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lobby - Page 929

  • La gauche, l'islamisme et leur mystère

    6a00d8341c715453ef0240a490dc63200b-320wi.jpgLa dernière édition de Valeurs actuelles,[1]titrait la semaine écoulée, sur les islamo-gauchistes. L'hebdomadaire conservateur enquête en effet « chez les anti Finkielkraut au cœur d'une dérive française ». Une telle plongée devrait ouvrir les yeux de tous ceux qui, en toutes circonstances, mettent en accusation et désignent pour méchants du film, les populistes (pouah !), les nationalistes, coupables de tous les maux.

    Le mariage de la gauche et de l’islamisme ne produit pas seulement des attitudes absolument indignes, il relève de l’absurdité.

    Absurde en effet, du moins en apparence, ce paradoxe, l'un des plus surprenants du spectre politique européen. Il peut être appelé à juste titre l'islamo-gauchisme. L'expression ne détonne même plus.

    Sans appartenir en rien à la vieille gauche, on peut sans trop de polémique la créditer d'un complexe à la fois laïc, égalitaire, à prétention scientifique, tourné vers ce que les réactionnaires considèrent comme une illusion : le progrès.

    L'islamisme au contraire, sous aucun de ces aspects, n'adhère à de telles références.

    La sacro-sainte laïcité devrait naturellement s'opposer à tout ce qu'enseignent les différentes écoles théologiques et jurisprudentielles coraniques. La religion y inspire chaque chose. Elle se mêle de chaque action, s'insinue dans la moindre pratique, si possible en imitant le comportement supposé du fondateur, il y a quelque quatorze siècles[2]. Les hiérarchies sociales, familiales, conjugales, lui paraissent immuables, dictées par des lois divines.

    Tous ceux qui voudraient, à l'instar des Occidentaux, faire de la Science ou bien un absolu, ou bien une réalité que les écritures sacrées ne sauraient préempter, paraissent, au musulman pieux, des chiens d'infidèles. Quant à l'évolution du monde vers une sorte d'aimable un point oméga, téléologie implicite et optimiste de toutes les gauches, voilà qui paraît, là aussi, aux croyants de l'islam au mieux une billevesée, au pire un blasphème. La fin des temps ne se révélera pas au terme de jours meilleurs mais au contraire dans le chaos et la douleur.

    L'incompatibilité des deux visions du monde paraît totale.

    Et pourtant, tous les jours, ce sont bien des gens classés à gauche qui font mine de prendre parti, en Europe, pour accorder plus de places aux adeptes de l'islam.

    À divers égards, on peut penser qu'il s'agit d'une simple tactique électorale. Dans la politologie américaine, le parti démocrate fédère les voix des minorités ethniques.

    Cela s'est progressivement installé aussi bien en France.

    Le progrès économique a privé les partis marxistes de leur clientèle prolétarienne d'autrefois. Le parti communiste en est réduit en France à des pourcentages de misère, y compris dans ses vieux bastions rouges. Quant aux socialistes, il y a bien longtemps que son problème a pu être dénoncé comme un complexe de « prolophobie ». L'expression semble avoir été inventée par un conseiller en communication de l'équipe Hollande[3]. Sa clientèle ne se situe même plus dans les fiefs résiduels de la CGT, chez les personnels à statut, mais dans les couches moyennes de la fonction publique. Le mythe, le soupçon antiraciste, a pu bénéficier au second tour, pendant un quart de siècle aux politiciens socialistes. Ce fut toute l'habileté d'un Mitterrand de dessiner un échiquier à partir des années 1980, puis de la campagne de SOS Racisme.

    Depuis, la pratique quotidienne a sans doute détruit, au bout de quelque 30 ans, une part de cette mythologie antiraciste auprès des populations qu'elle ne parvient plus à rassembler que du bout des lèvres, au second tour.

    Mais la gauche du nouveau monde, de plus en plus, est bel et bien devenue le parti des complaisances pour l'islamisme et pour tous ses corollaires, les bandes voyoucratiques de casseurs et de pillards, les trafics de drogue, l'antisémitisme des banlieues mais aussi les profanations quotidiennes, impunies et ignorées des médias, des églises et des cimetières chrétiens.

    Cette gauche du nouveau monde est ainsi devenue le parti de la destruction méthodique du pays et de l'Europe.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef0240a490dc9a200b-120wi.jpg[1] Numéro 4298 du 28 février au 6 mars
    [2] cf. "Qui était Mahomet" par Henri Lammens.
    [3] cf. article "Il faut chasser des instances du PS les réflexes de prolophobie". François Kalfon, secrétaire national du PS aux études d'opinion, retrace la relation du parti aux électeurs populaires et analyse la situation actuelle.

    https://www.insolent.fr/

  • Zoom – Serge Abad-Gallardo : un ex Vénérable Maître parle

    Ancien haut-fonctionnaire territorial, l’auteur a quitté la franc-maçonnerie après 20 ans de loges. Il révèle au grand jour les véritables pratiques d’une organisation qui cultive le secret. Folklore d’un simple lobby ou pratiques ésotériques, magiques et lucifériennes ? Eléments de réponse dans ce témoignage inédit. Révélations !

    https://www.tvlibertes.com/zoom-serge-abad-gallardo-un-ex-venerable-maitre-parle

  • Deux poids et deux mesures

    La presse se délecte des crises bancaires et des scandales financiers en tout genre tellement cela confirme l’idée simpliste, mais bien pratique au demeurant, que le système économique est pourri. Car il y a les « parachutes dorés » que l’on voit (que l’on montre) et il y a les « parachutes dorés » que l’on ne voit pas (que l’on ne montre pas). Il serait cependant bienvenu d’avoir la même exigence de transparence et de rigueur avec l’argent public en général, et le financement des syndicats en particulier dont le candidat Sarkozy avait promis d’ouvrir le dossier.

    Quand les actionnaires d’une entreprise privée gagnent ou perdent de l’argent, c’est finalement leur problème ; et c’est aussi la conséquence heureuse ou malheureuse de leurs propres décisions. Mais l’usage des deniers publics nous concerne tous, en tant que citoyen et contribuable. L'argent public, c'est d'abord de l'argent privé prélevé par la contrainte. On consent à subir cette contrainte tant que l'usage de cet argent public va bien au financement des services publics, et rien d'autres...  

    Prenons l’exemple tellement banalisé que personne ne s’en émeut de Monsieur Le Duigou dont la carrière au service de l’action syndicale est en symbiose avec sa carrière au service de l’Etat. Ce fonctionnaire des impôts fut détaché de l’administration des finances en 1978 pour pouvoir exercer ses fonctions syndicales auprès de la CGT. A l’approche de la retraite, il a prudemment sollicité sa réintégration dans son corps d’origine [1]. Pas folle la guêpe ! En tant que spécialiste des questions de financement des retraites, il est bien le premier à savoir que la retraite d’un fonctionnaire sera calculée sur les six derniers mois de traitement. Il va donc réintégrer la fonction publique, en étant nommé conservateur des hypothèques de Corbeil pour un traitement se montant à 5000 euros par mois et des primes et indemnités de 10 000 euros. Sa retraite est bien assurée dans un tour de passe passe dont la haute administration garde jalousement le monopole alors qu’elle se permet de faire la morale aux patrons et aux actionnaires. Dans un contexte, on comprend qu’il n’a pas besoin du système de capitalisation et qu’il est un ardent défenseur de la répartition, qui lui permet de faire financer sa retraite par les autres, au nom de la solidarité. Tu parles, Charles ! De telles manipulations feraient passer les goldens parachute et autres traders fous pour de douces plaisanteries. Car il n’y a là aucune spéculation : c’est sans risque financier, on ne va pas en prison, et c’est avec l’argent public. Pourquoi donc s’en priver ? Pour couronner le tout, dans son élan d’ouverture pathétique, le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, le dispense d’exercer physiquement cette nouvelle activité, afin de ne pas briser le militantisme du fonctionnaire dévoué. Au-delà du fait que le gouvernement se retrouve à financer ceux qui vont précisément consacrer leur énergie à l’empêcher de gouverner (mais on a bien des ministres qui voteront à gauche aux prochaines municipales), cette collusion entre les dirigeants politiques et les appareils syndicaux est une dérive bien inquiétante de notre modèle que l’on veut par ailleurs montrer en exemple. D’une manière générale, il faut se rendre compte que, sur les trois dernières décennies, les permanents de la CGT ont été multipliés par cinq alors que le nombre des adhérents a été divisé par 2,5. Il y en a encore qui se demande pourquoi le pouvoir d’achat fond comme neige au soleil… [1] Voir le Monde du 2 janvier 2008. Selon ce même journal : « Secrétaire confédéral de la CGT en charge des retraites et spécialiste des questions économiques, Jean-Christophe Le Duigou, 59 ans, va bientôt réintégrer son administration d'origine, le ministère des finances, et être promu conservateur des hypothèques à Corbeil-Essonnes (Essonne). Ancien directeur divisionnaire des impôts, il percevra à ce poste, l'un des mieux payés de Bercy avec celui de trésorier-payeur-général (TPG), 9 000 euros nets par mois. Il s'agit selon le cabinet du ministre du budget d'une progression de carrière tout à fait normale à la direction générale des impôts. Le syndicaliste espère ensuite faire valoir ses droits à la retraite fin 2009 ». Pour en savoir plus, voir aussi l’excellent édito de Patrice Planté, in la revue Pincée de Sel, numéro 13, janvier 2008.

    http://caccomo.blogspot.com/2019/02/deux-poids-et-deux-mesures.html

  • Baisse la tête, soumet-toi et tais-toi!

    soumission-300x229.jpgNous citions hier sur ce blogue les propos de Marcel Gauchet qui, dans un entretien accordé fin décembre au quotidien, belge Le Soir, affirmait que « l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est (aussi) une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout. » Une fiction qui est aussi le qualificatif qui peut être appliqué au Grand débat macroniste qui se clôturera le 15 mars. Une diversion pour gagner du temps, tenter d’enterrer la fronde populaire et faire accroire que la France d’en bas en Gilet jaune a été entendue. Ce qui est à noter c’est que l’aveu de cette entourloupe est exprimé ces derniers jours, certes en y mettant les formes, par plusieurs membres du premier cercle macroniste. Il y a deux jours, Marianne rapportait sur son site les propos des ministres du gouvernement qui, « craignant que les retombées effectives du grand débat national ne déçoivent les Français et ne réinjectent une dose d’amertume aux gilets jaunes, (s’emploient) » « à doucher d’éventuels espoirs trop fous. »

    Mardi, lors d’une réunion du groupe LREM, « Edouard Philippe, a ainsi mis en garde les députés (…) : « Le risque déceptif (sic) est important (…). » « Il faut préparer nos concitoyens à ce que les propositions à la sortie ne soient pas les réponses à toutes les remontées des débats.» Mercredi sur LCI, même son de cloche de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Brune Poirson : « Il va falloir atterrir sur un consensus, certaines personnes n’y trouveront pas leur compte mais c’est la loi de la majorité, on est dans une démocratie » (sic). « De toute façon, on n’a pas de baguette magique (…) nous sommes dans un contexte européen, dans un contexte international, dans un contexte budgétaire donné. Bref, il y a un cadre à respecter (…). » C’est là, en effet, tout le problème, celui de la France ligotée par Bruxelles… Secrétaire d’Etat et « co-animatrice du grand débat national », Emmanuelle Wargon « affiche également une grande prudence (…): Il est peu probable que l’on règle tous les sujets que les Français ont mis sur la table, sur lesquels ils nous attendent, par quelques mesures immédiates, a averti l’ancienne cadre de Danone, qui espère une première restitution des débats pour la mi-avril. » « Ecouter en expliquant qu’on ne pourra pas faire, drôle de victoire » note Marianne… Et les Français ne paraissent pas prêts à être dupés : selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 20 février, 58% des interrogés anticipent qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ne tiendront pas compte des points de vue exprimés dans ce grand débat national. »

    Français qui ne sont pas dupes non plus de la sensibilité européiste et/ou progressiste-de-gauche très majoritaire chez les journalistes, chroniqueurs et autres politologues qui animent les émissions politiques ou mélangeant les genres comme c’est le cas de C à vous sur France cinq. Emission , disons-le, ou comme dans de nombreuses autres, les dirigeants du RN sont accueillis avec courtoisie dans la forme, malgré l’hostilité idéologique sur le fond, parfois vive. C’est la règle.

    Lors de son passage dans C à vous mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a choisi pour sa part d’attaquer bille en tête le journaliste Patrick Cohen qu’il a accusé de faire œuvre de propagande bruxelloise dans le cadre du débat sur le CETA, l’accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, et plus globalement d’être un «serviteur du pouvoir », de « cirer les pompes de M. Macron. »

    Au vu des résultats  dont sa liste européenne est crédité (environ 6%) cette stratégie mordante peut prosaïquement se justifier: calcul ou sincérité, un outsider peut se voir (se croire)  dans la nécessité de donner plus de visibilité à sa campagne, de faire parler de lui en mettant les pieds dans le plat, voire en renversant la table... C’est l’analyse de l’équipe de C à vous qui, rapporte le Huffpost, « estime avoir été le théâtre de la stratégie du buzz et du clash adoptée depuis plusieurs années déjà par Nicolas Dupont-Aignan ».

    D’autres peuvent y voir  aussi un besoin pour NDA de se relégitimer après sa reculade devant le microcosme politico-médiatique, suite à l’affaire Emmanuelle Gave. Présente sur sa liste pour les élections européennes, Mme Gave s’est vue reprocher, au terme d’une cabale ahurissante, la visant elle et son père, quelques tweets jugés racistes, tendancieux, notamment celui ou elle écrivait que « les musulmanes sont inemployables comme Nanny » (nounous).

    « En somme », notait Elisabeth Lévy dans Causeur,  résumant cette affaire abracadabrantesque, « après avoir ratissé une dizaine d’années d’existence numérique (de Mme Gave sur les réseaux sociaux, NDLR) , la meute vigilante a trouvé une phrase (celle sur la nounou) que l’on peut juger vaguement choquante, si on la prend au pied de la lettre et si on pense que la traque des écarts de langage est de salubrité publique. La récolte est, somme toute assez maigre, mais la rumeur devenue vérité continue à propager qu’Emmanuelle Gave est antisémite, négationniste et raciste. Emmanuel Macron a annoncé une loi permettant  le retrait dans les meilleurs délais de tous les contenus appelant à la haine , mais contre les présumés haineux, la haine est tolérée, voire encouragée. Puisque c’est au nom du bien. »

    Résultat, « Dupont-Aignan a (jeté) l’éponge  et Debout la France (a annoncé) dans un communiqué qu’à « la lumière des éléments révélés par  Quotidien  (l’émission du petit Torquemada Yann Barthès, NDLR),  Emmanuelle Gave ne sera pas candidate. Quel manque de courage , fulmine Charles Gave (le père d’Emmanuelle, économiste proche de la mouvance souverainiste, NDLR). Peut-être, mais aussi injuste que cela soit, estime Elisabeth Lévy, en conservant sa fille sur sa liste, NDA prenait le risque de voir sa campagne polluée par d’incessants rappels de ces mensonges devenus vérités. La calomnie paie. Pour les Gave, la mèche a été allumée de l’intérieur du parti, pour NDA c’est l’œuvre de ses rivaux politiques. Dans les deux cas, on est assez loin de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. »

    Mais le courroux des bien-pensants visent plus globalement tout ceux, qui, même à la gauche de la gauche parfois, critiquent la doxa eurolibérale, ses relais et ses acteurs de premier planRT se faisait ainsi l’écho de l’article paru sur le site des altermondialites d’Acrimed (acronyme d’« Action critique Médias ») au sujet du traitement de défaveur dont a été victime la sociologue mélénchoniste retraitée du CNRS, Monique Pinçon-Charlot, lors de son passage le 2 février dans l’émission  C l’hebdo  sur France cinq, animée par Ali Badou. Disons-le, Mme Pinçon-Charlot n’est pas franchement de notre paroisse. Ses publications et travaux, souvent effectués en binôme avec son mari Michel, portent principalement sur la ségrégation urbaine et sociale, la domination des pauvres par les riches,  ont été souvent très sévèrement critiqués. Confessons-le, nous n’avons pas lu  les ouvrages en question, mais ses détracteurs jugent que la sociologie de Mme Pinçon-Charlot se caractérise par une idéologie manichéenne qui tord le réel, une méthodologie approximative , simpliste, voire frauduleuse.

    Pour autant, quitte à l’inviter sur un plateau, n’est-il pas dans l’ordre des choses de lui donner vraiment la parole, afin qu’elle puisse exprimer et développer ses thèses, ses réflexions, ses idées ? Venue pour présenter son dernier ouvrage (co-écrit avec son mari), dont le titre même n’est pas sans rencontrer un écho certain chez les Français ( Le Président des ultra-riches. Chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron), cette dernière a été en fait muselée… au nom du pluralisme du service public ?

    Ainsi, rapporte Pauline Perrenot sur le site d‘Acrimed   dans sa recension de cette émission, « Monique Pinçon-Charlot ne pourra guère expliquer quoi que ce soit : d’un tribunal médiatique à une discussion rigolarde entre amis journalistes, l’émission tenue par six chiens de garde va progressivement évincer l’invitée principale du plateau, et avec elle, les idées défendues dans son dernier livre. C’est une émission cas d’école. Une émission qui est en actes la chronique du mépris que racontent justement les Pinçon-Charlot dans leur dernier livre. Une émission qui démontre – encore une fois – la difficulté d’exposer des idées radicales sur un plateau de télévision, gardé par des journalistes récidivistes dans leur hostilité aux travaux et idées des deux sociologues. Une émission de  débat  sur le service public, dont les dispositifs privilégient l’expression des éternels mêmes éditorialistes – une nouvelle fois – aux dépens des invités hétérodoxes. »

    Bref, une émission qui apparaît ici en creux comme une publicité vivante et implicite pour les médias alternatifs qui, eux donnent à leurs invités hétérodoxes le temps et le droit de s’exprimer pleinement, de confronter leurs opinions. Nous pensons notamment à Interdit d’interdire, l’émission de Frédéric Taddéï, qui a trouvé refuge sur Russia Today… Il est assez piquant dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch, mais somme toute d’une logique imparable, que ce soit justement RT  qui concentre les critiques et l’hostilité d’une macronie qui se veut le gardien sourcilleux de ladémocratie, du progrès, du pluralisme et, cerise sur le gâteau,  de la vérité…

    https://gollnisch.com/2019/03/08/baisse-la-tete-soumet-toi-et-tais-toi/

  • LR : la fuite des gauchistes se poursuit

    LR : la fuite des gauchistes se poursuit

    “C’est l’un des aspects positifs de la nomination de François-Xavier Bellamy comme tête de liste aux européennes. Le maire de Morlaix Agnès Le Brun et l’ex-député de la Moselle Marie-Jo Zimmermann ont annoncé qu’elles quittaient Les Républicainsaffirmant ne plus se reconnaître dans les valeurs et le fonctionnement de ce parti.

    Secrétaire départementale de LR depuis 2011, Agnès Le Brun est maire de Morlaix depuis 2008, conseillère régionale de Bretagne depuis 2015 et vice-présidente et porte-parole de l’Association des Maires de France.

    Marie-Jo Zimmermann, élue municipale de Metz depuis 2008 et député entre 1998 et 2017, explique, dans une lettre de démission, qu’elle a milité au RPR “”dès sa création”” en 1976, et qu’elle est depuis

    “”restée au service de notre parti, bien que les idées défendues aujourd’hui par LR soient parfois fort éloignées de celles du RPR de l’époque“”.

    C’est la désignation de François-Xavier Bellamy comme tête de liste LR aux Européennes qui a, écrit-elle à Laurent Wauquiez, déclenché sa volonté de quitter le parti. Mettant en cause “”les options concernant les femmes”” de Bellamy, elle dit ne pouvoir

    “”en aucun cas cautionner ni les prises de positions publiques hostiles à l’avortement, ce qui remet clairement en cause la loi Veil, ni une vision archaïque de la place de la femme dans la société. Je me suis trop battue, pour donner à la femme une place digne dans la société pour pouvoir accepter ces visions””.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-la-fuite-des-gauchistes-se-poursuit/

  • Michel Thooris : « Nous sommes choqués par le tweet de Christophe Castaner ! »

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    Le secrétaire général du syndicat France Police rappelle les faits et dit redouter une poursuite des violences urbaines de Grenoble. Il analyse la situation par rapport aux émeutes de 2005.

    La situation va-t-elle se calmer à Grenoble ?

    Aucun signal positif ne peut nous laisser supposer que la situation se calme se soir. Nous sommes probablement partis pour plusieurs nuits d’émeutes. Il y a, malgré tout, quelques appels au calme. Une marche blanche est en cours, actuellement, à Grenoble. Nous espérons que les appels au calme seront entendus, mais nous nous faisons peu d’illusions pour un retour au calme dès ce soir.

    Que pensez-vous du tweet de monsieur Castaner, qui exprime sa tristesse sur ce qui est arrivé aux deux jeunes Grenoblois ?

    Notre organisation syndicale France Police-Policiers en colère est relativement choquée d’un tweet qui manque un peu de panache et de punch. On ne peut jamais se réjouir de la mort de qui que ce soit et nous sommes évidemment tristes de la mort de ces deux jeunes. Il faut, toutefois, remettre les événements dans leur contexte.
    Un véhicule deux-roues est aperçu sans plaque d’immatriculation sur les coups de 21 h 10. À plusieurs reprises, ce véhicule est aperçu dans la ville avec deux individus sans casque dessus. Grenoble est une ville où il y a de la criminalité. Ils peuvent à tout moment utiliser ce véhicule pour commettre un crime ou un délit contre la population, il est donc normal que la police puisse procéder ou tenter de procéder à l’interpellation de ces individus.
    C’est dans le cadre d’un refus d’obtempérer du conducteur de ce deux-roues que, sur les coups de 23 h 00, le conducteur perd le contrôle de son véhicule et percute un car à contresens. Ils se tuent donc tout seuls en voulant fuir un contrôle de police.
    À un moment donné, force doit rester à la loi et on ne peut pas laisser penser que les policiers aient une quelconque part de responsabilité dans ces deux décès.

    Ce mouvement pourrait-il dériver vers un phénomène généralisé du type de celui de 2005 ?

    Les quartiers sont, aujourd’hui, beaucoup plus en compétition par rapport à 2005. Nous avons constaté une évolution dans la dynamique des quartiers et des bandes. On ne constate plus de solidarité. Au contraire, les quartiers sont en concurrence très forte pour le contrôle des trafics, notamment de stupéfiants. Je ne vois donc pas de phénomène de solidarité de la part des autres quartiers par rapport aux événements de Grenoble.

    Michel Thooris

    http://www.bvoltaire.fr/michel-thooris-nous-sommes-choques-par-le-tweet-de-christophe-castaner/

  • I-Média n°240 – Les médias découvrent le Grand Remplacement !

     

    01:45 Les médias découvrent le Grand Remplacement !

    Le Point, L’Express ou encore Le Parisien… Les médias commencent à se rendre compte que la France de demain ne sera pas exactement celle d’hier. Une prise de conscience bien tardive d’un phénomène que beaucoup dénoncent depuis des décennies.

    10:38 Zapping

    Alors qu’Hugo Clément, journaliste chez Konbini, donne la parole à une mère ayant tué son fils handicapé, l’ensemble de la classe médiatique se voit critiquée par les Gilets Jaunes qui ne sont plus dupes de leurs manipulations.

    20:45 Grenoble : émeute sans émoi

    Les médias ont choisi de traiter très pudiquement des nuits d’émeutes qui ont suivi la mort accidentelle de deux délinquants fuyant un contrôle de police. Certains ont même choisi de verser dans le compassionnel.

    28:25 Tweets

    Rachida Dati renonce à la présidentielle et les médias semblent bien empressés de relayer ses explications officielles.
    Même empressement à partager une information erronée sur Viktor Orban.

    36:00 NDA-Cohen, la confrontation !

    Sur le plateau de C à vous, Nicolas Dupont-Aignan et Patrick Cohen se sont violemment écharpés. La remise en cause de celui que Dupont-Aignan a appelé le cireur de pompes du pouvoir n’est semble-t-il pas pour tout de suite !

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n240-les-medias-decouvrent-le-grand-remplacement

  • Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Jean-Michel Blanquer autorise les écoles du mouvement islamiste turc Millî Görüş

    Lu sur le site Dômes et Minarets :

    « Après le collège Eyyûb Sultan en 2014, c’est une école élémentaire qui ouvrira à la rentrée dans la capitale alsacienne. Les pré-inscriptions pour l’année 2019-2020 sont désormais ouvertes. Avec ce nouvel établissement privé, la Confédération Islamique du Millî Görüş à travers son réseau UEPM renforce sa présence au sein de l’enseignement musulman privé en France. Celui-ci comprenant une centaine d’écoles et de projets d’écoles. Deux autres écoles privées sont en projet dans le Grand-Est à Belfort et Besançon, toujours portés par la même organisation. »

    Pour comprendre la nature du Millî Görüş lire ce dossier complet.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-michel-blanquer-autorise-les-ecoles-du-mouvement-islamiste-turc-milli-gorus/

  • Une fuite en avant

    macron-bis.jpgNous évoquions en janvier l’humiliation faite à l’UE par l’administration Trump qui avait « rétrogradé le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’avait pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. » Devant les plaintes de l’UE, rapportait Euractiv mardi, « le département d’État des États-Unis a déclaré qu’il reconnaîtra désormais la représentation de l’UE à Washington en tant que mission bilatérale dans l’ordre de préséance du corps diplomatique  et que  le secrétaire d’État Mike Pompeo avait demandé au Chef du protocole de prendre les mesures nécessaires à ce rétablissement ». «Les diplomates européens (avaient) interprété cette décision (de rétrogradation) comme le reflet d’une tension entre Washington et Bruxelles, l’administration américaine n’ayant pas notifié l’UE au préalable, comme le requiert la courtoisie diplomatique. » « Le rétablissement du statut de l’ambassadeur européen correspond toutefois à l’entrée en fonctions du nouvel ambassadeur de l’UE à Washington. » Il s’agit du socialiste, Stavros Lambrinidis,  ancien eurodéputé grec, ex ministre des affaires étrangères du gouvernement Papandréou, ancien représentant de l’Union Européenne pour les droits de l’Homme.  « Lors d’une visite à Bruxelles en février, une délégation de haut-rang de législateurs américains dirigée par la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, a tenu à rassurer l’UE de l’engagement continu de Washington dans les relations transatlantiques et l’OTAN. »  Une promesse en effet apte à rassurer tous nos impeccables européistes qui n’oublient pas que l’Europe bruxelloise est une création américaine et qui se satisfont pleinement de cette vassalité.

    La laisse est courte, la soumission bien intégrée, mais quand elle est contestée dans sa légitimité, la caste européiste est aussi capable d’une grande violence qu’elle n’hésiterait pas à qualifier de fasciste si elle s’appliquait contre des manifestants dans les rues de Moscou ou de Téhéran. La Chilienne et femme de gauche Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’Homme de l’ONU lit-elle  David Dufresne ? Le journaliste a compilé entre l’acte I et l’Acte XVII de  la mobilisation des Gilets Jaunes 500 signalements de blessures attribuées aux policiers et CRS agissant sur ordre de Christophe Castaner, 483 cas de violences policières, 202 blessures et 21 personnes éborgnées par des tirs de LBD. Hier sur LCI, Ivan Rioufol du Figaro, s’indignait de nouveau de «l’extrême brutalité» de la répression policière contre les Gilets Jaunes, « qui n’est pas à la mesure d’une démocratie se disant ouverte et bienveillante » et qui contraste «  «  avec le maintien de l’ordre dans les cités en ébullition ». L’actualité brûlante en apporte la démonstration à Grenoble avec les émeutes en cours depuis trois jours suite à la mort de deux « jeunes » dans un accident de deux roues alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police.

    Or, Mme Bachelet a demandé au gouvernement français « une enquête approfondie » sur « l’usage excessif de la force » depuis la mi-novembre contre les GJ, ce qui a fait bondir Edouard Philippe, invité hier soir de BFMTV. Le Premier ministre a préféré insisté sur «  (les) violences commises à l’égard des forces de l’ordre », certes parfaitement condamnables mais aux conséquences corporelles fort heureusement moins dramatiques  que celles dont ont été victimes de nombreux Gilets jaunes manifestant  pourtant pacifiquement . « J’ai beaucoup de respect pour l’ONU en général et pour la Haut-commissaire a assuré M. Philippe, mais je voudrais rappeler à tout le monde que, en France, nous sommes un Etat de droit: quand il y a une plainte, elle est instruite, et à chaque fois que nous avons considéré qu’il y avait des faits qui justifiaient l’ouverture d’une enquête administrative – je ne parle même pas des enquêtes judiciaires – nous l’avons fait ».  Une affirmation fortement contestée par beaucoup d’observateurs et de manifestants.

    « En France, on est un Etat de droit, et (…) la République, à la fin, est la plus forte »  a  encore assuré M. Philippe. Mais apparemment pas plus forte avec l’Europe et la monnaie uniqueL’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) vient ainsi d’annoncer mercredi que la zone euro ne confirme toujours pas les espoirs placés en elleL’économie mondiale devrait progresser au rythme de 3,3% en 2019, et de 3,4% 2020 mais l’OCDE a revu fortement à la  baisse, « de 0,8 point de pourcentage,  sa prévision de croissance pour la zone euro en 2019, un ralentissement plus prononcé pour l‘Allemagne (-0,9 point) et l’Italie (-1,1 point) que pour la France (-0,3 point). « La croissance dans la zone euro a brutalement ralenti en 2018 et devrait rester faible, à environ 1% en 2019 et 1,2% en 2020. » « La croissance a été revue très fortement en baisse en Allemagne et en Italie, reflétant des expositions relativement élevées au ralentissement du commerce mondial comparées à celle de la France », moins dépendante des exportations, est-il  expliqué.

    Plus largement, l’OCDE semble anticiper une crise majeure qui pourrait se profiler à  un horizon très proche: « Au regard des précédentes projections, les perspectives macroéconomiques dénotent un fléchissement de l’activité dans la quasi-totalité des pays du G20. Les vulnérabilités liées à la conjoncture chinoise et à la perte de dynamisme de l’économie européenne s’inscrivent dans un contexte marqué par le ralentissement des échanges et du secteur manufacturier mondial, par de fortes incertitudes quant à l’action publique, et par des risques élevés sur les marchés financiers, et pourraient compromettre l’atteinte d’une croissance mondiale soutenue et durable sur le moyen terme. »

    Un contexte que n’ignore pas Emmanuel Macron.  Dans les Echos,  Guillaume Maujean s’inquiète lui aussi de la pérennité de cette UE et de ce système  qui tourne en déconfiture : « il y a ce Brexit qui semble foncer toujours plus vite dans le mur. Au point que dans trois semaines, le Royaume-Uni pourrait quitter l’UE sans aucun accord de divorce. Il y a ces populismes qui continuent de remuer le fer dans la plaie et qui pourraient encore gagner du terrain après les élections européennes de mai (…). Les nuages s’accumulent, les vents contraires s’intensifient. Et les économistes de l’OCDE mettent en garde : la conjoncture se dégradera davantage en cas d’effets collatéraux sur les marchés financiers. »

    Pourtant note Stéphane Dupont avec une pointe d’admiration dans ce même quotidien, M Macron  « entend bien continuer à se faire entendre et à réformer la France comme l’Europe,  avec ses grands projets de relance de la construction européenne ».« Face à la vague populiste et nationaliste, il reste le seul à se dresser et à proposer une alternative. Depuis son élection, Emmanuel Macron s’est beaucoup démené pour faire bouger l’Europe (…).  Sans grand résultat jusqu’à présent, faute en partie de répondant du côté allemand. Et ce chantier demeure l’une des matrices d’En marche. Réussir le 26 mai est aussi crucial de ce point de vue. »

    Dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir  et relayé par le blog  Les crises ,  le philosophe Marcel Gauchet espère lui que la crainte (qu’il partage) du danger populiste permettra un sursaut d’une Europe totalement bloquée et incapable de se réformer : «  Si les autres Européens ont soudain très peur de ce qui se passe en France, peut-être que Macron obtiendra des concessions. Les autres Européens n’ont pas plus envie que nous d’un scénario à l’italienne, avec une alliance Mélenchon-Le Pen. Il n’est pas exclu que l’Europe évolue sous la pression d’un danger. »

    « Le vrai problème de fond note cependant M Gauchet, c’est le fait que  « Sarkozy, Hollande et Macron ont tous mené une politique de l’offre, constituée autour de l’adhésion au cadre européen. Mais le projet de changer l’Europe tout en redonnant à l’économie française son dynamisme et sa compétitivité perdue, c’est une folie. Tant que l’on est dans ce schéma, toutes les politiques françaises sont vouées à l’échec. Parce que l’euro est surévalué par rapport aux capacités productives. Alors l’appareil productif s’enfonce inexorablement. Un abîme sépare l’économie française de l’économie allemande et même de l’économie du Nord de l’Italie. Le pari économique est intenable. Et l’idée d’une refondation de l’Europe dans un sens qui plairait aux Français est aussi une fiction. Personne n’en veut. Macron a échoué sur tout. Le premier échec date de l’été 2017, avec la négociation sur le travail détaché. Si Macron avait réussi à arracher aux Européens une réforme significative, il aurait marqué un point décisif. Mais il n’a obtenu que des micro-aménagements qui n’entreront en vigueur qu’en 2022. »

    Autant d’échecs, note Bruno Gollnisch, qui loin d’ouvrir les yeux des européistes, poussent au contraire sa frange la plus radicale, à laquelle  appartient  M Macron,  à militer pour une intégration européenne encore plus forte.  L’avènement d’un fédéralisme européen multiculturaliste et grand ouvert sur le monde,  construit sur les débris de nos nations. C’est  un objectif  rarement assumé publiquement, mais il reste plus que jamais d’actualité au sein des réseaux euromondialistes.

    https://gollnisch.com/2019/03/07/une-fuite-en-avant/

  • Pendant la crise des « gilets jaunes », les banksters continuent à se gaver.

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    Pieter Kerstens

    Durant la première semaine du mois de novembre 2018, le docteur Micron est allé écouter ses patients lors de sa tournée des commémorations de l’Armistice de 1918. En même temps, le mouvement des « gilets jaunes » préparait les occupations des ronds-points et le blocage des centres commerciaux.

    Au cours de ces quatre derniers mois, la colère des travailleurs et des « classes moyennes inférieures », qui se cristallisait sur la hausse des taxes sur les carburants et refusait la forte pression fiscale, s’est transformée en une charte officielle des gilets jaunes et propose 25 points pour sortir de la crise.

    A ce jour, le mécontentement persiste et malgré quelques saupoudrages homéopathiques le docteur Micron n’a pas encore réussi à éradiquer la fièvre jaune. Allons-nous assister à un Acte XXVIII le jour des élections européennes, le 26 mai ?

    Outre le Ralliement d’Initiative Citoyenne, (RIC) de Jérôme Clément -successeur d’Ingrid Levavasseur- on attend aussi la présentation aux élections du 26 mai des listes EUR de Thierry Paul Valette, de France Jaune de Francis Lalanne, de Union Jaune avec Pascal Cribouw à Nice, de Evolution Citoyenne de Christophe Chalençon ou encore d’une liste présentée par Marcel Trollé en Artois. Il existe dès lors une demi-douzaine d’initiatives qui devraient d’abord s’adresser au 58% d’abstentionnistes lors des élections européennes de mai 2014.

    Cette saga occupe les médias et le « Grand Débat » enfume le public, mais le Pouvoir profite de ces diversions qui masquent les maux quotidiens auxquels sont confrontés les travailleurs :

    Chômage persistant, insécurité permanente dans les banlieues et les transports publics, immigration incontrôlée, taxes et impôts non stabilisés ainsi que les fraudes fiscales et sociales massives (1,8 million de cartes vitales frauduleuses).

    A cela, on peut aussi ajouter un déficit budgétaire chronique et une dette publique incontrôlée.

    Les ravages de l’Etat Providence et de la DGSI (Davos Goldman Sachs Idéologie).

    A quelques semaines des élections européennes, afin de s’attirer le suffrage des électeurs, aucun gouvernement n’aura le courage ni la volonté d’expliquer à la population les raisons d’une politique de rigueur. En France, comme en Italie, en Belgique, en Espagne ou en Grèce, les états sont en faillite ! Depuis des décennies, on dépense plus que ce que l’on reçoit et l’addition astronomique devra être payée par les générations futures. Si les écoliers, lycéens et étudiants manifestent chaque jeudi par un jour de grève, ce ne doit pas être pour « sauver la Planète » ni pour combattre le réchauffement climatique, mais surtout pour « faire le ménage dans les dépenses publiques » ! La France n’est coupable que de 1,8% des rejets de CO2 et la Belgique de 0,6% : ces deux pays ne jouent AUCUN ROLE dans le réchauffement du climat, même si leurs gouvernements interdisent tous les moyens de transports, toutes les formes de chauffage et toutes productions industrielles par les énergies fossiles.

    La Chine, l’Inde et les Etats-Unis devraient balayer devant leurs portes et les khmers verts et autres trolls scandinaves cesser de culpabiliser les Européens.

    En infantilisant les citoyens, en formatant les esprits dès la maternelle, en imposant des chimères à nos peuples, les responsables de l’Europe nous ont imposé un dogme de « tout va très bien, on vous prend en charge toute votre vie durant, ne vous occupez plus de rien » ce qui a engendré une kyrielle de revendications, de droits acquis et de protections multiformes, sans contreparties, ni devoirs. Ce fut la période de crédits à outrance, de l’hédonisme sans limites et d’un égoïsme exacerbé. Crise morale, abandon des valeurs ancestrales, refus des responsabilités, déclin et décadence assurés. Ce laxisme et la lâcheté des élites ont conduit à la faillite du Système et un réveil douloureux s’annonce quant au choix entre le superflu et l’indispensable.

    Un risque grave de tempête mondiale.

    Christine Lagarde, directrice du Fond Monétaire Internationale (FMI) et ardent soutien de la politique mondialiste a pourtant mis en garde le monde occidental des risques de tempête économique et financière qui s’amoncellent sur la planète, le 11 février devant le World Gouvernement Summit, après avoir déjà sonné l’alarme fin janvier au Forum de Davos.

    Et ce n’est pas par hasard que la patronne du FMI revient sur les sujets qui fâchent, malgré une armada d’économistes qui analysent l’évolution de la situation mondiale et diffusent des communiqués aussi tranquillisants que soporifiques.

    N’oublions pas que le FMI a été créé en 1945, regroupe 189 pays et dont le but est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer le chômage ».

    Les avertissements de Christine Lagarde concernent surtout 4 points essentiels :

    • Les incertitudes économiques et financières liées au Brexit.
    • Le ralentissement de la croissance chinoise.
    • L’évolution des taux d’emprunt, au moment d’une accumulation de dettes très lourdes.
    • La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, pour le rééquilibre commercial des USA.

    On peut également constater que des économistes comme Sylvie Matelly, directrice adjointe de l’IRIS, Philippe Bechade et Nouriel Roubini qui, lui, avait prédit la crise des subprimes dès 2006, observent pour leur part que le risque d’explosion de bulles financières ou immobilières est réel en Chine, comme aux Etats-Unis ou en Europe.

    La dette mondiale a atteint 185.000 milliards de dollars en 2018.

    Aux USA, le 16 mars 2018, la dette publique était de 21.000 milliards de dollars et le 13 février 2019 elle atteignait 22.009 milliards de dollars. Mille milliards de nouvelles dettes en moins d’un an : merci Donald !

    Dans le même temps, les actions des GAFAM augmentaient de 50% et qui peut sincèrement confirmer la valeur réelle d’une action Google actuellement, tenant compte que d’innombrables transactions boursières se font par le trading à haute fréquence (HFT) et à l’aide d’équations mathématiques (les algorithmes) ultra perfectionnées qui sont totalement coupées des réalités.

    Profitant des rachats d’actions et d’obligations pourries par les banques centrales (dans le but illusoire d’accorder de nouveaux crédits aux entreprises et aux consommateurs), les banksters se sont empressés de procéder au rachat de leurs propres actions et aussi de persévérer dans des pratiques discutables afin d’embellir leur bilan. En Europe, de nombreuses grandes banques souffrent de manque de rentabilité et il ne serait pas étonnant d’en voir un certain nombre disparaître prochainement.

    Dans ce contexte, Nouriel Roubini prévient :

    « Quand la crise et la récession surviendront demain, elles pourraient se révéler encore plus sévères et prolongées que celles d’hier ».

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/06/pendant-la-crise-des-gilets-jaunes-les-banksters-continuent-6133925.html