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lobby - Page 932

  • Et si on revenait au problème de départ : la pollution des voitures diesel ?

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    Je ne suis pas ingénieur en la matière, ce qui ne m’empêche pas de me tenir le raisonnement suivant :

    – Les voitures diesel rejettent moins de CO2 (gaz carbonique) que les voitures essence.
    – Les nouvelles voitures diesel qui sortent toutes, maintenant, des chaînes de production équipées de filtres à particules ne rejettent plus, à 99 %, ces fameuses particules fines tant redoutées. Que par suite à cet égard, ces voitures diesel récentes sont devenues moins polluantes que les voitures essence.
    – Les voitures diesel consomment moins de carburant que les voitures essence, et font donc moins de rejets.

    Ces constats étant faits, on doit reconnaître que le gouvernement se dit prêt à donner une aide de 4.000 euros aux propriétaires de vieilles voitures diesel, non équipées de ce salutaire filtre à particules, pour leur permettre d’acheter une voiture moins polluante. À cela, ces personnes répondent qu’aujourd’hui, elles sont déjà souvent à découvert en fin de mois et qu’avec ou sans aide, il leur est absolument impossible de faire cette acquisition d’une nouvelle voiture.

    Serait-on dans l’impasse ?

    Peut-être que non, car je pose la question : puisque les constructeurs savent équiper de filtres à particules les voitures diesel neuves qu’ils produisent actuellement sur leurs chaînes, ne sauraient-ils pas équiper de ces filtres les vieilles voitures diesel qui n’en ont pas ? Si, techniquement, ils étaient capables de le faire, cette aide que le gouvernement propose ne pourrait-elle pas servir, justement, à payer intégralement le coût de cet équipement sur toutes les voitures diesel anciennes, ce qui les rendrait moins polluantes que les voitures essence sans que leurs propriétaires aient eu à débourser un seul centime.

    En outre, on redonnerait à ces voitures diesel anciennes une certaine valeur marchande qu’elles n’ont plus du tout actuellement, ce qui aiderait d’autant leurs propriétaires à en changer le jour où ils voudraient le faire.

    Et, enfin, l’État n’aurait plus aucune justification pour maintenir un prix élevé au gazole et, bien au contraire, devrait le diminuer au niveau qu’il était autrefois, c’est-à-dire à un niveau inférieur à celui de l’essence, puisqu’il serait le carburant des voitures devenues les moins polluantes du parc automobile.

    Il me semble que tout le monde y trouverait ainsi son compte.

    http://www.bvoltaire.fr/et-si-on-revenait-au-probleme-de-depart-la-pollution-des-voitures-diesel/

  • Le piège mortel du Pacte mondial pour les migrations de l’ONU

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    Arnaud Raffard de Brienne

    En avant-première, l'article qui paraitre dans le prochain numéro (n°50) de la revue Synthèse nationale.

    Le « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », conçu par l’Organisation des Nations Unies ne vise, ni plus ni moins, qu’à déréglementer l’immigration et à en faire disparaitre la notion même. Ce sera la fin de l’immigration, des politiques migratoires et des quotas pour la consécration du droit humain universel de s’établir où et quand bon lui semble.

    Les 10 et 11 décembre prochain, la quasi-totalité des 192 États-membres des Nations Unies devraient signer, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui se tiendra au Maroc, à Marrakech précisément, un accord de l’ONU, le « Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a exprimé son espoir de bâtir avec les 193 États-membres « un cadre mondial pour une immigration sans entrave ». Ce pacte représentera l’ultime étape d’un processus entamé il y a dix-huit mois, avec la signature de la Déclaration de New-York pour les réfugiés et les migrants, adoptée à l’unanimité lors de l’assemblée générale des Nations unies, en septembre 2016.

    Ledit accord, visant officiellement à améliorer leur gestion administrative de l’immigration déboucha sur un Pacte mondial sur les réfugiés, d’une part, et sur le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, d’autre part. Ce dernier, imaginé et conçu pour imposer aux États signataires des directives en matière de gestion et d’accueil de l’immigration, consacre, ni plus ni moins que la disparition même de la notion d’immigration pour imposer un droit perpétuel et universel de tout homme à migrer où bon lui semble. Il constituera le premier document international sur la gestion des migrations et la tentative la plus intrusive, à ce jour, de gouvernance internationale.

    Ce pacte entérinera la fin des politiques migratoires nationales et européenne, ce qu’ont bien compris les Etats-Unis en se désolidarisant dès le mois de décembre 2017 de la démarche. Ils furent suivis dans leur retrait par Israël, la Hongrie, l’Autriche, l’Australie, la Bulgarie, la République tchèque et la Pologne dont le Premier ministre, Mateusz Morawiecki rappelait récemment la priorité absolue de protéger les frontières et contrôler les migrations. Pour l’Autriche, le vice-chancelier du FPÖ, Heinz-Christian Strache, rappela que « l’immigration n’est pas et ne peut pas être un droit humain », ajoutant que le pacte représente une menace pour la souveraineté nationale. Un bon sens aux antipodes des prises de position du président français Emmanuel Macron affirmant, sans surprise, depuis une conférence de presse tenue à Bruxelles le 19 novembre dernier, l’entier soutien de la France au « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ».

    Un pacte qui imposera aux nations le brassage des populations

    À l’étude de ce pacte concocté dans la plus grande discrétion, comme c’est le cas chaque fois qu’il s’agit de ne pas inquiéter le bon peuple avant de lui asséner un mauvais coup, on commence à mesurer l’origine, les raisons et les conséquences de l’apparition relativement subite du terme « migrant », curieusement et rapidement imposé par l’ensemble de la classe médiatique et politique dès les débuts de la déferlante migratoire et de la réalisation des prémices du « Camp des saints ». Exit l’émigré et l’immigré légal ou non, clandestin, climatique ou bénéficiaire de l’asile qui se métamorphosa ainsi en quelques semaines en migrant, citoyen du monde, libre de s’établir où et quand bon lui semble sans limitation aucune.

    La signature de ce pacte consacrera non seulement la fin des politiques migratoires et des quotas mais aussi jusqu’aux notions même d’immigration et d’étranger : il prépare et organise la submersion du monde occidental, augurée froidement depuis des décennies par la science démographique, principal alibi de la folie migratoire de l’ONU.

    Minimiser l’impact de ce texte en affirmant, par exemple, comme certains, que ce pacte serait inapplicable et que, même signé, il demeurerait par conséquent inopérant, l’ONU ne possédant pas les moyens de le faire appliquer, relève de la plus stupéfiante des inconséquences alors qu’il ôterait à l’évidence aux signataires toute possibilité de maintenir le moindre traitement différencié qui soit en faveur des nationaux dont l’appellation perdra de fait toute signification. Il n’est quand même pas bien difficile d’anticiper qu’aux préconisations et contorsions pédagogiques des débuts succédera immanquablement, à plus ou moins bref délai, la coercition.

    Il semble même évident que ce pacte s’imposera rapidement aux nations au titre du droit international et sonnera, de ce fait, le glas de toute politique nationale en matière d’immigration. Certains commencent à comprendre, mais un peu tard, que l’affaire vient de loin et que l’opprobre jetée depuis plusieurs décennies sur les défenseurs et le concept de préférence nationale contribuait à désarmer moralement et intellectuellement des populations dont les mondialistes s’étaient jurés la disparition ou tout au moins la fin de leur homogénéité ethnique. Face à des populations anesthésiées par le plus épais des matérialismes et une perte de repères en grande partie causée par la baisse du niveau d’enseignement et l’abrutissement généralisé lié à la baisse du niveau de l’enseignement, au foisonnement et à la lobotomisation numériques, ces derniers ne dissimulent d’ailleurs plus leur projet de domination mondiale et il semble déjà loin le temps où seuls quelques auteurs non conformistes alertaient sur le complot mondialiste ourdi par différents cénacles plus ou moins occultes tels que Bilderberg, la Trilatérale, le Concil of Foreign Relations, la Franc-maçonnerie, le sionisme international dont les desseins convergent malgré les inévitables oppositions et rivalités. Quelques courageux précurseurs ont alerté à temps et à contretemps dont Henry Coston, Jacques Ploncard d’Assac, Jacques Bordiot, Léon de Poncins, Yann Moncomble, Pierre Virion et un certain nombre d’autres chercheurs catalogués conspirationnistes pour n’avoir fait qu’alerter sur ce que chacun peut aujourd’hui constater. Complotistes hier, visionnaires aujourd’hui pour avoir dénoncé et analysé, il y a plusieurs décennies déjà, l’engrenage mondialiste. Plus besoin donc de se cacher et même les journaux à fort tirage évoquent aujourd’hui banalement des notions naguères férocement taboues telles que mondialisme, gouvernance mondiale, abolition des frontières, monnaie unique…

    L’acharnement de l’ONU contre les souverainetés nationales

    La résolution 71/80 adoptée le 6 avril 2017 par l’assemblée générale des Nations unies ne fait d’ailleurs aucun mystère des ambitions du texte, lorsqu’elle affirme « Rappelant également que le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières constituerait un ensemble de principes, d’engagements et d’accords entre les États Membres concernant les migrations internationales sous tous leurs aspects, qu’il serait une contribution importante à la gouvernance mondiale et renforcerait la coordination s’agissant des migrations internationales, qu’il proposerait un cadre pour une coopération internationale globale en matière de migrations et de mobilité humaine (…) ». Le complot d’hier se répand aujourd’hui, dans sa phase ouverte, comme une évidence incontournable et dans une indifférence quasi généralisée.

    Jamais consulté au sujet d’une immigration qu’ils subissent de plus en plus péniblement, les peuples continuent d’ignorer ce qui se prépare, se limitant le plus souvent à subir, avec une passivité surprenante, les effets tangibles et quotidiens d’une immigration folle. Combien savent, par exemple, que le texte évoqué stipule que les « réfugiés et migrants bénéficient des mêmes droits de l’homme universels et des mêmes libertés fondamentales (que les nationaux), droits qui doivent être respectés, protégés et déployés à tout moment. » (Préambule, section 4). Des mêmes droits, donc, de tous les droits dont ils disposent, que ces immigrés soient légaux ou illégaux, prétendument clandestins ou non, en matière de vote, de protection sociale, de logement, d’éducation, de santé… Le texte abolit en effet, de fait, toute différenciation entre immigration légale et illégale, de travail ou au titre de l’asile.

    Devant cette course folle au chaos, la mission américaine auprès de l’ONU a informé par la voix de son ambassadrice, Nikki Haley, son secrétaire général que les États-Unis mettaient fin à leur participation au Pacte mondial sur la migration, conformément à la décision prise dès le mois de décembre 2017 par Donald Trump. Elle précisa que « l’approche mondiale de la Déclaration de New-York est juste incompatible avec la souveraineté américaine ». Est-il nécessaire de préciser que Barak Obama était un partisan acharné dudit pacte ?

    L’Arlésienne des bienfaits de l’immigration

    Face à des réticences légitimes, la représentante spéciale du Secrétaire Général pour les migrations internationales, Louise Arbour, après avoir rappelé que « l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration » a admis du bout des lèvres qu’il y a “des cas où la migration internationale peut avoir des effets négatifs, par exemple lorsque d’importants flux de migrants ont des effets déstabilisateurs à court terme sur les marchés du travail locaux mal réglementés ou lorsqu’un grand nombre de migrants qualifiés quittent un pays, créant des manques de main-d’œuvre qui peuvent être difficiles à combler”. “Mais sur le long terme, les preuves sont claires : les avantages de la migration, en particulier d’une migration bien gérée, dépassent largement les problèmes”, a-t-elle déclaré.

    A quelles preuves peut-elle bien faire allusion lorsque l’on sait que l’immigration représente aujourd’hui le premier des problèmes pour nombre de nations et que son coût abyssal semble interdire tout redressement durable à celles dont la politique migratoire s’est révélée des plus laxistes ?

    Selon Louise Arbour, l’adoption du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en décembre à Marrakech sera “un moment décisif” pour l’élaboration des politiques mondiales en matière de migration. On ne peut, hélas, mieux dire…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un gilet de sauvetage pour les Français d’abord!

    drapeau-francais-autorise-1024x576.jpgLà où les manifestations de 2013 contre le mariage homo, la PMA la GPA, d’une ampleur inégalée depuis trente ans mais sagement pacifiques (malgré certaines provocations et violences policières initiées par le pouvoir) avaient échoué à faire plier la majorité présidentielle, les gilets jaunes sont ils en passe de réussir? Force est de constater que la macronie a perdu de sa superbe, de son orgueilleuse intransigeance, a été contrainte de lâcher du lest. Enterrée la morgue jupitérienne, ou juppéiste le concernant, Édouard Philippe a confessé mardi à la télévision qu’« il faudrait être sourd » pour ne « pas entendre la colère des Français », «aucune taxe ne mérite de mettre en danger l’unité de la Nation. » Dans la foulée des consultations des dirigeants politiques, M. Philipe a annoncé un moratoire (une suspension) pour six mois de la hausse de la taxe carbone, sur l’essence, le fioul, le diesel, un passage à la trappe (définitif?) de la réforme du contrôle technique très coûteuse pour l’automobiliste; le gouvernement renonce pareillement a-t-il dit à à la hausse des tarifs de l’électricité et de gaz. Toutes choses qui avaient été demandées notamment par Marine Le Pen mais que Bruno Le Maire, Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Emmanuel Macron, Richard Ferrand,  jugeaient encore non négociables il y a quelques jours car nuisibles à nos équilibres budgétaires, à  la réduction des déficits et contradictoires avec nos engagements bruxellois…

    Les mesures annoncées, suffiront-t-elles à éteindre  l’incendie ? A en juger par les réactions des gilets jaunes qui rallient à eux de nouvelles catégories en souffrance (ambulanciers, infirmier(e)s, agriculteurs…), cela paraît inenvisageable. La colère est immense, la parole politique des partis de gouvernement particulièrement démonétisée, la détresse économique et sociale de millions de nos compatriotes profonde. Et puis l’image de l’exécutif  est singulièrement (définitivement?) abîmée. Aux huées qui accompagnaient toutes les sorties publiques de François Hollande à la fin de son quinquennat, répondent désormais celles qui saluent les déplacements d‘Emmanuel  Macron ces dernières semaines; ce fut le cas  encore hier soir lors de sa visite impromptue au Puy-en-Velay. Quant aux députés LREM, leur langue de bois insupportable, les éléments de langage en carton pâte qu’ils débitent sur les plateaux , leur méconnaissance des réalités vécues par nos compatriotes -voir encore tout récemment l’élue  Elise Fajgeles qui ne connait pas le montant du SMIC!- contribuent à cette rupture béante entre cette France d’en bas et les élites mondialisées qui vivent, elles, dans leur nouveau (autre) monde…

    Le politologue Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’IFOP, était invité à réagir sur le site de franceinfo aux annonces d‘Edouard Philippe.  Le ton a beau être mesuré, M. Fourquet est sévère dans son analyse et peu optimiste sur la capacité de ce gouvernement a redresser la barre. « Ces annonces, qui sont conséquentes, interviennent peut-être un peu tard, dit-il. Le mouvement a pris de l’ampleur, de la force. Le cahier des doléances s’est élargi. Donc on peut avoir une interrogation sur l’efficacité de cette mesure et son coût politique (…).  Le fait que ce soit Edouard Philippe qui porte ces annonces est compréhensible » mais « les Français veulent entendre Emmanuel Macron (…). Le but recherché est de faire cesser le mouvement au plus vite. Les premières remontées semblent montrer que le compte n’y est pas (…). Du coté des gilets jaunes on doit estimer que le gouvernement cherche à gagner du temps (…). On se dit, si on est gilet jaune, le rapport de forces est en notre faveur et il faut pousser notre avantage (…). C’est un mouvement qui n’est pas structuré, qui est protéiforme. Mais les premiers retours qu’on a pu avoir et la détermination qu’on a pu observer depuis quelques semaines montrent que tout cela a pris corps. Il faut rappeler que beaucoup de ces gilets jaunes ne sont pas des professionnels de l’action politique ou syndicale. Tout cela nous laissait penser qu’on était face à quelque chose qui était en train de prendre une certaine consistance et qu’il serait difficile de faire entrer la rivière dans son lit. »

    Spécialiste es extrême droite, Jean-Yves Camus, interrogé par l’Obs n’est pas non plus très confiant quant à la possibilité de voir le fleuve populo-populiste  regagner  son lit. Il précise, à juste titre, que « le FN (RN)  est un parti d’ordre » qu’en  toute logique Marine  se démarque des violences mais surtout que ce mouvement des gilets jaunes, constate-t-il également, est  «protéiforme». Comprendre par là qu’ « il y a chez certains une délégitimation de l’appareil d’Etat. On est dans la sécession, des gens qui ne considèrent plus l’Etat français comme légitime et qui basculent soit dans la désobéissance civile, soit dans l’action. Ceux-là ne voudront pas négocier avec un pouvoir qui n’est pas légitime à leurs yeux (…)  Je crains une forme de scission à l’intérieur du pays, c’est inquiétant. On arrive dans une période de fêtes et on fait face à un gros problème d’ordre public : soit le mouvement plie, soit il dure alors que les forces de l’ordre sont à bout. Paris ne peut vivre les fêtes du réveillon sous une telle tension.»

    Menaces de violences qui ont été aussi  brandies hier par Christophe Castaner pour stopper les manifestations, bien qu’il soit soupçonné d’avoir  laissé agir les idiots utiles d’extrême gauche pour casser les boutiques, souiller l’Arc de Triomphe afin de discréditer cette mobilisation citoyenne : «Celles et ceux qui ont fait le choix de ne pas venir manifester pacifiquement sur les Champs-Élysées doivent assumer une co-responsabilité d’avoir été aux côtés des casseurs et d’avoir très souvent empêché nos forces de l’ordre d’agir. »  Le ministre de l’Intérieur  a donc  appelé  «les gilets jaunes les plus raisonnables  à se désolidariser des extrêmes et à ne pas se rassembler à Paris samedi prochain»,à ne pas venir pour l’ Acte 4 annoncé par des collectifs de gilets jaunes sur les réseaux sociaux…

    La violence économique et  sociale, le matraquage fiscal, le  déclassement, la paupérisation, le mal-être de   catégories entières de Français ont  aussi pour cause, non pas unique mais majeure, l’immigration massive subie par nos compatriotes depuis quatre décennies. Lundi Marine tenait à Nanterre une conférence de presse   pour enjoindre  Emmanuel Macron à ne pas ratifier dans quelques jours à Marrakech,  le pacte mondial de l’ONU sur les migrations.  Elle participera samedi sur ce thème à une réunion publique à Bruxelles du Vlaams Belang,  en pleine renaissance, avec son président Tom Van Grieken  et en présence de Steve Bannon.  La présidente du RN a estimé que cette question cruciale «n’était pas si éloignée de la révolte populaire des  gilets jaunes.» « Avec cette nouvelle trahison silencieuse de la nation, nos dirigeants franchissent une nouvelle étape dans la submersion organisée de notre pays », sachant que    « les  gilets jaunes  sont  conscients qu’on ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l’équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires. »

    Ce pacte, notons-le ici, entend formaliser, si ce n’est légaliser l’immigration illégale, il stipule ainsi qu’il s’agit  d’«améliorer et diversifier les itinéraires pour une migration sûre, ordonnée et régulière »; il  enjoint les  Etats signataires  à mettre en place  des mécanismes législatifs, juridiques,  pour donner un statut légal aux  clandestins, dépénalise de facto  l’immigration illégale et intime l’ordre de aux Etats pris pour cible par l’immigration massive d’accueillir tous les immigrés, légaux comme illégaux confondus,  de leur fournir notamment une protection sociale…Les Français appauvris, matraqués,  tous les contribuables se passeraient volontiers de ce genre de cadeau… Le  caractère non contraignant de ce texte, mis en avant par l’Etat macronien et les lobbies,  est en outre pour le moins sujet à caution. Figure notamment dans le pacte la phrase suivante: « Nous nous engageons à atteindre les objectifs et les engagements énoncés dans le Pacte mondial, et à prendre des mesures efficaces à tous les niveaux pour permettre une migration sûre, ordonnée et régulière à tous les stades. »

    Autant dire, que la présidente du RN parle d’or quand elle  dénonce « l’organisation active des migrations mondiales par les États signataires, le pillage imposé des pays d’accueil, l’institutionnalisation du communautarisme par l’institutionnalisation des diasporas, la propagande pro-migrants et la persécution des opposants à l’immigration ».  RN affirme Bruno Gollnisch,  qui est tout aussi cohérent dans sa défense des Français quand il rappelle  la dimension non pas seulement identitaire mais aussi de justice sociale qui est  à la base du refus par l’opposition  nationale  de toute nouvelle immigration et  même  son  souhait  d’une inversion des flux migratoires. Le RN est aussi un gilet de sauvetage…

    https://gollnisch.com/2018/12/05/un-gilet-de-sauvetage-pour-les-francais-dabord/

  • PACTE MONDIAL POUR LES MIGRATIONS DE L'ONU (10 DECEMBRE 2018)

  • Pacte mondial sur les migrations : au mépris de la souveraineté

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    Emmanuel Macron s’apprête à signer le pacte mondial sur les migrations, rédigé sous l’égide de l’ONU. Notons, tout de suite, que, des États-Unis à la Chine et au Japon, en passant par l’Arabie saoudite, Israël et leurs voisins – l’Europe très impolie : Autriche, Hongrie, Pologne, Italie, etc. -, nombreux sont les pays refusant de s’y engager. Les Tchèques, les Belges, les Bulgares, la Croatie, l’Australie, le Japon et même les Suisses envisagent aussi de s’en abstraire, refusant de faire de ce texte une loi qui leur soit imposée.

    Car il s’agit bien d’en faire loi ! Contrairement à ce que déclare Emmanuel Macron, pour qui « le pacte pour les migrations n’est pas juridiquement contraignant. Structuré en 23 objectifs, il ne créé donc pas d’obligations nouvelles, mais énonce des principes généraux censés permettre “des migrations sûres, ordonnées et régulières”. »

    Voyons d’abord ce que dit le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) : « Les migrants ont besoin de protection et d’assistance du fait de la dégradation de leurs conditions de vie. » Va comprendre ! Il semble exprimer ici que migrer nuit aux gens qui le font. On nous aurait trompés ? Le CICR s’interroge ensuite quant au moyen visant à améliorer les conditions de vie « dans les pays d’origine ». Songe-t-il au retour de la Françafrique ou de la colonisation ? On se le demande…

    Le comble de la position de la Croix-Rouge réside, cependant, en leur compréhension du droit des nations. Car si « le pacte mondial réaffirme le droit souverain des États de définir leurs politiques migratoires nationales et leur droit de gérer les migrations relevant de leur compétence, dans le respect du droit international », le CICR, quant à lui, affirme benoîtement que « ce droit [souverain] n’est pas absolu ». Ainsi les nations « doivent[-elles] toujours respecter les droits des migrants » – comprendre leurs droits au-dessus des droits souverains.

    Et « s’il relève de la prérogative souveraine des États de réglementer la présence d’étrangers sur leur territoire et de décider des critères d’admission et d’expulsion des non-ressortissants, y compris de ceux qui ont un statut irrégulier, cette prérogative n’est cependant pas absolue et le droit international prévoit un certain nombre de limites ».

    Si cette soumission du « souverain » à « l’international » n’est pas chose nouvelle, Emmanuel Macron sera le premier à s’abriter derrière ces obligations pour nous imposer mille maux et mille morts…

    Emmanuel Macron ou LR ! Car si Laurent Wauquiez joue maintenant les matamores sur ce sujet, le groupe du PPE (Parti populaire européen) approuva, au printemps 2017, la résolution « Gérer les flux de réfugiés et de migrants : le rôle de l’action extérieure de l’Union » – les seuls qui s’y opposèrent furent les députés français du groupe ENL (Europe des nations et des libertés) -, laquelle contient approbation du Parlement envers les travaux des Nations unies en vue d’un pacte mondial sur les migrations.

    De façon anecdotique, on soulignera de la déclaration du CICR qu’elle unit dans une même entité la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge. On gage que ce dernier saura prendre soin des populations migrantes sous réserve qu’elles le soient à destination des pays non musulmans. Et encore…

    Bertrand du Boullay

    http://www.bvoltaire.fr/pacte-mondial-sur-les-migrations-au-mepris-de-la-souverainete/

  • Des plaintes contre Emmanuel Macron : racket, dilapidation, détournement, extorsion…

    Des plaintes contre Emmanuel Macron : racket, dilapidation, détournement, extorsion…

    “Racket”, “atteinte au droit de manifestation”, “extorsion en bande organisée”… Des Gilets jaunes ont déposé des plaintes aux motifs variés contre Emmanuel Macron, aux quatre coins de la France. Et elles sont enregistrées.

    La valse des plaintes a débuté lundi, avec une plainte contre Emmanuel Macron pour sept motifs:

    racket, dilapidation de l’argent public, préjudice moral et mise en danger de la vie d’autrui, violences volontaires avec arme, usage abusif de la force publique sur personne vulnérable, et atteinte au droit de manifestation”.

    Après quelques recherches dans le code pour évaluer la conformité de la demande, les agents ont finalement enregistré la plainte.

    Quelques heures plus tard, un gilet jaune a entrepris la même démarche en Charente. La personne attaque le président de la République pour “usurpation de fonction et détournement de fonds publics”.

    Mardi, en région parisienne, les policiers ont reçu la visite d’un gilet jaune pour une plainte contre le chef de l’Etat pour “atteinte à la liberté de manifester” et “violences volontaires avec armes”.

    Le lendemain, un habitant de Belfort a déposé plainte contre le président et son gouvernement pour “extorsion de fonds en bande organisée”.

     “Depuis l’élection de M. Macron, je me sens racketté”. “J’ai le sentiment d’une dilapidation de l’argent public. C’est pour cela que je demande la démission du président voire sa destitution”.

    L’homme aurait été imité par cinq autres manifestants dans la région.

    De nombreux internautes appellent à multiplier ce type d’initiative pour faire entendre leur voix. 

    https://www.lesalonbeige.fr/des-plaintes-contre-emmanuel-macron-racket-dilapidation-detournement-extorsion/

  • Lorsque "l'historien" Sylvain Boulouque confond le drapeau picard et ceux de l'Action française...

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    La réaction du Picard Thomas Joly ne s'est pas fait attendre :

    L’analyse d’images est un exercice périlleux. Le pseudo-historien Sylvain Boulouque, intervenant sur BFMTV, a été interrogé par la chaîne d’infos en continu sous l’angle « Casseurs : qui sont-ils ? » et tenté de décrypter une image de cortège. « On voit un drapeau avec des fleurs de lys, qui illustre la monarchie et la volonté d’un retour du roi », dit « l'expert ».

    La lecture du faux historien mais vrai militant communiste est en effet plutôt surprenante, puisqu’il s’agit là du drapeau de la Picardie, dont la fleur de lys symbolise la proximité avec l’Île-de-France. De la même manière, « le lion renvoie à la proximité de la région avec les Flandres », explique Jacques Dulphy, auteur picardisant et passionné d’héraldique.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le Pacte Mondial sur les migrants : l’analyse du Rassemblement National

    Conférence de presse de Marine Le Pen au sujet du Pacte Mondial sur les migrations.

    Une analyse pertinente, très critique envers cette nouvelle volonté onusienne d’imposer aux nations le Grand Remplacement. D’autres ont déjà fait cette autopsie mais elle vaut la peine d’être écoutée à nouveau.

    A retenir cette argument des immigrationnistes : offrir un statut aux 225 millions des migrants qui bénéficieraient ainsi d’une protection du droit international.

    Ce texte pose « la première pierre d’un droit à la migration, un droit reconnu comme un droit de l’homme et mis en œuvre par le droit international. »

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/le-pacte-mondial-sur-les-migrants-lanalyse-du-rassemblement-national/101921/

  • L’arnaque du réchauffement climatique et de la transition écolo

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    L’émission qu’anime André Bercoff sur Sud Radio avait, la semaine dernière, pour thème « Le réchauffement climatique, info ou intox ? » Il est fort dommage que notre mal-aimé président de la République (24 % des sondés) n’ait pas écouté l’invité du jour, le professeur François Gervais, directeur de recherche au CNRS et qui vient de publier un livre explosif, L’urgence climatique est un leurre.

    Un livre qui vient à point nommé avec le lancement de la nouvelle lubie présidentielle qu’est le Haut Conseil sur le climat et qui a donné l’ubuesque one-man-show de mardi matin sur la manière de réaliser la transition écologique, à des années-lumière de la préoccupation immédiate des gilets jaunes, c’est-à-dire du peuple d’en bas !

    Car François Gervais, qui a consacré sa vie aux problèmes engendrés par l’écologie, démontre, point par point, que le réchauffement climatique qui entraîne cette transition écologique est l’arnaque du XXIe siècle, une véritable intox. Et, personnellement, je ferais plus confiance à un savant qu’à un jeune homme issu de la haute finance.

    Le professeur Gervais se bat contre des idées préconçues qui semblent être la bible de l’Élysée. Il affirme que la pollution a grandement diminué. Le climat change tous les trente ans, mais pas toujours dans le même sens. En 1945, par exemple, lorsque les émissions de gaz carbonique (CO2) se sont accélérées, la température a baissé pendant trente ans… pour remonter de 0,4 % depuis, mais nos experts occultent la variabilité du climat.

    « Il est un fait avéré que le CO2 est un bienfait, car c’est la nourriture indispensable et irremplaçable de la végétation. Sans gaz carbonique, nous n’aurions plus de végétation et la planète mourrait. » François Gervais affirme que le CO2, cause première de la hausse des taxes, est passé de 0,03 % à 0,04 % en un siècle sur la planète Terre, ce qui a permis aux récoltes et à la biomasse végétale d’augmenter de 20 %, conduisant, selon un savant américain, à un gain de trois mille milliards d’euros !

    Un autre chiffre relevé par François Gervais : « Si l’on réduit de 20 % le CO2 d’ici 2020, on éviterait à la planète de se réchauffer de moins de 1 millième de degré pour un coût exorbitant puisqu’au niveau de l’Europe, il s’agit de 20 % du budget européen. »

    Si, donc, la transition énergétique est nécessaire car les ressources fossiles ne sont pas inépuisables, il faut travailler sur l’énergie de substitution et faire le contraire de ce que notre Président préconise, lui qui veut des moyens intermittents comme l’énergie solaire ou l’éolien qui ne produisent de l’énergie, comme l’aurait écrit M. de La Palice, que s’il y a du soleil et du vent !

    Alors, oui, la COP21 ne sert à rien. Selon le MIT, en 2100, on aurait gagné 0,2 °C si tous les pays signataires respectaient les objectifs de la COP. Alors que l’on constate que, grâce au CO2, en 33 ans, la planète verte s’est agrandie de 18 millions de km². Elle a reverdi !

    Il faut donc, selon ce professeur émérite, développer des énergies nouvelles renouvelables non intermittentes, comme les micro-algues qui, à partir de CO2 récupéré, par exemple, auprès de cimenteries voisines, permettent de refabriquer un carburant. Comme, aussi, la fusion nucléaire qui, avec le projet ITER, en construction depuis 2010 à Saint-Paul-lez-Durance, permettra d’utiliser sur Terre la même énergie que celle qui alimente les étoiles.

    Alors, le prétexte des taxes est fallacieux. Car la pollution atmosphérique du CO2 n’a aucune influence mesurable sur le climat. Le professeur Gervais est formel.

    Voilà de quoi rassurer le combat des gilets jaunes !

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/larnaque-du-rechauffement-climatique-et-de-la-transition-ecolo/

  • La vox populi, la réaction nationale ou les poubelles de l’histoire?

    agora.jpgDans cette Europe bruxelloise qui serait selon ses thuriféraires l’espace où les mots de liberté, de droit de l’homme , de respect des minorités prendraient tout leur sens, il ne s’est toujours pas trouvé un pays pour braver le courroux de l’oncle Sam et des réseaux atlantistes. En l’espèce pour  accorder  l’asile politique à Julian Assange, fondateur de wikileaks,  coupable d’avoir révélé le dessous des cartes . Le site d’extrême gauche Le Grand Soir, relayant (traduisant)  un article paru dans le journal italien La Republica sous la plume de Stefania Maurizi, rappelait le 29 novembre qu’« il y a deux ans, le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (UNWGAD) a établi que le Royaume-Uni (à l’époque, la Suède aussi) était responsable de la détention arbitraire d’Assange : il doit le libérer et l’indemniser. Londres n’a pas apprécié cette décision : ils ont essayé de faire appel, mais ont perdu l’appel et l’ont tout simplement ignoré depuis lors. Les médias britanniques n’ont jamais demandé aux autorités de leur pays de se conformer à la décision de l’organe de l’ONU, bien au contraire : certains s’en sont même pris à l’organe de l’ONU. Si Julian Assange se retrouve entre les mains des autorités britanniques dans les mois à venir et que les États-Unis demandent son extradition, quelle sera la position des autorités britanniques ?» Plus généralement,  les partis libéraux et leurs médias préfèrent s’émouvoir des mesures prises par les Etats contre les manoeuvres de déstabilisation émanant des lobbies mondialistes qui menacent à terme leur souveraineté et partant, la liberté des peuples dont ils ont charge.

    Ouest-France essayait ainsi  de susciter l’indignation des braves gens ces dernières heures en relatant que le milliardaire-militant antinational George Soros avait perdu son bras de fer contre le gouvernement hongrois et que son université américaine, l’Université d’Europe centrale (CEU),  devrait quitter Budapest pour trouver refuge à Vienne.

    «Cet acte n’est pas le premier coup porté par Viktor Orbán (à) George Soros déplore Ouest-France. Au printemps 2018, une autre loi rebaptisée  Stop Soros  a contraint sa fondation Open Society à fuir à Berlin, en partie car elle finance une association d’aide aux migrants.»  Ce refus par les Hongrois  de la submersion migratoire, à l’aune des conséquences qu’elle a produit dans les pays de l’ouest européen,  est bien évidemment  pour beaucoup dans le soutien très large des électeurs  au parti de M. Orban, comme l’ont confirmé les élections législatives  du mois d’avril dernier.

    Le quotidien La Croix note pour sa part avec l’Afp qu’en Turquie également, M. Soros n’a plus la cote:« l’Open Society Foundation du milliardaire a dû fermer après que le président turc Recep Tayyip Erdogan s’en est pris au magnat américain. Il l’accuse de soutenir le philanthrope turc Osman Kavala, écroué en Turquie depuis plus d’un an, soupçonné par les autorités d’avoir  financé  des manifestations antigouvernementales en 2013 et d’être lié au putsch manqué en 2016. Ce que le milliardaire nie farouchement.»

    «L’avenir de l’Université d’Europe centrale précise encore cet article,  était l’un des principaux contentieux entre Budapest et les institutions européennes, qui s’inquiètent d’une remise en cause des libertés académiques (sic) dans un pays dont le dirigeant est régulièrement mis en cause (par une caste européiste dont le respect de la volonté populaire et de la démocratie reste à prouver,  NDLR) pour ses atteintes à l’État de droit.»

    Nous relevions récemment que la presse bien-pensante n’est pas la seule à reprendre les éléments de langage de la gauche et de l’extrême gauche, pour défendre les troubles activités de M. Soros et fustiger la réaction des partis ou des gouvernements qui refusent son activisme, son prosélytisme mondialiste.

    Ainsi, au parlement européen, dans le cadre du débat sur les sanctions  décidées contre la Hongrie, le groupe  PPE, Parti populaire européen classé à droite, au sein duquel nous retrouvons notamment les  amis de Laurent Wauquiez,  s’est fendu d’une  déclaration  solennelle anti Orban.   «L’extrémisme populiste et nationaliste, la désinformation, la discrimination et les menaces contre l’État de droit représentent la plus grande menace visant la liberté et la démocratie en Europe depuis la chute du Rideau de fer » ont écrit les responsables du PPE.   « Nous soulignons que l’Union européenne est fondée sur les valeurs du respect de la dignité humaine, de la liberté, de la démocratie, de l’égalité, de l’État de droit (…). Nous appelons tous les membres et associations du PPE à respecter, protéger et promouvoir ces principes (…). Le texte insistait aussi sur la « liberté de l’université», en référence au refus du gouvernement hongrois de signer un accord avec la CEU de George Soros (…).» Sur le plan symbolique il n’est en tout cas pas anodin que pour la première fois depuis 1945, une université américaine soit contrainte de  déguerpir d’un pays de l’ex bloc soviétique… mais la liberté est-elle encore vraiment à l’Ouest?

    Autre symbole, et pas des moindres, l‘Espagne voit à son tour   émerger électoralement, une formation anti-immigration. Le site Breizh-info souligne que «pour  sa première vraie participation à un scrutin (élections en Andalousie), le jeune parti patriote Vox a remporté une victoire spectaculaire (saluée par Marine Le Pen, NDLR). Alors que les premiers sondages lui accordaient péniblement un à trois sièges, il en récolte finalement douze avec près de 11% des suffrages.» Une percée qui s’explique aussi  par la décision du  président Mariano Rajoy (ex président du Parti Populaire, hégémonique à droite)  « d’abandonner toute orientation idéologique pour se concentrer seulement sur la gestion de l’économie (…). L’autoritarisme du président Mariano Rajoy, son refus d’engager combat avec la gauche et les communistes sur les questions de société, sa très faible défense de l’Espagne face aux nationalismes périphériques, a conduit toute une frange de militants du PP à quitter le parti pour fonder Vox, une nouvelle formation politique en 2013..»

    «Santiago Abascal (dirigeant de Vox) a conduit une campagne électorale éclair, ne mettant jamais ses idées dans sa poche pour plaire aux médias. Les journalistes lui ont mené une guerre continue, dénonçant le danger de l’extrême-droite. Puis les socialistes se sont joint à la curée… »

    Bref, toujours les mêmes méthodes d’intimidation alors même, comme le rappelait Bruno Gollnisch le 29 novembre lors de sa participation à Nice au débat  contradictoire organisé  par le Mouvement européen,  que « notre continent est en risque de submersion migratoire. Et la majorité de ce Parlement européen a été et est toujours favorable à l’immigration massive.»

    Une question VITALE qu’il s’agit plus que jamais de méditer à six mois des élections européennes,  en cette période de fronde populaire résolue contre un  Système dont la nuisance même repose sur l’idéologie euromondialiste de ses principaux acteurs. Dans son livre qui a fait date,  Le Grand remplacement, dont une version augmentée a été rééditée il y a  trois ans,  Renaud Camus le dit à sa façon, et nous lui laisserons le mot de la fin:

    «Aucun épisode depuis quinze siècles, si dramatiques que certains aient pu être, ni la guerre de Cent Ans, ni l‘occupation allemande, n’ont constitué pour la patrie une menace aussi grave, aussi fatale, aussi virtuellement définitive en ses conséquences que le changement de peuple.  Au regard de celui-là (…) si grave que soit la crise économique actuelle, si préoccupante la question de la dette, si alarmant le sort de nos compatriotes les plus défavorisés ou les plus menacés dans leur statut économique et social, sont dérisoires (…). C’est d’ailleurs un symptôme évident de la Grande Déculturation, et de la Décivilisation, et de l’effacement du sentiment  national que la prépondérance écrasante de l’économique sur le politique, dans le  débat ; du prix de l’essence sur le sort de l’Etat;  des retraites sur le retrait de l’histoire; de la vie quotidienne des individus, si légitime soit-il de s’en préoccuper, sur le destin de la Nation: comme si la survie d’un peuple en tant que tel était moins importante que le confort de son cheminement hagard vers les poubelles de l’histoire.»

    https://gollnisch.com/2018/12/04/la-vox-populi-la-reaction-nationale-ou-les-poubelles-de-lhistoire/