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  • Les preuves de la réalité du grand remplacement, par Jean-Yves Le Gallou

    Les preuves de la réalité du Grand Remplacement

    Si la désinformation est extrêmement répandue, l’immigration est assurément le domaine où elle est la plus forte, notamment sur la question du grand remplacement.  Sur ce point, curieusement, les grands médias tiennent conjointement des propos contradictoires puisqu’ils affirment à la fois que le grand remplacement n’existe pas… mais également qu’il n’est pas voulu !

    2133997750.jpgJean-Yves Le Gallou

    1. « Le grand remplacement n’existe pas »

    Pour discréditer ceux qui affirment l’existence du grand remplacement, les médias utilisent, là encore des arguments contradictoires puisqu’ils soutiennent d’une part que la France a toujours été une terre d’immigration mais, d’autre part, que la structure de la population n’a pas fondamentalement changé.

    « La France a toujours été une terre d’immigration »

    638039703.jpgComme il ressort de la monumentale étude (1) dirigée par Dupâquier (2), c’est une contre-vérité. En réalité, pendant 5.000 ans, la population française issue d’un peuplement indo-européen a très peu varié : quelques pourcents en quelques siècles. L’essentiel des mouvements migratoires s’est fait à l’intérieur du continent européen, y compris ce que l’on a nommé « les grandes invasions ».

    Il est vrai qu’à la fin du XIXème et au début du XXème siècle la France a connu des phénomènes d’immigration mais il s’agissait pour l’essentiel de populations catholiques venues de Pologne, d’Italie, d’Espagne ou du Portugal. Cela est resté vrai jusqu’aux années 1960.

    « La population immigrée est stable »

    Même à s’en tenir aux statistiques officielles, c’est faux. En 1911, la population étrangère représentait 3 %, aujourd’hui 5 à 6 %. Cette évolution pourrait sembler minime mais, en réalité, ce chiffre – dont les immigrationnistes se plaisent à souligner la constance au cours des dernières décennies – dissimule une réalité bien différente. A chaque fois qu’arrivent sur le sol français 100 ou 150 000 étrangers, autant sont naturalisés.

    dupaquier.jpg

    Jacques Dupâquier

    Dès lors, si la réalité administrative ne change pas (la proportion d’étrangers) il est une autre réalité qui change considérablement : la réalité culturelle, politique, sentimentale, civilisationnelle. Aujourd’hui le terme « Français » a perdu beaucoup de son contenu, car on peut avoir la nationalité française sans avoir le moindre attachement à la France, en tous cas en ne participant guère à sa civilisation.

    On peut évaluer à 20 %, la part de la population qui n’est pas originaire de France ou d’Europe. Chiffre que plusieurs sources viennent confirmer. Ainsi, le CSA a reproché aux médias de ne faire apparaître dans les émissions de télévision « la diversité » que pour 18,5%, preuve qu’il considère qu’en réalité son poids démographique est bien supérieur !

    De même l’INED et l’INSEE chiffrent à 19,5 % les étrangers et descendants d’étrangers.
    Certes, ces chiffres prennent en compte les descendants d’européens parfaitement assimilés et donc ce chiffre devrait, dans une certaine mesure, être revu à la baisse. En fait, pour l’essentiel, c’est à la hausse qu’il doit être revu !
    D’abord parce que l’étude en question remonte à la période 2008-2011 et que depuis la situation s’est aggravée.
    Ensuite parce que la population d’origine extra européenne est mal connue. Un rapport parlementaire admet qu’à 30 % près, on ne connaît pas la population de Seine-Saint-Denis !
    Enfin parce que cette étude ne prend en compte que trois générations : les parents, les enfants et les petits enfants d’immigrés, supposant qu’après l’assimilation est complète. Cela était assurément vrai dans le contexte d’une immigration européenne, cela l’est beaucoup moins s’agissant d’une immigration extra-européenne.

    On prétend également que les entrées sont stables alors qu’en 2008 on a recensé 210 000 entrées et en 2018 410.000 (3) entrées soit près du double !

    Ce chiffre de 20 % que j’évoquais plus haut est également corroboré par 2626626302.jpgJérôme Fourquet dans son dernier livre au titre d’ailleurs très révélateur : L’Archipel français – Naissance d’une nation multiple et divisée (4). Le directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’institut de sondages IFOP constate que 18,5 % des nouveau-nés de sexe masculin ont un prénom musulman. Ce chiffre, il faut le souligner, ne tient pas compte des prénoms ambigus et ne donne une idée que de l’immigration musulmane et non pas extra-européenne dans son ensemble, tant il est vrai que celle-ci n’est pas exclusivement musulmane.

    Autre indicateur : le test de la drépanocytose intéressant parce qu’il est effectué à la naissance et qu’il s’agit d’une maladie concernant essentiellement les extra-européens.
    Ce chiffre assurément est à prendre avec prudence car nos compatriotes antillais et une petite minorité de nouveau-nés européens peuvent être concernés, mais à l’inverse les Chinois par exemple ne le sont pas.  Ce qu’il faut retenir, c’est que ce test qui était positif pour 20 % des nouveau-nés en 2001 en concerne 38 % en 2017.

    Toutefois les chiffres de la démographie, assurément très révélateurs, sont loin de dire toute la réalité du grand remplacement. Ce n’est pas seulement une partie de la population qui change, c’est notre civilisation : la part croissante du ramadan dans la société, la charia qui devient la loi dans certains quartiers, la progression du port du voile, la généralisation du halal (50 % des animaux de boucherie qui sont abattus selon ce rite).

    2. « Le grand remplacement n’est pas voulu »

    Les médias, tout en niant l’existence du grand remplacement, affirment que l’immigration massive n’est pas la conséquence d’une volonté politique, ce qui serait une vision « complotiste ».

    Cette question mérite assurément le débat, même s’il existe des indices difficilement contestables. En premier lieu, chacun peut constater que, à rebours de l’opinion publique (ainsi que le révèlent tous les sondages), le pays légal est infiniment plus favorable aux partisans de l’immigration qu’à ses adversaires. Ces derniers n’auront pas beaucoup accès aux principaux médias ni aux grands éditeurs. En revanche, ils seront souvent accueillis devant les juridictions notamment la fameuse XVII° chambre correctionnelle !
    L’actualité fourmille d’exemples révélateurs. Ainsi, récemment, des identitaires se retrouvent 48 heures en garde à vue pour avoir manifesté pacifiquement. À l’inverse, pour un militant favorisant des entrées illégale sur le territoire, le Conseil constitutionnel fait obstacle à la loi pénale en donnant valeur constitutionnelle au principe de fraternité !

    La comparaison des moyens dont disposent les différents acteurs est également très révélatrice. L’agence européenne Frontex, en charge de la protection des frontières de l’Europe se voit attribuer moins de 500 millions d’euros, somme inférieure à celle dont disposent les associations immigrationnistes subventionnées par des milliardaires comme Soros mais aussi par des institutions publiques, comme l’Union européenne, des États et des régions.

    33333.jpg

    Georges Soros

    Alors, qui veut ce grand remplacement ? Il est vrai que de plus en plus de responsables politiques affirment publiquement vouloir limiter l’immigration mais, en la matière, le droit est pour l’essentiel de nature jurisprudentielle. Il relève donc de la Cour européenne des droits de l’homme, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, de la Cour de cassation ou encore de la Cour nationale du droit d’asile.
    Cette supériorité des juridictions sur le pouvoir politique a été particulièrement bien illustrée par la question du regroupement familial : instauré par le gouvernement Chirac en 1976, le gouvernement suivant a tenté de l’abroger ; en vain, car le nouveau décret a été annulé par le Conseil d’État. Ainsi, depuis quarante ans, le regroupement familial continue de s’appliquer. De même concernant le droit d’asile prévu à l’origine pour protéger des petites minorités persécutées dans leurs pays. Il est devenu un moyen commode pour s’installer en France car les juridictions construisent, décision après décision, un droit extrêmement favorable aux étrangers. C’est ainsi que contrairement au droit commun, ils n’ont pas à faire la preuve de leurs allégations que ce soit concernant leur identité, ou pour établir la réalité des persécutions dont ils se prétendent victimes dans leurs pays d’origine.

    Est-ce à dire que les pouvoirs politiques sont impuissants ?
    En réalité, sur la question de l’immigration des mesures énergiques sont indispensables : il faut privilégier non plus les droits individuels de l’homme, mais le droit des peuples à leur continuité historique et à leur civilisation ; l’État doit cesser de subventionner les associations immigrationnistes et abroger les lois Pleven et autres qui empêchent le libre débat sur une question aussi vitale pour l’avenir de notre peuple.

    En refusant de prendre de telles mesures, gouvernement et parlement permettent, qu’ils le veuillent ou non, la poursuite du Grand Remplacement.

    (1) : Histoire de la population française, Paris, PUF, 4 volumes, 1988

    (2) : Jacques Dupâquier, (1922 – 2010) est un historien français et membre de l’Institut (Académie des sciences morales et politiques), spécialiste de l’histoire des populations et de démographie historique.

    (3) : 240.000 titres de séjour délivrés, 120 000 demandes d’asile et 50 000 « mineurs isolés ».

    (4) : Éditions du Seuil, Février 2019

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/01/les-preuves-de-la-realite-du-grand-remplacement-par-jean-yve-6186830.html#more

  • Ces associations et ONG financées par les oligarques

    L’oligarchie a créé de nombreux groupes qui permettent le recrutement et la transmission des ordres à l’élite qui les sert.

    Il est important de connaître ces groupes et surtout les personnes en faisant partie.

    FRANCE

    La French American Foundation

    https://www.voltairenet.org/article146888.html

    La liste des « Young Leaders » de la French American Foundation est disponible sur le site américain :

    https://frenchamerican.org/young-leaders/earlier-classes/

    Une courte vidéo qui explique ce cercle :

    https://youtu.be/scvyTEZycsc

    Lire la suite

  • Et encore un nouveau « plan banlieue » : une nouvelle arnaque en perspective ?

    377px-Edouard_Philippe_MSC_2018_cropped-377x475.jpg

    Les plans banlieue se suivent et se ressemblent. À chaque fois, on déverse des millions d’euros pour plus de policiers, plus de professeurs, plus de services publics, plus de ceci et de cela.

    Cette fois, c’est le Premier ministre Édouard Philippe qui s’y colle. En ligne de mire ? La , dont il est dit qu’il serait le « département le plus pauvre » de France. Les mesures ? Toujours les mêmes ou à peu près : « Prime de fidélité pour les fonctionnaires », des « caméras de vidéosurveillance » par wagons, et de nouveaux moyens, financiers toujours, histoire d’en finir avec « le sentiment que l’on n’obtient pas justice en Seine-Saint-Denis ».

    Bref, si l’on additionne tous ces « plans » successifs, ce n’est plus en millions d’euros qu’il faut compter, mais en milliards ; ce, avec les piètres résultats qu’on sait. Il n’empêche qu’Emmanuel Macron, en campagne de réélection présidentielle permanente, tentant avec un indéniable succès médiatique – mais dont on ne sait pas trop bien s’il y aura transformation de l’essai dans les urnes – de se refaire la cerise auprès de l’électorat lepéniste. D’où son récent et tonitruant entretien accordé à nos confrères de Valeurs actuelles et ses propos « transgressifs » sur la question islamiste.

    Dans le même temps, on remarquera que d’autres départements, véritablement « pauvres », ceux-là – Lozère, Creuse et Allier, par exemple -, ne bénéficient pas des mêmes largesses, même si le phénomène gilets jaunes est passé par là et que le résident de l’Élysée doit également composer avec, éternelle quadrature du cercle…

    En attendant, le criminologue Xavier Raufer n’en finit plus de rappeler les limites de la politique du chéquier dans ces zones pudiquement désignées comme étant de « non-droit ». Y ramener l’ordre donné pour être « républicain » ? Certes. Mais l’ordre y règne déjà, celui des dealers et des diverses réseaux criminels. C’est l’ordre d’une minorité de voyous contre une majorité de gens qui voudraient bien continuer à être honnêtes, ordre qui vaut ce qu’il vaut, sachant que tout le monde en croque peu ou prou. C’est-à-dire assez pour que l’État le laisse gérer en roue libre des villes en voie de sécession. La paix des cités et le Yalta des racailles sont à ce prix : à chaque émeute urbaine, les coins les plus tranquilles étant ceux les mieux tenus par les véritables maîtres des lieux. Pas les forces du désordre établi, donc : les yeux crevés et les mains arrachées, c’est juste bon pour ces ploucs de gilets jaunes…

    D’où la démission de Gérard Collomb, naguère locataire de la Place Beauvau. Xavier Raufer : « Tous les jours que le Bon Dieu faisait, il nous faisait la pub de sa police républicaine de proximité. Il la présentait en belle marquise aux beaux yeux. En fait, cela ne servait à rien. Compte tenu de ce qui se passe dans les  hors de contrôle, celles-ci échappent au contrôle de l’État depuis vingt, trente et quarante ans et plus, il ne faut naturellement pas d’aimables gardiens de la paix avec des sifflets et des vélocipèdes. »

    Quant à démêler la question voulant que deux France puissent aujourd’hui vivre « côte à côte » avant de se retrouver « face à face », le même Raufer répond, à propos de l’édile lyonnais : « C’est un homme qui a une certaine forme de sincérité. Il a vu qu’il n’y arriverait pas et il a dit pourquoi… »

    Alors, ces « territoires perdus de la République » le sont-ils pour autant ? Xavier Raufer, toujours : « Il faut y installer à demeure des commissariats ou des brigades de gendarmerie sérieux, c’est-à-dire non pas des endroits où les voyous locaux viennent s’entraîner à jeter des cocktails Molotov. Ils y seront d’ailleurs accueillis en libérateurs. La population, bien souvent d’origine immigrée, est sous la coupe au jour le jour de voyous qui la font trembler. »

    Vaste chantier…

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/et-encore-un-nouveau-plan-banlieue-une-nouvelle-arnaque-en-perspective/

  • Erik Tègner, partisan et symbole de la volonté d’une alliance LR-RN bientôt exclu de LR ?

    Erik Tègner, partisan et symbole de la volonté d’une alliance LR-RN bientôt exclu de LR ?

    La nouvelle direction de LR n’aura pas perdu de temps à montrer qu’elle veut perdre les prochaines élections :

    Erik Tègner (LR), l’un des principaux organisateurs de la Convention de la droite au cours de laquelle Eric Zemmour a suscité la polémique, est menacé d’exclusion de sa formation politique (LR) selon une dépêche à paraître demain dans Valeurs Actuelles.

    Selon les informations de l’hebdomadaire, « la jeune garde LR aurait l’intention de mettre sur la table du prochain bureau politique, début novembre, l’exclusion d’Erik Tègner » dont la proximité assumée avec Marion Maréchal et Eric Zemmour « fait tâche » au sein de la formation politique dont le nouveau président, Christian Jacob, refuse toute «références à l’extrême droite» sur l’immigration et la sécurité.

    Partisan de l’ « alliance des droites », Erik Tègner, Président du Collectif Racines d’Avenir, se présente comme une « simple militant », ce qui lui permet, selon lui, de rester libre de ses positions politiques. C’est ainsi que Laurent Wauquiez avait tranché la question de son exclusion en septembre 2018.

    https://www.lesalonbeige.fr/erik-tegner-partisan-et-symbole-de-la-volonte-dune-alliance-lr-rn-bientot-exclu-de-lr/

  • Puisqu'on vous dit qu'ils veulent la guerre civile.

  • Le terrorisme islamique tue massivement en Europe

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    Alors les pleurnicheurs islamophiles du camp du bien, on en parle?

  • L'islamisme et la paralysie des idéologues de gauche

    6a00d8341c715453ef0240a497c22e200c-320wi.jpgL'audition, ce 30 octobre, du préfet Lallement devant une commission de l'Assemblée nationale ouvre un nouveau champ de réflexion. Et, dans son ensemble d'ailleurs, l'affaire Mickaël Harpon remet en cause la doxa politiquement correcte, à propos de l'islamisme.

    On découvre en effet, au gré de ce dossier, des concepts inattendus. Les députés travaillant très officiellement sur "l'attaque" du 3 octobre dans l'enceinte de la préfecture de police, font ressortir, qu'ils le veuillent ou non, un certain nombre de notions nouvelles.

    Et celles-ci contredisent largement les idées reçues, lesquelles dans notre malheureux pays, viennent de la gauche et de ses idéologues.

    Court-circuitant la notion de terrorisme (article 421 du Code pénal), on nous dit en effet que l'intéressé n'a pris ses ordres auprès d'aucun "calife". Il ne se rattache pas plus au défunt al Baghdadi, – que nous ne regrettons certes pas mais dont la mort ne change pas grand-chose, - que du bien vivant Recep Tayyip Erdogan. On nous révèle que les services spécialisés n'enquêtent pas dans ce sens.

    On nous dit simplement que ce sinistre traître était simplement atteint d'un "délire mystique" alimenté par une idéologie, le fondamentalisme islamique.

    Cela veut donc dire que cette forme de délire d'inspiration islamiste peut tuer. Dont acte.

    Cela veut dire que ce "mysticisme" lui-même appelle, et par conséquent aussi ce qui l'alimente, appelle, tout autant que le "terrorisme", puisqu'ils tuent eux aussi, un traitement répressif. Ils nécessitent une riposte policière et pénale, riposte fondée sur des  définitions légales inédites à ce jour, riposte qui requiert l'appui des citoyens, riposte qui impose particulièrement la mobilisation des fonctionnaires. La négligence, a-t-on découvert, a provoqué l'incendie de Notre-Dame : en face, à la préfecture de Police, la même insouciance coupable a laissé un serpent se réchauffer au sein des services censés protéger les citoyens.

    On doit donc désormais se préoccuper grandement de cette absence de vigilance. Ceux qui ont repéré les changements d'attitude fort significatifs du converti salafiste Harponne ne les ont pas signalés soulignent les enquêteurs. Ses scandaleux propos de 2015, approbateurs sur l'attentat de Charlie Hebdo, n'ont donné lieu à aucune sanction. Toute cette déplorable inaction pourrait donc, à l'avenir, être considérée comme de la complicité.

    Un sophisme courant consiste à nous objecter les sacro-saints principes de la laïcité qui se définirait comme liberté "de croire ou de ne pas croire".

    Une telle affirmation ne veut rien dire.

    En quoi, en effet, est-on libre "de croire", selon cette formule, dans la France républicaine ? Il ne s'agit pas, en l'occurrence de dire que l'on peut légalement professer que la terre est plate, encore qu'une telle contre-vérité n'entraînera pas de poursuites judiciaires.

    La laïcité, c'est-à-dire la liberté religieuse telle que définie par la loi de 1905, concerne exclusivement au départ les diverses formes du judéo-christianisme en déplorant qu'elles n'aient cessé de se combattre entre elles depuis 2000 ans.

    Sur ce point, au moins, je crois que nous sommes tous d'accord. Nous ne voulons plus jamais en France de saint-barthélemy, quel que soit le camp qui la provoque, ni de révocation de l'édit de Nantes. Ce sont en effet leurs déchirements, aux temps de la Guerre de Trente Ans (1618-1648) que les rose-croix du XVIIe siècle prétendaient dépasser. C'est à ces diverses confessions que pensaient au XVIIIe siècle les constitutions d'Anderson fondatrices de la franc-maçonnerie spéculative anglaise, laquelle prohibait en 1717, et condamne encore, l'athéisme[1]. C'est à elles que se réfère l'édit de tolérance du roi Louis XVI de 1787, la déclaration de 1789, quand elle affirme (article 10) que "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi." ce sont elles, également, et elles seules, que le concordat de 1801 en France, le sanhédrin de 1807, puis la loi de séparation de 1905, eurent la prétention d'organiser, etc. Ajoutons, à deux siècles de distance, que les diverses familles spirituelles de nos pays européens doivent d'autant plus aujourd'hui savoir dépasser leurs divergences qu'elles se trouvent confrontées aux mêmes adversaires.

    L'islamisme a-t-il été du nombre, tout au long de notre histoire ? À la vérité, au départ, non. Pas plus que la Turquie n'a d'autre place que celle des menaces qu'elle a incarnées pendant des siècles et qu'elle réaffirme aujourd'hui.

    Une mosquée, lieu de prédication, et non de "culte", ne devrait donc pouvoir s'installer et prétendre rayonner légalement, – à l'instar de la pagode bouddhiste, par exemple, qui ne dérange personne, – qu'à la condition de prouver désormais, pour chacune d'entre elles, que sa prédication n'est pas contraire à la cohabitation sociale et n'incite pas à la haine. Non pas entre des "communautés", car ce concept n'existe pas en droit français, mais entre les personnes.

    En effet "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui" (article 4 de la déclaration de 1789).

    Contrairement à ce que l'on entend trop souvent, il est dans notre république des opinions interdites. J'ai cru comprendre que tout ce qui s'apparente à l'hitlérisme, à son apologie, à l'expression d'une quelconque nostalgie, y compris par voie de collection d'objets fétiches, est susceptible de poursuites judiciaires. Rien de plus compréhensible. Je m'étonne seulement quant à moi, que le stalinisme et le maoïsme qui ont fait quantitativement, et sur une plus longue période, dans un plus grand nombre de pays, des millions de morts ne soient pas mis sur le même plan. D'autres croyances, d'ailleurs, sont légitimement suspectes et nous les appelons des sectes.

    Tant que toutes ces questions ne sont pas résolues, on ne doit pas accepter comme deuxième religion de France, la première religion de l'Arabie.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Jordan Bardella : "Les musulmans radicaux ont gagné la bataille face à la République"

  • Brexit, al-Baghdadi, islamisme, voile, SNCF : Macron semble complètement dépassé

    vladimir_putin_and_emmanuel_macron_2017-05-29_06-845x475.jpg

    Caroline De Haas, dans une interview récente au Huffpost, accusait  de faire du « surplace » sur le sujet des féminicides.

    Mais, avec tous les événements de ces derniers jours, cette impression s’accroît et se généralise à des domaines majeurs où, naguère, il semblait maîtriser la situation, ou tout au moins donner le change. Comme si un charme, ou une illusion, s’étaient dissipés.

    Le coup de Trump et de ses forces spéciales contre al-Baghdadi l’a montré marginalisé sur la scène internationale et moyen-orientale où tout se joue entre Poutine, Erdoğan et Trump.

    En Europe, après le fiasco Goulard, la victoire de BoJo qui a obtenu un nouveau report du Brexit, alors que le Président français était un des rares dirigeants européens à s’arc-bouter sur la date intenable du 31 octobre, sonne comme un autre désaveu et accentue la marginalisation de la France.

    Mais sur la scène intérieure, aussi, on constate le même phénomène. L’inertie qui a suivi l’attaque de la préfecture de police, sans que le Président ne fasse tomber les têtes de son ministre ou du préfet du police, puis son « ce n’est pas mon affaire » sur la question du voile donnent l’impression que, sur ces sujets brûlants qui agitent l’opinion et peuvent être porteurs d’un embrasement, comme vient de le montrer l’attaque de Bayonne, le Président est atteint de paralysie. Donner du temps au temps, cela est possible, mais pas dans des situations d’urgence.

    Même sur les sujets, en apparence moins brûlants, de la grève à la SNCF ou de la réforme des retraites, l’exécutif semble dépassé, ne voyant rien venir, multipliant les déclarations ou les postures maladroites : aux cheminots à qui on a imposé la réforme de leur statut hier et demain la disparition de leur régime spécial de retraites, fallait-il aussi retirer certains avantages ?

    Que penser, encore, de la déclaration d’Emmanuel Macron affirmant, au sujet de sa réforme des retraites, « Je n’aurai aucune faiblesse » ? Quand tout proclame le contraire. Et que, à peine 48 heures après, on apprend, dans Le Point, qu’il est « prêt à reculer sur les régimes spéciaux », craignant un mouvement dur des cheminots.

    Emmanuel Macron est non seulement dépassé, mais très affaibli.

    https://www.bvoltaire.fr/brexit-al-baghdadi-islamisme-voile-sncf-macron-semble-completement-depasse/

  • Les médias et la gentille maman voilée, de l’instrumentalisation à la soumission

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ La demande de Julien Odoul, président du groupe RN à la région Bourgogne-Franche-Comté, adressée à la présidente du Conseil régional de bien vouloir faire sortir une mère de famille voilée accompagnant une sortie scolaire n’en finit plus de faire débat ! Sur tous les plateaux, dans tous les journaux, la question brûlante de l’islam et du voile resurgit. Pierre Boisguilbert revient sur cet épisode qu’il analyse d’une double manière : à la fois comme une instrumentalisation et comme une soumission.
    Polémia

    Ainsi Fatima a une « opinion négative de ce qu’on appelle la République ». Voila qui est plus facile à affirmer face aux caméras qu’une opinion négative de ce qu’on appelle l’islam. Cette affaire de femme voilée, et non pas porteuse d’ un simple foulard, dans le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté aura vu tous les médias audiovisuels solidaires de la pauvre maman « stigmatisée » (cf. Macron) serrant sur son sein son fils éploré.

    Alors qu’il semble bel et bien qu’il s’agisse d’une provocation, d’un testing selon le procédé cher à SOS Racisme, comme le confirme la proximité de cette citoyenne avec le CCIF proche des si républicains Frères musulmans et le fait que cette provocation a été retournée en victimisation. La photo témoin diffusée jusqu’à saturation de la nouvelle Pietà islamico sensu visant à rendre sympathique la musulmane et à clouer au pilorie le vilain islamophobe Julien Odoul — contre lequel Fatima va porter plainte.

    Instrumentalisation

    Le problème, c’est que les Français sont sur la position de principe de ce dernier et qu’ils ont pour certains appris avec stupeur qu’être voilée était compatible avec l’accompagnement scolaire, y compris dans un lieu officiel qu’un Conseil régional. Les médias, comme toujours, en font trop dans l’indignation vertueuse et leur acharnement dévoile, si l’on ose dire, leurs arrière-pensées. Le plus révélateur de cette instrumentalisation en faveur des voilées a été sans doute la haine de Laurence Ferrari sur CNews voulant absolument obtenir du méchant Odoul l’aveu d’un sentiment de honte pour avoir agressé une maman (terme repris jusqu’à la nausée) et fait pleurer sa chère petite tête brune. Après ce passage où Ferrari s’est assumée comme militante exaltée, qui peut encore croire en sa possibilité de traiter l’actualité avec une honnêteté sinon une objectivité journalistique ? Elle s’est discréditée. Mais est-ce bien grave dans ce milieu ou on l’aura certainement trouvée admirable ?

    On aimerait savoir ce qui se passerait demain si un accompagnateur de sortie scolaire arborait un gigantesque Sacré-Cœur ou une énorme croix celtique sur son blazer ? Pas difficile de trouver la réponse…

    Pire même. Que se passerait-il si un parent apprenant — mais informe t-on de cela ? — qu’une sortie au zoo serait conduite par une femme voilée, en privait ses enfants ? Il serait traîné dans la boue par les médias.

    Exit le faux Dupont de Ligonnès, haro sur Dupont-Lajoie

    Cette affaire aura permis aux journalistes — est ce un hasard ? — de se refaire rapidement une santé déontologique. Cela faisait deux jours en effet qu’ils étaient empêtrés dans leur fake news généralisée sur le vrai-faux Dupont de Ligonnnés. Ils ont encore un peu plus perdu de crédibilité et du droit de s’autoproclamer presse de référence par rapport aux autres. Ils sont tous allés dans le même sens sans vérification ni esprit critique dans la course à l’audience et la peur d’être devancé par la concurrence. C’est le fameux banc de poisson. Ils en sont même arrivés à se demander s’il ne faudrait pas revenir au respect du secret de l’instruction ? C’est dire s’ils se sont sentis morveux, même si la faute a été vite rejetée sur les Ecossais, pas assez rigoureux dans le décodage des empreintes. Mais la gentille maman musulmane humiliée par les ennemis du vivre-ensemble est arrivée à point nommé.

    Oublié Dupont de Ligonés au profit du retour de Dupont-Lajoie, l’ignoble franchouillard. Comme quoi c’est pratique de choisir les informations que l’on va traiter. Sauf que la même info sur toutes les chaines, avec les mêmes commentaires, alors que le Kurdistan syrien est écrasé par le régime turc, c’est se dévoiler dans l’espace public, c’est toléré, c’est légal… Mais, comme dirait Blanquer, est-ce souhaitable ?

    Pierre Boisguilbert 25/10/2019

    Crédit photo : Capture d’écran YouTube

    https://www.polemia.com/medias-gentille-maman-voilee-instrumentalisation-soumission/