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magouille et compagnie - Page 1298

  • L’exact contraire du patriotisme c’est l’euromondialisme

    drapeau-francais-autorise-300x169.jpgL’Union européenne serait menacée non seulement par l’explosion démographique du continent africain, la superpuissance chinoise, l’isolationnisme protectionnisme de Trump, l’ogre Poutine, mais aussi par les peuples européens qui  veulent défendre leur identité,  recouvrer leurs  libertés et leur souveraineté. Européens debouts dont le peuple polonais a donné l’exemple hier avec la marche pour le centenaire de son indépendance à laquelle ont participé  à Varsovie  200 000 personnes. Un   grand défilé patriotique qui a réuni notamment et majoritairement les sympathisants de toutes les chapelles et formations  nationales, nationalistes,  populistes- conservatrices de la droite polonaise. Une menace populiste qui  inquiète plus que jamais le camp des marcheurs et le premier d’entre eux. 

    Le quotidien Le Monde le constatait comme ses confrères le 9 novembre, «à près de six mois des élections européennes, Emmanuel Macron tente plus que jamais de résumer l’enjeu du scrutin du 26 mai 2019 à un duel entre les  progressistes  et les  nationalistes. Le président de la République veut fédérer les pro-européens contre les forces d’extrême droite du Vieux Continent (la Française Marine Le Pen, le Hongrois Viktor Orban et l’Italien Matteo Salvini). A-t-on oublié quel est le parti qui a gagné les dernières élections européennes en France ? Le Front National (M.  Macron se refuse sciemment à utiliser le nouveau nom de Rassemblement National, NDLR). J’espère qu’il ne gagnera pas , a-t-il affirmé le 6 novembre, sur Europe 1. Pour contrer la vague populiste, il a même dramatisé l’enjeu européen ces derniers jours, en dressant un parallèle entre la période actuelle et celle de l’entre-deux-guerres.  Il faut se souvenir de la précarité de la paix , a-t-il souligné jeudi 8 novembre, lors d’un entretien sur France 3. »

    Une paix bruxelloise  qui passerait aussi par l’accueil obligatoire de l’immigration clandestine , des « migrants. »  C’est en tout cas l’opinion d’ Emmanuel Macronn qui, de plus en plus isolé notait  RT,   a tancé fin octobre lors de sa tournée  en Europe de l’Est les pays du groupe de Visegard - Hongrie, Slovaquie, République tchèque et Pologne-  qui ne sont  pas assez convaincus des joies indépassables du vivre-ensemble muliticulturaliste… Ce  «leitmotiv» présidentiel, pour ne pas dire cette obsession, a pollué singulièrement les  commémorations du 11 novembre. Un  moment de mémoire, de recueillement, d’émotion, de communion nationale,  préempté par les discours idéologiques sur l’Europe de Bruxelles définie  comme notre horizon indépassable, facteur de paix et de progrès

    Une pilule européiste que nos compatriotes doivent impérativement  gober en mai prochain comme il a été pareillement rappelé avec bien  peu de subtilité dans le texte du président de la République qui était lu hier lors des cérémonies  au pied de tous les  monuments aux morts de France et de Navarre.

    Devant les 70 chefs d’Etat et de gouvernement réunis hier  à  l‘Arc de Triomphe pour commémorer l’armistice, il était normal que M. Macron  dénonce dans son allocution les ravages de cette terrible guerre civile européenne, explique notre attachement commun à la paix. La dimension  par définition internationale de ce conflit pouvait légitimer que  l’ouverture de  cette   cérémonie ait été confiée  au grand violoncelliste américain d’origine chinoise  Yo-Yo Ma qui a joué une sarabande de Bach  et que celle-ci ait été conclue par l‘orchestre des jeunes de l’Union européenne interprétant le Boléro de Ravel.

    Un  hommage  aux  troupes  africaines ayant pris part aux combats de la Grande guerre était aussi dans l’ordre des choses. Il  s’est incarné ici avec   la prestation de l’artiste béninoise Angelique Kidjo, soutien de Barack Obama en 2009, ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef. Cette  « grande icône de la musique africaine »  a interprété le morceau  Blewu à la mémoire des sacrifices des soldats du continent noir.   Un hommage en tout point  légitime, répétons-le,  pour peu qu’il ne serve pas une  basse propagande en faveur de la poursuite de l’immigration de peuplement  vue  comme nécessaire  à la bonne marche de la  France et à des fins de culpabilisation du de souche.  «Gloire aux  Africains qui ont  courageusement et même héroïquement participé aux combats de la  Grande Guerre » notait Bernard Lugan sur son blogue il ya trois ans. En 14-18 soulignait-il  «l’Afrique noire fournit  189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français »; les  troupes noires subirent des pertes conséquentes de 30 000 à 35 000 morts- la guerre 14 ce fut en moyenne 1000 soldats français tués quotidiennement.  Pour autant  durant le premier conflit mondial,« l’Afrique dans son ensemble (du Nord et subsharienne)  fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22 % de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.»

    Manipulation sémantique avérée en tout cas de la part du locataire de l’Elysée qui lors de son allocution devant la tombe du soldat inconnu a exalté l‘UE, l’ONU, le multilatéralisme  mais aussi   avancé que  « le patriotisme est l’exact contraire du nationalisme. Le nationalisme en est sa trahison.» Non M. Macron! l‘exact contraire du nationalisme c’est le cosmopolitisme, le transfrontiérisme, l’immgrationnisme, l’euromondialisme. Toutes choses et idéologies qui, elles, sont des trahisons de l’intérêt national quand elles sont embrassées par ceux qui ont la charge des destinées de notre pays et qui sont  assurément  des  facteurs de chaos, de violences et de souffrances.

    Enfin,  les patriotes de l’espèce amoureuse que sont les nationaux  ne se reconnaissent en rien dans la vision de ce  nationalisme agressif, caricatural  que les Macron, Soros, Juncker, Merkel prêtent à leurs adversaires.  Nous ne nous identifions pas plus à  cette Europe de Bruxelles qui ne parvient pas à s’extraire des chaînes de l‘Otan,  combat la Russie de Poutine au lieu d’en faire un partenaire et qui est  un  travestissement du génie européen, une  grossière et inefficace  caricature  de la nécessaire collaboration entre  nations de notre continent. Et ce, avec  un état  d’esprit de la superclasse européiste  «qui alimente les contre-vérités, accepte les injustices nourrit les extrêmes et l’obscurantisme» pourrions nous dire en paraphrasant Emmanuel Macron…

    Cette cérémonie n’était pas le seul temps fort de cette journée puisque a débuté quelques heures plus tard le premier Forum de Paris sur la  Paix qui doit durer trois jours en présence de dizaines de  chefs d’Etat et de gouvernement …mais sans Donald Trump qui a boycotté ce raout et n’y a même pas envoyé une délégation. Là aussi, comme Mme Merkel débitant les mêmes poncifs sur le danger national, Emmanuel Macron, pourtant un spécialiste du pasdamalgame (à géométrie variable)  a mis dans le même sac  européens soucieux de la défense de notre modèle civilisationnel, culturel  et les islamistes.  «On a une offensive idéologique du jihadisme, de régimes autoritaires a-t-il dit, de mouvements extrêmes qui de tous côtés se dévoilent être des ennemis de la liberté (…), cherchent à contrôler, censurer, exporter leur modèle, qui lancent des campagnes massives de désinformation et qui s’attaquent aux journalistes. »

    Un droit à la libre information, à la pluralité de l’expression des opinions dans le champ médiatique,   auquel s’attaque pourtant  aussi la Macronie  en refusant notamment de donner une accréditation  aux journalistes qui  sont jugés pas assez dociles, comme c’est le cas de ceux  de RT ou de Sputnik Pas besoin  d’être grand clerc pour prévoir d’ores et déjà avec Bruno Gollnisch que la propagandastaffel,  les gros médias vont donner de la voix dans les mois à venir pour perser sur le résultat des urnes,  mettre en garde les électeurs contre  la lèpre populiste.  Et qu’il est à craindre un certain nombre de nouveaux  coups tordus pour peu que les sondages favorables à l’opposition nationale se confirment…

    https://gollnisch.com/2018/11/12/lexact-contraire-du-patriotisme-cest-leuromondialisme/

  • A propos de censure, Castaner veut supprimer les vidéos des réseaux sociaux

    A propos de censure, Castaner veut supprimer les vidéos des réseaux sociaux

    Dictature et censure vont de paire :

    Embedded video
    Tancrède ن@Tancrede_Crptrs

    .@CCastaner souhaite que les vidéos des rixes soient retirées plus rapidement des réseaux sociaux et que les médias arrêtent de les relayer.
    La censure reste le meilleur moyen pour cacher la réalité désastreuse du terrain.
    Ces gens vont ensuite donner des leçons de démocratie.

    2 310 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/a-propos-de-censure-castaner-veut-supprimer-les-videos-des-reseaux-sociaux/

  • Patrick Buisson : Les effets de Mai 68 jusqu'à nos jours.

  • Le 17 novembre 2018, nouvelle opposition entre pays réel et pays légal

    Voici le communiqué de Civitas au sujet du 17 novembre :

    Le 17 novembre, nouvelle opposition entre pays réel et pays légal

    Après les “bonnets rouges”, voici les “gilets jaunes” qui appellent à une action de résistance au racket organisé par le gouvernement. Nous voici devant une nouvelle illustration concrète de la fameuse opposition entre pays réel et pays légal.
    C’est qu’il faut en avoir conscience, l’Etat républicain (le pays légal) est intrinsèquement antagoniste aux intérêts du pays réel.
    L’Etat républicain pratique la préférence étrangère au détriment des Français.
    L’Etat républicain organise la destruction de la Famille, cellule de base de la société.
    L’Etat républicain, foncièrement maçonnique, combat le christianisme, la foi du pays réel indispensable au salut de la France.
    L’Etat républicain est soumis aux forces occultes, aux lobbies cosmopolites et à leurs puissances d’argent apatrides.
    L’Etat républicain est le vassal du Nouvel Ordre Mondial.
    L’Etat républicain se maintient par le totalitarisme démocratique.

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  • Les Gilets jaunes et la théorie du complot

    Les Gilets jaunes et la théorie du complot

    Dans Libération, Vincent Glad conteste que le mouvement des Gilets jaunes soit une manoeuvre pilotée par la droite de la droite :

    […] S’il ne fait pas de doute que cette grogne fiscale réunit de nombreux sympathisants d’extrême droite (qui constituent 20% de l’électorat français et sont surreprésentés dans les zones périurbaines et rurales), sa genèse n’a rien à voir avec Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan, qui ont annoncé soutenir la cause. C’est un ras-le-bol qui est parti de l’Internet vrai : une pétition change.orgdes événements Facebookdes groupes Facebook et des vidéos virales filmées en mode selfie. Bien davantage que la «fachosphère», le carburant de cette mobilisation aura été le nouvel algorithme Facebook. Depuis un changement majeur effectué au début de l’année, le news feed survalorise les contenus issus des groupes au détriment des contenus des médias. Il suffit de deux ou trois likes sur les publications d’un groupe Facebook pour voir immédiatement son fil inondé de publications issues de ce groupe.

    Voir la marque de l’extrême droite derrière le mouvement relève d’une forme de théorie du complot très courante dans le discours médiatique et politique. Un mouvement de citoyens ne peut être que manipulé par des gens plus intelligents et aguerris qu’eux, les fameux corps intermédiaires. Ce qui frappe justement chez les «gilets jaunes», c’est l’absence de chef, l’absence de structure formelle qui chapeaute la lutte, ou pour le dire autrement, l’absence des syndicats, des associations et des partis politiques. Le mouvement s’est littéralement constitué au fur et à mesure de la discussion sur Facebook. Comme l’a expliqué CheckNewsce sont deux chauffeurs routiers trentenaires originaires de Seine-et-Marne qui ont lancé l’idée d’une action le 17 novembre en créant un événement «Blocage national contre la hausse du carburant». Dans ces mouvements grassroots venus d’Internet, le chef, c’est l’admin de la page Facebook. Rien de plus.

    Le communiqué de la CGT sur le sujet est un modèle de réaction de l’«ancien monde». Entre mépris, jalousie et incompréhension, le syndicat décrit «une colère légitime mais dont les ressorts sont obscurs»«Plusieurs partis d’extrême droite semblent être à la manœuvre», ajoute la CGT. «Nous sommes clairement dans une instrumentalisation de l’exaspération !» dénonce la centrale, dont le métier est précisément d’instrumentaliser l’exaspération. On retrouve la même morgue du supposé «nouveau monde» : «Je suis toujours méfiant sur ces grands appels à mobilisation pour tout bloquer, a déclaré Emmanuel Macron. On trouve derrière un peu tout et n’importe quoi, des choses qui n’ont rien à voir ensemble.» Tout ce qui n’a pas les traits d’une organisation représentative traditionnelle est forcément suspect aux yeux du créateur d’En marche, le mouvement participatif le moins participatif de tous les temps.

    […] En 2014, un collectif hétéroclite baptisé «Jour de colère» avait appelé à une grande journée de mobilisation contre François Hollande. Ce mouvement réunissait une forme de Tea Party à la française, une myriade de collectifs ou de pages Facebook se battant au choix contre le mariage pour tous, contre l’islam, contre le complot sioniste, contre les impôts excessifs, tous réunis par un seul coagulant : l’anti-hollandisme. Par certains égards, la mobilisation des «gilets jaunes» est une héritière de ce «Jour de colère». Au-delà de la question des prix du carburant, très vite, la question devient celle d’Emmanuel Macron, jugé seul et unique responsable de la situation. Il suffit de voir l’incroyable succès de cette vidéo où Emmanuel Macron se fait bousculer par des manifestants en 2016. Une vidéo ressortie opportunément, comme si elle était récente, et qui cumule 2 millions de vues sur Facebook. L’anti-macronisme qui monte pourrait devenir un puissant vecteur de révoltes sur Internet.

    Quatre ans après «Jour de colère», la mode n’est plus à la page Facebook, mais plutôt aux groupes et surtout à la vidéo. Plusieurs vidéos, filmées au portable, de Français expliquant leur ras-le-bol, ont connu un immense succès viral, cumulant des millions de vues: Jacline MouraudFred Tfevent ou Frank Buhler (un membre de Debout la France). En 2018, les manifestes s’écrivent avec un smartphone. La vidéo horizontale est le nouveau blog.

    «Je ne suis pas habitué à faire des vidéos, prévient un internaute qui se lance dans un long édito filmé et n’est manifestement un spécialiste de l’agit-prop. Vous pourrez d’ailleurs vous en apercevoir par mon attitude plutôt maladroite.» Les «gilets jaunes», c’est l’avènement d’une nouvelle génération digitale, une génération où tout le monde est passé aux réseaux sociaux, du petit-fils au grand-père.”

    Dans Le Figaro, Francis Brochet estime que ce mouvement est une jacquerie numérique

    L’apolitisme revendiqué des gilets jaunes oblige à reposer autrement l’éternelle question de la «récupération» politique: le problème ne serait pas qu’ils soient récupérés, mais qu’ils ne puissent pas l’être. Le poujadisme avait ainsi été «récupéré» en entrant en force à la chambre des députés, puis en nouant une alliance avec le général de Gaulle. Une évolution semblable n’apparaît plus possible – sauf à imaginer une déclinaison française du Mouvement 5 Étoiles, porte-voix de toutes les frustrations nationales, né sur Internet, dont les contradictions éclatent avec l’arrivée au pouvoir.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-gilets-jaunes-et-la-theorie-du-complot/

  • La guerre djihadiste ne fait que commencer…

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    Un rapport de l’Institut Montaigne sur l’islamisme est paru récemment.

    Son auteur est un proche d’Emmanuel Macron, Hakim El Karoui. Il avait déjà rédigé auparavant un rapport sur l’islam en France, dans lequel il disait qu’un islam Français était «possible». Ce nouveau rapport vise à faire avancer la même idée.

    Le rapport précédent était censé montrer qu’une part croissante de la population musulmane française était «tentée par l’intégrisme», et se «séparait de la république» – ce qui impliquait une «réaction» : la constitution d’un islam français, bien sûr!

    Ce rapport insiste sur la «montée en puissance de l’intégrisme» et est censé montrer que la réaction est «urgente».

    Ce qui est sous-jacent aux deux rapports est l’idée qu’il est possible de créer un islam français qui serait distinct de l’islam dans le reste du monde, et tout particulièrement dans le monde musulman.

    C’est une idée inepte qui devrait susciter un immense éclat de rire, et conduire à déclarer qu’Hakim El Karoui prend ses lecteurs pour des imbéciles.

    Quand bien même il y a des courants et des sous-courants, des clivages plus ou moins profonds et des conflits dans l’islam, il n’existe pas d’islam qui s’arrête aux frontières d’un pays. L’islam est transnational et ignore les frontières.

    Un discours musulman tenu par des docteurs de la foi au Caire ou à La Mecque vaut pour la totalité de la communauté des croyants (umma). C’est d’autant plus le cas que nous sommes à l’heure d’internet et que des textes, des vidéos, des messages audio musulmans circulent sans cesse d’un bout à l’autre de la planète. Il ne peut y avoir un islam français distinct de l’islam dans le reste du monde, non!

    Ce qui est sous-jacent aussi est qu’il existe une distinction profonde entre islam et islamisme, et que ce qui s’appelle islamisme (ou intégrisme) est une maladie de l’islam, voire un mouvement sectaire étranger à l’islam. Cette distinction est profondément fallacieuse parce qu’elle est infondée.

    L’islam est un dogme total qui implique tous les aspects de la vie. Il repose sur le Coran, qui est censé être la parole de Dieu et qui doit être obéi, à la lettre. Un musulman qui n’obéit pas à la lettre n’est pas un bon musulman. Un musulman qui obéit à la lettre est un islamiste (ou intégriste) et la lettre du Coran implique de faire avancer l’islam sur terre par tous les moyens : la persuasion, mais aussi la violence qui tue, et est censée inciter à la soumission.

    Un musulman qui n’est pas un bon musulman peut se trouver ramené à tout instant dans le droit chemin de l’islam et redevenir un bon musulman – ce qui se produit chaque jour.

    Cette distinction, outre le fait qu’elle est fallacieuse, est délétère, car elle vise à retirer aux populations réticentes face à l’islam leurs défenses immunitaires en leur faisant croire que l’islam est ce qu’il n’est pas : une religion de paix, d’amour et de fraternité. Hakim El Karoui n’est pas un djihadiste : il pratique ce qui s’appelle en islam la da’wa, l’invitation par la tentative de séduire et de persuader. Il n’est pas le seul.

    Pour remettre les points sur les i, j’ai écrit un livre dans lequel je rappelle ce qu’est l’islam, sans rien édulcorer, comment il s’est répandu sur terre (par la guerre la plus barbare), comment et pourquoi il a glissé vers la déliquescen­ce, mais aussi pourquoi et comment il a pu flamboyer à nouveau depuis les années 1960-1970 et renouer avec la guerre la plus barbare (le terrorisme est un moyen de guerre).

    J’y explique le rôle des idiots utiles et des compagnons de route de l’islam, mais aussi le rôle des agents de la da’wa tels qu’Hakim al Karoui. J’y souligne que le flamboiement n’est pas achevé, quand bien même il n’y a pas eu d’attentat majeur dans le monde depuis plus d’un an.

    J’ai eu du mal à le faire publier : nombre d’éditeurs craignent attentats et représailles. Il est disponible. Tout comme mon livre «Ce que veut Trump» est un antidote face à l’intoxication anti-Trump, ce livre, «L’ombre du djihad», est un antidote face aux discours fallacieux sur l’islam. L’un et l’autre sont complémentaires. La guerre djihadiste ne fait que commencer.

    Texte paru sur le site les4verites.com daté du 30 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212530/la-guerre-djihadiste-ne-fait-que-commencer/

  • La censure érigée en principe marque le crépuscule du pouvoir

    La censure érigée en principe marque le crépuscule du pouvoir

    Le 4e Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »

    Charles de Meyer, patron d’émission sur Radio Courtoisie, répond à Polémia :

    Avez-vous récemment été confronté à la censure ?

    La censure touche toutes les activités du militant sincère. S’il échoue, on lui reprochera de n’avoir pas compris que ses maîtres le conduisaient inéluctablement à la catastrophe. S’il réussit, on lui reprochera de le faire au bénéfice du mal, de l’ignoble. S’il résiste à ces menées, on l’abandonne au silence. Dans mes diverses activités, je connais ces étapes.

    Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ? 

    Je crois que les Progressistes sont confrontés à une question : acceptent-ils de réintégrer les ostracisés au débat public pour lui conserver une apparence de crédibilité démocratique ou doivent-ils durcir la persécution médiatique de leurs opposants quitte à sacrifier leur légitimité ? Certains, comme The Economist récemment, admettent qu’ils vont vers la disparition de leurs propres idées s’ils ne consentent pas à ouvrir “la plateforme démocratique” à des pensées alternatives, d’autres, et c’est très sensible en France, pratiquent la politique de la terre brûlée. Je penche donc pour l’aveu de panique, un peu à l’image du journaliste de Quotidien qui termine son entretien avec Charlotte d’Ornellas en disant : “On a croisé Eric Zemmour, en sympa, on est mal barré”.

    Comment faire pour lutter contre cette censure ? 

    Le sujet est infiniment complexe, d’autant plus qu’il engage le courage et le devoir d’état de chacun, mais je souligne deux médecines systématiquement efficaces : la rectitude de la doctrine par son approfondissement et la précision dans ce que nous produisons. L’impertinence ne souffre pas l’approximation.

    Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ? 

    Que la censure érigée en principe organisateur du débat d’idées et de la vie politique d’un pays marque toujours le crépuscule d’un pouvoir. A nous d’être ceux qui le ramasseront, laissons le désespoir à ceux qui le quitteront.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-censure-erigee-en-principe-marque-le-crepuscule-du-pouvoir/

  • Après l’avertissement octobre 2018, un octobre 2019 pire qu’octobre 1929 !

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    L’économie européenne ralentit en 2018 alors que la BCE a injecté 2.700 milliards d’euros en rachetant des obligations, ce qui est plus qu’inquiétant.

    Le secteur bancaire italien est très fragile tandis que l’économie italienne, la troisième de la zone euro, vacille avec un taux de croissance zéro. Le feu couve sous la braise italienne ; les taux d’intérêt vont inéluctablement remonter en 2019. S’il est impossible de prévoir l’avenir, l’Italie paraît de mieux en mieux placée pour mettre le feu aux poudres.

    Les actions des pays émergents sont dans un marché baissier de 25 % par rapport à janvier 2018, et celles de l’Euro Stoxx 50 en baisse de 15 %, soit leur niveau d’il y a deux ans. Aux États-Unis, Trump remporte des victoires économiques à la Pyrrhus avec un déficit budgétaire de 779 milliards de dollars, suite à un accroissement des dépenses militaires et à une baisse des recettes fiscales. Depuis le début de l’année, les taux sur les obligations américaines sur deux et dix ans ont significativement augmenté de 1 % et 0,85 %.

    Bruxelles a rejeté le budget italien tandis que Salvini affirme « qu’il ne reculera pas d’un demi-centimètre ». Depuis mai 2018, la Bourse de Milan a perdu 22 %. Le secteur bancaire, qui compte dans son portefeuille 372 milliards d’euros de dette italienne, a dévissé de plus de 37 %. L’Italie pourrait être le prochain pays, après la Grèce, à avoir besoin du MES, le Mécanisme européen de solidarité chargé d’aider les pays confrontés à des crises de financement.

    Le 19 octobre, l’agence Moody’s a déclassé la notation des titres d’État italiens de Baa2 à Baa3, un degré seulement avant d’être assimilés à des obligations spéculatives (« junk bonds »). Depuis mai 2018, les investisseurs internationaux ont vendu 67 milliards d’euros de titres d’État, soit un dixième des titres détenus.

    L’agence Standard & Poor’s, le 26 octobre, a maintenu la note BBB de l’Italie, mais en passant la perspective de « stable » à « négative ». Aujourd’hui, 430 milliards d’euros de titres d’État, représentant 20 % de la dette souveraine italienne, sont détenus par la Banque d’Italie et le Système européen de banques centrales. La BCE a déjà fait savoir qu’elle ne vendrait pas ses titres italiens lorsqu’elle arrêtera ses achats début 2019. Si les taux d’intérêt augmentent, le déficit italien deviendra ingérable. Avec une simple différence de taux d’intérêt de 4 % par rapport aux taux allemands, il sera nécessaire que l’État italien recapitalise les banques italiennes qui détiennent déjà 35 % des emprunts d’État italiens ! À noter que les banques françaises sont présentes en Italie au travers de filiales qui financent les entreprises et les ménages à hauteur de 280 milliards d’euros…

    Pour l’instant, la différence avec les taux allemands a atteint 3,592 % ; on n’est donc pas très loin du seuil critique de 4 %. Si les quatre grandes agences rabaissent encore leur notation, la BCE sera obligée, selon ses procédures, d’arrêter les refinancements de la dette italienne, ce qui reviendrait à exclure l’Italie de la zone euro. La croissance nulle de l’Italie n’arrange pas les choses. L’Italie fait face à la quadrature du cercle ; son déficit public est incompatible avec son désir de rester dans la zone euro. L’Italie se dirige tout droit vers la banqueroute, l’explosion et la sortie de la zone euro, ou vers un scénario peu probable à la grecque, car trop lourd à supporter pour les autres pays et qui ne ferait, de toute façon, que retarder l’explosion inéluctable à venir.

    La BCE, face au dilemme, déclare qu’elle n’augmentera pas ses taux avant septembre 2019. Pour qu’elle puisse voler au secours de l’Italie, encore faudrait-il que Salvini accepte auparavant les conditions budgétaires strictes et les réformes structurelles du MES, ce qui est peu probable.

    La triste vérité c’est que la BCE, la Fed et les gouvernements, avec l’éléphant dettes dans le corridor, ont déjà tout donné, ont les mains liées et sont impuissants si le cycle économique se retourne. On se dirige tout droit vers un krach monstrueux avec « la plus formidable bulle spéculative depuis 1929 », selon le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui avait déjà prévu la crise de 2008. Le seul élément étonnant, selon l’économiste en chef d’Allianz Mohamed Aly-El-Erian, c’est que le krach, depuis les niveaux délirants atteints en 2015 par les marchés, ne se soit pas encore produit ! « Arrive là-dessus Donald Trump qui crée un nouvel emballement de la croissance avec un choc fiscal et qui tend encore plus le ressort », s’alarme l’économiste Philippe Béchade.   

      Économiste, Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/09/apres-l-avertissement-octobre-2018-un-octobre-2019-pire-qu-o-6103568.html

  • Un prof écarté de l’université de Toulouse : le système se protège bien !

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    George Orwell écrivait, dans 1984 : « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »

    Nous avons appris, le 9 novembre, qu’un enseignant de philosophie qui devait intervenir en tant qu’intervenant extérieur avait finalement été écarté de l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Les compétences de Philippe Soual ne semblent pourtant pas remises en question. Il est agrégé et titulaire d’un doctorat, il a publié des articles dans des revues à comité de lecture, des ouvrages, et dirigé de nombreuses thèses à l’Institut catholique de la faculté de Toulouse.

    Le tort de cet enseignant est à rechercher dans une de ses prises de position citoyennes. Il a, en effet, participé à l’université d’été de la Manif pour tous en 2015 et a critiqué « le sophisme de Judith Butler », pionnière de la théorie du genre. Dans sa grande sagesse, la présidence de l’université a jugé qu’il était plus prudent d’évincer cet enseignant « devant les risques potentiels de troubles entre lui et certains étudiants ».

    Voici donc où en est l’Université française. Cette anecdote traduit l’état d’idéologisation de l’enseignement supérieur. Renversons simplement un instant la situation. Imaginons un gouvernement de droite qui tenterait de faire main basse sur les médias et l’Éducation nationale en plaçant tel ou tel pion sur une chaîne de télévision ou sur un campus… Ce serait un tollé, on crierait au fascisme et à la dictature. Eh bien, la gauche n’a pas besoin de faire tant d’efforts. Nous connaissons les juges et leur « mur des cons », les médias et les journalistes, le Conseil supérieur des programmes qui transmet une vision bien orientée de l’Histoire de France à nos petites têtes blondes, et l’université, véritable bourrage de crâne pour transmettre la doxa aux étudiants. Tout ce système organisé fonctionne comme un appareil idéologique pour promouvoir cet « ULM » que je décris dans mon roman, à savoir l’axe ultralibéral, libertaire, multiculturaliste. Ajoutons à cela ces milices d’extrême gauche, ces mains armées que sont les antifas et nous nous retrouvons dans un système de quasi-propagande où celui qui ne pense pas comme il faut ne peut accéder aux secteurs clés du pouvoir.

    Le seul problème de ce système bien huilé semble qu’il n’est, finalement, pas majoritaire dans la population. On le voit, il craque de toutes parts dans le monde où « la lèpre populiste » s’exprime pour des candidats du peuple. Le peuple va-t-il encore accepter de se faire dicter un modèle dont il ne veut plus ? Ce peuple va-t-il laisser les « élites » continuer à décider de ce qui est bon pour lui ? Le « bon sens », qui pousse chacun à se rendre compte que la société est fracturée par plus de cinquante ans de déconstruction, va-t-il enfin s’exprimer ? Le peuple est finalement la variable inconnue, le « x » de l’équation instable de notre société. Sa faiblesse ou son courage s’exprimeront, et il n’aura que ce qu’il mérite…

    Axel Vontargier

    http://www.bvoltaire.fr/un-prof-ecarte-de-luniversite-de-toulouse-le-systeme-se-protege-bien/