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magouille et compagnie - Page 1179

  • Christophe Castaner peut dire ouf : la France n’a pas été condamnée par le Parlement européen !

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    Condamnée ou pas ? Qui ça, par qui et pour quoi ? La France par le Parlement européen pour les violences policières durant les manifestations des gilets jaunes.

    Ainsi, jeudi, Le Monde n’hésitait pas à titrer « Le Parlement européen condamne le “recours disproportionné à la force” contre les manifestants ». Après presque trois mois de manifestations des gilets jaunes, en lisant cela, on imagine bien que le quotidien vespéral n’évoquait pas la répression policière au Chili sous Pinochet. Mais lire un journal, c’est comme lire son contrat d’assurance : il ne faut pas se contenter de ce qui est écrit en gras. Le Monde précisait ainsi qu’« en plein mouvement des gilets jaunes, certains députés européens souhaitaient une condamnation de l’usage des lanceurs de balle de défense, ce que la majorité a finalement refusé ». Nuance. Entre nous, la France de Macron condamnée par le Parlement européen, cela aurait fait désordre. Le Parlement européen, avec sa majorité actuelle en tout cas, c’est fait pour « condamner » la Hongrie, la Pologne, l’Italie, pas la France. Que la Commission gronde de temps en temps la France pour des questions budgétaires, mettons – plaie d’argent n’est pas mortelle, dit-on, quand on vit grand train et si possible au-dessus de ses moyens –, mais la France, pays des droits de l’homme et de toutes sortes de choses, ne peut, par construction, être condamnée comme une vulgaire république bananière. Pas possible.

    Notez que l’initiative venait de députés de gauche (alliance progressiste des socialistes et démocrates, les Verts et la Gauche unitaire européenne). Un premier texte avait donc été proposé, texte qui condamnait explicitement l’emploi du LBD et des gaz lacrymogènes.

    Finalement, sous la pression des députés de droite majoritaires, le texte adopté ne fait pas mention des « armes à létalité réduite » et ne cible plus la France ni, du reste, l’Espagne. Ouf !

    Ce qui a permis, vendredi matin, au ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, de faire la maligne sur RTL en soulignant, à juste titre, que la presse française s’était précipitée jeudi sur « une proposition de résolution qui venait de M. Yannick Jadot et d’une partie de la gauche française qui voulait faire condamner la France… », que « cette proposition a été très largement rejetée » et que « ce qui a finalement été adopté, c’est un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier qui demande que les forces de l’ordre répriment avec modération les manifestations pacifiques »… Et Mme Loiseau de tweeter : « Attention au fake news », tweet, évidemment, repris triomphalement par Christophe Castaner.

    Donc, le Parlement européen a adopté une résolution qui n’a rien à voir avec la situation de la France. Tout à fait. Une motion de principe, en quelque sorte, histoire de se faire plaisir, quoi ! En gros, c’est pas bien d’être méchant avec les gentils. Et comment ne pas être confondu par un texte d’une telle portée ! Et c’est sans doute pour cela que, dans cette résolution, on trouve aussi ce passage qui rend hommage à la police « qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive ». Un texte qui parle de l’ensemble de l’Union européenne sans parler d’un pays particulier. Non, non…

    « En Pologne, c’est-à-dire, nulle part », lit-on dans Ubu roi. Désormais, on dira : en Europe, c’est-à-dire nulle part. Et surtout pas en France.

    Donc, pour revenir à la question de départ : pas condamnée.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-peut-dire-ouf-la-france-na-pas-ete-condamnee-par-le-parlement-europeen/

  • L’ancien chef du renseignement allemand au sujet de l’islamisme : « Près de 2200 individus pourraient procéder à une attaque terroriste à tout moment »

    L’affluence est énorme : près de 150 invités se pressent dans la salle de conférence de l’hôtel à l’invitation du groupe conservateur WerteUnion de la CDU [NDLR : Ce groupe n’est pas reconnu par la CDU qui craint une fragmentation du parti]. Maassen est entouré comme une pop star.

    « La situation sécuritaire a été exacerbée par la soi-disant crise migratoire. Un nombre inconnu de membres de l’Etat islamique sont venus en Allemagne.  […] »

    « En moyenne, il y a encore 500 entrées illégales en Allemagne qui proviennent de pays tiers sûrs chaque jour. En outre, le regroupement familial est motivé par des considérations politiques. Cela représente environ 200 000 migrants par an – qui ont besoin de l’infrastructure d’une ville comme Cassel70 pour cent des demandeurs d’asile se trouvent encore sans papiers et sont enregistrés sur la base de leurs propres informations. »

    […]

    « A présent, je suis sur la touche. Et je ne ressens pas le besoin de revenir. Si vous en arrivez à la conclusion que l’équipe composée de tels joueurs ne peut pas gagner le match, alors il vaut également mieux ne pas retourner sur le terrain. » Il refuse de commenter les circonstances de son licenciement.

    « Les terroristes de l’État islamique continuent de venir chez nous. En 2012, le nombre d’islamistes et de salafistes était de 3800, maintenant il est de 11 500Actuellement, il y a près de 2200 personnes représentant un danger terroriste qui pourraient procéder à une attaque à tout moment.

    Maassen: « Les erreurs de 2015 se répètent »

    Maassen considère la question de l’intégration comme étant le plus gros problème.

    « Non seulement les erreurs de 2015 se poursuivent, mais elles se répètent quotidiennement. Le principal outil est entre les mains des migrants : S’ils ne veulent pas s’intégrer, tous les efforts d’intégration échoueront. » Il poursuit : « Je pense qu’il est peu probable, je dirais même personnellement absurde, que nous puissions réellement intégrer les personnes qui sont venues chez nous ces dernières années ».

    Maassen dresse également un tableau sombre de la situation générale en matière de sécurité. En Allemagne, après la guerre, les gens avaient largement oublié comment « prendre soin de leur propre sécurité ». « L’armée et les autres services de sécurité sont traités avec un certain mépris en Allemagne » a déclaré Maassen.

    […]

    (Traduction Fdesouche)

    Bild.de

    Rappels :

    Allemagne : Angela Merkel vire le chef du renseignement allemand, accusé de collusion avec l’extrême droite

    Allemagne : le patron du renseignement, vilipendé par la gauche et les médias pour avoir démenti l’existence de « chasses anti-migrants », est soutenu par son ministre

    17 réfugiés arrivés en Europe ont été identifiés comme des djihadistes de l’EI

    http://www.fdesouche.com/1160771-allemagne-lancien-chef-du-renseignement-au-sujet-de-lislamisme-pres-de-2200-individus-pourraient-proceder-a-une-attaque-terroriste-a-tout-moment

  • Les socialistes contre la liberté d’expression au Sénat

    Les socialistes contre la liberté d’expression au Sénat

    Les sénateurs socialistes s’opposent à l’organisation le 23 février au sein du Palais du Luxembourg d’un colloque du mouvement “Un de Nous“, mouvement … pro-vie :

    “Si nous respectons la liberté des sénateurs de parrainer des colloques et réunions au sein du Palais du Luxembourg, nous regrettons ce choix délibéré d’un sénateur du groupe Les Républicains de parrainer ce mouvement pour la tenue de cette rencontre”. “Proche de l’Opus Dei, ce mouvement est anti-choix, anti-avortement, anti-mariage pour tous et s’oppose à la diversité des familles”.

    “Après la désignation de François-Xavier Bellamy comme tête de liste aux élections européennes par le parti Les Républicains, nous exprimons notre détermination à combattre toutes formes de régression menaçant les droits inaliénables des femmes conquis en Europe et en France”.

    C’est Guillaume Chevrollier, le sénateur LR qui parraine ce colloque. Il estime que le communiqué du PS “ne reflète en rien la réalité”.

    “Il s’agit une énième fois d’intimider ceux qui s’opposent à la bien-pensance”. [Ce colloque] “porte sur “l’avenir de la culture européenne et le réveil des intelligences”. Où est le mal ?” “Il réunira d’éminents universitaires”.

    Selon le programme, la présidence du colloque est assurée par l’ancien ministre espagnol Jaime Mayor Oreja, membre du parti populaire. Font notamment partie des intervenants

    • Katalin Novák, secrétaire d’État hongroise à la famille
    • Rocco Buttiglione, ancien ministre italien de la Culture
    • Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune,
    • Rémi Brague
    • Le Pr Olivier Rey, CNRS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
    • Pierre Manent

    https://www.lesalonbeige.fr/les-socialistes-contre-la-liberte-dexpression-au-senat/

  • Emmanuel Macron : l’immigration en marche forcée !

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ La doctrine affichée du Président Macron en matière d’immigration est à l’image du programme présidentiel de 2017 : consensuelle et destinée à plaire à l’électorat modéré de droite et de gauche. Pourtant, à y regarder de près, le gouvernement mène en la matière une politique qui adhère aux orientations les plus débridées des institutions européennes.

    Une doctrine faussement consensuelle

    Le programme du parti En Marche lors de l’élection présidentielle de 2017 (1) était assez laconique concernant l’immigration. Dans les 17 pages du document, le parti présidentiel réussissait l’exploit de ne pas employer une seule fois le mot « immigration ».

    Les engagements du candidat Macron en la matière concernaient :

    • L’initiative visant à créer une force de 5 000 garde-frontières européens,
    • L’examen des demandes d’asile en moins de 6 mois, un « accueil digne des réfugiés qui ont droit à la protection de la France ». « Les autres seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins ».

    Le 29 novembre 2017, le désormais Président de la République précisait sa vision de l’immigration à Ouagadougou (Burkina Faso) (2). Il plaidait pour une politique migratoire européenne, l’aide au développement et annonçait l’envoi d’agents de l’OFPRA en Afrique pour éviter aux demandeurs d’asile un dangereux périple.

    Plus récemment, le 5 février 2019, E. Macron déclarait lors d’un débat à Évry-Courcouronnes dans l’Essonne : « Que ça nous plaise ou pas, on peut se voiler la face, mais les migrations sont là. Nous sommes dans un monde de migrations et je ne crois pas du tout aux gens qui font des murs ».

    La question du nombre d’immigrés arrivant chaque année en France était une nouvelle fois éludée. A défaut de pouvoir définir plus précisément la doctrine du Président Macron en matière d’immigration au travers de ses déclarations et de ses écrits, il est possible d’essayer de la définir au travers de la politique menée et des lois adoptées en la matière.

    Un nombre toujours plus important d’entrées sur le territoire

    L’immigration légale et illégale a atteint ces dernières années en France un niveau très élevé (3). La démographe Michèle Tribalat estime que « l’accroissement de la population immigrée dans les années 2000 est comparable à celui observé pendant les trente glorieuses » (4). Ces flux d’entrées sur le territoire national ont encore progressé en 2018, première année pleine du gouvernement Philippe (5). La tendance à une augmentation constante des entrées d’étrangers en France se confirme donc avec le pouvoir issu des élections d’avril et juin 2017.

    Ces flux sont rendus possibles par plusieurs facteurs que le gouvernement a non seulement accompagnés, mais également favorisés :

    • l’élargissement des droits à l’immigration,
    • une interprétation extensive des normes internationales ratifiées par la France,
    • une multiplication des voies d’immigration,
    • une inertie vis-à-vis des nouvelles stratégies d’immigration.

    L’extension des droits à l’immigration

    • L’aide sociale à l’enfance

    Initialement créée pour prendre en charge les orphelins et les enfants en danger (6), l’aide sociale à l’enfance est depuis quelques années en partie détournée de sa vocation. Des filières d’immigration se sont organisées et des passeurs orientent des jeunes étrangers vers les services sociaux des conseils départementaux (7). La raison en est simple : le seul critère de prise en charge par les départements prévu par le code de l’action sociale est le fait d’être mineur. Le phénomène a pris une ampleur, tant numérique que financière, considérable ces dernières années (8).

    Plutôt que d’adapter le droit à ce nouveau phénomène, le premier ministre E. Philippe a récemment écarté toute modification juridique de l’aide sociale à l’enfance (9), en dépit d’un détournement de son objet initial par une partie non négligeable de ses bénéficiaires. La seule mesure récente, et bien timide, à ce sujet est la création d’un fichier national des évaluations de l’âge des « candidats », afin d’éviter qu’un jeune, souvent étranger, « candidate » dans différents départements, jusqu’à obtenir la reconnaissance de sa minorité. Une illustration s’il en fallait de la dérive de ce dispositif.

    • Le droit d’asile

    Il est utile de rappeler que le droit d’asile n’est pas unique et intangible. Depuis la Convention de Genève de 1951, le droit d’asile s’est élargi au fil des lois adoptées et des traités internationaux signés par la France. Un juré à la Cour nationale du droit d’asile rappelle que pendant trois décennies, les demandes avoisinaient annuellement les 300. Désormais, « ce ne sont pas des individus qui nous demandent l’asile, ce sont des peuples entiers » (10). Comme pour l’aide sociale à l’enfance, des filières d’immigration se sont organisées avec la procédure de demande d’asile comme « pied dans la porte » pour s’installer en France (11). C’est ainsi que des ressortissants de pays sûrs figurent parmi les plus gros contingents de demandeurs d’asile.

    La loi asile et immigration adoptée en 2018 aurait pu être l’occasion de mettre un terme à ces dérives. Au contraire, cette nouvelle loi contient des dispositions élargissant le droit à l’asile, notamment aux victimes de violence conjugale et aux femmes risquant l’excision. Les possibilités de « réunification familiale » ont également été étendues (12). Comme pour l’aide sociale à l’enfance, le législateur n’a pas voulu prendre la mesure des nouvelles stratégies à l’œuvre visant à s’installer en France.

    • Un credo : « la mise à l’abri »

    Le 28 juillet 2017, le Président Macron annonçait sa volonté de mettre à l’abri tous les migrants d’ici la fin de l’année (13). Cette position, plusieurs fois répétée, s’est traduite par l’augmentation des crédits et des places disponibles pour les accueillir (3). L’effet pervers de cette annonce est l’appel d’air que cela a créé : des « hubs » (zones d’attente) regroupant des migrants se constituent dans les grandes villes, et d’incessantes « mises à l’abri » sont organisées dans des structures plus ou moins temporaires (gymnases, centres d’accueil, etc.). Des associations de défense des migrants ont saisi le Conseil d’Etat afin d’empêcher le recensement des clandestins qui y sont présents. La plus haute juridiction administrative française a estimé que les équipes chargées du recensement ne rencontreront que les migrants volontaires souhaitant s’entretenir avec eux (14)…

    • Des régularisations facilitées

    Alors que notre pays fait face à l’arrivée d’un nombre croissant de clandestins (15), le gouvernement Philippe a maintenu les possibilités de régularisation mises en place par le gouvernement socialiste. Entrée en vigueur en novembre 2012, la dite « circulaire Valls », alors Ministre de l’intérieur, aurait permis d’augmenter de 30% les régularisations en 5 ans. Elle n’a pas été abrogée par le nouveau gouvernement (16). Cette circulaire a élargi les possibilités de régularisation des « sans-papiers » sur le territoire national au motif du travail, des liens familiaux, etc. Si le nombre d’éloignements du territoire a légèrement augmenté en 2018, les nombreuses possibilités de régularisation donnent un signal positif aux aspirants immigrants illégaux.

    Une multiplication des voies d’immigration

    Alors que l’immigration par les voies habituelles ne fait qu’augmenter, des dispositifs spécifiques plus ou moins nouveaux contribuent à alimenter les flux migratoires :

    • les arrivées au titre de l’accord européen de relocalisation des migrants conclu en 2015, dont E. Macron est un fervent défenseur,
    • la répartition des migrants arrivant en Espagne ou à Malte avec les bateaux des ONG, la France répondant présent à chaque sollicitation,
    • et enfin les réfugiés dont les services français de l’asile ont traité la demande directement en Afrique (2).

    Une évolution de la France à rebours de celle d’autres pays européens

    Entre les textes juridiques et leur application, une marge de manœuvre existe, que chaque pays utilise en fonction des orientations politiques et des impératifs sociaux. Il est utile de voir à ce sujet comment cette marge de manœuvre est utilisée par certains de nos voisins européens en matière de regroupement familial et de droit d’asile.

    L’Allemagne, signataire de plusieurs traités internationaux, a néanmoins mis en place en 2018 un « moratoire » qui plafonne le nombre des arrivées au titre du regroupement familial (17). Cette mesure a été prise dans le cadre de la « souplesse » permise notamment par les directives européennes en la matière. Elle atteste la possibilité pour les Etats de limiter les entrées sur la base de liens familiaux (18), sans aller jusqu’à la dénonciation de la signature des traités internationaux. La France a pris une direction opposée avec la loi Asile et immigration en étendant notamment la possibilité de regroupement familial aux frères et sœurs des réfugiés mineurs.

    L’application « large » du droit d’asile aboutit au fait que la France est un des seuls pays européens à voir les demandes augmenter en 2018 (19). Une tendance à rebours de plusieurs pays voisins : la Belgique plafonne le nombre des demandes d’asile, tout comme l’Autriche, l’Allemagne, le Danemark et la Suède (20).

    Concernant la maitrise des frontières, un rapport parlementaire soulignait en 2018 (21) que les pays européens ont réagi « de façon désordonnée à la crise migratoire ». Alors que des pays d’Europe centrale ont réussi à faire respecter leurs frontières et à contenir les arrivées illégales, un policier reconnaissait récemment qu’à la frontière franco-espagnole, « ça passe, et ça passe bien même » (22). Une illustration de l’application à géométrie variable de l’accord de Schengen selon les Etats et de volontés politiques différentes.

    Une politique en ligne avec l’orthodoxie européenne

    Dans beaucoup de domaines, le Président et son gouvernement s’inscrivent dans les orientations de la Commission européenne. Cela se vérifie particulièrement en matière d’immigration. Les postulats sont simples : l’Europe est en déclin démographique, elle a ou va avoir un important besoin de main d’œuvre, l’arrivée de migrants est positive pour l’économie (23). C’est ainsi que le commissaire européen D. Avramopoulos estime que l’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés. Peu importe la situation de la France, traversée par la montée du communautarisme et une déshérence sociale d’une partie importante de la société (24).

    Au travers de ses différentes mesures, la politique du gouvernement en matière d’immigration se rapproche de celle du pouvoir socialiste sous la présidence de F. Mitterrand : elle étend les droits à l’immigration et permet des arrivées toujours plus nombreuses. La marge de manœuvre laissée par les traités internationaux signés par la France est utilisée non pas de façon restrictive mais extensive. C’est une évolution qui va à rebours non seulement de celle d’autres pays européens, mais également de l’opinion d’une majorité de français (25).

    Paul Tormenen 08/02/2019

    (1) « Le programme d’Emmanuel Macron. Elections présidentielles ». Avril 2017.

    (2) « Le discours de Ouagadougou d’E. Macron».  Le Monde. 29 novembre 2017.

    (3) « La France subit-elle une immigration de peuplement ? ». Paul Tormenen. Polemia. 5 janvier (2019.

    (4) « Le même flux d’immigrés que pendant les trente glorieuses ». Marianne. 21 avril 2014.

    (5) « Immigration, les premiers chiffres pour l’année 2018 ». Vie publique. 18 janvier 2019.

    (6) « L’histoire de la protection de l’enfance ». Le Journal des psychologues. 2010.

    (7) « Mineurs étrangers, une filière d’immigration en plein expansion à bas bruit médiatique ». OJIM. 21 août 2018.

    (8) « Mineurs étrangers, la nouvelle filière d’immigration ». André Posokhow. Polemia. 5 juin 2018.

    (9) Question d’actualité au gouvernement n° 0484G. Sénat. 12 octobre 2018.

    (10) « Croire à l’incroyable ». Smaïn Laacher. Gallimard. 2018.

    (11) « Droit d’asile, le rapport choc de la Cour des comptes ». Le Figaro. 12 avril 2015.

    (12) « Projet de loi immigration : une fermeté en trompe l’œil ». Le Figaro. 22 janvier 2018.

    (13) « Emmanuel Macron ne veut plus de migrants dans la rue d’ici la fin de l’année ». Le Monde. 27 juillet 2017.

    (14) « Recensement des migrants : le Conseil d’Etat refuse de suspendre la circulaire Collomb ». Le Figaro. 2 février 2018.

    (15) « Les frontières avec l’Italie et l’Espagne sous pression ». Le Figaro. 19 mars 2018.

    (16) « Immigration, Macron héritier de François Hollande ? ». Le Figaro. 9 janvier 2018.

    (17) « Réfugiés, l’Allemagne restreint le regroupement familial ». Europe 1. 1er février 2018.

    (18) « Les défis de l’immigration zéro ». Vincent Tchen. Cahiers français. Mars 2015.

    (19) « La France, deuxième pays de demande d’asile en Europe, avec une hausse de 22% ». RT France. 16 janvier 2019.

    (20) « Dépenses pour l’immigration : les tabous français ». Paul Tormenen. Polemia. 17 décembre 2018.

    (21) « Rapport d’information sur l’espace Schengen et la maitrise des frontières extérieures de l’Europe ». Assemblée nationale. 19 avril 2018.

    (22) « Pays basque, la nouvelle route de l’exil ». L’Express. 31 octobre 2018.

    (23) « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés ». La Tribune de Genève. 7 mars 2017.

    (24) « En France, près de 3 millions de jeunes sont sans emploi, ni en enseignement ou en formation ». Localtis. 22 janvier 2019.

    (25) « Les français jugent négatifs les effets de l’immigration, selon un sondage ». Le Point. 2 décembre 2018.

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/emmanuel-macron-limmigration-en-marche-forcee/

  • Alain Juppé, ou la droite la plus cynique du monde

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    Alain Juppé était « probablement le meilleur d’entre nous » (dixit Jacques Chirac, le 5 septembre 1993). En novembre 2016, lorsqu’il se voyait président de la République, « Péju » avait même « la super pêche » ! Mais la crise sociale dite « des gilets jaunes » est passée par là. Sa ville de Bordeaux, dont il était le maire quasi historique depuis 1995, voit rouge depuis plusieurs semaines. Il déclare, alors, accepter volontiers la proposition qui lui a été faite par le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand de siéger au Conseil constitutionnel. Car celui qui fut le Premier ministre de Chirac (de 1995 à 1997) n’a jamais senti les aspirations profondes du peuple français. Ce qu’il arrive à Bordeaux arrive dans le reste de la France pour une raison précise : la gentrification au pas de charge. Juppé paie d’abord cela.

    Les grèves de 1995 contre sa réforme des systèmes de retraite et de la sécurité sociale avaient sonné le glas d’une droite trop « droite dans ses bottes » et trop imbue d’elle-même. Inspecteur des finances un jour, inspecteur des finances toujours. Pourtant, il théorisait secrètement l’avènement de l’extrême centre – celui qu’incarne, aujourd’hui, le Président Macron – à travers l’image des œufs qu’on casse, mélange et cuit pour faire une omelette dont le cœur est logiquement consistant et dense, ce qui permet ainsi de retrancher aisément ses extrémités. Juppé souhaite que le gouvernement actuel de son poulain Édouard Philippe puisse réaliser, de façon beaucoup plus radicale, les réformes économico-sociales qu’il n’avait pu réaliser en 1995. Il a une revanche à prendre.

    Mais nul ne pourra oublier qu’il a sciemment refoulé les personnes les plus modestes hors du centre-ville bourgeois de Bordeaux. Le géographe Christophe Guilluy avait décrit, dans Fractures françaises, le mécanisme par lequel s’opère la gentrification : « Le départ des couches populaires en dehors des grandes villes, provoqué dans un premier temps par le redéploiement du secteur industriel, s’est accéléré avec la flambée des prix de l’immobilier. » Juppé a de qui tenir en la matière : il a appliqué à Bordeaux le même cahier des charges que Chirac à Paris. Les grands groupes du bâtiment et travaux publics français ont, en effet, été gâtés par la Chiraquie du 92 (Balkany, Devedjian, Santini et Sarkozy). Et, malgré l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (en 1999) – qui aura considérablement retardé les ambitions du secrétaire général du RPR de 1988 à 1994 –, la « droite d’argent » a toujours su se donner bonne conscience en instituant la vidéo-surveillance à chaque coin et recoin des grandes agglomérations urbaines.

    La sûreté des biens et des minorités vaut toujours mieux que celle des identités et des ouvriers. Sur ce point précis, l’homme de « l’identité heureuse » a su se surpasser : ses liens avec l’imam de Bordeaux Tareq Oubrou ont beaucoup fait jaser et tranchaient tant avec ses prises de position de 1990 (« Fermeture des frontières », « suspension de l’immigration », « réserver certaines prestations sociales aux nationaux », « incompatibilité entre l’islam et nos lois »…). Assurément, « l’homme intelligent se mesure à ce qu’il sait ne pas comprendre », comme l’avait écrit le radical-socialiste Édouard Herriot. Juppé restera le ver dans la pomme de la droite française : la désintégration de l’intérieur de la droite nationale par la droite libérale.

    Henri Feng

    http://www.bvoltaire.fr/alain-juppe-ou-la-droite-la-plus-cynique-du-monde/

  • 650.000 euros pour financer le dernier coup de cœur d’Anne Hidalgo !

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    Il y a quelques jours, ma très chère amie Marie Delarue, réputée pour son mauvais caractère*, mais tout aussi connue pour son bon cœur, en évoquait un autre, installé par Anne Hidalgo, en plein XVIIIe arrondissement (http://www.bvoltaire.fr/anne-hidalgo-sauvee-par-les-gilets-jaunes-qui-leut-cru/).

    Cette nouvelle dinguerie municipale allait-elle passer inaperçue ? Entre Nuit blanche et Fête des voisins ? Gay Pride et Techno Parade ? Journée du baiser et Foire aux andouilles ? Il semblerait que non. Il est vrai que, hormis son esthétique des plus contestables – cœur à la noix planté sur un mat de près de dix mètres de haut, tournant sur lui-même tout en battant au rythme d’un palpitant authentique -, il y a le coût du happening : 650.000 euros.

    À côté, le plug anal de Paul McCarthy, installé place Vendôme en 2014 et à Paris, c’était presque donné ; sans compter sur le fait que les plus gourmands de nos compatriotes pouvaient encore caresser l’idée de s’asseoir dessus. Fantaisie expérimentale que rend plus difficile l’ergonomie du bidule en question. Lequel est signé d’une plasticienne franco-portugaise, Joana Vasconcelos. Certes, Français et Lusitaniens sont, de longue date, amis comme cul et chemise. Mais sachons rester fermes : Pierre Mendès France, Luis Rego et Amália Rodrigues, c’est oui. Joana Vasconcelos, c’est non.

    Le prix s’oublie, la qualité reste, dit-on. Sauf que là, c’est un peu le contraire, sachant que devant le devis, ça commence à s’énerver velu, tel qu’écrit plus haut. Pourtant, la municipalité avait préparé le terrain dans les règles de l’art. « L’œuvre symbolise l’identité du quartier de la porte de Clignancourt comme lieu de convergence, point cardinal du Paris d’aujourd’hui et de demain », assure Christophe Girard, initiateur de ce projet, âme damnée et gourou culturel d’Anne Hidalgo. Pour une certaine « Nadia », membre du Groupe Clignancourt et citée par 20 Minutes« le fait d’avoir ce cœur-là traduit l’esprit du quartier qui est chaleureux et accueillant malgré les difficultés sociales et les problèmes d’urbanisme »

    Dans la foulée, ça tendrait aussi à s’agacer sur les réseaux sociaux, là où sont pointés à la fois laideur et prix d’un machin dont même un enfant attardé ne voudrait pas dans un Toutadiballes tenu par un Pakistanais à l’œil torve et à la moustache condescendante. Ne riez pas : les Pakis de Paris ont la moustache torve et l’œil condescendant ; c’est de notoriété publique, surtout chez mes amis indiens. Du côté de nos élus, en revanche, c’est déjà plus calme, à l’exception notoire d’un Thierry Mariani ayant creusé un tunnel pour se réfugier à l’Ouest, quittant ses amis républicains, juste histoire de rejoindre ce monde libre incarné par d’autres amis ; lepénistes, ceux-là.

    En attendant, le cœur ainsi exhibé n’en finit plus de tourner, protégeant le « Paris de demain » de son ombre tutélaire, Ville Lumière désormais ornée d’alignements, un peu comme à Carnac, mais les menhirs en moins, de tentes Quechua dans lesquelles vient s’entasser toute la misère du monde : immigrés européens ou non, réfugiés d’ailleurs, avec papiers en règle ou pas. Bref, un quart-monde issu du tiers-monde regardant en vain tourner ce cœur hors de prix.

    Il y a des élus dingues qui, non contents d’avoir permis cela, l’ont ordonné et financé. On savait qu’ils n’avaient pas de cervelle. Il est à craindre qu’ils n’aient pas de cœur non plus.

    (*) Comme Marie a horreur que l’on évoque ce trait de… caractère, je me fais évidemment un plaisir d’en rajouter trois louches et deux cuillers à pot…

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/650-000-euros-pour-financer-le-dernier-coup-de-coeur-danne-hidalgo/

  • En Allemagne, les groupes mondialistes influencent en faveur de la politique pro-immigration

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     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    D’un côté, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) tente de dépasser ce qu’elle appelle modiquement la « crise des réfugiés » de 2015 et organise des « ateliers sur la politique migratoire, la sécurité et l’intégration » auxquels la chancelière Angela Merkel et les principaux protagonistes ne se présentent pas.

    De l’autre côté, la Fondation Bertelsmann publie une étude chiffrée sur le besoin de main-d’œuvre du pays dans les prochaines décennies. La conclusion estime qu’il faut plusieurs centaines de milliers d’immigrés pour compenser le fameux vieillissement de la population allemande.

    La fondation Bertelsmann est un vrai groupe de pression politique.

    Lorsqu’on parle d’un groupe de pression ou de réflexion (Think tank), on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d’influence sur les politiques définies au sein de la communauté euro-atlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l’édition et des médias.

    En conclusion de son rapport, la Fondation Bertelsmann invite donc la classe politique à adopter rapidement la future « loi sur l’immigration ». En raison de la baisse des flux provenant de l’Union européenne, la fondation précise que « plus de la moitié de ces travailleurs supplémentaires devront venir de pays extra-européens ».

    Pierre Hilard publiait déjà il y a dix ans une enquête remarquablement documentée sur la Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale.

    Mais, ce qui l’intéresse surtout, comme le montre l’auteur, c’est d’imaginer les contours d’une « gouvernante mondiale ».

    Forte de plus de trois cents collaborateurs, la fondation intervient sur tous les grands sujets qui intéressent les acteurs de la mondialisation. Outre un engagement dans le domaine de la santé, il est peu de débats concernant l’avenir de l’Union européenne auxquels elle n’ait pas imprimé sa marque.

    Dans un contexte de tensions entre les États-Unis et l’Europe, la Fondation Bertelsmann se voit même parfois donné un rôle de médiatrice.

    https://fr.novopress.info/213638/en-allemagne-les-groupes-mondialistes-influencent-en-faveur-de-la-politique-pro-immigration/

  • Acte XIV plus de 100 000 gilets jaunes !

    Acte 14 : après trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit (EN CONTINU)
    © Fabien Rives / RT France
    Des Gilets jaunes manifestent à Paris, le 16 février.
    Selon une première estimation du Nombre Jaune, 101 379 personnes ont manifesté à travers la France lors de l'acte 14. 

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    Nous clôturons notre décompte demain à 12h, n'hésitez pas à nous faire remonter vos infos sur le groupe FB : http://facebook.com/groups/4782891 

    https://francais.rt.com/france/59109-acte-14-gilets-jaunes-apres-mobilisation-gilets-jaunes

  • Vent d’État sur les éoliennes

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    Boulevard Voltaire cliquez ici

    À l’heure de la transition écologique, tous les moyens sont bons pour afficher une intention salvatrice pour la planète ; à tel point que c’est parfois le bon sens même qui en pâtit.

    Le gouvernement a affiché son intention de doubler le parc éolien d’ici 2030.

    Cette politique est très loin de faire l’unanimité, et ce, pour de multiples raisons. Devant le musellement des instances judiciaires, la contestation s’est invitée dans le grand débat. Les problématiques liées aux éoliennes sont variées.

    Pour parler d’écologie – car c’est le cœur du sujet -, il convient de rappeler que la réalisation d’une éolienne nécessite une fondation de 1.200 tonnes de béton armé qui, au fil du temps, vient polluer les sols en rejetant des alcalins et diverses substances chimiques s’infiltrant dans les nappes phréatiques. La durée de vie d’une éolienne est de vingt à trente ans, après quoi les constructeurs rechignent à les recycler ou à les démonter. Quand bien même ils s’y emploieraient, les fondations ne peuvent être réutilisées. Les émanations de gaz carbonique (CO2) ne sont pas en reste puisque l’acheminement des pièces détachées pour la construction des éoliennes nécessite de faire des milliers d’allers-retours et d’aménager de larges voieries jusqu’au pied des éoliennes. Une fois construites, celles-ci ne fonctionneront, en moyenne, qu’à 24 % de leur puissance. Pour assurer les besoins réguliers de fourniture d’électricité, des turbines à gaz doivent prendre le relais, ce qui n’est ni propre ni renouvelable.

    La faune est également touchée. Les oiseaux subissent des troubles en raison des infrasons dégagés par les éoliennes et il n’est pas rare qu’ils viennent s’écraser sur les hélices démesurées de l’installation.

    La création d’éoliennes supplémentaires est perçue comme superflue par les économistes. La France n’a aucun besoin supplémentaire d’électricité. EDF revend donc à perte l’électricité qu’elle est contrainte, par l’État, d’acheter. Ladite perte est répercutée sur le consommateur. Si l’on compare le volume d’investissement nécessaire pour l’application de la loi du 17 août 2015 (1) relative à la transition énergétique et celui nécessaire pour prolonger de vingt ans la vie des centrales nucléaires actuelles, le surcoût de la première solution est de 84 milliards d’euros. Ce surcoût sera, à terme, répercuté, encore une fois, sur le consommateur (2).

    Les éoliennes étant construites à l’étranger, la valeur ajoutée et les emplois que cela génère profitent à des pays étrangers.

    On ne saurait parler d’éoliennes sans évoquer l’impact sur le capital esthétique du pays. Il est difficile de ne pas voir ces géants qui culminent, pour certains, à 240 mètres de haut. Le tourisme et le cadre de vie des Français sont indéniablement impactés.

    Le cadre de vie des Français en est d’autant plus impacté que, pour les riverains qui habitent à proximité, subir les nuisances sonores et les risques que présentent sur la santé les émanations d’infrasons s’avère particulièrement pénible.

    Face à ces nombreuses problématiques, c’est devant la Justice que s’est portée, dans un premier temps, la contestation. Le taux de recours contre l’installation d’éoliennes est de 70 % environ. Pour court-circuiter ces actions en Justice, le gouvernement a adopté un décret, le 29 novembre 2018, prévoyant que les opposants aux projets éoliens ne pourront plus saisir les tribunaux administratifs mais devront s’adresser directement aux cours administratives d’appel. Cette mesure est particulièrement odieuse au regard du taux de recours en ce qu’elle s’oppose au principe du double degré de juridiction. Ce décret a été précédé d’une consultation publique qui lui était défavorable à 95 %, ce qui n’a pas, pour autant, semblé émouvoir le gouvernement.

    Encore une fois, la politique aveugle du gouvernement fait croître l’exaspération de la population. Les dégradations et l’empêchement des installations d’éoliennes sont de plus en plus fréquents. On aurait pu croire que le soulèvement des gilets jaunes aurait servi de leçon, mais le temps ne fait rien à l’affaire…

    Notes :

    (1) Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

    (2) « Le grand débat, dernière chance d’obtenir l’arrêt de la prolifération des éoliennes », Patrice Cahart, Le Figaro, 30/1/2019.

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