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lobby - Page 820

  • Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    De Bernard Antony :

    Ce lundi matin, Emmanuel Macron rencontrait à l’Élysée les représentants du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), cet organisme jadis créé à l’initiative (malheureuse) de Nicolas Sarkozy.

    Feu le cardinal Lustiger exprima alors sur ce fait une juste réprobation, regrettant que ce dernier ait ainsi fait de l’islam en France une sorte de « religion d’État ».

    Ce n’est en effet que par la reconnaissance de l’État que l’islam en France existe en tant que religion !

    Or, combien de fois faudra-t-il répéter qu’ils se trompent lourdement, les laïques qui fondamentalement ne voient l’islam que comme un phénomène religieux somme toute très semblable au catholicisme en particulier et au christianisme en général,  dont les églises s’appelleraient mosquées, les curés imans, et dont la bible s’appellerait Coran ?

    Cela, alors que l’islam est avant tout une « orthopraxie », c’est-à-dire une pratique de vie conforme au modèle du prophète Mahomet, et non une « orthodoxie », c’est-à-dire d’abord une doctrine théologique juste.

    Emmanuel Macron affirme préférer parler de laïcité que d’islam pour n’être pas « complice d’une espèce de confusion collective ».

    En termes chrétiens, cela se traduirait par une affirmation de volonté de ne pas mélanger ce qui relève de l’État et ce qui relève de la religion (« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! »). Et donc, en termes laïques, de ne demander aux musulmans que de respecter les lois de la République.

    Mais c’est là qu’est l’erreur et même une macro-erreur !

    Car l’islam est une gouvernance sociale totalitaire, depuis le gouvernement de Médine par le prophète Mahomet, à la fois chef politique, chef de guerre, chef religieux, chef des mœurs.

    Sa constitution fondamentale, régissant tous les ordres, est la charia, c’est-à-dire la loi tirée, pour tous les aspects de la vie, du Coran et des Hadîths, les actes et les paroles du prophète.

    Emmanuel Macron hélas s’inscrit totalement dans la confusion collective en croyant que l’on peut établir dans l’islam la distinction entre le religieux et la politique, entre ce que l’on appelle en terme chrétien « le spirituel » et « le temporel ».

    Ce serait là vouloir un islam sans la charia !

    Mais sans la charia, l’islam ne serait plus l’islam ou deviendrait un autre islam. Et dans ce cas, il n’y aurait certes plus, et très heureusement, « d’islamisme » !

    Nous avons été heureux de lire sous la plume de Rémi Brague, grand historien et philosophe des religions, grand scientifique de l’islam, « qu’entre l’islamisme et l’islam, il y a différences de degrés, non pas de nature ».

    C’est ce que nous écrivions en 2006 dans notre livre « L’islam sans complaisance ». C’est ce que nous n’avons cessé de répéter au long des années. Quant au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ancien président du CFCM, aujourd’hui comme si souvent, reçu à l’Élysée, qui prétend défendre un islam non politique, n’écrivait-il pas :

    « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. (…) Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire ».

    Ainsi la France selon M. Dalil Boubakeur doit-elle accueillir et intégrer un ensemble qui est à la fois religion, communauté, loi et civilisation !

    Mais cet ensemble, selon lui, serait étranger à toute dimension politique !

    Bon courage à monsieur Macron qui veut d’un islam non communautariste !

    https://www.lesalonbeige.fr/islam-oui-macron-est-bien-complice-de-la-confusion-collective/

  • Catalogne : la réponse aux révolutionnaires indépendantistes qui voudraient créer un "Cuba sur Méditerranée"

    Depuis quelques décennies, les indépendantistes catalans ont infiltré, pour le dénaturer, un ancien mouvement sain et légitime de défense du particularisme local; un mouvement traditionaliste, pour qui les libertés locales et la langue régionale sont un plus. Ils essayent d'opérer une véritable  captation d'héritage, un détournement du sain fédéralisme en se servant du particularisme pour dynamiter l'unité espagnole, au lieu de l'enrichir...

    Ils ont osé ajouter au beau drapeau catalan, surgi du fond des âges, l'horrible emblème à l'étoile bleue du castrisme oppresseur : importer la tyrannie marxiste aussi oppressive que périmée, faire de Barcelone un Santiago sur Méditerranée, et, pourquoi pas, importer toutes les recettes qui ont conduit Cuba au fond du trou, voilà leur conception de l'avenir pour la Catalogne ?

    Leur choix de l'étoile bleue castro/marxisto/tyrannique est révélateur de leurs options politiques : le choix d'une écrevisse comme logo, et de la devise "j'avance en reculant", traduite en catalan, évidemment !... -  eût été plus conforme à ce qu'ils sont, et au désastre vers lequel ils voudraient conduire la Catalogne et les Catalans...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/28/la-reponse-aux-revolutionnaires-independantistes-qui-voudrai-6186141.html

  • Michel Maffesoli : « Nos politiques sont élus par 10 % de la population, d’où les soulèvements ! »

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    À l’occasion de la sortie de son livre La Faillite des élites et de l’anniversaire du mouvement des gilets jaunes, grand entretien avec le sociologue . À écouter pour prendre du recul, comprendre les révoltes mais aussi discerner l’avènement d’un nouveau monde.

    https://www.bvoltaire.fr/michel-maffesoli-nos-politiques-sont-elus-par-10-de-la-population-dou-les-soulevements/

  • Alain Duhamel invoque Montaigne dans sa propagande pour Macron…

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    Lorsque Alain Duhamel ouvre le robinet d’eau tiède de ses commentaires sur l’actualité, on hésite entre le respect que suscite le ton et l’irritation provoquée par la vacuité du propos. Duhamel ne dit jamais rien, mais il le dit bien. Il est si convenable, si rassurant et tellement en phase avec la bourgeoisie qui a voté Macron par crainte du populaire et frayeur de voir ses économies menacées. Il est tellement réconfortant de voir nos médiocres sentiments étroitement égoïstes emballés proprement dans du papier de soie culturel. Faire partie de la France de Montaigne qui vote Macron est quand même plus reluisant que de voter Marine Le Pen avec la France populiste de Houellebecq, comme le dit si élégamment ce bon monsieur Duhamel avec son analyse si délicatement saupoudrée de références culturelles. Sauf que c’est tout, à part une analyse. C’est un message de publicité subliminale macronien qui tend d’abord à suggérer que le duel du second tour pour 2022 est déjà connu et que le vainqueur ne l’est pas moins. Le commentateur institutionnel explique pourquoi puis souligne que, quand même, il y a un risque qu’il ne faut pas négliger. Et c’est bien ce « mol oreiller du doute » qui est la seule chose qu’il emprunte à Montaigne, pour distiller une petite peur, un léger tremblement, appuyés sur un sondage. L’élection de la présidente du Rassemblement national n’est pas probable, mais elle est possible. Or, 57 % des Français pensent qu’elle serait une menace pour les libertés, 58 % un danger pour l’économie, 60 % pour la paix civile et 64 % un péril pour l’euro. Celle qui est « challenger naturelle de Macron », malgré « ses limites personnelles cruellement exhibées lors du débat entre les deux tours », ne doit donc pas être élue… L’onctuosité pleine d’autosatisfaction de l’oracle a délivré sa prophétie aux fidèles : ne soyez pas des particules élémentaires, retrouvez la France humaniste et sereine. Macron sera réélu grâce à vous.

    Une véritable analyse aurait dû s’interroger sur les questions du sondage plutôt que de se contenter d’en aligner les réponses. Qu’en est-il donc des menaces sur les libertés ? Nos libertés ne sont-elles pas déjà en capilotade, Macron régnant ? La statue de Michel de Montaigne, qui fut Maire de Bordeaux, est à deux pas de la Sorbonne. L’université Montaigne de Bordeaux vient de céder aux pressions et menaces. Elle a annulé la conférence que devait y donner Sylviane Agacinsky, philosophe opposée à la PMA pour les femmes seules ou vivant en duos, et à la GPA. Des « collectifs étudiants » estimaient inacceptable que l’on puisse débattre des droits des homosexuels. Si ces « étudiants » avaient lu Le Meilleur des mondes d’Huxley, ils auraient compris la pertinence du sujet abordé : « la reproductibilité technique de l’être humain ». Ils auraient peut-être vu le lien établi dans cette dictature douce, imaginée par Huxley, entre la fabrication des bébés et l’intolérance, l’effacement des libertés avec la complicité des esclaves heureux. Que des étudiants puissent exercer une censure par la menace sans que l’Université, l’État, la France entière s’en émeuvent est un signe que nos libertés sont déjà piétinées. À la Sorbonne, c’est une formation sur la radicalisation, et notamment ses signaux faibles, qui a été supprimée, cette fois pour ne pas « stigmatiser » les musulmans. Dans les deux cas, des communautarismes, d’ailleurs contradictoires, ont contraint le plus haut lieu de la pensée libre dans « la patrie des droits de l’homme » à une « soumission » déshonorante. Et la France ne serait pas celle de Houellebecq ? Il y aurait encore de la place pour Montaigne ? Quand la Justice permet à un amuseur public, un « animatueur » audiovisuel, plus ou moins déguisé en journaliste-chroniqueur, de comparer Marine Le Pen à un étron tandis que Zemmour est condamné pour avoir eu le courage de désigner une menace mortelle pour notre pays, nos libertés ne sont-elles pas déjà laminées ? Quand les gilets jaunes sont matraqués, éborgnés, mutilés sur ordre tandis que les pompiers et policiers sont l’objet de traquenards dans certains quartiers, sans la moindre interpellation des agresseurs, la première de nos libertés, la sûreté, selon cet autre Bordelais, Montesquieu, n’est-elle pas exilée du pays ? Et c’est la défaite de Macron qui serait un danger pour la paix civile ?

    L’Histoire est tragique. Il faut que la droite, quel que soit son candidat, ose le dire et affronter cette réalité. C’est ce qu’avait fait Fillon en disant que la France était en faillite. Duhamel, c’est le « soma » du livre d’Aldous Huxley, un produit destiné à nous libérer du réel pour mieux nous y soumettre.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/alain-duhamel-invoque-montaigne-dans-sa-propagande-pour-macron/

  • Près de 80% des Français sont inquiets concernant la laïcité, révèle un sondage

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    Le nombre de Français inquiets pour la laïcité en France a augmenté de 20% depuis 2005, huit personnes sur dix estimant qu’elle est aujourd’hui menacée, selon un sondage Ifop.

    Huit Français sur dix jugent la laïcité aujourd’hui menacée en France, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, lequel montre une inquiétude partagée quelle que soit l’appartenance politique.

    D’après cette étude, 78% des personnes interrogées contre 22% pensent que la laïcité est menacée («tout à fait» pour 35%, «plutôt» pour 43%).

    La proportion est semblable à celle enregistrée en novembre 2015. En revanche, à la même question posée en 2005, seuls six Français sur dix (58%) jugeaient la laïcité menacée.

    L’inquiétude sur ce sujet est majoritaire quelle que soit la préférence partisane. Les sondés se déclarant proches du RN sont les plus inquiets (91%), devant les sympathisants de LR (85%), de LREM (79%), de LFI (68%) et du PS (64%).

    Les sondés sont également 80% (contre 20% d’un avis contraire) à penser que «la question de la laïcité se pose aujourd’hui différemment en France s’agissant de la religion musulmane». Ils sont encore 61% à penser que «l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française».

    À noter que ces deux questions ne sont pas posées dans les sondages concernant les autres religions.

    Interrogés sur les forces politiques les plus à même de lutter contre l’islamisme en France, les sondés citent en premier lieu le RN (37%), puis le gouvernement et la majorité LREM (20%), LR (15%), LFI (13%), EELV (9%) et enfin le PS (6%).

    Les Français interrogés sont très majoritairement favorables à l’interdiction des prières de rue (82%) et à l’interdiction du port de signes religieux (croix, voile, kippa, etc.) pour les usagers des services publics (75%), les accompagnants de sorties scolaires (73%) et les salariés du secteur privé (72%).

    Source: Sputnik

    Photo couverture: CC BY 2.0 / amrufm / Layar Tanchap Merdeka 68

    https://www.alterinfo.ch/2019/10/27/pres-de-80-des-francais-sont-inquiets-concernant-la-laicite-revele-un-sondage/

  • Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte

    Dans Valeurs Actuelles, l’abbé Danziec constate que la liberté d’expression n’est décidément pas une valeur de gauche…

    « Nous sommes gens à nous parler ». C’est par ces mots que Talleyrand invite à souper Fouché dans la pièce de théâtre éponyme de Jean-Claude Brisville. Le dialogue est brillant, le décor sublime et le duo – avouons-le – délicieux. A priori pourtant, rien ne laissait supposer que l’évêque défroqué et le duc d’Empire parvenu étaient faits pour converser. Ni l’ascendance, ni les trajectoires, ni les opinions politiques. Entre un Talleyrand, fin diplomate de haute noblesse et un Fouché, fils de négrier, modeste professeur de sciences devenu ministre de la Police, comment donc ces deux hommes ont-ils pu se trouver ? Sans doute parce qu’au-delà des intérêts personnels, l’un comme l’autre savait qu’une discussion autour d’un repas permettrait de faire avancer les destinées du pays, laissé exsangue après la défaite de Waterloo.

    De discussion, la philosophe Sylviane Agacinski, elle, en a été tout récemment privée par un ensemble composite de syndicat et d’associations aux noms évocateurs : “Solidaires étudiant·e·s Bordeaux”, “GRRR”, “Riposte trans”, “Mauvais Genre·s” ou encore “WakeUp !”. Alors que l’université Bordeaux-Montaigne proposait en effet à l’intellectuelle de rencontrer ses étudiants sur le thème « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique », la direction a estimé que, « face à des menaces violentes », elle ne pouvait « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux ». Comble de l’ironie en terre bordelaise, quand on sait que l’humaniste Montaigne affirmait sans détour : « Quand on me contrarie, on éveille mon attention, non pas ma colère ; je m’avance vers celui qui me contredit, qui m’instruit. » Ainsi, à l’heure de l’évangile du vivre-ensemble et de l’apologie de l’ouverture à toutes les différences, la conjointe de Lionel Jospin, connue pour ses réserves sur la PMA pour toutes et son opposition à la GPA, n’a pas pu s’exprimer en raison de la pression d’une minorité active. Sylviane Agacinski à Bordeaux, Zemmour menacé par les élus du personnel du groupe Canal +, le Medef qui renonce à inviter Marion Maréchal à son université d’été, il semble que la bien-pensance, et la gauche de façon habituelle, se soient spécialisées dans le refus du dialogue. A l’inverse, tant au Cirque d’hiver en avril dernier avec Valeurs Actuelles ou à la Palmeraie lors de la Convention organisée par L’Incorrect, la droite n’hésite pas à convier contradicteurs et adversaires, tels Jacques Attali, Bruno Le Maire ou Raphaël Enthoven.

    Construire en se parlant. C’est ainsi, nous le savons, que naissent les civilisations. On édifie une cathédrale comme on édifie son prochain. Des pierres ciselées font corps avec des voûtes élancées jusqu’à dessiner avec les vitraux un spectacle fabuleux. Les discussions quant à elles, si elles savent s’articuler en des échanges plaisants, animés par la bienveillance, enrichis par l’expérience, habités par le bon sens, sont en mesure de participer puissamment à la construction d’un esprit critique. A ne pas confondre avec « l’esprit de critique ». Le premier est signe de vitalité intellectuelle, il atteste d’une volonté de confronter son savoir, ses connaissances, ses principes avec ceux qui seraient différents. Il permet d’approfondir son raisonnement, d’équilibrer son propos ou d’étoffer ses arguments. Il remet en question sans tout remettre en cause. Il offre le goût de la nuance. A l’opposé, « l’esprit de critique » témoigne d’un déficit intellectuel. On jette l’anathème, on pousse des cris d’orfraies, on voue aux gémonies pour mieux s’affranchir de débattre.

    L’Histoire nous le montre, et les éducateurs lucides le savent bien : qui sème l’absence de dialogue, récolte les ténèbres de la révolte. La question du mariage pour tous, qui pouvait être l’occasion d’un grand débat sur le sujet de la famille, ne fut pas tant le théâtre d’une confrontation virile que celui d’une obstination législative radicale. Par la suite, la confiscation du débat électoral lors de la dernière campagne présidentielle de 2017 ne fit qu’alimenter la frustration d’un grand nombre. Et c’est fort justement que certains ont vu derrière la geste des Gilets Jaunes et la chaleur humaine qui s’est manifestée sur les ronds-points, une réponse inattendue à la grande solitude qu’expriment nos sociétés occidentales, laissées-pour-compte de la mondialisation et abandonnées aux périphéries. Beaucoup ont été non seulement privés d’écoute et de dialogues, mais aussi et surtout dépossédés des repères qui en sont les fruits.

    Tandis que le diable dénigre, caricature, médit, catégorise, enferme et calomnie, à l’inverse poser des questions, confronter ses idées demeure un signe de haute charité : et par la sollicitude qui s’y manifeste, et par l’élévation spirituelle qu’elle peut générer. A de fréquentes reprises, le procédé est utilisé par le Christ lui-même dans les évangiles : des apôtres dans la région de Césarée de Philippe jusqu’à Pilate sur les marches du prétoire en passant par les grands prêtres la nuit où Il fut livré, le Fils de Dieu interroge, consulte, oriente la réflexion de ses interlocuteurs par des questions et les accompagne avec bonté afin qu’ils jugent droitement.

    Saisir l’importance du dialogue comme moyen pour gagner en sérieux, voilà l’une des conditions pour un retour au réel. C’est rendre hommage à la raison humaine que de défendre ses convictions tout en étant ouvert au débat. C’est participer à son élévation en apportant la contradiction. Vivre en chrétien, c’est d’ailleurs accepter d’en devenir un signe.

    https://www.lesalonbeige.fr/qui-seme-labsence-de-dialogue-recolte-les-tenebres-de-la-revolte/

  • 3000 migrants arrivent chaque année à Montpellier, selon le maire de la ville

    Lengadoc Info – On sait désormais combien de migrants arrivent chaque année à Montpellier et c’est Philippe Saurel lui même qui l’a révélé il y a quelques jours à l’occasion du festival de cinéma méditerranéen Cinemed.

    3 000 migrants par an à Montpellier

    La 41e édition du Cinemed, qui a débuté le 18 octobre dernier et qui se terminait samedi 26 octobre aura au moins permis de connaître le nombre de migrants que la ville de Montpellier accueille chaque année.

    En effet, à l’occasion de ce festival, présidé cette année par le maire pro-migrants de Palerme, Leoluca Orlando (centre-gauche), le maire de Montpellier Philippe Saurel a été interrogé dimanche dernier par le journal Midi Libre sur la question de l’accueil des migrants dans sa ville. Celui-ci a alors reconnu que Montpellier recevait « environ 3 000 migrants par an ».

    Submersion migratoire en cours à Montpellier ?

    Le chiffre avancé par Philippe Saurel est particulièrement important si on le rapporte à l’évolution démographique de Montpellier. Selon l’INSEE, la population de la métropole de Montpellier (une trentaine de communes) a augmenté de 7 500 habitants par an entre 2011 et 2016.

    Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Montpellier comptait en 2015 une population immigrée (personne née à l’étranger, dont la nationalité d’origine est étrangère, et qui vit en France. Parmi les immigrés sont donc comptabilisés les étrangers et les personnes ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Source INSEE) de 44 803 habitants soit 16,1 % de la population de la ville contre 9,2 % au niveau national.

    Article paru en premier sur Lengadoc-info

    https://www.tvlibertes.com/actus/3000-migrants-arrivent-chaque-annee-a-montpellier-selon-le-maire-de-la-ville

  • ANNE BRASSIÉ : LA PROPAGANDE IDÉOLOGIQUE DANS LE MONDE DE LA CULTURE.

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    Discours d’Anne Brassié, écrivain, aux 13es Journées de Synthèse nationale, le samedi 12 octobre 2019 à Rungis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Nouvelle garde à vue pour le militant Cédric Herrou, interpellé à la frontière en compagnie de deux clandestins

    Selon une source policière au Figaro, l’agriculteur et militant pro-migrants Cédric Herrou a été interpellé ce matin à 9h30 à la frontière italienne par des CRS en compagnie de deux personnes présentées comme étant en situation irrégulière au péage de La Turbie (Alpes-Maritimes). Les trois hommes ont été remis à la Police aux frontières (PAF) des Alpes-Maritimes. Cédric Herrou aurait été arrêté pour le motif d’«aide à l’entrée et à la circulation de personnes en situation irrégulière». Les deux personnes qui l’accompagnaient feraient partie des compagnons d’Emmaüs Roya, la communauté paysanne créée par Cédric Herrou cet été.

    Cet agriculteur et militant anarchiste désormais célèbre avait fait abolir le “délit de solidarité” avant d’être relaxé d’un procès pour aide à l’immigration illégale.

    Sur Twitter, plusieurs élus de gauche, LFI et PCF ont dénoncé cette arrestation et demandé sa libération.
  • Et la démocratie, Monsieur le Président, c’est l’affaire de qui ?

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    La démocratie idéale revient à placer son sort entre les mains d’un pouvoir politique qui vous le rendra au centuple. C’est un pacte social que l’État doit respecter, faute de quoi une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser.

    On est loin de cette confiance.

    La multitude des  – pompiers, policiers, magistrats, militantes de la cause des femmes, infirmières, agriculteurs, commerçants et autres – n’est que l’expression d’une France qui, laissée à elle-même, se plaint d’avoir été abandonnée mais semble en avoir pris acte et use de ces révoltes à répétition pour forcer les portes d’un pouvoir impuissant.

    Ces frondes qui reviennent presque quotidiennement battre les rivages de notre République révèlent le désarroi, voire l’indignation de citoyens qui ont perdu foi en la parole de l’État. Et qui en ont assez des antiennes du genre : c’était pire avant, on ne peut pas tout faire, il n’y a plus d’argent, il faut être patient…

    Si ce mouvement n’est pas arrêté par un pouvoir enfin remis face à ses responsabilités, on ira vers un désastre dont le terrorisme sanglant n’aura qu’à recueillir les débris.

    Morosité crépusculaire, pessimisme exagéré ? Je ne crois pas. À voir l’État si inefficace dans l’accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes, on ne peut qu’éprouver de l’angoisse. Ce sentiment qu’on nous lâche, que nous sommes condamnés à tout faire nous-mêmes, est profondément déprimant. La crise trop longue des gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement.

    Et à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d’occuper tout le terrain. Malgré sa bonne volonté, au mieux elle colmate les brèches, au pire elle les aggrave.

    Le constat résigné du président de la République – « Le port du voile dans l’espace public n’est pas mon affaire. Dans les services publics, à l’école, c’est mon affaire, […], ce qui se passe dans l’espace public, ce n’est pas l’affaire de l’État ou du président de la République » – révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l’essentiel puisque lui-même ne s’en estime plus digne. Je ne suis pas persuadé que cette indifférence qui cherche à se faire prendre pour de la sagesse ne soit pas, d’une certaine manière, à relier au scandale du .

    Le terrorisme intellectuel n’est évidemment pas de même intensité que celui, mortifère, de l’islamisme mais il fait couler dans les veines de notre société un poison délétère.

    Le scandale tient, par exemple, à l’impossibilité pour Sylviane Agacinski – remarquable philosophe invitée à l’université de Bordeaux Montaigne – de pouvoir faire sa conférence sur la PMA et la GPA à cause de menaces émanant d’un syndicat d’étudiants et d’associations sur la même ligne. Il aurait été intolérable que cette personnalité, dont la mesure, la finesse et l’intelligence sont éclatantes, vienne traiter de ces thèmes et dialoguer alors qu’elle est « une homophobe notoire » (sic !). Sylviane Agacinski qui offre, dans un univers où la pensée dominante est contraire à la sienne, une bienfaisante dissidence est ainsi empêchée, à cause de la lâcheté aussi des décisionnaires universitaires, de parler librement. Ce sont ces petits maîtres minoritaires qui imposent leur misérable police, leur odieuse dictature.

    Et on cède. Et on lâche !

    Je comprends que cette philosophe soit révulsée par ce « terrorisme intellectuel » que, pour la première fois, elle subit et qui, justement, l’effraie.

    Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s’inquiète paraît-il de la présence médiatique de l’extrême droite ! C’est grotesque.

    Un danger imaginaire cache un étouffement trop réel. Mais contre celui-ci, non seulement on ne veut rien faire, mais on n’est pas loin de lui octroyer par principe une honorabilité.

    Triste République qui, d’abandons en scandales, perd la tête et nous indigne quand elle ne nous apitoie pas.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/et-la-democratie-monsieur-le-president-cest-laffaire-de-qui/