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magouille et compagnie - Page 1185

  • Les mauvaises manières de M. de Rugy.

    M. de Rugy se retrouve dans une situation difficile après la révélation de soupers onéreux aux frais de la République, au bénéfice de quelques amis et sans réel rapport avec ses fonctions politiques d’alors. Les homards « géants » (sic !) servis lors de ceux-ci sont devenus le symbole fort du décalage du ministre et de ce pays légal qui s’impose au pays réel quand il devrait, d’abord, le servir. Sa défense maladroite ne fait que rajouter au malaise, et c’est sa directrice de cabinet, elle-même prise dans une affaire d’occupation d’HLM sans l’habiter vraiment, qui en a fait les frais, contrainte à la démission avec les mêmes arguments que ceux que M. de Rugy réfute pour lui-même. Pourtant, en soi, les sommes dépensées un peu légèrement et les petits privilèges dont M. de Rugy a visiblement usé et abusé ne représentent que bien peu de choses, et l’on est bien loin des millions, voire milliards d’euros perdus par les fraudes diverses et variées pratiquées par les aigrefins qui spéculent sur le dos, trop souvent, de la France et des Français. Mais c’est le symbole qui frappe les esprits, et l’on sait la force de celui-ci en une période où nos compatriotes sont appelés, pour de bonnes mais parfois aussi de mauvaises raisons, à faire des efforts financiers, par le biais de taxes toujours renouvelées.

    Décidément, l’été est meurtrier pour la République, et voici après « l’été Benalla » l’été de Rugy, au fil des « révélations » de la presse et des dénégations de l’intéressé, encore soutenu par le gouvernement et paradant à la tribune présidentielle ce 14 juillet… Au moment même où l’écologie est devenue une politique d’Etat, du moins officiellement, et où des taxes nouvelles, qui ne sont pas toutes choquantes, sont créées quand d’autres sont étendues, l’affaire tombe mal, et risque bien de discréditer, dans une confusion générale des genres, la nécessaire politique de « transition écologique » (mal nommée, sans doute, ou imprécise, en tout cas). En cela, l’attitude de M. de Rugy, entre mépris et mauvaise foi, est irresponsable et suicidaire pour le ministère qu’il représente, même si ce qu’on lui reproche n’a, pour l’heure, que peu à voir avec son poste actuel (hormis les rencontres plus ou moins informelles avec des lobbyistes aux méthodes et arguments douteux) mais bien plutôt avec celui, précédent, de président de l’Assemblée nationale.

    Pourquoi l’attitude de M. de Rugy est-elle inappropriée et choquante ? Pour plusieurs raisons qui éclairent aussi la nature de la République contemporaine, qui n’est plus, dans l’esprit comme dans la pratique, celle du fondateur de la Cinquième qui, lui, payait même les notes d’électricité de l’Elysée sur sa retraite d’officier. L’une d’entre elles est le fort décalage entre les idées affichées et propos avancés par l’actuel numéro 2 du gouvernement quand il n’était qu’un député Vert et son attitude depuis qu’il appartient aux hautes sphères parlementaires puis gouvernementales. Il n’est certes pas demandé aux hommes politiques d’être parfaits ni même aimables mais, lorsque l’on appartient aux hauteurs de la vie politique ou étatique, il convient, si l’on a le sens de l’Etat, de respecter celui-ci et de servir le pays plutôt que « se servir » : l’Etat impose des devoirs à ceux qui possèdent le pouvoir, et une certaine exigence de posture et d’action. Sur ce point, la monarchie d’Ancien Régime avait trouvé une sorte d’équilibre, sans doute pas toujours satisfaisant mais plutôt efficace, qui tenait compte des faiblesses et, même, des turpitudes humaines : Mazarin en est un exemple presque caricatural, s’enrichissant au fil de ses années gouvernementales tout en sauvant et en renforçant l’Etat royal et laissant au roi Louis XIV dont il a été le véritable précepteur politique, un héritage solide qui assurera à la France la meilleure place en Europe et un rayonnement qui perdurera jusqu’aux heures les plus sombres de la Révolution. En revanche, Nicolas Fouquet, qui avait été, un temps, bon serviteur de l’Etat, a été cruellement puni pour avoir oublié le sens de son devoir et avoir pensé que l’Etat pouvait devenir sa « chasse gardée »…

    M. de Rugy n’est pas Mazarin, et encore moins Colbert ou Sartine, et la République apparaît désormais comme « la revanche de Fouquet » dont l’actuel ministre de la Transition écologique, dans l’esprit comme dans l’attitude, est le « digne » héritier : il n’est pas certain que cela puisse être considéré comme un progrès pour notre pays…

    https://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1565:les-mauvaises-manieres-de-m-de-rugy&catid=53:2019&Itemid=64

  • Le réchauffement de l’Afrique n’est pas dû à l’homme

    030102013123047000000chanclim.jpgMise au point  de Bernard Lugan

    En Afrique, le  postulat du « réchauffement climatique global dû à l’homme » est contredit par cinq disciplines scientifiques majeures :

    1) Les paléoclimatologues ont, en analysant les « carottes » obtenues lors de forages continentaux et marins, montré que, durant tout le Quaternaire, c’est-à-dire depuis 2,5 millions d’années, l’Afrique a connu des alternances de périodes froides et chaudes, sèches et humides. Les australopithèques et les premiers hominiens en seraient-ils responsables… ?

    2) Les paléoenvironnementalistes ont mis en évidence les modifications de la végétation africaine résultant de ces changements climatiques intervenus en dehors de toute intervention humaine.

    3) Les climatologues tropicalistes ont démontré que l’actuel  et réel réchauffement est un phénomène à la fois naturel - même si la suicidaire démographie africaine aggrave la désertification -, et delongue durée puisqu’il s’inscrit dans un cycle ayant débuté il y a  5 000 ans. Toujours sans responsabilité humaine.

    4) Les archéologues nous apprennent que sur les quinze derniers millénaires, ce furent ces changements climatiques qui, du nord au sud et de l’est à l’ouest, conditionnèrent la mise en place des populations africaines.

    5) Les historiens ont mis en évidence le synchronisme existant entre changements climatiques et grandes séquences de l’histoire du continent. (Ce thème du synchronisme constitue le cœur de mon livre « Les guerres du Sahel des origines à nos jours »).

    Il a donc été démontré que, depuis des millions d’années, les changements climatiques africains se font selon des cycles naturels connus, décrits, analysés et indépendants des activités humaines.

    Et pourtant, tels de nouveaux messies, les « ayatollahs verts » imposent leurs prophéties hallucinatoires à des populations frappées de panurgisme, cependant qu’ à travers un matraquage orwellien de plus en plus inquisitorial, ils tentent de réduire au silence les « hérétiques » ne croyant pas à leurs « révélations ».

    Cette mise au point est destinée à fournir un argumentaire aux « sceptiques » à travers la mise en évidence des véritables raisons des changements climatiques africains.

    Développements :

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    http://bernardlugan.blogspot.com/2019/07/le-rechauffement-de-lafrique-nest-pas.html

  • Mysticisme et réalisme : les deux voies du discours populiste

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    Bernard Plouvier

    Grand Président Macron poursuit sa destruction à rythme accéléré des valeurs nationales, celles qui forment notre identité de Français, par opposition à la bouillie mondialiste et au pot-pourri multiracial (en anglais : le melting pot, variante sociologique du Chaudron des sorcières).

    Il multiplie les lois liberticides, au nom de sa mystique tiers-mondiste et de l’exaltation des minorités. Il le fait, bien sûr, sans prendre l’avis du seul souverain de l’État : la Nation. Grand Président est l’Attila de notre Bien Commun et se donne même bonne conscience, estimant œuvrer pour l’avenir. Là encore, il ne précise pas s’il s’agit de l’avenir de la Nation française ou de celui des millions d’immigrés d’origine extra-européenne. À dire vrai, il lui est inutile de s’exprimer sur ce point : ses actes parlent pour lui.  

    En Macronie, on ne réprime pas ou de façon exceptionnelle l’omniprésent racisme antiblancs, mais les hystériques font leurs crises de nerfs au moindre tag dit « antisémite » (alors qu’on n’en connaît généralement pas la provenance) ou à la moindre remarque sur le ridicule des travestis. Parallèlement, on assume pleinement la très antidémocratique discrimination positive et les manifestations répugnantes de prévarication (l’actualité en fournit des exemples de façon quasi-hebdomadaire), de copinage maçonnique et de favoritisme ethnique.

    À cette mystique faisandée, il est indispensable d’opposer une véritable mystique nationale. Puisqu’après tout, la politique fait surtout appel à l’irrationnel, à cette mentalité pré-logique qui n’est nullement l’apanage des « primitifs ».

    Encore ne faut-il pas se tromper de mystique : on ne peut opposer la religion chrétienne au culte des droits de l’homme. La seule mesure positive du « régime abject » qui suivit l’affaire Dreyfus fut de séparer nettement l’État des cultes et des sectes, même si l’islamo-pétrodollar a beaucoup modifié les règles du jeu depuis trente ans et si la Ripoublique reste une chasse gardée du Grand-Orient.

    Le discours très réaliste, sur l’immigration-invasion et la certitude mathématique d’un remplacement de population dominante sur le sol français, doit être couplé à l’évocation de nos valeurs propres, en un mot à la mystique nationale, comme Poutine le fait avec succès en Russie ou comme le font les Turcs avec leur mouvement pantouranien.

    Les froids raisonnements et les savants calculs n’ébranlent pas les foules, à la différence de l’émotion. Rien ne nous empêche de rêver d’une France rebâtie en mêlant la technologie moderne à notre culture française, aux indispensables réformes démocratiques (l’égalité de tous devant la loi, la lutte contre la pourriture politico-administrative, l’instauration d’une authentique liberté d’expression d’où seraient bannies seules la pornographie et la calomnie) et au nécessaire retour vers leurs continents d’origine des millions d’extra-européens qui n’ont rien à faire en Europe.

    Mélanger le rationnel à l’irrationnel, c’est le B – A - BA de la propagande politique. Pour l’instant, seuls les écolo-verdâtres et les partisans du libéralisme dur le font avec succès, utilisant les ficelles de la plus basse démagogie : diabolisation de l’ennemi et promesses à la pelle pour les gogos.         

    Rien n’empêche le milieu populiste de faire une bonne propagande : honnête et dépourvue de crainte, ne proposant que des mesures saines et applicables. Pour cela, il faut des êtres prêts à l’action une fois conquis démocratiquement le pouvoir. Surtout pas des opportunistes cherchant un « créneau porteur » !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/11/mysticisme-et-realisme%C2%A0-les-deux-voies-du-discours-populiste-6163450.html

  • Tsipras, ou la victoire posthume de Margaret Thatcher ?

    La Grèce vient de voter et de ramener au pouvoir ceux qui l’avaient ruinée tout en chassant ceux qui l’avaient définitivement vassalisée à « l’Europe » : Nouvelle Démocratie (de droite) succède ainsi à Syriza (gauche désormais social-démocrate), et c’est la fin d’un malentendu sans être la fin de la tragédie grecque. Fin d’un malentendu qui montre la duplicité des politiciens et la perversité d’un système qui porte le nom de « démocratie » sans en assumer vraiment le sens historique ni la particularité athénienne : Syriza est ce mouvement de Gauche radicale qui a fait croire en 2015 qu’il renverserait la table en Union européenne et mettrait un terme au martyre que les Allemands et leurs commis de Bruxelles faisaient alors subir aux Grecs au nom d’une « solidarité européenne » (sic !) qui n’a, le plus souvent, fonctionné qu’au profit des banques et non des peuples, dans une logique toute libérale et capitaliste. Or, Alexis Tsipras, son dirigeant qui se croyait moderne parce qu’il avait abandonné la cravate, n’a été qu’un illusionniste, prompt à tout promettre pour parvenir au pouvoir et à tout renier pour le garder, et ce sont les Grecs qui ont été les dindons de cette sinistre farce ! Après avoir entamé un bras de fer avec Bruxelles et Berlin, et avoir organisé un référendum qui confortait cette résistance en la légitimant démocratiquement, c’est-à-dire en l’approuvant par plus de 60 % des suffrages exprimés, M. Tsipras a, d’un coup, tout lâché, sans contrepartie, livrant la Grèce à la violence d’une mainmise de l’Union européenne désormais bien décidée à faire payer aux Grecs cette frayeur qu’ils lui avaient causée. Oui, la vengeance de « l’Europe » fut terrible, et le demi-million de Grecs (principalement les jeunes) qui ont quitté le pays « sans regrets » et, souvent, définitivement (sur onze millions d’habitants), l’inscrit dans la durée, la matière grise ayant quasiment déserté et créé ainsi un vide qu’il sera difficile, voire impossible avant plusieurs générations, de combler : terrible destin pour cette Grèce dont, Français et Européens, nous sommes des héritiers plus ou moins fidèles… Nous qui devons tant à Homère, Sophocle et Thucydide, qu’avons-nous fait de cet héritage ? Et qu’avons-nous fait des Grecs d’aujourd’hui ?

    La tragédie grecque contemporaine a des racines anciennes et les Hellènes ne peuvent, certes, être entièrement exemptés de reproches, ayant profité d’une mécanique européenne qui les a intégrés à une société de consommation sans en avoir saisi les conditions d’accès comme les limites : cela ne permet pas, néanmoins, d’en faire les seuls coupables, devenus victimes expiatoires aux yeux des « Européens ». Surtout quand l’on sait que ce sont des conseillers de grandes institutions financières états-uniennes (Goldman Sachs, entre autres) qui les ont incités, au plus haut niveau, à tricher sur les chiffres et les comptes pour entrer dans une zone euro qui, de paradis promis, s’est transformé en enfer terrestre et social ; des conseillers que l’on retrouve, quelques années après, à des postes-clés de l’Union européenne ou de certains de ses pays… Ceux-là, les vrais coupables, n’ont jamais été inquiétés !

    Syriza a eu, un court laps de temps, l’occasion de changer le cours des choses, mais Tsipras n’a été ni le Léonidas des Thermopyles ni Périclès, juste un Alcibiade de passage qui laissera le même goût de cendres à ses compatriotes que son lointain modèle athénien. Mais, au-delà de la défaite des Grecs qu’il a incarnée aux yeux des Européens, de ceux qu’il avait fait rêver comme de ceux qu’il avait effrayés, Tsipras incarne aussi le triomphe du système libéral, celui auquel Margaret Thatcher ne voyait aucune alternative possible. C’est d’ailleurs le constat que fait, sans nuance ni ambiguïté le quotidien libéral et européiste L’Opinion dans son édition du lundi 8 juillet, en profitant de l’occasion pour en découdre avec le populisme dont Syriza semble avoir cloué le cercueil plus sûrement encore que les arguments de campagne de M. Macron et de ses alliés européens : « A force de volte-face et de renoncements, Alexis Tsipras a révélé les artifices du populisme, dont le « meilleur » des arguments reste de ne jamais avoir gouverné. Déclarer la guerre à l’oligarchie est un peu court pour imposer le monopole de la défense du peuple. » Le message est clair : combattre l’oligarchie n’est pas sérieux, et c’est vain, définitivement ! Laissez donc le pouvoir aux experts et à ceux qui font l’économie, pas à ceux qui veulent l’ordonner, même au Bien commun ou au profit des classes productives… En somme, l’oligarchie est seule légitime pour gouverner, et ceux qui contestent ce fait seront défaits, voire punis… Et le quotidien libéral de poursuivre : « Quant à l’esprit antisystème et son corollaire, l’anti-austérité, ils se fracassent vite sur le mur de la réalité. ». Ainsi, nous voilà prévenus : se déclarer contre l’austérité pour les classes populaires et moyennes est là aussi totalement vain, et c’est même s’extraire de la « réalité » (mais laquelle, en fait ?), comme il est aussi vain de tenter de chercher à sortir de ce système qui, aujourd’hui, aggrave les injustices et la démesure financière avec ses profits gigantesques pour quelques uns et les efforts pour les autres, avec ses destructions environnementales sans fin et ses peuples asservis au consumérisme et à cette « loi des suspects » étendue à tous par les législations de « vigilance républicaine » ! « Ployez le genou et courbez l’échine, vils mécréants », semble dire cet article qui dénie la possibilité de toute « autre politique » que celle qui est, de droite ou de gauche, dominante en Union européenne. « There is no alternative »…

    Et la victoire du parti Nouvelle Démocratie permet de renouer avec la bonne vieille alternance classique (qui est bien différente de l’alternative !), Syriza ayant juste remplacé l’ancien Pasok (Parti socialiste grec) désormais marginalisé comme l’est le Parti du même qualificatif en France : « Avec cette victoire sans appel, le laboratoire grec démontre la résilience de la démocratie représentative. » Et le tour est joué, et le terme de « laboratoire » à propos de la Grèce des années 2010 est tristement et brutalement révélateur, les Grecs étant les cobayes du « choc » annoncé en son temps par Naomi Klein ! Cela confirme la phrase terrible de Bernanos, royaliste peu amène à l’égard des compromissions et des trahisons du système : « La démocratie est la forme politique du capitalisme ». Bien sûr, la démocratie dont il parle n’est pas celle qui, en d’autres temps, a bercé les Athéniens et, parfois, les a aussi menés au désastre. Mais il parle bien de cette démocratie qui se veut représentative (mais de quoi, en définitive ?) mais n’a pas encore résolu la grande question de la libération de l’Etat, de cette émancipation à l’égard des féodalités financières et économiques qui, depuis 1789, se veulent maîtresses de tout Pouvoir en France et, par extension, en Europe depuis le XIXe siècle, non sans quelques terribles exceptions (les totalitarismes) qui ont aussi occulté les autres formes de résistance à la domination de l’oligarchie (qu’il conviendrait, d’ailleurs, de qualifier plutôt de ploutocratie).

    Alors, que faire ? Renoncer à toute action ou position politique, comme l’ont fait, apparemment, les 42 % d’électeurs grecs qui se sont abstenus (alors même que le vote est obligatoire en Grèce !) ? Se rallier aux forces politiques « réalistes » c’est-à-dire ne remettant pas en cause les fondements du libre-échange, de la mondialisation libérale et de la construction (si mal nommée) européenne, et acceptant l’idéologie dominante qui n’autorise que la réforme et bannit toute révolte contre elle ?

    C’est sans doute là toute la force d’un message royaliste aujourd’hui, pour la France : contester les fondements mêmes du système qui mène aux multiples blocages et injustices que nous connaissons aujourd’hui, non par simple populisme électoral mais par « démophilie » profonde et active ; mais aussi, proposer et construire des modèles alternatifs (sans toujours être exclusifs) susceptibles d’ordonner différemment notre société et ses institutions politiques, locales comme nationales. Oui, il faut rompre avec le Système et tendre à séparer la prospérité, bénéfique, de la croissance, trop souvent dévastatrice, autant sur le plan environnemental qu’humain. Il ne s’agit pas de jouer les imprécateurs, mais bien plutôt de forger les outils de réflexion et d’action pour assumer, demain ou après-demain, une forme de détachement du modèle dominant d’aujourd’hui, voire son effacement... « Celui qui ne propose rien n’a pas droit à la critique », affirmait jadis Bertolt Brecht : cela peut apparaître rude à première vue, mais n’est-ce pas une manière de dire que toute contestation du Système qui se contenterait de la mauvaise humeur et de la colère sans penser à fonder serait vaine et, surtout, dangereuse et décevante ? N’est-ce pas, aussi, ce que l’on pu constater ces jours-ci avec la protestation parfois maladroite et inutilement agressive de quelques enseignants à l’occasion du baccalauréat qui, faute de proposer une alternative aux projets de M. Blanquer, se sont discrédités aux yeux de nombre de nos compatriotes, y compris ceux qui n’ont rien de macroniens ? Pourtant, là aussi, la critique pouvait trouver quelques fondements et arguments (et, pour ma part, je n’en manque pas…), mais qui perdent toute crédibilité ou efficacité s’ils ne sont pas étayés par de vraies propositions affirmées et réfléchies, raisonnées à défaut d’être « raisonnables » selon les critères de l’idéologie dominante…

    Cela doit nous servir de leçon, de la Grèce aux bancs de nos lycées : tout royalisme qui se veut crédible doit passer par l’étude et la réflexion pour fonder de vraies propositions, non seulement sur le plan immédiatement politique ou institutionnel (et c’est d’ailleurs la première préoccupation des royalistes, par principe), mais aussi sur le plan environnemental, social, économique, géographique. Oublier ce préalable serait condamner le royalisme à n’être plus qu’une nostalgie ou une secte sans autre avenir que le discrédit et la disparition…

    https://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1563:tsipras-ou-la-victoire-posthume-de-margaret-thatcher&catid=53:2019&Itemid=64

  • « République de la délation », « militaires abondamment sifflés » : Emmanuel Macron nous prend-il pour des idiots ?

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    Emmanuel Macron ne cesse décidément pas de nous étonner. Et vous avez compris dans quel sens. Après un 14 Juillet marqué par trois faits objectifs pour le moins gênants (Président sifflé, gilets jaunes arrêtés préventivement, émeutes des supporteurs de l’équipe d’Algérie) et sur lequel planaient encore les images dévastatrices de l’affaire Rugy, le président de la République a décidé de contre-attaquer, depuis la Serbie où il était en visite officielle.

    Là, il ne nous étonne plus car il nous avait habitués à ces techniques de communication : parler de l’étranger, surtout pour afficher une autorité qui, de fait, est considérablement dévaluée, comme le constatait Philippe Bilger. Comme si s’adresser verticalement aux Français (enfin, plutôt obliquement, depuis des estrades internationales transformées en Olympe délocalisé) pouvait compenser une dévitalisation patente de cette autorité.

    Premier temps de cette communication : rien sur les émeutes post-match de la CAN. Le service après-vente de ces scènes inacceptables est laissé aux médias officiels ne voyant que liesse perturbée « à la marge », comme ils disent, par quelques « incidents ». Mensonge par omission.

    Deuxième temps : défendre le ministre Rugy comme il avait défendu, il y a un an, Alexandre Benalla face à la presse. « Je ne prends pas de décisions sur la base de révélations, mais de faits, sinon ça devient la République de la délation. […] Il y a encore, dans notre pays, le respect de la personne individuelle, des droits de la défense et de la possibilité de répondre, sinon ça devient la République de la délation. Il suffit que je sorte une photographie, dise des choses sur vous, sur n’importe qui, ça devient Les Dix petits nègres. »

    La « République de la délation » est une bien bonne formule. François Fillon aurait pu l’employer. Finalement, c’est la marque de fabrique de cette présidence.

    Déjà, il y a un an, Emmanuel Macron nous avait servi le coup des images douteuses, des faits, de la vérification des sources, en s’en prenant aux « médias ». Jusqu’à ce “Qu’ils viennent me chercher !” historique qui ne cesse de nourrir les refrains des gilets jaunes.

    Troisième temps : les faits, justement, et ces sifflets du 14 juillet. Emmanuel Macron s’est planté en défenseur des militaires, des pompiers « abondamment sifflés » le 14 juillet. Que dire ? Qu’il n’est vraiment pas beau de mentir ? Surtout sur le dos de ces militaires, pompiers, policiers que l’on prétend défendre ? Je me demande si le mystérieux best-seller attendu pour septembre ne s’intitulerait pas « Un Président ne devrait pas mentir comme ça… »

    Le Monde rapporte, au sujet de l’affaire Rugy, cette confidence d’un ministre : « C’est un truc à la con qui va nous suivre pendant un moment. Certains n’ont pas compris que le pays a changé depuis dix ans, que le cumul des affaires a sapé la confiance des Français dans leurs hommes politiques. Ce genre d’attitude ne sert pas notre cause. »

    Quelqu’un de la majorité pourrait-il aussi dire à l’oreille du Président que la meilleure façon de traiter ce « truc à la c… », ce n’est certainement pas de prendre les Français pour des c… ?

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/republique-de-la-delation-militaires-abondamment-siffles-emmanuel-macron-nous-prend-il-pour-des-idiots/

  • Europe : trocs et petites affaires entre amis.

    2476180295.jpgDélégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaires
    En 2014, les principaux postes à pourvoir à la tête des institutions européennes, les fameux top jobs en novlangue mondiale, ne l’avaient pas été avant le mois d’août suivant les élections.
    Cette fois-ci tout avait été fait pour que les décisions soient prises avant la première réunion du Parlement européen dans sa composition nouvelle afin de tenter de faire briller l’image d'une UE soudée et décidée à aller de l'avant.
    Las… Si le calendrier fut bien respecté, la multiplication des réunions en forme d'impasses, les intérêts divergents de l’Allemagne, de la France et du groupe de Visegrad réunissant quatre pays d'Europe centrale dont la Hongrie, les oppositions de surface uniquement dictées par l'attrait des bonnes places, ont montré la réalité d'une Europe en miettes.
    Pendant la campagne pour les élections européennes, les promesses n’avaient pourtant pas manqué d'une nouvelle donne et d'une volonté retrouvée. Au final, trocs et petites affaires entre amis ont retrouvé toutes leur place, malgré l'influence nouvelle des pays de l'est… Passe-moi la Rhubarbe, je te passerai le séné.
    Sous réserve que le Parlement ratifie leurs choix les chefs d’États et de gouvernements qui composent le Conseil de l’Europe ont, au bout d'interminables négociations, abouti comme d'habitude à un compromis et à une répartition consciencieusement dosée des postes non pas entre Nations – le patriotisme pour ces gens-là est une affaire très subalterne – mais entre gens de bonne compagnie, partageant tous la même vision planétariste, financiariste et libre-échangiste.
    • Ursula von der Leyen sera donc la nouvelle présidente de la Commission. Totalement acquise à la cause fédéraliste, elle qui, voici quelques mois appelait à la création des États-Unis d’Europe, l’ancienne ministre allemande de la défense est pourtant durement contestée dans son pays du fait d'une série de scandales qui ont éclaboussé la Bundeswehr et son ministère : matériel obsolète, sous-investissements, experts surpayés, opacité budgétaire… Si bien que le verdict des Allemands est sans appel : selon un sondage récent du quotidien Bild, elle est considérée comme l'une des deux ministres les moins compétents du gouvernement. Cela n’a pas empêché Emmanuel Macron de la soutenir tandis qu’Angela Merkel considérait que cette nomination était celle du moindre mal.
    • Charles Michel, quant à lui, sera un président du Conseil arrangeant et accommodant comme il sied à un libéral et comme il a pu en faire la démonstration à la tête du gouvernement belge où il sut pratiquer avec zèle l’art du compromis et de la compromission.
    • Le social-démocrate Josep Borrell, actuel ministre espagnol des Affaires étrangères, Catalan fervent, prendra la suite de l’Italienne Federica Mogherini à la tête de la diplomatie de l'UE, c’est-à-dire à la tête du néant.
    • Avec Christine Lagarde, enfin, nommée malgré sa condamnation (avec dispense de peine) dans l’affaire Crédit lyonnais/ Bernard Tapie, la France macronienne sauve ce qui pour elle était l'essentiel : la continuité de la politique de Mario Dragui des taux d’intérêt zéro et des QE (« quantitative easing »), vaste programme de rachats d'actifs destiné à éviter à la zone euro de sombrer dans la crise ; une continuité que l’hypothèse de la nomination de l’actuel président de la banque fédérale allemande Jens Weidmann ne garantissait nullement, c'est un euphémisme, lui qui s’est toujours élevé contre le laxisme de Dragui. Avec Christine Lagarde la France pourra continuer de s'endetter sans frais et de vivre à crédit en attendant que ne sonne, un jour ou l’autre, l'inévitable fin de la récréation. Les marchés ont, quant à eux, salué cette nomination en soulignant que le manque d’expérience de Christine Lagarde en matière de gestion d’une banque centrale était largement compensé par son profil politique accommodant. Euphémisme pour servilité.
    On notera que Les Républicains ont réagi très favorablement, à l’unisson de La République En Marche, a ces nominations, saluant particulièrement celles de « deux femmes courageuses et compétentes » selon le mot de Jean Léonetti président par intérim.
    Même consensus et même entre soi au parlement lors de l’élection de son président. L’accroissement du nombre de députés nationaux, identitaires ou populistes n’aura rien changé. Atomisés en trois groupes distincts dont Identité et Démocratie où siègent les élus RN et ceux de la Lega, ils n'obtiennent aucune des vice-présidences ni aucune des présidences de commissions qu'avait pronostiqué Marine Le Pen lors d’une conférence de Presse à Bruxelles le 13 juin. Malgré les gages donnés au Système et malgré les reniements, le cordon sanitaire est toujours là.
    L’élection du socialiste italien David Sassoli à la présidence du Parlement de Strasbourg, avec la bénédiction de la prétendue droite PPE et des libéraux, est, à elle seule, emblématique du clivage absolu qui est désormais la marque de l'Europe : d'un côté les défenseurs des nations identitaires, partisans d'une Europe des États, une Europe politique, indépendante et volontaire, et de l’autre, solidaires déterminés à défendre leurs places et leur vision, les tenants du totalitarisme mondialiste, de l'immigrationnisme et du libre-échangisme destructeur.
    La grande Europe vient encore de reculer de plusieurs cases.

  • F. de Rugy : le homard mortel – Journal du mardi 16 juillet 2019

     

    F. de Rugy : le homard mortel

    François de Rugy a présenté sa démission du gouvernement. Une semaine après le début des révélations sur son train de vie aux frais de la princesse, le ministre de la transition écologique a finalement plié.

    CETA : ultime recours ?

    Alors que le Parlement doit ratifier l’accord commercial entre la France et le Canada mercredi, sept députés canadiens appellent leurs homologues français à ne pas entériner l’accord, notamment pour des raisons sanitaires et écologiques.

    Iran : une crise mondiale qui va durer

    Alors que l’offensive médiatique et diplomatique étasunienne contre l’Iran atteint des sommets, l’Union Européenne affirme timidement vouloir sauver l’accord sur le nucléaire. Dans ce contexte, l’arrestation d’une chercheuse franco-iranienne aggrave les tensions.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/f-de-rugy-le-homard-mortel-journal-du-mardi-16-juillet-2019

  • Licencier 1000 personnes, cela vaut au moins la Légion d’honneur

    Licencier 1000 personnes, cela vaut au moins la Légion d’honneur

    Emmanuel Macron a accordé la Légion d’honneur à Corinne de Bilbao, directrice générale de General Electric France de 2016 à 2019. Aujourd’hui le groupe américain supprime 1000 emplois sur son site de Belfort.

    Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, a favorisé la vente de la branche Énergie d’Alstom à General Electric en 2014. Le 28 mai dernier, le site de Belfort annonçait la suppression de 1000 emplois.

    Corinne de Bilbao fut directrice générale de General Electric France, de mars 2016 à avril 2019, avant que son successeur Hugh Bailey ne prenne les commandes pour mieux mettre en œuvre la communication du plan de licenciement. Hugh Bailey était conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron à Bercy quand ce dernier a acté la vente d’Alstom Énergie à General Electric, en 2014.

    General Electric avait promis au gouvernement français, lors du rachat d’Alstom, lde créer 1.000 emplois ! Dès le mois d’octobre 2017, le fossoyeur d’Alstom Énergie annonçait la suppression de 350 postes sur 800 sur son site de Grenoble, avant de mettre en place un plan de départs volontaires concernant 280 emplois dans sa division Énergie début 2019, en lieu et place d'”Alstom Power System”.

    Le Journal officiel de la République française nous apprend que Corinne de Bilbao est nommée chevalier de la Légion d’honneur en sa qualité d'”ancienne présidente et directrice générale d’un groupe industriel, directrice générale d’un groupe spécialisé dans l’ingénierie”, et rend hommage à ses “30 ans de services”.

    https://www.lesalonbeige.fr/licencier-1000-personnes-cela-vaut-au-moins-la-legion-dhonneur/

  • UNION EUROPEENNE : ARRANGEMENTS INCESTUEUX ENTRE PETITS AMIS !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Les arrangements entre  petits amis semblent avoir pris fin à Bruxelles, chacun ayant trouvé ou retrouvé son beefsteak, son rond de serviette à la table de l’UE après le désormais traditionnel petit exercice de « chaises musicales ». L’ami des alcools forts quitte la tête de la Commission pour rejoindre son confetti luxembourgeois, remplacé par dame Ursula Von der Leyen, ministre allemand de la Défense, un temps pressentie pour succéder à Angéla Merkel. Christine Lagarde pourra continuer à défendre les puissances d’argent à la tête de la BCE comme elle l’a fait au FMI, le Belge Charles Michel remplace le Polonais Tusk, un libéral part, un libéral arrive, RAS ! Le socialiste espagnol Josep Borrell devient le « monsieur affaires étrangères » de l’Union, un poste qui ne sert a à rien, puisque chaque Etat membre, - et c’est encore heureux ! -, a sa propre politique étrangère. Tout juste une coordination sur certains dossiers serait souhaitable, car les Etats sont des monstres froids qui ont des intérêts qu’ils n’entendent pas, à raison, partager. En tout cas, c’est comme cela que ça devrait fonctionner dans une libre Union d’Etats souverains.

    Mais nous avons vu que dans l’affaire iranienne, quoique l’on puisse penser de mal de la clique islamiste au pouvoir à Téhéran, l’Europe s’est couchée devant Trump : Adios nos investissements, adios le business pétrolier et les commandes d’automobiles !

    Une entente incestueuse

    Le signe le plus manifeste de l’entente contre nature  entre les conservateurs du PPE, c’est à dire tout ce que l’Europe compte comme élus de la droite molle, - dont le jeune espoir des beaux quartiers et des dames patronnesses Versaillaises Bellamy -, et les socialistes, a été l’élection du camarade David Sassoli comme Président du Parlement européen. Les Populistes, identitaires et autres nationalistes ou eurosceptiques n’ont pas connu, hélas, une assez forte poussée dans leurs pays respectifs, même si en France, -  et encore -, ou en Italie, les scores ont été honorables. Chacun siège dans son groupe, pas d’union : Nigel Farage et ses «  Brexiteurs » s’en iront, probablement, fin octobre, les Hongrois du FIDESZ de Viktor Orban s’accrochent au PPE, ce dernier groupe trop content de « niquer », pardonnez-moi l’expression, les groupes nationalistes et de les amputer d’une bonne dizaine de parlementaires. Pas de quoi pavoiser pour les partisans, comme nous, d’une Europe des nations, d’une Europe des patries, d’une Europe à la carte où chaque pays membre choisirait, souverainement, le degré d’intégration qu’il est prêt à consentir à l’Union européenne.

    Etait-ce mieux avant ?

    Qui est ce David Sassoli, dont je viens d’évoquer le nom à l’instant ? Ce monsieur est un journaliste connu de la RAI, marqué à gauche, l’anti-Salvini parfait. Lequel Mattéo Salvini, une fois de plus, vient de s’illustrer en faisant arrêter la capitaine d’un bateau pirate, le Sea Watch 3, recueillant tout ce qu’il est possible de ramasser comme pseudos naufragés dans les eaux libyennes. Bien entendu, Macron s’est cru obligé de prendre une bonne poignée de ces faux naufragés mais vrais migrants. Lesquels viennent s’ajouter à la masse d’immigrés subventionnés que la France héberge. Il n’est que de se promener dans certains quartiers de Paris ou dans la France profonde, dans des petites villes comme la mienne, pour constater que notre pays, qu’on le veuille ou non, s’africanise, lentement mais sûrement.

    Où est-il le temps des colonies, le temps glorieux de l’Empire où tous ces peuples vivant sous le pavillon tricolore, avaient, à juste titre, droit de cité ? Au moins, à cette époque, la France contrôlait les flux migratoires internes de son espace géopolitique. Mais assez de nostalgie, car je parle d’un temps que les moins de soixante ans n’ont pas connu ! Laissons de côté le fameux « c’était mieux avant » et constatons, à regrets, que les relations franco-italiennes ne s’améliorent pas ! Macron est un immigrationniste convaincu, un serviteur du mondialisme apatride, Salvini tout le contraire. Ces deux-là sont faits pour être les étendards de deux visions du monde, de deux espérances contradictoires pour l’avenir de leurs peuples respectifs. Malheureusement pour nous, pour l’instant, nous sommes du mauvais côté, « du côté obscur de la force » !

    Si la nature avait voulu donner comme un signe à cet antagonisme profond entre les deux sœurs latines, il n’est qu’à voir, comme un symbole,  les énormes glissements de terrain qui ont coupé l’axe ferroviaire franco-italien au cœur des Alpes. De plus, quand on pense que la France officielle, qui bloque à Menton des hordes de migrants économiques pour mieux les laisser filer par la montagne, ose donner des leçons de morale à l’Italie, décidément, on se dit que ce pays, notre pays, marche sur la tête et, qu’à terme, il  faut changer, et vite, de dirigeants !

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