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lobby - Page 888

  • Stéphane Ravier : « On sent bien là qu’il y a une volonté de rejet de la France en brandissant le drapeau d’une nation étrangère »

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    Stéphane Ravier, sénateur des Bouches-du-Rhône, réagit au micro de Boulevard Voltaire après les violences qui ont eu lieu à Marseille à l’issue de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations, emportée par l’équipe d’Algérie.

    https://www.bvoltaire.fr/stephane-ravier-on-sent-bien-la-quil-y-a-une-volonte-de-rejet-de-la-france-en-brandissant-le-drapeau-dune-nation-etrangere/

  • UNION EUROPEENNE : ARRANGEMENTS INCESTUEUX ENTRE PETITS AMIS !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Les arrangements entre  petits amis semblent avoir pris fin à Bruxelles, chacun ayant trouvé ou retrouvé son beefsteak, son rond de serviette à la table de l’UE après le désormais traditionnel petit exercice de « chaises musicales ». L’ami des alcools forts quitte la tête de la Commission pour rejoindre son confetti luxembourgeois, remplacé par dame Ursula Von der Leyen, ministre allemand de la Défense, un temps pressentie pour succéder à Angéla Merkel. Christine Lagarde pourra continuer à défendre les puissances d’argent à la tête de la BCE comme elle l’a fait au FMI, le Belge Charles Michel remplace le Polonais Tusk, un libéral part, un libéral arrive, RAS ! Le socialiste espagnol Josep Borrell devient le « monsieur affaires étrangères » de l’Union, un poste qui ne sert a à rien, puisque chaque Etat membre, - et c’est encore heureux ! -, a sa propre politique étrangère. Tout juste une coordination sur certains dossiers serait souhaitable, car les Etats sont des monstres froids qui ont des intérêts qu’ils n’entendent pas, à raison, partager. En tout cas, c’est comme cela que ça devrait fonctionner dans une libre Union d’Etats souverains.

    Mais nous avons vu que dans l’affaire iranienne, quoique l’on puisse penser de mal de la clique islamiste au pouvoir à Téhéran, l’Europe s’est couchée devant Trump : Adios nos investissements, adios le business pétrolier et les commandes d’automobiles !

    Une entente incestueuse

    Le signe le plus manifeste de l’entente contre nature  entre les conservateurs du PPE, c’est à dire tout ce que l’Europe compte comme élus de la droite molle, - dont le jeune espoir des beaux quartiers et des dames patronnesses Versaillaises Bellamy -, et les socialistes, a été l’élection du camarade David Sassoli comme Président du Parlement européen. Les Populistes, identitaires et autres nationalistes ou eurosceptiques n’ont pas connu, hélas, une assez forte poussée dans leurs pays respectifs, même si en France, -  et encore -, ou en Italie, les scores ont été honorables. Chacun siège dans son groupe, pas d’union : Nigel Farage et ses «  Brexiteurs » s’en iront, probablement, fin octobre, les Hongrois du FIDESZ de Viktor Orban s’accrochent au PPE, ce dernier groupe trop content de « niquer », pardonnez-moi l’expression, les groupes nationalistes et de les amputer d’une bonne dizaine de parlementaires. Pas de quoi pavoiser pour les partisans, comme nous, d’une Europe des nations, d’une Europe des patries, d’une Europe à la carte où chaque pays membre choisirait, souverainement, le degré d’intégration qu’il est prêt à consentir à l’Union européenne.

    Etait-ce mieux avant ?

    Qui est ce David Sassoli, dont je viens d’évoquer le nom à l’instant ? Ce monsieur est un journaliste connu de la RAI, marqué à gauche, l’anti-Salvini parfait. Lequel Mattéo Salvini, une fois de plus, vient de s’illustrer en faisant arrêter la capitaine d’un bateau pirate, le Sea Watch 3, recueillant tout ce qu’il est possible de ramasser comme pseudos naufragés dans les eaux libyennes. Bien entendu, Macron s’est cru obligé de prendre une bonne poignée de ces faux naufragés mais vrais migrants. Lesquels viennent s’ajouter à la masse d’immigrés subventionnés que la France héberge. Il n’est que de se promener dans certains quartiers de Paris ou dans la France profonde, dans des petites villes comme la mienne, pour constater que notre pays, qu’on le veuille ou non, s’africanise, lentement mais sûrement.

    Où est-il le temps des colonies, le temps glorieux de l’Empire où tous ces peuples vivant sous le pavillon tricolore, avaient, à juste titre, droit de cité ? Au moins, à cette époque, la France contrôlait les flux migratoires internes de son espace géopolitique. Mais assez de nostalgie, car je parle d’un temps que les moins de soixante ans n’ont pas connu ! Laissons de côté le fameux « c’était mieux avant » et constatons, à regrets, que les relations franco-italiennes ne s’améliorent pas ! Macron est un immigrationniste convaincu, un serviteur du mondialisme apatride, Salvini tout le contraire. Ces deux-là sont faits pour être les étendards de deux visions du monde, de deux espérances contradictoires pour l’avenir de leurs peuples respectifs. Malheureusement pour nous, pour l’instant, nous sommes du mauvais côté, « du côté obscur de la force » !

    Si la nature avait voulu donner comme un signe à cet antagonisme profond entre les deux sœurs latines, il n’est qu’à voir, comme un symbole,  les énormes glissements de terrain qui ont coupé l’axe ferroviaire franco-italien au cœur des Alpes. De plus, quand on pense que la France officielle, qui bloque à Menton des hordes de migrants économiques pour mieux les laisser filer par la montagne, ose donner des leçons de morale à l’Italie, décidément, on se dit que ce pays, notre pays, marche sur la tête et, qu’à terme, il  faut changer, et vite, de dirigeants !

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  • Lagarde, le candidat idéal à la BCE pour accompagner l’effondrement du Système

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    Marc Rousset

    17,8 % de hausse pour le CAC 40 depuis le 1er janvier 2019. L’AMF, gendarme de la Bourse de Paris, redoute une correction sur les marchés financiers : « Le ralentissement économique et les incertitudes politiques »sont toujours présents et l’extrême faiblesse des taux qui laisse peu de marge de manœuvre aux banques centrales incite à l’endettement avec risque accru d’insolvabilité.

    Les mauvaises nouvelles en économie, suite aux actions correctrices des banques centrales, deviennent de bonnes nouvelles pour les boursiers, et inversement. Le monde boursier marche sur la tête. C’est ainsi que la bonne nouvelle de 224.000 emplois créés aux États-Unis, alors que l’attente était de 160.000, a fait très légèrement reculer, ce vendredi 5 juin, le CAC 40, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P. Tout comme Trump, les boursiers se réjouissent des taux d’intérêt bas générateurs de profits et d’un dollar faible qui permet d’exporter davantage.

    Lagarde arrive à la BCE avec la réputation d’une colombe habile, politicienne qui sait bien naviguer, toujours bien orientée dans le vent. Elle est entrée dans la combine Tapie pour plaire à Nicolas Sarkozy et a réussi le tour de force d’être condamnée (pour négligence) sans être condamnée car la cour avait jugé que sa réputation internationale plaidait en sa faveur. La réalité, c’est que Lagarde a un simple vernis en économie, suite à ses fonctions en France et à la tête du FMI, mais fondamentalement, c’est une juriste qui s’appuie sur l’avis de ses collaborateurs car elle n’a aucune formation en économie, aucune expérience dans les politiques monétaires et n’a jamais dirigé une banque ou le moindre service bancaire opérationnel. Lagarde, c’est l’anti-Benoît Cœuré, Français hyper compétent, membre actuel du directoire de la BCE, qui a la malchance d’être un homme – nouvelle maladie du siècle.

    Lagarde ne fait que confirmer la politisation et la perte d’indépendance de la BCE face au tsunami financier qui se prépare à l’horizon. Lagarde sera, en fait, la responsable de la communication de la BCE pour bien-pensants. Les banques centrales sont prises au piège des taux négatifs et des assouplissements quantitatifs à gogo. Sa mission consistera à endormir les foules, accorder des prêts LTRO aux banques italiennes insolvables, poursuivre la politique laxiste monétaire actuelle jusqu’à ce que tout explose. Lagarde a tout à fait sa place au milieu des absurdités de la théorie monétaire moderne.

    Lagarde va imprimer de plus en plus de monnaie avec, comme contrepartie à l’actif de la BCE, le rachat d’obligations pourries des États, des banques et des entreprises en Europe. Lagarde va exceller à repousser l’explosion, mais elle sera le dos au mur, complètement désarmée si, malgré tout, la récession s’accroît dans le monde.

    On risque, en fait, d’assister à un schisme au sein de la zone euro. D’un côté, les partisans de la baisse des taux d’intérêt négatifs de dépôts par les banques à la BCE de -0,4 % à -0,5 %, la reprise de l’assouplissement quantitatif au premier trimestre 2020. De l’autre côté, l’Europe du Nord et l’Allemagne, dont la dette publique est inférieure à 60 % du PIB, mais aussi tous les épargnants européens laminés et spoliés par la baisse des taux, ainsi que les banques européennes dont les marges sont tout autant laminées avec la politique des taux zéro. Chaque émission de monnaie supplémentaire par Mme Lagarde devra être considérée comme une destruction supplémentaire de la valeur de la monnaie euro, un baril de poudre supplémentaire susceptible d’exploser le jour J ! L’économiste de renom Jean-Luc Ginder, dans Le Huffington Post, n’a pas hésité à parler d’« une crise à venir trente fois plus puissante qu’en 2008 ».

    En 2011-2012, la Grèce empruntait à 33 %, contre 2,8 % aujourd’hui, l’Italie à 7 %, contre 1,85 % aujourd’hui, tandis que l’Allemagne et la France en quasi-faillite, avec un endettement du PIB à 100 %, empruntent à des taux négatifs pour la première fois de leur histoire. Tout cela se terminera par l’effondrement de la monnaie et du Système, la ruine des épargnants, Mme Lagarde étant toujours à la tête de la BCE après avoir simplement retardé le plus longtemps possible le moment de l’explosion.

     
  • LAETITIA AVIA A-T-ELLE UNE DENT CONTRE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ?

  • Que se passerait-il si des « binationaux » algéro-français brandissant des drapeaux français déferlaient au cœur d’Alger ?

     
    Que se passerait-il si des « binationaux » algéro-français brandissant des drapeaux français déferlaient au cœur d’Alger ?

    De Bernard Antony :

    Que se passerait-il si des « binationaux » algéro-français brandissant des drapeaux français déferlaient au cœur d’Alger et des autres grandes villes d’Algérie pour « fêter », avec les formes motorisées de la fantasia, une victoire de l’équipe de France de fouteballe ? Et si, un très grand nombre des plus excités de ces supporters s’avisaient de briser des vitrines, de piller les magasins et d’incendier des dizaines de voitures ? Et si, de plus, cela se produisait le jour de la célébration de la fête nationale algérienne ?

    On imagine sans mal les réactions :

    – des Algériens bien sûr, qui d’ailleurs ont été très fellaghalement éduqués à commémorer ce jour (1er novembre 1954) sans aucune repentance de ce qu’en fut l’atroce réalité, à savoir des assassinats de pieds-noirs et de musulmans patriotes français,

    – de la police et des autorités judiciaires algériennes : les casseurs et incendiaires, de surcroît jugés comme traîtres puisque brandissant des drapeaux français, ne seraient pas prêts de sortir de prison avant des mois, des années et peut-être pas vivants…

    Mais c’est bien la peine pour l’État français d’organiser un beau défilé du 14 juillet avec notre admirable armée et d’inaugurer la veille à Cherbourg le premier d’une série de sous-marins ultra-perfectionnés alors que tant de rues sont livrées à la faune de casseurs, de pillards et d’incendiaires algériens brandissant, conquérants, leurs drapeaux.

    On imagine comment seraient traités de pareils transgresseurs de la paix civile en Russie, aux États-Unis, en Israël ou au Japon…

    La politique qui s’impose à l’égard de ces vandales tient en deux mots : « dedans ! », puis « dehors ! ». D’abord « dedans », c’est-à-dire « au trou » après les justes condamnations qui s’imposent pour saccages, vols et incendies. Ensuite « dehors », c’est-à-dire à leur sortie de prison le renvoi dans leur si prospère Algérie de tous ceux parmi ces délinquants ayant la nationalité algérienne, étant donné que dans les cas très fréquents de doubles nationalité, ils doivent être déchus de la nationalité française.

    Quand donc s’exprimera à la tête de l’État la détermination d’en finir avec les barbares de « Nique la France » ?

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  • Un 14 juillet placé sous le signe de l’invasion

    Quel pays accepterait que le centre de sa capitale et de ses plus grandes villes soit ravagé par les supporters d’un pays étranger ? Un seul au monde, peut-être, la France.

    Le Rassemblement national, après la casse de jeudi, avait pourtant demandé au gouvernement d’interdire aux supporters algériens de venir sur les Champs-Elysées. On se doutait que le risque était que ces derniers ajoutent le plaisir du pillage au plaisir de la victoire, dans le match Algérie-Nigéria. Ces manifestations violentes derrière le drapeau algérien avaient l’allure de provocations en haine de la France. Les Champs-Elysées avaient vu le matin même le défilé de nos troupes, puis des tensions avec les Gilets jaunes, mais derrière le drapeau tricolore, quand même. L’invasion de la même avenue par des masses étrangères, et cette marée de drapeaux algériens était une vision parfaitement insupportable.

    Des violences, nous y avons eu droit, à nouveau, non seulement sur les Champs, à partir de 2 heures du matin environ (25 arrestations), mais aussi à Marseille vers la Porte d’Aix, où des bandes masquées ont affronté la police jusque tard dans la nuit, et à Lyon ainsi que dans plusieurs communes de sa banlieue. Dans le Rhône, de très nombreuses voitures ont en outre été incendiées. Lundi matin, les médias officiels s’efforçaient de minimiser la casse, mais les images étaient là, et on commence à se demander ce que peut nous réserver la finale.

    Délinquants à double titre

    L’invasion algérienne des Champs-Elysées n’est pas le seul évènement à avoir gravement terni les cérémonies. Nous avons en effet assisté, le vendredi soir précédant ce week-end du 14 juillet, à l’assaut du Panthéon par 400 à 700 immigrés clandestins. Ces hommes étaient encadrés par des militants (blancs) d’extrême gauche, réunis au sein de divers collectifs, des collectifs bénéficiant de financements eux-mêmes étrangers. Envahissant cette ancienne église du quartier latin, volée à l’Eglise par la Révolution, et transformée en mausolée pour les grandes figures du système, ils ont occupé les lieux jusqu’au soir, chassant les touristes du quartier. Ces envahisseurs étaient délinquants à double titre : ils n’avaient aucune qualité pour séjourner dans notre pays. En outre ils s’étaient emparés d’un bâtiment public, qu’ils ont donc occupé plusieurs heures. Pour moins que ça, des mouvements identitaires ont été dissous, et des militants condamnés à de la prison ferme. L’objectif des doubles délinquants : « obtenir des papiers et des logements pour tous ».

    Certes ils n’ont pas profité de leur séjour pour violer le cercueil de Simone Veil ou de quelques autres panthéonisés, mais même s‘ils l’avaient fait, nul doute que des circonstances atténuantes leur auraient été trouvées.

    La manifestation s’est poursuivie à l’extérieur du bâtiment. Ils ont reçu le soutien d’élus mélenchonistes et de militants écologistes. Evidemment, à plusieurs centaines, et certains de leur impunité, ces commandos peuvent réitérer sans problème leurs actions. 37 arrestations ont été opérées, au cours des affrontements, mais « uniquement pour vérifier les identités », ont pris la précaution de préciser les autorités, trop inquiètes de voir dégénérer une situation qu’elles reconnaissent ne plus être capables de maîtriser.

    Emeutes d’Africains par ici, d’Algériens par-là, c’était un 14 juillet classique, unissant les Français dans la ferveur républicaine, en somme.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 15 juillet 2019

    https://fr.novopress.info/

  • 1, 2, 3, viva l’Algérie ! – Journal du lundi 15 juillet 2019

    1, 2, 3, viva l’Algérie !

    Alors que les deux derniers matchs de l’Algérie ont donné lieu à des scènes de violences et de pillages, les supporters des fennecs ont remis ça dimanche soir lors de la qualification de leur équipe de coeur pour la finale de la coupe d’Afrique des Nations. Un scénario qui laisse présager le pire en cas de victoire vendredi prochain.

    Un 14 juillet délicat pour Macron

    La fête nationale n’a pas été de tout repos pour Emmanuel Macron. Alors que la crise des Gilets Jaunes se poursuit, un comité d’accueil était au rendez-vous pour huer le président et faire du rassemblement une nouvelle tribune de la colère.

    Union Européenne : cordon sanitaire contre les eurosceptiques

    Le Rassemblement National et ses alliés du groupe Identité et Démocratie n’auront pas de responsabilités institutionnelles à Bruxelles. Un revers après les bons résultats électoraux… mais qui peut également s’avérer être un atout pour l’avenir.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/can-les-fennecs-sement-le-chaos-journal-du-lundi-15-juillet-2019

  • Déremboursement et monopole d'État

    6a00d8341c715453ef0240a4bb9b71200b-320wi.jpgLa décision de ne plus rembourser les dépenses de médicaments homéopathiques se dessinait depuis plusieurs jours. Elle ne surprend à vrai dire personne. Pour commencer cette chronique on soulignera que son auteur ne se situe ni sur le terrain scientifique, ni sur celui de la médecine, un art qu'il se contente d'en respecter les acteurs et d'essayer d'en suivre les prescriptions.

    La vraie question en effet consiste à savoir, au-delà de l'homéopathie, pensée et pratique remontant à la fin du XVIIIe siècle, au-delà de l'acuponcture, autre exemple non reconnu par la science occidentale, au-delà de la psychanalyse que les assurances maladie américaines concurrentielles ont cantonné au domaine de la littérature, du cinéma etc., si les thérapeutiques doivent dépendre des sentiments mouvants de l'opinion et des médias et des jugements de l'administration.

    Cette décision de Mme Buzyn a été largement inspirée, en fait, par une velléité budgétaire de l'État. Elle va sans doute satisfaire, par ailleurs, la majorité des représentants des professionnels de santé et tous ceux qui ont acquis la conviction que cette famille de traitements relève de ce qu'on appelle l'effet placebo.

    Voilà, enfin, se félicitera-t-on, des Français contents d'une décision de leur gouvernement.

    En elle-même cela représente presque une deuxième bonne nouvelle cette semaine qui avait si bien commencé par la victoire claire et nette de la droite aux élections grecques, défaite de la démagogie et des mensonges politiciens qui ont fait tant de mal à ce pays depuis la mort de Périclès.

    Le quotidien Le Monde, comme chacun devrait s'en convaincre, trace d'une façon toujours infaillible les frontières de la vérité. D'autre part, anticipant la loi, il combat vigoureusement la haine. cela va sans dire. Ce journal officiel de la bonne pensée, a publié un article[1] qui sonne le glas d'une condamnation définitive de l'homéopathie. On notera dans le titre de ce papier : "que dit la science ?". Il ne manque que le grand S à Science[2]. Mais comme cela vient de la rubrique des "décodeurs", on ne peut que dire amen.

    La gauche pensante, pour appeler les choses par leur nom, prenait donc en septembre le relais d'un "appel de 124 professionnels de la santé contre les médecines alternatives" apparu pourtant dans le Figaro, journal supposé de droite, quelques mois plus tôt en date de mars[3]. On saluera volontiers l'absence de sectarisme.

    L'union nationale est en bonne voie et les laboratoires Boiron et autre producteurs de granules inciviques n'ont plus qu'à bien se tenir.

    Le Premier ministre, aussi transcourant en l'occurrence qu'il semble parfois transparent, les a, très humainement, avertis. Ils disposeront d'un délai de grâce pour s'adapter à une activité non-subventionnée. On pense à la grande scène, au coup de théâtre, du Tartuffe de 1669, où le policier justicier, l'exempt, rappelle "nous vivons sous un prince ennemi de la fraude". Ce ne sont plus, 350 ans plus tard, sous le règne de Jupiter Ier, les faux-dévots, les hypocrites que l'on stigmatise, et que l'on nous assure démasquer, débusquer, détrôner, ce sont les gens que l'on considère comme des charlatans.

    Qui va donc les défendre ? en effet.

    Certainement pas l'auteur de cette chronique qui reconnaît son incompétence scientifique, et médicale, totale.

    Première question d'un naïf, assuré social, cotisant de gré ou de force, contribuable : s'il en est ainsi, pourquoi ont-ils été si longtemps pris en charge à hauteur de 30 % par l'assurance maladie ? Pourquoi s'apprête-t-on à continuer de les rembourser, cette fois à 15 % ? Tout cet argent a-t-il été gaspillé sans raison ? Existe-t-il d'autres secteurs relevant du même motif et donc de la même punition ?

    Deuxième question : il existe des mutuelles, actives, et même désormais obligatoires, offrant une assurance complémentaire jouissant d'une toute petite liberté de concurrence, certes illusoire. Elles se voient contraintes de rembourser la part que ne couvre pas l'assurance monopoliste de base.

    Quelle va être leur rôle dans cette affaire ? Que vont-elles supporter ? Ont-elles effectué une recherche sur l'efficacité des pratiques ? À quoi servent-elles ? Le libre choix existe-t-il ?

    La campagne en faveur de l'homéopathie a rassemblé 1,2 million de signatures nous dit-on. On parle aussi d'emplois. Autant d'arguments aussi dérisoires au fond que significatifs.

    Dans ce jeu c'est l'administration qui gagne et les gens de Bercy.

    Décidément la France ne semble pas encore mure pour le choix d'une plus grande liberté. Il va falloir gratter sur les murs des édifices publics la devise de la république et du grand-orient[4].

    JG Malliarakis 
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    Apostilles

    [1] "Efficacité de l’homéopathie : que dit la science ?" publié en septembre 2018 sous la signature de Gary Dagorn.
    [2] Les puristes objecteront peut-être que "la" Science n'est pas la médecine, qui est un art, ayant elle-même recours à la biologie, à l'anatomie, à la chimie, etc qui sont "des" sciences.
    [3] L’appel de 124 professionnels de la santé contre les «médecines alternatives»
    [4] Rappelons au besoin que la devise de la franc-maçonnerie était à l'origine celle qu'ont popularisée les Trois Mousquetaires "un pour tous tous pour un". C'est le grand-orient de France qui a décidé de s'approprier "Liberté Égalité Fraternité".

    https://www.insolent.fr/2019/07/deremboursement-et-monopole-detat.html

  • Désinformation à rebonds autour du thème du grand remplacement.

    Une courte video punchy, à ne pas mettre à la portée de toutes les oreilles…