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La police est à nouveau visée par une plainte, ici pour « torture et actes de barbarie », à la suite d’une interpellation de dealers, vendredi dernier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).
Réaction de Michel Thooris au micro de Boulevard Voltaire, qui dénonce le recul de l’État de droit dans certains quartiers, mais également le malaise grandissant dans la police.
Des policiers sont accusés d’acte de barbarie dans le cadre d’une interpellation musclée à Saint-Ouen.
Que s’est-il passé ?
Il s’est passé quelque chose de très naturel. Des trafiquants de drogue opèrent en toute impunité sur cette commune. Les fonctionnaires de police tentent de faire leur travail dans des conditions extrêmement difficiles. Lorsqu’ils les interpellent, ces dealers accusent tout naturellement les policiers d’acte de torture et de barbarie.
Voilà où en est aujourd’hui la société française.Cette histoire rappelle un peu l’histoire Théo…
Elle rappelle en partie l’affaire Théo. D’un point de vue général, cela démontre que des lobbies mettent la pression sur la police pour assurer l’impunité totale des criminels, et notamment des trafiquants de drogue. Derrière cette affaire, on tente de faire reculer la police face aux dealers. Ces derniers contrôlent des pans entiers de l’économie de la nation et des quartiers tombent petit à petit sous leur coupe.On parle très régulièrement dans l’actualité des zones de non-droits. On a l’impression que les policiers ne peuvent même plus intervenir.
Quelle est la réalité ? N’avez-vous plus les moyens matériels d’intervenir ou avez-vous des ordres pour ne plus intervenir ?
Il y a deux aspects.
Celui de «l’opinion publique» dit que certains lobbys vont instrumentaliser la moindre intervention de police pour la faire passer pour une bavure policière et assurer ainsi l’impunité des criminels dans les quartiers.
Notre hiérarchie et l’institution judiciaire sont totalement débordées. Elles ne sont pas en mesure d’envoyer les dealers en prison. Les prisons sont pleines et saturées.
La hiérarchie policière est parfois extrêmement frileuse. Elle peut parfois être très zélée quand il s’agit d’envoyer nos collègues pour faire de la répression des Gilets jaunes. En revanche, quand il s’agit des dealers dans les quartiers, la prudence est malheureusement de mise.Cela intervient au cours d’une année de grosses tensions à l’égard des forces de l’ordre.
Le nombre de suicides est en hausse.
Les policiers souffrent-ils de devoir intervenir dans des conditions difficiles ?
Les policiers ne peuvent plus exercer le métier de policier.
Dès qu’ils remplissent une mission de police, ils sont systématiquement mis en cause et jetés à la vindicte populaire par une certaine presse. Ils risquent des ennuis judiciaires. Le pouvoir policier instrumentalise la police à tout va. Le ministre de l’Intérieur prend systématiquement parti quand il s’agit de Gilets jaunes blessés lors des manifestations. En revanche, on n’entend pas un seul politicien soutenir les forces de police lorsqu’il s’agit d’aller enrayer le trafic de drogue et d’aller chercher les dealers dans les quartiers. Encore une fois, les policiers sont victimes d’une instrumentalisation politicienne qui nuit gravement à notre institution et qui pèse lourdement sur le moral des troupes. La vague de suicides le rappelle de manière quotidienne.
Pensez-vous à des lobbies particuliers ?
Dès qu’un dealer est arrêté, une espèce de bien-pensance prend immédiatement parti pour le dealer contre le policier en soupçonnant des violences à caractère raciste. Dès qu’on intervient et interpelle dans les quartiers, des policiers sont rapidement suspectés de racisme. Ces
lobbies ont une influence absolument considérable dans le paysage médiatique. Ils se mettent immédiatement à l’oeuvre et jettent en pâture les fonctionnaires de police.
Remarquable tribune de Maxime Tandonnet, dont vous retrouvez le blog ici.
La vie politique se situe à deux niveaux: l’écume des choses et les grands courants de fond. L’actualité est submergée d’anecdotes jouant sur l’émotionnel: les pizzas du président Macron, le chat de le Pen, l’escalade de M. Woerth, les bons rapports Macron/Sarkozy qui s’affichent tous deux ensemble, sans Hollande, « tiers-exclu » freudien du trio élyséen… Elle croûle sous le poids des polémiques, volontaires ou involontaires. Cette gesticulation quotidienne a pour effet de couvrir les grands courants de fond de l’histoire présente: l’effondrement global du niveau scolaire et intellectuel du pays, le fantastique délitement de la société française qui sombre dans la violence (explosion des meurtres et des agressions), les phénomènes démographiques et les migrations Sud-Nord (quadruplement de la population de l’Afrique avant la fin du siècle), l’explosion d’une Europe qui n’a jamais été aussi déchirée, les records absolus atteints en matière de dette publique et de prélèvements obligatoire, la vertigineuse désindustrialisation de la France – c’est-à-dire son délabrement économique.
Le drame de la politique française tient à la perte du sens de l’engagement. Le bien public n’existe presque plus aux yeux des dirigeants nationaux. Leur motivation, empoisonnée par une sorte de démence narcissique, se focalise sur des satisfactions de vanité: se pavaner sous les ors de la fausse république devient le but suprême en soi, de même que s’y maintenir le plus longtemps possible. Leur objectif n’est pas d’améliorer, même à la marge, même modestement, en fonction des réalités, la vie de la collectivité et œuvrer au destin de la France. Il est de pavoiser dans la durée. Dès lors, la politique cesse de se définir comme un mode d’action en faveur du bien public, mais tourne chaque jour davantage, à l’exubérance vaniteuse, le jeu des manipulations et la foire aux illusions. Tel est le drame politique de la France.
D’ailleurs, rien n’est plus mensonger que le terme de république – res publica. Dès lors que la chose publique, la notion d’intérêt général, est noyée dans la démence égotique, la république devient un mot creux privé de toute signification. Le régime qui caractérise la France n’a plus de rapport avec la république et c’est faire insulte aux souverains qui ont bâti notre pays que de l’assimiler à une « monarchie ». Non, c’est toute autre chose, le régime est d’un genre nouveau, ni république, ni monarchie, conjuguant une autocratie de façade, à laquelle les systèmes totalitaires de jadis n’ont pas grand chose à envier, mais une autocratie stérile, sans prise sur le monde des réalités, ce qui la distingue radicalement des dictatures de jadis. Despotisme du néant, despotisme de l’impuissance, despotisme de la vanité. Et plus le pouvoir s’enfonce dans l’impuissance, et plus cette impuissance se métamorphose en gesticulations vaniteuses. C’est par ce constat tout simple et sans prétention que commence la résistance, résistance intellectuelle, résistance aux manipulations, aux mensonges, aux gesticulations bref à l’entreprise de crétinisation nihiliste du pays.
Après avoir éclairé nos lanternes sur le TAFTA dans son précédent livre, Danièle Favari poursuit son œuvre de service public avec le décryptage du CETA dans son livre suivant. Un livre à lire pour démonter la propagande grossière du gouvernement, que le Mondedénonce avec le cas du bœuf cannibale canadien, nourri aux farines animales, que le CETA fait entrer en Europe…
Le diable est dans les innombrables détails…
L’accord prévoit une élimination de la quasi-totalité des droits de douane. Plus de 90% des lignes tarifaires sur les produits agricoles seront supprimées en 7 ans. La Coordination rurale a noté que 50 substances chimiques utilisées au Canada sont interdites en Europe et que le CETA provoquera « un affaiblissement de la réglementation sanitaire et environnementale au profit des multinationales ». Sur les 1400 AOP européennes, seulement 174 sont mentionnées. En somme, la colère actuelle des agriculteurs est plus que légitime après les réformes de la PAC et les autres traités qui accentuent la concurrence déloyale dont ils sont les victimes depuis maintenant des décennies. Elle rapporte des études pour lesquelles le CETA va détruire 300 000 emplois en Europe, dont 45 000 en France, peser sur les salaires et les recettes publiques, pour un impact global négatif sur le PIB, notamment en France (-0,65%).
Pour l’auteur, « Les accords de nouvelle génération se distinguent par le fait qu’ils ne se contentent pas de diminuer les droits de douane mais qu’ils tentent aussi d’amoindrir toutes les entraves existantes au commerce et concernent donc également les services, les marchés publics, la protection de la propriété intellectuelle, etc… Ils tendent également vers une harmonisation des normes, qu’elles soient sanitaires, sociales, techniques ou environnementales pour une plus grande facilitation des échanges », harmonisation par le bas évidemment. Elle rappelle que « cet accord est climaticide, selon la fondation Nicolas Hulot » et « le bilan carbone dû au transport transatlantique ».
Ce livre vaut particulièrement pour son éclairage sur certains aspects peu connus, comme la « méthode de la liste négative, (…) principe (qui) sous-tend que tout ce qui ne se trouvera pas dans les annexes négociées sera couvert par l’accord, y compris ce qui viendrait à exister dans le futur ». Les anglo-saxons parlent de « list it or lose it (…) tu listes ou tu as perdu ». Autre mécanisme hautement problématique, la « clause de statut-quo », selon laquelle « aucune mesure nouvelle jugée non conforme ne doit être adoptée par un organisme membre d’une organisation internationale ». Puis, il y a la « clause à effet de cliquet », selon laquelle, « si un gouvernement décide de privatiser un service, ce traité interdira de revenir sur cette privatisation » pour « permettre à un investisseur de protéger la valeur de son investissement ». Par exemple, pour Danièle Favari, ces clauses « empêcheraient le retour vers une remunicipalisation de la distribution de l’eau potable en France ».
Comme avec le TAFTA, elle revient sur les Règlements des Différends entre Investisseurs et Etats, RDIE, qui comportent des tribunaux d’arbitrage, ces mécanismes présents depuis 1959 dans les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), Sur les 3300 en place aujourd’hui, 93% incluent un RDIE. Elle note que pour brouiller les pistes, la commission a proposé de substituer aux tribunaux d’arbitrage une cour permanente, l’ICS « Investment Court System ». Elle rappelle que, « quel que soit le système, la saisine ne va que dans un seul sens : investisseur versus Etat et les investisseurs conserveront le privilège de pouvoir attaquer des décisions publiques sans que l’inverse soit possible ». Pour elle, « concrètement, avec l’instauration de ce mécanisme, trois personnes privées sont ainsi investies du pouvoir d’examiner, sans la moindre restriction, toutes les actions du gouvernement, toutes les décisions des tribunaux, et toutes les lois et règlements qui émanent du Parlement et la liste exhaustive d’actions gouvernementale contre lesquelles les investisseurs sont protégés ». Elle montre que le nombre de plaintes s’est envolé depuis la fin des années 1990 et rapporte des exemples plus effarants les uns que les autres, tel Vattenfall qui demande 4,7 milliards d’euros à l’Etat Allemand pour la fermeture de deux centrales.
Un grand merci à Danièle Favari pour ce livre de service public, qui peut s’acheter ici, à lire pour comprendre les enjeux qui se cachent derrière la signature du CETA. Derrière les beaux discours de la majorité, un nouveau moyen de défendre les intérêts de l’oligo-libéralisme.
Source : Danièle Favari, « L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada », L’Harmattan
https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/apres-le-tafta-daniele-favari-217071
http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/chiffres-du-chomage-emmanuel-macron-ou.html
Il est à la CGT : et alors ? Au début du siècle dernier, les Camelots du Roi n'ont-ils pas pendu un buste de Marianne avec des anarcho-syndicalistes ? Quand quelqu'un a raison, quelle importance de savoir de quel parti ou syndicat il vient : si nous pensons qu'il a raison, nous le disons, et puis c'est tout !
C'est le cas aujourd'hui, avec ce grand mouvement de colère dans la Santé - mais dans tous les Services publics aussi... - que les royalistes ne doivent ni ne peuvent ignorer, mais, bien au contraire, soutenir, en le disant haut et fort...
Ce que j’estime être d’un cynisme injustifiable, c’est l’indifférence internationale qui se manifeste devant les massacres qui se développent actuellement, sous nos yeux, dans différentes parties de notre univers.
Inutile de les citer tous, il y en a tellement, sans compter ceux à venir dans un proche futur ! On se focalise, en tous les cas tous les médias et la majorité de nos « élites », sur la politique anti-migratoire de Donald Trump, qui entend préserver son pays de l’arrivée massive de centaines de milliers d’étrangers.
Mais Donald Trump ne tue personne, il ferme la porte à des migrants qui viennent de pays qui ne sont pas en guerre, des migrants qui fuient la misère certes, mais une misère dont sont seuls responsables les gouvernements auxquels ils ont donné le pouvoir.
La situation n’est-elle pas identique de notre côté ? N’ouvrons-nous pas toutes grandes nos portes à des migrants venant de pays qui ne sont pas en guerre, des migrants uniquement économiques qui, comme ceux des Amériques, fuient la misère.
Et ces migrants ne sont-ils pas également responsables des gouvernements qu’ils ont élus ? Je parle de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie et des territoires subsahariens ?
Elle est belle notre humanité ! La bonne conscience que s’offrent tous ses « intellectuels » de gauche, et certains même de droite, qui se laissent manœuvrer par ceux qui n’ont comme seul objectif que la fin de notre monde occidental, l’invasion de l’Afrique et l’implantation par la ruse et la force de l’islamisme !
Ruse et force que cette religion a toujours utilisée au cours des siècles et des siècles pour s’approprier des territoires appartenant à la chrétienté.
Nos portes se sont-elles ouvertes largement pour accueillir les chrétiens d’Orient ? Notamment ceux d’Irak et de Syrie exterminés par l’Etat Islamique.
Nos portes s’ouvrent-elles pour accueillir les chrétiens massacrés et persécutés dans le monde entier, et notamment au Congo, devant l’aveuglement de celui qui devrait être le premier à les défendre, le Pape ?
Avons-nous la mémoire si courte qu’elle nous fait oublier que toutes les Nations concernées du monde ont refusées de recueillir les juifs, menacés par le nazisme, qui avait déjà entamé leur extermination bien avant la guerre, lors de la « Conférence de la Honte », en 1938, y compris bien entendu la France ?
Ne nous semble-t-il pas que la responsabilité de toutes ces Nations a été engagée lors de la disparition de six millions de juifs dans les camps de concentration ?
Nos portes ne s’ouvrent pas à qui elles devraient s’ouvrir en toute priorité, or elles s’ouvrent largement pour se laisser envahir par les musulmans, et même par des musulmans qui, mais nous le savons parfaitement, sont des assassins et pénètrent chez nous sous le couvert des migrants clandestins et des demandeurs d’asile.
Ce n’est pas nous qui le disons, mais l’Etat Islamique lui-même, qui s’en félicite, tout en poursuivant ses persécutions au proche-Orient.
Une grande partie de l’Afrique est déjà musulmane, le proche-Orient est musulman, qu’ils soient sunnites, chiites ou alaouites et seule Israël émerge et subsiste encore mais qui, aujourd’hui, peut s’avancer à pronostiquer que dans un siècle ou deux Israël existera encore ? Et même que l’Europe existera toujours ?
Je crains fort que ce ne soit pas le réchauffement climatique qui soit le plus grand danger pour notre planète. Lui nous pouvons à la rigueur le combattre, (et même ce combat nous ne le gagnerons pas contre le peu d’importance que lui accordent l’Asie et les Amériques), mais que pouvons-nous contre la démographie galopante et les douze milliards d’êtres humains de demain ? Que pouvons-nous contre l’Islamisme conquérant ?
Cette Europe qui, au lendemain de la guerre, et pendant un quart de siècle, a été un rêve et une espérance, avant de se transformer en cauchemar.
Une Europe ou la France a perdu la place privilégiée qu’elle occupait et qu’elle ne retrouvera plus.
Une Europe qui, aujourd’hui, inquiète bien davantage qu’elle ne rassure mais qui, finalement, ne compte que pour bien peu dans l’avenir du monde !
Quel serait son pouvoir si, demain, éclatait un conflit nucléaire ? Si le fou d’un pays qui la possède déjà, ou qui la possédera bientôt, ou même qui pourra l’acheter avec ses milliards, appuyait sur le bouton ?
Y aura-t-il un miracle pour nous sauver de l’abîme qui nous guette ?
© Manuel Gomez pour Dreuz.info.
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Article initialement paru le 21 juin 2018. La France semble en hibernation, mais pas seulement à cause du climat ou du football. Elle présente ces symptômes inquiétants depuis la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017. Mais cela ne durera pas.
Les à-quoi-bontistes dominent
La Droite est tombée dans le coma après sa défaite historique de 2017. Il n’y a plus d’opposition.
Même la mobilisation marque le pas dans la forteresse syndicale emblématique qu’était autrefois la SNCF. Il n’y aura pas de troisième tour social, malgré les rodomontades de Jean-Luc Mélenchon, le chouchou des médias, donc du Pouvoir. Les syndicats peinent à mobiliser parce que partout on leur dit : « A quoi bon ».
A quoi bon, puisqu’Emmanuel Macron dispose de tous les pouvoirs pour imposer son « consensus de Washington [1]» à la française.
A quoi bon, puisqu’il bénéficie du soutien sans faille des médias, des lobbies, et de la Davocratie.
A quoi bon, puisqu’à l’Assemblée ses députés inexpérimentés votent à la chaîne les projets de loi que présente son gouvernement. Il paraît même que ces émules de Stakhanov n’en pourraient plus… d’approuver !
Même chez les fonctionnaires
Et même les légions de fonctionnaires, que l’on nous présentait hier comme arc-boutés sur leurs prébendes, assistent sans réagir à la déconstruction systématique de l’Etat républicain et bientôt à leur propre disparition puisque le gouvernement promet de les remplacer, eux aussi, par des contractuels recrutés sur le marché. A quoi bon ?
Fini le temps des grandes manifestations contre la loi Macron-El Khomri et la déconstruction programmée du droit du travail, comme au temps de François Hollande. Finies les manifestations contre l’accueil obligatoire des « réfugiés », dont le flux ne cesse pourtant pas. Finies les réactions après les attentats terroristes islamistes : on ne siffle plus les politiciens comme avant. A quoi bon ?
Nos concitoyens, devenus aphones, semblent se résigner à tout depuis 2017. A quoi bon ?
Comme en 1940
On se croirait revenu en 1940, après l’effondrement de juin. Lorsque la France, abasourdie par sa défaite et la disparition honteuse de ses politiciens professionnels, errait sur les routes en se sachant plus que faire.
Car c’est bien le même esprit d’abandon national qui règne aujourd’hui, en particulier à Droite. Un abandon qui conduit certains à tous les ralliements, à tous les reniements et à toutes les collaborations.
Philippe de Villiers, hier « souverainiste », apprécierait paraît-il Emmanuel Macron, l’homme de la Davocratie et de l’Europe de Bruxelles. L’homme qui ne croit pas à l’existence d’une culture française séduirait l’organisateur du Puy du Fou ! Mais qui est le plus fou ?
La bourgeoisie qui méprise le peuple, a toujours été séduite par la gauche surtout quand elle provient de la banque d’affaire.
Le silence de la mer
En 1940, l’immense majorité des Français faisait confiance au Maréchal Pétain pour limiter les conséquences du désastre national. Presque personne alors n’écoutait la dissidence de Londres. Mais cela n’a duré qu’un an, jusqu’au déclenchement de l’attaque allemande contre la Russie, qui allait changer l’histoire.
En un an, Emmanuel Macron a lui aussi mangé son pain blanc. En 2018, la grande majorité des Français ne lui fait pas ou plus confiance pour redresser la France, si l’on en croit les sondages. Nos concitoyens comprennent bien, en effet, que ce n’est pas la République qui marche, mais la France qui recule.
Comme en 1940, les Français se taisent mais ils n’en pensent pas moins.
Ils encaissent les coups du pouvoir. Ils encaissent les hausses d’impôts et de tarifs comme les diminutions de prestations, en se serrant la ceinture parce qu’il faut bien que la vie continue. Ils encaissent les insultes faites à la France, à son histoire et à son peuple avec la bénédiction du Pouvoir. Ils encaissent la réduction de leurs libertés et la déconstruction du modèle social qu’ont arraché de haute lutte leurs ancêtres.
Mais nos concitoyens rejouent en réalité progressivement Le Silence de la Mer [2], un film qu’Emmanuel Macron ferait bien de visionner.
Car ce silence apparent de la France, cache une colère froide et une rupture abyssale entre le pays réel et le pays légal comme entre les occupants et les occupés.
La dissidence triomphera
Comme en 1940, le Pouvoir traque la dissidence en France. Ses sbires associatifs la dénoncent à sa police. Il la traîne en justice. Il la censure avec l’aimable collaboration des géants nord-américains du Net et des médias. En s’inspirant, une nouvelle fois, des procédures répressives en usage de l’autre côté du Rhin. Parce qu’à son tour, Emmanuel Macron est à la remorque de l’Allemagne.
Mais comme en 1940, le Pouvoir ne se rend pas compte que la dissidence progresse dans les esprits et dans les cœurs. Car le chaos migratoire est en train de réveiller, peu à peu, l’Europe. Comme en 1940, le Pouvoir croit que la France pourra s’abstraire de ce grand mouvement historique qui se dessine. Mais c’est une illusion de vieux gâteux.
En 1940, c’est De Gaulle et non l’Etat Français qui avait historiquement, géopolitiquement et politiquement raison car son approche était dynamique et mondiale et non pas statique et étroitement « nationale ».
Comme en 1940 c’est la dissidence qui gagnera demain en France et qui fera tomber « le mur de l’Ouest » [3].
Michel Geoffroy 16/08/2019
[1] C’est-à-dire la potion néo-libérale à base de dérégulation, de privatisations, de libre-échangisme, de monétarisme et de diminution drastique des dépenses publiques et sociales, notamment préconisée par les économistes américains autour de Milton Friedman
[2] Par référence au film de JP Melville de 1949, d’après l’œuvre de Vercors
[3] « Le mur de l’ouest n’est pas tombé », Hervé Juvin, Pierre Guillaume de Roux 2015
Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : presidenciaperu via Flickr (cc)
https://www.polemia.com/face-a-macron-la-resignation-avant-la-revolte-2/
Il n'est guère d'exemple que le retour de la droite vienne autrement que des échecs sempiternels et inéluctables de toutes les politiques de gauche. Or, quand un nouveau pouvoir conservateur tergiverse trop longtemps, dans la nécessaire liquidation des décombres de l'Utopie, quand il ménage un peu trop ses prédécesseurs, il échoue et par là même il discrédite et décourage les tentatives de redressement pour hélas trop longtemps
La reconstruction d'un pays passe par des mesures aussi bien spirituelles que matérielles, sociales et économiques, et d'abord par la détermination des dirigeants.
Se déroulent actuellement sous nos yeux deux expériences, au fond similaires, et comparables au départ : celle de l'Argentine et celle de la Grèce.
Quand Macri est arrivé au pouvoir à Buenos Aires, en 2015, il succédait à Cristina Kirchner, elle-même catastrophique continuatrice de la démagogie se réclamant du "péronisme". Il n'avait obtenu au second tour de l'élection présidentielle que 51,3 % des voix. Sur cette faible majorité, et ne disposant au parlement élu en 2017 que de 89 députés sur 257, il devait balayer un héritage remontant au retour de Peron en 1973. Âgé de 78 ans, le vieux chef disparut dès 1974. Il laissa la place, sous son étiquette à une série de pseudo-nationalistes de gauche et de militaire putschistes qui conduisirent le pays à une effroyable banqueroute en 2001, jamais redressée depuis lors. Le parti "péroniste" vivait en effet sur le mythe du "justicialisme", version sud-américaine du fascisme mussolinien, inventée par Eva Peron, dans les années 1940.
De ce régime, liquidé en 1955, les dirigeants argentins, depuis Isabelita de Peron et jusqu'aux époux Kirchner n'avaient conservé que la mobilisation apparente des "descamisados", l'intervention étatiste et la toute-puissance de la CGT. Les élections d’octobre 2019 s'annoncent aujourd'hui très mal engagées. Et un scrutin primaire organisé ce 11 août confirme les inquiétudes que l'on peut nourrir pour le souriant président Macri. N'ayant pas voulu, ou pas pu, porter le fer dans la plaie, ses difficiles négociations avec le FMI, pour sortir le pays du marasme se retournent contre lui et préludent d'un retour aux manettes des responsables du désastre.
Je crois et j'espère, au contraire, que le nouveau gouvernement choisi par la Grèce au lendemain des élections du 7 juillet, ne suivra pas cette voie faussement conciliatrice que lui recommandent trop de bons apôtres empêtrés dans les idéologies de la décadence et de la complaisance. En cinq semaines, sous la conduite de Kyriakos Mitsotakis il a lancé tous azimuts l'application de son programme de liquidation de l'héritage de 4 ans de Tsipras et de la nuisance créée par le PASOK remontant aux années 1980, soit près de 40 ans.
Disposant d'une majorité parlementaire claire, il serait d'ailleurs inexcusable de ne pas ltenir ses promesses.
Le détail de ce qui a été lancé depuis le 8 juillet donne des raisons de croire à sa détermination. Ne comptez pas sur les médias parisiens pour s'y intéresser.
Ce 15 août ainsi, on a pu retenir symboliquement, à la fois, deux exemples :
- l'affirmation, d'une part, par le chef du gouvernement, à l'occasion de la grande fête religieuse du milieu de l'été[1] de l'identité chrétienne de la nation. Ceci rompt avec l'odieuse attitude antireligieuse de son prédécesseur.
- et, d'autre part, la mise en débat, le même jour, de la disparition nécessaire du prétendu droit d'asile universitaire. Ce faux droit entériné jusqu'ici par la loi ouvrait la porte ouverte aux trafics de drogue, à la violence gauchiste, à l'immigration illégale et à la délinquance pure et simple. Il donnait lieu à toutes les destructions, telles qu'on les a connues en France après 1968, et le vote – par une majorité élue par la droite ! – de la loi Edgar Faure. Sa disparition relève tout bonnement de la nécessité sociale et requiert du courage politique.
Ce n'est ni une naïveté particulière ni une sympathie revendiquée qui obère ici le jugement de votre serviteur.
Le chantier de la reconstruction d'un pays, cela repose sur des principes forts, historiquement confirmés. La réconciliation joue certes son rôle, à condition de ne pas se paralyser dans d'inutiles concessions. Si l'on enseignait encore, en France, l'histoire et la géographie de manière sérieuse, l'opinion éclairée se souviendrait ainsi des leçons de plusieurs époques analogues, volontairement oubliées de nos lumières éteintes. J'essaierai dans une prochaine chronique d'en rappeler les grands traits.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] correspondant à la fête catholique de l'Assomption, l'orthodoxie l'appelle Dormition [de la Sainte-Vierge] et le peuple grec la considère comme la fête de la Panaghia, la Toute-Sainte...