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lobby - Page 893

  • Malgré les Gilets Jaunes, Macron poursuit ses objectifs

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Macron – que l’on croit affaibli par l’actualité tapageuse des gilets jaunes, du grand débat et de Benalla – poursuit, et même accélère, sa politique de bradage et de destruction de la France dans la plus grande discrétion : Pacte de Marrakech, facilitation de l’éolien, or de la banque de France, traité d’Aix la Chapelle…

    L’oligarchie mondiale et Macron dans l’urgence

    Depuis bientôt trois mois, l’actualité politique apparaît phagocytée par la crise des gilets jaunes. S’y ajoutent les controverses sur la mascarade du grand débat.
    Macron nous est décrit comme dépassé, affaibli physiquement, moralement et surtout politiquement, pratiquement en perdition. La question que beaucoup posent est de savoir s’il terminera son mandat ou non.

    Il existe une autre réalité. Tout d’abord, il n’a pas encore perdu la guerre qu’il mène contre le peuple français, ni son affrontement contre les révoltés de la France profonde. Il y est aidé par ses patrons de l’oligarchie mondialiste. Cette dernière et Macron lui-même, savent que, face aux avancées des peuples et des nations, il ne faut pas perdre de temps pour atteindre d’une manière irréversible leurs objectifs.

    Aussi, depuis plusieurs semaines, des décisions graves et qui engagent grandement notre avenir ont été prises d’une manière furtive, sans considération de ce que pourrait vouloir le peuple français s’il était consulté.

    Des décisions graves et qui engagent notre avenir

    Les pactes sur les migrations et les réfugiés

    La décision la plus connue est la signature en décembre du pacte de Marrakech auquel il faut ajouter son petit frère : le pacte sur les réfugiés, sans débat national, ni interrogation du Parlement comme cela a été le cas dans d’autres pays.

    Renverser les obstacles à l’invasion éolienne

    Le décret du 29 novembre 2018, dit Lecornu, met en œuvre des mesures destinées à renverser les obstacles à l’implantation de parcs éoliens qui détruisent nos paysages et le sol de la patrie. La mesure la plus emblématique confie aux cours administratives d’appel la compétence, en premier et dernier ressort, de traiter des litiges sur les décisions relatives aux parcs éoliens. Cela revient à supprimer un niveau de juridiction. Ces décisions avaient  été annoncées en janvier 2018. Mais c’est pendant la crise sociale de cet automne que ce décret est paru.

    L’or de la banque de France

    En octobre, la Banque de France a annoncé un partenariat avec J.P. Morgan pour permettre d’opérer des services de transactions sur l’or. Pourquoi cette banque alors que l’on sait que les Américains essayent de collecter le plus d’or possible dans le monde ? Certains annoncent la mainmise US sur nos 2 500 tonnes d’or. C’est à confirmer mais, en tout cas, cette affaire de caractère complexe est traitée dans la plus grande opacité.

    Le traité d’Aix la Chapelle

    Le 22 janvier a été signé le traité d’Aix la Chapelle. Son texte, connu depuis peu de temps, n’a pas fait l’objet des annonces indispensables ni d’un débat dans notre pays. Il met une fois pour toutes une France affaiblie au bout de quarante années de gouvernance par des ganaches, en situation de subordination et demain de servitude à l’égard d’une Allemagne surpuissante économiquement et ce, sur les trois points vitaux que nous retenons.

    • La politique étrangère, la défense, la sécurité intérieure et extérieure, domaines dans lesquels l’Allemagne et la France occupée se consulteront et agiront conjointement c’est-à-dire qu’elles collaboreront dans le cadre d’un conseil franco-allemand de la Défense et de la Sécurité. Terminées à terme l’indépendance et la souveraineté déjà bien entamées de notre pays dans ces domaines régaliens !
    • L’admission de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU devient une « priorité de la diplomatie franco-allemande ». Cela veut dire que notre pays offrira gratuitement au titre de ce que Macron pense être sa plus grande gloire, son siège gagné de haute lutte par Charles de Gaulle en 1945 ;
    • Enfin les gouvernements dotent les territoires transfrontaliers et les euros districts (?) de compétences, de ressources et de procédures appropriées pour réaliser des projets transfrontaliers. C’est à terme, étant donné le poids financier germanique, le risque du détachement économique puis politique de l’Alsace-Lorraine chère au cœur des Français au profit d’une République fédérale d’Allemagne héritière des Reich.

    Il s’agit d’abandons et de trahisons qui rappellent le traité de Troyes en 1420. A côté de Macron qui méprise et exècre la France et les Français, Pierre Laval fait figure de patriote intègre. Il eut une triste fin.

    André Posokhow 02/02/2019

    https://www.polemia.com/malgre-les-gilets-jaunes-macron-poursuit-ses-objectifs/

  • Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Extraits de l’article d’Antoine Vouillazère dans Minute :

    […] Jusqu’en 2013, on pouvait panacher, lors des élections municipales, dans les communes de moins de 3 500 habitants. Depuis la réforme de 2013, où les parlementaires urbains ont dû découvrir cette singularité, on ne peut plus panacher que dans les communes de moins de 1 000 habitants. Les députés et les sénateurs ayant planché sur cette réforme en ont finalement compris l’enjeu : il était encore trop de communes françaises – des communes peuplées de « Gaulois réfractaires », comme on ne le disait pas encore – qui disposaient de l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique […]

    Le panachage, tel qu’il subsiste donc dans les communes de moins de 1 000 habitants, consiste, d’une part, à pouvoir rayer des noms sur une liste de candidats – celui du voisin qui vous enfume avec son barbecue mais aussi, plus sérieusement, celui qui est défavorablement connu de la population mais qu’on essaye de faire passer en force sur la liste –, et, d’autre part, à pouvoir glisser plusieurs bulletins dans l’enveloppe, tout aussi biffés l’un que l’autre. Un seul impératif : que vous n’ayez pas voté pour plus de personnes qu’il n’y a de sièges à pourvoir.

    C’est compliqué ? A expliquer, un peu, mais concrètement, c’est très simple. Supposons la liste A, de droite, et la liste B, de gauche, dans une commune où il y a quinze sièges d’élus à pourvoir. Vous prenez le bulletin de la liste A et vous rayez sept noms ; vous prenez le bulletin de la liste B et vous rayez huit noms ; vous mettez les deux bulletins dans l’enveloppe, vous la glissez dans l’urne, et le tour est joué. Vous pouvez même rayer beaucoup plus de noms et n’en garder qu’un, deux ou trois si ça vous chante. […] Pour le dépouillement, évidemment, c’est un peu plus long et pour le comptage un peu plus encore, puisqu’il faut totaliser le nombre de voix obtenu par chacun des candidats et non compter par liste. […]

    Pourquoi vanter les mérites du panachage, ce phénomène en voie d’extinction ? Parce qu’il est le seul qui permettrait d’en finir avec la main-mise quasi-totale des partis politiques sur la vie politique française. Et européenne. Car prenons maintenant l’exemple des européennes de mai prochain, qui en sont la caricature. Organisées au scrutin de liste nationale, elles ne vont offrir aux électeurs que le choix de voter pour une liste, qui doit comporter autant de noms que de sièges à pourvoir (79 pour la France), liste évidemment composée de manière à ce que ceux que le président du parti veut voir élus – ses fidèles, ses copains, ceux envers lesquels il se sent redevable – soient placés en position dite éligible, c’est-à-dire dans les premières places, alors que l’électeur, lui, aimerait bien voter pour le 74e de la liste, mais n’a nulle envie d’envoyer siéger le 5e de liste dont il sait qu’il n’a aucune compétence et que, en prime, il ne le représentera pas, n’ayant pas ses idées. […]

    En instaurant le panachage, les électeurs de droite, qui voudraient voter – en l’état actuel des candidatures connues ou probables – pour François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR, pour Nicolas Bay, Hervé Juvin et Jean-Paul Garraud qui figurent sur la liste du Rassemblement national et Jérôme Rivière qui devrait y figurer, ainsi que pour Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, et Bruno North, président du CNIP, qui devraient être sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, pourraient le faire.

    De même qu’ils pourraient, sur ces mêmes trois listes, rayer les noms de ceux dont ils ne veulent pas, et que nous laisserons à chacun le plaisir d’identifier, comme ce Jean-Philippe Tanguy que Dupont-Aignan, dont il se présente comme le « lieutenant » (sic), veut faire député au Parlement européen, alors qu’il n’a de cesse de relayer les revendications des LGBT et de s’en prendre à La Manif pour tous. […]

    Avec le panachage, l’électeur purement contestataire pourra voter pour des candidats du RN et de La France insoumise si ça lui chante. L’électeur de droite, lui, à qui l’on ne cesse de dire que l’union des droites ne se fera que par la base, ce qui est exact, mais à qui on ne dit jamais comment elle pourrait se concrétiser – et pour cause !, puisque même aux élections municipales, ce sont les partis qui accordent les investitures –, disposerait ainsi du moyen de ne voter que pour les candidats se réclamant réellement de la droite, quelle que soit la liste sur laquelle ils figurent.

    Avec deux conséquences : la première est que choisis pour ce qu’ils sont, et non pas élus sur un éventuel malentendu, ils échapperaient de facto, sitôt élus, par la légitimité qu’ils auraient acquise, aux diktats du parti qui les avait présentés sur sa liste – et s’ils se sont présentés en « candidats libres », la question ne se pose même pas ; la seconde est qu’on ne voit pas ce qui les empêcherait, alors, de contracter alliance et de réaliser, enfin, l’union des droites ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-panachage-larme-pour-resister-a-la-mainmise-absolue-des-partis-sur-la-vie-politique/

  • Emmanuel Macron dans les cités : « Nous sommes un pays qui a toujours été fait de migrations ! »

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    Il y a deux Emmanuel Macron. Celui qui théorise la « verticalité du pouvoir », évoquée durant sa campagne présidentielle, à l’occasion d’un entretien accordé au 1, revue dirigée par Éric Fottorino, ancien du Monde, où il remet à l’honneur la place laissée vide par la décapitation de Louis XVI.

    Et puis il y a l’autre Emmanuel Macron, celui qui se rend, le 4 février 2019, à Évry, parler aux maires de banlieue. Et qui, devant des édiles soumis aux problèmes qu’on sait, affirme : « Nous sommes dans un monde de migrations. Je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs, ça ne marche pas ! » Ça, on le saura peut-être une fois qu’on aura laissé sa chance au concept. Il faut toujours laisser du temps au temps.

    Ensuite : « Aujourd’hui, ça bouscule notre société, le phénomène migratoire ! » Vraiment ? Puis : « Nous sommes un pays qui a toujours été fait de migrations. On a toujours eu entre 10 % et 12 % de personnes issues de l’immigration. Et à chaque fois, il y a eu les mêmes peurs. Les peurs qu’on a aujourd’hui avec les Subsahariens sont les mêmes qu’on avait à l’égard des Italiens ou des Polonais, il y a un demi-siècle, avec des violences absolument terribles et qu’on a progressivement réussi à intégrer. » Pour les Polonais et les Italiens, c’est manifestement chose faite. Pour les autres, les « Subsahariens », cela paraît être un peu moins bien parti, non ? Sans compter sur le fait que les mangeurs de risotto ne seront pas forcément ravis d’être amalgamés aux amateurs de kebab.

    En l’intervalle, d’autres prétendent que cette immigration serait un bienfait économique. Certes. Mais si tel était le cas, pourquoi ne pas davantage ouvrir les vannes ? Si ça rapporte, pourquoi se priver ? Encore qu’à propos de gros sous, le grand absent de la récente tournée présidentielle puisse évidemment demeurer Jean-François Borloo.

    En 2018, ce dernier présentait à Emmanuel Macron un énième grand plan pour les « banlieues ». Le gouffre, coûtant comme toujours « un pognon de dingue », fut sèchement recalé par l’Élysée. Mais il s’agissait peut-être encore du Macron première manière, le jupitérien vertical, auquel Borloo avait répliqué : « Mon sentiment, c’est qu’on est en train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité. »

    Ce disant, Borloo ne parlerait-il pas le Macron dans le texte, tel ces gens du « vieux monde », persistant à estimer que chaque problème de société peut se résoudre par de seules subventions ? Tout en voulant nous faire croire que l’insécurité civilisationnelle puisse tout aussi être soluble dans de simples lignes budgétaires, juste histoire d’être à la hauteur de cette « bonne gouvernance » si chère d’un Alain Minc assurant, naguère, qu’Emmanuel Macron demeurait un « pur produit du système », « système » qu’il entendait combattre par ailleurs ?

    Ainsi, il y a des choses que l’argent ne saurait acheter, quoi qu’en pense un Jean-Louis Borloo, même si tombé en disgrâce. On l’a constaté, de manière conjoncturelle, lors des émeutes des cités. On le constate plus encore, de façon structurelle, dans cette autre France, habitée par d’autres oubliés du système.

    Le premier Emmanuel Macron, qui voulait redonner le lustre nécessaire à sa fonction, a pu faire croire qu’il était apte à relever un tel défi. Le second, qui n’en finit plus de dégringoler de son piédestal, paraît autrement moins bien armé en ces temps de crise.

    Devant un « nouveau monde » à bout de souffle, « l’ancien monde » aurait-il encore de l’avenir ? On ne saurait raisonnablement écarter une telle hypothèse, tant ce même système, connu pour bien se défendre et mal gouverner, s’agite de plus en plus et en tous sens, ces temps derniers. Tel un canard sans tête ?

    Nicolas Gauthier

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213525/emmanuel-macron-dans-les-cites-nous-sommes-un-pays-qui-a-toujours-ete-fait-de-migrations/

  • Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [1re partie]

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Réduire les dépenses publiques ? Une volonté affichée de tous les prétendants au pouvoir en France. Mais force est de constater que les belles paroles cèdent toujours la place à des actes bien différents. Pour Polémia, André Posokhow analyse les postes possibles d’économies substantielles. Un travail à diffuser largement, notamment auprès des décideurs politiques !

    Au souvenir de ses promesses électorales, l’inaction de Macron pour réduire les dépenses publiques a déçu beaucoup de nos concitoyens. Selon le rapporteur général LREM de la commission des finances : Joël Giraud, la dépense publique aura augmenté à son mi-mandat (fin 2019) de 51 Md€ contre 31,7 Md€ sous Hollande qui y était pourtant allé fort (Faits et Documents)

    Entre les libéraux hostiles à toute dépense publique autre que le régalien, et encore, et les adeptes du tout Etat, la plupart de gauche, pour qui toute réforme budgétaire constitue une atteinte au modèle social de la France le débat est faussé et surtout bloqué.

    Pourtant entre les deux positions il existe à notre avis, mais surtout de ce qui ressort notamment des travaux de la Cour des Comptes de l’IFRAP et de Contribuables associés un chemin intermédiaire et difficilement réfutable qui est celui de la lutte contre la gabegie qui plombe nos finances publiques.

    Il semble salutaire, en pleine crise politique due à la montée de ces dépenses publiques et de la sur taxation des Français, de présenter à nouveauun inventaire, d’ailleurs forcément incomplet, non pas des économies précises à réaliser sur cette gabegie, mais des gisements potentiels d’économies. Il s’agit de montrer que leur ampleur pourrait permettre de baisser les prélèvements obligatoires, démarche nécessaire pour dégager des marges de manœuvre, inexistantes aujourd’hui, et retrouver de la compétitivité sans procéder à une dévaluation interne comme l’ont fait les Allemands avec les réformes Schroeder et sans opprimer les Français.

    Trois observations :

    • Nos travaux ont eu lieu en 2016/17 et certains chiffres sont peut-être anciens ;
    • Dix-huit mois de Macron sont passés et le panorama de nos dépenses publiques ne peut qu’en avoir été affecté ;
    • Enfin, la gabegie n’affecte pas que les dépenses publiques mais aussi le modèle économique et les finances des entreprises.

    1° L’invasion migratoire

    Les études visant le poids de l’immigration sur les finances publiques aboutissent à des chiffres considérables. Retenons, par prudence, le chiffre intermédiaire de Gérard Pince (Les Français ruinés par l’immigration, livre qui date de 2013) de 65Md€ chaque année pour les seuls allogènes des pays tiers c’est-à-dire ne relevant pas de l’UE.

    Même si ce chiffre ne correspond pas globalement à des économies possibles et immédiates des coupures sensibles pourraient être faites rapidement sur des postes particulièrement scandaleux : l’Aide Médicale d’Etat, l’immigration clandestine et illégale, les allocations familiales ressort de la mutation démographique, pauvreté et exclusion.

    Dans son petit livre tout à fait remarquable, G.Pince avait proposé trois mesures : l’arrêt de l’immigration en provenance des pays tiers, la suppression des prestations sociales versées aux étrangers de ces pays et le rapatriement de leurs chômeurs. Ce sont des mesures raisonnables en soi mais que la lâcheté ou plutôt la complicité de nos gouvernants excluent pour l’instant. La réduction du déficit budgétaire qu’il avait calculée était d’environ 40Md€.

    A cela s’ajoute le problème des MNA (mineurs non accompagnés) qui était marginal en 2013. Aujourd’hui avec bientôt 50 000 MNA, au coût individuel pour la France de 50 000€, le coût global pourrait s’élever à au moins 2,5Md€.

    Enfin n’oublions pas le coût de l’émigration définitive chaque année de 85 000 Français, jeunes et diplômés pour la plupart, estimé par Jean-Paul Gourevitch à environ 10Md€.

    2° Les fraudes

    La fraude sociale

    Le rapport de D. Tian, député des Bouches du Rhône, avait évalué en 2011 l’ensemble de la fraude sociale à 20 Md€ dont 15 Md€ pour le travail illégal, c’est-à-dire la fraude aux cotisations. En 2014, la Cour des Comptes a estimé celle-ci à 25Md€ soit 10Md€ de plus.

    Le juge Charles Prats, spécialiste de la délinquance financière a retenu en 2014 le chiffre de de la Cour des comptes pour la fraude aux cotisations, soit 25Mds€ et, concernant la fraude aux prestations, un montant compris entre 30 et 35Md€.

    C. Prats est intervenu récemment dans les médias pour affirmer une fois de plus, que 1,8 millions numéros de sécurité sociale seraient attribués avec de faux documents d’origine à 80% algérienne, marocaine, congolaise et malienne. Cette arnaque coûterait 14Md€ par an et peut-être plus. Soulignons qu’il existe bien d’autres types de fraudes aux prestations comme celle sur les retraites versées à l’étranger.

    Au final le montant total annuel de la fraude sociale aux cotisations comme aux prestations peut être évaluée entre 40 et 60Mds€ soit entre 1,5% et 2,5% du PIB. Il faut souligner la part importante prise par l’immigration dans ce pillage.

    La fraude fiscale

    La fraude fiscale a été estimée par le Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) à une fourchette annuelle comprise entre 60 et 80Mds€.C’est ce montant qu’a repris en 2013 le rapport à l’Assemblée nationale des parlementaires N.Dupont-Aignan et A.Bocquet.

    Selon Bruxelles la fraude à la TVA se monterait pour la France à 32 Md€ dont environ 10Md€ pour les carrousels de TVA (sans qu’il soit très clair s’il faut inclure ce montant de fraude dans le montant de fraude fiscale cité ci-dessus.)

    A un moment où la taxe carbone connait à nouveau une faveur, rappelons qu’en 2008-2009, elle fut à l’origine d’une fraude européenne qui a été estimée entre 5 et 10Md€. Il est probable que les mêmes causes produiront les mêmes dérives.

    Fraude et laxisme à la RATP

    Selon un dossier de Contribuables associés de 2013, la fraude à la RATP est un des secrets les mieux gardés de la République En partant de la comparaison du nombre de voyageurs transportés et des recettes, la RATP connait un manque à gagner annuel de 2,5 Mds€ soit 54% des recettes. Cette différence ne provient pas seulement de la fraude puisque les collectivités territoriales financent tout ou partie du voyage de certains usagers. Mais à ce chiffre purement comptable il faudrait ajouter le coût humain des agressions physiques et verbales, les arrêts de travail, les frais d’hospitalisation, les dégradations de matériel, etc…

    L’économie informelle

    Selon les publications en 2002 de J.P. Gourevitch, le spécialiste français de l’économie informelle, et en faisant court, celle-ci représentait en France un chiffre d’affaires annuel d’un peu moins de 20% du PIB soit à peu près 400Md€. Evidemment cette économie ne secrète ni TVA, ni impôts et taxes, ni cotisations sociales. Une partie de cette carence se recoupe d’ailleurs avec les fraudes citées ci-dessus.

    L’économie informelle, bien que peu évoquée sur la place publique est étroitement liée à l’immigration extra-européenne. Elle représente quelque chose de gigantesque qui menace à terme, l’existence même des activités économiques légales de nos pays.

    3° La transition énergétique

    En 2015 le gouvernement a fait voter la loi sur la transition énergétique destinée à promouvoir les énergies renouvelables et en particulier le développement de l’éolien industriel. Sans rentrer dans les détails de cette loi funeste, nous nous acheminons vers un parc national de 24 000 éoliennes industrielles et la fermeture de nombreux sites nucléaires.

    Tout cela a un coût exorbitant dont les montants qui sont cités sont incohérents, différents selon les auteurs et changeants d’une année sur l’autre.

    • Selon les estimations en 2018 de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), de 2018 à 2022, en 5 ans, le total des charges cumulées de soutien aux énergies renouvelables électriques, en hausse annuelle constante, représentera 30Md€.
    • Selon le rapport de la Cour des Comptes de mai 2018, de 2000 à 2015, l’Etat a pris des engagements irréfléchis. Les seuls engagements pris jusqu’à la fin 2017 engendreront, entre le début de 2018 et l’échéance des contrats, la plus tardive intervenant en 2046, une charge financière cumulée de 121Md€ pour la France.
    • On peut estimer que l’érection des 16 000 nouvelles éoliennes annoncées par Macron représenteront un investissement sur plusieurs années compris entre 40 et 50Md€ qui, achetées à l’étranger, détruiront encore plus le solde de notre commerce extérieur.
    • J.L. Butre insiste sur le fait que d’ici 2030 il faudra investir environ 40Md€ dans le renforcement des réseaux de transport de l’électricité
    • Selon Kergorlay supprimer la moitié des tranches nucléaires représenterait un coût de 200 Md€ alors que l’on pourrait prolonger la vie des centrales jusqu’à 60 ou 80 ans en utilisant l’option de « grand carénage » des 58 tranches nucléaires à raison de 1Md€ la tranche.

    Cette pseudo transition énergétique inspirée par l’idéologie de la décroissance et de la destruction de notre système énergétique qui est classé comme l’un des tout premiers du monde, notamment par le fait qu’il dégage peu de CO2, constitue une pure aberration alors que nous avons sous les yeux l’exemple calamiteux de l’Energiewende de l’Allemagne. Pour le sujet qui nous préoccupe cette politique absurde et néfaste coûte et coûtera des sommes écrasantes à la France et aux Français alors que les finances de la nation sont en perdition. Elle est l’une des causes de la révolte des gilets jaunes.

    4° Subventions diverses

    Les subventions à la presse

    Selon Wikipedia, le montant total des aides s’est élevé en 2010 à 1,8Md€ et à 2Md€ selon Benjamin Dorfmann, dans Ils ont acheté la presse.

    Ces subventions doivent être réduites à un minimum pour trois raisons :

    • Elles assujettissent la presse au pouvoir (Cf. l’affaire Valeurs actuelles et Minute) ;
    • Elles sont assimilables à des versements d’argent public à des milliardaires propriétaires de médias ;
    • En Allemagne, Royaume uni, et Suisse la presse ne bénéficie pas d’aide directe.

    Les subventions aux associations

    L’Etat et les Collectivités locales ont accordé en 2012 des subventions à des dizaines de milliers d’associations pour un montant d’environ 42Mds€ qui représente la moitié de leur budget si l’on en croit une chercheuse du CNRS : Viviane Tchernonog et Contribuables associés.

    7% des associations reçoivent 70% des subventions L’exemple type bien connu est SOS Racisme qui a sollicité 900 000€ des pouvoirs publics en 2014 alors que le montant des adhésions plafonne à moins de 20 000€.

    Une recherche systématique des économies possibles pourrait déboucher sur un montant d’économies intéressant. Pour cela il faudrait réaliser un très gros travail d’étude du document budgétaire appelé « le jaune des associations »qui compte 3 volumes et 1300 pages.

    Syndicats

    Selon le rapport Perruchot de 2011 qui n’a jamais été publié officiellement, les syndicats dont les cotisations représentent une faible part de leur budget, sont financés annuellement à hauteur de 4Mds€/an par les entreprises publiques et par des subventions publiques. 17 000 fonctionnaires sont détachés pour le compte des organisations syndicales.

    Fin de la 1re partie.

    André Posokhow 28/01/2019

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photoDomaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/combattre-gabegie-sauver-finances-publiques-1/

  • “Fachosphère”, “russosphère”… Le complotisme des anti­complotistes

    “Fachosphère”, “russosphère”… Le complotisme des anti­complotistes

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités, à propos d’un entretien entre Emmanuel Macron et des journalistes, qui n’a pas beaucoup filtré dans les médias…

  • TRUMP : PAS MORT !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Le Président comme le congrès des Etats-Unis étaient, une fois de plus depuis 1790, année inaugurale par Georges Washington de cette tradition démocratique, réunis au capitole de la capitale fédérale américaine pour le fameux « discours sur l’état de l’Union ».

    C’est une sorte de bilan de l’année écoulée, souvent un plaidoyer « prodomo » du Président en exercice, et une projection des champs futurs  à labourer, de sa politique. Donald Trump n’a pas dérogé à la tradition et, compte-tenu du double camouflet reçu dernièrement, - le mid termde novembre n’a été qu’un demi-succès ou un demi échec, c’est selon la grille de lecture -, et le rétropédalage sur  le shut down, devenu trop impopulaire parmi le million de fonctionnaires fédéraux concernés-, il s’en est pas mal sorti, étant même applaudi par Nancy Pelosi, la Présidente  démocrate de la Chambre des représentants, passée de justesse à l’opposition en novembre dernier.

    De quoi a parlé le chef de l’État américain pendant 82 minutes ? De politique extérieure, bien entendu, domaine par excellence de la Maison blanche. C’est ainsi que l’on a appris que son locataire rencontrerait, à nouveau, le leader nord-coréen Kim Jong Un fin février, au Vietnam. Quel chemin parcouru dans la possible pacification de la péninsule coréenne ! A propos de l’Afghanistan, Il a confirmé les discussions avec les Talibans afin d’assurer, sur la pointe des pieds, le retrait des boys d’un pays ingouvernable, même les troupiers de Sa Majesté s’y étaient cassés les dents au XIXe siècle, c’est dire ! On peut alors, en toute bonne foi, se demander ce que sont allés y faire les occidentaux  après l’échec, également, des soviétiques. Pour le Venezuela, c’est une confirmation, Trump ne lâchera rien pour faire chuter Maduro et sa clique de profiteurs marxistes, camouflés en « socialistes bolivariens ».

    En politique intérieure, il s’est félicité de la bonne tenue de l’activité économique du marché US, ce qui lui assure dans le public, deux ans après son entrée en fonction, 40% d’opinions favorables, un score qu’aimerait bien avoir certains freluquets qui s’essaient ailleurs, au métier de Président ! S’il s’est indigné avec fébrilité des persécutions judiciaires dont on le menace, et dénoncé les enquêtes partisanes dont lui-même et son entourage sont l’objet, il a surpris son auditoire en s’aventurant sur un terrain où on ne l’attendait pas, avec une ambition affichée : vaincre le SIDA dans les dix ans... Il a même fait part de sa satisfaction, feinte ou réelle, de voir un Congrès plus féminisé, même si le sexe faible, mieux représenté cette fois-ci, lui est majoritairement et franchement hostile, avec des pasionarias véhémentes, noires ou latinos, et des avocates acharnées de l’avortement ou de la cause LGBT, pas vraiment la tasse de thé du Président ! Mais caresser l’ennemi dans le sens du poil n’a jamais nui à une tentative tactique de dédiabolisation !

    Et, à propos du fameux mur à achever à la frontière mexicaine, il n’a rien lâché et reste déterminé à mener à bien cette entreprise nécessaire pour assurer l’étanchéité des frontières méridionales du pays. Comment ? L’avenir le dira, car les Démocrates lui refusent toujours les cinq milliards de dollars US nécessaires à cette entreprise.

    Mais Trump ne pouvait pas décevoir, encore une fois, la masse de ses supporters qui lui restent toujours acquis. Le budget, in fine, devra bien être voté et bien des négociations de couloirs sont encore possibles pour que, ni le Président, ni son opposition, ne perdent la face. Les premières tentatives ont échoué. Il y en aura d’autres avant que le chef de l’exécutif ne se résolve à utiliser les grands moyens : proclamer l’état d’urgence à la faveur d’une vague importante de migrants honduriens, salvadoriens ou autres, se jetant sur le pays à travers les sables et les cactus du désert de Sonora, ou mouillant leur chemise pour traverser le Rio Grande. Dans ce cas, c’est le génie de l’US Army qui serait à pied d’œuvre.

    Nous n’en sommes pas là, mais c’est bien sur les rives du Potomac que se joue le sort de la nation blanche américaine, avant même que son avenir ne se dessine, quelque part, entre l’ouest californien et l’extrême est texan. Trump ? Pas mort !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/07/trump-pas-mort-6127011.html

  • Radars et accidents de la route

    Radars et accidents de la route

    Lu dans les 4 Vérités :

  • BREXIT SANS ACCORD ? UNE MISE EN GARDE DE l'UE POUR LE FREXIT ?

  • La récupération des gilets jaunes par l’extrême gauche, c’est pa

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    Ce n’était pourtant pas gagné. Les premières semaines, les syndicats et partis de gauche ont vu d’un très mauvais œil ces manifestations qui s’affranchissaient des cadres traditionnels, des services d’ordre organisés et des discrètes négociations avec le pouvoir. La spontanéité du mouvement, l’absence de dirigeants et le caractère hétéroclite des revendications n’entraient pas dans les schémas de pensée des professionnels de l’agitation sociale.

    Sans doute le soutien affirmé de la droite non libérale aux premiers jours de la mobilisation a constitué un facteur suffisant pour inciter les centrales à rejeter toute association avec les gilets jaunes. De même que les mots d’ordre anti-fiscaux, toujours ambigus aux yeux de la gauche, sans compter la question écologique devenue un marqueur de gauche, comme en témoigne la déclaration de Laurent Berger, patron de la CFDT, le 4 novembre : « Je n’irai pas manifester le 17 novembre […] Il faut continuer sur cette logique de conversion écologique, nous n’avons pas le choix. » Bref, le combat d’un peuple n’était pas le combat des syndicats. Comme le déclarait Philippe Martinez : « Les gilets jaunes ont démarré contre la taxe pour les produits pétroliers, c’était soutenu par le MEDEF (sic). Quelques jours après, on a vu des revendications sociales. Je suis moins fasciné par une minorité qui porte autre chose qui ne sont pas les valeurs de la CGT. »

    La suite du mouvement n’a guère entamé cette posture, quand ce ne sont pas les manifestants eux-mêmes qui ont exfiltré, parfois sans douceur, les militants gauchistes des cortèges. Néanmoins, sur certains ronds-points, c’est la CGT qui perçait sous le gilet jaune. Mais sa persistance et l’incapacité du gouvernement à y apporter une réponse cohérente rendaient intenable une position d’attentisme, au terme de laquelle la fracture entre gilets jaunes et organisations salariales pouvait devenir irréductible.

    Ce mardi 5 février 2019, la gauche et l’extrême gauche ont jeté le masque. Alors que le mouvement a progressivement changé de nature et que les revendications initiales se sont diluées dans des slogans aux couleurs parfois rougeoyantes, il était temps de reprendre la main. Pour répondre à « l’urgence sociale », la CGT a lancé un appel à la grève, au succès mitigé. 15.000 manifestants environ à Paris, selon la presse officielle, sans doute un peu plus, il ne s’agit pas d’un raz de marée. Et, comme on a pu le constater dans nos rues, la couleur jaune était de la partie.

    Le même Martinez est plus ouvert : « Je suis intéressé par le mouvement des gilets jaunes quand il porte des revendications sociales. » Reste à savoir si l’OPA réussira. Rien n’est moins sûr. Ce n’est pas parce que le retour de l’ISF est une revendication récurrente que les Français qui se sont mobilisés prennent fait et cause pour les positions des syndicats. Ces derniers sont, avant toute chose, des organisations clientélistes, ciblant leurs mots d’ordre en fonction des préoccupations de leurs adhérents. Ils vivent des subventions et surtout des fonds qui leur reviennent au titre de la cogestion des organisations paritaires, de la formation professionnelle et des comités d’entreprise. Les syndicats font partie d’un système qui assure leur survie. Rien à voir avec la colère profonde d’une population qui se sent trahie, abandonnée, en rupture avec les métropoles mondialisées et leurs élites hors-sol.

    Les semaines suivantes nous diront si la greffe a pris. Ce serait un très mauvais signal pour les protestataires, et une excellente nouvelle pour un gouvernement qui rallie progressivement à lui une droite libérale, voire conservatrice, effrayée par le désordre. Et pour achever le travail, rien ne vaut la moustache de Martinez ! La CGT, meilleure alliée de Macron ? Cela n’étonnera que les naïfs.

    François Teutsch

    http://www.bvoltaire.fr/la-recuperation-des-gilets-jaunes-par-lextreme-gauche-cest-parti/

  • Les Occidentaux doivent-ils planifier leur suicide démographique pour le bien de la planète ?

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    Par  Mathieu Bock-Côté 

    Un commentaire critique vigoureux et pertinent des propos et plus encore des idées d'Yves Cochet, leader écologiste d'esprit extrême ou, si l'on préfère, radical. Au point d'en devenir hideux à force de haine de notre civilisation. Comme souvent cette chronique du Journal de Montréal [6 janvier] est aussi un un cri d'alarme.  LFAR 

    Retour sur un entretien d’Yves Cochet.

    Un leader écologiste français invite les peuples occidentaux au suicide démographique

    Ancien ministre de l’Environnement français, Yves Cochet n’a rien d’un marginal.

    C’est un écologiste dont la parole est sollicitée. Et dans le plus récent numéro de L’Obs, il livre ses réflexions à propos de la logique de la décroissance, qu’il croit nécessaire pour sauver la planète à l’heure des changements climatiques. Et cette décroissance, selon lui, devrait être démographique. Il faudrait prendre les mesures nécessaires pour limiter les naissances, notamment en cessant de financer la natalité. « Faire des enfants n’est plus seulement une question personnelle. C’est devenu un choix politique. Ne pas faire un enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. Les enfants qui attendent un foyer sont déjà bien assez nombreux ». 

    On ne saurait dire assez à quel point un telle perspective est mortifère, en plus d’être philosophiquement glaçante. C’est l’instinct de vie de l’humanité qu’on entend ainsi étouffer, et l’élan qui pousse les hommes et les femmes, d’une génération à l’autre, à se reproduire pour la suite du monde. On aura compris que les hommes et les femmes ne devraient plus voir dans leurs enfants la suite de leur lignée – un tel principe serait probablement tribal, archaïque, et pourquoi pas, réactionnaire – mais plutôt s’inscrire à un pool collectif d’adoption mondialisé. On aurait envie de répondre que si l’adoption est une grâce et un acte d’une générosité inouïe, elle ne saurait, à l’échelle d’une civilisation non plus que pour la plupart des hommes et des femmes, se substituer à ce qu’on appellera pudiquement la manière traditionnelle d’avoir des enfants. 

    Mais là où Cochet devient carrément effrayant, c’est lorsqu’il tire les conséquences politiques de sa vision du monde.

    Lorsque la journaliste de L’Obs lui demande si c’est la France qui doit faire le plus d’efforts, il répond : « je précise que je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. Ce sont eux qui ont le mode de vie le plus polluant. Par ailleurs, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ». La dernière phrase est ahurissante mais est révélatrice de la tentation nihiliste d’un certain écologisme, qui carbure à l’aversion pour l’Occident et fantasme sur sa disparition. 

    En gros, les peuples occidentaux, coupables d’avoir saccagé la planète, devraient faire pénitence et planifier leur propre extinction démographique. Ils devraient plus exactement s’effacer pour faire de la place à des populations nouvelles, venues du tiers-monde, et qui veulent s’établir chez eux. En cédant la place à de nouveaux peuples et en se suicidant démographiquement, les peuples occidentaux pourraient enfin connaître une certaine rédemption à l’échelle de l’histoire, comme si on pouvait se grandir en s’abolissant soi-même. Il n’est pas certain que cet appel au suicide civilisationnel vertueux soit de nature à enthousiasmer les peuples auxquels il est destiné. Il a néanmoins la vertu de révéler le fond idéologique hideux d’un certain écologisme qui cache derrière sa prétention à la vertu des sentiments profondément haineux pour notre civilisation.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/