magouille et compagnie - Page 1297
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Où va notre pognon? LA REPONSE!
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La guerre djihadiste ne fait que commencer…
Un rapport de l’Institut Montaigne sur l’islamisme est paru récemment.
Son auteur est un proche d’Emmanuel Macron, Hakim El Karoui. Il avait déjà rédigé auparavant un rapport sur l’islam en France, dans lequel il disait qu’un islam Français était «possible». Ce nouveau rapport vise à faire avancer la même idée.
Le rapport précédent était censé montrer qu’une part croissante de la population musulmane française était «tentée par l’intégrisme», et se «séparait de la république» – ce qui impliquait une «réaction» : la constitution d’un islam français, bien sûr!
Ce rapport insiste sur la «montée en puissance de l’intégrisme» et est censé montrer que la réaction est «urgente».
Ce qui est sous-jacent aux deux rapports est l’idée qu’il est possible de créer un islam français qui serait distinct de l’islam dans le reste du monde, et tout particulièrement dans le monde musulman.
C’est une idée inepte qui devrait susciter un immense éclat de rire, et conduire à déclarer qu’Hakim El Karoui prend ses lecteurs pour des imbéciles.
Quand bien même il y a des courants et des sous-courants, des clivages plus ou moins profonds et des conflits dans l’islam, il n’existe pas d’islam qui s’arrête aux frontières d’un pays. L’islam est transnational et ignore les frontières.
Un discours musulman tenu par des docteurs de la foi au Caire ou à La Mecque vaut pour la totalité de la communauté des croyants (umma). C’est d’autant plus le cas que nous sommes à l’heure d’internet et que des textes, des vidéos, des messages audio musulmans circulent sans cesse d’un bout à l’autre de la planète. Il ne peut y avoir un islam français distinct de l’islam dans le reste du monde, non!
Ce qui est sous-jacent aussi est qu’il existe une distinction profonde entre islam et islamisme, et que ce qui s’appelle islamisme (ou intégrisme) est une maladie de l’islam, voire un mouvement sectaire étranger à l’islam. Cette distinction est profondément fallacieuse parce qu’elle est infondée.
L’islam est un dogme total qui implique tous les aspects de la vie. Il repose sur le Coran, qui est censé être la parole de Dieu et qui doit être obéi, à la lettre. Un musulman qui n’obéit pas à la lettre n’est pas un bon musulman. Un musulman qui obéit à la lettre est un islamiste (ou intégriste) et la lettre du Coran implique de faire avancer l’islam sur terre par tous les moyens : la persuasion, mais aussi la violence qui tue, et est censée inciter à la soumission.
Un musulman qui n’est pas un bon musulman peut se trouver ramené à tout instant dans le droit chemin de l’islam et redevenir un bon musulman – ce qui se produit chaque jour.
Cette distinction, outre le fait qu’elle est fallacieuse, est délétère, car elle vise à retirer aux populations réticentes face à l’islam leurs défenses immunitaires en leur faisant croire que l’islam est ce qu’il n’est pas : une religion de paix, d’amour et de fraternité. Hakim El Karoui n’est pas un djihadiste : il pratique ce qui s’appelle en islam la da’wa, l’invitation par la tentative de séduire et de persuader. Il n’est pas le seul.
Pour remettre les points sur les i, j’ai écrit un livre dans lequel je rappelle ce qu’est l’islam, sans rien édulcorer, comment il s’est répandu sur terre (par la guerre la plus barbare), comment et pourquoi il a glissé vers la déliquescence, mais aussi pourquoi et comment il a pu flamboyer à nouveau depuis les années 1960-1970 et renouer avec la guerre la plus barbare (le terrorisme est un moyen de guerre).
J’y explique le rôle des idiots utiles et des compagnons de route de l’islam, mais aussi le rôle des agents de la da’wa tels qu’Hakim al Karoui. J’y souligne que le flamboiement n’est pas achevé, quand bien même il n’y a pas eu d’attentat majeur dans le monde depuis plus d’un an.
J’ai eu du mal à le faire publier : nombre d’éditeurs craignent attentats et représailles. Il est disponible. Tout comme mon livre «Ce que veut Trump» est un antidote face à l’intoxication anti-Trump, ce livre, «L’ombre du djihad», est un antidote face aux discours fallacieux sur l’islam. L’un et l’autre sont complémentaires. La guerre djihadiste ne fait que commencer.
Texte paru sur le site les4verites.com daté du 30 octobre 2018
https://fr.novopress.info/212530/la-guerre-djihadiste-ne-fait-que-commencer/
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La censure érigée en principe marque le crépuscule du pouvoir
Le 4e Forum de la Dissidence se tiendra le samedi 17 novembre prochain à Paris sur le thème : « Face à la censure, tous dissidents ! »
Charles de Meyer, patron d’émission sur Radio Courtoisie, répond à Polémia :
Avez-vous récemment été confronté à la censure ?
La censure touche toutes les activités du militant sincère. S’il échoue, on lui reprochera de n’avoir pas compris que ses maîtres le conduisaient inéluctablement à la catastrophe. S’il réussit, on lui reprochera de le faire au bénéfice du mal, de l’ignoble. S’il résiste à ces menées, on l’abandonne au silence. Dans mes diverses activités, je connais ces étapes.
Selon vous, l’accélération de la restriction de la liberté d’expression est-elle un aveu de la panique des élites ?
Je crois que les Progressistes sont confrontés à une question : acceptent-ils de réintégrer les ostracisés au débat public pour lui conserver une apparence de crédibilité démocratique ou doivent-ils durcir la persécution médiatique de leurs opposants quitte à sacrifier leur légitimité ? Certains, comme The Economist récemment, admettent qu’ils vont vers la disparition de leurs propres idées s’ils ne consentent pas à ouvrir “la plateforme démocratique” à des pensées alternatives, d’autres, et c’est très sensible en France, pratiquent la politique de la terre brûlée. Je penche donc pour l’aveu de panique, un peu à l’image du journaliste de Quotidien qui termine son entretien avec Charlotte d’Ornellas en disant : “On a croisé Eric Zemmour, en sympa, on est mal barré”.
Comment faire pour lutter contre cette censure ?
Le sujet est infiniment complexe, d’autant plus qu’il engage le courage et le devoir d’état de chacun, mais je souligne deux médecines systématiquement efficaces : la rectitude de la doctrine par son approfondissement et la précision dans ce que nous produisons. L’impertinence ne souffre pas l’approximation.
Quel message adresser à ceux qui peuvent perdre espoir face à la toute-puissance apparente du système politico-médiatico-culturel ?
Que la censure érigée en principe organisateur du débat d’idées et de la vie politique d’un pays marque toujours le crépuscule d’un pouvoir. A nous d’être ceux qui le ramasseront, laissons le désespoir à ceux qui le quitteront.
https://www.lesalonbeige.fr/la-censure-erigee-en-principe-marque-le-crepuscule-du-pouvoir/
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Après l’avertissement octobre 2018, un octobre 2019 pire qu’octobre 1929 !
L’économie européenne ralentit en 2018 alors que la BCE a injecté 2.700 milliards d’euros en rachetant des obligations, ce qui est plus qu’inquiétant.
Le secteur bancaire italien est très fragile tandis que l’économie italienne, la troisième de la zone euro, vacille avec un taux de croissance zéro. Le feu couve sous la braise italienne ; les taux d’intérêt vont inéluctablement remonter en 2019. S’il est impossible de prévoir l’avenir, l’Italie paraît de mieux en mieux placée pour mettre le feu aux poudres.
Les actions des pays émergents sont dans un marché baissier de 25 % par rapport à janvier 2018, et celles de l’Euro Stoxx 50 en baisse de 15 %, soit leur niveau d’il y a deux ans. Aux États-Unis, Trump remporte des victoires économiques à la Pyrrhus avec un déficit budgétaire de 779 milliards de dollars, suite à un accroissement des dépenses militaires et à une baisse des recettes fiscales. Depuis le début de l’année, les taux sur les obligations américaines sur deux et dix ans ont significativement augmenté de 1 % et 0,85 %.
Bruxelles a rejeté le budget italien tandis que Salvini affirme « qu’il ne reculera pas d’un demi-centimètre ». Depuis mai 2018, la Bourse de Milan a perdu 22 %. Le secteur bancaire, qui compte dans son portefeuille 372 milliards d’euros de dette italienne, a dévissé de plus de 37 %. L’Italie pourrait être le prochain pays, après la Grèce, à avoir besoin du MES, le Mécanisme européen de solidarité chargé d’aider les pays confrontés à des crises de financement.
Le 19 octobre, l’agence Moody’s a déclassé la notation des titres d’État italiens de Baa2 à Baa3, un degré seulement avant d’être assimilés à des obligations spéculatives (« junk bonds »). Depuis mai 2018, les investisseurs internationaux ont vendu 67 milliards d’euros de titres d’État, soit un dixième des titres détenus.
L’agence Standard & Poor’s, le 26 octobre, a maintenu la note BBB de l’Italie, mais en passant la perspective de « stable » à « négative ». Aujourd’hui, 430 milliards d’euros de titres d’État, représentant 20 % de la dette souveraine italienne, sont détenus par la Banque d’Italie et le Système européen de banques centrales. La BCE a déjà fait savoir qu’elle ne vendrait pas ses titres italiens lorsqu’elle arrêtera ses achats début 2019. Si les taux d’intérêt augmentent, le déficit italien deviendra ingérable. Avec une simple différence de taux d’intérêt de 4 % par rapport aux taux allemands, il sera nécessaire que l’État italien recapitalise les banques italiennes qui détiennent déjà 35 % des emprunts d’État italiens ! À noter que les banques françaises sont présentes en Italie au travers de filiales qui financent les entreprises et les ménages à hauteur de 280 milliards d’euros…
Pour l’instant, la différence avec les taux allemands a atteint 3,592 % ; on n’est donc pas très loin du seuil critique de 4 %. Si les quatre grandes agences rabaissent encore leur notation, la BCE sera obligée, selon ses procédures, d’arrêter les refinancements de la dette italienne, ce qui reviendrait à exclure l’Italie de la zone euro. La croissance nulle de l’Italie n’arrange pas les choses. L’Italie fait face à la quadrature du cercle ; son déficit public est incompatible avec son désir de rester dans la zone euro. L’Italie se dirige tout droit vers la banqueroute, l’explosion et la sortie de la zone euro, ou vers un scénario peu probable à la grecque, car trop lourd à supporter pour les autres pays et qui ne ferait, de toute façon, que retarder l’explosion inéluctable à venir.
La BCE, face au dilemme, déclare qu’elle n’augmentera pas ses taux avant septembre 2019. Pour qu’elle puisse voler au secours de l’Italie, encore faudrait-il que Salvini accepte auparavant les conditions budgétaires strictes et les réformes structurelles du MES, ce qui est peu probable.
La triste vérité c’est que la BCE, la Fed et les gouvernements, avec l’éléphant dettes dans le corridor, ont déjà tout donné, ont les mains liées et sont impuissants si le cycle économique se retourne. On se dirige tout droit vers un krach monstrueux avec « la plus formidable bulle spéculative depuis 1929 », selon le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui avait déjà prévu la crise de 2008. Le seul élément étonnant, selon l’économiste en chef d’Allianz Mohamed Aly-El-Erian, c’est que le krach, depuis les niveaux délirants atteints en 2015 par les marchés, ne se soit pas encore produit ! « Arrive là-dessus Donald Trump qui crée un nouvel emballement de la croissance avec un choc fiscal et qui tend encore plus le ressort », s’alarme l’économiste Philippe Béchade.
Marc Rousset Économiste, Ancien haut dirigeant d'entreprise
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Un prof écarté de l’université de Toulouse : le système se protège bien !
George Orwell écrivait, dans 1984 : « Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé. »
Nous avons appris, le 9 novembre, qu’un enseignant de philosophie qui devait intervenir en tant qu’intervenant extérieur avait finalement été écarté de l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Les compétences de Philippe Soual ne semblent pourtant pas remises en question. Il est agrégé et titulaire d’un doctorat, il a publié des articles dans des revues à comité de lecture, des ouvrages, et dirigé de nombreuses thèses à l’Institut catholique de la faculté de Toulouse.
Le tort de cet enseignant est à rechercher dans une de ses prises de position citoyennes. Il a, en effet, participé à l’université d’été de la Manif pour tous en 2015 et a critiqué « le sophisme de Judith Butler », pionnière de la théorie du genre. Dans sa grande sagesse, la présidence de l’université a jugé qu’il était plus prudent d’évincer cet enseignant « devant les risques potentiels de troubles entre lui et certains étudiants ».
Voici donc où en est l’Université française. Cette anecdote traduit l’état d’idéologisation de l’enseignement supérieur. Renversons simplement un instant la situation. Imaginons un gouvernement de droite qui tenterait de faire main basse sur les médias et l’Éducation nationale en plaçant tel ou tel pion sur une chaîne de télévision ou sur un campus… Ce serait un tollé, on crierait au fascisme et à la dictature. Eh bien, la gauche n’a pas besoin de faire tant d’efforts. Nous connaissons les juges et leur « mur des cons », les médias et les journalistes, le Conseil supérieur des programmes qui transmet une vision bien orientée de l’Histoire de France à nos petites têtes blondes, et l’université, véritable bourrage de crâne pour transmettre la doxa aux étudiants. Tout ce système organisé fonctionne comme un appareil idéologique pour promouvoir cet « ULM » que je décris dans mon roman, à savoir l’axe ultralibéral, libertaire, multiculturaliste. Ajoutons à cela ces milices d’extrême gauche, ces mains armées que sont les antifas et nous nous retrouvons dans un système de quasi-propagande où celui qui ne pense pas comme il faut ne peut accéder aux secteurs clés du pouvoir.
Le seul problème de ce système bien huilé semble qu’il n’est, finalement, pas majoritaire dans la population. On le voit, il craque de toutes parts dans le monde où « la lèpre populiste » s’exprime pour des candidats du peuple. Le peuple va-t-il encore accepter de se faire dicter un modèle dont il ne veut plus ? Ce peuple va-t-il laisser les « élites » continuer à décider de ce qui est bon pour lui ? Le « bon sens », qui pousse chacun à se rendre compte que la société est fracturée par plus de cinquante ans de déconstruction, va-t-il enfin s’exprimer ? Le peuple est finalement la variable inconnue, le « x » de l’équation instable de notre société. Sa faiblesse ou son courage s’exprimeront, et il n’aura que ce qu’il mérite…
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LA GAUCHE PERD PARTOUT, MAIS N’APPREND RIEN ! (L’Imprécateur)
LaREM, le parti de l’étranger qui nous gouverne avec les socialistes est en état de sidération. Partout, l’idéologie mondialiste qu’elle défend recule, avec au premier plan son étape européenne qui, elle le sait, va encore s’effriter à l’élection de mai 2019. Après le départ de l’Angleterre, les cinq contestataires de Visegrad refusent les migrants et sont rejoints par l’Italie, maintenant la Tchéquie, bientôt la Croatie qui vient de refuser le plan « migrants » de l’ONU. Et voilà le Brésil, première puissance d’Amérique du Sud qui suit le bon exemple de Trump au Nord et, avec le soutien du « petit » peuple, rejette la gauche profondément corrompue qui a amené le Brésil à la faillite économique, comme partout où la gauche a été ou est au pouvoir.
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Intransigeance européenne et Brexit sans concession
Europe. Que n’auront dit et prédit les eurocrates et les journaux français dans leur sillage ? C’était la fin de l’Angleterre, la City allait la fuir ! Elle viendrait à résipiscence. Michel Barnier lui ferait payer cher sa faute morale, politique, métaphysique ! Eh bien, Theresa May est toujours là et mène sa barque, certes à la godille, mais en gardant son cap.
Theresa May, la Première ministre britannique, a prévenu les Européens, lors du sommet de Salzbourg, le 19 septembre : « Que cela soit clair, il n’y aura pas de second référendum », assimilant ce dernier à une « trahison grave » de la décision du peuple britannique, qui, il y a deux ans, a choisi sa voie en toute lucidité, « les yeux ouverts ».
Et d’ailleurs, il n’est plus temps pour cette prétendue solution. L’organisation d’un référendum demanderait neuf mois et, même en raccourcissant les délais autant que possible, le scrutin ne pourrait se dérouler avant le 28 mars, c’est-à-dire la veille du début de l’application effective du Brexit.
La volonté et la mission de Mme May
Mme May est depuis toujours une brexiter convaincue, même si, le 23 juin 2016, elle a voté en faveur du Remain, au nom de la solidarité et de la cohésion ministérielles. Devenue Première ministre à la suite du départ de David Cameron, elle se sent impérativement tenue de réaliser la sortie de son pays de l’Union européenne, conformément au vœu de son peuple, et ne conçoit pas de retournement possible, fût-ce par voie référendaire. Il faut d’ailleurs admettre que si cette éventualité se réalisait, la Grande-Bretagne paraîtrait passablement ridicule et un rien pitoyable. Les Britanniques, peuple fier et indomptable – on se souvient du « We’ll never surrender » de Churchill en 1940 –, en sont parfaitement conscients ; et, soit dit en passant, les Européens qui croient en une victoire assurée du Remain en cas de second référendum, feraient bien de s’aviser de ce sens anglais de la dignité.
Ce que veulent les Européens : acculer la Première ministre à organiser ce second référendum, quitte à ajourner, pour cela les dates butoirs des négociations en cours. Lourde erreur de psychologie. Regrettable méconnaissance du peuple anglais et de l’histoire contemporaine. Les Britanniques ne se sont jamais sentis européens, et n’ont adhéré à la Communauté européenne – tardivement, en 1973 – qu’après l’échec de la solution alternative de l’AELE – Association européenne de libre-échange – qu’ils avaient conçue en 1960. Et encore, ils ont toujours eu soin de se faire accorder des dérogations les soustrayant à la règle commune, les délivrant des obligations des autres et ménageant leur souveraineté : ainsi ils refusèrent l’euro et l’espace Schengen. En clair, membre de l’UE, ils avaient un pied dedans, l’autre dehors.
Le Brexit doux du plan de Chequers et la pertinence des objections des hard brexiters
Au fond, c’est la pérennité de cette situation que visait le plan de Chequers de Theresa May. Son contenu le montre. Libre échange entre le Royaume-Uni et l’Europe pour les produits industriels et agricoles (avec des règles communes), arrangements ponctuels pour les services et les activités financières, fin de la libre circulation des personnes, cadre institutionnel commun pour garantir le bon fonctionnement des relations euro-britanniques avec mécanisme de résolution des conflits et instance d’arbitrage indépendante, droits de douane britanniques pour les produits destinés à la Grande-Bretagne et droits de douane européens pour ceux destinés aux pays européens. C’est le Brexit doux idéal, celui qui maintient le Royaume-Uni dans la même situation qu’auparavant avec encore plus d’indépendance. Oui, mais sans pouvoir de décision. Et c’est ce que redoutent les hards brexiters, avec Boris Johnson, Michael Gove et Jacob Rees-Mogg, en particulier. À leur esprit, Theresa May ne souhaite pas vraiment le Brexit et entend se contenter d’un contrat d’association avec l’Europe. Or, un tel contrat, s’il n’inclurait plus la Grande-Bretagne dans un ensemble supranational, la ligoterait par les obligations qu’il engendrerait tout en l’empêchant de participer à la confection de la politique européenne. Selon la formule métaphorique de Boris Johnson, « elle restera dans le taxi, mais enfermée dans le coffre, sans avoir son mot à dire sur la destination ». À cet égard, le Brexit, tel que l’envisage Theresa May ne libérerait pas le Royaume-Uni du carcan européen, mais, au contraire, l’y enserrerait davantage en le baillonnant, en le reléguant au rang d’un associé qui n’a pas voix au chapitre et doit, en revanche, exécuter les obligations découlant d’une politique arrêtée par les autres. Les négociations entre Londres et Bruxelles se concluraient ainsi par une caricature de Brexit qui aggraverait la dépendance de la première vis-à-vis de la seconde, tout en donnant l’impression d’une affirmation de souveraineté.
L’intransigeance européenne engendrera le succès du Brexit dur
Cette analyse n’est pas dénuée de pertinence, dans la mesure où, effectivement, suivant ce plan, le Royaume-Uni conserverait la même situation de membre à part de l’UE (un pied dedans, un pied dehors) sans toutefois participer aux prises de décisions, et pourrait, à tout moment – cela semblerait tout naturel et on ne peut plus logique – solliciter sa réadhésion à l’ensemble des traités. Les Européens et les remainers modérés devraient être relativement satisfaits de ce plan de Chequers. Or, ce plan, les uns et les autres le rejettent. Les Européens jouent l’intransigeance et demandent à la Grande-Bretagne d’accepter l’UE avec toutes ses obligations ou d’y être totalement extérieure, espérant mettre la Première ministre dans une situation impossible dont le référendum serait la seule issue.
Leur calcul est d’autant plus aisé à deviner que, jusqu’en 2016, ils s’accommodaient du statut à part du Royaume-Uni au sein de l’UE. Toutefois, il n’entre pas que du calcul dans leur position ; il y entre aussi de la conviction. Ces Européens sont des doctrinaires. À la manière d’un Michel Barnier qui est chargé de traiter au nom de l’Union européenne et qui joue au grand-prêtre donneur de leçons et annonciateur de châtiments eschatologiques ! Il est le type même des eurocrates. L’Europe est leur credo ; et, si libéraux soient-ils en économie, ils ne veulent pas d’une Europe marchande qui laisserait subsister la souveraineté des États. À la jungle des nations qui se disputent des marchés, ils opposent l’idéal d’un monde unifié sans frontières politiques, réglementé et inspiré par une vision de l’homme et une éthique universalistes. Or, cette Europe « idéale » ne soutient pas l’épreuve du réel, lequel la transforme en un ensemble d’États qui, au sein des conseils européens et de la Commission de Bruxelles, défendent jalousement leurs intérêts propres, donnant ainsi le jour à une Europe à la mode anglo-saxonne. Cette Europe à la carte, qu’ils récusent et dont ils reprochent à Mme May de vouloir l’instituer, existe depuis déjà longtemps et est la réalité européenne actuelle. En effet, sur les 27 pays de l’Union, huit n’ont pas pu ou voulu adopter l’euro pour monnaie ; et c’était le cas de la Grande-Bretagne, et ce le resterait, même si elle réintégrait la communauté. Par ailleurs, certains pays de l’Est, comme la Pologne, la Hongrie et la Bulgarie ont opté en faveur d’un libéralisme général que l’on peut qualifier de sauvage sauf qu’il reste national, et en conséquence d’un dumping social contraires aux orientations bruxelloises ; et la Grande-Bretagne a fait de même, et continuerait à le faire si elle était demeurée membre de l’Union.
D’autre part, ces mêmes pays se soucient comme d’une queue de cerise de la politique migratoire bruxelloise et, de la même façon, en matière de justice, des grands principes européens. Enfin, on l’a vu à maintes reprises, notamment lors de la guerre irakienne de 2003, il n’existe aucune politique étrangère commune aux pays européens : 22 de ces pays adhèrent à l’OTAN, dominée par les États-Unis, le pays qui impose au monde sa loi et celle du marché, de son marché.
Bref, l’Europe est sans doute une réalité économique et, surtout, une réalité institutionnelle et administrative, mais elle n’est pas une réalité politique, à l’égal d’une nation. Elle n’est qu’une vaste zone de libre-échange réglementé et, en son sein, c’est le libéralisme anglo-saxon qui s’est imposé, certes tempéré par des règles et des exigences budgétaires communes. Et voilà l’autre raison pour laquelle les Européens institutionnels refusent le plan de Theresa May qui tend à permettre au Royaume-Uni d’être un partenaire conditionnel et variable, inspiré par ses seuls intérêts, prenant, de l’Europe ce qui l’arrange, refusant ce qui la contraint. Ce qu’ils appellent le cherry picking – soit la cueillette sélective des cerises ! Ce plan qui placerait la Grande-Bretagne dans une situation de partenaire privilégié – mais indépendant – de l’UE, analogue à celle de la Norvège, de l’Islande et du Liechtenstein…, trois pays membres de l’AELE, constituée autrefois par la Grande-Bretagne comme rivale de la Communauté européenne ! Ainsi s’explique leur intransigeance.
La bascule nationale s’impose
Or, à tenir la dragée haute à Mme May, les Européens ne vont parvenir à rien d’autre qu’à la conforter dans sa résolution brexitiste et à la jeter dans les bras des brexiters intransigeants. Il faut comprendre son discours énergique du 19 septembre, à Salzbourg(photo du sommet) . Elle déclare : « Il n’y aura pas d’adhésion partielle à l’UE, d’association avec l’UE, ni rien qui nous laisse un pied dedans et un pied dehors. Nous ne cherchons pas à adopter un modèle déjà utilisé par d’autres nations, nous ne cherchons pas à maintenir des morceaux d’adhésions ». C’est précisément ce que disent les Européens eux-mêmes. Mais eux considèrent ce type de propos comme un avertissement solennel, voire une menace à l’égard du Royaume-Uni. Mme May, elle, le considère comme à la fois l’expression de son vœu le plus cher d’antieuropéenne (ou d’eurosceptique) et le moyen de tenir de fortes paroles qui sont destinées à rasséréner les hard brexiters. Elle a joué habilement ce jeu lors du dernier congrès tory à Birmingham, début octobre, en esquissant des pas de danse chaloupée pour mieux faire comprendre son propos ! Son réalisme l’a menée à élaborer son plan de Chequers, comme il l’avait incitée, en juin 2016, à voter en faveur du Remain plutôt que pour le Brexit, c’est-à-dire à voter selon sa raison plutôt que selon son cœur.
Mais l’intransigeance européenne dont elle attend tous les effets d’une rare stupidité, pourrait bien la conduire à, finalement, agir suivant ses convictions véritables, brexitiennes et dures, plutôt que selon sa prudence. D’autant plus que l’entrée en rébellion de Johnson et Gove la pousse déjà en ce sens.
Et, en fin de compte, on s’achemine bien pratiquement vers un Brexit dur. Ce scénario ne serait pas l’idéal pour elle, mais aurait au moins le mérite de remettre les pendules à l’heure, de clarifier les positions, de mettre fin à la duplicité en la matière et de dissiper salutairement les équivoques et les faux-semblants. Ou une Europe simple partie du monde et zone de libre-échange à la mode anglo-saxonne, ou l’Europe technocratico-bureaucratico-libérale de Bruxelles, de Macron, des gauches européennes et des avatars centristes, bâtards de la démocratie chrétienne ! Mme May sera ainsi en plein accord avec sa conscience et ses convictions profondes, tout comme d’ailleurs le gros du peuple britannique. Et on peut tenir pour certain que, à terme, en cas d’absence d’accord, le Royaume-Uni ne paiera pas plus à l’UE le prix de sa sortie sans accord que l’Allemagne, à partir de 1931, n’a continué à payer sa dette de guerre aux Alliés !
Une Europe sans avenir
L’Europe n’a plus d’avenir. La Grande-Bretagne en sort, l’Allemagne en a tiré grand profit et chacun des pays membres cherche à y défendre ses seuls intérêts. Seuls s’efforcent d’y croire encore nos dirigeants français et nos « élites » hexagonales, qui ont puissamment contribué, au fil des décennies, à l’édifier comme un système jacobin à leur manière. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? En dehors des prébendes assurées et des contraintes insupportables qui empêchent toute politique d’intérêt national.
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/11/09/intransigeance-europeenne-et-brexit-sans-concession-6103482.html -
Chaque “mineur étranger non accompagné” nous coûte 50.000 € par an, soit un coût total d’au moins 1,5 milliard d’euros
Le 88e congrès des Départements de France, réuni à Rennes, aborde la problématique des immigrés classés “Mineurs non accompagnés” (MNA) qui, au titre de l’aide sociale à l’enfance, bénéficient de l’aide des collectivités. Ce qui crée un appel d’air et fait exploser les budgets.
Ces “Mineurs non accompagnés” se présentent comme âgés de 15 à 18 ans, avec la quantité d’abus que l’on sait de jeunes hommes qui ont en réalité largement dépassé cet âge. La plupart (95 %) sont des garçons et 70 % viennent d’Afrique, en particulier d’Afrique de l’Ouest francophone, où il n’y a pas de guerre. C’est donc bien une immigration économique et illégale massive.
Jean-Luc Chenut, le président du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, a abordé le sujet, ce jeudi, à Rennes, en ouverture du 88e congrès des Départements : « Le Département est chaque jour sur tous les fronts de la solidarité, il faut redire l’urgence de la situation et l’impératif de réponses enfin à la hauteur de problèmes posés. »
Car le coût de la prise en charge d’un “mineur étranger non accompagné” au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint au bas mot 50.000 € par an, ce qui, à l’échelle du territoire national, représentera une ardoise d’au moins 1,5 milliard d’euros d’ici la fin de l’année, chiffre sans cesse réévalué à la hausse.
Et qui paye ? Vous et moi, les contribuables dindons de cette mauvaise farce.
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Quand "Nord Littoral" se conduit en délateur contre la résistance patriotique...
Le "une" de Nord Littoral d'aujourd'hui
L'article digne du site gauchiste La Horde...
Le journal Nord Littoral, sévissant dans la région de Calais, vient, dans son édition d'aujourd'hui ainsi que sur son site cliquez là, de prouver une fois de plus sa servilité à l'égard du Système en calomniant notre amie Marie-Jeanne Vincent, courageuse militante de la résistance nationale et identitaire locale, suite à sa brillante intervention lors de notre 12e Journée de Synthèse nationale du dimanche 14 octobre dernier à Rungis cliquez ici.
En effet, dans son discours, Marie-Jeanne, se référant à une étude réalisée par le site "Nous sommes partout" cliquez là en collaboration avec le journal Présent, avait dénoncé avec brio les méthodes utilisées par les petits domestiques de la finance mondiale que sont les "antifascistes" pour insulter les forces patriotiques. Méthodes liberticides directement inspirées, soit dit en passant, de celles utilisées par les bolcheviques en URSS dans les années 1930. Ainsi, le site intitulé La Horde, créé selon cette étude par des gens proches du quotidien Le Monde, est devenu un étalon en matière de délation. En le lisant, on comprend mieux pourquoi des excités obsessionnels style Méric ont agressé en juin 1973 avec la violence que l'on sait (cf. le n° hors série de Présent consacré à cette affaire actuellement en kiosques cliquez là) des jeunes patriotes à Paris.
Mais, revenons aux délires du jour de Nord Littoral. Toujours à l'affut du moindre prétexte pour déceler en chacun les germes de "la bête immonde", le journaliste, si l'on peut appeler cela un journaliste, s'est donné des frissons en disséquant le discours de Marie-Jeanne Vincent. Il suffit d'avoir écouté cette intervention pour faire la comparaison avec les divagations du plumitif. Comme le rappelait notre directeur, Roland Hélie, dans un entretien sur la chaine TV Libertés (cliquez là) il y a quelques semaines, si on dit "J'aime la France", ces gens là comprennent "Je suis nazi" (ou "Je suis fasciste")... Ils n'entendent que ce qu'ils veulent entendre. Il leur suffit de retirer trois mots de n'importe quel texte (ou de n'importe quelle intervention), et ils ont vite fait d'envoyer n'importe qui, surtout s'il s'agit d'un de leurs opposants, devant un peloton d'exécution...
Rappelons que le 20 novembre prochain le directeur de Nord Littoral est convoqué devant le tribunal pour diffamations lors des dernières élections législatives (juin 2017) à l'encontre de Marie-Jeanne Vincent alors candidate (Civitas) de la Droite nationale à celle-ci. Il se pourrait bien que, dès lundi, l'article d'aujourd'hui soit ajouté au dossier.
En attendant, les Calaisiennes et les Calaisiens qui subissent chaque jour les conséquences du "Grand remplacement" imposé par le Système sauront reconnaître ceux qui se battent à leurs côtés pour que la France redevienne française et l'Europe européenne...
S.N.
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Signez la pétition contre la réforme de la loi 1905
Monsieur le Président,
La presse s’est récemment fait l’écho de votre projet de réforme de la loi de 1905 qui constituerait une révolution dans les relations entre l’État et les religions. Si les principes évoqués par les médias sont effectivement ceux qui présideraient à cette révolution, je dois vous dire que je considérerai cela comme un acte de persécution antichrétienne.
Parce que votre gouvernement n’ose pas combattre l’islam radical – certains parlementaires de votre majorité sont même réputés l’encourager par clientélisme électoral –, vous voudriez organiser une véritable police du culte et remettre en cause (tous les cinq ans, dit-on même !) la situation économique et fiscale des Églises et communautés chrétiennes. Mais les avantages fiscaux que vous voudriez, paraît-il, remettre en cause ne sont pas des privilèges qui leur seraient généreusement accordées par l’État magnanime. Ils ne sont que la contrepartie de l’utilité publique de leur action. En outre, dans le cas de l’Église catholique, ils ne sont qu’une très faible compensation de la double spoliation effectuée par l’État, en 1790, puis en 1905.
Je vous rappelle que le concordat de 1801 ne compensait déjà même pas le vol des “biens du clergé”, c’est-à-dire des sacrifices séculaires du peuple chrétien, dont les revenus assuraient l’essentiel des dépenses d’éducation et de solidarité du pays avant la Révolution (l’Église étant alors manifestement meilleure gestionnaire que notre actuel “État providence”) : si les clercs ont été salariés par l’État, c’est en échange d’un abandon par l’Église de ses droits sur ce patrimoine confisqué au mépris du droit. Et la rupture unilatérale du concordat en 1905 a ainsi rajouté l’iniquité à l’iniquité, en supprimant arbitrairement cette faible compensation. Les catholiques de France ont donc, en un siècle, été volés deux fois par l’État. Entendez-vous, à présent, les racketter une troisième fois ?
Pire encore, certains médias laissent supposer que cette “police du culte” s’autoriserait à juger de la doctrine des religions. Verra-t-on demain la déductibilité fiscale liée à l’abandon du dogme de la Trinité ? Ou, plus vraisemblablement, liée à l’abandon de la défense intransigeante que l’Église a toujours maintenue de la vie innocente ou de la dignité du mariage indissoluble entre un homme et une femme ? Nous n’ignorons pas que l’anthropologie chrétienne donne de l’urticaire à bon nombre de dirigeants. Conférer à ces derniers le pouvoir de juger notre doctrine revient à ériger en principe le règne de l’arbitraire.
Vous avez un problème avec l’islam. Réglez-le donc au lieu de persécuter les autres religions !
Avec l’expression de ma haute considération, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma vigilante attention sur ce dossier.