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lobby - Page 889

  • Européennes. Conspirationnisme et hystérie médiatico-politique contre le RN

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Marine Le Pen sera-t-elle arrêtée avant le scrutin de dimanche pour espionnage au profit de la Russie et trahison en faveur des USA ? Ce serait logique si on se réfère au déferlement d’accusations de ces derniers jours venant du camp Macron et complaisamment relayés par des médias amis. Un véritable torrent de haine et un discours conspirationniste de la part de ceux la même qui ne cessent d’en faire le marqueur des populistes. Plus conspirationniste que Loiseau – l’étourneau Macroniste qui se prend pour un rapace —, tu meurs.

    Le « populisme », voilà l’ennemi

    Cette panique politique évidente est devenue une obsession médiatique — ce qui confirme la collusion idéologique du mondialisme politico- médiatique. CQFD. Les médias dominants sont brusquement devenus hystériques contre les populistes. Cela a commencé avec le montage du selfie de Marine aux cotés d’un jeune Estonien faisant le signe du ok des plongeurs devenu, parait il, celui du ralliement des suprémacistes blancs et notamment du suprématisme finno-ougrien… à large base asiate ! Ce qui se passe depuis quelques jours dans les médias, qui ne tirent leçon de rien, explique la haine portée par une partie de la population à certains journalistes qui veulent imposer leurs idées aux citoyens électeurs.

    L’écoute de BFMTV le lundi 20 mai en est une parfaite illustration. La matinale était mobilisée comme jamais contre les populistes. Le représentant éditorialiste de l’idéologie médiatique, Christophe Barbier, a listé tous les programmes en moins de deux minutes. Tout le positif du coté des européistes, tout le négatif chez les autres. On a eu droit à une enquête auprès d’un agriculteur expliquant pourquoi la PAC avait sauvé l’agriculture française. Puis après des analyses présentées comme objectives mais toujours orientées dans le même sens et fielleuses dans le ton sirupeux de Laurent Neumann, Bourdin faisait donner la Grosse Bertha contre le Grand Satan : Steve Bannon. La cible a été ratée car l’Américain, profitant largement du décalage de la traduction, a évité tous les pièges tendus par l’animateur qui voulait prouver en gros que le KKK soutenait Marine Le Pen pour détruite l’Europe.

    Plus c’est gros, plus ça passe ?Pas forcément comme le prouve la mobilisation inutile de 90 %des médias contre les électeurs lors du vote du référendum de 2005, violé ensuite par Nicolas Sarkozy qui fit voter par le Parlement l’adhésion au traité de Lisbonne rejeté à 55% par les Français.

    Autriche : un scandale soigneusement gardé au chaud

    Il y a cependant une très mauvaise nouvelle objective pour la cause identitaire européenne. C’est l’explosion en plein vol de la coalition droite conservatrice- droite nationale en Autriche. La faute en revient exclusivement aux alliés de Le Pen et Salvini, leur dirigeant vice-chancelier pris la main dans le sac, lors d’une soirée arrosée, de proposition indécente à la Russie. C’est un élément concret qui va peser notamment dans la volonté de Viktor Orban le Hongrois de ne pas s’allier politiquement à ceux qui, en fait, pensent comme lui. Cela va relancer les suspicions d’ingérence russe. C’est une très mauvaise nouvelle, même si cette vidéo mise de côté et ressortie deux ans après par l’hebdo de gauche allemand Der Spiegel, au bon moment, est un coup bas préparé de longue date. Le chancelier autrichien Sebastian Kürz a annoncé samedi soir des législatives anticipées. Le parti conservateur rompt ses liens avec l’extrême droite du FPÖ. «Assez est assez », a estimé le chancelier, déplorant un scandale qui « porte atteinte à la politique du changement (…) et à l’image » de l’Autriche.

    Il n’est pas sûr qu’un corrupteur porte préjudice au vote populiste mais, on le sait, une pomme suffit à pourrir le panier et ceux qui ont cherché la pomme gâtée l’ont hélas trouvé. Il faut sauver le panier. Finalement la partialité des médias peut se transformer en atout notamment en France et minorer l’impact de cette vidéo sauvage.

    Il faudrait que les politiques intègrent dans leur comportement que tout peut être filmé et que des propos d après-boire pour séduire une jeune Russe peuvent briser une carrière et surtout porter atteinte à une cause estimable.

    Heinz-Christian Strache a porté un très mauvais coup à son camp. Sa mésaventure confirme que l’ennemi des Européens des nations historique, c’est l’idéologie médiatique mondialiste, et sa traque permanente de ceux qui lui déplaisent. Ses agents ne cessent de chercher et parfois hélas, ils trouvent.

    Pierre Boisghilbert 21/05/2019

    https://www.polemia.com/europeennes-conspirationnisme-et-hysterie-mediatico-politique-contre-le-rn/

  • SUBMERSION MIGRATOIRE EN FRANCE ET EN EUROPE : STOP OU ENCORE ?

  • L’islamisme progresse, par Jean Rouxel

    Pour les prochaines élections européennes, les Français – du moins ceux qui voteront, car l’abstention s’annonce élevée (autour de 60 % selon les dernières enquêtes d’opinion) – auront le choix entre 34 listes. Pas moins!
    Ce chiffre est déjà, en soi, la preuve que la démocratie française est grippée.

    Car, si autant de listes se lancent, sachant pertinemment que la plupart n’atteindront même pas le seuil de 30% des suffrages nécessaires au remboursement des frais de campagne, c’est bien que de trop nombreux pans de la société française ne s’estiment plus représentés par la démocratie pseudo-représentative.

    C’est tout l’enjeu de la crise des gilets jaunes, qu’Emmanuel Macron et son gouvernement font semblant de ne pas voir.

    Mais ce chiffre impressionnant de 34 listes présente également une particularité significative et inquiétante.

    La 34e liste, au nom anodin d’une «Europe au service des peuples », est, en réalité, une émanation de l’Union des démocrates musulmans français

    Nagib Azergui, le dirigeant de ce parti, s’est même félicité dans un tweet que « le grand remplacement [soit] en marche dans les urnes de la république

    Moi qui croyais que parler de grand remplacement, c’était du «complotisme»!

    Il est remarquable que cette liste a été validée avec une semaine de retard, façon sans doute pour le conseil d’État de montrer que, non seulement les immigrés sont chez eux chez nous, comme le disait Mitterrand, mais même qu’ils sont un peu plus chez eux que nous!

    Le ministère de l’Intérieur s’attend, paraît-il, à ce que plusieurs dizaines de listes liées à l’islam politique (pléonasme!) se présentent aux prochaines municipales.
    En attendant, M.Macron a une bonne occasion de mettre en actes ses belles promesses.

    Il nous disait, voici peu, que l’islam politique (c’est-à-dire l’islam conforme au coran!) n’avait qu’à bien se tenir et qu’il allait lui faire la guerre. Voyons donc comment il traitera la question.

    Je crains que ce ne soit tout vu. Une liste clairement islamiste a ainsi été validée pour les prochaines européennes – dans des conditions bizarres, puisque l’annonce a été faite après la date limite de dépôt des listes. Non seulement il n’y a pas de lutte contre «l’islam politique», mais il y a un encouragement.

    On comprend bien l’électoralisme des oligarques gauchistes. Mais ils devraient peut-être garder en tête que, d’ici quelques années, les islamistes n’auront plus besoin d’eux : ils seront alors balayés politiquement, mais, avant, ils auront vendu la France à l’encan.

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : « Ces mythes qui font vibrer les dirigeants de l’Union européenne (mais pas leurs peuples) »

    « Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre » : Éric restitue à la question européenne sa véritable dimension. Et resitue l'élection du parlement européen à sa place qui est relative. Les enjeux sont bien supérieurs et la partie se jouera bien au-delà du 26 mai.  [Le Figaro du 17.05). Un bel article. À lire absolument.  LFAR 

    « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs. »

    Paul Valery 

    Airbus, Erasmus, L’Auberge Espagnole... Les partisans de l’Union européenne ont inventé des slogans, des mantras. Mais la tragique réalité de l’Histoire ramène les Européens à ce qu’ils sont vraiment : une civilisation.

    Ils reviennent à chaque élection, à chaque débat, à chaque controverse. C’est ce qui reste quand les partisans de l’Union eupéenne ont tout essayé, tout tenté, tout oublié. Des mantras, des slogans qui parlent au cœur et réchauffent l’âme. Mais qui ne résistent guère à la raison. Des Airbus comme s’il en pleuvait. Des Airbus du rail, des Airbus des piles électriques, des Airbus de tout et de rien, l’important est de prononcer le mot magique. Le mot, mais pas la réalité. Car Airbus constitue tout ce qu’abhorre la Commission de Bruxelles: des accords entre deux gouvernements (la France et l’Allemagne), auxquels se joignent deux autres (l’Angleterre et l’Italie) ; des aides d’Etat comme s’il en pleuvait ; pas de concurrence et du protectionnisme à tout-va ; la France en leader technique et économique. Bref, l’horreur absolue. Qui serait quasi impossible aujourd’hui. Même chose pour Arianespace, d’ailleurs.

    Mais peu importe, l’Europe, c’est la paix. Et le nationalisme, c’est la guerre, ajoutent ceux qui se souviennent de l’ultime testament de François Mitterrand. Pourtant, la réalité historique dit autre chose. Comme le rappelle justement Hubert Védrine, l’ancien conseiller diplomatique de ce même Mitterrand, «l’Europe n’est pas la mère de la paix, mais sa fille». C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale et la ruine des protagonistes européens - Allemagne, mais aussi Angleterre et France - qui les a obligés à se soumettre tous trois au protectorat américain. Ce sont les Etats-Unis, et plus particulièrement le secrétaire d’Etat de l’époque, John Foster Dulles, qui ont forgé la construction européenne. L’Europe et l’Otan sont deux organisations sœurs et ont la même mère: l’Amérique. Les trois Grands européens, «empires humiliés», comme dit Peter Sloterdijk, se sont terrés sous le parapluie nucléaire américain pour se protéger de la menace soviétique. La paix, c’est d’abord la peur de l’apocalypse nucléaire. L’Angleterre, la France et l’Allemagne achevaient ainsi trois siècles de lutte pour l’hégémonie européenne et mondiale, commencée sous le règne de Louis XIV, poursuivie avec la guerre de Sept Ans (1756-1763) et les guerres de la Révolution et de l’Empire, avant que l’Allemagne, unifiée en 1870, ne vienne prendre la place de la France en grand hégémon continental. Ce sont donc les tentatives réitérées de constituer un empire européen, et l’opiniâtreté britannique à l’empêcher, qui sont à l’origine de toutes les guerres européennes, et non l’existence de ces nations.

    Mais foin d’histoire, foin de guerres, foin de nations et de peuples ; l’important, ce sont les individus, le bonheur et l’amour. C’est le dernier message: celui de la jeunesse, d’Erasmus, de L’Auberge espagnole. Le plus médiocre argument et le plus facile. Celui qui incarne le mieux le désir de sortie de l’Histoire qui anime une partie du projet européen.

    Mais le retour des grandes nations, des énormes vagues migratoires, du djihadisme, ramène les Européens à la tragique réalité de l’Histoire et de ce qu’ils sont: une civilisation. « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs », disait Paul Valéry. Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre.    

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/22/z-6152853.html

  • Le terminal 2F de Roissy envahi par les clandestins, par Franck Deletraz

    Pour les nombreux touristes venus découvrir et admirer « la plus belle ville du monde », nul doute que le choc aura été terrible et aura sérieusement égratigné la vision idyllique qu’ils pouvaient avoir de notre pays. Et comment ne pas les comprendre après le spectacle affligeant, auquel nous avons assisté dimanche, de cette véritable horde de clandestins envahissant l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle pour dénoncer les expulsions et réclamer « des papiers pour tous » ?

    « La France c’est pas aux Français » (sic)

    Mobilisés et cornaqués par ces deux collectifs pro-invasion que sont La Chapelle debout ! et les Gilets noirs, plusieurs centaines de clandestins, pour la plupart originaires d’Afrique sub-saharienne, ont en effet déferlé en début d’après-midi sur le terminal 2F de l’aéroport de Roissy, sous le regard médusé des voyageurs, en lançant des slogans aussi édifiants que… « La France c’est pas aux Français, toute l’Afrique a le droit d’être ici » (sic) ! Un véritable tsunami qui, bien que se voulant officiellement « pacifique », a tout de même contraint les policiers présents à faire usage de gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre. Après quoi, les manifestants étrangers, lors d’un sit-in improvisé, ont exigé d’être reçus dans les plus brefs délais par le Premier ministre Edouard Philippe, accusé d’organiser une « véritable déportation », et par les dirigeants d’Air France, considérés comme étant « complices » de ces « expulsions massives ». Une exigence bien sûr immédiatement satisfaite par Air France, dont une délégation officielle a promis aux représentants des Gilets noirs, qui demandent à la compagnie de « stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux déportations » (comprenez : les reconduites à la frontière), de « faire part [de leurs] doléances à la direction ».

    L’incroyable lâcheté des autorités

    Un comble, quand on pense que tous ces gens ont délibérément violé nos lois en pénétrant et en s’installant illégalement sur notre sol ! Un comble aussi, quand on sait que la quasi-totalité des clandestins déboutés de leur demande d’asile non seulement ne sont jamais expulsés vers leur pays d’origine mais sont même relâchés dans la nature et laissés libres de vivre comme ils le souhaitent en France.

    Bien conscients du laxisme criminel et de la terrible pleutrerie qui animent depuis des décennies les autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, sans cesse chauffés à blanc par les innombrables collectifs du lobby de l’immigration, ils ne se gênent même plus pour exiger, au grand jour, et devant les caméras complices des journalistes, la régularisation de l’ensemble des clandestins vivant dans notre pays, et même celle de ceux qui débarquent chaque jour sur notre sol.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 21 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Bilal Hassani ou les Brigandes, un choix de civilisation

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    Thierry Decruzy Polémia cliquez ici

    l’Eurovision, se produit dans les salons dorés de la Mairie de Paris pendant que Les Brigandes sont convoquées à l’Assemblée nationale. Manifestement, les élus de la République démentent Serge Gainsbourg qui classait la chanson dans les arts mineurs [1]…

    Bilal Hassani, produit marketing

    La nouvelle coqueluche poussée par les médias est un(e) chanteur(euse) transgenre qui représente la France à Tel-Aviv pour l’Eurovision. Il est soutenu dans sa prestation par une danseuse “grosse” et une autre “sourde”. Avec l’origine marocaine du chanteur et asiatique d’une danseuse, on sent que le manager a voulu cocher toutes les cases.

    C’était pas gagné, Bilal avait soutenu Dieudonné et accusé Israël de crimes contre l’humanité… Inconnu l’année dernière, il est propulsé « icône pour la jeunesse LGBT+ française » par Têtu en décembre 2018. Dès le 6 du même mois il est parmi les candidats à l’Eurovision, le 20 sa chanson, Roi, est mise en ligne, le 12 janvier il est officiellement le candidat de la France et le 14 sa chanson dépasse les 3 millions de vues.

    Vieux crocodile des milieux “branchés” parisiens, le journaliste Patrick Eudeline [2] (BestRock & Folk) se lâche expliquant que ça « dégouline sur une boucle en do de quatre accords basiques, le BAba de la chanson commerciale. […] Arpèges façon “Le piano pour les Nuls”, batterie compressée, reverb 80 et clichés R’n’B, faux-violons tartinés, portés de voix et vibes 90 sous Autotune, construction maladroite. » Il confirme que la candidature était « jouée d’avance », que la star aux millions de vues sur Youtube, c’est de l’« enfumage ». Son jugement est celui d’un professionnel qui n’a rien renié de sa jeunesse puisque « Lucifer porte un gilet jaune et le monde qu’on veut nous imposer n’est pas “sataniste”, il est vide ».

    Le « jeune gay macroniste » n’est qu’un produit marketing destiné à promouvoir dans la jeunesse française le modèle comportemental voulu (imposé?) par le régime, tout comme Conchita Wurst en 2014. Coupés du pays réel, les Macronistes ont déjà sur le dos les Gilets jaunes et un Marocain transgenre ne peut qu’énerver les banlieues. Pas sûr que tout ce barnum médiatique sera suffisant : Madame Monsieur, les compositeurs choisis pour l’insipide chanson de Bilal, sont les loosers de l’Eurovision 2018, arrivés seulement 13e

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    Les Brigandes face aux parlementaires

    La chanson préoccupe les élus, pendant que certains font le forcing pour l’Eurovision, d’autres convoquent les chanteuses des Brigandes devant la commission d’enquête parlementaire sur les « groupuscules d’extrême droite ». Pas pour la liberté d’expression, on s’en doute : le compte Youtube du groupe a été fermé sans explication le 11 février dernier. Ça n’a pas intéressé les députés. Pourtant, aucune procédure, ni a fortiori de condamnation, ne pèse sur leurs chansons. Avec des titres dépassant le million de vues (pas l’enfumage de Bilal), cette élimination de pacifiques et charmantes chanteuses est significatif de leur audience et de l’importance que leur accordent les censeurs. Par leur convocation, les députés hissent ces artistes dissidentes quasiment au niveau de l’hommage qu’ils avaient rendu à Johnny en décembre 2017. Leurs compositions bénéficient dorénavant de la reconnaissance des élus de la Nation ! Leur censure n’en est que plus injustifiable.

    Le contrôle d’internet, « la lutte contre les propos haineux » en novlangue, est devenu un enjeu stratégique pour les “démocrates”. Vendredi 10 mai, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook est venu spécialement à l’Elysée pour rédiger avec Emmanuel Macron le texte de la nouvelle loi qui va « faire de la France le pays qui invente la régulation », en clair pour alourdir la censure. Promouvoir les bonnes, éliminer les mauvaises, la chanson s’impose comme l’outil de conditionnement des foules.

    Un nouveau disque de combat

    Dans ce contexte hostile que Les Brigandes diffusent leur 8e CD, Contre le temps avec 12 titres et un bonus. Le 8e en moins de cinq ans ! Et par le seul groupe de musiciens professionnels existant dans la dissidence. Cette productivité et l’audience du groupe en font un véritable phénomène musical, expliquant l‘acharnement de la censure à réduire ces jeunes femmes au silence. Télévisions, radios et journaux ont envoyé leurs commissaires-politiques (journalistes en novlangue) dans leur petit village du Languedoc pour tenter de dresser la population et ses élus contre les musiciens. Le père de la député – Muriel Ressiguier (LFI) préside la commission d’enquête parlementaire – a des attaches dans leur village et leur a déjà manifesté son intérêt [3]. Au final, toutes ces campagnes médiatiques d’ampleur nationale n’ont fait qu’augmenter leur visibilité sans affecter leur créativité.

    Dans leur dernier CD, comme pour les précédents, les thématiques se répartissent entre l’actualité et l’enracinement. Car les Brigandes ne vivent pas recluses dans leur village, elles sont au contact de la réalité vécue quotidiennement par les Français des transports en commun et des ronds-points, des impôts, des taxes et des migrants. Leurs dernières chansons puisent donc leur inspiration dans l’actualité la plus brûlante, Quand on voit arriver les migrants. Elles décrivent ce que chacun peut observer et peut aussi chanter avec elles comme dans Tomber plus bas. Très médiatique, notre Président a aussi sa chanson, Ne m’appelez plus président : « J’suis le clown du gouvernement, / Je vaux pas tripette / Comme un haut-parleur / Je suis là pour transmettre… / Les instructions à la lettre / De mes employeurs. » On relève une pointe de provocation dans Ah Ruedi, mets ta kippa dis !

    Trois chansons sont empreintes de la nostalgie d’une époque révolue. Elle a quitté le Portugal, pour ces Européens qui venaient chercher du travail en France. On a du mal à croire que Marseille en rêvea pu exister, même si la ville est chantée : « J’entre dans un bistro, ça joue Vincent Scotto ; / Oui, c’est comme Marseille en rêve / La serveuse Fanny vous sert un aïoli, / Que même les morts s’en relèvent / Dans la crèche, un santon a la tête, / Dirait-on, de Francis le Belge / Et l’odeur du pastis repousse le cannabis. » Le coureur cycliste Jacques Anquetil est fêté pour le temps où le dopage n’avait pas envahi la compétition dans La Caravelle.

    Les Brigandes chantent leurs rêves avec le serment de Ragnar, « Nous avons frappé avec l’épée / Et moi Ragnar, je le promets / Pour rassembler ma grande armée / Je reviendrai. » Il fait écho à celui du Soldat d’Odin.

    Hommage trop rare et donc courageux, elles chantent, Robert Brasillach, le poète assassiné qu’elles ne veulent pas oublier, Dans la prison de Fresnes : « A leurs promesses d’un misérable bonheur, / Sur la voie héroïque, c’est un destin tragique / Pour ceux qui ne suivent que leur cœur. » Bel espoir, les jeunes femmes consacrent un titre pour accueillir la fille de Marianne née le 30 avril, Quand un enfant va venir : « C’est une être qui s’avance, Une âme est venue du Ciel, / Un présent que l’Eternel / Nous confie. »

    La culture est un tout, l’esthétique participe du projet culturel des Brigandes. Elles ont donc conçu leur CD avec leurs propres illustrations et si la censure les a empêchées de tourner des vidéos comme elles l’avaient fait pour leurs précédentes compositions, on peut les admirer armées en valkyries. Toutes les titres sont composés par leur (trop?) discret mentor, Joël Labruyère, qui inspire avec brio cette jolie équipe de chanteuses.

    Certaines chansons auraient pu totaliser des scores sur Youtube, ce n’est plus possible. Les jaloux, les envieux, les ennemis de la culture populaire ont fait appel à l’implacable censure numérique. La génération « il est interdit d’interdire » ne supporte pas la contradiction.

    Mais vous pouvez leur rire au nez en commandant ce CD cliquez là 

    (1) Apostrophes, 26/12/1986 cliquez ici

    (2) L’Incorrect, « Les travelos c’était mieux avant »  cliquez là

    (3) Languedoc infos cliquez là

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/22/bilal-hassani-ou-les-brigandes-un-choix-de-civilisation-6152895.html

  • Directives anticipées : la vraie fausse solution ? – Journal du mercredi 22 mai 2019

    Directives anticipées : la vraie fausse solution ?

    Alors que le débat sur l’euthanasie revient sur le devant de la scène politique, de nombreuses personnalités proposent le recours de chacun à la rédaction de “directives anticipées”. Une idée d’apparence séduisante mais qui n’est pas sans poser de multiples problèmes juridiques et éthiques.

    L’homéopathie dans le collimateur d’Agnès Buzyn

    Inefficace, trop chère, l’homéopathie fait débat depuis plusieurs mois. Un rapport de la Haute autorité de Santé prévu pour juin laisse entendre que les médicaments de cette médecine alternative ne seront bientôt plus remboursés… L’objectif : une prétendue réduction des coûts pour la Sécurité Sociale.

    Syrie : Donald Trump s’impose au proche-Orient

    Une semaine après le regain de tension avec l’Iran, Donald Trump menace, cette fois-ci, la Syrie après des accusations d’attaques chimiques au nord du pays. Des menaces aux airs de guerre de communication pour assurer les intérêts étasuniens dans la région.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/directives-anticipees-la-vraie-fausse-solution-journal-du-22-mai-2019

  • Pour Marine Le Pen, “La France insoumise” devrait s’appeler “La France islamiste”

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    Marine Le Pen tenait un meeting à Villeblevin dans l’Yonne ce mardi soir, à 5 jours des élections européennes.

    La présidente du Rassemblement national a notamment vilipendé le programme de “La France insoumise” sur l’immigration et l’acquisition de la nationalité française.

    https://fr.novopress.info/214653/pour-marine-le-pen-la-france-insoumise-devrait-sappeler-la-france-islamiste/

  • La durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans

    La durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans

    Vincent Brun, médecin-chef de la clinique Fontfroide, à Montpellier, établissement qui dispose d’une unité de 12 places pour des patients en état végétatif chronique, a signé lundi 20 mai, avec un collectif de médecins spécialisés dans le handicap, une tribune parue dans le journal “Le Monde” estimant que l’arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert n’est pas justifié. Il explique au Midi Libre :

    Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il est dans une situation qui relève du handicap lourd. Mais telle que la loi est rédigée, elle peut s’appliquer à des situations qui ne relèvent pas de la fin de vie.

    Quand on n’est pas dans une situation de fin de vie, ce n’est pas aux médecins de se prononcer. Je n’ai jamais entendu un médecin dire qu’une personne “mériterait” de vivre et une autre non, en fonction de son handicap. Le débat est philosophique, sociétal, éthique, religieux, mais pas médical.

    Pourquoi Vincent Lambert est-il dans une unité de soins palliatifs ?

    Le CHU de Reims présente son unité comme relevant des soins palliatifs et de la prise en charge des personnes cérébro-lésées. Mais la description de l’unité correspond à une activité de soins palliatifs. C’est très différent : on ne s’improvise pas médecins de soins palliatifs, pas plus que médecin de rééducation. Les deux prises en charge sont très différentes.

    Un patient cérébro-lésé doit avoir des soins de kinésithérapie, d’ergothérapie, de réeducation, d’orthophonie, éventuellement une prise en charge psychologique… On reçoit des demandes de prise en charge très régulièrement, sans pouvoir les satisfaire.

    Je rappelle que la durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans. Peut-être que ça vaut le coup de tenter de le mettre dans un service adapté à sa situation. Certains de mes patients, à certains moments, sont capables de donner leur accord ou pas à des soins, des toilettes… Quand on s’occupe d’eux, on est en situation d’abus de pouvoir, et on essaie, chaque fois, de recueillir leur consentement.

    Avez-vous déjà été saisie d’une demande d’arrêt des soins pour les patients en état végétatif hospitalisés dans votre établissement ?

    En dix ans, jamais. Le docteur Chevallier, responsable de l’unité, a posé la question à tous nos patients. Aucun n’a dit “J’arrête”. C’est très rare, si j’en crois mes collègues. Moi, à titre personnel, je ne suis pas opposé à l’euthanasie, mais elle est interdite en France. Interrompre les soins prodigués à Vincent Lambert, c’est ouvrir la porte à des abus pour toutes les situations difficiles. On est déjà dans des situations délicates, dans un dialogue constant avec les familles, les personnes de confiance, qui changent, avec des avis différents sur la limitation des soins par exemple. Certains sont favorables à faire le maximum pour leur proche qui souffre d’une pneumopathie ou d’un cancer du poumon, d’autres non. On discute, on s’adapte en permanence.

    Est-ce que la situation de Vincent Lambert peut-être comparée à celle des patients accueillis à la clinique Fontfroide ?

    Oui. Avec Vincent Lambert, on n’est pas dans une problématique de droit à mourir dans la dignité. On discute de sa vie, pas de sa mort. Alors, elle est où, la dignité ? Quand on donne la mort à quelqu’un, il faut le dire. Pour moi, c’est de l’euthanasie. Ce qu’on a fait subir à Vincent Lambert, l’interruption des soins, je ne le ferai pas à mon chien.

    C’est une affaire très complexe…

    Oui, et elle est très difficile à appréhender de l’extérieur, parce que la majorité des personnes ne savent pas ce qu’est un état végétatif chronique. Qu’est-ce qu’on sait de la vie de ces personnes ? On est parfois surpris. 40 % des personnes dites en état végétatif ne le sont pas, l’état de conscience n’est peut-être pas observable. Ils sont peut-être moins “légumes” qu’on ne le dit. Ce terme de végétatif est abominable…

  • Parti Communiste “Français” : le mythe des 75 000 fusillés a la vie dure

    Parti Communiste “Français” : le mythe des 75 000 fusillés a la vie dure

    Et le plus grave c’est que cette légende est encore parfois enseignée aux élèves alors que le nombre de fusillés (et exécutés) en France pendant l’Occupation, toutes tendances politiques, est estimé entre 4 425 et 20 000 (voir ce site mémoriel exhaustif réalisé par l’Université Paris I Sorbonne)

    Ian Brossat vient de montrer qu’il est un digne descendant des communistes français en répétant ce mensonge. heureusement qu’il a été rappelé à l’ordre par Daniel Riolo :

    Pour rafraichir la mémoire ou plutôt pour développer la culture historique de ce jeune trublion, voici quelques rappels historiques.

    Sur l’engagement très tardif du PC”F” dans les actions de résistance (mai 1941) et les début de la Collaboration impliquant des communistes :

    Le , l’URSS signe le pacte germano-soviétique, un accord de non-agression et de partage de l’Europe centrale avec l’Allemagne nazieLe Parti communiste français approuve la signature du pacte, bien qu’un cinquième des élus du parti s’y oppose. Lorsque la guerre éclate, l’Union soviétique reste neutre et achève même l’invasion de la Pologne telle que prévue par le pacte.

    Le gouvernement Daladier estimant que les communistes découragent l’effort de guerre, la presse communiste est interdite le 26 août 1939. Le Parti communiste (SFIC) est ensuite interdit par un décret-loi du 26 septembre 1939. Les 43 députés restés fidèles à la ligne du parti fondent le Groupe ouvrier et paysan français à la Chambre des députés. Ces députés sont toutefois arrêtés le 8 octobre 1939, déchus de leur mandat le 21 janvier 1940, puis condamnés à des peines allant de quatre ans de prison avec sursis à cinq ans de prison ferme ainsi qu’à cinq ans de privation de leurs droits civiques et civils. Certains parlementaires sont déportés en Algérie, puis libérés après le débarquement allié en Afrique du Nord en 1943, tandis que d’autres vivent dans la clandestinité en France ou sont emprisonnés. Le secrétaire général du PCF, Maurice Thorez, mobilisé, déserte l’armée française en octobre 1939, et se réfugie en Belgique, où est reconstitué la direction du PCF, désormais clandestin.

    Mais en parallèle, des militants communistes s’impliquent dans la Collaboration. En , des militants suivis de près par Jacques Duclos et Maurice Thorez demandent aux autorités allemandes l’autorisation de faire reparaître légalement L’Humanité. En dépit des promesses obtenues par les Allemands, l’autorisation n’est pas accordée. Par ailleurs, Marcel Gitton, ancien numéro trois du parti, regroupe d’anciens députés communistes du Groupe ouvrier et paysan et fonde en 1941 le Parti ouvrier et paysan français (POPF), qui milite pour la Collaboration.

    Préparé à la Résistance par la pratique de la clandestinité enclenchée sous le gouvernement Daladier, le PCF engage la lutte contre l’occupant à partir de 

    Sur la légende des 75 000 fusillés :

    Pour l’État, ces fusillés étaient des communistes. Et ces derniers ne voulaient pas que l’on touche à la légende du « parti des 75 000 fusillés »… Dans les faits, les fusillés proprement dits – des personnes condamnées par un tribunal – étaient moins de 5 000, dont 860 otages, et tous n’étaient pas membres du PCF. [source]

    Sur le parti communiste, premier parti collaborationniste, et sa demande d’autorisation aux autorités allemandes à faire reparaître l’Humanité :

    Comment le Parti communiste français, qui se voulait le fer de lance du combat contre le fascisme et le nazisme, a-t-il pu solliciter des autorités allemandes, aussitôt après la défaite de juin 1940, l’autorisation de publier L’Humanité et plusieurs autres de ses journaux ? A près de soixante-dix ans de distance, cet épisode des premiers temps de l’Occupation, qui fit couler beaucoup d’encre chez les adversaires du PCF et un peu moins chez les communistes dans l’après-guerre, revient nourrir la chronique des années noires et des compromissions qui se sont parfois nouées entre ennemis déclarés.

    Au lendemain de la Libération, auréolé du prestige qui s’attachait à son engagement dans la Résistance et au sacrifice d’un grand nombre de ses membres, le PCF a nié avoir jamais engagé les moindres pourparlers avec l’occupant. Puis il a reconnu qu’une telle démarche avait bien eu lieu, mais il a prétendu qu’elle avait été le fait de simples militants, privés de directives dans la débâcle. C’est seulement dans les années 1980 que l’historiographie communiste officielle a admis que des négociations avaient été menées, sur consigne de la direction du parti, par des responsables de haut niveau (…) [source]

    https://www.lesalonbeige.fr/parti-communiste-francais-le-mythe-des-75-000-fusilles-a-la-vie-dure/