Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1182

  • Revue de presse : La France est-elle en train d’hypothéquer son stock d’or ?

    OrLingot-800x360.jpg

    Edouard Fréval Politique Magazine cliquez ici

    À l’heure où la plupart des grandes banques centrales accumulent de l’or pour se prémunir contre une nouvelle crise financière, la Banque de France a monté un dispositif visant à échanger et à prêter les réserves détenues à Paris. Une entreprise inédite qui interroge et inquiète.

    C’est ce qu’on appelle une annonce en catimini. En octobre dernier, dans une petite revue anglaise spécialisée (The Alchemist), le tout nouveau sous-gouverneur de la Banque de France – Sylvie Goulard – annonçait l’utilisation prochaine du stock d’or gardé dans les coffres de l’institution, jusqu’ici soigneusement tenu à l’écart du marché. Dans ce document, elle expliquait avoir passé un partenariat « avec une grande banque commerciale active dans le marché de l’or ». Quelques semaines plus tard, l’agence Reuters précisait que la banque en question était l’organisme américain JP Morgan, l’un des principaux spéculateurs sur le marché des matières premières et des monnaies.

    Peu diserte sur le sujet, Sylvie Goulard faisait néanmoins mention de prêts d’or à des établissements financiers et d’échanges or-devises avec d’autres institutions. Elle se félicitait également sur tout un paragraphe de la rénovation des coffres parisiens de la Banque, qui permet désormais d’utiliser des chariots élévateurs puissants et qui facilite les manipulations et le transport des lingots…

    Pas de communiqués officiels

    Le but ? Officiellement, il consiste à refaire de Paris « une place de marché clef pour l’or ». Et puis ? De gagner un (tout) petit peu d’argent en utilisant le métal précieux détenu dans les coffres. Pour des informations plus précises, et des communiqués officiels, le quidam attendra. Christian Eugène, ancien responsable du service de l’endettement international à la Banque de France déclare :

    "Je suis un peu étonné car l’essentiel du stock d’or appartient tout de même à l’Etat. Utiliser ce patrimoine ne me parait pas une bonne idée, surtout dans un contexte financier rempli de risques."

    Mais Sylvie Goulard veut aller vite, très vite. En interne, elle s’est constituée un cabinet afin de ne pas se retrouver dépendante des services opérationnels. « C’est nouveau, personne n’avait jamais fait ça avant » souligne un connaisseur de l’institution. En cas de nomination de l’actuel premier gouverneur à la tête de la BCE, certains la voient déjà devenir chef de la plus puissante institution financière du pays.

    Aussi peu connue soit-elle du grand public, celle qui a été propulsée sous-gouverneur en janvier 2018 par décret du président de la République a un passé politique déjà très rempli. En mai 2017, dans la foulée de l’élection d’Emmanuel Macron, elle était nommée ministre des Armées ; aussitôt, elle ne cachait pas sa volonté de remanier l’armée française dans le seul but de construire une défense européenne intégrée. Elle démissionnera quatre semaines plus tard. Entretemps, son passé de ‘consultante’ aux revenus mirobolants de l’Institut Berggruen – un lobby américain visant à accélérer « l’intégration européenne » – était sorti dans la presse, tandis que son nom était cité dans une présomption d’emplois fictifs du Modem au Parlement européen.

    L’étonnant parcours du sous-gouverneur

    Son militantisme pour la création d’un Etat central sur le continent vient de loin, et elle ne s’en cache pas. Conseiller politique de Romano Prodi à la Commission européenne entre 2001 et 2004, elle a présidé le Mouvement européen entre 2006 et 2010. Cette année-là, elle créait avec les députés Daniel Cohn-Bendit et Guy Verhofstadt le groupe Spinelli, une structure qui militait notamment pour la diminution des relations bilatérales entre Etats afin de mieux centraliser le pouvoir à Bruxelles. Partisane du CETA, un vaste traité commercial avec le Canada, Sylvie Goulard a cosigné en 2012 ‘De la démocratie en Europe’ avec le très fédéraliste Mario Monti, homme politique qui dirigeait alors le gouvernement italien.

    La précipitation avec laquelle la sous-gouverneur veut utiliser nos réserves d’or peut interroger. « Faire des prêts sur l’or ou des swaps [échanges de devises contre de l’or] revient à gager ce stock, à l’hypothéquer. Il est clair que lancer des opérations sur l’or revient à en perdre la propriété pleine et entière. Nous n’avons plus alors la possession du bien pour qu’il serve de garantie à autre chose », prévient Christian Eugène.

    A qui serviront ces prêts et ces échanges ? A quelles fins ? Un début de réponse se trouve peut-être du côté de New-York et de Londres. En effet, ces ‘hypothèques’ sur l’or sont menées depuis longtemps par les systèmes bancaires américain et anglais, avec en pointe des établissements comme … JP Morgan. Depuis 20 ans, une grande association américaine, le Gold anti-trust action commitee (GATA), se bat pour que la nature exacte des opérations soit rendue publique. Selon cet organisme, les interventions sur le marché de l’or sont destinées à étouffer le cours du métal précieux, afin que celui-ci ne soit pas perçu comme un concurrent de la première devise du monde, le dollar. « En faisant cela, le système n’est pas freiné et il peut continuer d’émettre de la monnaie à l’infini. Cela lui permet de contrôler les marchés » estime Chris Powell, son secrétaire général.

    "Faire des prêts sur l’or ou des swaps revient à hypothéquer ce stock."

    En vendant l’or à découvert, les plus gros établissements financiers s’assureraient que les masses de monnaie qu’ils créent ne se détournent pas vers le métal précieux, mais continuent au contraire de se déverser sur les titres de dette publique et privée. Pour nourrir la machine ad vitam aeternam… Côté pile, les Etats-Unis affichent depuis des décennies les mêmes quantités officielles de métal précieux dans leurs coffres. Côté face, ils utiliseraient ce stock (via des certificats) pour pousser le prix vers le bas, afin que l’ancien étalon monétaire ne supplante pas le dollar dans l’esprit des utilisateurs. Néanmoins, l’or garanti par les certificats peut être un jour réclamé, prévient le GATA.

    Les dizaines de documents et de témoignages réunis par l’association américaine tendent à prouver que l’or demeure un actif essentiel dans le système monétaire actuel. « Les opérations de prêts ou les swaps sur l’or ne sont pas anodins, ils servent à quelque chose, ajoute Chris Powell. Mais les banques centrales ne veulent pas que le marché libre connaisse l’ampleur de ces opérations, car ce sont des informations extrêmement sensibles ». En décembre dernier, à l’occasion d’une procédure judiciaire aux Etats-Unis, un trader de … JP Morgan a avoué avoir manipulé le marché des métaux précieux pendant des années. Il a affirmé avoir agi avec son équipe, après avoir été formé par des traders plus anciens au sein de la même banque, et au su de sa hiérarchie.

    Aux dernières nouvelles, le stock d’or total que la Banque de France conserve officiellement dans ses coffres s’élève à 2436 tonnes. Servira-t-il à soutenir le dollar ? L’euro ? Ou les grandes banques privées, comme l’article du Alchemist le suggérait ? Dans un passé récent, l’actuel sous-gouverneur a montré une véritable appétence pour les sujets financiers en lien avec la centralisation des pouvoirs à Bruxelles. Lors de son passage au Parlement européen entre 2009 et 2017, Sylvie Goulard a été rapporteur ou co-rapporteur de plusieurs textes législatifs déterminants, comme celui visant à créer un mécanisme européen de supervision financière, ou cet autre à forte portée sur l’Union bancaire dans la zone euro.

    L’or, un actif monétaire très sensible

    La sous-gouverneur a même été à l’initiative d’un rapport sur les euro-obligations, ces titres de dette fédérale que la Commission européenne souhaiterait émettre un jour pour trouver des financements de manière indépendante, sans dépendre des transferts d’argent effectués par les Etats nationaux. Des euro-obligations qui, en l’absence d’impôts européens, pourraient par exemple avoir besoin d’un stock d’or pour asseoir leur légitimité. « Mais le marché de l’or est très opaque. Il est difficile de savoir d’où partent les transactions et chez qui elles arrivent » précise un trader en matières premières.

    Une chose est sûre : l’idée de mobiliser le stock d’or français va à l’encontre de ce que font les autres grandes banques centrales de la planète (Etats-Unis mis à part). Depuis la crise financière de 2008, qui avait vu des montagnes de titres de dette perdre toute valeur, les banques centrales sont devenues acheteuses de métal précieux, et elles le conservent précieusement. La Russie a ainsi multiplié son stock d’or par 4 en dix ans, tandis que des rumeurs persistantes prêtent à la Chine une stratégie visant à dépasser les réserves officiellement détenues par les Etats-Unis. D’autres nations – la Turquie, l’Inde, l’Indonésie, la Pologne, etc. – se sont mises à racheter de l’or ces dernières années après avoir longtemps été absentes du marché. Mieux : des gouvernements possédant de l’or stocké à l’étranger ont demandé le rapatriement de leurs lingots afin d’en avoir la pleine propriété. C’est ainsi que l’Allemagne a obtenu (difficilement et progressivement) le retour de son or entreposé aux Etats-Unis.

    La France dépourvue de ses réserves au pire moment ?

    Le mouvement s’est accéléré ces dernières années, car les signaux annonçant une nouvelle crise de la dette s’accumulent. Pour Antoine Brunet, ancien chef économiste de HSBC France et ex économiste-conseil de la Banque de France :

    "Quel intérêt y aurait-il à prêter son or par les temps qui courent ? Quand Nicolas Sarkozy avait vendu 20% des réserves au début des années 2000, j’avais dit que c’était une très mauvaise idée. Aujourd’hui, des puissances essayent de se débarrasser du dollar et pourraient éventuellement utiliser l’or à la place. Si les opérations de prêt ou de swaps sur le stock d’or manifestent une volonté de s’en séparer, ce serait complètement stupide."

    Longtemps, l’or a été utilisé comme monnaie à part entière, notamment dans le cadre des transactions internationales (achats de pétrole, de minerais, de marchandises). Aujourd’hui, le précieux métal est souvent considéré comme un gage implicite des monnaies que nous utilisons. « L’or est le gage ultime. Prenons un exemple : admettons que l’euro ne tienne pas, pour des raisons politiques ou économiques. Nous serions alors bien contents d’avoir une réserve d’or pour relancer une monnaie nationale qui inspire confiance, souligne Christian Eugène. Mais si nous avons adossé notre stock à d’autres opérations, il sera difficile de le faire. Une garantie peut toujours jouer, et on ne peut alors plus utiliser l’actif en question ». La conséquence est redoutable : en cas de nouvelle crise financière, la France pourrait se retrouver nue dans la tempête.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’affaire des contrats de Benalla se précise

    benalla_11038236-600x400.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Il s’agit là encore d’une enquête réalisée par Médiapart, que les poursuites engagées par le parquet de Paris sur ordre de Matignon et la tentative de perquisition de ses locaux n’a pas découragé.

    Les premiers contrats ont été passés par la société Mars

    La société dirigée par Vincent Crase a agi dans ce cadre en tant que sous-traitant de la société Velours. Les négociations, qui se sont déroulées au Damas Café et au siège de La République en marche, ont eu lieu de mars à juin 2018. Elles ont abouti à la signature d’un contrat de protection de la famille de l’oligarque russe Iskander Makhmudov lors de ses déplacements en France. Un premier versement de 294.000 € à la société Mars a ensuite eu lieu, bien que la famille de Makhmudov n’ait pas posé le pied en France à cette période.

    Puis, de la société Mars, on passe à France Close Protection

    L’éclatement de l’affaire Benalla a attiré l’attention sur ses tractations douteuses. Par ailleurs, le versement sur le compte de la société Mars de l’énorme commission de 122.000 € sur le premier contrat, versement en provenance d’un compte domicilié à Monaco, a inquiété la Société générale. Pour couper tout lien en apparence avec Vincent Crase et éviter les saisies conservatoires, Alexandre Benalla a fondé une deuxième société : France Close Protection. Elle est officiellement dirigée par Yoann Petit et compte un seul actionnaire de 18 ans, vraisemblablement proche de Benalla.
    Dès le dépôt de ses statuts le 2 octobre dernier, elle a reçu un premier versement de 294.000 €, dans le cadre d’un contrat de protection de 980 000 € pour Iskander Makhmudov. Benalla en a touché plusieurs dizaines de milliers d’euros.

    Un autre contrat a ensuite été passé avec un deuxième oligarque russe

    Signé le 2 décembre 2018 pour 980.000 €, ce contrat prévoit la protection de Farkhad Akhmedov et de ses enfants lors de leurs déplacements en France et dans certains pays d’Europe. Une équipe de sept personnes doit assurer cette mission. Pourtant, le premier versement a été touché par Benalla uniquement, après avoir transité sur le compte de sa société Insta Conseil basée au Maroc. En bref, on se demande pour quels services il est rémunéré si grassement.

    https://fr.novopress.info/213603/laffaire-des-contrats-de-benalla-se-precise/

  • Zoom – Fiorina parle pour la première fois… sur TV Libertés

     

    Son visage blessé a ému de très nombreux Français. Le 8 décembre, Fiorina, jeune patriote de 20 ans qui participait pacifiquement à la manifestation des Gilets Jaunes a reçu un projectile provenant des forces de l’ordre et a perdu un œil. Accompagnée de son compagnon Maxime, Fiorina s’exprime pour la première fois. L’étudiante a choisi TV Libertés pour livrer son témoignage.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-fiorina-parle-pour-la-premiere-fois-sur-tv-libertes

  • La chaine Youtube des Brigandes arbitrairement fermée

    ob_25a95c_maxresdefault.jpg

    Un communiqué des Brigandes :

    Prétextant un nouveau signalement pour « incitation à la haine » sur l’une de nos vidéos, YouTube a décidé de fermer intégralement notre chaîne ! Tous nos clips, qui totalisaient presque 10 millions de vues, ont ainsi disparu.

    Nous nous attendions à ce que cela arrive tôt ou tard : nous ne sommes pas chez nous sur YouTube et la dictature de la bien-pensance censure immanquablement ceux qui lui résistent. L’incitation à la haine a bon dos et pendant ce temps les rappeurs « niquent la France » tranquillement. Voici, pour rappel, quelques paroles de rap largement diffusées que nous avions relevées l’année dernière et à côté desquelles nos chansons sont des comptines pour enfants cliquez là

    Cette interdiction n’est qu’une confirmation du caractère subversif des « Brigandes » et de la restriction toujours plus grande de la liberté d’expression.

    Nous allons lancer une requête auprès de YouTube, afin de pousser cette possibilité jusqu’au bout, et nous chargerons l’intégralité de nos clips sur une plate-forme alternative. (Ils seront de nouveau disponibles sur notre site cliquez ici)

    NDLR : Les CD des Brigandes sont en vente sur notre site cliquez ici 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/12/la-chaine-youtube-des-brigandes-arbitrairement-fermee-6128211.html

     
     
  • Macron : les mots qui l'ont tué

    Jamais un président de la République n’avait osé tenir autant de propos qui clivent. Les piques se sont retournées contre leur trop léger inventeur, qui a simplement oublié que la politique est aussi une histoire d’amour… et de haine.

    Les phrases-chocs de Macron, on les a entendues dès la campagne présidentielle du jeune technocrate aux dents longues. Parfois passées médiatiquement sous silence, elles ont quand même révélé les faiblesses d'un candidat adoubé par un système déliquescent. C'était en février 2017 alors que le « navire » Fillon coulait,Macron affirme « Il n'y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse ». Deux semaines plus tard, il renouvellera ces propos à Londres, ajoutant qu'il n'a jamais vu l'« art français ». Pas besoin d'être sur les terres de la Perfide Albion pour se lancer dans l’autodénigrement du pays. En Algérie, le jeune candidat se permet d'aborder le passé colonial français. Sans précaution. Avec sa haine du passé français « La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c’est une vraie barbarie. » Comment affirmer que la colonisation fait partie de l'Histoire de France tout en insinuant qu'elle sent fortement le génocide ? Macron se lançait là dans un de ses procédés favorits établir un clivage entre les Français, les bons qui sont les gentils et les méchants, qui sont des moins que rien.

    Quelques mois plus tard, sur le point d'être qualifié en vue du second tour de la présidentielle, Macron est interrogé à la radio à propos d'un ancien cadre d'En Marche ! Mohamed Saou, aux sympathies plus ou moins islamistes. L'intéressé avait en effet affirmé son refus d'être « Charlie » il avait aussi critiqué Manuel Valls, lequel soutenait les arrêtés « anti-burkini ». Hors antenne, Macron confie « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C'est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c'est un type bien. » Les propos seront enregistrés. Macron commet une gaffe que les médias se garderont de répercuter, parce que le jeune prodige est aussi leur protégé.

    Du sous-Hollande

    Une fois élu, Macron continue dans les phrases-chocs. Y compris au cours de discours-fleuves où il veut exposer sa méthode. Les Français qui ne pèsent rien se trouveront fâcheusement dans son collimateur. En juillet 2017 il se lance dans une sorte de poésie sociale « une gare, c 'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». Parfois, il se lâche complètement. Ainsi, en octobre 2017 alors que des salariés manifestent à la suite de licenciements dans l'usine de GM&S, il affirme « Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils ne peuvent pas avoir des postes là-bas, parce qu 'il y en a qui ont les qualifications pour le faire ». « Foutre le bordel » c'est précisément ce qu'on a reproché à Macron avec son usage systématique d'une rhétorique accusatoire. En décembre 2017 Jupiter est à Athènes et s'exprime devant la communauté française. Il veut la refondation de l'Europe, tout en dénonçant une sorte de « retard » français. Le Président se dote d'une rhétorique bottée « je serai d'une détermination absolue et je ne céderai rien ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes ». Pas malin quand on fait en même temps l'éloge de Périclès. En parlant des « fainéants », Macron attaquait-il la France qui vit des revenus de l'assistance ? L'intéressé s'en est défendu, affirmant avoir décroché sa flèche du Parthe contre les politiques. Le problème, avec Macron, c'est qu'il y a aussi bien du premier degré que du subliminal. En juin 2018, dans une vidéo sortie en off, il dénoncera ce « pognon de dingue » dépensé pour les aides sociales. Quelques mois plus tard, il cible davantage les Français. Au Danemark, en août 2018, il ne tarit pas d'éloge pour les Danois, ce « peuple luthérien » qu'il oppose aux « Gaulois réfractâtes au changement ». Alors que le quinquennat est déjà fragilisé par l'affaire Benalla, Macron prend le risque de mettre de l'huile sur le feu. Cela commence à faire beaucoup dans l'accumulation des bourdes. Le Gaulois, c'est aussi le petit blanc, le Français de souche délaissé par des décennies de politiques publiques.

    En disqualifiant les oppositions et les corps intermédiaires, Macron s'est lancé dans un face-à-face avec les Français. Cette situation, il l'exprime également par des mots. Comme en juillet 2018, où, devant les députés de sa majorité, il lance tout de go le défi « qu'ils viennent me chercher ». Quelques mois plus tard, en voulant marcher sur l'Elysée, les Gilets jaunes l'ont effectivement pris au mot. Pas étonnant que dans ses vœux du 31 décembre 2018, Macron ait mentionné la « foule haineuse ». Maladresse suprême qui lui vaudra un Acte VIII tout aussi violent que les autres. On attribue à Hollande le qualificatif de « Monsieur petites phrases ». En fait, c'est bien à son ancien collaborateur qu'il faudrait le réserver.

    François Hoffman monde&vie 17 janvier 2019

  • Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

    Pour Benjamin Griveaux, avoir des convictions ou être lucide, c’est diffuser des “fake news”

    Charlotte d’Ornellas dénonce avec talent la mauvaise foi de Benjamin Griveaux :

    Benjamin Griveaux annonce un débat hyper respectueux et sans caricature, à l’approche de la révision des lois de bioéthique : « Déjà que les européennes vont être sympas mais là, ça va être de la fake news en ébène massif sur les cellules souches, la recherche sur les embryons ou encore les accusations sur l’eugénisme généralisé. Wauquiez était d’ailleurs assez en avance là-dessus. Quant à LR, ils vous mettent François-Xavier Bellamy en tête de liste, vous avez compris. »

    Cette déclaration est intéressante pour se faire une idée du sérieux de l’appellation « fake news »…

    + Sur les cellules souches, je le laisserai développer avant de commenter.

    + Sur la recherche sur les embryons : le rapport parlementaire préconise en effet d’étendre cette recherche, ou même d’autoriser la création d’embryons transgéniques :

    – Proposition 15 : allonger la durée de culture de l’embryon

    – Propositions 16 et 17 : assouplir le régime juridique de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines

    – Proposition 18 : autoriser la recherche portant sur les cellules germinales de l’embryon

    – Proposition 19 : lever les interdits de création de l’embryon transgénique.

    Les embryons sont devenus une matière première traitée sans aucune considération pour le vivant. S’en offusquer relève plus de l’opposition que de la « fake news ».

    + Sur l’eugénisme : le rapport préconise bel et bien d’étendre les tests afin de mieux trier les embryons sains des embryons malades.

    Les différents diagnostics pré-conceptionnels, pré-implantatoires et pré-nataux et l’éventuelle extension du recours à certains d’entre eux (Propositions 25 et 26) ne visent qu’une chose : repérer des maladies et trier les embryons pour ne garder que des enfants « sains » (ou avoir recours à une IMG en cas de découverte pendant la grossesse). On peut se débattre dans tous les sens, mais les mots ont un sens : c’est de l’eugénisme. Il n’est pas étatisé dans la mesure où il repose un fine sur des décisions individuelles, mais il est bien réel et pratiqué. Le dire relève bien plus de la lucidité – que la pratique soit assumée ou décriée – que de la « fake news ».

     
  • LA POLICE DE LA PENSÉE VEUT FAIRE FERMER LE COMPTE FACEBOOK D'ALBAN D'ARGUIN

    Diapositive1 copie 2.jpg

    Depuis des années, Alban d'Arguin mène un combat exemplaire contre l'implantation des éoliennes en France. La parution, en 2017, de son livre-choc, Éoliennes un scandale d'État cliquez ici, a eu un énorme retentissement grâce, en partie, au innombrables relais qu'il a obtenu sur les réseaux sociaux. 

    Le lobby affairiste pro-éolien l'a bien compris et, aujourd'hui, il demande la fermeture du compte d'Alban d'Arguin. Tel Youtube fermant arbitrairement la chaine des Brigandes dont la chanson Saletés d'éoliennes va dans le même sens, Facebook risque de donner satisfaction aux saccageurs de nos campagnes.

    Nous appelons tous nos lecteurs à réagir contre ces minables manoeuvres visant à priver les combattants non-conformistes de leurs moyens d'expressions en leur manifestant leur solidarité en leur écrivant sur leurs comptes FB cliquez là ou, mieux encore, en diffusant leurs livres (ou CD) autour d'eux. Demain, il sera trop tard...

    S.N.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marine Le Pen : « Ma convocation est un dévoiement total des institutions de la part de La France insoumise ! »

    783a1ba18d8b1b155d652337b03c8a56.jpeg

    Marine Le Pen, en exclusivité pour Boulevard Voltaire, réagit à sa convocation par la commission d’enquête parlementaire sur les groupuscules d’extrême droite initiée par le parti de Jean-Luc Mélenchon à l’Assemblée nationale. Elle dénonce la complaisance pour les violences d’extrême gauche qui se multiplient en ce moment.

  • Gilets Jaunes : condamnations en cascade – Journal du 13 février 2019

     

    Gilets Jaunes : condamnations en cascade

    Alors que le mouvement des Gilets Jaunes se poursuit dans le temps, le gouvernement continue sa marche répressive. Après de nombreux débats sur la réponse policière, le temps est venu pour la réponse pénale. Visiblement, l’heure n’est plus au laxisme.

    Ma santé 2020 : Une nouvelle couche !

    Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, présentait ce mercredi son nouveau projet de loi censé lutter contre les déserts médicaux. Sans surprise, le texte se présente dans la continuité de l’exercice de Marisol Touraine avec toujours plus de bureaucratie et d’injonctions.

    Permis de conduire: en route vers le changement

    Trop long et trop coûteux, le permis de conduire pourrait connaître un profond changement. Le gouvernement réfléchit à l’inclure dans le service national universel alors que les auto-écoles crient à l’ubérisation du secteur.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-condamnations-en-cascade-journal-du-13-fevrier-2019

  • La méfiance des Gilets jaunes envers le gouvernement est de plus en plus profonde

    gilets-jaunes-nord-pas-calais-854x572-600x402 (1).jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La nouvelle grande enquête de la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch réalisée par l’Ifop ce mois-ci permet de mettre en lumière une fracture entre la France des Gilets jaunes et le reste de la société. En effet, sur de nombreux points cruciaux pour la société actuelle les chiffres marquent un écart important.

    Par exemple, 62% des Gilets jaunes (soit 19 points de plus que dans l’ensemble de la population) souscrivent à l’idée selon laquelle le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins. D’autres sujets qui sont plus polémiques dans notre société atteignent aussi des taux surprenants.

    Ainsi, près d’un Gilet jaune sur deux (46%) adhère à la théorie du grand remplacement, soit un niveau d’adhésion pratiquement deux fois plus élevé que dans l’ensemble de la population. Et de la même manière, 44% (contre 22% des Français) se disent d’accord avec l’idée selon laquelle il existe un complot sioniste à l’échelle mondiale. Cette enquête corrobore la méfiance grandissante à l’égard des médias traditionnels que l’on a pu constater dernièrement.

    https://fr.novopress.info/213589/la-mefiance-des-gilets-jaunes-envers-le-gouvernement-est-de-plus-en-plus-profonde/