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magouille et compagnie - Page 1183

  • MACRON VERSUS GILETS JAUNES : DE QUOI LE MACRONISME EST-IL LE NOM ?

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    Franck Buleux Métainfos cliquez ici

    Emmanuel Macron, issu des grands corps de l’État et proche de l’ancien président de la République François Hollande, favorable à l’Union européenne, est le prototype des élites transnationales. Son score du premier tour à l’élection présidentielle d’avril 2017, 24% des suffrages exprimés, représente le regroupement d’électeurs libéraux et sociaux-démocrates dont le but est la continuité et la pérennisation du système politique actuel, par la multiplication des réformes économiques, politiques, sociales et sociétales. L’espace politique transnational souhaité va, en effet, des libéraux aux socialistes, en passant par certains démocrates-chrétiens et écologistes (l’opération Nicolas Hulot a fait long feu mais a bel et bien existé). Un quart des Français a voté pour le candidat européen, favorable au système. Ce score flatteur pour un novice en politique (Jacques Chirac n’a jamais dépassé 21% des suffrages exprimés, au premier tour d’une élection présidentielle) ne doit pas nous leurrer, elle est largement due à la déstabilisation annoncée par l’hebdomadaire Le Canard enchaîné du candidat libéral-conservateur, François Fillon, qui a plafonné à 20%, piètre score pour une personnalité censée représenter l’ensemble des voix « de la droite et du centre », appellation de la primaire qui permit à l’ancien élu de Sablé-sur-Sarthe de battre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Rappelons tout de même que les candidats gaullistes et libéraux représentaient plus de 40 % il n’y a pas si longtemps dans les urnes, y compris après l’apparition du FN de Jean-Marie Le Pen.

    Les 24% d’Emmanuel Macron sont donc issus à la fois de l’effondrement de la droite et du centre mais aussi du Parti socialiste (PS). Ce parti « attrape-tout » qui a culminé à près de 40 % en juin 1981 s’est effondré à un peu plus de 6% en avril 2017. L’échec fut tellement patent que le président sortant François Hollande ne s’est même pas représenté et le candidat Benoît Hamon a, après sa cuisante défaite, perdu son siège de député des Yvelines et quitté, aussitôt, le PS pour fonder un groupe Génération.s. Sans doute pour lier la tradition mitterrandienne (Génération Mitterrand en 1988 lancé, notamment, par le chanteur Renaud) et la modernité digitale avec le point s (.s).

    La fusion électorale entre ces deux groupes d’électeurs a créé le macronisme ou les Marcheurs.

    Marcheurs, mais eux ils marchent vraiment…

    Face au macronime conquérant, le 17 novembre 2018 a vu la naissance et le développement d’un groupe lui-aussi informel, les Gilets jaunes. Comme En marche !, on n’adhère pas à ce mouvement. On est En marche ! comme on est Gilet jaune. Il n’y a pas de cotisation à payer mais une affirmation devant les caméras des journalistes, société médiatique oblige !

    Les Gilets jaunes sont une réponse politique, et non seulement sociale, au macronisme. Les Gilets jaunes incarnent, à l’opposé des partisans d’Emmanuel Macron, une France discrète, oubliée, votant plutôt pour le Front national (FN), revenu Rassemblement national (RN) voici un an ou refusant de choisir en votant blanc ou nul (il est souvent plus ludique de voter « nul » que « blanc », s’agissant d’affirmer son mépris du système par un bulletin constitué par l’électeur lui-même ; le vote blanc n’était pas, contrairement au vote « nul » fondamentalement contre le système, nous reviendrons sur cet aspect lors d’un prochain bulletin).

    Contre le système, les Gilets jaunes établissent un réel rapport de force face à l’État-En marche ! Contrairement à son appellation, La République en marche (LRM) fait du sur-place tandis que les Marcheurs sont devenus, chaque samedi, des opposants fermes et réguliers au système.

    Le combat Macron/Gilets jaunes s’opère. Certains observateurs s’étonnent de la remontée d’Emmanuel Macron dans les enquêtes d’opinion mais cette « poussée » est logique.

    Une nouvelle offre politique ?

    Les Gilets jaunes s’opposent frontalement à la majorité politique, y compris physiquement, il semble ainsi naturel que le vote légitimiste composé de retraités, jadis majoritairement favorable à la droite classique, rejoigne les soutiens du gouvernement. Ainsi, le vote LR (Les Républicains) fond et Laurent Wauquiez aura des difficultés, via son candidat Bel-Ami (un clin d’œil à Maupassant), à maintenir le pourtant faible 20 % de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy.

    Il est ainsi clair que les Gilets jaunes représentent l’opposition, la seule, au président Macron, à son gouvernement et aux parlementaires majoritaires à l’Assemblée nationale.

    Un point important reste à définir, et il n’est pas le moindre : en effet, Emmanuel Macron, par son grand débat national, sait mobiliser ses troupes, et diviser, de surcroît, le mouvement des Gilets jaunes, notamment avec Ingrid Levavasseur, dont les soutiens proviennent, eux-mêmes, d’En marche !, du PS ou de l’ancien ministre et homme d’affaires condamné, Bernard Tapie.

    Il ne manque donc qu’un mouvement prompt à s’opposer, dans les rues mais aussi dans les urnes, à Emmanuel Macron.

    La France s’en prend à l’Italie. Pourquoi ? Parce que certains leaders du M5S (Mouvement 5 étoiles), parti populiste qui dirige, avec la Lega, la péninsule transalpine, sont venus, à Montargis, soutenir les Gilets jaunes ! Montargis, commune modeste du Loiret, centre de la trahison française au profit de l’Italie ! La Commedia del arte arrive dans l’Hexagone.

    Et alors ? Si les Gilets jaunes peuvent s’inspirer du M5S, à l’heure de l’Europe, quel serait le problème ? Au Parlement européen de Strasbourg, les partis politiques s’unissent et défendent des intérêts communs, ils créent même des partis politiques transnationaux. D’ailleurs, à ce sujet, on ne sait toujours pas avec qui vont siéger les futurs élus de LRM. Ils siégeront probablement « en même temps »…

    Face à cette France du système, il est temps qu’une force populiste émerge. De la même façon qu’En marche !, un mouvement populiste doit se structurer afin de représenter la France du géographe Christophe Guilly, la France non jacobine du philosophe Onfray, la France indépendante et libre de l’essayiste Houellebecq.

    Cette France ne mérite-t-elle pas, aussi, d’être représentée ? Les semaines qui viennent vont nous donner les réponses à ce besoin de nouvelle représentation nationale.

    Chaque samedi, le système nous le montre, au propre comme au figuré : tous les coups sont permis.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/12/macron-versus-gilets-jaunes-de-quoi-le-macronisme-est-il-le-6128171.html

  • Incendie chez Ferrand: les enquêteurs s’interrogent sur une possible mise en scène

    Alors que le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand a déposé plainte pour dénoncer un acte grave après une tentative d’incendie à son domicile, les enquêteurs s’interrogent sur l’absence de revendication, en évoquant quelques zones d’ombre dans le dossier. 

    Dans l’affaire de l’incendie provoqué au domicile privé de Richard Ferrand, quelques zones d’ombre demeurent. Selon les informations du Journal du dimanche, les circonstances dans lesquelles le sinistre a eu lieu restent à élucider. Notamment la date, qui ne peut correspondre à celle du dépôt de plainte, vendredi dernier.

    «Ce n’est pas dans la journée de vendredi, ni dans la nuit précédente. Cela peut remonter à plusieurs jours», a indiqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé, au JDD.

    Comme le note le procureur, «il n’y a aucune revendication, aucun signe sur les façades, comme on a pu le voir sur les permanences de certains députés depuis le début du mouvement des Gilets jaunes».

    «Si quelqu’un avait vraiment voulu que tout s’embrase, il lui suffisait de jeter la torche à travers la vitre», a-t-il précisé, en ajoutant que l’acte «ressemblait à une forme de menace ou d’intimidation».

    Richard Ferrand a été victime d’une tentative d’incendie de son domicile, à Motreff, dans le Finistère où il a été élu député, a annoncé vendredi soir l’Assemblée nationale dans un communiqué.

    Selon l’Assemblée, les gendarmes ont découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant. L’habitation n’a pas été détruite mais les fumées qui ont envahi l’intérieur semblent avoir provoqué des dégâts.

    Richard Ferrand, qui se trouvait à Rennes au moment des faits, a posté sur Twitter deux photos montrant l’étendue des dégâts.

    Plus tard, le président de l’Assemblée nationale a déposé plainte pour dénoncer un acte grave.

    Source

    https://lesmoutonsrebelles.com/incendie-chez-ferrand-les-enqueteurs-sinterrogent-sur-une-possible-mise-en-scene/

  • Italie : 15 millions d’euros dépensés pour embaucher 120 migrants, « la folie du camp du bien »

    A Milan, le projet Sprar a investi 15 millions d’euros dans des cours de formation pour les migrants, mais en 3 ans, il n’a produit que 120 embauches. Silvia Sardone, conseillère régionale et municipale s’insurge: « L’intégration fonctionne uniquement dans les contes de fées« .

    « Nous avons un problème. Nous parlons des migrants, de l’intégration, de l’efficacité du système milanais dans l’accueil, etc. Pourtant, les données semblent contredire les reconstitutions enthousiastes de Beppe Sala et de ses associés.

    Le conseiller Majorino et la gauche ne font que dépeindre les projets Sprar comme un modèle d’accueil qui fonctionne – explique Silvia Sardone, – celui qui a parmi ses priorités l’inclusion des migrants sur le marché du travail. Cependant, d’après les données que j’ai reçues en réponse à ma question municipale, j’ai découvert que ce n’est pas le cas.

    Dans le document signé par Majorino, nous lisons que dans le cadre du projet Spar (activé en 2016), parmi les 414 migrants accueillis, seulement 127 ont participé à des cours de formation. Mais l’entraînement au travail ne devrait-il pas être le joyau de ce projet Sprar que la gauche a défendu avec une épée de sa main ? Eh bien, bien qu’il ait coûté à la ville de Milan un total de 15,1 millions d’euros en trois ans (2016-2018), il n’a produit que 25% environ des embauches de migrants.

    En 2017, 162 stages ont été lancés pour 414 invités Sprar – explique Sardone – et toujours 25% du recrutement ; en 2018, cependant, les 173 stages ont commencé pour 414 invités Sprar, et 30% du recrutement. Le tout contre des dépenses publiques de 4,6 millions d’euros en 2016, 5,2 millions en 2017 et 5,3 millions en 2018. Au total, en fait, faire 15,1 millions d’euros.

    […] Selon la conseillère, il est « absurde » que « les projets d’emploi liés au Sprar de Milan n’aient créé que 32 emplois en 2016, 40 en 2017 et 52 en 2018, contre 1.242 migrants accueillis au total dans les centres. Ces cours qui coûtent des millions d’euros. « Majorino et ses camarades – conclut Sardone – doivent cesser d’organiser des marches d’accueil, des tables rondes multiethniques et des manifestations de rue pour les migrants: l’intégration dont ils se vantent n’existe que dans les contes de fées« .

    IL Giornale

    http://www.fdesouche.com/1157085-italie-15-millions-deuros-depenses-pour-embaucher-120-migrants-la-folie-du-camp-du-bien

  • Macron utilise son pseudo-débat pour faire sa campagne européenne et municipale

     
  • Acte XIII des Gilets jaunes : si la participation ne baisse pas, le mouvement peine à se structurer

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ils avaient choisi les Champs-Élysées avec un détour par l’Assemblée nationale. Et il s’en est fallu de peu pour que les Gilets jaunes ne réussissent à rentrer au Palais Bourbon. Au cours de cette attaque contre une palissade de l’assemblée par les black-blocs, un manifestant a eu la main arrachée par l’explosion d’une grenade de désencerclement, une arme de guerre contenant 25 g de TNT et qui n’explose pas tout de suite. D’où la colère d’Alexis Corbière sur France Info, qui a appelé le ministre de l’Intérieur à la démission. Et plus tard, dans la soirée, un véhicule de Vigipirate a été incendié, toujours par des extrémistes de gauche, non loin de la tour Eiffel.

    Mais pourquoi l’Assemblée nationale ?

    Il est probable que le récent vote de la Loi « anticasseurs » y soit pour quelque chose. Perçue comme une atteinte à la liberté de manifester, elle a suscité des protestations dans tous les partis politiques, y compris dans le camp du parti du président : du jamais vu !

    Et quel bilan peut-on tirer de cette journée ?

    D’abord, une participation qui ne fléchit pas et une certaine constance dans les mots d’ordre : l’appel au référendum d’initiative citoyenne et l’appel à la démission de Macron. Et si, selon un sondage récent, 64% des Français soutiennent encore le mouvement des Gilets jaunes, celui-ci peine à se structurer et résiste à toutes les tentatives de récupération. Mais en contrepartie, aucun leader n’échappe aux feux des critiques : citons Frank Buhler de Debout la France, ou Benjamin Cauchy, leader des Gilets jaunes à Toulouse, qui n’ont plus accès aux plateaux de télévision. Citons aussi Ingrid Levavasseur qui a du mal à imposer sa liste Gilets jaunes aux futures élections européennes, ou encore Eric Drouet critiqué pour s’être entendu avec Besancenot à propos de l’appel à la grève de mardi dernier. Enfin, la rencontre en Italie entre Luigi di Maio, vice-président du conseil italien, et des co-listiers d’Ingrid Levavasseur, a suscité les protestations de Maxime Nicolle.

    https://fr.novopress.info/213570/acte-xiii-des-gilets-jaunes-si-la-participation-ne-baisse-pas-le-mouvement-peine-a-se-structurer/

  • Permanences ou domiciles de parlementaires visés: les députés LREM paient leur trahison

    images.jpgJ’ai établi une petite liste chronologique des députés LREM menacés depuis le  17 novembre, jour où le mouvement Gilet jaune commença.
    Il y a un mois, j’évoquais la fin de la légitimité des institutions. Car des institutions qui ne sont plus reconnues par le peuple ne sont plus légitimes, on ne le répétera jamais assez. D’autant que les députés ne servent pas le  peuple qui les a élus  mais leurs seuls partis qui ne sont pas des représentants du peuple, cela conduisant aujourd’hui une bonne partie de nos élus à adopter des mesures opposées aux légitimes intérêts des Français.
    Je donnais alors quelques noms  de députés contestés et plus ou moins menacés. Aujourd’hui, leur nombre a sensiblement augmenté. J’en ai certainement oublié un certain nombre, mais la liste suivante montre que partout sur le territoire national, dans toutes les régions, du nord au sud et de l’est à l’ouest,  la contestation bat son plein. Le message est clair : « démissionnez, partez, foutez le camp, on ne veut plus de vous ». J’ai établi une petite liste chronologique des députés LREM menacés depuis le  17 novembre, jour où le mouvement Gilet jaune commença.
    Le 20 novembre  2017, il semble que ce soit  Carole Bureau-Bonnard, députée de l’Oise, qui ait été la première à se trouver contestée, lorsqu’une trentaine de Gilets jaunes vinrent scander devant son domicile  « Bonnard au placard ». On appréciera la rime.
    Deux jours après, le 22 novembre, Christophe Lejeune, député de Haute-Saône, crut sa dernière heure venue lorsqu’une vingtaine de Gilets jaunes tentèrent de forcer la porte de son domicile, finissant par la cadenasser.
    – Le même jour, Olivier Gaillard, député du Gard, eut le bonheur de voir devant sa permanence un cercueil avec la pancarte: « Macron, Gaillard, dehors ».
    – Le 23 novembre  Mireille Robert, députée de l’Aude, fut effrayée quand une quarantaine d’hommes casqués et cagoulés menaçants parvinrent à s’introduire chez elle.
    Pendant la nuit du 26 au 27 novembre à Carpentras, la permanence du député de la 3e circonscription du Vaucluse, Adrien Morenas, fut murée par des parpaings colmatés avec de la mousse expansive.
    Le lendemain 28 novembre, ce fut le  député de la Moselle, Ludovic Mendes, qui reçut un courrier d’insultes commençant par « Ludovic Mendes la petite pute de Macron ».
    Le 29 novembre, la députée LaREM de l’Eure,  Claire O’Petit,  raconta  que sa permanence de Vernon avait  été vandalisée à coups de masse après son passage sur LCI où elle critiqua les Gilets jaunes. « Mon discours n’a pas plu à certains et ils ont voulu se venger. Ce sont des actes inadmissibles ».  
    Le 2 décembre,  ce fut la députée vendéenne Patricia Gallerneau qui eut la mauvaise surprise de trouver une dizaine de poubelles déversées devant sa permanence de La Roche-sur-Yon.
    De son côté le 3 décembre  Florian Bachelier, député d’Ille-et-Vilaine  et premier questeur de l’Assemblée nationale, se plaignit  d’intimidations physiques : « vers 7 h 30 du matin,  je sortais de mon domicile à Rennes pour me rendre à ma permanence pour recevoir une nouvelle délégation de Gilets jaunes, quand un homme cagoulé posté devant chez moi me lance une mise en garde sans ambiguïté. Il me prévient que si je continue à défendre la politique d’Emmanuel Macron,  je prends des risques énormes. »
    Le même jour Élise Fajgeles, députée de la 5e circonscription de Paris, dit avoir reçu des menaces de mort  après avoir reconnu sur le plateau de CNews ignorer le montant du Smic.
    Le 5 décembre la députée de Paris Olivia Grégoire, compagne d’Emmanuel Valls, affirme avoir reçu par mail des messages d’une « violence incommensurable […] Ceux qui m’ont le plus touchée disaient que le fait que je n’aie pas d’enfant me disqualifiait en tant que parlementaire ».
    Ce même 5 décembre Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire, aurait vu les numéros de téléphone de ses proches diffusés sur les réseaux sociaux.
    Le 6 décembre Émilie Chalas, députée de la 3e circonscription de l’Isère, aurait  annulé à la dernière minute une réunion publique après avoir été victime de menaces dites « sérieuses ».
    Le 7 décembre à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le député Benoît Potterie a reçu dans son courrier une cartouche de fusil accompagnée d’un mot menaçant.
    Le 8 décembre la députée Jacqueline Dubois a vu sa voiture et celle de son époux s’enflammer devant leur domicile de Vézac (Dordogne).
    Le même jour c’est la permanence du député Marc Delatte, à Chauny (Aisne) qui a été vandalisée, et taguée avec les mots  « Démission FDP, Gilet jaujaune ».
    Dans la nuit de samedi 8 et dimanche 9 décembre, la permanence d’Anne-Laure Cattelot députée du Nord, fut également  vandalisée et taguée avec les mots « En marche racketteur », la députée se plaignant en outre que ce n’était pas la première fois. « J’ai déjà été victime d’intimidations et de menaces, lors des 80 km/h ».
    Le 15 décembre, le député de l’Eure Bruno Questel s’est plaint d’une tentative d’intimidation de 40 Gilets jaunes, de coups de feu tirés devant son domicile, et d’un cortège de  20 voitures défilant en klaxonnant.
    Dans la nuit du dimanche 30 au lundi 31 décembre, des inconnus s’en prirent  à la permanence du député de Gironde, Florent Boudié, dans le centre de Libourne, inscrivant à la peinture jaune fluo  « Bonne année islamo-collabo » .  
    Le 4 janvier le député de la Vienne Sacha Houlié annonça sur Twitter avoir porté plainte pour  dégradations commises sur sa permanence à Poitiers, avec  des inscriptions et de la paille déposée.
    Le même jour 4 janvier la députée de Paris Olivia Grégoire constata également des dégradations sur  sa permanence.
    Le 12 janvier, Élisabeth Toutut-Picard, députée de Haute-Garonne, Mickaël Nogal, député LREM de Haute-Garonne et Jean Terlié, député LREM du Tarn, se plaignirent de se sentir sans cesse menacés.
    Si l’on ajoute à cette liste non exhaustive les menaces pesant sur des ministres et un président honni de presque tous, on voit que le système est arrivé à sa fin, le dernier épisode concernant la maison de Ferrand qui aurait failli brûler.
    Certes nous ne pouvons personnellement cautionner des voies de fait, mais peut-être tous ces gens devraient-ils enfin écouter le peuple au lieu de le mépriser, de le maltraiter, et de vouloir ignorer que lorsqu’on ne fait plus qu’un repas tous les deux jours comme aux pires années du XIXe siècle pour pouvoir nourrir ses enfants (lisez ou relisez Jean Christophe, de Romain Rolland), lorsqu’on doit vivre en manteau ou en blouson dans des appartements glacials car on ne peut plus se chauffer, le coût de l’énergie étant déraisonnable, lorsqu’on laisse ses dents se gâter parce que les frais dentaires sont trop élevés, on ne s’étonnera pas de la haine que peuvent susciter les privilégiés d’un système qui a largement fait son temps.
    Louise Guersan pour ripostelaique.com

  • Audiences télé : le grand désert du grand débat

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    Chaque diffusion du grand débat voit les directeurs des chaînes d’info sombrer un peu plus dans la désespérance. C’est indéniable, l’audience baisse à vue d’œil. Le téléspectateur se désintéresse. 700.000 volontaires devant BFM TV lors du lancement à Grand Bourgtheroulde ! Liesse dans les rédactions. Ruth Elkrief offre une tournée générale. Le Français aime son joli Président en chemise blanche ! La fin du gilet jaune est proche ! L’évangéliste de l’Élysée reprend la main !

    475.000 téléspectateurs pour la seconde séance. Allez, ils vont se reprendre. Peut-être la météo. Mais oui, ils vont revenir. Allez on y croit ! On se motive !

    270.000, lundi 4 février. Larmes et désespoir dans les couloirs. Moins de 140.000 sur LCI. Certains journalistes envisagent une reconversion. Le Temple du soleil, la scientologie… Il y a, çà et là, des orateurs qui savent captiver leur auditoire.

    Les rédactions n’osent imaginer les chiffres de la prochaine diffusion. Morosité d’autant plus forte que toute interruption publicitaire est impossible durant ces litanies présidentielles. Qui durent parfois plus de six heures ! Le désœuvrement s’installe dans les bureaux de BFM TV. On joue au Scrabble®, on tue le temps, dans un coin, Ruth Elkrief tricote un pull jacquard. Un rédacteur en chef consulte un livre de cuisine : « Comment rattraper une mayonnaise tombée aussi vite qu’elle est montée ? »

    Des créatifs proposent des solutions. Un quiz. Quelle était la couleur de la chemise blanche d’Emmanuel Macron lors du dernier grand débat ? Plus difficile : quelle est la couleur de la fumée qui s’échappe des interventions du Président ?

    Le coup d’éclat du grand débat semble bien parti pour se terminer dans l’indifférence générale. Des rencontres en catimini façon réunion Tupperware®. Du télé-achat. Diffusée tôt le matin, l’émission peut intéresser le consommateur à la recherche de solutions hermétiques. Sous l’aspect sportif, certains aventuriers ont tenté la traversée du grand débat en solitaire. Sans succès. Trop aride.

    Pour noyer le poisson, les communicants ont mis en place un aquarium. Emmanuel Macron est dedans, mais le poisson frétille ! Indemne. Les questions qui fâchent remontent inexorablement à la surface. Et nous voilà dans une émission animalière. Chaînes info, à vos programmes !

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/audiences-tele-le-grand-desert-du-grand-debat/

  • Crise diplomatique entre l’Italie et la France : Marine Le Pen accuse Macron d’«utilisation politicienne»

    Marine Le Pen, aux micros de France Inter, revient sur la crise diplomatique entre l’Italie et la France.

    Elle qualifie le rappel de l'ambassadeur de France à Rome comme une « utilisation politicienne » de la diplomatie par Emmanuel Macron.

    Et s’étonne que « quand monsieur Obama appelle à voter pour Emmanuel Macron, tout le monde trouve ça extraordinaire; quand monsieur Erdogan fait un grand meeting à Strasbourg, personne ne dit rien. Mais quand monsieur Di Maio rencontre des militants en France, cela pose problème au gouvernement ! » 

    Vidéo intégrée 

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/crise-diplomatique-entre-litalie-et-la-france-marine-le-pen-accuse-macron-dutilisation-politicienne/104856/

  • Christianophobie : que fait l’Etat? – Journal du mardi 12 février 2019

     

    Christianophobie : que fait l’Etat?

    Nîmes, Lavaur, Dijon, Maisons-Laffitte et Houilles, les églises saccagées se succèdent en France. De la simple dégradation à la profanation, ces actes restent la plupart du temps impunis.

    Ligue du LOL : la face cachée de la bien pensance

    C’est un petit scandale dans le monde des rédactions parisiennes. Toujours prompte à donner des leçons de bien pensance et de vivre ensemble, une trentaine de journalistes s’est fait prendre la main dans le sac. Pendant près de 10 ans, un petit entreprise de cyberharcèlement s’était constituée. Montages pornographiques, insultes, menaces physiques, des dizaines de victimes témoignent peu à peu.

    Le droit européen à la rescousse d’Airbnb

    Nouvelle passe d’armes entre Anne Hidalgo et Airbnb. Alors que la mairie de Paris réclame 12 millions d’euros à la plateforme de locations pour avoir mis en ligne des annonces non conformes, le géant américain invoque le droit européen pour mettre la municipalité à genoux.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/christianophobie-que-fait-letat-journal-du-mardi-12-fevrier-2019

  • En toute transparence? LOL!

    cinema.jpgAh les donneurs de leçons de la gauche progressiste ! Le lièvre a été soulevé par une enquête de Libération publiée le 8 février… pour éviter peut-être que l’information ne soit diffusée par d’autres.  Un groupe facebook baptisé La ligue du LOL, regroupant une  trentaine de journalistes, de membres d’agence de communication travaillant à Paris,   a sévi à la fin des années 2000. Ils se sont livrés à des cyber-harcèlements dirigés principalement contre des femmes, et, circonstances aggravantes,   contre des militantes féministes. Patron de la rédaction de Libération, Laurent Mouchard-Joffrin s’est fendu d’un éditorial car son quotidien a été éclaboussé par l’affaire puisque au moins deux de ses journalistes (Vincent Glad et le rédac chef Alexandre Hervaud, aujourd’hui suspendus à titre provisoire) étaient affiliés à cette Ligue. « Honteux » à écrit M. Joffrin. « Le traitement infligé à plusieurs jeunes femmes ou jeunes hommes par certains membres d’un groupe informel appelé la Ligue du LOL soulève le cœur. Harcèlement, insultes, canulars graveleux, toute une panoplie d’agressions numériques a été utilisée dans cette entreprise. L’humour a bon dos. D’abord parce qu’il consiste, en principe, à se moquer de soi-même plus que des autres. Ensuite parce que, sous couvert d’une ironie qui se perd dans les limbes byzantins du 22e degré, il véhicule en l’espèce une tripotée de clichés sexistes, machistes, homophobes et parfois racistes. Enfin parce qu’au travers d’une agressivité systématique dont on proclame qu’elle constitue «une culture» alors qu’elle traduit surtout une régression de la culture, elle a blessé la sensibilité de jeunes gens honorables, souvent en situation plus fragile que celle de leurs courageux agresseurs. » Plusieurs des membres de cette Ligue ont depuis publié un mea culpa.

    L’on apprend ces dernières heures qu’un magazine comme Vice,  faisant la promotion de toutes les avancées sociétales  , de toutes les déviances de la contre-culture californienne,  avait lui aussi sa propre Ligue du LOL se signalant par « un déferlement de haine, de racisme, de misogynie, d’homophobie». Pour l’heure, les confrères des harceleurs ont d’ores et déjà balancé les noms de leurs petits camarades:  Stephen des Aulnois, fondateur du Tag parfait, « le magazine de la culture porno »,  Christophe Carron,  le  féministe-rédacteur en chef de Slate.fr qui expliquait que « l’écriture inclusive est  un des chemins qui conduit à l’égalité » (sic),  David Doucet, qui n’est pas, disons-le,  le plus fanatiquement  antinational de cette petite bande, rédacteur en chef aux Inrockuptibles,  Guillaume Ledit (Usbek & Rica), Renaud Loubert-Aledo (Publicis Consultants), Guilhem Malissen (Nouvelles Ecoutes), Vadim Poulet (les Inrocks), Olivier Tesquet (France Inter)…

    La  député LREM Laetitia Avia  n’a rien perdu  de son mordant  pour se saisir de cette affaire, divine surprise,  afin de légitimer le vœu présidentiel d’imposer la transparence sur internet. Le 18 janvier, lors d’une session   du Grand Débat à  Souillac (Lot),  Emmanuel Macron  s’est prononcé devant des maires  en faveur d’une « levée progressive de tout anonymat »  pour améliorer la qualité de la démocratie participative, cette tarte à la crème de la gauche.   Le 7 février,  il  prenait prétexte du   harcèlement scolaire  pour préciser   que « (le gouvernement allait) continuer à travailler avec les plateformes internet, pour sanctionner ce qui est fait sur ces plateformes ». « Moi je ne veux plus de l’anonymat sur les plateformes Internet » a-t-il ajouté, en référence de nouveau  au futur projet de loi cuisiné par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État au Numérique, « relatif aux propos haineux » et qui devrait être adopté par les députés LREM cette année.

    La quadrature du net, dont nous avons déjà relevé le combat légitime contre le loi Hadopi,  notait à notre avis  justement qu’ « en reprenant l’idée grotesque que l’État pourrait trancher le vrai du  fake , le gouvernement français s’est embourbé (avec sa loi orwellienne contre les fausses nouvelles,  dite « loi contre les fausses informations, NDLR)  dans une hasardeuse tentative de se faire arbitre de la vérité en ligne »… on ne saurait mieux dire!  Jean-Yves Le Gallou (Polemia) voit pour sa part derrière cette volonté des macronistes de chasser l’anonymat d’internet  une nouvelle offensive liberticide. Il a estimé   sur twitter que  « l’ anonymat ne déshonore que les régimes politiques dont l’autoritarisme, l’aveuglement et le totalitarisme vous contraignent à y recourir. »

    Dans un article consacré à ce sujet  Stéphane Ruscher, sur le site frandroid.com, relève  que « la foule anonyme virtuelle fait peur, c’est naturel. Elle peut être dangereuse. Elle peut polluer un débat avec des propositions hors sujet. Elle peut être le véhicule de fausses informations. Elle peut harceler un individu, mais aussi une entreprise, avec des conséquences parfois graves (…). Elle peut aussi commettre des actes de cyber criminalité, comme  (les) hackers (…). D’accordMais l’anonymat sur Internet… C’est aussi un des fondements d’Internet et on serait peut-être bien inspiré de s’en souvenir. L’anonymat, c’est la possibilité de ne pas être traqué à chaque coin de site, d’être un peu oublié par les algorithmes de ciblage. C’est un moyen de se protéger contre des régimes autoritaires qui répriment la liberté d’expression et qui fichent les individus. Et c’est surtout une garantie de se sentir en sécurité pour émettre une opinion qui deviendrait dangereuse si on l’écrivait à visage découvert. Parce qu’on ne peut pas toujours, par peur des représailles, et ça n’est pas qu’une question de courage. »

    La quadrature du net cité plus haut s’inquiète plus largement  que  sous prétexte de lutte bien légitime  contre le terrorisme « un nouveau projet de règlement européen (souhaite)   imposer de lourdes obligations à tous les hébergeurs, notamment le retrait en une heure des contenus signalés par la police. Il banalise la censure privée et le contournement de la justice. Il fait des filtres automatiques la clé des politiques de censure. Il fera disparaître le Web décentralisé en le mettant sous la tutelle forcée d’une poignée de géants, qui en sortiront seuls et grands gagnants (…). L’Union européenne est en train d’adopter une nouvelle directive pour imposer une censure automatisée aux grandes plateformes qui hiérarchisent les contenus qu’elles diffusent. En plus de sacraliser la surveillance généralisée inventée par les géants du Web, ce texte soumet l’économie culturelle et la presse à un modèle économique publicitaire reposant aujourd’hui sur une large violation de nos données personnelles. »

    Alors bien sûr, nos compatriotes ont des préoccupations matérielles, tangibles, immédiates qui apparaissent plus graves et/ou plus pressantes. Exemple parmi d’autres,  celui du fiscalisme confiscatoire qui a les faveurs  de ce gouvernement et notamment  de Brune Poirson, secrétaire d’Etat au près du ministre de la Transition écologique et solidaire qui milite pour le retour de la taxe carbone.   Virginie Pradel,   membre de l’Institut Vauban,  rappelait entre autres joyeusetés   qu’ «en raison des coups de rabot successifs (plafonnement des niches et du quotient familial, augmentation du taux maximal, etc) les recettes de l’impôt sur le revenu ont bondi de 40% en 7 ans, passant de 55,1 milliards d’euros  en 2010 à 77,6 milliards d’euros en 2017.»

    Mais n’en doutons pas, les menaces qui  pèsent  sur la libre expression sur internet  sont lourdes de conséquences. Elles menacent directement  les possibilités dans  l’avenir de défendre  des idées nationales qui, comme telles, sont de plus en plus criminalisées constate Bruno Gollnisch. La  dénonciation de l’immigration  massive est (déjà) considérée, malgré son coût financier abyssal et ses ravages sur le plan social,  humain et culturel,  comme une incitation à la haine, une attaque  contre le vivre-ensemble  de  la   ( plus en plus)  totalitaire société ouverte et transparente  que promeuvent  les euromondialistes, à Paris comme à Bruxelles.

    https://gollnisch.com/2019/02/12/en-toute-transparence-lol/