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magouille et compagnie - Page 1206

  • Et pourtant elle tourne… mal

    gustave-dore-bis-150x150.jpgAuditionné hier par des députés, le ministre de l’Intérieur a estimé que seulement quatre Gilets jaunes avaient été blessés gravement à l’oeil par des  tirs de lanceur de balle de défense (LBD)   depuis le début des manifestations. Christophe Castaner ment-il délibérément ou est-il dramatiquement ignorant de la réalité? Me Frédéric Pichon, interrogé par Elise Blaise, rappelait samedi dernier sur TVL le terrible bilan  de la répression gouvernementale, les entorses  multiples aux libertés publiques dont se rendent coupables les dirigeants du régime macronien. Libération, peu suspect de complaisance vis-à-vis de cette fronde authentiquement populaire,  a rappelé que « le collectif militant Désarmons-les  et le journaliste indépendant David Dufresne ont, eux, recensé 17 personnes ayant perdu un œil à la suite d’interventions policières depuis le début du mouvement. De son côté, Checknews en décompte une quinzaine.» «Des chiffres souvent étayés avec détails sur les incidents et les victimes, photos et parfois vidéos à l’appui.» «Après l’acte X (samedi dernier, NDLR) CheckNewsfr compte désormais  109 blessés graves lors des manifestations des gilets jaunes, dont 79 par des tirs de lanceur de balle de défense.» Exemple parmi d’autres, mais il a fait  le tour des réseaux sociaux et  a légitimement ému les Français,  un  jeune  pompier volontaire, Olivier,  marié et père de trois enfants, manifestant pacifique aujourd’hui dans le coma, a  été très grièvement blessé à la tête  par  un LBD   à Bordeaux le 12 janvier.

    Réseaux sociaux qui relaient aussi une campagne d’affichage choc contre les violences dont sont  victimes  les GJ, avec les portraits   de Christophe Castaner,  Emmanuel Macron, Gérald Darmanin,   Édouard Philippe mais aussi de  Marlène Schiappa.  Il faut dire que la propagande à gros sabots  dont  la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes  s’est faite la spécialité n’arrange pas  sa cote de popularité.  Chacun se souvient de la bêtise de sa saillie par laquelle elle exprimait sa volonté de connaître les noms des Français qui avaient participé  à la cagnotte Leetchi en soutien à l’ancien boxeur Christophe Dettinger.  Ou l’invraisemblable stupidité de sa  « réflexion »  lorsqu’elle affirmait que les casseurs dans les manifs étaient financés par le gouvernement italien!  En fait de paranoïa complotiste et de fake news comme ils disent, le pouvoir macroniste est un cas d’école! 

    Pour se refaire  une virginité ou se racheter une conduite,  l’auteure d‘Osez l’amour des rondes a annoncé qu’elle animera vendredi  avec un autre monument médiatique, Cyril Hanouna,  un numéro spécial de Balance ton post sur C8, dédié au Grand Débat national.  Un Grand débat, un « Macron Tour  »  de soutien à la liste LREM aux élections européennes,  «strictement illégal et qui  caractérise un comportement pénal» selon l’analyse du juriste Régis de Castelnau, mais c’est une autre histoire sur laquelle nous aurons certainement l’occasion de revenir…

    Hier, invitée à préciser au micro des Grandes Gueules  sur RMC la raison de cette émission, Mme Schiappa n’a pas  été épargnée par  la journaliste Zohra Bitan qui a estimé que la Secrétaire d’Etat « (souffrait) « d’une impopularité qui grandit chaque jour »  et  qu’il s’agissait avec ce type de spectacle de  « niveler les gens vers le bas ». Un reproche récurrent qui est fait plus généralement par ses contempteurs aux émission de M. Hanouna, dans le collimateur de certains hystériques de gauche ou du lobby LGBT-féministe pour ses blagues réputées machistes, voire même homophobes qui ne plaisent pas non plus à Mme Schiappa… Ce n’est pas son  frère ennemi-concurrent d’audimat  Yann Barthès, politiquement correct de la tête aux pieds,  le bon élève de la classe qui recrache ses cours de maintien progressiste sans moufter, qui essuierait lui  ce type de reproches, à chacun sa partition, chacun dans son couloir…

    Marlène Schiappa a affirmé que le but de sa présence dans cette émission de C8 était  de « parler politique avec un grand P»,  « de ramener dans le débat public ces 700 ou 800 000 personnes qui sont devant l’émission de Cyril Hanouna (…), ce n’est pas parce que la majorité des personnes pensent que c’est une mauvaise idée, que ça l’est (…).  Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu’elle tournait. La majorité pensait qu’elle était plate et statique. » Et bien non, les internautes ont eu beau jeu de rappeler à Mme Schiappa que la rotondité de la Terre était supposée,  connue et démontrée dès le VIè siecle av. JC  dans la Grèce antique, par des figures comme Platon,  Aristote, Eratosthène, un navigateur comme Pythèas le Massaliote… Et que le génial  Galilée était lui au XVIIè siécle un défenseur de l’héliocentrisme en lieu et place du géocentrisme.

    Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer aurait pu certainement le lui dire, mais il partage avec Mme Schiappa  des préoccupations plus importantes.  Il vient de signer un arrêté autorisant pour cinq ans l’association immigrationniste  SOS Méditerranée, aidée financièrement  notamment par des députés socialistes et radicaux —  qui a affrété  l’Aquarius, complice objectif des mafias de passeurs africains  responsables des  noyades d’immigrés clandestins en Méditerranée- à intervenir dans les établissements scolaires pour endoctriner les élèves.   SOS Méditerranée sera en bonne compagnie pour prêcher la bonne parole à nos chères têtes blondes, aux côtés d’autres officines/coquilles vides ayant l’agrément de l’Education (anti)nationale comme  la LDH,  la Licra, le Mrap,  SOS racisme… Et tant pis, note Bruno Gollnisch,  si  tous les sondages depuis des décennies démontrent que les Français ne veulent plus d’immigration et estiment que la coupe est pleine et déborde depuis longtemps!

    Voilà typiquement le type de problème, VITAL  pour l’avenir de la France qui devrait faire l’objet de l’assentiment des Français qui  n’ont jamais été interrogé sur le remplacisme dont ils sont l’objet.  Pourtant, c’est une revendication centrale du mouvement des Gilets Jaunes, et elle figure depuis plus de trente ans dans le programme du FN et désormais du RN: l’instauration du référendum d’initiative populaire, autrement nommé référendum d’initiative citoyenne (RIC), à l’initiative des citoyens à partir de 500 000 ou 700.000 signatures.

    Selon le sondage OpinionWay pour LCI publié  lundi73% des personnes interrogées y sont tout à fait ou plutôt favorable. Citoyens-contribuables qui pourraient par ce biais mettre la pression sur un exécutif qui ponctionne la France d’en bas mais poursuit par idéologie une politique d’immigration dont le coût acquitté par les Français, sur le strict plan comptable,  est colossal (entre 17 et 84 milliards chaque année selon les estimations les plus étayées). Si l’on ajoute à cela l’évasion fiscaleentre 40 et 100 milliards d’euros selon l’aveu du ministre du Budget Gérald Darmanin-peste brune) ou encore  la fraude aux numéros de Sécurité sociale (1,8 million de faux numéros de personnes principalement nées au Maghreb), dont le coût pour la collectivité nationale était  estimé déjà en 2011  annuellement à 13/14 milliards d’euros, il y là des dossiers qu’un Etat digne de ce nom prendrait à bras le corps.

    https://gollnisch.com/2019/01/23/et-pourtant-elle-tourne-mal/

  • Autriche : « Nous n’aurions pas cette violence contre les femmes sans la crise migratoire de 2015 », déclare la Ministre de l’Intégration

    La Ministre fédérale des Femmes, Juliane Bogner-Strauß et la Ministre de l’Intégration Karin Kneissl ont organisé une conférence de presse, le 17 janvier 2019, sur le thème de la « Violence et [de la] protection des victimes ». Elles y ont présenté les « Mesures du gouvernement fédéral autrichien pour plus de sécurité envers les femmes ». Juliane Bogner-Strauß a déclaré: « Nous avons connu un nombre croissant de meurtres de femmes depuis 2015. Ces derniers jours quatre d’entre eux […] m’ont beaucoup choquée, mais aussi beaucoup inquiétée« . La ministre fédérale a désormais décidé de faire tout ce qui est en son pouvoir pour « renforcer la sécurité des femmes autrichiennes« .

    Quatre mesures rapides sont prévues à cet effet:

    – Un numéro d’urgence à trois chiffres pour les femmes victimes de violence sera mis en place en Autriche, il sera disponible « 24 heures sur 24, 365 jours par an ».

    – Un plus grand nombre de logements de transition doit être mis en place à la suite des refuges pour femmes.

    – Mise en place à l’échelle nationale de centres de conseils pour les femmes et les filles victimes de violences sexuelles.

    – Enseignement de l’éthique dans le cadre d’une matière scolaire obligatoire à l’échelle nationale, mettant l’accent sur la « relation non-violente« . […]

    « Le meurtre commis à Wiener Neustadt a été l’acte d’un Syrien. Celui d’Amstetten, celui d’un homme d’origine turque. Le dernier en date à la gare centrale de Vienne est le fait d’un homme d’origine africaine. Je me souviens aussi du cas tragique de Steyer, en décembre 2018, où un Afghan de 17 ans a poignardé sa petite amie de 16 ans dans sa propre chambre. Mais l’affaire d’il y a deux jours (…) – un Kosovar qui a poignardé sa femme, qui voulait divorcer – en dit long et nous devons regarder très clairement ici, nous ne devons pas fermer les yeux« .

    « Les flux migratoires de ces dernières années, poursuit Karoline Edtstadler, nous ont aussi importés des opinions comme l’antisémitisme, l’islamisme radical et, associé à cela, une image des femmes que nous rejetons clairement et qui n’a rien à voir avec nos valeurs. Je dis que c’est plus que cela, c’est associé à une dévaluation complète de la femme. Une situation où la femme devient un objet sexuel, où l’homme se débarrasse d’elle et où de plus en plus de crimes violents, extrêmes et graves se produisent jusqu’aux meurtres de ces derniers temps. »

    […] « Je dis très clairement que nous devons nous opposer fermement à cette violence. Parce qu’il est évident que le respect à l’égard des femmes a diminué de manière préjudiciable pour aller jusqu’au meurtre. La raison en est une rupture culturelle que nous n’accepterons pas. » Et de poursuivre: « Je dis une chose très clairement ici : toute personne qui demande une protection et qui en a réellement besoin recevra également cette protection en Autriche. Mais quiconque rejette nos valeurs, quiconque agit contre elles, ne mérite pas notre protection et nous emploierons donc toutes les possibilités légales afin d’expulser rapidement les demandeurs d’asile qui ont commis des crimes. »

    « Depuis l’immigration de 2015, les femmes ne peuvent plus se déplacer dans l’espace public, quelque que soit l’heure du jour ou de la nuit, dans les mêmes conditions de sécurité qu’avant cette date. Le sentiment subjectif d’insécurité est désormais devenu un fait tangible. Nous vivons au milieu d’une vague de violence contre les femmes sans précédent comme nous l’indique la progression des statistiques en la matière, entre 2014 et 2018. »

    Et de poursuivre : « J’ai personnellement mis en garde dans plusieurs textes et livres depuis 2015, lorsque j’étais encore une experte du monde arabe. Et c’est un fait que sans la crise migratoire de l’été 2015, nous n’aurions pas cette forme de violence contre les femmes. (…) Cela tient à l’image complètement différente de la femme. C’est une socialisation complètement différente. Il s’agit simplement d’une approche fondamentalement différente des valeurs. (…) En Autriche, l’Etat a le monopole de l’usage de la force, ce n’est pas le frère, le père, par exemple, qui châtie la sœur, la fille, ou même la femme. »

    Karin Kneissl se souvient encore d’un cas l’année dernière où un Afghan a poignardé sa femme dans la rue, qui avait déjà demandé la protection des autorités. Un autre point important à l’ordre du jour est « l’augmentation massive des mutilations génitales en Autriche. Il s’agit d’un problème de migration: 100% de toutes les femmes qui ont subi des mutilations génitales en Autriche sont des femmes issues de l’immigration. Cela concerne 8000 personnes. »

    Le fait est qu’il s’agit de violence culturelle. « Il s’agit de femmes et de filles issues de l’immigration qui sont principalement exposées à la violence physique et psychologique. Et cela tient aux normes et aux pratiques qui résultent de l’origine et de la culture de ces personnes. »

    Dans la série de questions qui a suivi, un journaliste issu de l’immigration s’est plaint que les actes des migrants arrivés après 2014 ne soient pas statistiquement séparés du groupe de ceux qui vivent en Autriche depuis les années 1960. La ministre fédérale de la condition féminine, Juliane Bogner-Strauß, lui a répondu en prenant appui sur les chiffres de 2016 : « sur 900 viols, 44 % des auteurs, étaient des étrangers. (…) Et le groupe le plus représentatif est composé d’Afghans et de Turcs, ayant un travail ou étant demandeurs d’asile. »

    Tichys Einblick

    http://www.fdesouche.com/1145127-autriche-nous-naurions-pas-cette-violence-contre-les-femmes-sans-la-crise-migratoire-de-2015-declare-la-ministre-de-lintegration

  • La patate chaude de Mario Draghi, président de la BCE

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    Marc Rousset

    Jan Hatzius, chef économiste de Goldman Sachs, dans une interview au Figaro le 19 janvier, vient de reconnaître les difficultés pour sortir de la politique monétaire de l’assouplissement quantitatif aux États-Unis car personne n’a de recul dans le monde. Pour la simple et bonne raison que la politique non conventionnelle de création monétaire mise en place par les Japonais, imitée ensuite par la Fed aux USA et la Banque centrale européenne (BCE) en Europe, est une grande première, car contraire au bon sens de nos pères, à savoir jamais d’obligations et d’actions dont la valeur est hautement spéculative à l’actif d’une banque centrale. Seules les conséquences de la politique de variation des taux d’intérêt ont pu être longuement répertoriées et analysées historiquement au fil des siècles.

    Mario Draghi a confirmé, en octobre 2018, que les taux d’intérêt négatifs de 0,40 % pour les dépôts des banques à la BCE seraient maintenus au moins jusqu’à l’été 2019, sans même envisager pour 2019, comme aux États-Unis, une politique de réduction des actifs détenus par la BCE. Draghi quittera ses fonctions le 31 octobre 2019 alors que, suite à la récession dans l’Union européenne, à la menace de banqueroute de l’Italie et de la Grèce, à la réduction de l’excédent commercial allemand de 8 % du PIB, son successeur n’aura plus le choix qu’entre l’explosion de la zone euro ou la nécessité de réimprimer de l’argent et de fuir en avant. L’économiste Charles Gave avait, il y a quinze ans, résumé ainsi la problématique de la zone euro : « Trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France, trop d’usines en Allemagne. » Nous ajouterions à sa formule lapidaire : « Trop de déficits en Italie, trop de mensonges d’État en Grèce. »

    Il n’est pas normal que les taux d’intérêt des obligations à 2, 3, 5 et 10 ans convergent aux États-Unis. Plus l’échéance est longue, plus le taux d’intérêt doit être élevé, suite à l’augmentation du risque. En décembre 2018, l’écart entre 2 ans/10 ans n’était plus que 0,15 %, se rapprochant de l’inversion de la courbe des rendements qui a été jusqu’à présent toujours annonciatrice des cinq dernières récessions en 1974, 1980, 1990, 2001, 2008.

    Le monde doit aussi faire face à la fragilité des pays émergents endettés en dollars, à la guerre commerciale USA/Chine, aux prédictions du gouverneur Mark Carney de la Banque d’Angleterre sur le yuan comme future monnaie de réserve, à la dédollarisation qui a déjà commencé en Chine, en Iran et en Russie, à une Union européenne libre-échangiste mondialiste sans stratégie industrielle qui connaît le déclin et le chômage accéléré. En Chine, les faillites ont bondi de 60 % en 2018 ; les exportations et les importations ont baissé en même temps que la demande intérieure ; seul a progressé de 17 % l’excédent commercial avec les États-Unis, à 323 milliards de dollars.

    Quant à la France, depuis Mitterrand jusqu’à Macron, elle ne diminue pas structurellement ses dépenses publiques, se désindustrialise, ne met pas fin à la ruineuse et suicidaire invasion migratoire et se dirige tout droit, avec 17 % des jeunes Français sans emploi ni formation, vers la situation présente de l’Italie. Sa dette publique pourrait atteindre 120 % du PIB en 2025.

    La BCE vient de mettre à nouveau en garde la banque italienne Monte dei Paschi, soi-disant déjà sauvée des eaux par le gouvernement italien, pour insuffisance de fonds propres et de provisions des créances douteuses. L’Italie décroche. À prix constants, le PIB italien a diminué de 5,4 % entre 2007 et 2017. Le taux d’activité des Italiens en âge de travailler est de 58,7 %, contre 72,2 % pour l’Union européenne. La démographie catastrophique a pour conséquence que le nombre de jeunes pour 100 seniors est passé de 236, en 2007, à 99, en 2016. Le taux de chômage de 11,4 % est encore plus élevé qu’en France (9,4 %).

    L’Irlande du Nord vient de connaître une ruée vers l’or dans les officines de Dublin par peur du Brexit et de la chute de la livre, une pâle idée de ce qui attend les Français en cas de krach ou d’explosion de la zone euro.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/22/la-patate-chaude-de-mario-draghi-president-de-la-bce-6122989.html

  • C’est quoi, la bonne entrée pour parler immigration, M. le Président ?

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    Brigitte Barèges, maire de Montauban, a osé le dire tout haut au Président, que l’immigration produit de l’insécurité. Le président finlandais, Sauli Niinistö pense la même chose et l’a dit aussi : certains ont « amené avec eux l’insécurité ». Le Président Macron lui répond, certes, mais les attentats pour aborder l’immigration, « ce n’est pas une bonne entrée ». 240 morts et un millier de blessés parmi nos compatriotes, ce n’est pas une bonne entrée ? L’immense majorité des auteurs d’attentats islamistes, en France, étaient issus de l’immigration ou migrants eux-mêmes.

    Parler de la prison, alors ? Notons que près de 60 % des prisonniers seraient musulmans ou de culture musulmane. Ce sont les chiffres donnés dans un rapport parlementaire par le député Guillaume Larrivé en 2014. Notons, aussi, qu’en 2017, selon le ministère de la Justice, 22 % des détenus français étaient étrangers, soit environ 15.000 personnes. Et sur ces 15.000 détenus, 32 % étaient originaires du Maghreb.

    Le travail serait alors une bonne entrée ? Les musulmans sont victimes de discrimination à l’embauche, disent certains. Denis Maillard, sociologue, explique pourtant que la majorité des conflits religieux en entreprise sont liés à l’islam. Ça a pu donner la crèche Baby Loup ou encore l’usine Peugeot d’Aulnay, qui a dû fermer parce que « les rites musulmans ont plombé la productivité ». C’est l’UDI Jean-Christophe Lagarde qui l’a dit. Cela montre bien, d’ailleurs, que les entreprises embauchent des musulmans. On comprend qu’avec le temps et le renforcement des revendications, comme le dit toujours Denis Maillard, certains soient devenus un peu frileux. En revanche, des musulmans pratiquent le communautarisme à l’embauche, comme le montrent les nombreuses annonces d’offres d’emploi en direction de bouchers halal, dans des quartiers communautarisés, cela en toute transparence et, surtout, en toute impunité.

    Les quartiers sensibles, alors ? Ils sont près de deux cents, dont une trentaine très sensibles, des endroits quasiment interdits aux non-musulmans. La mosquée Omar et la rue Jean-Pierre-Timbaud, alors ? Non, c’est une enclave salafiste, écrit Marianne. Ce n’est pas, non plus, une bonne idée de parler de cela.

    Non, l’intégration se fait par l’école. Manque de chance, globalement, les enfants nés en France de parents immigrés réussiraient moins bien. Ainsi, selon une étude de l’INED et de l’INSEE, en 2016, 55 % seulement des descendants d’immigrés (ou immigrés arrivés avant 6 ans) étaient bacheliers. Cette étude, dont Le Monde rendit compte, soulignait le « phénomène de ghettoïsation des fils d’immigrés venus du Maghreb, d’Afrique subsaharienne ou de Turquie ». On pourrait aussi évoquer, en guise d’illustration des difficultés quotidiennes, ce lycée Gallieni de Toulouse où les enseignants ont clamé leur désarroi face à des situations intenables dans une enceinte scolaire, et leur impossibilité à tenir des élèves en grande difficulté sociale et scolaire, pour la plupart issus de l’immigration. Certains étaient suivis par la Justice et avaient instauré leurs propres lois et des « espaces de non-droit ».

    Si on suit bien la pensée du Président, tout cela, au fond, serait dû au racisme des Français. Il semble que ce discours tourne en boucle depuis trois ou quatre décennies, et non seulement rien n’avance, mais les choses sont en train d’empirer. Il est, effectivement, temps que l’immigration devienne un sujet de discussion avec les citoyens, à condition toutefois que la réalité soit regardée en face. On aimerait qu’Emmanuel Macron nous donne la bonne entrée pour parler d’immigration…

    Pierre Duriot

    http://www.bvoltaire.fr/cest-quoi-la-bonne-entree-pour-parler-immigration-m-le-president/

  • Vidéo : la scène qui va pousser le boxeur Christophe Dettinger à réagir

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    Voici une vidéo tournée juste avant la désormais mythique attaque à mains nues du boxeur Christophe Dettinger contre les policiers.

    On y comprend parfaitement les raisons de sa vigoureuse réaction.

    source:https://yetiblog.org/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

    https://reseauinternational.net/video-la-scene-qui-va-pousser-le-boxeur-christophe-dettinger-a-reagir/

  • Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois – Journal du lundi 21 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes et grand débat : le cautère sur une jambe de bois

    Le grand débat n’y fait rien, les mobilisations de Gilets Jaunes se sont maintenues samedi un peu partout en France. Un nouveau désaveu pour l’exécutif qui peine à se sortir de l’ornière sociale.

    Chômage : le mal “français”

    Alors que le pouvoir d’achat et le chômage sont au coeur des préoccupations, l’OCDE révèle que près de 3 millions de jeunes sont à l’écart de toute activité productive. Un mal très français.

    Le Rassemblement National mise sur la France périphérique

    C’est parti pour la campagne des élections européennes. Le Rassemblement National organisait samedi son premier meeting de campagne au Thor, un village médiéval du Vaucluse. Un rendez-vous enraciné pour réorienter le mouvement sur la droite.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-et-grand-debat-le-cautere-sur-une-jambe-de-bois-journal-du-lundi-21-janvier-2019

  • Romain Espino : « SOS Méditerranée déploie sa propagande dans les écoles »

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    Le 9 janvier 2019, l’association SOS Méditerranée a reçu l’agrément du ministère de l’Éducation nationale afin d’intervenir dans les établissements scolaires pour présenter son action.

    Romain Espino réagit sur Boulevard Voltaire et dénonce cet « endoctrinement » des plus jeunes par les militants de cette association.

    SOS Méditerranée vient de recevoir l’agrément du ministère de l’Éducation nationale pour faire partie des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public. Elle sera donc susceptible d’intervenir dans les écoles. Pourquoi avez-vous dénoncé ce choix ?

    L’ONG SOS Méditerranée est véritablement un organe militant. Les membres de cette association sont des militants immigrationnistes, sans frontiéristes avec une vraie idéologie. Ils ne sont pas simplement des humanitaires. C’est pourquoi nous dénonçons le fait qu’il puisse avoir l’agrément pour aller dans les écoles et parler aux plus jeunes. Cela leur donne la possibilité de déployer leur propagande auprès des plus jeunes, de faire de l’endoctrinement et d’user de manipulation pour faire passer leur idéologie. C’est totalement inacceptable !

    Il y a quelques mois , vous aviez envahi pacifiquement les locaux de SOS Méditerranée. Où en est cette affaire ?

    Le 5 octobre dernier, nous avons effectivement occupé les locaux de l’association SOS Méditerranée à Marseille. Nous avions déployé une banderole aux fenêtres dénonçant la complicité de SOS Méditerranée dans le trafic d’êtres humains. Suite à cette opération, nous avons été placés en garde à vue pendant 48 heures avec à l’issue une mise en examen avec contrôle judiciaire. Nous sommes 22 militants à devoir aller pointer au commissariat. Aujourd’hui, j’étais à Marseille pour une audition devant le juge d’instruction. La procédure continue et l’enquête est toujours ouverte.

    Suite à cette action, 56 personnalités de droite avaient signé une tribune pour soutenir votre action. Êtes-vous en lien avec ces personnalités pour interpeller le ministre de l’Éducation nationale ?

    Notre tribune a en effet été signée par 50 personnalités de la droite au sens large. Elle fut un véritable levier pour faire passer notre message. On continue toujours à échanger avec ce réseau pour défendre notre identité contre l’immigration. 

    En Italie, Mattéo Salvini a lancé une enquête parlementaire sur SOS Méditerranée. Cela rejoint votre initiative …

    SOS Méditerranée se dit une simple association humanitaire. En réalité, ce sont de véritables militants immigrationnistes et sans frontiéristes.
    Il faut rappeler que les bateaux des ONG en Méditerranée avaient déjà été pointés du doigt pour leurs interventions dans ou proche des eaux territoriales africaines. Elles jouaient ainsi le rôle de passeurs en allant chercher les clandestins sur les côtes africaines pour les ramener en Europe. Par conséquent, ils ne respectaient pas les règles internationales de navigation notamment.
    Je pense qu’une enquête serait utile pour déterminer si SOS Méditerranée ne serait pas aussi coupable de l’insécurité créée suite à l’arrivée de nombreux clandestins, et notamment les agressions et les viols.
    Ce que vous sous-entendez est très grave. Pensez-vous que SOS Méditerranée soit complice des agressions et des viols commis par les migrants ?

    Aujourd’hui, personne ne peut assurer que les clandestins arrivés en Europe via SOS Méditerranée n’ont pas commis des crimes ou des délits. C’est très grave. Quand on fait venir des gens, le minimum serait de s’assurer de leur identité, de leur provenance et ce qu’ils deviennent.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/213323/romain-espino-sos-mediterranee-deploie-sa-propagande-dans-les-ecoles/

  • Les gilets jaunes méprisés par le show-biz : Pamela Anderson sauve l’honneur !

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    Dénombrer les consciences du show-biz qui soutiennent les gilets jaunes ? Le décompte est vite fait. D’autant plus vite fait que l’engagement fut souvent éphémère. Et l’on ne reviendra pas sur la valse-hésitation de Franck Dubosc, que notre ami Jany Leroy nous a brillamment décrite ici.

    D’autres, dont l’engagement au début du mouvement fut sans lendemain, ont au moins la pudeur de ne pas accabler le peuple en colère, se contentant d’être aux abonnés absents : les chanteurs Pierre Perret et Michel Polnareff, les amuseurs Jean-Marie Bigard et Patrick Sébastien, sans oublier les rappeurs Jul et Kaaris, par exemple. De ce dernier ne reste que ce tweet primesautier, lancé le 17 novembre 2018 : « Monsieur l’agent je t’enfonce le triangle et le gilet fluo. » Et c’est tout ? Oui, ou presque.

    Si, peut-être l’inoxydable Michel Drucker qui, quoi qu’on en pense, connaît assez bien la France profonde, et qui expliquait, le 30 novembre 2018, à Jean-Marc Morandini : « J’ai connu Mai 68. Là, j’ai du mal à saisir. On sent que c’est quand même une vague qui monte, qui monte. […] Pour la première fois, les politiques sont bien embarrassés. […] C’est vrai que ça me touche d’entendre les gens. La France qui souffre, ce n’est pas seulement la France des banlieues. »

    Pourtant, et devant aujourd’hui se sentir bien seules, deux actrices, Brigitte Bardot, sans surprise, et Pamela Anderson, peut-être la plus militante du duo, persistent et signent. Deux femmes, figures féministes emblématiques, chacune en son genre – l’une issue de la Nouvelle Vague et l’autre sortant de celles de Malibu –, prendre la tête du combat, voilà qui devrait réjouir tout ce que le beau sexe compte de hordes progressistes. Pas du tout. Silence radio. De même, s’il y a manifestement plus de femmes sur les ronds-points que dans les thés dansants du mouvement #MeToo, il doit s’agir d’un malentendu. D’où la discrétion du féminisme mondain et officiel sur la question.

    En attendant, Pamela Anderson fait feu de tout bois ; ce qui est pour le moins paradoxal pour cette Canadienne dont la seule attache française consiste en une liaison plus que médiatisée avec le footballeur Adil Rami, champion du monde millésime 2018. À Emmanuel Macron qui affirme, à propos « des gens qui sont en situation de difficulté » qu’il « y en a qui déconnent », elle dégaine illico son smartphone pour tweeter : « Le président Macron a lancé un débat national sur les gilets jaunes, mais la première chose qu’il a faite est d’offenser la classe ouvrière en disant qu’elle déconne. Le mépris pour les pauvres semble être l’unique succès de ce débat national jusqu’ici. »

    Dans la foulée, la chipie récidive en ces termes : « Au moment où le grand débat devait commencer, Macron a annoncé qu’il maintient les troupes françaises en Syrie, tandis que son ancien aide à la sécurité est mis en examen pour l’usage abusif de ses passeports diplomatiques. Alors, qui est-ce qui déconne, les gilets jaunes ou Macron lui-même ? »

    Et la même de revenir sur la tournée présidentielle dans les « territoires » ; un peu comme s’il s’en allait jouer au zoologue dans des réserves indiennes : « Comment un débat peut-il se dérouler du haut vers le bas et pas du bas vers le haut sans discuter de tous les sujets, dont le mépris pour les pauvres par l’État français lui-même ? » Honnêtement, on a déjà lu plus incongru sur la question. Quant au diagnostic dressé par la bimbo, il aurait tout autant pu l’être par une Élisabeth Lévy, une Marine Le Pen ou une Natacha Polony.

    Chez Pamela Anderson, il n’y a pas que son soutien-gorge qui soit bien rempli ; la tête aussi.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-meprises-par-le-show-biz-pamela-anderson-sauve-lhonneur/

  • Forfaiture euromondialiste

    drapeau-europeen-300x198.jpgC’est paraît-il pour notre bien  que l’Europe de Bruxelles nous  fait les poches, impose ses dogmes, ses folies, ses errements, avec la complicité de nos Bruxellois locaux. Ces dernières heures, notre collègue Mylène Troszczynski notait que « les députés français Verts au Parlement européen ont édité un guide, financé par le contribuable, intitulé :  Réfugiés et migrants : les accueillir dignement grâce aux fonds européens », «détournant ainsi les objectifs premiers de ces aides dédiées aux PME, à l’emploi, aux agriculteurs et aux pêcheurs ! » Et notre autre camarade Jacques Colombier se faisait l’écho du récent «rapport de la Cour des comptes (qui) souligne des dysfonctionnements graves et inquiétants dans la répartition des aides de la PAC»;  dysfonctionnements qui viennent s’ajouter aux maux dont notre paysannerie est en train de crever. Et ce sont ces mêmes technocrates européistes qui squattent les allées du pouvoir et donnent aux nationaux des leçons de maintien, de rigueur et de professionnalisme!

    Nous serions aussi trop bêtes, trop partiaux, trop grossiers dans nos raisonnements pour comprendre l’avancée que constituerait le traité franco-allemand d’Aix-la-Chapelle,  signé aujourd’hui par Emmanuel Macron et Angela Merkel, lesquels  ont été accueillis par des huées . Il s’agit pour ses deux chef d’Etat et de gouvernement très affaiblis, démonétisés, contestés chez eux, de tenter de redonner un peu de lustre à la construction bruxelloise vacillante et brinquebalante en consolidant le moteur franco-allemand. Le symbole se veut éclatant, ledit traité se donne le nom de la ville qui fut la capitale de Charlemagne,  à l’époque où nos deux pays étaient réunis au sein de l’empire carolingien, ainsi que la quasi totalité de l‘Italie et des actuels pays de la mitteleuropa

    La Croix explique à ses lecteurs que ce traité à été mis en place « pour triompher des populismes européens. » «Mais ce n’est pas, nous assure l’auteur de l’article, vers un fantasmatique projet de fusion qu’avancent Paris et Berlin. Les deux capitales veulent plutôt montrer la voie d’une intégration plus poussée des économies, d’une meilleure connaissance mutuelle des sociétés, d’une influence fortifiée sur la scène internationale, pour convaincre d’autres pays européens de les rejoindre dans cette démarche. Ils misent, bien sûr, sur la forte capacité d’entrainement que représente l’association des deux principales puissances économiques et politiques de l’Union européenne

    La lecture dudit traité est pourtant assez stupéfiante en ce qu’elle indique comme volonté de pousser, n’en déplaisent aux enfumeurs de profession,  la fusion de nos deux pays extrêmement loin. Beaucoup se sont arrêtés sur le cas emblématique de l’Alsace-Lorraine, puisque il est prévu que «les deux États dotent les collectivités territoriales des territoires frontaliers et les entités transfrontalières comme les eurodistricts de compétences appropriées» (article 13), énonce que « les deux États sont attachés à l’objectif du bilinguisme dans les territoires frontaliers » (article 15) et plus largement «rapprochent leurs systèmes éducatifs grâce au développement de l’apprentissage mutuel de la langue de l’autre.»

    Mais ce n’est pas tout, loin s’en faut,  puisque l’article 20 indique aussi que« les deux États approfondissent l’intégration de leurs économies afin d’instituer une zone économique franco-allemande dotée de règles communes. Le Conseil économique et financier franco-allemand favorise l’harmonisation bilatérale de leurs législations, notamment dans le domaine du droit des affaires». Le traité prévoit que la France et l’Allemagne « agissent en faveur d’une politique étrangère et de sécurité commune»,  pour une «convergence économique, fiscale et sociale » (article 1);  « approfondissent leur coopération en matière de politique étrangère, de défense, de sécurité extérieure et intérieure » (article 3); «se prêtent aide et assistance par tous les moyens dont ils disposent, y compris la force armée, en cas d’agression armée contre leurs territoires. Ils s’engagent à renforcer la capacité d’action de l’Europe et à investir conjointement pour combler ses lacunes capacitaires, renforçant ainsi l’Union européenne et l’Alliance nord-atlantique (…). Les deux États élaboreront une approche commune en matière d’exportation d’armements en ce qui concerne les projets conjoints» et « instituent le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité (art 4) ».

    L‘article 5 stipule encore que «les deux États étendent la coopération entre leurs ministères des affaires étrangères, y compris leurs missions diplomatiques et consulaires»; l‘article 6 prévoit la création d’une «unité commune en vue d’opérations de stabilisation dans des pays tiers»; l’article 8 précise que «l’admission de la République fédérale de l’Allemagne en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies est une priorité de la diplomatie franco-allemande »! Last but not least,  il est enfin prévu par l‘article 23 qu’«Après l’entrée en vigueur du présent Traité, le Conseil des ministres franco-allemand adopte un programme pluriannuel de projets de coopération franco-allemande» tandis que l’article 24 indique qu’«Un membre du gouvernement d’un des deux États prend part, une fois par trimestre au moins et en alternance, au conseil des ministres de l’autre État

    Dans son  article (qu’il faut lire) consacré à ce traité, Hervé Juvin conclut son propos par cette remarque: « Le plus étonnant est de voir un Président français servir l’agenda de ceux qui rêvent d’en finir avec la résistance française, l’indépendance française, l’esprit national, pour une fuite en avant à rebours de l’histoire, du sentiment collectif et de l’intérêt de la Nation. Et sans doute, les Allemands sauraient s’employer à réduire les Français à la soumission. Mais faut-il que celui qui a échoué sur tout ( Marcel Gauchet, Le Soir, 25 décembre 2018) fasse payer à ce prix ses échecs à la France ?».

    Faut-il aussi que cette  Europe bruxelloise trahisse les peuples dont elle affirme vouloir la prospérité? Est-ce par l’abaissement des Etats Nations que l’on sauvera l’Europe et les Européens? Nous l’avions écrit ici, après les terribles saignées des deux guerres mondiales, autant de guerres civiles européennes dont il faut le dire, la responsabilité incombe aussi (mais pas que) à l’ubris d’un  nationalisme agressif, comment ne pas avoir de la sympathie en effet pour le rêve du mosellan Robert Schuman, homme respectable, visant à créer les conditions durables de la paix sur notre continent?  Et ce, par la construction économique puis politique d’une Communauté ressuscitant peu ou prou l’empire carolingien, contours de la Communauté européenne qui avaient les faveurs d’un De Gaulle…

    Mais la vision de l’Europe qui triomphe chez les oligarques   c’est celle de l’autre père de l’Europe, Jean Monnet, économiste mondialiste très influencé par les Etats-Unis, qui ne cachait pas  son souhait de créer les Etats-Unis d’Europe, marchepied d’une gouvernance mondiale.  Un  écho de cette philosophie là, petit clin d’oeil pour les initiés, est inscrit noir sur blanc dans le préambule de ce traité d’Aix la Chapelle.   Nos deux libéraux-immigrationnistes patentés,  M. Macron et Mme Merkel réaffirment «l’engagement de l’Union européenne en faveur d’un marché mondial ouvert, équitable et fondé sur des règles, dont l’accès repose sur la réciprocité et la non discrimination…»

    Jean Marie Le Pen le disait il y a déjà plus de vingt ans : «et si encore ils détruisaient les nations occidentales pour construire une nation européenne, nous serions contre, bien sûr, mais enfin il y aurait une apparence de justification à leur visée … »  On juge un arbre à ses fruits et la nature du  sentiment européen de nos dirigeants à la politique qu’ils conduisent sous les auspices de Bruxlles. Bruno Gollnisch l’a souligné  à de nombreuses reprises, les européistes  encouragent la dilution-dissolution  de l’Europe enracinée, charnelle, par l’appel permanent « au brassage universel » qui résultera de la «libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes». « Un véritable dogme religieux pour  l’actuelle Union Européenne. »

    Pour le camp progressiste dont Emmanuel Macron est le champion, il est   réjouissant  qu’une  «civilisation » hors-sol, sans frontières,  aboutissement extrême de tendances et de maux qui eurent précisément leur foyer d’origine en Europe, soit  désormais commune non seulement aux Européens, mais aussi au monde occidental ou en voie d’occidentalisation. Ce nivellement général de fait, qui s’étend aux façons de vivre et aux goûts, associé à celui qu’entraînent la science, la technique, la mondialisation économique sert d’argument à ceux qui entendent dépasser l’Union européenne. La prochaine étape pour les idéologues supranationaux les plus extrémistes est bien celle d’un monde unifié, dans le cadre d’une organisation ou d’un Etat mondial.  Associer le nom de Charlemagne à une des étapes de  cette forfaiture, à ce projet contraire au génie européen,  est bien dans l’esprit pervers de ce temps.

    https://gollnisch.com/2019/01/22/forfaiture-euromondialiste/

  • Les gilets jaunes manifestent à Namur et chassent l’équipe de RTL TVI

    En Belgique, quelques centaines de gilets jaunes ont manifesté à Namur ce samedi 19 janvier.

    Là-aussi, les médias du système ne sont pas les bienvenus et une équipe de télévision de RTL TVI a été chassée du défilé.