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Personne n’aime, autant que moi, la nature sans pesticides, les paysages sans éoliennes, l’agriculture familiale de terroirs, les identités régionales et nationales qui garantissent nos traditions humaines. Je suis néanmoins suspicieux à l’égard des monomaniaques, ultra-minoritaires, de la manif sociétale lorsqu’ils personnalisent sélectivement le débat : les gentils contre les vilains. Et je suis carrément agacé quand n’importe quel politicien démagogue se saisit de vrais problèmes pour essayer de recoller son image déchirée et quand les médias en font du bla-bla à vendre.
L’« affaire du Mercosur » est symbolique de cet abaissement du débat public. Pourtant, nous aurions pu être vaccinés : les têtes de Turc favorites depuis des mois, voire des années, sont Poutine, Trump, Orbán, désormais, aussi, Salvini et Bolsonaro. C’est Guignol. Parfois Erdoğan, quand il n’est pas assez anti-el Assad. Étrangement, Xi, Maduro, Hossein Salami bénéficient d’une relative neutralité. Malgré leurs échecs, les politiciens, tentant de plaire, tarabiscotent leurs positions politiques en recherchant la communication débridée plus que le fond et deviennent illisibles. Ce qui s’est passé à Biarritz illustre parfaitement ce risque de prise d’options politiques inconsistantes. L’essentiel est de s’agiter et de bien montrer à quel point on s’agite bien au jeu de « Étonnez la galerie ». Quelles seront les retombées de la venue surprise du premier des diplomates perses ? Sans doute aucune si ce n’est qu’il y a désormais unanimité des démocraties pour constater que l’accord Obama sur le nucléaire iranien est insuffisant pour garantir que la bombe islamique ne verra pas le jour. Alors qu’il y a quelques semaines, il fallait le sauver à tout prix.
Et il y a l’affaire du Mercosur. Les hommes politiques pensent qu’ils pensent mais ils sont presque toujours ignares, n’ayant pas fait de recherche universitaire, tout en étant très catégoriques sur le bien-fondé de leurs options. Pour plaire à leurs sponsors des grandes entreprises, ils chantent les mérites du mondialisme, du multilatéralisme, du commercialisme mondial, de la monnaie unique, de la finance. Et condamnent en chœur le fameux « repli frileux ». Les spécialistes universitaires, économistes et juristes qui ont étudié ces phénomènes sont écartés des médias. On préfère répéter ensemble ses mantras : le CETA (adopté par le troupeau LREM en juillet) sera bon pour notre économie. On s’alarme du protectionnisme qui mènera à la récession. Et Valeurs actuelles titre anonymement : « Accord UE Mercorsur : la France va-t-elle s’isoler ? » Le Mercosur, c’est le Marché commun de l’Amérique du Sud (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela). L’idée (évidemment fausse) que le commerce totalement libre ferait le bonheur de l’humanité est vieille de 200 ans et vient de David Ricardo (1817), du temps de la marine à voile et de l’esclavage. Ricardo, qui tint des propos immondes sur la classe ouvrière, était intellectuellement au centre d’un conflit d’intérêts puisqu’il se disait philosophe et économiste tout en étant aussi agent de change, politicien, et spéculateur en marchandises. Mais si Emmanuel Macron dit refuser l’accord UE-Mercosur, c’est parce qu’il accuse le président brésilien Bolsonaro d’avoir menti sur ses engagements climatiques. Personne pour faire remarquer que plus on échange, plus les avions, les porte-conteneurs polluent et plus on accroît la taille des mégafirmes pour ruiner les petites exploitations. Norvège, Espagne, Grande-Bretagne, Allemagne prennent leurs distances avec cette position : « L’accord UE-Mercosur pourrait être une pomme de discorde entre les pays européens ? » Gageons qu’après avoir fait des pantomimes sociétales, tout rentrera dans l’ordre du meilleur des mondes mondialisés. Après les bordées d’insultes Brasilia-Paris, le G7 s’entend pour « aider au plus vite les pays frappés » par les incendies. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron à la presse, évoquant des « contacts en cours » pour prendre en compte « des engagements très concrets ».
Comment seront nommés les parents sur l’extrait d’acte de naissance d’un enfant né grâce à l’élargissement de la PMA à toutes les femmes ?
Depuis un mois, la question n’avait pas trouvé de réponse claire. La secrétaire d’État Marlène Schiappa n’avait guère éclairé sur le sujet le 26 juillet dernier face à Apolline de Malherbe. Ni la ministre de la Santé la semaine dernière face à Jean-Jacques Bourdin, qui avait alors renvoyé la balle à son homologue de la Justice, Nicole Belloubet.
Cette dernière a finalement apporté une réponse : ce sera “mère et mère”.
Bon c’est le dessinateur, SébastienDieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !
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Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée
Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…
Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.
Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.
Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.
L’information est passée quasiment inaperçue, simplement soulignée par un tweet enthousiaste de l’ineffable Marlène Schiappa et quelques articles de la mouvance “féministe” : la Femen Inna Shevchenko participait de façon officielle au G7 de Biarritz, désignée par la Macronie pour siéger au Conseil consultatif pour l’égalité femmes-hommes du G7 et se retrouver à la même table que le président de la république.
Certes, il fallait un œil très attentif pour la reconnaître. Pour l’occasion, elle avait adopté un look très embourgeoisé, loin de l’image d’hystérique dépoitraillée enchaînant les provocations antichrétiennes, les blasphèmes, les profanations et les séances d’exhibitionnisme sous l’objectif des photographes de presse et des caméras de télévision.
Il est temps de s’interroger sur ce que nous dit la « vague Macron » de l’état de la société française. Pour éviter la répétition de ce cauchemar et sauver ce qu’il reste d’identité et de ressources nationales, par une prise de conscience salutaire de l’essentiel à préserver.
Car au côté de hauts responsables seniors ralliés par besoin de compétences ou simple opportunisme, le chantier de création ex nihilo d’une nouvelle société est entre les mains d’une équipe juvénile de « Nulliputiens » déculturés, qui expérimentent sans légitimité une nouvelle bouture de civilisation en mode « idéoponie », hors-sol des réalités ; comme l’aéroponie, sur un substrat neutre et inerte.
Or, que nous dit notre grand apiculteur, enfumeur des déçus de tous bords, tous futurs mécontents ? Rien. Chaque cérémonie apporte son flot d’incantations lyriques sans début de proposition concrète : « La crise que traverse notre pays réside aussi parfois dans l’oubli du courage, l’esprit de résignation, les petits abandons », « Ne jamais oublier que, quels que soient les désaccords, aux grands moments de notre histoire, nous avons su nous réconcilier pour avancer », « Ce qui porte notre pays, ce sont ces siècles de bravoure, cette force d’âme, cet esprit de résistance. C’est ce fait qu’il n’y a rien en France au-dessus de la liberté et de la dignité de chacun, cet amour de la France, c’est ce qui doit nous réconcilier ». Quel verbiage ! On aimerait connaître les résultats du grand débat (déba-llage), idée géniale d’audit national d’opinion financée sur fonds publics, base de sa future campagne électorale.
Dans L’Illusion comique, on ne sait si Corneille aurait choisi Macron pour jouer Alcandre le magicien ou le Matamore amoureux. Mais il aurait mérité le rôle de sa dernière pièce, Le Menteur, tant il a bien retenu une leçon de son maître à penser, Paul Ricœur : « Il est illusoire de croire que l’homme puisse vivre sans illusion. ». Or, selon François Dosse (1), « Ricœur ne suit pas la tentative déconstructrice et prône une simple généalogie des interprétations qui recouvrirait les faits historiques ». Selon Ricœur, « le contrat de vérité et le statut du faux appartiennent à la déontologie de l’historien ». N’a-t-il pas dit à son disciple qu’elle s’applique également à la politique ?
Macron n’est, en réalité, que l’écho fidèle de l’air versatile du temps. Il ne fait rien d’autre que refléter, sans réfléchir, l’état de désorientation d’une société qui ne sait plus pourquoi elle vit, ni pour quoi. Effectivement, toutes les âmes en quête de sens trouvent en lui un écho amplificateur rassurant. Mais comme la nymphe Écho de la mythologie grecque, il est voué à répéter éternellement tout ce qu’il entend. « Peut-être, Écho, as-tu toujours le dernier mot, mais tu n’auras jamais le premier ! » Or, en temps de crise et de doute, la France n’a pas besoin d’un perroquet mais d’un meneur qui fixe un cap et des priorités. Pour l’heure, il savoure les moments d’illusion qu’il joue dans la cour des grands, en égal des géants Poutine, Trump ou Xi Jinping. Avant d’être abandonné, comme Écho par Narcisse, lassé de l’entendre répondre uniquement ce qu’il lui déclarait.
Finalement, la période Macron, une transition peut-être inéluctable, mais vers quoi ? En attendant que survienne l’homme ou la femme de la situation, on peut anticiper que le tribunal de l’Histoire le jugera un jour pour « non-assistance à civilisation en danger ».
(1) Paul Ricœur révolutionne l’histoire, François Dosse, Les Cahiers de l’Espace Temps, 1995
Prenez tout mais laissez moi la culture ! On lui doit certainement nos plus beaux chefs d’oeuvre mais on la méconnaît. Voici, l’exception culturelle. Qui affirme que la culture n’est pas une marchandise comme les autres. Qui place notre production audiovisuelle hors de griffes de la libéralisation continue.
L’idée a permis au cinéma français d’exister malgré la force de frappe des majors d’Hollywood. Mais face aux géants Netflix, Amazon et consorts et à l’orée d’une nouvelle ère d’hyperoffre audiovisuelle, le risque d’homogénéisation culturelle se fait à nouveau sentir. Les industries américaines voudraient nous faire croire que la culture se résume à un catalogue de produits.
Que le plus compétitif gagne ! Laissons le choix au consommateur ! Mais souhaitons-nous vraiment que des marchandises envahissent nos imaginaires ? Peut-on accepter que les créations audiovisuelles ne deviennent qu’un article sur les étagère d’un supermarché mondial ?
Alors comme ça, Pierre Moscovici va devenir président de la Cour des Comptes ?
Ce choix est tellement significatif de la réalité logique du macronisme, qu’effectivement il n’était pas possible de faire pire.
On ne va pas s’attarder sur la personnalité de quelqu’un qui a toujours montré dans tous ses actes qu’il était à l’extrême droite du social libéralisme voulu par le Parti Socialiste. Suffisamment incompétent pour être nommé ministre par Hollande, et suffisamment nul pour que cela se voie quand même un peu trop. Il sera rapidement exfiltré à la Commission Européenne pour y défendre bec et ongles les intérêts de l’Allemagne et passer son temps à exiger des sanctions contre son propre pays. Mais le fait que Macron le propulse à la présidence de la Cour des Comptes dès son retour dévoile une fois de plus et s’il en était besoin un des ressorts du fonctionnement du système mis en place avec « l’élection » présidentielle de 2017. La réussite dans la durée de l’opération politique propulsant Macron à la présidence impliquait que les organes républicains de contrôle du pouvoir acceptent de couvrir la mise en place du régime néolibéral autoritaire et policier voulu par les commanditaires du coup d’Ėtat. La fusion du bloc élitaire à l’origine du vote Macron (11 % des inscrits) l’a permis. • L’Assemblée nationale composée d’une majorité d’analphabètes caporalisés a complètement abdiqué de ses responsabilités de contrôle. • Le Conseil Constitutionnel est présidé par Laurent Fabius qui vient d’être rejoint par son jumeau en calvitie Alain Juppé dit Nestor. Les décisions sur les lois « fake news » et « anticasseurs » montrent clairement leur souci de ne faire aucun chagrin au petit Emmanuel, fût-ce au prix de nos libertés publiques. • Le Conseil d’État, depuis 30 ans cheval de Troie de l’européisme néolibéral, sera dirigé maintenant par Bruno Lasserre, spécialiste des questions de « concurrence libre et non faussée » et qui se présente lui-même comme un « libéral convaincu ». De ce côté-là, Macron sera tranquille. • La Cour de cassation qui depuis 15 ans a couvert quand elle ne les approuvait pas toutes les évolutions jurisprudentielles liberticides, est présidée depuis le mois de juillet par Chantal Arens auparavant présidente de la Cour d’appel de Paris. C’est dire… • Et maintenant la Cour des Comptes ou Pierre Moscovici va pouvoir aider à la mise en œuvre de son credo austéritaire : « à un moment donné la dette se vengera, et ce sont les services publics essentiels qui seront frappés ». Après la Libération, quand Macron et sa bande se seront vus infliger 261 années d’indignité nationale, quand lui et ses pareils ramasseront la fleur de sel à Salins de Giraud, nous nous dirons « mais qui étaient ces gens et comment avons nous fait pour les supporter » ?
[Rediffusion d’un article publié le 22 mai 2018] Si l’unanimisme médiatique français est sidérant, il existe heureusement quelques exceptions. Ici, nous avons Jean-Pierre Pernault, pointé du doigt par soupçon que le présentateur préféré des François puisse voter à la droite d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Eva Herman a été pendant plusieurs années une présentatrice en vue. Jusqu’à ce qu’elle décide, en 2007, de défendre une vision de la famille qui n’était pas sans rappeler celle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, libérée de ses obligations, elle n’hésite pas à prendre la parole. Ce témoignage, traduit depuis l’allemand, est donc intéressant pour ce qu’il est : une ancienne présentatrice de JT dévoilant l’envers du décor médiatique allemand. Le plus intéressant dans ce témoignage, c’est qu’elle explique qu’il n’existe pas de grand complot. Les journalistes allemands pensent et agissent en toute liberté. Polémia
Eva Herman, 60 ans, ancienne présentatrice du journal TV de la chaine allemande ARD nous explique très clairement et très précisément comment un débat de télévision est organisé en Allemagne. Ces réalités sont évidemment transposables en France… Le 9 octobre 2007 a eu lieu l’un des plus grands scandales médiatiques en Allemagne : la présentatrice et speakerine du journal télévisé d’ARD de l’époque, Eva Herman, a été expulsée en direct de l’émission ZDF par Johannes B. Kerner. Que s’était-il passé ? Selon Herman, rien d’autre que le fait qu’elle avait exprimé publiquement son opinion. Eva Herman a dit littéralement : « L’idéal pour les bébés, c’est qu’ils soient auprès de leur maman et non pas, comme le dicte le dogme politique, séparés très tôt et gardés dans des crèches par de quelconques personnes étrangères. » Cet incident est devenu l’un des symboles les plus importants de la liberté d’expression mourante en Allemagne. Après ce cas, beaucoup de gens se sont demandés ce qui est délibérément planifié à l’avance dans les débats télévisés allemands et ce qui arrive encore par hasard. Eva Herman en parle dans l’article suivant. Elle permet au spectateur de jeter un regard dans les coulisses de la télévision. Et elle fournit des réponses convaincantes à des questions controversées sur les chauffeurs de salle – c’est-à-dire des personnes qui applaudissent et que le public imite – rémunérés ou non, sur les manipulations dans les coulisses, sur les centres de formation politique pour les présentateurs ou sur les « plans secrets concernant des débats télévisés ».
Bonjour mesdames et messieurs. Il y a actuellement beaucoup de discussions sur les plans secrets concernant les débats télévisés en langue allemande. Sur les chauffeurs de salle payés, sur la manipulation dans les coulisses. Les présentateurs des chaînes allemandes ARD, ZDF, RTL, LTV ou SAT 1 ont-ils subi un lavage de cerveau ? Sont-ils inscrits dans des centres de formation secrets où ils sont formés conformément au système ? Ces choses ou d’autres choses semblables sont discutées sans cesse sur toutes sortes de blogs et de canaux. Le public du studio a-t-il aussi été spécialement préparé, irradié d’une certaine manière ? Ou pourquoi les gens applaudissent-ils dans les moments les plus improbables ? Quelle est la part de vérité dans de telles spéculations?
Donc, pour commencer de manière générale : Croyez-vous vraiment qu’à l’époque des fake news et de la terreur psychologique, à l’époque où la loi sur le contrôle des réseaux sociaux et d’autres interdictions de pensée sont décidées par les plus hautes instances gouvernementales, croyez-vous que dans les plus importantes institutions porteuses ou donneuses d’opinion la moindre chose serait encore laissée au hasard ? Je ne pense pas que ce soit le cas.
Nous allons faire la lumière là-dessus. J’ai moi-même présenté une émission-débat pendant dix ans et j’ai également été impliquée dans le travail éditorial pendant dix ans. Ainsi les processus internes et les objectifs des programmes de la télévision publique ne me sont pas vraiment étrangers. J’ai eu en plus la possibilité de faire des expériences mémorables de l’autre côté – c’est-à-dire… j’ai participé en de nombreuses occasions à des tables rondes et j’ai en outre parfois donné ma propre opinion, qui était quelquefois politiquement incorrecte, alors je peux probablement vous donner des indices.
De manière générale, les innombrables émissions de télévision n’ont, dans la plupart des cas, oui dans la plupart des cas, qu’un seul objectif : audimat, audimat, audimat. Pour y parvenir, il faut d’abord si possible faire suffisamment de bruit, il faut de temps en temps provoquer «par hasard» des scandales pendant l’émission en cours. Quiconque participe aux débats en tant qu’invité le sait. La plupart d’entre eux en tiennent compte, surtout s’ils sont politiciens de profession.
Mais parfois, il y a aussi des gens tout à fait normaux qui espèrent que leurs déclarations lors d’une telle émission pourraient apporter un changement bénéfique à leur pays. Appelons-les les penseurs non conventionnels, les alternatifs. Il ne s’agit pas forcément d’un parti politique. En règle générale, ces personnes se caractérisent par le non-respect du politiquement correct ordonné et préconçu, qui est inscrit dans le traité national sur la radiodiffusion et doit donc également être observé dans les débats. D’ailleurs, grâce à la légendaire émission de ZDF avec Johannes B. Kerner il y a exactement dix ans, j’en ai appris beaucoup plus. On n’arrête jamais d’apprendre.
Alors, que se passe-t-il exactement dans une émission de télévision ? Différentes personnes sont invitées et il y a généralement un, parfois plusieurs présentateurs. Aujourd’hui dans la plupart des cas, il y a aussi dans le studio un public, qui est souvent payé pour rester sur des chaises inconfortables. Pour cela il y a des entreprises, qui s’appellent agences de casting. Les critères de sélection du public dépendent du type et du contenu de l’émission. Bien sûr ce ne sont pas les mêmes personnes dans les émissions de potins de l’après-midi, que le soir chez Maybrit Illner ou Anne Will. Ces personnes sont souvent transportées en autobus. On les conduit au studio et on leur donne des instructions. A savoir : comment applaudir, et à quels moments – mais j’y reviendrai dans un instant. Tant qu’il ne s’agit que d’escarmouches innocentes pour le divertissement, tout cela n’est pas bien grave.
Néanmoins là aussi, pour les présentateurs il est recommandé d’être prudent pour sauver sa peau. Parce qu’il arrive même que des acteurs ou des chanteurs présentent leur propre opinion, même politique et ne sont pas d’accord avec ce qui se passe dans le pays, sous l’influence d’un parti ou autre. Dans ce cas il est important de nettoyer rapidement les choses, de distraire avec une petite blague ou d’introduire sans retard dans la conversation d’autres participants peu méfiants avec des questions inoffensives.
Mais lorsqu’il s’agit d’émissions traitant principalement de sujets tels que la politique, les finances, l’économie, les affaires sociales et les affaires familiales, les choses se présentent tout à fait différemment. En période d’élections au Landtag ou même d’élections au Bundestag, ça devient vraiment sérieux. Bien sûr, il y a généralement un objectif souhaité de la part de la rédaction en chef, que le présentateur doit connaître exactement et qui – aujourd’hui, ce n’est plus une surprise – devrait souvent coïncider avec la politique du gouvernement.
Par exemple : En ce qui concerne la politique dite des réfugiés, il va de soi qu’à la fin de l’émission il ne faut pas que tous les invités soient d’accord sur le fait que des millions de migrants nuisent à notre culture occidentale et que nous ne pouvons plus vivre en sécurité comme avant, ou que l’Allemagne est en train d’être islamisée ou quelque chose de ce genre. Cela ne serait évidemment pas conforme à la politique du gouvernement d’immigration inconditionnelle. À la fin de l’émission, tous les invités ne devraient pas dire à l’unisson, par exemple, que l’introduction de l’euro a été une erreur ou que la chancelière Merkel doit partir. C’est exactement le contraire qui doit se passer. Il faut convenir qu’à part quelques petits problèmes, tout va bien dans le pays. Et que nous n’avons jamais eu une aussi belle vie qu’aujourd’hui et que nous arrivons à tout faire, bien sûr.
Peut-être qu’il n’y aura donc qu’un seul invité dans la ronde qui sera d’un avis différent, notre penseur non conventionnel du groupe. Celui qui a le droit d’exprimer ses pensées critiques sur le gouvernement dans un débat télévisé, mais seulement dans une certaine mesure, bien sûr. Il ne doit pas trop parler, pas trop souvent et certainement pas trop longtemps. Et il y a un bon moyen d’éviter cela : on l’interrompt au milieu d’une phrase et ce, de façon récurrente.
Il va sans dire que le présentateur ne peut pas toujours le faire seul. Ainsi, lors de la sélection des autres invités, on accorde une attention particulière à ceux qui seront choisis. Par conviction profonde, ces gens donneront alors tout ce qu’on attend d’eux. Ils se révèlent être des agents d’exécution reconnaissants. Après tout, ils veulent être invités de nouveau pour d’autres débats télévisés. Pas besoin de faire un arrangement avec eux, ils font d’eux-mêmes ce qu’on attend d’eux.Quiconque travaille de manière fiable sera toujours là. Leurs visages nous sont bien connus en Allemagne. Pendant la journée souvent au Parlement, le soir très souvent dans le studio.
Maintenant, bien sûr, c’est également un fait que le présentateur ou la présentatrice est généralement informé à l’avance par les rédacteurs en chef lors des réunions dites éditoriales. Et ce, à propos de ce qui doit sortir à la fin. Parfois, il s’agit aussi, collectivement, de faire plonger le penseur non conventionnel et de le descendre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Il est même arrivé que la majorité politiquement correcte des invités du débat télévisé soit explicitement informée à l’avance pour que l’objectif éditorial souhaité puisse être atteint. Mais pas le penseur non conventionnel. Une sorte d’indignation permanente caractérise les invités du débat télévisé, qui peut aller jusqu’à l’augmentation de la fréquence cardiaque simulée. Le penseur non conventionnel isolé peut dire ce qu’il veut; à la fin, même si c’est juste et raisonnable, il sera inévitablement et impitoyablement massacré.
Soit dit en passant, il y a des termes déclencheurs qui ne devraient jamais, vraiment jamais, jamais être utilisés dans un débat télévisé public. Par exemple «mis au pas» ou «mère». Bien sûr, le téléspectateur à la maison remarque que quelque chose ne va pas. Secouant la tête, il se demande ce que c’est que ce cirque et se met en colère parce que les téléspectateurs ne sont pas du tout aussi stupides que les rédacteurs et les présentateurs le pensent. Mais la populace du studio ne remarque pas qu’il y a des problèmes. La plupart d’entre eux ont tout oublié dans leur état d’ivresse. Ils s’avèrent être de parfaits agents d’exécution.
Maintenant, vous devez également savoir que les différents acteurs ont une oreillette pendant un débat télévisé et sont connectés à la rédaction. La rédaction, c’est-à-dire les rédacteurs qui sont assis dans la direction, juste derrière le mur du studio. Ils surveillent méticuleusement le processus, pour intervenir naturellement si quelque chose ne fonctionne pas comme ils le souhaitent. D’une part, le présentateur a généralement une oreillette. Si, du point de vue de la rédaction, il pose les mauvaises questions, les bonnes questions lui sont chuchotées d’une manière amicale et emphatique. On lui rappelle aussi rapidement s’il a oublié de poser des questions importantes ou s’il a peut-être envie de les oublier. Alors ça, c’est vraiment pas possible ! Soudain, les opinions personnelles du soi-disant invité ne sont pas souhaitées.
Cependant, si les rédacteurs eux-mêmes planifient une nouvelle stratégie pendant l’émission en cours et renversent l’ancienne, on parle bien sûr au présentateur à travers l’oreillette, sans même que le téléspectateur n’en ait le moindre soupçon – il ne devrait d’ailleurs pas avoir de soupçon ! Parfois, néanmoins, vous pouvez le voir à l’écran. Lorsque le présentateur hoche la tête alors qu’il n’y a pas de raison de hocher la tête, c’est que la connexion invisible est établie.
Cependant, ça devient un problème si la stratégie est changée pendant l’émission et que les invités du débat télévisé, qui ont été initiés à un processus prédéterminé, n’en remarquent rien parce qu’ils n’entendent pas ce qui arrive à l’oreillette du présentateur.
Prenons le cas fictif, c’est-à-dire un schéma de pensée – un invité, penseur non conventionnel, ne doit pas seulement être massacré lors du débat télévisé, mais aussi jeté hors du studio. C’est un vrai scandale. Il est planifié à l’avance – notre schéma de pensée. Tous les invités du débat télévisé sont au courant de cela, le présentateur bien sûr aussi, la rédaction aussi, le directeur aussi, le régisseur aussi, seul le penseur non conventionnel ne soupçonne rien. Pendant l’émission en direct, les rédacteurs en chef, derrière le mur se rendent compte à un moment qu’il faut continuer à massacrer le penseur non conventionnel, mais sans le jeter dehors. Parce qu’on ne pourrait pas expliquer cela au spectateur, qui n’est pas si stupide après tout, et parce que le penseur non conventionnel exprime en fait des points de vue assez sains.
Cependant, les invités de l’émission insistent maintenant pour qu’il soit expulsé ! Ils continuent à harceler le présentateur, qui ne peut pas leur dire que la stratégie vient d’être à nouveau modifiée. Ils peuvent même dire des choses étranges au présentateur pendant l’émission, comme par exemple: Quand est-ce qu’on va faire ce qu’on avait décidé? Heureusement, ça n’est jamais arrivé avant, n’est-ce pas?
Revenons à la question de départ! Comment se fait-il que le public du studio commence à applaudir aux moments les plus impossibles, parfois bêtes? A cause de la personne qui déclenche les applaudissements, on l’appelle aussi le chauffeur de salle. Il est responsable de l’ambiance dans tout le studio. De nos jours, la plupart des chauffeurs de salle ont aussi l’oreillette, c’est le rédacteur derrière le mur de carton qui communique avec eux pendant l’émission. C’est important, bien qu’un peu unilatéral, parce que le chauffeur de salle ne peut pas répondre, tout comme le présentateur ne peut rien dire sur les instructions pendant l’émission. Il doit faire ce qu’on lui dit sinon il aura un problème après l’émission.
Mais le chauffeur de salle, qui avant chaque émission s’entraîne à applaudir avec le public, est presque aussi important que le présentateur. Dès qu’il frappe des mains – c’est comme ça que ça se fait – le public parfois payé commence à applaudir ! Ainsi, si un invité de débat TV exprime quelque chose qui n’a pas de sens, mais qui se rapproche de l’objectif éditorial du programme, le public sera de bonne humeur. Le rédacteur chuchote au chauffeur de salle en quelques secondes : «Applaudissements» et c’est là que ça commence. Heureusement, la personne qui déclenche les applaudissements s’était aussi entraînée avant avec le public à taper des pieds ou à crier, s’ils entendaient des paroles particulièrement agréables. Il réagit rapidement et le public le sait et il le suit. N’est-ce pas fantastique, un système génial… quand on est assis sur la bonne chaise, bien sûr !
Mais c’est stupide quand le public du studio commence à penser par lui-même, alors on applaudit aussi à des moments qui ne sont pas dirigés par le chauffeur de salle. De cette façon, des situations parfois vraiment paradoxales surgissent et la tromperie devient rapidement visible dès que les téléspectateurs, c’est-à-dire vous à la maison, vous observez de plus près et vous réfléchissez un peu. Eh bien, c’est comme ça que ça marche dans les émissions, un monde vraiment très particulier. Vraiment, éblouissant, fort et coloré.
Oh oui, il y avait encore la question de savoir si les présentateurs avaient subi un lavage de cerveau ou s’ils devaient suivre une formation secrète régulière ? Je ne pense pas qu’on puisse dire ça ; non, non, je ne voudrais pas du tout dire cela. En fait, c’est bien pire : aucune chaîne qui emploie des présentateurs très bien payés n’a besoin d’un plan secret aujourd’hui, parce que ces gens fonctionnent de leur propre chef ! Tout fonctionne automatiquement pour le système.
Les esprits de la plupart des présentateurs, des journalistes, des correspondants ou autres, sont aujourd’hui politiquement corrects, fortement développés de telle sorte qu’ils croient tout ce que le système leur donne et ce qu’ils disent d’eux-mêmes.
Il s’agit, par exemple, des histoires du méchant Russe, du dangereux Assad, de la politique géniale de Mme Merkel en matière de réfugiés ou de la thèse abrupte de George W. Bush sur les attentats du 11 septembre. Ils ont intériorisé tout cela de telle sorte qu’ils y croient fermement eux-mêmes. Honnêtement, ils pensent que tout est vrai et juste, et c’est bien sûr l’exigence de base pour ces emplois bien payés ! Ces gens qui ont le micro dans leurs mains pour traîner dans la boue devant les caméras des gens qui ne pensent pas pareil, pour les massacrer devant le public, ils n’ont pas besoin d’un plan secret: ils sont le plan secret! … si vous voulez utiliser ce vocabulaire et très peu de gens le connaissent. Terriblement triste, en fait, n’est-ce pas ? Constamment disposés à l’indignation, ces gens connaissent tous les déclencheurs qui doivent tomber dans une émission de télévision pour clouer au mur l’autre personne politiquement correcte. J’avais déjà mentionné quelques termes déclencheurs : «mère» ou «histoire allemande».
L’histoire allemande ? Impossible, impossible ! Les présentateurs, les journalistes, s’y tiennent, après tout, ils veulent s’asseoir devant l’auge et manger.Qui mordrait la main qui le nourrit ?D’ailleurs, personne n’est obligé de faire ce qu’on attend de lui, parce que chaque employé de ce système a la liberté de prendre la porte de sortie à tout moment quand il ne peut plus dormir la nuit ou quand se regarder dans le miroir le matin devient un calvaire. Tous ces gens glamour et entraînés travaillent seuls, sans plan secret. J’ai personnellement eu affaire à un grand nombre d’entre eux, certains d’entre eux, que je rencontre encore aujourd’hui, par hasard. Presque tous présentent leur show politiquement correct avec une expression significative, tout à fait volontiers aussi en privé. On peut difficilement avoir avec eux des conversations critiques qui peuvent stimuler leur esprit de l’intérieur, ils se ferment ! Ils construisent des murs, ils se sont habitués à tout cela depuis longtemps, car c’est ça qui assure leur pain quotidien et celui de leur famille. Toute autre chose serait beaucoup trop dangereuse, surtout par les temps qui courent ! Amusez-vous bien au prochain débat télévisé. Voyons combien de temps ça va durer.
Loin d’agir, la France, qui devrait donner l’exemple, subit. Elle se soumet, quitte à préférer les migrants à ses propres ressortissants.
Les 356 migrants de l’Ocean Viking ont été débarqués, vendredi soir, par groupes de quinze, sur des bateaux militaires maltais. Ils doivent être répartis entre la France, l’Allemagne, l’Irlande, le Luxembourg, le Portugal et la Roumanie, la France prenant en charge la plus grande part, avec cent-cinquante personnes. Faut-il se réjouir de ce geste « humanitaire » ou y voir l’acceptation résignée d’une situation contre laquelle on ne fait rien ?
D’un côté, ceux qui sont présentés comme les « bons ». SOS Méditerranée et Médecins sans frontières ont affrété l’Ocean Viking, successeur de l’Aquarius, qui avait dû cesser ses opérations en décembre 2018. Le navire a recueilli, au large de la Libye, 356 personnes entre le 9 et le 12 août. Majoritairement, des hommes âgés de 15 à 25 ans. Quatre femmes seulement et une centaine de mineurs, la plupart non accompagnés comme le rapporte Le Figaro. Ils viendraient principalement du Soudan. Selon les équipes médicales à bord, ils auraient subi en Libye des traitements inhumains : brûlures, chocs électriques, viols, tortures…
De l’autre, les « mauvais », selon la conscience universelle : ceux qui pensent qu’une fois encore, plusieurs pays européens, notamment la France, cèdent, au nom de la solidarité, à un phénomène migratoire qu’ils ne cherchent pas à combattre. Deux ou trois cents migrants supplémentaires, ce n’est en soi pas grand-chose, l’Europe est capable de les absorber, entend-on. Mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Quand des centaines s’ajoutent à d’autres centaines, des centaines aux milliers, des milliers aux dizaines de milliers, cela finit par faire beaucoup de monde. D’autant plus qu’ils émigrent avec une culture différente.
Le pire, c’est qu’en accueillant ces réfugiés, fût-ce après des négociations, les pays européens concernés s’abstiennent de lutter contre les causes véritables de cet exode : ils ouvrent les vannes, encouragent les passeurs à poursuivre leur infâme trafic et les ONG à en être les complices objectifs. Sans compter l’hypocrisie du gouvernement français, qui refuse de voir les navires accoster sur son territoire, mais accueille systématiquement une partie des réfugiés.
Personne ne se demande pourquoi ces migrants sont principalement des hommes jeunes, pourquoi les femmes sont si peu nombreuses, pourquoi les mineurs non accompagnés affluent. Il est difficile de croire qu’ils fuient tous la guerre. Serait-ce le cas, pourquoi les dirigeants européens ne mettent-ils pas plus d’ardeur à faire cesser ces conflits, souvent ethniques et religieux, comme s’ils trouvaient leur intérêt dans ce trafic ? Pourquoi ne se lancent-ils pas dans une politique d’entraide et de coopération plus efficace avec les pays africains ? Par crainte de se voir accuser de néocolonialisme ?
Loin d’agir, la France, qui devrait donner l’exemple, subit. Elle se soumet, quitte à préférer les migrants à ses propres ressortissants. Ceux qui acceptent de subir et de se soumettre ne méritent pas de gouverner la France. La responsabilité de protéger qui appartient à l’État commence par la protection des Français.Philippe Kerlouan