Le premier ministre hongrois Viktor Orbán et l’ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki ont critiqué le pacte sur l’asile et les migrations de l’Union européenne, estimant qu’il ne résoudrait pas la crise migratoire et qu’il réaffirmerait au contraire la politique d’ouverture des frontières de l’UE. Les hommes politiques conservateurs se sont exprimés lors d’une conférence de presse au Parlement européen (PE) le mardi 16 avril, un jour avant le début d’un sommet des dirigeants de l’UE à Bruxelles.
Le pacte sur les migrations et l’asile a été récemment adopté par la majorité de gauche du Parlement européen et a été sévèrement critiqué par les forces conservatrices et de droite en Europe pour avoir empiété sur la souveraineté des États-nations et pour avoir envoyé une lettre d’invitation aux migrants désireux de rejoindre le continent. La partie la plus controversée du pacte est le “mécanisme de solidarité obligatoire”, un outil qui oblige les pays à choisir entre l’accueil des migrants et le versement de sommes considérables à un fonds commun.