
Matteo Salvini pour «séquestration» de migrants en mer. Le chef de la Ligue risque 15 ans de prison et six à huit ans d’inéligibilité.
Le Sénat italien a validé le 12 février le renvoi de Matteo Salvini devant un tribunal de Sicile, qui l’accuse d’«abus de pouvoir et de séquestration de personnes» pour avoir bloqué en mer un navire rempli de migrants clandestins prêt à accoster sur les côtes italiennes alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
Le natif de Milan – qui fédère la droite italienne derrière lui et dont le seul parti est crédité de plus de 30% d’intention de vote au niveau national – pourrait donc faire face à un tribunal pour avoir refusé plusieurs fois l’entrée dans le pays à 116 migrants naviguant à bord d’un navire des gardes-côtes italiens, le Gregoretti.

Zemmour et Schiappa qui débattent le lundi 10 février 2020 dans l’émission phare de CNews, « Face à l’info », en un face-à-face bien orchestré et dans une émission maintenant bien rodée, depuis sa création en octobre 2019, l’affiche ne pouvait qu’être alléchante pour qui suit l’actualité politique à travers le prisme des médias et des réseaux sociaux, malheureusement très souvent éloignés de la vie concrète des Français. Un événement médiatique qui a battu le record d’audience de CNews, avec plus de 390 000 téléspectateurs (1,9 % des parts d’audience). 75 000 personnes de plus que lors du précédent record. Face-à-face, donc, entre le journaliste, essayiste, polémiste, Zemmour, défenseur de la civilisation française et des « somewhere », et l’« anywhere » Marlène Schiappa, pour reprendre la distinction proposée par Goodhart dans Les Deux Clans paru en 2019. Lundi 10 février, Marlène Schiappa n’est pas venue pour vendre l’une des potions illusoires du gouvernement, pas même celle de la fumeuse « grande cause du quinquennat », l’égalité « femmes-hommes », mais pour se frotter à Zemmour.







Notre ami Christian Vanneste écrivait