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magouille et compagnie - Page 1153

  • Agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne : 3 ans après les faits, seulement 3 condamnations

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    – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    On se souvient qu’il y a trois ans des centaines de femmes avaient signalé des agressions lors de la Saint-Sylvestre dans les rues de Cologne. Dissimulée par les autorités allemandes en raison de l’origine immigrée des agresseurs, la vérité avait fini par éclater grâce au travail de la réinfosphère, provoquant un tollé.
    Mais le travail de la justice pose question

    L’enquête criminelle de la Saint-Sylvestre de Cologne 2015 a donné un résultat très décevant. Bien que plus de 600 femmes aient signalé des délits sexuels, seuls trois délinquants sexuels ont finalement été condamnés par la justice d’après le Spiegel qui s’est référé à une liste établie par le tribunal local de Cologne. Sur ces trois délinquants sexuels, deux ont été condamnés à du sursis. Le porte-parole du tribunal, Wolfgang Schorn s’il a reconnu que « Dans l’ensemble, le résultat donne à réfléchir », a tenté de se justifier : « Avec la situation tumultueuse de la nuit du Nouvel An, il a été difficile de prouver les faits. » Les trois délinquants sexuels n’ont pu être condamnés que parce qu’ils avaient effectué des selfies d’eux-mêmes et des victimes. Pour tous les autres, il était difficile de fournir des preuves.

    Seulement 32 condamnations pour vol ont été prononcées

    Le ministère public a enquêté sur 290 suspects selon le rapport, mais seuls 32 ont abouti à des condamnations. Selon le tribunal de district, les accusés étaient principalement des Algériens, des Marocains et des Irakiens. Dans la plupart des cas, il s’agissait de vol qualifié, de vol et de recel de biens volés. La peine la plus sévère a été infligée à un Algérien de 30 ans qui a été condamné à un an et onze mois de prison pour vol qualifié. Lorsque les faits de Cologne furent connus dans le monde entier, la chancelière Angela Merkel (CDU) avait appelé à une « réponse ferme de l’Etat de droit ». Force est de constater que l’état de droit a abouti au contraire à une réponse laxiste. Ces ridicules condamnations prononcées par le pouvoir judiciaire sont dignes de ce que l’on appelle l’état de droit, plus prompt à protéger le délinquant et le criminel qu’à répondre à la détresse des victime.

    https://fr.novopress.info/

  • Vers l’explosion du PPE ou une recomposition du Parlement européen ?

    Vers l’explosion du PPE ou une recomposition du Parlement européen ?

    Viktor Orbán a écrit une lettre aux présidents des 13 partis du PPE qui demandent son exclusion. Extrait :

    « Ce n’est un secret pour personne qu’il existe de graves désaccords (…) sur la question des migrations, de la protection de la culture chrétienne et de l’avenir de l’Europe. Ce n’est également un secret pour personne que nous ne souhaitons pas changer notre position sur ces questions. Cependant, je ne pense pas qu’il soit raisonnable de résoudre de tels différends en expulsant un parti de notre famille politique. Je souhaite donc respectueusement vous demander de réexaminer votre demande d’exclusion, si possible. »

    Le président des chrétiens-démocrates flamands (2 élus contre 20 au Fidesz), Wouter Beke, qui a révélé l’existence de la lettre et sa teneur, a aussitôt répondu :

    « Le CD&V s’en tient à sa position : il n’y a pas de place pour le Fidesz dans le PPE. »

    Le 15 mars, pour la fête nationale de la Hongrie, l’invité privilégié sera le Premier ministre polonais. L’amitié entre les deux gouvernements est au zénith. Mais le PiS polonais, qui est de fait le parti le plus proche du Fidesz, ne fait pas partie du PPE. Les 14 députés du PiS font partie du groupe ECR, le groupe des conservateurs britanniques, qui risque de ne plus exister sans eux.

    https://www.lesalonbeige.fr/vers-lexplosion-du-ppe-ou-une-recomposition-du-parlement-europeen/

  • Naufrage Grande América : la grande hypocrisie – Journal du jeudi 14 mars 2019

     

    Naufrage Grande América : la grande hypocrisie

    Alors que le naufrage d’un navire au large des côtes françaises va causer des dommages irréversibles, la question écologiques revient au coeur des débats. Les marches pour le climat et autres affaires du siècle paraissent bien superficielles face aux enjeux concrets de l’écologie.

    Baisse du nombre de parlementaire : l’impossible réforme ?

    La majorité en marche arrière sur la réduction du nombre de parlementaires… la promesse de campagne d’Emmanuel Macron de réduire le nombre de députés devrait passer à la trappe, les élus se sachant menacés par une telle disposition.

    Tour Triangle : un business entre amis

    Revoilà la Tour Triangle. Alors que le projet suscite de nombreuses controverses depuis plusieurs années, le gouvernement a décidé de lui donner un coup de pouce. Une aide loin d’être anodine alors que plane l’ombre d’un petit arrangement impliquant le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/naufrage-grande-america-la-grande-hypocrisie-journal-du-jeudi-14-mars-2019

  • ALAIN ESCADA, PRÉSIDENT DE CIVITAS, RÉPOND À L'APPEL CONTRE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

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    De jour en jour le nombre des réponses à l'appel lancé par Synthèse nationale contre la menace de dissolution du Bastion social proférée par Emmanuel Macron lors du dîner du Crif augmente. Les dernières reçues sont :

    Alain Escada, Président de l'Institut Civitas

    Pierre Gillieth, écrivain, directeur de Réfléchir & agir

    Clotaire De La Rue, journaliste à Nous Sommes Partout

    Gérard Letailleur, écrivain

    Jean-Claude Rolinat, écrivain, grand voyageur.

    Vous aussi, signez cet appel cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gros sabots: le parlement parle de la Russie et de la Turquie…

    hemicycle-parlement-europeen-strasbourg-300x150.jpgEuroatlantistes de droite et de gauche main dans la main: Euractiv s’en faisait l’écho hier, avec  402 voix pour, 163 contre et 89 abstentions, les eurodéputés ont adopté une résolution, confirmant la situation qui prévaut depuis 2014, à savoir que « la Russie ne peut plus être considérée comme un partenaire stratégique (pour l’Union européenne) »; « l’UE ne peut plus envisager un retour progressif à une relation normale tant que la Russie n’applique pas complètement l’accord de Minsk et ne restitue pas son intégrité territoriale à l’Ukraine. » Le document que l’on croirait rédigé par un think tank neocon ou recopié sur une tribune de BHL ou de George Soros, spécifie que l’UE « doit être prête à imposer des sanctions plus drastiques à l’égard de la Russie.» « (Il)  inclut une longue liste d’actions entreprises par le Kremlin qui vont à l’encontre du droit international et des droits de l’homme, notamment l’intervention russe en Syrie ou l’ingérence dans des pays tels que la Libye et la République centrafricaine et ses multiples violations en Ukraine.» Poursuivant dans un veine propre à réjouir Emmanuel Macron et ses autres soutiens Young leaders, lesdits députés « ont déclaré être  très inquiets des liens entre le gouvernement russe et les partis et gouvernements populistes et d’extrême droite en Europe, tels que le gouvernement hongrois et ont appelé à la création d’un mécanisme européen permettant de vérifier l’origine des financements des partis politiques ainsi qu’à l’adoption de mesures visant à « empêcher que certains partis et mouvements soient instrumentalisés pour déstabiliser le projet européen de l’intérieur ». Suivez mon regard! Et dans le cas bien improbable ou cette résolution n’aurait pas été assez claire, celle-ci «réaffirme» avec une légèreté pachydermique « que la Russie n’a pas de droit de veto sur les aspirations euro-atlantiques des nations européennes » (sic)  et « invite les autorités russes à condamner le communisme et le régime soviétique, ainsi qu’à punir les auteurs de leurs crimes et méfaits.»

    «Le Parlement européen a également exprimé ses inquiétudes à l’égard du projet Nord Stream 2, expliquant que le gazoduc reliant la Russie à l’Allemagne en passant par la Baltique pourrait occasionner une dépendance plus importante de l’UE au gaz russe et menacer le marché unique»… Vraiment?  Un projet certes défendu par Berlin mais qui a surtout le grand inconvénient d’irriter fortement Washington… mais pas de parano ni de complotisme déplacé braves gens!, ce doit être un hasard.

    Mercredi, toujours à Strasbourg, une majorité de députés européens (370 voix pour, 109 contre et 143 abstentions), ont demandé la suspension des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Les eurodéputés, a rapporté le site de Francetvinfo, «se disent très préoccupés par le mauvais bilan de la Turquie en matière de respect des droits humains, d’Etat de droit, de liberté des médias et de lutte contre la corruption, ainsi que par le système présidentiel tout-puissant. »

    «Il ne s’agit pas pour le moment d’un arrêt pur et simple (le processus d’adhésion de la Turquie dans l’UE a été enclenchée officiellement dés 1963 avec sa candidature à la Communauté Economique Européenne, NDLR) , mais d’un avertissement » note cet article. Il est indiqué que « le ministère turc des Affaires étrangères (a critiqué) un texte qui montre clairement le manque de vision du Parlement européen, ajoutant que cette résolution non contraignante ne signifiait rien pour Ankara. Sur twitter, le porte-parole (de l‘AKP, le parti au pouvoir) a accusé le Parlement européen de regarder le monde par l’étroite fenêtre de l’extrême droite

    Que nenni a précisé le rapporteur du texte, l’eurodéputée socialiste néerlandaise Kati Piri ( groupe S&D). «Ankara a fait la sourde oreille à nos appels répétés au respect des droits fondamentauxJe suis consciente que mettre un terme aux négociations d’adhésion n’aidera pas les démocrates en Turquie. Pour cela, les dirigeants européens doivent utiliser tous les outils à leur disposition pour faire pression sur le gouvernement turc.» Nous avons bien compris que pour nos vertueux progressistes, dans cette UE qui a refusé, par humanisme certainement, de réaffirmer les racines chrétiennes de l’Europe, il suffirait que les règles démocratiques soient mieux respectées, que la Gay pride, la PMA, les unions homosexuelles soient institutionnalisées, que le génocide arménien soit commémorée chaque année pour transformer ce pays asiatique et musulman en pays parfaitement européen

    En août dernier, nous rapportions les propos d’Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France. Il affirmait à cette occasion que l’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie», arguant qu’il s’agirait de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement un partenariat stratégique. »

    Nous l’avons souvent écrit sur ce blogue, cette adhésion de la Turquie à l’UE ( à laquelle un nombre croissant de Turcs ne croient plus ou ne veulent plus) a été freinée par des opinions publiques européennes vent debout contre cette éventualité. Et cette période incitait les européistes à envoyer un signal de (pseudo) fermeté, à ne pas donner du grain à moudre aux méchants populistes avant les élections européennes de ce 26 mai.

    Il est aussi patent que les critiques contre la Turquie émanent aussi des instances bruxelloises qui s’inquiètent de la dérive autoritaire, des atteintes aux droits-de-l’homme, voire de l’agressivité et des menées géopolitiques d’Ankara; pour ne rien dire du chantage opéré par l’Etat turc qui a réclamé trois milliards d’euros à l’UE pour empêcher les centaines de milliers de migrants qui campent sur son sol de se répandre en Europe.

    Nous nous étions fait le relais d’une tribune signée par le député européen socialiste français Gilles Pargneaux, l’universitaire new-yorkais Alon Ben Meir et la journaliste d’investigation kosovare Arbana Xharra.  Ils écrivaient que « la Turquie est passée de meilleur allié de l’Occident, de l’OTAN et de l’Union européenne à un partenaire ambigu et revanchard (…). » « La dérive anti-libérale et anti-occidentale d’Erdogan » doit conduire à « mettre fin au processus d’adhésion de la Turquie à l’Union (…). Il ne peut y avoir de renforcement commercial entre l’Union et la Turquie sans qu’il n’y ait une amélioration de la situation des droits de l’Homme (…). L’influence grandissante de la Turquie dans les Balkans ne peut être ignorée (…). L’interventionnisme turc dans les mosquées en Bosnie, en Albanie et en Serbie représentent les derniers avatars de cette influence néo-ottomane, teintée d’Islam politique, de la Turquie vers l’Europe. Ceci pose d’autant plus question que la plupart de ces pays sont en phase de négociation pour accéder à l’Union européenne. »

    Autant dire que ces dernières années, les propos et avertissements de Bruno Gollnisch n’ont pas pris une ride: «si l’Europe se définit par l’adhésion à des valeurs communes laïques qui sont celles en gros de l’individualisme libéral et des droits de l’homme , alors effectivement à ce compte il n’y a pas de raison de ne pas l’étendre jusqu’au Zaïre le jour où ce pays pratiquera la démocratie parlementaire ! C’est là qu’on voit bien, sans déformation et sans exagération, que dans l’esprit de ces gens là, l’Europe n’est qu’une espèce de plate-forme commune qui a vocation à s’entendre de plus en plus, dans laquelle, à condition de respecter une règle sacrée qui est celle de l’ouverture et du métissage, n’importe quel pays pourrait finir par entrer ». C’est bien là tout le problème, voire le projet

    https://gollnisch.com/2019/03/14/gros-sabots-le-parlement-parle-de-la-russie-et-de-la-turquie/

  • L’ultime manœuvre du clan Bouteflika pour tenter de prolonger le quatrième mandat présidentiel, par Bernard Lugan

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    Charles Maurras disait de la République qu’elle gouverne mal mais qu’elle se défend bien. L’on peut dire la même chose d’un régime algérien aux abois qui vient de tenter une ultime manœuvre pour prolonger sa survie.
    Car, en somme, ce qu’ont obtenu les millions d’Algériens qui manifestaient contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, c’est tout simplement le prolongement de son quatrième… Avec un report des élections et un régime maître du temps qui va désormais utiliser toutes ses courroies de transmission pour embrouiller la situation, diviser les contestataires et tenter toutes les provocations. Y compris celles qui pourraient conduire à un bain de sang afin de lui permettre d’apparaître comme le garant de la stabilité.

    La manœuvre réussira-t-elle ? Il est permis d’en douter car la ficelle est bien grosse. L’opinion algérienne n’est pas dupe et elle n’a plus peur ; d’autant plus que la police a déjà largement fraternisé avec la foule. Quant à l’armée, elle n’est plus le bloc monolithique des décennies passées et, à force de vouloir « finasser », le vieux général Gaïd Saleh a fini par en perdre le contrôle. Désormais, en son sein, la nouvelle génération n’en peut plus du « chibanisme » ancré sur les références à une histoire que tous savent être fabriquée[1].

    En définitive cet ultime coup de poker du régime pourrait bien au contraire précipiter sa chute avec une épuration totale du système FLN et de ses prébendiers.
    L’Algérie qui vient de sauter de l’avion avec un parachute en torche se demande si le ventral va s’ouvrir…

    [1] Voir à ce sujet mon livre Algérie, l’histoire à l’endroit

    Bernard Lugan

    Texte repris du site Blog de Bernard Lugan

    https://fr.novopress.info/

  • Zemmour a raison : « Christianisme et islam, la fausse égalité »

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    CHRONIQUE - L'égalité mise entre les deux sert la nouvelle stratégie des militants islamistes qui veulent s'approprier la France. (Figaro Magazine du 8.03). Mais surtout, Zemmour rappelle le rôle essentiel du Christianisme dans la formation de la France. De sorte qu'on ne peut traiter sur un pied d'égalité dans notre pays le Catholicisme et l'une quelconque des autres religions.  LFAR

    « L'idée est de mettre sur le même plan les deux religions pour faire oublier que c'est le christianisme qui a fait la France »

    Cela devient une habitude. Un réflexe. Quand on l'interroge sur les voiles islamiques imposées à des petites filles, le député LREM Aurélien Taché les compare aux serre-tête des jeunes filles dans les familles catholiques traditionnelles.

    Un an plus tôt, Christophe Castaner, alors délégué général de La République en marche, avait lui aussi évoqué les «voiles catholiques que portaient nos mamans». Formulation qu'il avait volée (et non voilée), presque mot pour mot (lui parlait de sa grand-mère) à Alain Juppé. On arrive ainsi, cerise sur le gâteau (ou sucre sur le loukoum), à Marlène Schiappa qui, quelques jours avant Taché, voyait une « convergence idéologique » entre « la Manif pour tous » et les « terroristes islamistes ». Et quand des protestations s'élèvent contre le « hijab running » de Decathlon, les uns et bien d'autres dénoncent « l'hystérie » anti-islamique qui gagne le pays.

    Cette « convergence idéologique » entre élus macroniens, ou apparentés comme Juppé, n'est pas un hasard. Peut-être pas une stratégie concertée, mais une communion de pensée. Pour ces gens-là, l'islam n'est rien d'autre qu'un christianisme des Arabes. Par ignorance, ils veulent croire qu'une religion en vaut une autre, qu'elles sont toutes à jeter dans le même sac des « opiums du peuple » ; ils parleraient volontiers des « trois religions du Livre », sans savoir qu'ils reprendraient ainsi une formule coranique. Ils ignorent qu'ils ne parleraient pas de laïcité sans le christianisme et que pour l'islam, laïcité signifie incroyance.

    Aurélien Taché dit tout haut ce que le gros des troupes LREM pense tout bas lorsqu'il dénonce « le républicanisme guerrier » antimusulman, sans se rendre compte qu'à une « islamophobie » prétendue, il répond par une « christianophobie » décomplexée.

    L'idée de ces « islamophiles » est de mettre sur le même plan les deux religions pour faire oublier que c'est le christianisme qui a fait la France tandis que l'islam envisage de la défaire pour mieux la refaire.

    L'égalité mise entre les deux sert la nouvelle stratégie des militants islamistes qui veulent s'approprier la France. D'où la phrase du salafiste à Alain Finkielkraut : « La France, elle est à nous. » D'où la formule récente de la novlangue universitaire et médiatique sur les « quartiers populaires » de banlieue.

    Certaines féministes, encore trop peu nombreuses, se rendent compte - enfin - que ces femmes voilées ne sont nullement soumises à leurs maris ou à leurs pères, mais sont des militantes qui veulent marquer la présence de l'Islam dans la rue, afin de démontrer sa force, et contraindre les « sœurs » musulmanes à les imiter. Cette logique séparatiste concerne aussi les hommes qui arborent avec ostentation leur djellaba pour se rendre à la mosquée.

    Ce militantisme islamique se sert de nos libertés et de notre compassion très chrétienne (les références mielleuses à nos « mamans » pour ces mères voilées qui accompagnent les sorties scolaires, que le ministre de l'Éducation n'a pas pu interdire à cause de la révolte de sa majorité parlementaire) pour imposer leur idéologie totalitaire. La Macronie, au nom de « l'État de droit » et du « refus de l'islamophobie » est bien l'idiot utile de ce projet conquérant.  

  • La propagande apocalyptique de La République en Marche pour les européennes

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    De mieux en mieux, ou de pire en pire. C’est selon. « Vous n’avez pas le choix ». Pas d’autre choix que de voter Emmanuel Macron aux élections européennes le 26 mai prochain. Voter Emmanuel Macron, enfin, façon de parler. Il ne sera pas candidat, forcément, mais c’est du pareil au même : Buzyn, Poirson, embrassez qui vous voulez, la vraie tête de liste de La République en Marche sera Emmanuel Macron. La preuve, la campagne est lancée et l’on ne sait pas encore qui sera la tête de gondole.

    « Regardez notre époque, regardez là en face et vous verrez que vous n’avez pas le choix » : c’est justement ce que nous dit Emmanuel Macron dans le clip de lancement de campagne de La République en Marche. Un extrait du fameux « discours de La Sorbonne ». Des paroles proférées sur un ton incantatoire, menaçant, osons le mot… prophétique ! Dieu merci, diront certains, nul n’est prophète en son pays… « Vous n’avez qu’un choix simple, celui de choisir de laisser un peu plus de place à chaque élection aux nationalistes, à ceux qui détestent l’Europe. Et dans cinq ans, dans dix ans, ils seront là. » Comme les envahisseurs. Des paroles mais aussi des images : catastrophe naturelle, émeute, défilé d’extrême droite, migrants, bidonvilles, mer polluée, barbelés, Salvini, drapeaux FN, chars d’assaut, Bannon et, brochant sur le tout, évidemment, Marine Le Pen… « Nous les avons déjà vu gagner. Ici. » Et le clip d’enchaîner d’une image de la présidente du Rassemblement National, d’abord en couleur puis en noir et blanc, à celles, aussi en noir et blanc, de ces femmes et hommes déblayant les décombres dans l’immédiate après-guerre (ils n’ont pas dû oser les camps de concentration). Comprendre de cet enchaînement (car, on est bien d’accord, il s’agit bien d’un clip de campagne pour des élections) : Marine Le Pen, c’est le chaos, la haine, les catastrophes naturelles, la pollution de la planète, la guerre, le malheur – Ach, la guerre, grosse malheur ! L’Apocalypse, c’est maintenant, si vous ne votez pas pour moi ! Ils n’ont pas osé ou pas eu le temps ou pas les moyens, allez savoir, mais on sent bien que s’ils avaient pu ajouter la pluie de sauterelles ou de crapauds, ils l’auraient fait. Plus c’est gros, plus ça passe.

    Puis le clip, enchaîne sur Schuman signant le traité de Rome, la destruction du mur de Berlin (comme si l’Union européenne y avait été pour quelque chose…), Vaclav Havel, Mitterrand-Kohl main dans la main, Chirac embrassant Walesa. Tiens, ils n’ont pas osé De Gaulle. Bizarre. Rien cependant sur l’ex-Yougoslavie des années 90, il est vrai, triste démonstration que l’Europe, ce n’est pas nécessairement la paix… Et enfin, l’appel à la jeunesse, encore la jeunesse, toujours la jeunesse, forcément la jeunesse. Faut reconnaître, c’est de la belle ouvrage. Et puisque, de façon subliminale, ce clip évoque les pires heures de notre histoire, comment ne pas se dire que, finalement, le docteur Goebbels, en matière de propagande, était un petit amateur. Encore un peu, et l’on avait Emmanuel Macron marchant sur les eaux du Rhin, main dans la main avec Merkel.

    La question maintenant est de savoir si cette « propagande absolument délirante », pour reprendre les mots de Natacha Polony, n’est que de la grosse propagande qui tache, ou bien si elle correspond vraiment aux convictions profondes de ses instigateurs. A bien y réfléchir, ce serait le pire.

    Si vous voulez vous faire peur, voir le clip : ici

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/la-propagande-apocalyptique-de-la-republique-en-marche-pour-les-europeennes/

  • Dans Rivarol de cette semaine Robert Spieler appelle à soutenir lia campagne contre la menace de dissolution du Bastion social

    1840536640.jpgLe 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il allait dissoudre le Bastion social, une organisation hautement sulfureuse puisqu'elle consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la civilisation européenne et à l'aide aux SDF français. Malgré les fermetures de leurs locaux, souvent sous couvert de normes administratives, le Bastion social avait courageusement résisté.

    Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale a, dans un esprit unitaire et trans-courants, pris l'initiative de lancer une pétition demandant au Président de la République de ne pas prendre une "décision injuste, partisane etgravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles." On lit en introduction de cet appel : "Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions".

    De nombreuses personnalités de la mouvance nationale, nationaliste et identitaire, dont Jean-Marie Le Pen, ont d'ores et déjà signé cet appel contre la dissolution du Bastion social. Rivarol, bien entendu, s'y associe. Manifestez vous aussi votre soutien en envoyant un courrier avec vos coordonnées à Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris.

    Rivarol, n°3368, du 13 mars 2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Leur Europe n’est pas un but, c’est une construction sans fin

    Leur Europe n’est pas un but, c’est une construction sans fin

    Quand l’Union européenne se montre incapable de résoudre une crise (financière, migratoire…), les européistes ont une solution toute trouvée : il faut plus d’Europe. Dans son ouvrage sur le mensonge de la construction de l’Union européennePhilippe de Villiers montre bien qu’il ne s’agit pas là d’une déviance par rapport au projet originel, ni une trahison de la volonté des “Pères fondateurs”, mais que cette fuite en avant est présente dès le début. L’auteur évoque une discussion avec Jean Foyer, qui lui disait :

    Ce sont les démocrates-chrétiens, disciples de Schuman, qui font tourner la machine crantée. Ils nous expliquent que ce n’est pas grave, que ce n’est qu’un petit cran de plus. Et on paie au cran suivant. Ils appellent ça la méthode Monnet […] C’est lui qui a théorisé l’Engrenage. Les Anglos-Saxons parlent, eux, du spin over effect, l’effet de débordement. Tout cela vient du traité de Rome, qui appelait à “un processus créant une union sans cesse plus étroite”. Leur Europe n’est pas un but, c’est une “construction” sans fin ; elle se définit par son propre mouvement. Ce traité a été pensé, écrit même, pour faire coulisser un noeud coulant invisible. Il suffit de resserrer chaque jour le noeud : celui dont les juristes, les commissaires, tiennent la corde, et plus encore le noeud prétorien, le noeud des juges qui vous glissent la corde autour du cou. L’Europe nous a mis entre leurs mains.

    Et plus loin, Philippe de Villiers ajoute :

    Chaque crise engendrée par l’intégration ne promet d’être résolue que par un surcroît d’intégration. Euro, migrations, commerce : plus on ouvre les frontières, plus on multiplie la méfiance et les difficultés entre pays différents embarqués ensemble, plus il faut alors règlementer et donc transférer de pouvoirs vers des organes supranationaux. Sur chaque sujet, c’est le même cycle infernal. Il n’est pas accidentel. C’est la stratégie du gouvernement par le chaos. Jacques Delors l’a théorisée sous le nom de “crise bénéfique”, selon laquelle chaque crise est une bonne raison de franchir un nouveau pas vers plus de supranationalité.

    Gouverner par le chaos ? Les lecteurs attentifs du Salon beige se souviendront certainement de deux recensions récentes, l’une sur le mondialismel’autre sur la franc-maçonnerie. Cette coïncidence n’est sans doute pas un hasard.

    https://www.lesalonbeige.fr/leur-europe-nest-pas-un-but-cest-une-construction-sans-fin/