magouille et compagnie - Page 1300
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LOI SUR LE COPYRIGHT - EURODÉPUTÉS INCONSCIENTS (ou idiots) ?
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Alexandre Langlois : « La hausse du diesel est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! »
Le syndicat de police VIGI appelle à manifester le 17 novembre. Son Secrétaire général Alexandre Langlois s’en explique.
Il réagit, par ailleurs, à l’annonce, dans la presse, de l’interpellation de six individus d’extrême droite suspectés de préparer un attentat contre Emmanuel Macron.
Votre syndicat a appelé, le 17 novembre, à la mobilisation avec les citoyens français pour protester contre la hausse du prix du diesel. Manifestez-vous contre la hausse du prix du diesel ou pour d’autres sujets ?
Nous manifestons pour beaucoup de sujets. La hausse du prix du diesel est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Mais au-delà de cela, les fonctionnaires de police ont eu le point d’indice gelé, une augmentation de la CSG comme tout le monde, mais non compensée, contrairement au secteur privé.
Certains collègues ne sont pas indemnisés lorsqu’ils sont blessés en service pour des raisons d’économie. D’autres ont gagné au tribunal, mais ne sont pas payés, parce que le ministère de l’Intérieur refuse de payer ou dit qu’il n’en a pas les moyens.
En revanche, les policiers doivent payer le prix de l’essence plus cher alors qu’ils ne sont pas payés de tout ce à quoi ils ont droit.
De plus, nous ne pouvons pas habiter sur notre lieu de travail. Les quartiers sont trop chics et nous n’avons pas les moyens d’habiter dans ces quartiers. Ou alors ils sont tout à fait abordables, mais nous ne pouvons pas habiter à côté des délinquants, à cause des menaces qui pèsent sur nos familles. Nous prenons donc nos voitures et faisons de longs trajets. Cela a un impact très sérieux sur notre pouvoir d’achat.Vous avez envoyé un 2e communiqué « Payer les policiers ou payer la vaisselle neuve de l’Élysée ». Selon vous, l’argent employé pour le service de l’Élysée aurait pu être employé à payer ses policiers…
On a fait un 2e communiqué sur le ton de l’humour, parce qu’on sait que la vaisselle de monsieur Macron a coûté une fortune. L’État ne manque pas d’argent, il est mal réparti. Nous pensons qu’il est important d’indemniser les gens pour le travail qu’ils ont effectué, pour les blessures qu’ils ont subies et pour des collègues qui ont été maltraités par l’administration, alors qu’ils ont gagné au tribunal. Malheureusement, l’argent ne vient pas. Il est dépensé pour des choses qui ne sont, a priori, pas primordiales si on est vraiment en crise budgétaire.
Six individus ont été interpellés. Ils préparaient visiblement une attaque violente contre Emmanuel Macron. La menace vous paraît-elle sérieuse ?
Je n’en sais pas plus que les articles parus dans 20 Minutes et L’Express.
Les mots employés sont embryonnaires, avec l’emploi du mot « projet », par exemple. On ne sait pas bien l’état de la menace. Cela me fait penser à cet été, la DGSI avait dit qu’on avait arrêté des gens de l’ultra-droite. Oui, c’est mieux de les arrêter au stade embryonnaire, mais il faut encore qu’ils aient fait quelque chose et que la menace soit réelle et sérieuse, et pas juste pour faire le buzz médiatique.
C’est surtout la suite, qui serait intéressante, dans toutes ces histoires. C’est normal que la presse s’en saisisse et fasse son travail. Mais après, il n’y a plus de communication de la part de la police.
Il serait donc intéressant que notre ministère communique sur la dangerosité réelle et effective de ces individus pour que les gens puissent juger le travail de la police non pas sur des effets d’annonce et de buzz, mais sur la profondeur du travail mené. -
Le Rassemblement National Var appelle à participer aux manifestations du 17 novembre
Communiqué de Frédéric Boccaletti, Président du Groupe Rassemblement National – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Délégué Départemental du RN Var :
De nombreux rassemblements sont prévus ce 17 novembre afin de protester contre le véritable racket fiscal que vivent les automobilistes et motards depuis le début de la mandature d’Emmanuel Macron.
En augmentant sans fin les taxes sur les carburants sous couvert d’« écologie », le gouvernement montre qu’il méconnaît les difficultés qu’éprouvent nombre de nos compatriotes. Coupé du monde réel, bien loin du quotidien des 75% de Français qui doivent utiliser leur véhicule pour aller travailler, le gouvernement persiste en continuant cette folle politique.
Contrairement à ce que certains peuvent prétendre, le Rassemblement National n’est pas à l’initiative de ces manifestations spontanées, fruit de l’exaspération de simples citoyens ayant décidé d’agir. Mais nous appelons sans réserve chacun à y participer. J’appelle donc nos élus, cadres et militants à se rendre massivement aux différents événements organisés dans notre département le 17 novembre.
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Carburants : la pathétique communication du pouvoir
Jacline Mouraud a poussé un coup de gueule qui a été chargé par six millions de Français (un record). Elle dénonce la hausse du carburant, le contrôle technique renforcé (et plus cher), le péage urbain qui pourrait se mettre en place dans les villes de plus de 100.000 habitants, la limitation de vitesse à 80 km/h.
Toutes ces mesures impactent les habitants de la France périphérique, ceux qui ne peuvent se loger dans le centre des grandes agglomérations. Relégués à la campagne, loin de tout transport en commun, s’ils ont un travail (mal payé), ils sont contraints d’utiliser un véhicule souvent hors d’âge et qui consomme beaucoup. Il fonctionne la plupart du temps au diesel, car longtemps, le pouvoir favorisa ce type de carburant, avant de changer brutalement son fusil d’épaule. Bien entendu, ils n’ont pas les moyens de se payer un véhicule neuf et encore moins un hybride ou un tout-électrique, dont le prix est astronomique. La prime à la conversion que l’État octroie est dérisoire si on compare son montant à la valeur de ces voitures dites « écologiques ». Celles-ci ne sont réservées qu’à l’élite bobo, celle qui n’aurait pas besoin d’être aidée.
La hausse du prix des carburants (0,64 € en trois ans) trouve sa source, pour les deux tiers, dans celle du pétrole (due, en grande partie, à la politique de M. Trump) mais l’État perçoit 20 % de cette envolée du brut en TVA, soit 0,09 €. S’y rajoute 0,06 € par an d’augmentation de la taxe dite écologique. Pour finir, en trois ans, le gouvernement a encaissé 0,27 € de plus sur un litre, ce qui, pour un conducteur qui habite à 30 km de son lieu de travail, constitue une somme considérable (autour de 400 € par an !). Cette fiscalité dite écologique n’a aucun sens. En principe, elle doit dissuader les Français d’utiliser des voitures trop gourmandes en essence. Or, beaucoup de Français n’ont pas le choix. Et même si on interdisait à tous les véhicules des particuliers de circuler en France, la baisse induite de CO2 (gaz carbonique) serait ridicule. C’est une ânerie scientifique de prétendre le contraire. 40 % de la hausse du prix du carburant n’est qu’un racket fiscal déguisé honteusement en mesure pour sauver la planète.
En outre, le but de la nouvelle limitation de vitesse était de faire baisser le nombre de tués sur les routes. Cela a fonctionné le premier mois après l’adoption de cette mesure et la presse aux ordres du gouvernement a célébré cette diminution. Quand, le mois suivant, le nombre de morts a été en nette hausse, le silence a été total ou presque dans les médias !
Mme Wargon, secrétaire d’Etat à l’Écologie, a tenté de répondre dans une vidéo sautillante. Mais sa tâche était désespérée. M. Macron est venu à la rescousse, mardi matin, sur Europe 1. Il a évoqué une augmentation de la prime énergie que touchent les ménages très modestes, mais il laisse de côté 95 % des Français, en particulier tous ceux qui travaillent. Il a proposé, aussi, une aide kilométrique, mais payée par les entreprises, alors qu’il répète qu’il faut baisser leurs charges pour relancer l’emploi. Si on estime à 30 km par jour le déplacement moyen d’un salarié et si on l’indemnise d’un montant de 0,1 € le km, cela coûtera 2 milliards (10 % du CICE !). Il a parlé, également, de mettre à contribution les collectivités locales, mais vu l’état de leurs finances, c’est une plaisanterie. M. Macron a promis du vent et son gouvernement est à son image : englué dans une communication pathétique.
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Romain Espino sur la censure : « Les élites n’ont plus d’arguments ! »
Le 4e Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »
Cet événement exceptionnel sera donc dédié au phénomène le plus brûlant de l’année 2018. En effet, la censure aura touché à peu près tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont rentrés en dissidence face au cosmopolitisme et à l’écroulement de la France et de la civilisation européenne.Parmi les intervenants : Romain Espino, porte parole de Génération Identitaire.
Polémia : Avez-vous récemment été confronté à la censure ?
Romain Espino : Le mouvement Génération Identitaire a subi ces derniers mois une censure massive allant de la fermeture de comptes Facebook, Twitter et Instagram jusqu’à la suppression de nos moyens de paiements en ligne, notamment sur notre site internet. Aussi, en tant que porte-parole de Génération Identitaire, mes publications sont régulièrement supprimées par Facebook, mon compte Instagram a été supprimé sans explication et ma page Tipeee a été désactivée du jour au lendemain.
Polémia : Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ?
Romain Espino : Je ne sais pas s’il s’agit de panique des élites, mais il s’agit en tout cas d’un aveu d’échec de leur part sur le fond. Sur ces questions de sécurité, d’immigration et de la la défense de l’identité, ils n’ont plus d’arguments, les Français partagent dans leur grande majorité notre point de vue. Quand on a plus l’opinion avec soi, qu’on ne convainc plus, il ne reste plus qu’a s’en prendre directement aux opposants.
Polémia : Comment faire pour lutter contre cette censure ?
Romain Espino : Au-delà de toutes les possibilités qui se créent chaque jour du fait de l’apparition de nouvelles plates-formes sociales etc… Poursuivre son engagement, continuer à montrer qu’on ne résigne pas, montrer que malgré la censure de certains espaces nous serons présents dans tous les autres, voilà la bonne méthode. Ils ne pourront jamais tout censurer partout, et montrer qu’au fond tout cela ne nous atteint pas et qu’il ne nous détourne en rien de notre combat, reste la meilleure stratégie.
Polémia : Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ?
Romain Espino : Qu’elle n’est qu’apparente. Comme je l’ai dit précédemment, le système s’en prend directement aux opposants et use de la censure car il a perdu sur le fond, car la majorité des Français est en désaccord avec celui-ci. Chez Génération Identitaire, nous subissons une censure acharnée, pourtant en continuant à mener des opérations efficaces, nous arrivons à capter l’attention des médias et des politiques. Le “système” aussi puissant soit-il, ne pourra que se faire écraser sous le poids du réel.
Entretien paru sur le site Polemia daté du 4 novembre 2018
https://fr.novopress.info/212497/romain-espino-sur-la-censure-les-elites-nont-plus-darguments/
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«Arrogant», «superficiel» : selon un nouveau sondage, la cote de popularité de Macron baisse encore
Selon un dernier sondage, la cote de popularité du président français Emmanuel Macron chute encore, creusant l’écart avec le Premier ministre Edouard Philippe. Les sondés estiment en outre que le chef de l’Etat est «arrogant» et «superficiel».
Après l’affaire Benalla, les démissions en série au gouvernement (Nicolas Hugot, Gérard Collomb…) et un remaniement jugé peu convaincant, la cote de popularité d’Emmanuel Macron n’en finit pas de baisser. Le dernier baromètre BVA en partenariat avec Orange, RTL et La Tribune, publié ce 26 octobre, affiche une popularité au plus bas pour le président français depuis son entrée en fonction en mai 2017, recueillant seulement 29% de bonnes opinions des sondés, contre 62% au moment de son élection.
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Bonne nouvelle : Esteban a été remis en liberté dans l'attente de son procès en appel.
Esteban Morillo est libre. Dans l'attente de son nouveau procès en appel - il a été condamné en première instance à 11 ans de détention par des juges rouges pour simplement s'être défendu contre des agresseurs d'extrême-gauche - son avocat a obtenu sa libération. C'est une très bonne nouvelle pour ce jeune homme, sacrifié sur l'autel du politiquement correct.
Lire le numéro hors-série de Présent cliquez ici
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Errements mémoriels, lucidité nationale
Les grands médias et les spécialistes de la politique américaine se sont peu ou prou accordés pour le dire, Donald Trump et le camp républicain ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu lors des Midterms, les élections de mi-mandats dont les résultats sont tombés hier. Certes, cela était attendu, les Démocrates regagnent la majorité des sièges à la chambre des représentants, ce qui peut laisse craindre au camp Trump le blocage de mesures phares -baisses des impôts pour les classes moyennes, tour de vis dans le domaine de l’accueil de l’immigration, mur anti-migrants... - voire la réactivation de la menace d’empeachment, de la procédure de destitution du président américain. Mais ladite procédure nécessiterait pour aboutir un vote du Sénat avec 60% des voix; or le Sénat est resté hier majoritairement aux mains des Républicains. Le nombre des gouverneurs pro-Trump est lui aussi toujours le plus important. Comme en 2016, le locataire de la Maison Blanche a pu compter principalement sur l’Amérique populaire blanche, rurale, des petites agglomérations; les démocrates se sont eux appuyés sur les minorités et les populations des grosses villes. La différence s’est faite dans les banlieues aisées où les bourgeois ont largement voté contre le parti de l’actuel président américain…
Mais le camp démocrate enregistre des défaites très symboliques de ses vedettes médiatiques. En Floride par exemple , Andrew Gillum, candidat au poste de gouverneur, a mordu la poussière face au républicain Ron De Santis. Au Texas, le sénateur Ted Cruz (ex candidat à la primaire présidentielle républicaine), soutenu ici personnellement par Donald Trump, l’a emporté face à Beto O’Rourke. Le site pro Trump (et pro Likoud) Dreuzinfo ne cache pas sa joie de voir qu’ « Obama a encore perdu »(« quatre des quatre candidats qu’il a soutenus ont perdu l’élection»), mais qu’ «en revanche, les candidats directement soutenus par Trump sont réélus. » Il est rappelé que « la chambre des représentants n’est restée que deux fois dans l’histoire récente du côté du président aux élections de mi-mandat » et qu’ « il n’y a eu que 5 fois au cours des 105 dernières années qu’un président a remporté des sièges au Sénat lors des élections de mi-mandat. » Or, « souvenons-nous que par comparaison, Obama a plus perdu en 2014 que Trump en 2018 : Obama avait perdu les deux chambres. » Bref, Donald Trump resterait plus que jamais un candidat sérieux et bien placé pour sa propre réélection en 2020…
Une échéance qui trotte bien évidemment déjà dans la tête d‘Emmanuel Macron, lequel sait bien que sur sa route les élections européennes de mai prochain seront une étape importante, voire décisive. Son projet européiste n’est-il pas la colonne vertébrale de son action politique comme il n’a cessé de le dire? Ses communicants pour se faire lui ont suggéré de mener une campagne anxyogène visant à pourfendre les méchants populistes-nationalistes. Le couteau entre les dents, ces derniers s’apprêteraient à renverser notre édifice démocratique… celui-là même qui a donné en juin dernier à 45% des électeurs, 4 % des députés à l’ Assemblée nationale... On apprenait ainsi mardi, quel hasard!, que les services antiterroristes avaient de nouveau procédé à six interpellations dans la mouvance de l’ultra-droite, « dans le cadre d’une enquête sur un projet d’action violente aux contours imprécis visant le président Emmanuel Macron», rapporte l’AFP.
Sur le même mode, le clip de campagne pour les européennes du camp macroniste est un modèle du genre, assez sidérant, qui coche toutes les cases de la grossière, primaire et binaire publicité euromondialiste…mais depuis quand la propagande visant les masses s’embarrasse-t-elle de finesse? Ici le message est clair: ce sera moi Jupiter, moi et mes amis éclairés, en marche vers la prospérité promise, la sécurité, la paix progressiste, écologiquement et climatiquement régulée, de l‘Europe de Bruxelles; ou alors ce sera le déluge, les cyclones, la guerre, le chaos généralisé, Salvini, Orban, Le Pen…
Certes, quand Emmanuel Macron entend sortir du manichéisme, s’affranchir des réflexes pavloviens, faire appel à l’intelligence, introduire des nuances, il se fait rabrouer non seulement par l’extrême gauche mais aussi par ses soutiens. Sa semaine de déplacement dans le cadre des commémorations de la fin de la Grande guerre en a apporté un exemple assez frappant. Ce n’est pas à Verdun mardi, - où il a été vivement invectivé par des Français manifestant leur ras-le-bol - ni dans le village des Eparges que le président a choqué. Il y a dit son souhait de voir entrer au Panthéon le normalien, Académicien, homme de lettres et lieutenant pendant la Grande Guerre Maurice Genevoix. » «Mais aussi, à titre collectif rapportait Le Figaro ceux de 14: les Français civils et militaires engagés dans la Grande Guerre, qui ont donné son titre au recueil emblématique de l’écrivain. »
Voilà au moins un grand écrivain, voyageur et poète, qui mérite d’être honoré , non seulement pour ses écrits de guerre – Sous Verdun, Les Eparges, Nuits de guerre…- qui en font un peu le Ersnt Jünger Français, mais aussi pour ses magnifiques romans. Il faut que les jeunes générations lisent des chef-d’oeuvres comme Raboliot, La dernière harde, La Forêt perdue, enracinés dans notre terroir, portant nos mythes fondateurs et faisant appel à notre longue mémoire…
Non, ce qui a valu au Président Macron une avalanche de récriminations c’est son souhait de ne pas occulter Philippe Pétain des commémorations samedi aux Invalides. Le locataire de l’Elysée souhait ici très prosaïquement se placer dans la filiation des propos du Général De Gaulle à l’occasion du soixantième anniversaire de la bataille de Verdun en 1966, voire des autres présidents qui jusqu’à Jacques Chirac firent fleurir sa tombe
Ses propos quels sont-ils? M. Macron a déclaré ces derniers jours que « le Maréchal Pétain a été aussi, pendant la Première Guerre mondiale, un grand soldat » mais qui a « conduit à des choix funestes» pendant la Seconde Guerre mondiale. « J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. (…) Je n’occulte aucune page de l’histoire. » Du Crif de Françis Kalifat à Jean-Luc Mélenchon, de LFI aux différentes chapelles de ce qui reste du PS, les représentants peuple de gauche, mais aussi un Meyer Habib, un Roger Karoutchi, et même un Florian Philippot n’ont pas manqué de crier au scandale révisionniste
Résultat indiquait Le Figaro, l’Élysée a fait volte-face en indiquant que « seuls les maréchaux présents aux Invalides – Foch, Lyautey, Franchet d’Esperey, Maunoury et Fayolle – seront honorés samedi. Exit, donc, l’hommage à Philippe Pétain, que le chef de l’État avait pourtant défendu précédemment. » Le phare de la pensée Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les discriminations a fait part de son soulagement: « le Maréchal Pétain, traître à la patrie, a été condamné à l’indignité nationale. Le Président de la République ne va PAS le célébrer. » En plein rétropédalage Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, a indiqué lui aussi qu’ «aucun hommage ne sera rendu à Pétain samedi. Il n’en a jamais été question » (sic). «Les maréchaux dont l’honneur n’a pas été entaché, ceux-là, et ceux-là seuls, recevront l’hommage de la République(…) Pas Pétain, qui a été frappé d’indignité nationale pour avoir collaboré avec la barbarie nazie de façon odieuse et criminelle. »
Et Le Figaro de citer encore Michel Goya, historien et ancien colonel des troupes de marine: « Cette polémique me paraissait prévisible, mais, par ses propos, Emmanuel Macron ne fait que rappeler l’histoire. Évoquer le général Pétain en parlant de la Première Guerre mondiale me paraît incontournable. Le Pétain de Vichy n’aurait jamais existé sans celui de 1918. Pétain est le général qui a le mieux compris les enjeux de la guerre moderne, ce n’est pas pour rien qu’on lui a confié la bataille de Verdun en 1916, puis le commandement de l’armée française à partir de mai 1917.»
Mais peut-encore dire dans ce climat négationniste que le général Pétain fut aussi un chef humain, dont l’action épargna la vie de centaines de milliers de poilus, un chef de guerre prudent, économe de la vie des hommes (ce qui explique que Clémenceau l’écarta du commandement des troupes alliés en 1918…) dont le rôle fut en effet décisif à Verdun en 1916 et en 1917? Est-il possible, comme l’ont fait un Henri Amouroux, un Dominique Venner, un Eric Zemmour de sortir du portrait à charge? Est-il encore permis d’exprimer les nuances apportées sur l’action du chef de l’Etat français par d’authentiques résistants, de rappeler notamment les tentatives pour protéger nos compatriotes de confession juive, là ou des ânes bâtés paraît-il insoumis comparent Pétain à Hitler?
Les propos mesurés de Bruno Gollnisch sur la place de ce Maréchal de France dans l’Histoire de notre pays restent d’actualité. Il ne s’agit pas de rouvrir un débat qui est l’affaire des historiens. Mais le courage consiste aussi à ne pas accepter le travestissement du passé à la lumière des obsessions, des haines, des lâchetés, des maquillages de certains, ce que M. Macron, disant tout et son contraire , a très timidement esquissé avant de se faire taper sur les doigts et de courber l’échine. D’ailleurs, comment aurait-il pu en être autrement? Il faut être un national pour refuser aussi l’omniprésente propagande de repentance et de culpabilisation des Français, laquelle ne fait que croître au fur et à mesure que cette page sombre de la défaite de 40 et de l’occupation s’éloigne dans le temps.
« (Philippe Pétain) doit avoir la place que mérite la vérité avait déclaré Bruno Gollnisch. La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…). Je dis simplement ceci: il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle, qu’on arrête de nous emmerder avec toute cette histoire! ».
« Ce dont je suis sûr c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. » Aux errements mémoriels des uns, aux indignations sélectives des autres, continuons d’opposer notre regard lucide, sur le passé comme sur le présent. C’est cette ludicité-là qui fait que l’opposition nationale est légitime pour conduire demain les destinées du pays et qui fait qu’elle assume toute l’Histoire de France, ses pages sombres comme ses pages lumineuses.
https://gollnisch.com/2018/11/08/errements-memoriels-lucidite-nationale/
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L’État paniquerait-il devant le blocage national du 17 novembre ?
Face à cette montée du ras-le-bol, l'État s'agite et cela se ressent à travers trois faits marquants…
Impossible, aujourd’hui, de ne pas sentir monter la grogne de nos compatriotes, en premier lieu celle qui concerne le prix de l’essence et qui doit aboutir à un blocage du pays le 17 novembre. Mais ce qui est piquant c’est d’observer l’inquiétude du gouvernement et son affolement face à ce phénomène. Car, pour la première fois, une démonstration d’ampleur nationale, opérée par les classes populaires rurales et citadines confondues, se met en place sur l’ensemble du territoire national.
Face à cette montée du ras-le-bol de la majorité, jusque-là silencieuse, l’État s’agite et cela se ressent à travers trois faits marquants.
Le premier est la demande de renseignements concernant les rassemblements formulée par le gouvernement. Ainsi peut-on affirmer que, comme toujours en pareilles circonstances, la direction de la gendarmerie, sur ordre du gouvernement, a mobilisé ses 3.500 brigades départementales (communautés de brigades et brigades autonomes) qui couvrent la totalité du pays pour en apprendre un maximum sur la future manifestation du 17 novembre et ses 500 points de rencontre prévus. Autre demande de la hiérarchie à ces petites unités de terrain : profiter de sa proximité avec les habitants pour analyser l’état d’esprit actuel de nos concitoyens, leur ressenti et leur niveau potentiel de mobilisation. Ce que les gendarmes traduisent dans des fiches de renseignements.
Le deuxième est la montée au créneau de très nombreux membres du gouvernement, mais aussi du chef de l’État. Il ne se passe pas un jour sans que les ministres martèlent leurs arguments sur le prix de l’essence (« le prix du brut est le grand responsable » et « respect de la transition écologique »). De manière identique, notre Président manie le froid et le chaud à la télévision, à la radio et dans la presse régionale. Cela faisait longtemps que l’on ne l’avait pas autant vu dans les médias – un hasard, certainement. De plus, tout en assumant la hausse des carburants, il n’écarte plus la possibilité de prendre des mesures pour atténuer l’augmentation des taxes.
Le troisième est l’apparition d’un projet d’action violente contre Emmanuel Macron. Six personnes liées à l’ultra-droite ont été interpellées et une enquête criminelle a été diligentée par le parquet de Paris. Cette enquête « vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d’action violente contre le président de la République », selon une source proche du dossier.
J’ai été enquêteur et j’avoue que je suis surpris de la manière dont ont été décidées ces arrestations. Car si, comme l’indique la source, le projet criminel est imprécis et mal défini c’est qu’il n’y a pas de début d’exécution, et s’il n’y a pas de début d’exécution, il ne peut y avoir d’infraction. De plus, pourquoi la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) n’a pas poursuivi la surveillance de ces cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans (vous noterez les différences d’âge et de territoire géographique : Moselle, Ille-et-Vilaine et Isère) pour les prendre sur le fait et non les stopper alors qu’ils n’en étaient qu’à élaborer leurs projets. Enfin, M. Castaner, pourquoi parlez-vous de « menaces concrètes qui nous ont inquiétés » alors que les sources proches du dossier citées par Le Figaro parlent de flou et d’imprécision ?
Comment, M. le Ministre de l’Intérieur, des menaces peuvent-elles être, en même temps, concrètes, tout en étant floues et mal définies ?
Avouez qu’il n’y a pas loin à se demander si ces arrestations ne sont pas un écran de fumée pour désorienter l’opinion et contrecarrer la mobilisation du 17 novembre.
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Du djihad à la guérilla urbaine, le pas est-il franchi ?
C’est avec consternation que les autorités ont constaté que, malgré leurs efforts (15.000 policiers mobilisés, autant qu’au Texas pour lutter contre la vague migratoire !), les incidents du 31 octobre (s’il est possible d’appeler « incidents » des voitures incendiées, des forces de l’ordre caillassées, un centre commercial pris d’assaut), non seulement avaient eu lieu, mais s’étaient étendus à nombre de quartiers jusque-là sans histoire, et qu’ils étaient le fait de jeunes de plus en plus jeunes (treize-quinze ans), que les médias complaisants appellent des enfants. Il « n’y a eu que » 116 interpellations qui, probablement, seront sans suite. La veille, pourtant, « la purge », c’est-à-dire l’appel à s’attaquer à tout ce qui représente l’autorité et l’État, avait été lancée. Plus tôt, des rappeurs appelaient à assassiner tous les Blancs – hommes, femmes et enfants. Excusez du peu. Bien entendu, on a crié au canular. Surtout pas de vagues, les moutons doivent être égorgés sans bêler.
Ces appels sont, en clair, des « fatwas » citoyennes, des appels, au niveau national, à la guérilla urbaine avec constitution de groupes par quartiers. Plus besoin d’attentats djihadistes, plus besoin de kamikazes, plus besoin de se radicaliser.
Car, aujourd’hui, ce sont certains jeunes, radicalisés ou non, qui mènent le combat. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à perdre et qu’ils ne croient pas aux valeurs qui rassemblent la nation. Nos peuples faits de vieux et de fatigués espèrent toujours qu’ils auront disparu avant de voir les réalités. Sauf que les prédictions se réalisent. En 40, on espérait que la guerre n’arriverait pas devant chez soi. Les habitants de Nîmes ou de Gaillac faisaient semblant de vivre comme si de rien n’était ; et puis, un jour, ils sont arrivés…
Les djihadistes sont en train de gagner. La violence s’étend maintenant partout, dans les quartiers, à l’école, dans les rues. Leur bras armé ? Les jeunes déboussolés, livrés à eux-mêmes et sûrs de leur impunité. La nature fait naître des fauves, l’éducation, des citoyens. La théorie rousseauiste de l’angélisme est malheureusement une fable. Des dizaines de cités en France, présentant, comme le disait pudiquement en 2016 un ministre de Hollande, des « similitudes potentielles avec Molenbeek », sont, de fait, devenues des zones où ce n’est pas la loi de la République qui est en vigueur. Désormais, la cible est claire : s’en prendre à l’ordre et à la culture occidentale.
Mais que font nos élites ? Sont-elles autistes ? Attendent-elles un embrasement pour agir ? Ou pensent-elles pouvoir se sauver, comme les aristocrates de 1789, si cela tourne mal ?
Leurs remèdes sont toujours les mêmes. Rien qui fâche les sphères mondialistes et internationalistes : discours compassionnels, déclarations tartarinesques, réunions interministérielles, décrets et lois. Comme les concernés ne reconnaissent ni les lois ni les règles de la République, il s’agit de cautères sur une jambe de bois.
Alors, quoi faire ? Certains, défaitistes, nous disent : c’est trop tard, l’inversion est devenue impossible. Il n’est jamais trop tard. L’exemple de l’Italie, des pays de l’Est et même des États-Unis prouve le contraire. Certes, ce ne sera pas facile, car c’est toute une frange de la population qui a fait sécession. Il faut des mesures fortes et de masse : interdiction et arrestation des manifestants qui se cachent derrière masques et foulards. Pour les récidivistes, envoi dans des camps de rétention où civisme, discipline militaire et cours tout court essaieraient, pour les moins violents, de les réinsérer dans la société.
Tout cela demande un courage que nos dirigeants, occupés à leurs petites affaires, n’ont pas. Dans ce vide politique, l’apparition d’un gouvernement autoritaire ne peut être exclue. Si cela arrivait, nos dirigeants actuels, qui nous affirment le craindre, en seraient les premiers responsables et les vrais coupables.
Bérenger de Montmuel
Tribune reprise de Boulevard Voltaire
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