7,4 milliards d’euros, dont 200 millions pour lutter contre l’immigration : tel est le montant de l’accord de partenariat signé, ce dimanche 17 mars, entre l’Union européenne et l’Égypte. C’est au Caire qu’ont été reçus, par le président Abdel Fattah al-Sissi, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président chypriote Níkos Christodoulídis et quatre Premiers ministres : Alexander De Croo (Belgique), Giorgia Meloni (Italie), Kyriákos Mitsotákis (Grèce) et Karl Nehammer (Autriche). Les modalités avaient été discutées en amont lors d’une rencontre à Bruxelles, le 23 janvier dernier.
lobby - Page 98
-
Ce que cache l’accord migratoire signé entre l’Union européenne et l’Égypte
-
Qu’est-ce que l’extrême centre ?
Chronique de Paysan Savoyard (n° 315 – Mars 2024)
Comme on le sait, l’élection d’E. Macron en 2017 a marqué une nouvelle ère dans la vie politique française. Jusque-là, depuis les années 1970-1980, la gauche et la droite alternaient au pouvoir. Elles y menaient la même politique mais mettaient en scène un affrontement d’autant plus rude qu’il portait non sur le fond des choses mais sur la distribution des places. Les dirigeants du Système ont jugé que cette situation de tension et de confrontation constituait pour eux un facteur d’affaiblissement : aussi ont-ils sélectionné E. Macron avec la mission d’opérer la réunion du centre gauche, l’aile « deuxième gauche » du Parti socialiste, et du centre droit, le courant « juppéiste » de la droite. Ainsi réunis sous l’égide du macronisme, les deux courants centristes jusque-là opposés poursuivent la politique conduite par la classe dirigeante depuis les années 1970 : libérale sur le plan économique, socialiste pour ce qui est des impôts et des transferts publics, libertaire quant aux mœurs, immigrationniste s’agissant des frontières.
Le pôle macroniste se présente depuis lors comme occupant le centre de la politique française, rejetant les excès et les outrances qui, affirme-t-il, caractérisent les deux extrêmes, l’extrême gauche et l’extrême droite, toutes deux populistes, démagogues et dangereuses pour la république, la démocratie et la paix civile.
-
Europe ou France, il faut choisir
Combat royaliste 14
Par Philippe Germain
Pour l’école d’Action française « la patrie d’abord, voilà le principe. La France sans mais, sans si, sans condition » (Charles Maurras). C’est pourquoi elle s’oppose aux partisans progressistes de l’Europe véritable de Bruxelles, ainsi qu’aux néo-droitistes accro à l’aubade d’une Europe imaginaire. Ces deux pôles idéologiques sont objectivement alliés car si Emmanuel Macron veut une « souveraineté européenne », Alain de Benoist l’espère.
-
Les profs récoltent aujourd’hui ce qu’ils ont semé
Chronique de Paysan Savoyard
(n° 314 – Mars 2024)
Madame Castera ne fut ministre de l’éducation que quelques semaines mais elle aura été à la hauteur de sa fonction moins longtemps encore : durant les quelques minutes où elle a déclaré que l’éducation nationale était minée par les absences d’enseignants.
Elle avait évidemment raison : l’absentéisme massif des enseignants est l’un des symptômes de l’effondrement de l’éducation nationale. Selon les témoignages qui peuvent être recueillis, ce sont entre un quart et un tiers des heures d’enseignement qui ne sont pas assurées en collège et en lycée (la situation paraît moins dégradée à l’école primaire). S’ajoutent à ces absences ponctuelles non remplacées, les cours non assurés parce que les postes d’enseignants sont tout simplement vacants, le ministère éprouvant des difficultés croissantes à recruter.
-
L’effondrement de Science po
Science po s’appelait, jusqu’à la Deuxième Guerre Mondiale, l’Ecole Libre des Sciences Politiques créée au début des années 1870 pour former les élites intellectuelles, administratives et économiques françaises dans la perspective du redressement d’un pays abîmé par la défaite militaire contre la Prusse. Jusqu’à 1990, en gros, cette école présentait un haut niveau d’exigence, formait à l’histoire, le droit public et l’économie. Son succès reposait sur un concours d’entrée sélectif et la qualité d’une formation qui donnait accès, toujours par concours, aux plus hautes fonction de l’Etat.
-
[Point de vue] Voici les messages de haine que j’ai reçus après mon passage chez Cyril Hanouna !
-
… très inquiétant…
Hilaire de Crémiers
La France, instrument de son destin
Au lieu de prendre de la hauteur et de la distance, il s’implique à fond, il exige, il rappelle à l’ordre, il téléphone à longueur de jour et de nuit, il apprend fiches, notes et chiffres, il ne délègue jamais. Il est devenu l’unique diplomate de la France– et ce qui reste de vrais diplomates sont effrayés des conséquences de son action et de ses gesticulations – ; mais aussi bien il est le ministre de l’Agriculture qui décide de tout – en 62 mesures ! C’est grotesque ! Il fallait voir la tête de Fesneau –, et encore le ministre de l’Intérieur qui fait et défait les lois avec ses amis du Conseil constitutionnel et l’aide de toutes les associations aux ordres ; il dirige les finances de la France où Le Maire n’est plus chargé que de faire accroire à l’opinion qu’elles seront sous peu rétablies et sous contrôle ; et ainsi de tout, vendant la France à l’encan, livrant aux capitaux du Qatar qui alimente financièrement l’islamisme et les mosquées salafistes, les trésors technologiques français – pour 10 milliards ! –, bradant tous nos fleurons et s’imaginant qu’il construit ainsi le monde de demain, avec l’argent, toujours l’argent qui est son véritable moyen de gouvernement. Et son dieu. La gloire mondaine, le pouvoir, l’argent ! Il s’enivre de cette puissance ; il oublie qu’elle est maligne et qu’elle l’entraînera au-delà des limites du raisonnable, lui qui se croit la raison incarnée. Comme une sorte de Logos chargé de refaçonner le monde dans la lumière de son intelligence face aux ténèbres de l’obscurantisme.
-
[Dans vos commentaires] Le cirque des Insoumis face à Bolloré et Hanouna
Après l’audition des présentateurs phares de CNews et des dirigeants du canal 16 de la TNT qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, notamment sur le site de BV, c’était au tour cette semaine de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal (Canal +, C8, CNEWS, CStar) de se présenter devant la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution et le contrôle des fréquences TNT. Une audition, relatée par Sarah-Louise Guille dans son article « La commission d’enquête sur la TNT tire à boulets rouges sur Vincent Bolloré », qui n’a pas manqué de faire réagir. Amadeus le premier salue la performance de l’industriel breton devant les députés : « Bravo et merci Monsieur Bolloré. J’ai admiré votre sang-froid et votre intelligence devant cette meute irrespectueuse, inculte et d’un manque de pertinence affligeant dans leurs interventions. Je ne considère pas cette assemblée comme la représentation nationale des citoyens. J’ai honte pour notre pays ».
-
L’Empire du mensonge: Olivier Véran et Jacques Attali, revus par Charles Gave et Léonard.
-
L’échec du taux d’exécution des OQTF : l’ancien directeur central de la Police aux frontières témoigne
Commissaire général de police, Fernand Gontier a été directeur central de la Police aux frontières (PAF) de 2017 à 2022. Aujourd’hui directeur honoraire des services actifs de la Police nationale, il est interrogé par l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID). Extraits :
[…] Parmi les instruments de mesure les plus fréquemment utilisées pour évaluer l’efficacité de la politique d’éloignement, le taux d’exécution des OQTF [Obligation de quitter le territoire français] apparaît avoir pris une place centrale dans le débat public. Quel regard portez-vous sur la pertinence d’un tel indicateur et ses éventuels défauts ?