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magouille et compagnie - Page 1145

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Politique & Éco n°208 : La France championne du monde… des impôts !

     
    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Eudes Baufreton, délégué général de CONTRIBUABLES ASSOCIES.

    1) Contribuables associés, indépendante et non subventionnée

    – La part des subventions dans la dépense publique : 45 milliards
    – Contribuables Associés : plus de 350 000 adhérents sur tout le territoire national
    – Un fonctionnement rigoureux sur les dépenses publiques, le problème des sources
    – La revue Contribuables Associés et son rédacteur en chef J-B Léon
    – L’indispensable réinformation fiscale
    – Exemple : le coût de l’immigration, un cul de sac pour les migrants !
    – L’exil économique plus que l’exil fiscal
    – La France vit au dessus de ses moyens
    – Le modèle allemand en question
    – L’AME
    – Que fait le parlement ? Fonction première : le contrôle de la dépense publique

    2) Contribuables Associés : moyens et résultats

    – Etat des lieux des forces en présence
    – 58% des Français ne payent pas l’impôt sur le revenu
    – Ceux qui ne payent pas sont demandeur de plus de dépenses
    – La réduction de la taxe d’habitation réduit encore le nombre de « contributeurs »
    – Le cercle vicieux de la fiscalité : 6 millions de fonctionnaires, 600 000 élus, 21% des actifs, trop de monde dépend de l’Etat, donc des politiques
    – Clientélisme, achat de votes, l’Etat dealer assure la continuité de sa survie
    – La haute fonction publique et les rémunérations exorbitantes d’une caste, l’exemple de Toubon 30 000 euros par mois pour quels risques ?
    – Rédaction par CA de texte de lois contre les abus, l’impossible vote parlementaire
    – La victoire de Contribuables associés contre la réserve parlementaire, scandaleuse pratique de financement des amis ou des votes
    – Pétition pour une enquête sur le dérapage des coûts des investissements publics, exemple la canopée des Halles prix multiplié par 7
    – Crise de la représentation, réforme de la fonction publique

    3) Gilets Jaunes et fiscalité

    – Tout le monde paye les impôts indirects, l’escroquerie du réchauffement climatique et le prix du carburant
    – L’écologie un bon prétexte pour dissimuler la fuite en avant dans le fiscalisme
    – L’incapacité de Macron à réduire les dépenses malgré les promesses de campagne
    – Légitime protestation des Gilets Jaunes, mais il est trop tard pour réformer, Macron aurait dû le faire dès le premier jour de son mandat
    – Le vrai gisement de richesse : la réduction de la dépense publique (57% du PIB)
    – L’Etat dévore la substance de la France, le problème des cotisations sociales
    – Plus values fiscales plus values d’activité (R. Bourgine) une sentence toujours aussi vraie
    – Le coût de l’UE, pertes 5 milliards €
    – Démocratie représentative et démocratie participative le cas de la Suisse

    Conclusion : mettre fin au cercle vicieux de la fiscalité la seule voie possible du renouveau

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n208-la-france-championne-du-monde-des-impots

  • Les gilets jaunes sont toujours là et la méfiance est maximale !

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    Lors de la dernière élection présidentielle, les Français n’ont pas retenu le choix d’une alternance claire, mais n’ont pas choisi non plus l’offre la plus hostile au système, jugée trop dangereuse. Ils se sont donc retrouvés avec un Président qui leur promettait, lui aussi, de remettre en cause le système, mais avec le sérieux de la compétence.

    Deux ans plus tard, ils constatent leur erreur, ils s’aperçoivent à quel point ils ont été bernés. Celui qui les dirige est l’incarnation absolue du système : enfant de la bourgeoisie, issu de la couveuse idéologique de la gauche progressiste et mondialiste, énarque, inspecteur des finances, technocrate et banquier, dénué du moindre mandat détenu grâce à une élection avant d’être élu Président, mais ayant déjà exercé le pouvoir à l’ombre de ses amis socialistes. Lorsque sa majorité politique a pris forme, elle a ressemblé à une caricature du système. C’était l’addition des opportunistes venus du socialisme et des républicains, des « sachants » volontiers pleins de mépris pour le peuple et d’un éventail minoritaire pour satisfaire le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie dominante, notamment dans les médias. Et, évidemment, la politique menée a été perçue comme la pire que beaucoup de Français pouvaient craindre. C’est le matraquage fiscal des classes moyennes, et sans croissance notable. C’est le renforcement des exigences à l’égard du « Français moyen » et le laxisme par ailleurs. C’est l’autorité narcissique en haut et l’indifférence à l’opinion populaire. C’est même l’étalage des copinages, du favoritisme et des goûts personnels qu’on n’avait jamais connu depuis Mitterrand, plus discret sinon cachottier. Rien d’étonnant à ce que la méfiance soit, aujourd’hui, largement majoritaire !

    Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux ! Le discours d’autosatisfaction de Castaner en donnait, samedi, la parfaite illustration : flanqué de Nuñez, lui aussi robotisé, il lisait mécaniquement une déclaration pour se féliciter que « ses » consignes avaient, cette fois, été respectées, ce qui expliquait la réussite de la journée. Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ce rôle de défenseur de l’ordre relève, chez lui, de la composition. Il n’est là que dans la mesure où sa faiblesse personnelle est une garantie de docilité pour l’homme à qui il doit tout.

    Tiens, les Black Blocs ne sont pas venus, cette fois, dans la capitale et les moyens employés ont été, comme depuis des mois, considérables, sans doute au détriment de la sécurité « au quotidien ». L’important n’est pas là : les « gilets jaunes » étaient plus nombreux en France que la semaine dernière, et cela dure depuis plus de quatre mois ! Ni la répression accrue, ni les libertés rognées, ni les provocations orchestrées, ni les reculs politiques, ni l’exutoire du « grand débat » n’en viennent à bout. Le véritable problème est que la confiance entre le pouvoir et la majorité de la population est rompue, et que les méandres de ses tentatives pour la rétablir échoueront parce que la méfiance ne tient plus à ce qu’il fait mais à ce qu’il est.

    Seul le retour aux urnes permettra de rétablir une démocratie saine. Sinon, la multiplication des contrôles et des interdictions, la chasse aux hommes et aux idées, la sévérité des sanctions envers des opposants politiques alors que le laxisme règne pour les « droits communs » nous feront passer « en douce » d’un État de droit à un État policier !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-sont-toujours-la-et-la-mefiance-est-maximale/

  • Gilets Jaunes : Charles X fait donner la troupe

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Jean-Luc Mélenchon assimilait François Hollande à Louis XVI : le président socialiste en avait l’embonpoint, la bonhomie et la passivité devant des événements qu’il avait renoncé à maîtriser.
    Emmanuel Macron, lui, n’est pas Louis XVI, mais plutôt une sorte de Charles X hargneux, qui se cramponne à son prooojet dépassé.
    Hier c’était la Restauration en mode ultra. Aujourd’hui c’est la réforme néo-libérale et mondialiste de la France. Dans les deux cas, c’est un projet qui tourne le dos à la marche du monde.
    Face à la contestation sociale et politique qui en découle en France, comme Charles X, Emmanuel Macron a choisi l’épreuve de force. A ses risques et périls.

    L’extrême-gauche, les pompiers de Macron

    L’extrême-gauche, toujours au service du Système, a permis de parachever la stratégie macroniennede la tension. Les black blocks sont les pompiers de Macron, toujours sur la brèche !

    Les violences parisiennes du samedi 16 mars dernier, amplement médiatisées comme à l’habitude, donnent au gouvernement le dernier prétexte qu’il attendait pour réaliser son rêve :  interdire toute manifestation des Gilets Jaunes, présentés désormais comme des émeutiers – d’extrême droite bien sûr puisque la gauche, même extrême, ne saurait se situer ailleurs que dans le camp du Bien, dans le camp des Progressistes.

    Après la mise au pas des médias – où l’on rivalise d’obséquiosité pour traîner dans la boue toute opposition à Emmanuel Macron – et la surveillance d’Internet et des réseaux sociaux par la police de la pensée… voici donc la mise au pas de la rue par la police.
    Et la mise au pas administrative et préfectorale qui va avec, pour éliminer ceux que l’on accuse de ne pas assez réprimer la France périphérique.

    Comme l’écrit si bien Frédéric Lordon, Emmanuel Macron a « fait du peuple un ennemi de l’État »[1].

    Les bonnes et les mauvaises racailles

    Charles X Macron est cohérent avec lui-même : lui et son gouvernement ont toujours refusé de reconnaître la contestation nationale incarnée dans le mouvement des Gilets Jaunes. Ce n’étaient que des factieux, des chemises brunes qui voulaient renverser la République et son monarque.

    Et face au retour de la bête immonde, on ne doit bien sûr pas transiger. Bernard-Henri Lévy exhorte d’ailleurs le gouvernement, sur toutes les chaînes de télévision, à se montrer intraitable avec ces ploucs en Gilet Jaune.

    On apprend donc que les militaires de l’opération Sentinelle seront chargés désormais de la protection des bâtiments publics contre les émeutiers, ce qui libérera d’autant les « forces de l’ordre » pour la répression dans la rue. Ce qui revient donc à assimiler les Gilets Jaunes à des terroristes radicalisés et à transformer les armées en supplétifs de la police.

    Les mêmes qui nous expliquent que l’armée ne pouvait pas être employée à rétablir l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration entrées en sécession, n’hésitent pas à les mobiliser contre les Gilets Jaunes.

    Pour le pouvoir et ses spadassins, il y a à l’évidence les bonnes et les mauvaises racailles. Les bonnes ce sont les petits dealers dépoitraillés de Saint-Martin, les émeutiers de Grenoble ou les black blocks. Les mauvaises, ce sont ces « salauds de pauvres [2]» qui manifestent en gilet jaune.

    Une fuite en avant aussi préoccupante que dérisoire

    En faisant donner la troupe, Charles X Macron, adopte une attitude de défi et de fuite en avant particulièrement inquiétante. Mais aussi dérisoire. Car la réalité politique et sociale de la France lui échappe néanmoins, comme lui échappe celle de l’Europe. Comme échappait au roi Charles X, la France de 1830.

    Car les rodomontades ministérielles devant les caméras ne parviennent pas à masquer qu’Emmanuel Macron accumule échecs sur échecs depuis l’été 2018.

    • Une affaire Benalla qui n’en finit pas de se rapprocher de lui…
    • Un Grand Débat et une Lettre aux Européens qui font flop et qui ne séduisent que l’électorat LREM…
    • Des revendications portées par les Gilets Jaunes que continuent de soutenir deux Français sur trois…
    • Une conjoncture atone, une insécurité et des violences anticatholiques qui explosent…
    • Et surtout le fait qu’Emmanuel Macron concentre désormais sur sa personne une haine inexpiable.

    Macron dans les pas de Charles X ?

    Comme hier Charles X Emmanuel Macron n’incarne pas l’avenir mais le passé : nous vivons en effet la fin du rêve mondialiste unipolaire et la crise du modèle néo-libéral qui apporte le chaos partout. Crise qui explique la révolte des peuples qui en ont assez de voir les usines qui ferment, le porte-monnaie qui se vide et les mosquées qui s’ouvrent, pour reprendre la formule lapidaire de Philippe de Villiers[3]. Des peuples qui rejettent partout leurs oligarchies xénocratiques[4].

    Emmanuel Macron se raccroche à l’illusion que la propagande médiatique, les coups de matraque et les gaz lacrymogènes pourront empêcher l’éclosion du monde polycentrique qui vient et la libération des peuples qui va avec.

    Comme Charles X pensait disperser les émeutiers à coup de sabre.

    Certes, Emmanuel Macron peut se retrancher derrière les institutions de la 5e république comme hier les barons voleurs se réfugiaient dans leurs donjons.

    Mais on n’arrête pas l’histoire qui vient.

    Michel Geoffroy 22/03/2019

    [1] Frédéric Lordon lettre ouverte à E.Macron lue le 14 mars 2019 à la Bourse du Travail

    [2] Par référence à une célèbre réplique de Jean Gabin dans le film de Claude Autant-Lara « la Traversée de Paris »

    [3] Entretien sur TV Libertés du 16 mars 2019

    [4] Selon l’expression de Yannick Jaffré

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-charles-x-fait-donner-la-troupe/

  • Le mouvement s'essoufle ......qu'ils disent

  • Le Havre : un test intéressant pour LR et Laurent Wauquiez

    Le Havre : un test intéressant pour LR et Laurent Wauquiez

    Empêtré dans une affaire sordide, le maire du Havre a donc démissionné. Il semble que le successeur d’Edouard Philippe ait pris sa décision après avoir rencontré discrètement le Premier ministre et alors que la presse se rend compte que tout le monde semblait bien informé des moeurs délirantes du maire :

    “C’était un secret de polichinelle”.

    “J’ai coupé nos relations pourtant très fortes il y a plusieurs mois, quand j’ai été informée du phénomène. Je n’ai pas été destinataire des photos, mais je me suis rendue compte qu’elles avaient été envoyées à plusieurs dizaines de femmes.”

    “Certaines élues ont reçu les photos, mais ont préféré se taire. Certaines par peur de perdre leur fonction, d’autres parce qu’elles l’avaient caché à leurs proches… D’autres encore par peur de représailles et parce qu’elles étaient dans des situations fragiles.”

    Une ancienne salariée a expliqué avoir quitté son emploi notamment en raison “de l’ambiance hyper-sexualisée qui régnait à l’hôtel de ville.

    En février dernier, Edouard Philippe déclarait à la presse :

    Je n’ignore rien de ce qui se passe au Havre“.

    On le saura. En attendant, il faut trouver une nouveau maire. Ce n’est ni lors du conseil municipal prévu lundi 25 mars, ni lors du conseil communautaire inscrit à l’agenda du mercredi suivant, que le nom du remplaçant de Luc Lemonnier sera connu.

    Le premier adjoint, Jean-Baptiste Gastinne, qui assure l’intérim, est d’ores et déjà officiellement candidat à cette élection. Ancien membre du Parti chrétien démocrate et proche de la Manif pour tous, il pourrait toutefois ne pas faire l’unanimité au sein de la majorité. Que va décider Laurent Wauquiez ?

  • Le scandaleux vote en catimini dépossédant la France de ses fleurons rentables !

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    Les 577 députés honorablement rémunérés sont élus pour voter des lois à la majorité. En principe, car ce que nous savons beaucoup moins, c’est que certaines lois censées améliorer notre vie et celle de la France sont votées en catimini par quelques poignées d’élus.

    Ce fut le cas, le 15 mars, à 6 h 15 du matin, lorsque 45 députés sur 577 étaient restés éveillés pour voter, toute honte bue, la privatisation de sociétés en parfaite santé. Lorsqu’il était ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait déjà bradé une société comme Alstom Énergie à l’américain General Electric, les Chantiers navals de Saint-Nazaire aux Italiens, les ciments Lafarge aux Suisses.

    Mais là, ce 15 mars au petit matin, c’est un moment clé du quinquennat Macron auquel les Français n’ont pu assister. Et nous devrions tous écrire à nos députés, qui dormaient bien tranquillement ce matin-là, pour leur demander des comptes sur leur absence. « Une honte intégrale », comme l’a écrit un « Facebooker ».

    Car le résultat est là : l’Assemblée nationale a voté la loi PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dans laquelle se cachent d’un seul coup la privatisation des Aéroports de Paris, de la Française des jeux et d’Engie, ainsi que la suppression des tarifs réglementés du gaz, la réglementation de l’assurance-vie et la modification des seuils sociaux !

    Pour ce vote majeur, ils étaient… 45 sur 577. Soit 7 % des effectifs. Et, donc, 532 absents ! Il aura suffi de 27 députés En Marche ! pour valider la vente des bijoux de la famille France, 15 députés ont voté contre et 3 ont osé s’abstenir.

    La démocratie française est ainsi faite que des lois primordiales sont votées en catimini par une poignée de députés qui ont attendu l’aurore pour le faire. Il est vrai que le Sénat doit encore donner son avis, mais avec la majorité massive du groupe LREM, la braderie aura bien lieu. Car il s’agit bien d’une braderie : les trois sociétés nationales sont très largement bénéficiaires et la vingtaine de milliards (dont quinze pour ADP) qui seront récoltés par l’État pour ces ventes seront vite engloutis dans la dette abyssale de 2.350 milliards.

    André Bercoff, qui a consacré au vote de cette loi PACTE une partie de son émission, ce mercredi, sur Sud Radio, s’en est offusqué par un « Ni vu ni connu, je t’embrouille », puis il a interrogé Laurent Izard, l’auteur de La France vendue à la découpe, à qui il a soutenu que vendre ADP, « ce n’est pas un crime, c’est une forfaiture ». En effet, ADP, c’est effectivement la première frontière de France, une frontière qui pourrait tomber dans les mains d’une puissance étrangère. Laurent Izard a constaté qu’ADP était aussi la plus grande structure aéroportuaire du monde, que la Française des jeux, si elle n’avait pas un intérêt stratégique primordial, avait été pour l’État français extrêmement rentable, et qu’Engie était une entreprise d’approvisionnement en énergie capitale qu’il était curieux de laisser entre des mains étrangères.

    Philippe Vigier, député UDI, a conclu vers six heures du matin que « cette privatisation d’ADP est une faute, et vous le constaterez vous-même. Une fois la concession accordée, jamais l’État n’aura les moyens de remettre la main sur ADP. La triste expérience des autoroutes nous a malheureusement donné raison. »

    Quant à Jean-Luc Mélenchon, à cinq heures du matin, il s’était levé pour protester contre les méthodes du Parlement de « débattre à cinq heures du matin des discriminations à l’embauche, à trois heures du tarif de l’électricité et à cette heure-ci de tout ce que nous avons entendu. Tout cela est absurde. C’est une folie ! C’est certainement la forme la plus grave de dysfonctionnement de la vie du Parlement. »

    Voilà où le macronisme nous conduit. Vers une perte de souveraineté qui, à petit feu, tue des siècles d’indépendance. Et ce Président voudrait que nous votions pour lui, le 26 mai ? Il rêve !

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/le-scandaleux-vote-en-catimini-depossedant-la-france-de-ses-fleurons-rentables/

  • Débat à l’Elysée ? Il n’y a pas eu de débat

    Débat à l’Elysée ? Il n’y a pas eu de débat

    Dominique Méda, chercheuse et conseillère de Benoît Hamon, a été reçue à l’Élysée, lundi 18 mars, avec la soixantaine d’intellectuels. Elle dénonce :

    « Après celui avec les maires, c’était au tour des intellectuels de tomber dans le piège : car de débat il n’y en eut point ». « Comme avec les maires, le non-débat avec les intellectuels a consisté en une litanie inexorable de ‘réponses’ d’Emmanuel Macron aux questions posées par les intellectuels. Comme nous étions plus de 60, il aurait fallu pour qu’il puisse y avoir sinon un véritable échange, au moins un retour sur ce qui avait été dit par le Président, que chacun puisse vraiment se limiter à deux minutes de parole ».

    Dès lors, le collège d’intellectuels réuni par le chef de l’État constituait

    « le mur sur lequel le Président faisait ses balles, jouissant de la puissance de ses muscles et de la précision de ses gestes et donc de la propre expression, cent fois ressentie, de son moi ».

    « Sur les questions économiques et sociales, là où il y aurait en effet pu avoir débat, c’est-à-dire discussion animée sur des solutions diverses, la porte a été systématiquement refermée.».

    Pour la normalienne, le locataire de l’Élysée

    « n’a pas pris la mesure de la colère sociale et du désir de justice qui traverse le pays, il n’a pas compris qu’à force de ne pas y répondre, le ressentiment s’accumule et que peu à peu, ceux qui jusqu’à maintenant se sont tus, les habitants des quartiers relégués, les allocataires de minima sociaux et les chômeurs menacés de sanctions, risquent de rejoindre la masse des premiers gilets jaunes qui se sont exprimés ».

    https://www.lesalonbeige.fr/debat-a-lelysee-il-ny-a-pas-eu-de-debat/