Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 934

  • Vous avez dit complot?

    pinochio-300x199.pngLe président du Conseil de l’Union européenne, le Polonais Donald Tusk , avertissait cette semaine, qu’il y a une «place spéciale en enfer» pour les partisans du Brexit sans accord,  alors que Theresa May  retourne à Bruxelles pour arracher un nouveau compromis. Sortir de l’UE n’est pas un chemin pavé de roses… Pourtant, les promoteurs de l’UE souhaitent  lui donner le visage souriant d’une réunion de gentils menacés par les méchants. Sputnik s’arrête ainsi sur les vidéos circulant sur internet dans lesquelles, « avec un ton enfantin, des personnages animés devisent sur les dangers auxquels serait confrontée l’Union européenne: populistes et autres extrémistes. Les loups Trump et Poutine s’opposent à de gentils Eurolapins  (…). Publiée sur Facebook et YouTube, la  (dernière) vidéo (en date) fait suite à un premier essai remarqué en novembre dernier. Intitulée Eurolapins - ne faites pas le jeu des loups!, cette première vidéo mettait en scène les petits lagomorphes pro-Bruxelles s’opposant aux féroces canidés Vladimir, Ping et Donald, qui lorgnaient sur leur terre. En effet quand les Européens ne sont pas unis, ce sont les loups qui en profitent, pouvait-on lire dans cette création vue plus de 70.000 fois sur Facebook. » « L’organisation Pulse of Europe, très europhile, en est à l’origine. Lancée à Francfort fin 2016, Pulse of Europe se revendique comme étant «une initiative citoyenne. Ses membres s’évertuent à chanter les louanges de l’Union et s’en prennent au danger que représenteraient les populistes opposés à la construction européenne.»

    «Selon le site de Ruptures, le représentant légal et président de Pulse of Europe est un avocat d’affaires allemand du nom de Daniel Röder. (…)  Ruptures a dressé le CV du bonhomme : Dans le civil, le Dr Röder est avocat d’affaires, précisément au cabinet Greenfort. Et comme la curiosité de nos confrères ne s’est pas arrêtée là, ces derniers ont trouvé que ledit cabinet a pour spécialités: le conseil en réduction d’effectifs (“plans sociaux, négociations, licenciements collectifs”)en acquisitions et cessions d’entreprises, et vente aux enchères de celles-ci et en privatisations. Le cabinet du bon docteur Röder a ainsi été maître d’œuvre dans le rachat par des Chinois de l’aéroport de Francfort-Hahn.» Un CV qui a tout pour plaire aux lapins crétins ? Les loups, dans l’esprit de nos compatriotes, se sont surtout les commissaires politiques/propagandistes des sociétés ouvertes  qui tentent de museler ceux qui refusent de penser dans les clous multiculturalistes.

    Il faut s’en féliciter, et les nationaux n’ont pas toujours eu cette « chance », Nicolas Dupont-Aignan a été relaxé cette semaine  des poursuites engagées contre lui. Il lui était reproché ce tweet de janvier 2017 dans lequel il notait que « les socialistes en 2016 » « compensent la baisse de la natalité par l’invasion migratoire. Le changement de population, c’est maintenant ! » Commentant cette décision , Me Frédéric Pichon  a relevé que la confirmation par la cour d’appel de Paris  de  la relaxe de M. Dupont-Aignan était logique, mais  « il n’en reste pas moins que l’acharnement procédural de la section AC4 du Parquet de Paris constitue un obstacle à la libre parole. »

    Libre parole  souvent confondue avec le  complotisme  par les  grandes consciences qui se penchent  sur la remise en cause  dans l’opinion de la doxa officielle véhiculée par les gros médias. Le 6 février, était publiée la « nouvelle enquête, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch, (structure dirigée par les militants de gauche Valérie Igounet et Rudy Reichstadt, NDLR ), avec l’institut Ifop, en décembre 2018. (Elle)  met en lumière l’influence préoccupante des représentations conspirationnistes dans la société française : si deux Français sur trois sont relativement hermétiques au complotisme, 21 % des personnes interrogées se déclarent cependant d’accord  avec 5 énoncés complotistes parmi les 10 qui leur ont été soumis. »

    Énoncés complotistes portant sur des questions diverses, plus ou moins farfelues ou sérieuses,  mais récurrentes, que l’on trouve il est vrai en assez grand nombre sur la toile et les réseaux sociaux,  liées aux  vaccins,  au climat, au poids des lobbies, à l’immigration, sur les  illuminati, le 11 septembre, la CIA, etc… Analysant sur son blogue  cette étude,   Guillaume Champeau  estime qu’il s’agit d’un « travail utile et intéressant », qui «montre une grande perméabilité des thèses dites  complotistes parmi les citoyens français, et livre des ventilations des résultats qui démontrent l’existence d’une certaine corrélation entre l’adhésion à des théories du complot et, notamment, l’âge, le niveau d’étude, et le niveau de revenus (…). Il est logique et attendu que les conclusions de l’étude démontrent que ceux qui croient aux théories du complot sont surtout des pauvres, mal éduqués, qui votent pour les extrêmes (sic) , et des jeunes qui n’ont pas de recul sur l’actualité ou sont intoxiqués aux réseaux sociaux. »

    Pour autant s’interroge-t-il, « quels auraient été les résultats si l’on avait proposé d’autres théories du complot ? Par exemple : Les gilets jaunes sont un mouvement créé ou entretenu par la Russie pour déstabiliser le gouvernement ; Christophe Dettinger a été aidé par un avocat d’extrême-gauche, ça se voit, il n’a pas les mots d’un boxeur gitan Le RIC est une idée poussée par l’extrême-droite pour faire revenir la peine de mort Les serveurs Huawei sont équipés de mouchards qui permettent aux Chinois de nous espionner ; Donald Trump est un agent russe ; Mediapart est une officine au service de l’opposition. Ce sont tout autant des théories du complot non démontrées (ce qui ne veut pas dire qu’elles sont toutes fausses), mais ce ne sont pas celles retenues et donc testées par Conspiracy Watch et la Fondation Jean Jaurès. Il est pourtant probable qu’au moins une partie de ces théories aurait été approuvée, pour le coup, par des citoyens parfaitement bien informés, éduqués, rémunérés… ce qui aurait beaucoup modifié la cartographie sociologique des résultats. Le choix des propositions énoncées oriente donc la conclusion des réponses. » «Ce constat, ajoute-t-il, n’est pas neutre quand on lit l’annonce finale de la Fondation Jean Jaurès, qui veut faire le lien entre perméabilité au complotisme et gilets jaunes. »

    Il n’est pas neutre non plus de taxer de complotisme ces Français qui constatent l’évidence d’une réalité, à savoir l’immigration de peuplement.  Ainsi, rapporte cette même étude,  25 % des Français adhérent à la théorie du grand remplacement, qui voudrait que «l’immigration est organisée délibérément par nos élites politiques, intellectuelles et médiatiques pour aboutir à terme au remplacement de la population européenne par une population immigrée.» Un fantasme malsain ? Mais c’est Emmanuel Macron qui cette semaine à Evry,  expliquait de nouveau  que l’immigration était irréversible  que « nous sommes dans un monde de migrations, je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs, ça ne marche pas. »

    Car rien de tel que le choc du réel pour dissiper toute paranoïa complotiste. Les Français  subissent, devenant étrangers dans leur propre pays,   les changements de population dans des zones de plus en plus étendues de notre territoire ; ils observent la poursuite de l’immigration massive, du regroupement familial,  malgré la persistance d’un chômage de masse ; ils « s’étonnent » qu’ils n’aient jamais été consultés sur la pertinence de cette politique-là,  alors qu’elle est très majoritairement rejetée par eux ; ils  constatent le matraquage dans les pubs, les films, les émissions en faveur du vivre-ensemble,  du multiculturalisme par des « élites » qui  prennent bien soin, odieux  Tarfuffe,  de ne pas vivre dans les quartiers de la diversité et s’en mettent à l’abri, eux et leurs enfants,  grâce à  des murs et à leur compte en banque.

    Bruno Gollnisch l’affirme déjà depuis longtemps, « le seul complot c’est sur la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat qui est l’appel à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation depuis 40 ans. C’est un complot contre la France. Je suis complotiste au sens zemmourien du terme : dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française… ». Et c’est ce processus de défrancisation,  qui est souhaité  par beaucoup de personnalités appartenant à la caste politico-médiatique, accompagné par résignation, par fatalisme  ou lâcheté par d‘autres. Processus qui mine la démocratie française  dont «la crise », comme le relevait avec raison Patrick Buisson dans La cause du peuple,  «est celle d’un système qui en usurpe le nom .»

    https://gollnisch.com/2019/02/08/vous-avez-dit-complot/

  • Emmanuel Macron contre la liberté de la presse, par Guillaume de Thieulloy

    macron-méchant--600x336.jpg

    Fin janvier, Emmanuel Macron a reçu des journalistes pour s’exprimer librement devant eux sur l’actualité. Le procédé était habituel pour ses prédécesseurs, mais c’est la première fois qu’il s’adonne à cet exercice étrange.

    Je dis « étrange », car le statut de ce genre d’entretiens m’a toujours laissé songeur. À qui fera-t-on croire qu’un président de la république parle de l’abondance du cœur à des journalistes ?

    En tout cas, comme souvent avec les « off » hypocrites, celui qui joue au chef de l’État, a clairement voulu faire passer des messages par l’intermédiaire de ces complaisants journalistes.

    Or, le moins que l’on puisse dire, c’est que les messages en question sont inquiétants. D’autant qu’ils sont confirmés par un récent entretien au « Point ».

    À ce propos, le seul récit disponible de l’entretien « libre » de M. Ma­cron, est celui qu’en a donné Emmanuel Beretta dans « Le Point ». De là à supposer que le magazine est une pièce maîtresse de la communication présidentielle, il n’y a qu’un pas.

    En tout cas, M. Macron fait preu­ve d’une inquiétante paranoïa. Pour lui, les gilets jaunes sont manipulés par l’étranger – spécialement la Russie. Éric Drouet pourrait ainsi être conseillé de l’étranger, affirme-t-il.

    Qu’un mouvement aussi anarchique – et si typiquement français ! – ait pu être inventé par l’étranger me semble extrêmement douteux.

    Mais, quand cela serait, où serait le plus grave : qu’Éric Drouet, simple citoyen, soit conseillé par l’étranger, ou que tant d’hommes politiques de premier plan soient financés par l’étranger (y compris par des pays soutenant notoirement le terrorisme) ?

    Selon le président, 90 % des mouvements favorables aux gilets jaunes, sur internet et les réseaux sociaux, viendraient de « la fachosphère, la gauchosphère, [ou de] la russosphère ». Avec une analyse aussi fine de la société, nous sommes assurés de l’objectivité du « grand débat » !

    J’ai toujours été fasciné par le complotisme des anti-complotistes patentés. Nous en avons un superbe exemple.

    Mais le plus saugrenu est sans doute l’idée évoquée dans son entretien « libre ». On y lit ceci :

    « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que, pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. »

    J’ignore si le président pense réellement ce que je lis. Mais, si c’est le cas, bienvenue à Pyongyang ou bienvenue au « Pays des merveilles » d’Alice ! Car on ne sait ce qui est le plus frappant dans cette idée loufoque, de son absurdité ou de ses tendances totalitaires.

    Comment diable M. Macron fera-t-il pour s’assurer que l’information soit « neutre » ? Fau­dra-t-il que les journalistes soient recrutés sur leur absence de conviction ? Croit-il vraiment que BFM ou TF1 sont neutres ou se moque-t-il tout simplement de son auditoire ? Et croit-il que seuls les médias « neutres » vérifient leurs informations ?

    Si je comprends bien, dans « l’i­déal », les journalistes bien-pensants seraient rémunérés par l’argent public et pas les autres. M. Macron a-t-il réfléchi une seconde au fait que la défiance générale envers les médias augmenterait vertigineusement ? Et a-t-il réfléchi au cadeau inouï qu’il ferait ainsi aux dissidents comme nous, qui recevraient ainsi un brevet de l’État de ne pas dépendre des puissants ?

    Toujours est-il que Jupiter manifeste une fois de plus qu’il a des problèmes avec nos libertés !

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/213548/emmanuel-macron-contre-la-liberte-de-la-presse-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Crise franco-italienne : Matteo Salvini dénonce l’hypocrisie de la France sur la question migratoire

    Matteo-Salvini-Ligue-du-Nord-600x331.jpg

    Au lendemain du départ de l’ambassadeur de France à Rome, Matteo Salvini a annoncé ne vouloir se fâcher “avec personne” tout en restant très ferme. Il s’est dit prêt à rencontrer Emmanuel Macron, à condition que la France livre à l’Italie “quinze terroristes italiens” qui “boivent du champagne en France depuis des décennies alors qu’ils devraient être en prison en Italie“.

    Le ministre de l’Intérieur italien a également déclaré :

    Au cours des deux dernières années le gouvernement français, qui nous a appris la générosité et l’hospitalité, a rejeté plus de 60 000 migrants à la frontière franco-italienne. Des femmes et des enfants parfois abandonnés dans la forêt en pleine nuit. A mon avis, ce n’est pas le comportement d’un pays civilisé.

    https://fr.novopress.info/213546/crise-franco-italienne-matteo-salvini-denonce-lhypocrisie-de-la-france-sur-la-question-migratoire/

  • Benjamin Griveaux craint la Manif pour tous

    Benjamin Griveaux craint la Manif pour tous

    Le porte-parole du gouvernement ne craint pas de priver des enfants du droit d’avoir un père, non, il craint La Manif Pour Tous. Benjamin Griveaux a vécu les manifestations côté socialiste, au cabinet du ministre de la Santé, Marisol Touraine…

    «Je ne veux pas qu’on revive dans la rue ce qu’on a vécu en 2013. Malheureusement, on n’y coupera pas… Il y a beaucoup d’antis. C’est un mouvement qui est là, qui a fait l’élection de Fillon à la primaire. Et Macron, c’est pas franchement leur tasse de thé.»

    Pour preuve : la participation massive de la Manif pour tous à la consultation nationale organisée fin décembre par le Conseil économique social et environnemental (CESE).

    Benjamin Griveaux imagine :

    «Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris.»

    Et il omet l’opposition au sein de son propre parti. Selon les calculs d’un ministre, il y aurait «une quinzaine de députés de la majorité opposés à la PMA».

    https://www.lesalonbeige.fr/benjamin-griveaux-craint-la-manif-pour-tous/

  • Référendum : 73% des Français favorables, sauf les sympathisants de LREM

    Depuis le début de la crise des Gilets jaunes, de nombreux Français estiment que la solution ultime à ce problème pourrait être l’organisation d’un référendum. Ainsi, près des 3/4 des personnes interrogées se disent «favorables» à l’organisation de ce recours au peuple, 27% étant contre cette initiative, apprend-on des résultats d’un récent sondage de l’Ifop pour Le Journal du dimanche.

    Cependant, les partisans de LREM sont les plus nombreux à se déclarer en majorité «pas favorables» à cette mesure, le taux s’élevant à 53%. […]

    20 Minutes

    http://www.fdesouche.com/1156385-referendum-73-des-francais-favorables-sauf-les-sympathisants-de-lrem

  • I-Média n° 236 – Macron et les médias : la dictature en marche

     

    01:50 Vers une Macronationalisation de la presse ?

    Lors d’une rencontre « en off » avec quelques journalistes, Emmanuel Macron a évoqué la possibilité d’un contrôle étatique de la presse. Orwellien.

    07:00 Zapping

    Alors que Macron raille ceux qui construisent des murs, Sonia Krimi défend la possibilité que les Frères Musulmans puissent accéder à des responsabilités politiques en Egypte. En attendant la France ?

    15:38 Médiapart : Une perquisition et des questions

    Après que Médiapart ait révélé des nouveaux enregistrements mettant en cause Benalla, Crase et Macron, le média dirigé par Edwy Plenel a été visé par une tentative de perquisition pour le moins étonnante.

    22:35 Tweets

    Les médias parisiens n’en finissent pas de pousser le mouvement politique de Glucksmann. Dernier élément à charge en date : les Inrocks ont effacé de leur Une le logo de la parka de luxe de l’homme politique de gauche.

    31:45 Bilal Hassani : idole médiatique malgré tout

    Le représentant de la France à l’Eurovision en 2019 a été accusé d’avoir rédigé des tweets contre Israël et en soutien à Dieudonné. Malgré tout, le youtubeur homosexuel d’origine marocaine continue à recevoir le soutien des médias.

  • Malgré les Gilets Jaunes, Macron poursuit ses objectifs

    macron-strategie-tension-588x330.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ Macron – que l’on croit affaibli par l’actualité tapageuse des gilets jaunes, du grand débat et de Benalla – poursuit, et même accélère, sa politique de bradage et de destruction de la France dans la plus grande discrétion : Pacte de Marrakech, facilitation de l’éolien, or de la banque de France, traité d’Aix la Chapelle…

    L’oligarchie mondiale et Macron dans l’urgence

    Depuis bientôt trois mois, l’actualité politique apparaît phagocytée par la crise des gilets jaunes. S’y ajoutent les controverses sur la mascarade du grand débat.
    Macron nous est décrit comme dépassé, affaibli physiquement, moralement et surtout politiquement, pratiquement en perdition. La question que beaucoup posent est de savoir s’il terminera son mandat ou non.

    Il existe une autre réalité. Tout d’abord, il n’a pas encore perdu la guerre qu’il mène contre le peuple français, ni son affrontement contre les révoltés de la France profonde. Il y est aidé par ses patrons de l’oligarchie mondialiste. Cette dernière et Macron lui-même, savent que, face aux avancées des peuples et des nations, il ne faut pas perdre de temps pour atteindre d’une manière irréversible leurs objectifs.

    Aussi, depuis plusieurs semaines, des décisions graves et qui engagent grandement notre avenir ont été prises d’une manière furtive, sans considération de ce que pourrait vouloir le peuple français s’il était consulté.

    Des décisions graves et qui engagent notre avenir

    Les pactes sur les migrations et les réfugiés

    La décision la plus connue est la signature en décembre du pacte de Marrakech auquel il faut ajouter son petit frère : le pacte sur les réfugiés, sans débat national, ni interrogation du Parlement comme cela a été le cas dans d’autres pays.

    Renverser les obstacles à l’invasion éolienne

    Le décret du 29 novembre 2018, dit Lecornu, met en œuvre des mesures destinées à renverser les obstacles à l’implantation de parcs éoliens qui détruisent nos paysages et le sol de la patrie. La mesure la plus emblématique confie aux cours administratives d’appel la compétence, en premier et dernier ressort, de traiter des litiges sur les décisions relatives aux parcs éoliens. Cela revient à supprimer un niveau de juridiction. Ces décisions avaient  été annoncées en janvier 2018. Mais c’est pendant la crise sociale de cet automne que ce décret est paru.

    L’or de la banque de France

    En octobre, la Banque de France a annoncé un partenariat avec J.P. Morgan pour permettre d’opérer des services de transactions sur l’or. Pourquoi cette banque alors que l’on sait que les Américains essayent de collecter le plus d’or possible dans le monde ? Certains annoncent la mainmise US sur nos 2 500 tonnes d’or. C’est à confirmer mais, en tout cas, cette affaire de caractère complexe est traitée dans la plus grande opacité.

    Le traité d’Aix la Chapelle

    Le 22 janvier a été signé le traité d’Aix la Chapelle. Son texte, connu depuis peu de temps, n’a pas fait l’objet des annonces indispensables ni d’un débat dans notre pays. Il met une fois pour toutes une France affaiblie au bout de quarante années de gouvernance par des ganaches, en situation de subordination et demain de servitude à l’égard d’une Allemagne surpuissante économiquement et ce, sur les trois points vitaux que nous retenons.

    • La politique étrangère, la défense, la sécurité intérieure et extérieure, domaines dans lesquels l’Allemagne et la France occupée se consulteront et agiront conjointement c’est-à-dire qu’elles collaboreront dans le cadre d’un conseil franco-allemand de la Défense et de la Sécurité. Terminées à terme l’indépendance et la souveraineté déjà bien entamées de notre pays dans ces domaines régaliens !
    • L’admission de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU devient une « priorité de la diplomatie franco-allemande ». Cela veut dire que notre pays offrira gratuitement au titre de ce que Macron pense être sa plus grande gloire, son siège gagné de haute lutte par Charles de Gaulle en 1945 ;
    • Enfin les gouvernements dotent les territoires transfrontaliers et les euros districts (?) de compétences, de ressources et de procédures appropriées pour réaliser des projets transfrontaliers. C’est à terme, étant donné le poids financier germanique, le risque du détachement économique puis politique de l’Alsace-Lorraine chère au cœur des Français au profit d’une République fédérale d’Allemagne héritière des Reich.

    Il s’agit d’abandons et de trahisons qui rappellent le traité de Troyes en 1420. A côté de Macron qui méprise et exècre la France et les Français, Pierre Laval fait figure de patriote intègre. Il eut une triste fin.

    André Posokhow 02/02/2019

    https://www.polemia.com/malgre-les-gilets-jaunes-macron-poursuit-ses-objectifs/

  • Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Le panachage : l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique

    Extraits de l’article d’Antoine Vouillazère dans Minute :

    […] Jusqu’en 2013, on pouvait panacher, lors des élections municipales, dans les communes de moins de 3 500 habitants. Depuis la réforme de 2013, où les parlementaires urbains ont dû découvrir cette singularité, on ne peut plus panacher que dans les communes de moins de 1 000 habitants. Les députés et les sénateurs ayant planché sur cette réforme en ont finalement compris l’enjeu : il était encore trop de communes françaises – des communes peuplées de « Gaulois réfractaires », comme on ne le disait pas encore – qui disposaient de l’arme pour résister à la mainmise absolue des partis sur la vie politique […]

    Le panachage, tel qu’il subsiste donc dans les communes de moins de 1 000 habitants, consiste, d’une part, à pouvoir rayer des noms sur une liste de candidats – celui du voisin qui vous enfume avec son barbecue mais aussi, plus sérieusement, celui qui est défavorablement connu de la population mais qu’on essaye de faire passer en force sur la liste –, et, d’autre part, à pouvoir glisser plusieurs bulletins dans l’enveloppe, tout aussi biffés l’un que l’autre. Un seul impératif : que vous n’ayez pas voté pour plus de personnes qu’il n’y a de sièges à pourvoir.

    C’est compliqué ? A expliquer, un peu, mais concrètement, c’est très simple. Supposons la liste A, de droite, et la liste B, de gauche, dans une commune où il y a quinze sièges d’élus à pourvoir. Vous prenez le bulletin de la liste A et vous rayez sept noms ; vous prenez le bulletin de la liste B et vous rayez huit noms ; vous mettez les deux bulletins dans l’enveloppe, vous la glissez dans l’urne, et le tour est joué. Vous pouvez même rayer beaucoup plus de noms et n’en garder qu’un, deux ou trois si ça vous chante. […] Pour le dépouillement, évidemment, c’est un peu plus long et pour le comptage un peu plus encore, puisqu’il faut totaliser le nombre de voix obtenu par chacun des candidats et non compter par liste. […]

    Pourquoi vanter les mérites du panachage, ce phénomène en voie d’extinction ? Parce qu’il est le seul qui permettrait d’en finir avec la main-mise quasi-totale des partis politiques sur la vie politique française. Et européenne. Car prenons maintenant l’exemple des européennes de mai prochain, qui en sont la caricature. Organisées au scrutin de liste nationale, elles ne vont offrir aux électeurs que le choix de voter pour une liste, qui doit comporter autant de noms que de sièges à pourvoir (79 pour la France), liste évidemment composée de manière à ce que ceux que le président du parti veut voir élus – ses fidèles, ses copains, ceux envers lesquels il se sent redevable – soient placés en position dite éligible, c’est-à-dire dans les premières places, alors que l’électeur, lui, aimerait bien voter pour le 74e de la liste, mais n’a nulle envie d’envoyer siéger le 5e de liste dont il sait qu’il n’a aucune compétence et que, en prime, il ne le représentera pas, n’ayant pas ses idées. […]

    En instaurant le panachage, les électeurs de droite, qui voudraient voter – en l’état actuel des candidatures connues ou probables – pour François-Xavier Bellamy, la tête de liste LR, pour Nicolas Bay, Hervé Juvin et Jean-Paul Garraud qui figurent sur la liste du Rassemblement national et Jérôme Rivière qui devrait y figurer, ainsi que pour Jean-Frédéric Poisson, président du PCD, et Bruno North, président du CNIP, qui devraient être sur la liste de Nicolas Dupont-Aignan, pourraient le faire.

    De même qu’ils pourraient, sur ces mêmes trois listes, rayer les noms de ceux dont ils ne veulent pas, et que nous laisserons à chacun le plaisir d’identifier, comme ce Jean-Philippe Tanguy que Dupont-Aignan, dont il se présente comme le « lieutenant » (sic), veut faire député au Parlement européen, alors qu’il n’a de cesse de relayer les revendications des LGBT et de s’en prendre à La Manif pour tous. […]

    Avec le panachage, l’électeur purement contestataire pourra voter pour des candidats du RN et de La France insoumise si ça lui chante. L’électeur de droite, lui, à qui l’on ne cesse de dire que l’union des droites ne se fera que par la base, ce qui est exact, mais à qui on ne dit jamais comment elle pourrait se concrétiser – et pour cause !, puisque même aux élections municipales, ce sont les partis qui accordent les investitures –, disposerait ainsi du moyen de ne voter que pour les candidats se réclamant réellement de la droite, quelle que soit la liste sur laquelle ils figurent.

    Avec deux conséquences : la première est que choisis pour ce qu’ils sont, et non pas élus sur un éventuel malentendu, ils échapperaient de facto, sitôt élus, par la légitimité qu’ils auraient acquise, aux diktats du parti qui les avait présentés sur sa liste – et s’ils se sont présentés en « candidats libres », la question ne se pose même pas ; la seconde est qu’on ne voit pas ce qui les empêcherait, alors, de contracter alliance et de réaliser, enfin, l’union des droites ! […]

    https://www.lesalonbeige.fr/le-panachage-larme-pour-resister-a-la-mainmise-absolue-des-partis-sur-la-vie-politique/

  • Emmanuel Macron dans les cités : « Nous sommes un pays qui a toujours été fait de migrations ! »

    immigration-845x475-600x337.jpg

    Il y a deux Emmanuel Macron. Celui qui théorise la « verticalité du pouvoir », évoquée durant sa campagne présidentielle, à l’occasion d’un entretien accordé au 1, revue dirigée par Éric Fottorino, ancien du Monde, où il remet à l’honneur la place laissée vide par la décapitation de Louis XVI.

    Et puis il y a l’autre Emmanuel Macron, celui qui se rend, le 4 février 2019, à Évry, parler aux maires de banlieue. Et qui, devant des édiles soumis aux problèmes qu’on sait, affirme : « Nous sommes dans un monde de migrations. Je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs, ça ne marche pas ! » Ça, on le saura peut-être une fois qu’on aura laissé sa chance au concept. Il faut toujours laisser du temps au temps.

    Ensuite : « Aujourd’hui, ça bouscule notre société, le phénomène migratoire ! » Vraiment ? Puis : « Nous sommes un pays qui a toujours été fait de migrations. On a toujours eu entre 10 % et 12 % de personnes issues de l’immigration. Et à chaque fois, il y a eu les mêmes peurs. Les peurs qu’on a aujourd’hui avec les Subsahariens sont les mêmes qu’on avait à l’égard des Italiens ou des Polonais, il y a un demi-siècle, avec des violences absolument terribles et qu’on a progressivement réussi à intégrer. » Pour les Polonais et les Italiens, c’est manifestement chose faite. Pour les autres, les « Subsahariens », cela paraît être un peu moins bien parti, non ? Sans compter sur le fait que les mangeurs de risotto ne seront pas forcément ravis d’être amalgamés aux amateurs de kebab.

    En l’intervalle, d’autres prétendent que cette immigration serait un bienfait économique. Certes. Mais si tel était le cas, pourquoi ne pas davantage ouvrir les vannes ? Si ça rapporte, pourquoi se priver ? Encore qu’à propos de gros sous, le grand absent de la récente tournée présidentielle puisse évidemment demeurer Jean-François Borloo.

    En 2018, ce dernier présentait à Emmanuel Macron un énième grand plan pour les « banlieues ». Le gouffre, coûtant comme toujours « un pognon de dingue », fut sèchement recalé par l’Élysée. Mais il s’agissait peut-être encore du Macron première manière, le jupitérien vertical, auquel Borloo avait répliqué : « Mon sentiment, c’est qu’on est en train de remplacer le vieux monde des solidarités par le jeune monde des abandons de ceux qui ont besoin de la solidarité. »

    Ce disant, Borloo ne parlerait-il pas le Macron dans le texte, tel ces gens du « vieux monde », persistant à estimer que chaque problème de société peut se résoudre par de seules subventions ? Tout en voulant nous faire croire que l’insécurité civilisationnelle puisse tout aussi être soluble dans de simples lignes budgétaires, juste histoire d’être à la hauteur de cette « bonne gouvernance » si chère d’un Alain Minc assurant, naguère, qu’Emmanuel Macron demeurait un « pur produit du système », « système » qu’il entendait combattre par ailleurs ?

    Ainsi, il y a des choses que l’argent ne saurait acheter, quoi qu’en pense un Jean-Louis Borloo, même si tombé en disgrâce. On l’a constaté, de manière conjoncturelle, lors des émeutes des cités. On le constate plus encore, de façon structurelle, dans cette autre France, habitée par d’autres oubliés du système.

    Le premier Emmanuel Macron, qui voulait redonner le lustre nécessaire à sa fonction, a pu faire croire qu’il était apte à relever un tel défi. Le second, qui n’en finit plus de dégringoler de son piédestal, paraît autrement moins bien armé en ces temps de crise.

    Devant un « nouveau monde » à bout de souffle, « l’ancien monde » aurait-il encore de l’avenir ? On ne saurait raisonnablement écarter une telle hypothèse, tant ce même système, connu pour bien se défendre et mal gouverner, s’agite de plus en plus et en tous sens, ces temps derniers. Tel un canard sans tête ?

    Nicolas Gauthier

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213525/emmanuel-macron-dans-les-cites-nous-sommes-un-pays-qui-a-toujours-ete-fait-de-migrations/

  • Combattre la gabegie pour sauver les finances publiques [1re partie]

    gabegie-polemia-posokhow-588x330.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ Réduire les dépenses publiques ? Une volonté affichée de tous les prétendants au pouvoir en France. Mais force est de constater que les belles paroles cèdent toujours la place à des actes bien différents. Pour Polémia, André Posokhow analyse les postes possibles d’économies substantielles. Un travail à diffuser largement, notamment auprès des décideurs politiques !

    Au souvenir de ses promesses électorales, l’inaction de Macron pour réduire les dépenses publiques a déçu beaucoup de nos concitoyens. Selon le rapporteur général LREM de la commission des finances : Joël Giraud, la dépense publique aura augmenté à son mi-mandat (fin 2019) de 51 Md€ contre 31,7 Md€ sous Hollande qui y était pourtant allé fort (Faits et Documents)

    Entre les libéraux hostiles à toute dépense publique autre que le régalien, et encore, et les adeptes du tout Etat, la plupart de gauche, pour qui toute réforme budgétaire constitue une atteinte au modèle social de la France le débat est faussé et surtout bloqué.

    Pourtant entre les deux positions il existe à notre avis, mais surtout de ce qui ressort notamment des travaux de la Cour des Comptes de l’IFRAP et de Contribuables associés un chemin intermédiaire et difficilement réfutable qui est celui de la lutte contre la gabegie qui plombe nos finances publiques.

    Il semble salutaire, en pleine crise politique due à la montée de ces dépenses publiques et de la sur taxation des Français, de présenter à nouveauun inventaire, d’ailleurs forcément incomplet, non pas des économies précises à réaliser sur cette gabegie, mais des gisements potentiels d’économies. Il s’agit de montrer que leur ampleur pourrait permettre de baisser les prélèvements obligatoires, démarche nécessaire pour dégager des marges de manœuvre, inexistantes aujourd’hui, et retrouver de la compétitivité sans procéder à une dévaluation interne comme l’ont fait les Allemands avec les réformes Schroeder et sans opprimer les Français.

    Trois observations :

    • Nos travaux ont eu lieu en 2016/17 et certains chiffres sont peut-être anciens ;
    • Dix-huit mois de Macron sont passés et le panorama de nos dépenses publiques ne peut qu’en avoir été affecté ;
    • Enfin, la gabegie n’affecte pas que les dépenses publiques mais aussi le modèle économique et les finances des entreprises.

    1° L’invasion migratoire

    Les études visant le poids de l’immigration sur les finances publiques aboutissent à des chiffres considérables. Retenons, par prudence, le chiffre intermédiaire de Gérard Pince (Les Français ruinés par l’immigration, livre qui date de 2013) de 65Md€ chaque année pour les seuls allogènes des pays tiers c’est-à-dire ne relevant pas de l’UE.

    Même si ce chiffre ne correspond pas globalement à des économies possibles et immédiates des coupures sensibles pourraient être faites rapidement sur des postes particulièrement scandaleux : l’Aide Médicale d’Etat, l’immigration clandestine et illégale, les allocations familiales ressort de la mutation démographique, pauvreté et exclusion.

    Dans son petit livre tout à fait remarquable, G.Pince avait proposé trois mesures : l’arrêt de l’immigration en provenance des pays tiers, la suppression des prestations sociales versées aux étrangers de ces pays et le rapatriement de leurs chômeurs. Ce sont des mesures raisonnables en soi mais que la lâcheté ou plutôt la complicité de nos gouvernants excluent pour l’instant. La réduction du déficit budgétaire qu’il avait calculée était d’environ 40Md€.

    A cela s’ajoute le problème des MNA (mineurs non accompagnés) qui était marginal en 2013. Aujourd’hui avec bientôt 50 000 MNA, au coût individuel pour la France de 50 000€, le coût global pourrait s’élever à au moins 2,5Md€.

    Enfin n’oublions pas le coût de l’émigration définitive chaque année de 85 000 Français, jeunes et diplômés pour la plupart, estimé par Jean-Paul Gourevitch à environ 10Md€.

    2° Les fraudes

    La fraude sociale

    Le rapport de D. Tian, député des Bouches du Rhône, avait évalué en 2011 l’ensemble de la fraude sociale à 20 Md€ dont 15 Md€ pour le travail illégal, c’est-à-dire la fraude aux cotisations. En 2014, la Cour des Comptes a estimé celle-ci à 25Md€ soit 10Md€ de plus.

    Le juge Charles Prats, spécialiste de la délinquance financière a retenu en 2014 le chiffre de de la Cour des comptes pour la fraude aux cotisations, soit 25Mds€ et, concernant la fraude aux prestations, un montant compris entre 30 et 35Md€.

    C. Prats est intervenu récemment dans les médias pour affirmer une fois de plus, que 1,8 millions numéros de sécurité sociale seraient attribués avec de faux documents d’origine à 80% algérienne, marocaine, congolaise et malienne. Cette arnaque coûterait 14Md€ par an et peut-être plus. Soulignons qu’il existe bien d’autres types de fraudes aux prestations comme celle sur les retraites versées à l’étranger.

    Au final le montant total annuel de la fraude sociale aux cotisations comme aux prestations peut être évaluée entre 40 et 60Mds€ soit entre 1,5% et 2,5% du PIB. Il faut souligner la part importante prise par l’immigration dans ce pillage.

    La fraude fiscale

    La fraude fiscale a été estimée par le Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) à une fourchette annuelle comprise entre 60 et 80Mds€.C’est ce montant qu’a repris en 2013 le rapport à l’Assemblée nationale des parlementaires N.Dupont-Aignan et A.Bocquet.

    Selon Bruxelles la fraude à la TVA se monterait pour la France à 32 Md€ dont environ 10Md€ pour les carrousels de TVA (sans qu’il soit très clair s’il faut inclure ce montant de fraude dans le montant de fraude fiscale cité ci-dessus.)

    A un moment où la taxe carbone connait à nouveau une faveur, rappelons qu’en 2008-2009, elle fut à l’origine d’une fraude européenne qui a été estimée entre 5 et 10Md€. Il est probable que les mêmes causes produiront les mêmes dérives.

    Fraude et laxisme à la RATP

    Selon un dossier de Contribuables associés de 2013, la fraude à la RATP est un des secrets les mieux gardés de la République En partant de la comparaison du nombre de voyageurs transportés et des recettes, la RATP connait un manque à gagner annuel de 2,5 Mds€ soit 54% des recettes. Cette différence ne provient pas seulement de la fraude puisque les collectivités territoriales financent tout ou partie du voyage de certains usagers. Mais à ce chiffre purement comptable il faudrait ajouter le coût humain des agressions physiques et verbales, les arrêts de travail, les frais d’hospitalisation, les dégradations de matériel, etc…

    L’économie informelle

    Selon les publications en 2002 de J.P. Gourevitch, le spécialiste français de l’économie informelle, et en faisant court, celle-ci représentait en France un chiffre d’affaires annuel d’un peu moins de 20% du PIB soit à peu près 400Md€. Evidemment cette économie ne secrète ni TVA, ni impôts et taxes, ni cotisations sociales. Une partie de cette carence se recoupe d’ailleurs avec les fraudes citées ci-dessus.

    L’économie informelle, bien que peu évoquée sur la place publique est étroitement liée à l’immigration extra-européenne. Elle représente quelque chose de gigantesque qui menace à terme, l’existence même des activités économiques légales de nos pays.

    3° La transition énergétique

    En 2015 le gouvernement a fait voter la loi sur la transition énergétique destinée à promouvoir les énergies renouvelables et en particulier le développement de l’éolien industriel. Sans rentrer dans les détails de cette loi funeste, nous nous acheminons vers un parc national de 24 000 éoliennes industrielles et la fermeture de nombreux sites nucléaires.

    Tout cela a un coût exorbitant dont les montants qui sont cités sont incohérents, différents selon les auteurs et changeants d’une année sur l’autre.

    • Selon les estimations en 2018 de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), de 2018 à 2022, en 5 ans, le total des charges cumulées de soutien aux énergies renouvelables électriques, en hausse annuelle constante, représentera 30Md€.
    • Selon le rapport de la Cour des Comptes de mai 2018, de 2000 à 2015, l’Etat a pris des engagements irréfléchis. Les seuls engagements pris jusqu’à la fin 2017 engendreront, entre le début de 2018 et l’échéance des contrats, la plus tardive intervenant en 2046, une charge financière cumulée de 121Md€ pour la France.
    • On peut estimer que l’érection des 16 000 nouvelles éoliennes annoncées par Macron représenteront un investissement sur plusieurs années compris entre 40 et 50Md€ qui, achetées à l’étranger, détruiront encore plus le solde de notre commerce extérieur.
    • J.L. Butre insiste sur le fait que d’ici 2030 il faudra investir environ 40Md€ dans le renforcement des réseaux de transport de l’électricité
    • Selon Kergorlay supprimer la moitié des tranches nucléaires représenterait un coût de 200 Md€ alors que l’on pourrait prolonger la vie des centrales jusqu’à 60 ou 80 ans en utilisant l’option de « grand carénage » des 58 tranches nucléaires à raison de 1Md€ la tranche.

    Cette pseudo transition énergétique inspirée par l’idéologie de la décroissance et de la destruction de notre système énergétique qui est classé comme l’un des tout premiers du monde, notamment par le fait qu’il dégage peu de CO2, constitue une pure aberration alors que nous avons sous les yeux l’exemple calamiteux de l’Energiewende de l’Allemagne. Pour le sujet qui nous préoccupe cette politique absurde et néfaste coûte et coûtera des sommes écrasantes à la France et aux Français alors que les finances de la nation sont en perdition. Elle est l’une des causes de la révolte des gilets jaunes.

    4° Subventions diverses

    Les subventions à la presse

    Selon Wikipedia, le montant total des aides s’est élevé en 2010 à 1,8Md€ et à 2Md€ selon Benjamin Dorfmann, dans Ils ont acheté la presse.

    Ces subventions doivent être réduites à un minimum pour trois raisons :

    • Elles assujettissent la presse au pouvoir (Cf. l’affaire Valeurs actuelles et Minute) ;
    • Elles sont assimilables à des versements d’argent public à des milliardaires propriétaires de médias ;
    • En Allemagne, Royaume uni, et Suisse la presse ne bénéficie pas d’aide directe.

    Les subventions aux associations

    L’Etat et les Collectivités locales ont accordé en 2012 des subventions à des dizaines de milliers d’associations pour un montant d’environ 42Mds€ qui représente la moitié de leur budget si l’on en croit une chercheuse du CNRS : Viviane Tchernonog et Contribuables associés.

    7% des associations reçoivent 70% des subventions L’exemple type bien connu est SOS Racisme qui a sollicité 900 000€ des pouvoirs publics en 2014 alors que le montant des adhésions plafonne à moins de 20 000€.

    Une recherche systématique des économies possibles pourrait déboucher sur un montant d’économies intéressant. Pour cela il faudrait réaliser un très gros travail d’étude du document budgétaire appelé « le jaune des associations »qui compte 3 volumes et 1300 pages.

    Syndicats

    Selon le rapport Perruchot de 2011 qui n’a jamais été publié officiellement, les syndicats dont les cotisations représentent une faible part de leur budget, sont financés annuellement à hauteur de 4Mds€/an par les entreprises publiques et par des subventions publiques. 17 000 fonctionnaires sont détachés pour le compte des organisations syndicales.

    Fin de la 1re partie.

    André Posokhow 28/01/2019

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photoDomaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/combattre-gabegie-sauver-finances-publiques-1/