
Certains gilets jaunes l’ont bien compris :
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Certains gilets jaunes l’ont bien compris :
La séquence Franck Dubosc est intéressante à analyser car elle révèle beaucoup de choses. En premier chef, il me semble qu’elle confirme que le petit milieu du show-biz est une secte où les esprits finissent par s’uniformiser. Dubosc est un provincial, à l’origine plutôt sain d’esprit, assez franchouillard et, à mon avis, réellement sensible à la France d’en bas. Une sincérité qui lui a fait croire que son nouveau milieu serait évidemment sensible à la cause des gilets jaunes, qui sont des petites gens qui galèrent et qui souffrent. Instinctivement, Dubosc a dû faire des liens inconscients entre les gilets jaunes, la pauvreté, la charité, les Enfoirés, Coluche, etc., et il en a déduit dans un premier temps que les « zartistes » allaient bouger pour les jaunes.
Le mardi 27 novembre 2018, il a donc publié une vidéo rapide dans laquelle il assure les gilets de son soutien, et où il promet de revenir très vite avec des « copains » (du milieu) pour soutenir et aider cette précarité en colère. Erreur terrible qu’il commet de bonne foi, par naïveté.
Après cette vidéo, il prend veste sur veste lorsqu’il va frapper aux portes de ses « copains » qui, eux, n’ont pas l’intention de s’intéresser à ces gueux de gilets jaunes. L’artiste parisien a deux sortes de souci : avoir une bonne critique dans Télérama et les Rohingyas. Tout ce qui existe entre les deux est une immense zone périphérique et un réservoir à pouilleux et à beaufs.
Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit et déclare dans une vidéo tournée par un quidam (à Lausanne, le 6 décembre) que « les gilets jaunes, c’est du passé », et d’ajouter, dans un élan lexical emprunté à son milieu d’adoption, « vous êtes trop haineux, trop hargneux, à dégager ». Le voilà maintenant lavé de ses instincts humains, blanchi auprès de ses « copains » qui, en le voyant maintenant insulter les gueux, sont rassurés et peuvent lui rendre sa carte de membre.
Franck Dubosc vient, en quelques jours et sous nos yeux, de vendre son âme contre une couverture avantageuse sur Télé Star. Il faudra que les Français s’en souviennent lorsque le comique s’en viendra leur proposer d’acheter les places de son prochain spectacle.
En ces jours de mobilisation des gilets jaunes, un ouvrage paru en septembre 2018 donne un éclairage intéressant sur ce mouvement populaire. Le livre de Philippe Herlin, Pouvoir d’achat le grand mensonge, dévoile une vérité cachée. L’indice des prix à la consommation calculé tous les ans par l’Institut national des statistiques et des études économiques est minoré. Cet indice est basé sur des produits dont la liste est secrète ; officiellement pour empêcher d’éventuelles manipulations des résultats par les pouvoirs publics. Ceux-ci pourraient bloquer les prix des produits faisant partie du calcul de l’indice.
Toutefois, l’INSEE a décidé d’appliquer des règles arbitraires pour le calcul de l’indice des prix à la consommation :
– Les impôts directs, les cotisations sociales et les intérêts des crédits ne sont pas des achats de consommation et ils ne sont donc pas pris en compte ;
– Les achats de biens immobiliers (investissements) et les travaux d’entretien des propriétaires ne sont pas non plus pris en compte ;
– L’INSEE intègre un « effet qualité » : il s’agit de prendre en compte l’amélioration des produits induit par le progrès. Ainsi, les biens qui intègrent des améliorations (ordinateurs, smartphones, autos, vêtements, produits alimentaires, etc.) font l’objet d’une minoration des prix affichés à la vente.
Ces règles conduisent à des aberrations dans le calcul de l’indice des prix à la consommation, selon Philippe Herlin. Ainsi, les charges locatives pèsent pour 6 % dans l’indice des prix à la consommation alors que le poids réel est proche de 30 % pour les ménages. L’application de l’effet qualité aux ordinateurs pendant des années génère un prix actuel de cinquante euros pour les ordinateurs les moins chers proposés à la vente. Ces règles ont surtout pour conséquence de minorer le taux d’inflation. Elles permettent de masquer une éventuelle perte de pouvoir d’achat : celui-ci se calculant par la différence entre les variations de revenus et le taux d’inflation. Les revenus sont bien connus par les services de Bercy mais l’indice des prix à la consommation est un indicateur évaluant le panier moyen des Français.
Philippe Herlin a évalué les variations du pouvoir d’achat sur cinquante ans. Il compare les prix par rapport au salaire d’un smicard. Par exemple, le réfrigérateur le moins cher représentait 1,7 SMIC en 1965 et 0,38 SMIC en 2015. La voiture bas de gamme représentait plus de 12 SMIC en 1965 et 10,6 SMIC en 2015. Sur le long terme, ce sont les gains de productivité qui permettent la baisse des prix. D’après les calculs de Philippe Herlin, le pouvoir d’achat s’accroît fortement entre 1965 et 1975, puis il stagne entre 1975 et 1990 (chocs pétroliers) ; il s’accroît modérément entre 1990 et 2000 (effet mondialisation) et il décroît entre 2000 et 2015 (hausse des prix du logement et des matières premières). Sur la même période, le pouvoir d’achat s’accroît tous les ans, selon l’INSEE, sauf en 1984, 2012 et 2013. On comprend mieux pourquoi de nombreux Français ont l’impression de perdre du pouvoir d’achat !
http://www.bvoltaire.fr/livre-pouvoir-dachat-le-grand-mensonge-de-philippe-herlin/
Changer une carafe d'eau en carafe de vin, rien de plus facile. Il suffit de remplacer le contenu. Les réseaux gauchistes ont ainsi détourné les gilets jaunes de leur vocation initiale. Apolitiques, non violents et anti fisc, on les détourne vers la violence, la révolution et le fiscalisme.
La faute en revient certes aux atermoiements du pouvoir.
Mais pas seulement.
On définit parfois la géométrie comme l'art de raisonner juste à partir de figures fausses. Tout au contraire l'abus des statistiques conduit à tirer des déductions erronées à partir de chiffrages approximatifs.
On pardonnera quand même, je l'espère, à l’auteur de ces lignes, de sombrer dans un tel travers, semblant baser son analyse sur des sondages et des pourcentages.
Évoquons d'abord la popularité du fisc. Les sondages montrent qu'en France 54 % de nos concitoyens apprécient sa justice. Sans doute pensent-ils d'abord à l'impôt progressif sur le revenu. On désignait autrefois cette fiscalité sous le sigle élégant d'IRPP.
Ce pourcentage enviable d'opinions favorables ne doit pas nous surprendre. On peut le rapprocher en effet des 53 % de ménages qui échappent à ce prélèvement. La différence 54-53 = 1 % égale sans doute le nombre de ces excellents citoyens payant avec plaisir. Ou le taux d'erreur.
Mon petit livre de 2012 proposant une libération fiscale[1] commençait par ce constat : "tout le monde en France paye trop". Trop d'impôts, de taxes, de contributions, de cotisations obligatoires, etc. 300 formes de fromages, 300 formes de taxations.
Au même moment l'OCDE et Eurostat établissaient que ce pays bat désormais tous les records mondiaux, dépassant maintenant le Danemark. Dans l’Hexagone, les prélèvements obligatoires ont atteint 47 % du PIB. À ce montant officiel déjà énorme, il faudrait ajouter les déficits financés par la dette.
Mais la majorité reste intoxiquée. On la paralyse par la crainte vague d'un effondrement de l'État.
Ceci explique sans doute la vague démentielle de ceux qui trouvent des mérites à l'ISF, symbole de ce qu'on appelle encore le modèle français.
Contre l'éventuel rétablissement de cet impôt franco-français absurde les arguments ne manquent pourtant pas.
Efficace vulgarisateur, un Nicolas Bouzou déplore d'abord que "la politique fiscale du gouvernement n'a pas été réfléchie." Selon lui, "rétablir l’ISF, c’est-à-dire surtaxer le capital, reviendrait à faire sortir la France de l’Histoire.[2]"
Deux sots notoires, l'une agressive, l'autre prétentieux, la Schiappa et son collègue Griveaux se sont permis de s'écarter, sur ce point, de la ligne du gouvernement. Or, ils y siègent toujours et n'en ont pas été chassés. Ils envisagent, comme un certain nombre d'esprits mous le retour à cette taxation sordide. L'évocation même d'une telle expérimentation dissuadera l'investissement.
Depuis sa création sous le sigle IGF par Fabius en 1982, sa redéfinition par Rocard en 1988 sous le sigle ISF on a pu mesurer les effets de ce type de surtaxation. Elle a donc disparu chez ceux de nos voisins qui la pratiquaient. Partout et toujours le résultat s'est révélé négatif pour l'économie. Pourquoi insister ?
Une autre réalité condamne l'hypothèse du rétablissement. L'expérience ne se mesure pas seulement au nombre considérable des exilés fiscaux résidant désormais à Bruxelles ou à Genève. Les incertitudes politiques ne les inciteront pas à revenir. Mais bien plus encore devrait-on penser aux milliers de jeunes actifs, d'entrepreneurs ou de scientifiques, de viticulteurs ou de cuisiniers comme de médecins ou d’ingénieurs, tous porteurs d'avenir, émigrés à Londres ou San Francisco, Berlin ou Montréal.
Le modèle social n'attire plus que les bras cassés. L'enfer fiscal fait fuir d’irremplaçables créatifs. Les faits restent toujours aussi têtus.
JG Malliarakis
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Apostilles
Le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières que la France s’apprête à signer à Marrakech les 10 et 11 décembre serait-il en passe de se retrouver au centre de la révolte des Français contre la dictature des élites mondialistes et progressistes et leur représentant Emmanuel Macron ? Jusqu’à récemment, les médias mainstream français évitaient consciencieusement d’en parler, espérant sans doute comme le pouvoir exécutif que sa signature par la France passerait inaperçue. C’est une fois de plus la réinfosphère et les médias dissidents comme Présent qui obligent aujourd’hui les grands médias à parler de cet important sujet, et à signaler que la thématique de l’immigration et du Pacte mondial de l’ONU pour les migrations « s’invite dans la mobilisation des Gilets jaunes » (dixit France Info). Le sujet du pacte était débattu cette semaine sur la page du groupe Facebook Gilets jaunes (plus de 150 000 membres) tandis que la polémique enflait sur les réseaux sociaux, à l’approche des manifestations du 8 décembre qui se dérouleront deux jours avant l’ouverture du sommet de Marrakech.
« Menée par Marine Le Pen et l’extrême droite, la fronde contre le pacte de Marrakech agite le mouvement des Gilets jaunes », expliquait BFM TV le 3 décembre. Si BFM TV, comme d’autres grands médias, abordait enfin la question du Pacte pour les migrations et de sa signature par la France, c’était parce que Marine Le Pen avait tenu une conférence de presse pour dénoncer « la trahison silencieuse de la nation » et exiger d’Emmanuel Macron qu’il renonce à le signer. « On ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l’équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires », a fait remarquer la présidente du Rassemblement national après son entretien de lundi avec le Premier ministre Edouard Philippe.
« En mars 2000, l’ONU préconisait déjà l’entrée de 159 millions d’immigrés en Europe d’ici 2025. Aujourd’hui, l’ONU veut nous imposer son Pacte mondial pour les migrations. Bien qu’on nous répète que ce texte n’ait aucun caractère contraignant, il vise à consacrer un prétendu droit à la migration. Présenté comme un nouveau droit de l’homme, il induirait de nouveaux devoirs pour les pays signataires. Et ce, au nom d’une charité dévoyée qui fait passer les autres avant les nôtres », dénonçait déjà Nicolas Bay, coprésident du groupe ENL, le 13 novembre au Parlement européen.
Chez les Républicains, l’opposition à ce pacte commence aussi à se faire entendre, à l’image de ce qu’en disait le 29 novembre Eric Ciotti dans Le Figaro : « Ce texte néfaste instaurera un appel d’air mondial et une forme de droit international à la migration. Au nom de l’intérêt de l’Etat et de sa souveraineté, j’appelle Emmanuel Macron à refuser de signer ce pacte. » « Signer ce pacte sans même un débat au Parlement est une nouvelle preuve du mépris de ce gouvernement pour nos institutions », renchérissait, lui aussi cité le 29 novembre par Le Figaro, le député LR du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont, chargé des questions d’immigration pour LR.
Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, va encore plus loin puisqu’il exigeait fin novembre la tenue d’un référendum à ce sujet, en dénonçant dans un communiqué cosigné avec le sénateur Jean-Louis Masson : « Ce Pacte […] encourage l’immigration et dépossède les Etats de la maîtrise de leur politique migratoire. De plus, il promeut la propagande en faveur de l’accueil des migrants et les sanctions matérielles à l’égard des médias dénonçant les dérives de l’immigration de masse. »
A l’étranger, outre l’Italie et la Suisse qui ne seront pas représentées à Marrakech puisque leur signature est suspendue à un débat au Parlement, la Bulgarie a rejoint mercredi la liste des pays qui se sont officiellement retirés de ce Pacte pour les migrations : Etats-Unis, Australie, Israël, Autriche, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie et Pologne.
Olivier Bault
Article paru dans Présent daté du 7 décembre 2018
Le billet de Patrick Parment
Jacques Chirac qui était un vrai castra politique avait pour lui d’avoir un certain flair politique qui consistait à baisser son froc plus vite que son ombre dès que la rue grondait. Alain Juppé, autre eunuque politique, en sait quelque chose quand en décembre 1995, Chirac lui coupa l’herbe sous le pied de sa réforme pour calmer la rue en proie aux manifs depuis trois semaines. Cela n’induit pas pour autant que Chirac aimait le peuple chez qui il ne voyait, en fait, que des électeurs. Le cul des vaches était chez lui une notion marketing.
Emmanuel Macron n’est pas du même bois : il est autiste. Voici quatre semaines que le peuple est dans la rue aux quatre coins de la France et voici quatre semaines qu’il se mure dans le silence. Ce qui veut bien dire qu’il ne comprend rien à cette colère des Français. Car c’est bien de colère qu’il s’agit. Les gilets jaunes ne sont pas un parti politique et refuse de nommer des représentants, car cela reviendrait à entrer dans un jeu politicard. Ce qu’ils refusent avec raison a bien été analysé par des intellectuels comme Vincent Coussedière, Alain Finkielkraut, Christophe Guilluy, Michel Onfray et quelques autres et parmi les journalistes, des femmes, pas vraiment féministes d’ailleurs, comme Elisabeth Lévy, Natacha Polony, Eugénie Bastié, Charlotte d’Ornellas. Quant à nos politiques les seuls qui arrivent encore à surnager sont à côté de la plaque. Marine Le Pen invite le président à s’exprimer – mais manifestement il n’a rien à dire - et Mélenchon, en bon politicard, demande la dissolution de l’Assemblée. La ficelle est un peu grosse, camarade Méchancon ! Mais Macron n’est pas Chirac version 1997. Laurent Wauquiez, quant à lui, navigue dans le flou de la "Carte du tendre".
Plus Macron se taira, plus dur sera la sortie de crise. S’il avait deux sous de bon sens, il proposerait des états généraux départementaux qui réuniraient les élus (maires, conseillers municipaux et généraux, députés) et les gilets jaunes avec leur cahier de revendications. Ce qui pourrait déboucher sur un cahier de doléances qui remettrait en selle ces corps intermédiaires que sont les élus face au pouvoir. Car, contrairement à ce que l’on peut entendre, ici et là, les gilets jaunes ne veulent pas l’abolition de la République comme on a pu l’entendre sur les ondes par certains journalistes mainstream. Ils veulent des gouvernants responsables susceptibles d’organiser dans ce pays une plus juste répartition des richesses. Richesses dont ils sont l’un des moteurs plus opérants et plus réels que la Bourse. Ce que veulent les gilets jaunes, c’est plus de liberté dans le travail pour entreprendre et qu’on en finisse avec toutes ces normes absurdes qui asphyxient le travail et les taxes qui grèvent les budgets familiaux. Sans parler de l’arrêt des surréalistes diktats bruxellois ! Ce qui devrait déboucher non sur l’abolition mais bien la refonte de notre système social à l’aune des nouvelles donnes que sont l’immigration massive et l’impérative transition écologique.
Mais bigre, les Gilets jaunes, c'est NOUS !
Eglise universelle : Un automne romain. Journal sans moi
En octobre 1996, Michel De Jaeghere, est envoyé par son journal « couvrir » la mort de Jean-Paul II, qu’on annonce imminente, et le conclave qui désignera son successeur. Le pape, en fait, ne décédera qu’en 2005. Désœuvré, l’envoyé spécial, aujourd’hui directeur du Figaro-Histoire et des Hors-série du Figaro, arpente la ville éternelle, explore le Vatican, les ruines de la Rome antique, les musées. Il multiplie les rencontres avec vaticanistes, prélats et cardinaux. C’est le récit coloré, érudit et amoureux de cette promenade automnale que nous sommes invités à suivre.
Eglise en France : Prier un automne avec les saints au jour le jour
Directeur du séminaire saint curé d’Ars à Flavigny (21) l’abbé Troadec achève, avec ce livre : Prier un automne avec les saints, une série de dix volumes couvrant toute l’année liturgique et permettant d’avoir, chaque jour de l’année, les textes de la liturgie commentés et enrichis de notes historiques et de propositions de résolutions. L’objectif est de mettre à la disposition de chaque fidèle, chaque jour un texte clair, simple et abordable pour l’aider à progresser vers la sainteté.
Eglise en Marche : Après l’IVG, des femmes témoignent
Responsable du site ivg.net Marie Philippe a écouté depuis dix années des milliers de femmes témoigner de leurs souffrances et de leur détresse face à l’avortement. C’est une partie de ces témoignages qui sont recueillis et analysés dans cet ouvrage : Après l’IVG des femmes témoignent. Ils sont complétés par des expertises de médecins et de psychologues. Un coin du voile se lève sur une réalité douloureuse et cachée que notre société peine à entendre.
Tous ces auteurs seront présents à la fête du livre de Renaissance Catholique le 9 décembre prochain à Villepreux (78).
https://www.tvlibertes.com/terres-de-mission-n103-apres-livg-des-femmes-temoignent
Philippe Lobjois, auteur de “La guerre secrète – L’islamisme radical dans le monde du travail” (Editions Fayard), était l’invité d’André Bercoff
Source Valeurs actuelles cliquez ici
Décision. Le chef de l’État devait prochainement ratifier un pacte mondial sur les migrations piloté par l’ONU, par ailleurs très décrié. En pleine crise des “gilets jaunes”, il va finalement déléguer la tâche.
Tandis que les « gilets jaunes » s’apprêtent à participer à l’acte IV de leur mobilisation, à Paris, samedi 8 décembre, Emmanuel Macron n’ira finalement pas, comme prévu, à Marrakech (Maroc) les 10 et 11 décembre prochains, où il était censé ratifier un pacte onusien sur les migrations. Pas de quoi calmer les ardeurs de certains manifestants, qui voient en ce texte la porte ouverte à tous les migrants, d’autant plus que c’est le secrétaire d’État aux Affaires étrangères qui le signera pour lui, rapporte Libération ce vendredi.
Une ratification en catimini ?
Le désistement du président Macron aurait suscité une « grande déception » du côté du Maroc, qui voit dans cette conférence un « moment historique », selon une source diplomatique locale. Ce changement de dernière minute peut être vu comme une stratégie de la part du chef de l’État, qui sait l’impopularité du pacte en question dans les rangs des « gilets jaunes ». Pourtant, l’idée est bel et bien de ratifier ledit texte, qui a déchaîné les passions depuis son adoption en juillet dernier à New York. Aujourd’hui, seuls deux tiers des quelque 190 pays qui l’avaient validé ont confirmé leur présence à l’événement.
EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Dimanche dernier un millier de manifestants participait à un rassemblement devant le Parlement suédois à Stockholm. Les orateurs, après avoir déploré la perte par la Suède de son statut d’état modèle, mirent en garde contre les dangers du traité de l’ONU sur les migrations.
Tous soulignèrent que son adoption limitera la liberté d’expression en introduisant le droit d’interdire toute critique de l’immigration. Adjurant le peuple suédois de défendre corps et âme sa liberté de parole ils proclamèrent, : « Il est temps de réveiller le Viking qui est en nous, de défier le « politiquement correct » avec courage et une parole plus claire ». L’un des orateurs souligna que le traité regorgeait de nouveaux droits accordés aux immigrants sans leur imposer aucun devoir.
Curieusement cette réunion se déroula sans contre-manifestation gauchiste, comme si même les antifas prenaient conscience que la Suède connaissait des problèmes majeurs. On chanta l’hymne national suédois à la fin et, bien entendu, aucun média du système ne rendit compte de l’événement !