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Sur le site du Point, Aziz Zemouri consacrait hier un article au sénateur LR marseillais et « gaulliste social » Bruno Gilles. Après « la débâcle de LR aux élections européennes combinée aux très mauvais scores de la liste Bellamy dans les bureaux de vote marseillais» , «Bruno Gilles s’est offert le surprenant ralliement de Vincent Vidal, responsable local du parti d’extrême droite et islamophobe Souveraineté identités et libertés (Siel). » « Bruno Gilles serait-il lui-même devenu sensible aux sirènes du grand remplacement » ? s’interroge M.Zemouri qui ne manque pas de rappeler qu’ en février 2019, cet élu LR «annonçait sur les ondes de Radio Gazelle, une radio communautaire locale, que s’il était élu maire de Marseille, il s’engageait personnellement à ce que le nom du jeune Ibrahim Ali, assassiné par des colleurs du FN à l’âge de 17 ans, soit rajouté à une avenue des quartiers nord.» Petite précision sémantique au passage à l’adresse de l’auteur de l’article: l’assassinat, contrairement au meurtre, induit la préméditation, la volonté de tuer la victime avant d’accomplir son acte, or ce ne fut le cas dans ce terrible drame qui a vu la mort de ce jeune comorien, membre de la bande B-Vice , le 21 février 1995. Cette parenthèse étant fermée, Aziz Zemouri estime non sans raison que la « stratégie politique (de M. Gilles) qui consiste à courtiser l’électorat musulman ou comorien tout en draguant des élus qui dénoncent l’africanisation et l’islamisation de l’Europe laisse songeur.»
Ce qui laisse aussi songeur, et à tout le moins explique que l’immigration de l’aveu même d’EmmanuelMacron – qui ferait une fixette sur le sujet -, sera LA GRANDE QUESTION de la prochaine présidentielle, c’est bien son caractère torrentiel. Jean-Paul Gourevitcvh le rappelait ces derniers jours sur Sud Radio, «nous avons entre 14 et 16 millions de personnes d’origine étrangère en France, immigrés ou descendants directs d’immigrés. C’est 4 fois plus qu’il y a 20 ans. »La journaliste de cette antenne, Véronique Jacquier, précise de son côté qu’en effet «L’immigration sera le sujet de la campagne présidentielle de 2022, voilà ce que dit Emmanuel Macron en petit comité. On recense en 255.000 primo-arrivants en 2018 et 122.000 demandes d’asile, un chiffre en hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Et ce ne sont là que les chiffres de l’immigration légale. Le problème, c’est l’immigration illégale (pas seulement!, NDLR), souligne Véronique Jacquier. Des centaines de milliers de personnes restent sur le territoire national, 330.000 bénéficient de l’Aide Médicale d’État (AME) . À peine une expulsion de clandestin sur dix est réellement exécutée.»
Une immigration, même si oser établir un lien de corrélation directe entre ce torrent migratoire et l’insécurité est un tabou, qui n’est pas pour rien dans l’augmentation de la délinquance, dans l’ensauvagement de notre pays. La lecture du dernier bilan de la délinquance pour le premier trimestre 2019, rendu public en avril, nous apprend que les crimes et délits (plus de 700 agressions quotidiennes) sont en hausse de 7% par rapport à la même période l’année dernière. Même tendance pour les cambriolages souvent opérés par des bandes venues de l’étranger traversant nos frontières passoires (94.516 faits, + 2,4%), les vols à la roulotte (67.562, + 4,7%), les menaces et chantages (33.259 faits + 4,9%), les vols à la tire (41.709 faits, + 16,4%), les viols(5.739 faits, + 19,4%)…
Plus la situation devient cauchemardesque, incontrôlable, constate Bruno Gollnisch, plus les velléités du Système de stigmatiser toute expression déviante de refus des politiques menées se font pressantes. Il s’agit de renforcer l’arsenal répressif législatif existant, de museler toute contestation du bien fondé de l’immigration, du multiculturalisme. Et ce, au nom bien commode et sous l’égide de la lutte contre la haine qui animerait forcément les opposants à l’immigration, ceux qui doutent de la propagande officielle sur les joies du vivre-ensemble.
Danc ce cadre, nous l’évoquions en février, le gouvernement prépare une modification de la loi «afin de renforcer la lutte contre la cyberhaine, en mettant la pression sur les opérateurs du Net.» « Nous allons mettre en place un parquet spécialisé numérique» assurait la mordante député LREM de Paris, Laetitia Avia, à l’origine de cette proposition de loi « contre la haine sur Internet », débattue actuellement en commission à l’Assemblée nationale. «Plainte en ligne, amendes, procédures rapides et maintenant un parquet spécialisé ! Voici notre réponse aux racistes, antisémites, homophobes, cyberharceleurs et autres haineux qui sévissent sur Internet. C’est la fin de l’impunité», se réjouissait Mme Avia sur twitter.
Un procédé qui ne fait pas l’unanimité, y compris au sein des récalcitrants de LREM, à l’instar de l’élue macroniste de Saint-Germain-en-Laye, Agnès Cerighelli, actuellement dans le collimateur, comme Agnés Thill, de ses petits camarades progressistes et du lobby LGBTQ+
«La loi sur la CyberHaine est une loi dangereuse» a indiqué Mme Cerighelli sur twitter. «Au nom de la haine et de l’injure publique qui sont des concepts subjectifs, censure et délit d’opinion vont s’aggraver. Des auteurs de tweets ou de posts risquent d’être fichés et condamnés. La liberté d’opinion est menacée !»
Peu suspects de complaisance pour la haine raciste, antisémite et l’extrémisme en général, les avocats François Sureau et Christophe Bigot ont chacun publié une tribune sur les dangers de la proposition de loi Avia dans Le Figaro. Me Sureau s’inquète de ce que « le texte entend transférer aux opérateurs de plateformes en ligne la responsabilité de supprimer les contenus estimés haineux dès lors qu’ils leur ont été signalés, sous peine de lourdes sanctions financières. Si le but affiché par la proposition de loi est louable, elle risque de provoquer censure et autocensure sur tous les sujets de société qui font polémique. »
Me Bigot souligne également qu’ «Il ne s’agît pas de militer pour la liberté de proférer des injures raciales, ou d’appeler à la violence à l’égard de tel ou tel groupe – il va de soi que la lutte contre les contenus haineux est éminement légitime – mais d’alerter sur les risques pour la liberté d’opinion entraînés par un tel texte, dont l’effet inévitable sera un risque de surblocage de la part des opérateurs de plate-formes, aux frontières des infractions visées, à savoir les injures ou les incitations à la haine, à raison de la race, de la religion etc… Et ce risque n’est pas une vue de l’esprit (…).»
«Les opérateurs poursuit-il, appliqueront le principe de précaution pour éviter les amendes.Ainsi, le champ d’application du délit d’incitation à la haine raciale a-t-il changé quatre fois en une quinzaine d’années. Le juge oscille, selon les époques, entre la sanction de toute expression faisant naître un sentiment de rejet, et la limitation de la répression à la seule exhortation à commettre un acte de violence, de haine ou de discrimination. Comment les modérateurs des opérateurs aborderont ces évolutions subtiles, qu’il faut suivre au jour le jour? Ils ne le pourront d’évidence pas et par sécurité, au regard des sanctions, appliqueront le principe de précaution.»
C’est ainsi qu’une loi que les naïfs pourraient penser pétrie des meilleures intentions aura pour effet de renforcer les très inquiétantes dérives liberticides, orwelliennes de notre société, au nom duBien et des Immortels principes. Bref, une nouvelle fois, qui veut faire l’ange fait la bête…
https://gollnisch.com/2019/06/20/puisqu-on-vous-dit-que-cest-pour-votre-bien/
C’est l’Europe de la discrimination et du mépris des électeurs :
Alors que les… 14 vice-présidents du Parlement européen sont censés refléter la diversité politique de l’hémicycle, on note qu’il y a cinq vice-présidents PPE, trois vice-présidents socialistes, deux vice-présidents Rèniou Iourop [LREM, NDMJ], deux vice-présidents verts, un vice-président communiste, et un non-inscrit. Tout ce qui est à droite de ce panel (groupes CRE et ID) a été exclu. (Verts : 74 députés, ID : 73 députés, CRE : 62 députés, communistes : 41 députés.)
Plus fort encore : les présidences et les quatre vice-présidences des commissions doivent être réparties entre les groupes au pro rata : ce n’est pas une tradition, c’est noir sur blanc dans le règlement, avec la « méthode d’Hondt » qui doit être suivie. Le groupe ID (Rassemblement national et Ligue) devait ainsi obtenir la présidence de deux commissions : il n’en a aucune. Ni aucune vice-présidence.
Et bien sûr il fallait le camouflet spécial à la Pologne. Beata Szydło (CRE), ancien Premier ministre, devait être présidente de la commission emploi et affaires sociales. Sa candidature a été rejetée, pour punir la Pologne d’avoir refusé que Frans Timmermans devienne président de la Commission européenne… (La commission emploi et affaires sociales est de ce fait la seule, à ce jour, à ne pas avoir de président…)
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Le quotidien Le Parisien, fidèle reflet des mots d’ordre de l’oligarchie macronienne, a donné le ton en titrant « Canicule : ce qu’il va falloir changer »[1]. Le lobby vert entend bien se servir en effet de la vague de chaleur qui frappe notre pays, pour faire avancer son projet régressif, au prétexte de « l’urgence climatique ».
Depuis une dizaine de jours, notre pays est donc soumis non pas tant au rayonnement solaire qu’au bombardement – au bobardement – médiatique, aux effets bien plus graves sur la population. Un bombardement anxiogène destiné à préparer les esprits à un renforcement de la peste verte, pour reprendre l’expression prophétique de Gérard Bramoullé[2].
On en connait déjà l’air : nouvelles restrictions de transports, nouvelles interdictions, nouvelles taxes.
Les médias de propagande se gardent bien de mettre en perspective l’épisode caniculaire que traverse la France. Qu’il fasse chaud, voire très chaud, en été n’est pourtant pas d’une originalité extrême ! On a même opportunément « oublié » la canicule de l’été 1976, qui fut également très forte en France.
Il faut en effet se servir de la hausse actuelle des températures pour revenir en boucle sur la doxa de l’origine anthropique du changement climatique -forcément catastrophique – qu’il est interdit de contester, sous peine de passer désormais pour un monstre, un ennemi de la planète.
Le discours climato-catastrophiste est sacralisé car il sert en effet les intérêts et le projet liberticide de l’oligarchie.
Il sert de puissants intérêts économiques d’abord. Parce qu’il est dans la logique du capitalisme de créer sans cesse de nouveaux marchés.
L’écologie, la lutte contre la pollution ou le réchauffement climatique servent à justifier un renouvellement du capital en créant une nouvelle demande en Occident : remplacer son automobile pour un véhicule moins « polluant », changer ses fenêtres pour qu’elles soient mieux isolées, acheter des produits bio, planter partout des éoliennes, acheter un vélo, etc…
Le fait que l’épicentre du pouvoir économique et financier mondialisé, les Etats-Unis, ait joué un rôle central dans la diffusion de la doxa alarmiste sur l’évolution climatique n’est sans doute pas fortuit[3].
L’écologisme est en effet aussi un instrument de domination économique et stratégique. Il sert aux occidentaux à tenter de retirer l’échelle du développement économique derrière eux, en quelque sorte, en préconisant une croissance verte – en réalité une non-croissance – pour les autres. Exactement comme les puissances nucléaires établies préconisent désormais… la non-prolifération nucléaire vis à vis de la Corée du Nord ou de l’Iran.
La doxa catastrophiste sur le climat n’est pourtant nullement confirmée par les faits. Il suffit de se rappeler ce que les « experts » prédisaient il y a 20 ans !
Cette doxa sert à l’oligarchie à faire avancer son projet de gouvernance mondiale. Au nom de la protection de la planète, mettons en place un gouvernement mondial ! Colossale finesse aurait pu dire le regretté Francis Blanche.
Le fait que nombre d’ONG écolos soient anglo-saxonnes n’est pas neutre non-plus. On n’oubliera pas leur combat continu contre l’énergie nucléaire, instrument de l’indépendance énergétique – et à bon marché – de l’Europe. Les mêmes écolos ne trouvant évidemment rien à redire à l’importation par mer, en Europe, du gaz liquéfié américain, de préférence au gaz russe qui voyage pourtant par pipeline.
La doxa écolo-catastrophiste se caractérise en effet par sa curieuse inconséquence systémique.
Les verts sont dans leur écrasante majorité des mondialistes et des immigrationnistes, alors même que les flux mondiaux de marchandises et de population pèsent sur l’environnement par la dépense de carburant fossiles qu’ils impliquent.
Ils se mobilisent pour la biodiversité, mais restent indifférents à la préservation de la diversité des cultures humaines, donc à la préservation des identités, qui importe pourtant le plus à l’homme. Car ils sont avant tout des cosmopolites peints en vert.
Les verts préconisent des alternatives au pétrole qui impliquent en réalité un plus grand saccage de l’environnement mais, il est vrai, chez les autres, en Afrique et en Asie : comme la promotion du photovoltaïque ou du tout électrique qui suppose des terres rares exploitées dans des conditions indignes. Comme ils s’acharnent à mettre en place une écologie punitive en Europe – symbolisée par la suppression des sacs plastiques – alors que les lieux et les fleuves les plus pollués du monde se situent… en Afrique et en Eurasie. Comme certains extrémistes verts anglo-saxons recommandent aux Européens de ne plus faire d’enfants pour « sauver la planète », mais restent aphones lorsqu’on évoque la natalité explosive de l’Afrique. A l’évidence leur conscience « planétaire » comporte des manques ou plutôt des œillères !
Toutes ces contradictions ne sont pas fortuites. Elles montrent seulement que l’écologie a quitté le domaine de la science pour se mettre au service de la politique et de l’idéologie : celle de l’oligarchie mondialiste qui a pris le pouvoir en Occident. Et aussi parce que la nouvelle gauche a fait une OPA sur l’écologie. Comme le rappelait ironiquement Jean-Marie Le Pen il y a quelques années, beaucoup d’écolos sont en effet comme les pastèques : vertes à l’extérieur mais rouges à l’intérieur… Car, au nom de l’écologie, de l’urgence climatique ou de la lutte contre la pollution, on ne cesse de justifier une nouvelle couche d’ingénierie sociale et de fiscalisme.
La doxa climato-catastrophiste est en réalité un discours de classe : elle sert avant tout à justifier la grande régression démocratique, économique et sociale que l’oligarchie organise à son profit en Occident aux dépens du plus grand nombre. Et la nouvelle lutte des classes qui va avec.
Une nouvelle lutte des classes qui oppose les bobos éclairés, les nouveaux « sachants », qui savent que la priorité est la défense de la planète, aux franchouillards obtus « qui fument et roulent en diesel » comme le déclarait si aimablement l’ancien porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux.
L’Europe se désindustrialise et perd ses emplois du fait du libre-échange mondial et de la course au moins disant social qu’il provoque ? Vive la décroissance et les emplois verts nous chantent les bobos de l’écologie punitive ! En d’autres termes, réjouissez-vous de n’avoir plus pour avenir que l’accès à l’économie parasite et précaire que représentent les services. Pendant que le reste du monde se réarme économiquement.
La population européenne vieillit et ne se renouvelle pas ? Les bonnes âmes vertes se félicitent de cette contribution apportée à la sauvegarde de « la planète ». Et bien sûr aussi du développement des « services à la personne » censés compenser l’implosion des familles.
La pauvreté se développe ? Réjouissez-vous : les Français mangeront moins de viande et c’est bon pour le climat ! Les impôts augmentent ? Normal c’est pour la bonne cause de la « transition énergétique » !
Les collectivités publiques n’ont plus les moyens d’entretenir les espaces publics ? Vous n’y êtes pas, c’est de l’entretien écologique des espaces verts, sans pesticides !
Le coût de la vie explose – sauf pour l’accès aux produits numériques fabriqués en Chine – en particulier pour l’énergie, les transports et le logement ? Place aux mobilités douces : utilisez les transports collectifs, le vélo ou la trottinette répliquent les bobos qui, eux, travaillent à deux pas de leur lieu d’habitation….
Pendant que les Chinois fabriquent un TGV qui ira à 600 km/h et envoient des hommes dans l’espace, les zélotes verts sanctifient la grande régression européenne des transports : le retour du vélo et de la patinette ! En attendant sans doute celui de la charrette à bras. Des parlementaires proposent d’ailleurs déjà de supprimer les vols intérieurs quand un voyage en train sera possible, mais bien sûr pas question de taxer les vols internationaux. Les bobos pourront donc toujours fêter Noël à Phuket, pendant que les prolos devront suer dans le train pour aller voir leur famille. Mais c’est bien sûr pour « sauver la planète ».
Le discours vert est omniprésent dans l’espace politique car il sert de grand divertissement et c’est pourquoi il est aussi médiatique : un divertissement qui permet de détourner l’attention sur l’ampleur de la décadence européenne.
L’avenir des ours polaires permet de faire oublier celui des Européens, confrontés ici et maintenant à la paupérisation et à la catastrophe migratoire. Les trémolos des politiques d’Europe occidentale sur le climat permettent de faire oublier leurs échecs économiques à répétition et leurs promesses d’avenir meilleur, jamais tenues. On prétend sauver la planète quand on n’est même pas capable de faire entrer la police dans certains quartiers de l’immigration et qu’on n’a plus de quoi entretenir les ouvrages d’art !
La crise des Gilets Jaunes a montré que ce grand divertissement climato-catastrophiste avait, en France, atteint ses limites.
Car la France d’en bas en a assez de payer pour se protéger contre des périls éventuels sinon imaginaires, pendant que les politiciens se montrent incapables de résoudre les périls bien réels de la paupérisation et de la marginalisation dans son propre pays, auxquels cette France d’en bas se trouve confrontée.
C’est pourquoi, dans un tel contexte ,« l’épisode caniculaire » de l’été 2019 vient à point nommé pour tenter de relancer la machine à divertir l’opinion.
Michel Geoffroy 28/06/2019
[1] Edition du 27 juin 2019 pour les Yvelines
[2]« La Peste Verte » Gérard Bramoullé, Les Belles Lettres , 1991
[3] Que l’on songe au rôle joué par Al Gore et son film « Une Vérité qui Dérange »diffusé mondialement
https://www.polemia.com/canicule-divertissement-ecolo-et-grande-regression-europeenne/
Pour ses lecteurs, Boulevard Voltaire initie une série de reportages approfondis sur les grands sujets d’actualité.
Le 1er juillet 2018, les premiers panneaux de limitation à 80 commençaient à fleurir sur le bord des routes. Un an plus tard, opération nulle, rétropédalage, retour à la case départ : nombre d’entre eux ont été déboulonnés, remisés et oubliés… Retour sur un fiasco politique, social et financier !
La passivité des Français devant le cynisme et l’indécence du pouvoir est incompréhensible. Seule la complicité de médias qui ne remplissent pas leurs devoirs d’information et de critique sérieuse peut l’expliquer. Le premier exemple en est fourni par l’annonce d’une nouvelle taxe, sur les billets d’avion.
On se souvient que la colère des « gilets jaunes » avait été provoquée par l’augmentation des taxes payées sur le carburant par les automobilistes. C’était la goutte de trop qui avait fait déborder le vase dans un pays qui ne parvient pas à diminuer ses dépenses mais multiplie les prélèvements obligatoires.
L’inventivité, pour ce faire, est sans limite : 360 impôts et taxes ! Le Premier ministre Édouard Philippe avait, après le grand débat (l’éteignoir à gilets jaunes qui a parfaitement rempli son rôle), fait son acte de contrition : « Notre pays atteint aujourd’hui une forme de tolérance fiscale zéro. Nous devons baisser et baisser plus vite les impôts. » Depuis cette déclaration solennelle, on a appris que la suppression de la taxe d’habitation a été retardée d’un an, et maintenant, au début de l’été, voilà une nouvelle petite taxe qui sort en douce pour confirmer que le gouvernement se moque ouvertement des Français dont il a mesuré la crédulité.
La main sur le cœur, les ministres concernés proclament qu’il s’agit d’une mesure écologique. La France, toujours soucieuse d’offrir son exemple au reste du monde, béat d’admiration, va taxer « le kérosène » au travers des places achetées sur son territoire métropolitain. Premier argument, donc : la lutte contre le réchauffement climatique. Second argument, plus discret : comme les passagers des avions ont, en moyenne, des revenus supérieurs à ceux des usagers de la route ou du train, c’est une mesure de justice sociale. Troisième argument : les recettes seront affectées aux transports du quotidien, donc le circuit est fermé, écologique, social, et ne touchant que le transport sans se perdre dans le budget général.
On aura reconnu sans peine le discours présidentiel camouflant la recherche de ressources budgétaires derrière la croisade climatique. Ceci montre l’entêtement d’un pouvoir qui, quel que soit le mécontentement, entend poursuivre une route que son intelligence sans faille autoproclamée lui donne le droit d’imposer aux gens qui ne sont pas grand-chose.
L’impact dans le choix du mode de transport sera faible, car le gain de temps engendré par l’aérien demeure la raison essentielle de cette préférence. L’impact économique sera, lui, considérable car, une fois de plus, c’est la compagnie nationale qui sera de loin la plus touchée, puisque 50 % de son activité est liée au territoire national, et 50 % du prix d’un billet, ce sont des taxes ! Ce seront 60 millions d’euros de coût supplémentaire pour Air France, mal récompensée de ses efforts qui lui ont permis de diminuer de 20 % la consommation de kérosène de ses avions entre 2011 et 2018 ! Une mesure budgétaire et démagogique frappe donc de manière sélective un fleuron français, en affaiblissant sa compétitivité. Ce n’est pas glorieux. C’est une balle dans le pied ! Une taxe sur le kérosène aurait pu être incitative au progrès. Celle sur les billets est purement punitive. Enfin, les recettes seront versées à l’AFITF (Agence de financement des infrastructures de transport de France).
Au fait, ce ministre, c’est M. de Rugy, devenu « Homard m’a tué » depuis que Mediapart a appris aux Français que le ci-devant président de l’Assemblée nationale n’hésitait pas à ouvrir des flacons à 500 euros la bouteille pour recevoir avec son épouse des relations qui ne sont pas des amis. Il est vrai qu’après ce genre d’indiscrétion, il en reste peu. Aphatie regrette d’y être allé. Un journaliste de L’Obs dit s’y être ennuyé. L’ennui des bobos parisiens du gauchisme caviar n’a décidément pas de prix !
1) CAN : quand la France prend des airs d’Algérie
VO: Quatre jours après avoir envahi les Champs-Elysées, les supporters algériens ont remis ça jeudi soir lors de la qualification de l’Algérie pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Des scènes de liesse qui ont laissé place aux violences, aux pillages et à la mort d’une mère de famille à Montpellier.
2) Loi bioéthique : ce que prévoit la majorité
VO : Le projet de loi bioéthique qui sera présenté à l’Assemblée Nationale en septembre a fuité… un texte qui prévoit presque tous les gadgets sociétaux envisagés par le passé.
3) Sommet du G7 à Biarritz : vers un coup de force basque ?
VO: Du 24 au 26 août, la ville de Biarritz dans les Pyrénées-Atlantiques accueillera le sommet du G7. Un événement placé sous haute sécurité qui bouleverse la ville balnéaire et inquiète les commerçants.
Ce jeudi 11 juillet se tiendra le procès contre la mission Defend Europe dans les Alpes de Génération Identitaire. Rappelez-vous, le 21 avril 2018, une centaine de jeunes identitaires s’étaient rendus au col de l’Échelle, à la frontière franco-italienne, pour faire barrage aux migrants clandestins. Cette zone était connue pour être un point d’entrée important des immigrés illégaux dans notre pays. Avec des barrières, des hélicoptères, un avion, nous avions réussi à montrer qu’il était réalisable de stopper l’immigration dans la zone en nous opposant à ce trafic le temps de notre action. Comme quoi avec de la volonté tout est possible !
Suite au succès médiatique de cette opération, le gouvernement s’est senti humilié et a été obligé d’envoyer des renforts de police aux frontières. Il a donc voulu nous le faire payer. Après les multiples menaces de dissolution, les censures sur les réseaux sociaux, l’Etat veut nous faire condamner. Plus d’un après, le gouvernement d’Emanuel Macron nous poursuit pour un motif ridicule qui est « l’immixtion dans une fonction publique ».
En d’autres termes, on reproche aux Identitaires d’avoir voulu faire le boulot que l’Etat devrait accomplir. Un comble…
https://fr.novopress.info/215070/linvraisemblable-proces-contre-loperation-defend-europe-dans-les-alpes/Sans surprise, et comme pour la première en 2017, la deuxième déclaration de politique générale d’Édouard Philippe a obtenu hier une large confiance des députés de l’Assemblée nationale ( 363 voix pour, 163 contre et 47 abstentions). Pourtant, comme l’a bien vu le député et porte-parole RN Sébastien Chenu, interrogé par Boulevard Voltaire, les points égrenés par le Premier ministre formalisant «l’acte II du quinquennat » s’apparentent très platement à un ensemble de mesure(tte)s dont on ne sait trop comment elles vont être financées, à un « habillage de com’», un « bla-bla » hypocrite sur l’immigration et, vraie certitude, à un nouveau coup porté aux retraités. Hier toujours nous apprenions aussi, nouvel épisode d’un acharnement proprement délirant, qu’ «après Gilbert Collard en mars 2018, c’est Marine Le Pen qui est désormais renvoyée en correctionnelle pour avoir diffusé en décembre 2015 des photos d’exactions du groupe djihadiste EI sur son compte Twitter. Une juge d’instruction de Nanterre a rendu une ordonnance renvoyant Marine Le Pen sur la base d’un article du Code pénal punissant la diffusion de messages violents susceptibles d’être vus par un mineur, a indiqué cette source, confirmant une information de BFM TV (…) Ce renvoi n’est pas susceptible d’appel.»
Marine Le Pen l’a noté sur Twitter , « Cette poursuite honteuse contre ceux qui dénoncent Daech tombe au moment où le gouvernement accueille les djihadistes et leurs familles à bras ouverts. Ça en dit long sur l’état de déliquescence politique et morale de nos élites dirigeantes. » La concomittance entre cette arrivée sur notre sol des familles djihadistes et la nouvelle offensive judiciaire contre la présidente du RN a en effet valeur de symbole. Sur Twitter toujours, Jean-Marie Le Pen a évoqué à ce sujet un cas emblématique d’«immigration insolente: un traître djihadiste, deux de ses femmes, neuf enfants, l’aîné de 15 ans, et aussi deux nourrissons de moins d’un mois, comptent sur la faiblesse des pigeons français pour vivre bien, logés, nourris, soignés, enseignés à leurs frais.» Invité de Gilles Bornstein sur France Info, le député européen RN Thierry Mariani a souligné pour sa part le caractère très problématique du débarquement chez nous des enfants de djihadistes, dont certains, à l’âge de 10 ans, ont déjà subi un conditionnement idéologique, un entraînement militaire. Il a notamment évoqué le cas des enfants/miliciens islamistes qui ont mis à mort en Syrie des militaires loyalistes tombés aux mains des fous d’Allah.
Mais les fous seraient à chercher chez les lanceurs d’alerte! En septembre dernier, rappelait alors Marine, « Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets», elle avait été soumise «à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?! ». On se souvient du commentaire de Bruno Gollnisch: «Les malades ici ne sont pas là où on les cherche… ». Rappelons d’ailleurs les raisons qui avaient poussé Marine à publier sur son compte Twitter trois photographies de victimes massacrées et torturées par des djihadistes de Daech, de l‘État Islamique (EI). Il s’agissait en l’espèce d’une réponse aux propos particulièrement choquants et écœurants du « spécialiste dans les médias de l’islam », Gilles Kepel qui -comme Mourad Boudjellal, Jean-Jacques Bourdin, Patrick Bruel Renaud Dély, Emmanuel Macron…- avait établi un parallèle entre le FN et les tortionnaires terroristes de l’EI. La publication par Marine desdites photos avait entraîné l’ouverture d’une enquête pour apologie du terrorisme (!), après l’intervention du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Au nom du « combat de l’humain contre les discours de haine », le bureau de l’Assemblée nationale, avec l’assentiment et les félicitations du président François de Rugy, avait levé en novembre 2017 l’immunité parlementaire de Marine. En mars de cette même année 2017, la présidente du RN siégeant alors sur les bancs du Parlement européen, une majorité de députés serviles avait voté la levée de son immunité parlementaire demandée par la « justice » française. «Un enfant de dix ans comprend qu’en diffusant les atrocités de Daesh Marine Le Pen les dénonçait. Pas le parquet français ni les Eurocrates!» soulignait alors Bruno Gollnisch.
Eurocrates qui ont accueilli avec une certaine consternation les récents propos de Nathalie Loiseau, relatés par Le Canard Enchainé, laquelle s’est employée, lors d’un échange informel avec une douzaine de journalistes à Bruxelles, à dire tout le mal qu’elle pensait de ses petits camarades européistes. Et notamment de ses alliés de l’ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), le groupe ou siègeront les députés LREM et dont elle espérait prendre la présidence. La tête de liste LREM/MoDem/Agir/Les Radicaux lors des élections européennes aurait ainsi balancé sur Jean Arthuis, président de la commission des finances au Parlement européen (un «homme totalement aigri»), Guy Verhofstadt, président de l’ALDE («Un vieux de la vieille qui a des frustrations rentrées depuis quinze ans»), Angela Merkel («le problème en Europe c’est elle»), le candidat à la présidence de la Commission, Manfred Weber («il n’a jamais rien réussi»), sa rivale à la présidence de l’AlDE, la néerlandaise Sophie in ’t Veld ( «Ça fait quinze ans qu’elle perd toutes les batailles qu’elle mène»)… Propos, souligne un brin vachard le Huffpost qui émanerait de «celle qui aurait demandé par écrit aux eurodéputés de la macronie de faire preuve de modestie et de ne surtout pas jouer l’arrogance» (sic). En fait de bataille perdue, la fuite des propos de Mme Loiseau a finalement eu pour effet sa capitulation en rase campagne puisqu’elle a annoncé aujourd’hui qu’elle renonçait finalement à prendre la tête de l’ALDE…
Loin de cette ambiance délétère, les 22 députés RN (23 après le Brexit) et leurs alliés ont constitué mercredi au Parlement européen le groupe « Identité et Démocratie » qui prend la relève de l’ENL. Notre ami italien Marco Zanni et Nicolas Bay ont été élus, tous deux à l’unanimité, respectivement Président et Vice Président, de ce nouveau groupe de 73 membres (contre 36 précédemment au sein de l’ENL), dont le gros des troupes est constitué par la Ligue (28 députés), le RN, le Vlaams Belang et le FPÖ. Faut-il le redire une nouvelle fois ici, mettre sur pied un groupe européen n’est jamais une mince affaire. Certes, réunis en un seul groupe et non pas en trois comme c’est aujourd’hui le cas, les 173 députés dits eurosceptiques, nationaux, nationaux-conservateurs, souverainistes, populistes de droite constitueraient la première formation du parlement.
Alors, certains ces dernières heures glosent sur le fait que Identité et Démocratie ne comptera pas dans ses rangs les députés brexiters de Nigel Farage… qui sont amenés de toute façon à quitter l’hémicycle dés que le Brexit sera effectif (au plus tard) fin octobre. Ou encore les élus Polonais du PiS qui en toute hypothèse, comme les élus espagnols de VOX, devraient rejoindre le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR). Quant aux députés Hongrois du Fidesz de Viktor Orbán, ils restent affiliés au Parti populaire européen (PPE), ce que nous pressentions au regard d’une confidence de M. Orban faite avant le scrutin du 26 mai.
Il faut en effet bien avoir à l’esprit que les intérêts politiques nationaux, les considérations stratégiques, les données culturelles, historiques et géopolitiques rendent la constitution d’un groupe unique des opposants à l’euromondialisme bruxellois extrêmement hypothétique. Mais même scindés en trois groupes, ne doutons pas que les élus patriotes, les défenseurs de l’Europe des patries sauront peser de tout leur poids dans la balance, être le (gros) grain de sable pour enrayer ceSystème bruxellois à tuer les peuples.