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magouille et compagnie - Page 1153

  • De Panurge au Sheeple : l’espoir d’une Renaissance occidentale ?

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    Bernard Plouvier

    Au début de notre nouvelle ère globalo-mondialiste, des résistants nord-américains ont forgé un néologisme, celui de Sheeple : le peuple de moutons, asservi à la désinformation des chaînes télévisées et devenus dépendants de la nouvelle drogue, les réseaux sociaux.

    De fait, une majorité d’adolescent(e)s luttent contre leur angoisse existentielle en étant rivé(e)s, vissé(e)s, « scotché(e)s » à leur tablette Net ou à leur téléphone-microordinateur portable.

    Quant aux adultes, ils sont devenus des consommateurs béats de l’opium télévisuel, qui leur apporte des images (remaniées), des informations triées, voire « reforgées » par des orfèvres en manipulation.

    On comprend fort bien que l’ordinateur ou un téléphone portable branchés sur le Net distribuent l’information de façon quasi-instantanée et aseptisée. On élimine ce qu’il peut y avoir d’offensant pour la vue ou l’odorat dans les contacts humains pour n’en retenir que l’échange d’idées, le ping-pong des réactions, dans l’ambiance parfois survoltée, mais si délicieusement primaire du commentaire incisif, enthousiaste ou indigné.

    L’on assiste presque partout, du moins dans les zones couvertes par les satellites de télécommunications, au triomphe de la pensée réflexe, de l’automatisme idéatoire, résultat du formidable bourrage de crânes, du formatage de la pensée des moutons, dominés, bernés, dirigés par des loups.

    C’est ainsi que l’on en vient – grâce à un exemple, à peine semestriel, de tuerie perpétrée par un psychotique blanc, alors que l’on cache les milliers de meurtres effectués quotidiennement par des Noirs, des Maghrébins, des Latino-Américains, des Moyen-Orientaux – à exiger des Européens ou des Nord-Américains blancs qu’ils se dessaisissent de leurs armes  – « Turn in your guns » signifie : livrez vos armes à feu à la police… alors que l’exemple de l’Afrique du Sud démontre les risques évidents pour les Blancs de leur désarmement, face aux hordes noires surarmées.

    Certes, l’exemple cité n’est pas bon : « L’Afrique aux Africains » est un slogan légitime. Mais un jour, en Europe ou en Amérique du Nord, les populations de race européenne seront confrontées chez elles à la même stupidité : on aura désarmé la race civilisatrice, alors que l’islamo-pétrodollar et l’argent des trafics de drogue alimente d’énormes ventes d’armes aux à ceux venus d'ailleurs.

    Lorsque le prêtre (atypique) et médecin François Rabelais fixait pour la postérité l’image des « moutons de Panurge », l’Europe était bien installée dans sa Grande Renaissance, qui fit des Européens la race civilisatrice par excellence, non sans ratés c’est évident : rien de ce qui est humain ne peut prétendre à l’approche de la perfection.

    Le mouvement Sheeple, né au début du XXIsiècle aux USA, est l’avatar nord-américain des mouvements populistes, nés en Europe occidentale au contact des aspects les plus sordides et les plus dangereux pour notre avenir de l’imposition de l’American way of life.

    Il faut combattre le Mal par tous les moyens : des idées pour l’élite ; des slogans et des images pour la masse et c’est ce que fait le mouvement Sheeple et sa lutte « for Freedom ».

    Dans tous les cas, le but est de « désabrutir »… un néologisme vaut parfois mieux que cent discours.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/09/02/de-panurge-au-sheeple%C2%A0-l-espoir-d-une-renaissance%C2%A0occidental-6173345.html

  • Erdogan : l'arme de dissuasion migratoire

    6a00d8341c715453ef0240a4cf5c55200b-320wi.jpgCe 4 septembre à Ankara Erdogan s'est livré dans un discours télévisé à un nouveau chantage. Il demande en effet le soutien de l'Europe dans son opération pour le dépècement du territoire syrien.

    Il cherche également la pression sur les États-Unis, avec lesquels la Turquie négocie la création d'une "zone de sécurité" dans le nord-est de la Syrie, M. Erdogan s'est dit "déterminé" à ce qu'elle soit créée "d'ici la dernière semaine de septembre".

    Il se préoccupe surtout des opérations à Idleb, province syrienne frontalière où résident environ 3 millions de personnes dont un nombre croissant de réfugiés venus d'Afghanistan. Quoique Russes, Iraniens et Turcs aient coopéré en Syrie dans la phase récente, Erdogan se trouve isolé dans son but réel qui est de prendre définitivement pied dans ce pays, première étape de son rêve néo-ottoman. Au contraire, Moscou voit dans le régime syrien le dernier représentant du vieil allié Baath "socialiste arabe", attendant surtout de lui une base méditerranéenne. De son côté le pouvoir des mollahs à Téhéran reconnaît dans la secte des nosayris "alaouites" une branche du chiisme dans sa lutte millénaire contre les sunnites.

    "Nous n'avons pas reçu de soutien suffisant, et nous allons être obligés d'agir pour l'obtenir", ajoute Erdogan. Il affirme que la Turquie aurait dépensé 40 milliards de dollars pour l'accueil des réfugiés et n'aurait obtenu que 3 milliards d'euros de l'Union européenne.

    Qu'en est-il en réalité ? La Turquie et l'Union européenne ont conclu en 2016 un accord qui prévoyant le renvoi de migrants entrés illégalement en Europe, notamment dans les îles grecques, avec le soutien de la mafia turque mais aussi avec la complicité discrète d'une partie de la gendarmerie turque. La coopération euro-turque, prévue mais très mollement mise en œuvre depuis 3 ans, était programmée en échange d'une aide financière de l'Europe à Ankara de 6 milliards d'euros.

    La Commission européenne rappelle à cet égard que l'Union européenne a effectivement alloué 5,6 milliards d'euros sur les 6 alors approuvés et souligne que le reste sera versé prochainement.

    Erdogan en demande maintenant beaucoup plus. Il fait état, dans sa rhétorique d'un coût exorbitant supporté par son pays, incluant dans celui-ci par exemple les salaires versés aux travailleurs recrutés dans la population immigrée.

    Au-delà de la bataille de chiffres, on doit mesurer qu'il recherche sinon des alliés du moins des complices géopolitiques silencieux. Pour leur tordre le bras il joue de la menace migratoire qui n'apparaît clairement plus comme "une chance pour la France", ou pour l'Allemagne, mais comme un danger pesant sur l'ensemble de 27 pays, du Portugal jusqu'à la Suède.

    La Turquie accueille jusqu'ici environ 4 millions de réfugiés.

    Plus de 3,5 millions d'entre eux seraient de nationalité syrienne. Ankara réclame la création en Syrie d'une "zone de sécurité". Ils y seraient réimplantés de force. Et, désormais à Istanbul, les Syriens vivent dans la peur.

    Affirmant que 350 000 Syriens étaient déjà retournés dans les zones effectivement contrôlées par la Turquie dans le nord de la Syrie, Erdogan souligne qu'il vise à en installer un million "dans une zone de sécurité de 450 kilomètres le long de la frontière".

    En fait ce territoire tampon est devenu au fil des mois une pomme de discorde entre Turcs et Russes. Moscou s'attache à consolider le pouvoir baasiste à Damas. Ankara cherche au contraire à ce que la liquidation politique de Bachar el-Assad soit le préalable à un accord lui laissant les coudées franches. Le projet d'Erdogan est dirigé à la fois contre les Kurdes plus ou moins majoritaire dans la région frontalière[1]

    "Si cela ne se fait pas, nous serons obligés d'ouvrir les portes. Soit vous nous aidez, soit, si vous ne le faites pas, désolé, mais il y a des limites à ce que l'on peut supporter", a déclaré Erdogan. "Nous disons, établissons une zone de sécurité (...) si nous faisons une telle chose, cela soulagera la Turquie", a-t-il poursuivi.

    Depuis que le nouveau gouvernement grec, issu des dernières élections, a adopté une nouvelle politique vis-à-vis du flux migratoire, à la fois plus restrictive, plus rigoureuse et plus respectueuse du droit des gens, c'est un autre État-Membre de l'Union européenne avec lequel la Turquie n'entretient aucune relation, la république de Chypre, qui est devenue la nouvelle route de l'exil pour les migrants venus de Turquie et du Liban voisin.

    L'Europe se laissera-t-elle intimider par le nouveau sultan-calife ?

    JG Malliarakis
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    Une réunion des Amis de l'Insolent

    Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence de 18 h à 20 h suivie d'un débat sur le thème

    "Le Moment conservateur"
    de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet

    Apostilles

    [1] Comme ils l'étaient en 1939 dans le sandjak d'Alexandrette, territoire syrien millénaire qui fut alors livré à la Turquie par la France, puissance mandataire, aux termes de l'accord anglo-franco-turc. J'explore le caractère scandaleux de ce traité dans un chapitre mon petit livre "La Question turque et l'Europe", Trident, 2009

    https://www.insolent.fr/2019/09/erdogan-larme-de-dissuasion-migratoire.html

  • Eric Zemmour : « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros »

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    « Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourd’hui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison ».Telles sont les déclarations d’Eric Zemmour, qui signe là sa rentrée politique et médiatique en référence à la condamnation à de la prison ferme de militants de Génération Identitaire par rapport à leur action menée sur le col de l’Echelle.
    Il s’agit d’une tribune publiée par Le Figaro, dans laquelle on peut lire également : 
    « Le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de «fraternité». Dans l’ancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient «Allah Akbar» et plantent un couteau dans le ventre des passants.»
    Et de conclure, incisif comme à l’accoutumée :
    « Dans l’ancien monde, l’État avait pour mission de protéger les citoyens français à n’importe quel prix. C’était sa légitimité. D’ailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourd’hui, l’essentiel pour l’État est d’éviter tout «amalgame». De protéger l’étranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger l’islam de toute «stigmatisation» même si nos compatriotes sont massacrés en son nom »
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/eric-zemmour-dans-lancien-monde-les.html

  • Les Gilets jaunes face à la répression

  • I-Média n°262 – Villeurbanne : islamisme et relativisme

    Nouveau format pour l’émission I-Média sur TV Libertés, avec Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure. Au sommaire (détaillé ci-dessous) : islamisme, censure, justice, Allemagne…

    Sommaire

    02:25 Villeurbanne : islamisme et relativisme

    Un migrant afghan a poignardé mortellement un jeune Savoyard de 19 ans et blessé plusieurs personnes à Villeurbanne. Les médias ont tout fait pour relativiser l’attaque islamiste.

    12:56 Revue de presse

    Dans cette nouvelle rubrique, nous balaierons quelques actualités médiatiques particulièrement intéressantes. Censure, bien-pensance et folie végane, il y en aura pour tous les goûts !

    25:07 Condamnation inique, silence médiatique

    Trois militants identitaires ont été iniquement condamnés pour avoir mené une opération symbolique de sécurisation des frontières dans les Alpes. Les médias ont fait profil bas.

    33:55 Vers le réveil allemand ?

    Pour clore l’émission, Jean-Yves Le Gallou analysera la hausse notable des scores de l’AfD en Allemagne.

    https://fr.novopress.info/

  • La rentrée des mensonges

    6a00d8341c715453ef0240a4cbec6a200b-320wi.jpgCe 2 septembre marque bien, en effet, pour des millions de familles, pour 12 millions d'enfants, dont 2,5 millions dans des écoles maternelles, mais aussi pour des millions de parents et de grands-parents, pour des centaines de milliers de professeurs et d'instituteurs, pour autant de personnels techniques et administratifs qui, quant à eux, y ont travaillé depuis plus longtemps, la rentrée des classes.

    Le ministre présenté pour le sauveur de l'Éducation Nationale communique donc, lui aussi depuis plusieurs jours, sur des chiffres faux ou très approximatifs, comme celui de la rémunération des enseignants. Ils seront gratifiés généreusement cette année nous dit-on d'un rehaussement de salaire de 300 euros, c'est-à-dire d'une augmentation de 18 euros de leur rémunération nette mensuelle.

    Parmi les éléments de désinformation du jour on ne peut pas ne pas mentionner cette significative prétention de faire de l'École, orthographiée avec un grand E, un instrument de la coagulation jacobine. Les paroles de l'hymne constitutionnel deviendront un marqueur imposé aux jeunes générations, sous prétexte de les prémunir contre la lecture littéraliste du Coran. Leur renommée remonte, pour ceux qui s'intéressent encore à l'histoire de France aux journées sanglantes de l'été 1792. Celles-ci, préludes aux martyres respectifs du roi, de la reine et du dauphin, constituent le point de départ de la guerre civile franco-française et européenne, marquées par ce qu'on doit appeler le génocide de la Vendée. Tout ceci se terminera à Waterloo, après un quart de siècle d'abominations.

    Qu'on se rassure, les drapeaux officiels français et européens seront installés dans les salles de classe ou les préaux pour qu'on ne s'y trompe pas. L'école étatique de Jules Ferry ne dispense plus la doctrine de la colonisation mais au contraire l'idéologie du sanglot de l'homme blanc. Pourtant elle n'a varié que dans ses caprices, pas dans sa nature monopoliste et péremptoire. Et les petits-fils de ceux qui se sont réfugiés dans l'Hexagone persisteront à apprendre à en haïr les indigènes, mais on prétend, toujours "en même temps" ne pas les laisser aller jusqu'au bout de la logique, celle d'un phénomène qu'on appelle pudiquement "radicalisation".

    Étonnante cohabitation : l'introduction dans les mêmes locaux de l'étendard bleu frappé des douze étoiles qui fleurit désormais aussi au fronton des bâtiments publics.

    Imaginer que, par ce symbole, nos dirigeants pensent vraiment en fonction de l'Europe, de sa défense, de la consolidation de ses institutions, de la cohésion de sa diplomatie, de son identité et de ses libertés ? pure illusion. Même leur météo, premier centre d'intérêt de leurs instruments de crétinisation quotidienne, demeure hexagonale.

    Le règne des éléments de langage retrouve il est vrai toute sa vigueur pour évoquer l'attaque commise à Villeurbanne par un honnête réfugié afghan. Nous avons appris, sans surprise, qu'il s'agit d'un fou, que ses propos sont incohérents, qu'il a décliné trois identités différentes, et surtout, que les commentaires de l'extrême droite se révèlent vraiment désobligeants. En termes d'argot journalistique voilà sans doute ce que l'on doit considérer comme un "scoop". Les islamistes frappent-ils ? les blacks blocs et les antifas infiltrent-ils les manifestations les plus diverses ? c'est l'ultradroite, un concept bien commode puisque personne ne s'en réclame, qu'il faut enrayer par priorité.

    Une polémique un peu décalée a vu, aussi, notre omniprésent président, Jupiter bienfaisant appelé à sauver l'école, à rétablir la justice dans les pensions de vieillesse,[1] etc. à dénigrer non pas l'étatisme, mais l'État profond. Cette expression mal traduite de l'américain, peut sembler surprenante dans le contexte.

    Cet ectoplasme, à entendre M. Macron, entrave les vues géopolitiques, qu'il présente pour entièrement nouvelles, d'un rapprochement avec Moscou. Cette vieille illusion, remonte pourtant à la belle et bonne alliance conclue en 1944 par De Gaulle et Staline, renouvelée par le plus grand commun diviseur à partir de 1966. Et elle entraîne tant de contresens et de pataquès qu'il me semble utile de rappeler que la France, en fait, très concrètement, a donné son adhésion, depuis 1949 au traité de l'Atlantique nord, sur lequel reste basée la sécurité de l'Europe occidentale mais aussi en 1975 aux accords d'Helsinki, en 1992 au traité de l'Union européenne, etc.

    Reprocher leur application à des hauts fonctionnaires qui ont consacré toute leur vie à appliquer une politique constante, au nom d'une nouvelle virevolte, d'un nouveau caprice, d'un nouveau désir de faux clinquant international, voilà un signe assez inquiétant de la volonté de nous faire rentrer un peu plus dans l'univers parallèle de la post-vérité.

    Certaines choses fonctionnent encore dans cette république, à commencer, constatons-le, par la rentrée du mensonge.

    JG Malliarakis 

    Une réunion des Amis de l'Insolent  

    Mercredi 18 septembre de 18h à 20 h JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème
    "Le Moment conservateur" Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet

    Apostilles

    [1] cf. les gros titres du Journal du Dimanche ou du Figaro en cette fin de semaine...

    https://www.insolent.fr/2019/09/la-rentree-des-mensonges.html

  • LE DROIT D'ASILE, UNE PASSOIRE D'IMMIGRATION ILLEGALE ! par Marc Rousset

    Attaque de Villeurbanne : des réactions médiatiques et politiques fort instructives...

    Une attaque a été perpétrée, samedi après-midi, à Villeurbanne, à la sortie d’un métro. L’agresseur était armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue. Bilan : un mort et huit blessés, dont trois grièvement. Après son arrestation, le parquet de Lyon l’a placé en garde à vue pour « assassinat et tentative d’assassinat ». On a appris assez vite qu’il s’agissait d’un réfugié afghan, demandeur d’asile.

    On devrait en apprendre plus sur les motivations exactes de cet homme, mais le plus instructif, ce sont les premiers commentaires des médias, qui ont répété à l’unisson que la piste terroriste n’était pas privilégiée. Certes, tant que l’enquête ne l’a pas éclairci, on ne peut affirmer s’il s’agit d’un acte dicté par le fanatisme islamique ou de l’acte d’un « déséquilibré ». Mais n’est-ce pas tendancieux de privilégier une version plutôt que l’autre, dans la présentation de ce fait divers tragique ? Il suffisait de dire qu’on ne pouvait, à ce stade de l’enquête, déterminer avec certitude les motivations de cette agression mortelle.

    Les réactions politiques ne sont pas moins intéressantes. Gérard Collomb s’est dit « extrêmement choqué », tandis que Christophe Castaner a déclaré que « la police nationale est mobilisée, sous l’autorité du procureur de la République, pour faire toute la lumière sur l’agression » et que « [ses] premières pensées vont aux proches et à la famille du jeune homme qui a perdu la vie ». Bruno Bonnell, député LREM de Villeurbanne, a appelé sur LCI à la prudence dans l’interprétation de cette attaque, précisant qu’« on a malheureusement un climat qui tout de suite fait sortir la carte terroriste de tout acte d’agression ». Une prudence extrême, donc, pour ne pas admettre qu’il pourrait y avoir un lien entre le terrorisme et une immigration incontrôlée.

    D’autres personnalités politiques, notamment au Rassemblement national et à droite, ont mis les pieds dans le plat, se faisant accuser d’instrumentaliser cette affaire. Marine Le Pen a déclaré que « de nationalité afghane, l’un des suspects de l’attaque au couteau de Villeurbanne est par ailleurs […] un demandeur d’asile », mettant en cause « la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire ». Même type de réaction du côté de Nicolas Dupont-Aignan, qui se demande « combien de temps les Français devront-ils encore supporter le laxisme migratoire du gouvernement », ou de Julien Aubert, candidat à la présidence LR, pour qui « il faut revoir de fond en comble ce droit [d’asile] qui est dévoyé, pour le réserver aux vraies victimes et ne pas en faire une passoire d’immigration illégale ».

    Car le problème est bien là. Qu’il s’agisse d’un individu aux intentions terroristes ou d’un « déséquilibré » (les deux ne sont pas incompatibles), on ne peut éluder la question de la politique migratoire. Est-il normal que des assassins en puissance puissent se retrouver sur le territoire français le plus légalement du monde ? Le fait que l’agresseur soit inconnu des services de police – sauf, selon BFM TV, pour son addiction aux stupéfiants – n’est guère rassurant : combien de personnes dangereuses circulent ainsi en France sans que la police ne soit au courant ? Quant à la thèse de la folie, elle reste bien fragile : quand on se poste à la sortie d’un métro, armé d’un couteau et d’une fourche de barbecue, cela ressemble beaucoup à de la préméditation.

    Le procureur devrait prochainement prendre la parole. On en saura peut-être un peu plus. Quoi qu’il en soit, le gouvernement commettrait une faute grave s’il ne s’interrogeait pas, à l’occasion de ce fait divers tragique, sur sa politique migratoire.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/09/05/le-droit-d-asile-une-passoire-d-immigration-illegale-par-mar-6173562.html#more

  • Pour se faire entendre du sourd qui nous gouverne, il faut se mobiliser

    Pour se faire entendre du sourd qui nous gouverne, il faut se mobiliser

    Quelque part en banlieue parisienne :

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-se-faire-entendre-du-sourd-qui-nous-gouverne-il-faut-se-mobiliser/

  • Les "mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron", estime Marine Le Pen

    20002263.jpgEn pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de la crise des "gilets jaunes". 

    Une rentrée offensive contre Emmanuel Macron. Marine Le Pen a dénoncé, dimanche 8 septembre, les "dérives antidémocratiques" et "impardonnables" du gouvernement lors des manifestations des "gilets jaunes" depuis un an, les "mutilations des manifestants" constituant, selon elle, la "marque indélébile du quinquennat Macron".

    "Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne Chritophe Castaner, restent une marque indélébile du quinquennat Macron", a-t-elle lancé.

    Pour Marine Le Pen, "la faute politique" de ce gouvernement est aussi "d'avoir mis en œuvre un projet pour ceux qui ont réussi, tout en ignorant, voire méprisant, ceux qui aux yeux du président ne seraient rien".[...]

    En savoir plus sur francetvinfo.fr
  • Taxe foncière : le piège se referme sur les propriétaires

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    La suppression totale de la taxe d’habitation crée un trou de 23 milliards qu’il sera difficile de combler. L’État a, dans un premier temps, sommé les communes de faire des économies, mais c’était impossible de s’en tenir là. En 2016, les impôts locaux ont rapporté 54,7 milliards aux structures communales, pour un budget total de 107 milliards d’euros. Aucune collectivité ne peut se priver de 25 % de ses revenus. Sans doute la suppression totale de la taxe d’habitation se placera-t-elle après les prochaines élections présidentielles pour que les futures décisions, nécessairement douloureuses, ne polluent pas la prochaine campagne. Le pouvoir s’est engagé à ne pas créer d’impôts nouveaux pour combler le trou et tiendra ses promesses lors de cette législature. Mais lors de la prochaine, tout est possible !

    Pour l’instant, le scénario qui tient la corde serait de verser l’intégralité de la taxe foncière aux communes et de dédommager les départements qui en percevaient environ 15 milliards sur un total de 38,7 milliards : on leur concéderait une fraction de la TVA ; cette mesure n’enchante pas les présidents de conseils départementaux, car ils seront désormais incapables d’augmenter leurs revenus plus que l’inflation alors qu’ils ne sont pas gênés de le faire depuis dix ans. Or, le transfert de la taxe foncière ne sera pas suffisant pour équilibrer le budget des communes : il manquera encore 8 milliards au minimum. L’État n’augmentera pas ses dotations, car il devra compenser les 15 milliards de TVA dévolus aux départements ; il le fera en augmentant les impôts (peut-être la TVA, de 2 %, ou la CSG) et en retardant le retour à l’équilibre du budget. Les 8 milliards manquant dans les caisses des communes seront fatalement récupérés sur les propriétaires : la taxe foncière va sans doute flamber de 20 % en 4 ans, après avoir grimpé de 22 % entre 2012 et 2018.

    Pour faire passer la pilule et nier que l’impôt foncier augmente de façon excessive, le gouvernement va, semble-t-il, utiliser un tour de passe-passe. La taxe foncière est basée sur une évaluation du potentiel de location du bien en tenant compte des WC, des salles de bains ou de la surface habitable. Les collectivités locales ne prennent qu’une partie de cette base (44 %, en moyenne). Cette base n’a pas évolué pour beaucoup de logements anciens depuis 1970. Il suffira de l’augmenter discrètement. Le pouvoir prétendra qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, mais juste la mise au pas de « fraudeurs » qui avaient effectué des travaux dans leur habitation sans les déclarer. Le mouvement est déjà enclenché (Le Figaro, 5/9/2019). 64.000 propriétaires ont vu leur base réévaluée au premier semestre 2019 (0,75 % d’entre eux) avec, pour beaucoup, une augmentation de 11 % de leur taxe foncière, et ceci, sans courrier de l’administration, sans visite d’un contrôleur. Ce manque de transparence donne l’impression d’une mesure arbitraire. S’attaquer à 1,5 % des propriétaires en 1 an peut sembler peu, mais en 2023, tout le monde sera réajusté. Pour finir, 4 milliards auront été ainsi récupérés.

    Les 4 derniers milliards seront pris en augmentant le taux de perception sur la base réévaluée de 44 % à 48,5 %. On aura compensé la suppression de la taxe d’habitation en volant les propriétaires !

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/taxe-fonciere-le-piege-se-referme-sur-les-proprietaires/