiffres de la Cour des Comptes). La cigale, qui vient se plaindre, est indéfendable.
L’injustice est l’aiguillon des révoltes populaires. L’insurrection des Gilets jaunes a été motivée par le sentiment d’iniquité partagé par une classe moyenne appelée à payer toujours davantage de taxes et d’impôts sans en percevoir les retours. La France périphérique est venue rappeler qu’elle valait autant d’attention que la France des cités, arrosée par les milliards de la “politique de la ville”. La solidarité nationale, principe sur lequel s’est construit l’Etat-providence dans la France homogène de l’après-guerre, est appelée à être de plus en plus contestée, dans une société qui ne cesse de se morceler. Dans un entretien au Figaro, vendredi, l’essayiste Denis Olivennes remarque : “Notre Etat-providence a engendré une égalité injuste“.
Plus gravement, le système redistributif en vient à avaliser des spoliations, en pénalisant les plus prévoyants au profit de ceux qui ont pris goût à vivre, comme à la RATP, au dépens de la collectivité. Or cette politique, qui est celle que veut suivre le gouvernement sur les retraites, ne peut être comprise dans sa brutalité. La France éclatée vit sur un volcan. Plutôt que de chercher à casser ce qui fonctionne et ne coûte rien à la collectivité, en s’en prenant aux régimes autonomes, le gouvernement ferait mieux d’inciter les cigales à imiter les fourmis.
Le philosophe dénonce la dictature macronienne comme une dictature douce.
'' La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader. Un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l'amour de leur servitude ...'' (de Aldous Huxley, dans Le Meilleur Des Mondes)
Olivier Quenault avait 47 ans et menait une existence des plus paisibles. Cuisinier de profession et amateur de fléchettes à ses heures, cet homme très apprécié de son entourage n’avait jamais fait parler de lui ni au commissariat ni au palais de justice. Jusqu’à ce que, dans la nuit du 9 au 10 septembre dernier, son chemin croise celui de « jeunes » d’origine ivoirienne, qui l’ont battu à mort sans mobile apparent et ont abandonné son corps après l’avoir affreusement mutilé dans le jardin de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. Un crime d’une barbarie effroyable, dont les grands médias nationaux se sont évidemment bien gardés de parler. Parce qu’il est emblématique à plus d’un titre de l’ensauvagement croissant de notre pays sous les effets conjugués de l’immigration massive et du laxisme judiciaire.
Le corps sans vie d’Olivier avait été découvert par un employé municipal au matin du 10 septembre. Il gisait dans son sang, entièrement nu, couvert d’hématomes, et portait d’affreuses mutilations, notamment au visage. Selon l’autopsie, Olivier est mort de « très nombreux coups consécutifs », ayant causé de multiples fractures au niveau du visage et du corps. Bref, la victime avait été littéralement massacrée. Avant d’être mutilée, comme lors d’un meurtre tribal…
Dès le lendemain, les policiers du SRPJ de Rouen interpellaient un mineur âgé de 17 ans, mis en examen et écroué depuis pour « homicide volontaire aggravé ». Puis deux autres mineurs le week-end dernier : l’un âgé de 15 ans et le second de 17 ans. Trois jeunes d’origine ivoirienne, tous bien connus de la police et de la justice, notamment pour des faits de violences. Des informations que les grands médias, soucieux de cacher à nos compatriotes le lien flagrant existant entre immigration et criminalité, ont presque tous passées sous silence.
Mais il y a pire : outre le fait que l’un des suspects faisait l’objet d’un placement en foyer et n’avait donc rien à faire en liberté ce soir-là, il est apparu au cours de l’enquête que les trois individus avaient déjà été interpellés en flagrant délit par les policiers de la BAC dans la nuit du 21 au 22 juin dernier, alors qu’ils étaient en train de passer à tabac un couple de Rouennais. Une agression au cours de laquelle l’homme avait eu le nez fracturé, et sa compagne avait été blessée à la main. Malgré tout, et notamment le fait, selon la police, que d’autres violences commises cette même nuit avec un mode opératoire similaire « pourraient aussi être imputées à ces trois jeunes gens », le parquet avait alors ordonné… un classement sans suite de l’affaire et la remise en liberté des trois suspects ! Une décision totalement irresponsable et criminelle qui a bien du mal à passer du côté du commissariat, où certains policiers, sous couvert de l’anonymat, pointent du doigt l’incroyable laxisme de la justice qui a ici encore, comme dans tant d’autres affaires, coûté la vie à un innocent.
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 17 septembre 2019
Devant les parlementaires de sa majorité réunis pour l'occasion lundi soir, Emmanuel Macron a fait part de son intention de s'emparer des sujets régaliens, et en premier lieu, de celui de l'immigration, formulant au passage l'aveu que, contrairement à ce qu'affirment en boucles médias et sondeurs, la pression migratoire est bien pour les Français une préoccupation majeure.
Terrorisé à l'idée d'une possible tempête sociale qui verrait s'opérer la jonction des revendications catégorielles, l'opposition syndicale au projet de réforme des retraites et l'expression de la colère populaire telle qu'elle s'est exprimée dans le mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron tente ainsi de renouer avec les Français en se plaçant en réceptacle de leurs angoisses légitimes.
"Quand la chose n'y est pas" écrivait Montherlant dans La reine morte, "il faut y mettre le mot"... Comme Sarkozy autrefois, avec son ministère de l'identité nationale et son discours de Grenoble, Macron, dont le mépris pour le peuple français est infini, parlera donc dans les mois qui viennent de droit d'asile (+ 21,8 % de demandes l'année dernière et une hausse nouvelle au premier semestre 2019 qui place la France désormais au même niveau de dossiers présentés que l'Allemagne), de quotas (cette illusion, ce subterfuge), de réforme de l'Aide médicale d'Etat dont bénéficient les clandestins et qui coûte près d'un milliard chaque année au contribuable ("réformer l'AME pour mieux la contrôler" a dit Macron devant ses ministres et ses élus, autrement dit, la conserver), et de répartition des migrants au niveau européen ("opération portes ouvertes" mais en camouflage communautaire...).
Seuls les gogos se laisseront bien sûr prendre à cette supercherie à trois bandes et trois objectifs : égarer les Français, séduire les électeurs de droite et les candidats LR macroncompatibles, faire baisser (un peu, mais pas trop), le Rassemblement national. Macron, choisi, sélectionné et poussé par le Système en 2017 pour pérenniser et relancer un régime asphyxié reste ce qu'il est: l'homme du mondialisme absolu, de la finance planétariste et de la globalisation.
Ce mondialisme absolu, cette finance planétariste et cette globalisation qui exigent, par idéologie autant que par cupidité, le développement constant du phénomène migratoire et son déferlement sur l'Europe.
Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional du Parti chrétien-démocrate (PCD) d’Île-de-France, écrit dans Valeurs Actuelles :
[…] Protéger la nature est vital. La cohérence devrait conduire à protéger d’abord et avant tout le droit naturel et la vie humaine. Or, les partisans de ce projet de loi, se prétendant parfois écologistes, se rendent en réalité responsables de très nombreuses transgressions. Ils acceptent la manipulation du vivant qui existe avec la PMA pour les couples infertiles (en éliminant les embryons surnuméraires) et la sélection eugénique (en éliminant ceux porteurs de handicap). Ils soutiennent la théorie du genre et toutes ses dérives. Ils acceptent l’idée de pouvoir avoir deux pères ou deux mères, ce qui est naturellement impossible. Cette écologie-là est une imposture.
Du côté du Gouvernement, le mépris et le mensonge règnent en maître. Lors des Etat Généraux de la Bioéthique, une large majorité des personnes s’est exprimée contre l’extension de la PMA (+80 %) et contre l’extension de la recherche sur les embryons (88 %). Comment la majorité présidentielle imagine-t-elle piétiner une telle consultation populaire ? […]
Aimer et protéger la nature, c’est respecter la vie et le droit naturel. Comme véritables défenseurs de la nature, nous voulons respecter la vie humaine qui démarre dès la rencontre des gamètes. Nous voulons protéger l’altérité et la complémentarité, socle de la famille naturelle. Il est urgent d’interdire l’utilisation d’un embryon comme simple matériau de laboratoire, ou encore empêcher la création de chimères qui mixe cellules humaines et animales. Si la science nous permet de progresser et de faire reculer les maladies, l’Homme doit assurer que son application reste conforme à la nature qui est universelle. Il doit mettre en place tous les garde-fous indispensables. Ce qui était mal et immoral hier, ne peut devenir bien et acceptable aujourd’hui. La vérité est permanente, la nature de l’Homme n’est pas fluctuante.
Nos responsables politiques devraient s’affranchir de la dictature des lobbies destructeurs. Quand des parlementaires votent des lois illégitimes, celles-ci restent illégitimes. A titre d’exemple, la loi Taubira, qui nous entraîne vers la PMA sans père, puis inéluctablement vers les mères porteuses (GPA) et la marchandisation du corps humain, est intrinsèquement néfaste. Elle doit être courageusement combattue et abrogée. […]