Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1343

  • 650.000 euros pour financer le dernier coup de cœur d’Anne Hidalgo !

    Capture-d’écran-2019-02-15-à-17.37.03.png

    Il y a quelques jours, ma très chère amie Marie Delarue, réputée pour son mauvais caractère*, mais tout aussi connue pour son bon cœur, en évoquait un autre, installé par Anne Hidalgo, en plein XVIIIe arrondissement (http://www.bvoltaire.fr/anne-hidalgo-sauvee-par-les-gilets-jaunes-qui-leut-cru/).

    Cette nouvelle dinguerie municipale allait-elle passer inaperçue ? Entre Nuit blanche et Fête des voisins ? Gay Pride et Techno Parade ? Journée du baiser et Foire aux andouilles ? Il semblerait que non. Il est vrai que, hormis son esthétique des plus contestables – cœur à la noix planté sur un mat de près de dix mètres de haut, tournant sur lui-même tout en battant au rythme d’un palpitant authentique -, il y a le coût du happening : 650.000 euros.

    À côté, le plug anal de Paul McCarthy, installé place Vendôme en 2014 et à Paris, c’était presque donné ; sans compter sur le fait que les plus gourmands de nos compatriotes pouvaient encore caresser l’idée de s’asseoir dessus. Fantaisie expérimentale que rend plus difficile l’ergonomie du bidule en question. Lequel est signé d’une plasticienne franco-portugaise, Joana Vasconcelos. Certes, Français et Lusitaniens sont, de longue date, amis comme cul et chemise. Mais sachons rester fermes : Pierre Mendès France, Luis Rego et Amália Rodrigues, c’est oui. Joana Vasconcelos, c’est non.

    Le prix s’oublie, la qualité reste, dit-on. Sauf que là, c’est un peu le contraire, sachant que devant le devis, ça commence à s’énerver velu, tel qu’écrit plus haut. Pourtant, la municipalité avait préparé le terrain dans les règles de l’art. « L’œuvre symbolise l’identité du quartier de la porte de Clignancourt comme lieu de convergence, point cardinal du Paris d’aujourd’hui et de demain », assure Christophe Girard, initiateur de ce projet, âme damnée et gourou culturel d’Anne Hidalgo. Pour une certaine « Nadia », membre du Groupe Clignancourt et citée par 20 Minutes« le fait d’avoir ce cœur-là traduit l’esprit du quartier qui est chaleureux et accueillant malgré les difficultés sociales et les problèmes d’urbanisme »

    Dans la foulée, ça tendrait aussi à s’agacer sur les réseaux sociaux, là où sont pointés à la fois laideur et prix d’un machin dont même un enfant attardé ne voudrait pas dans un Toutadiballes tenu par un Pakistanais à l’œil torve et à la moustache condescendante. Ne riez pas : les Pakis de Paris ont la moustache torve et l’œil condescendant ; c’est de notoriété publique, surtout chez mes amis indiens. Du côté de nos élus, en revanche, c’est déjà plus calme, à l’exception notoire d’un Thierry Mariani ayant creusé un tunnel pour se réfugier à l’Ouest, quittant ses amis républicains, juste histoire de rejoindre ce monde libre incarné par d’autres amis ; lepénistes, ceux-là.

    En attendant, le cœur ainsi exhibé n’en finit plus de tourner, protégeant le « Paris de demain » de son ombre tutélaire, Ville Lumière désormais ornée d’alignements, un peu comme à Carnac, mais les menhirs en moins, de tentes Quechua dans lesquelles vient s’entasser toute la misère du monde : immigrés européens ou non, réfugiés d’ailleurs, avec papiers en règle ou pas. Bref, un quart-monde issu du tiers-monde regardant en vain tourner ce cœur hors de prix.

    Il y a des élus dingues qui, non contents d’avoir permis cela, l’ont ordonné et financé. On savait qu’ils n’avaient pas de cervelle. Il est à craindre qu’ils n’aient pas de cœur non plus.

    (*) Comme Marie a horreur que l’on évoque ce trait de… caractère, je me fais évidemment un plaisir d’en rajouter trois louches et deux cuillers à pot…

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/650-000-euros-pour-financer-le-dernier-coup-de-coeur-danne-hidalgo/

  • En Allemagne, les groupes mondialistes influencent en faveur de la politique pro-immigration

    algerie-migrants-1023541994-600x325.jpg

     EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    D’un côté, l’Union chrétienne-démocrate (CDU) tente de dépasser ce qu’elle appelle modiquement la « crise des réfugiés » de 2015 et organise des « ateliers sur la politique migratoire, la sécurité et l’intégration » auxquels la chancelière Angela Merkel et les principaux protagonistes ne se présentent pas.

    De l’autre côté, la Fondation Bertelsmann publie une étude chiffrée sur le besoin de main-d’œuvre du pays dans les prochaines décennies. La conclusion estime qu’il faut plusieurs centaines de milliers d’immigrés pour compenser le fameux vieillissement de la population allemande.

    La fondation Bertelsmann est un vrai groupe de pression politique.

    Lorsqu’on parle d’un groupe de pression ou de réflexion (Think tank), on pense tout de suite à une institution américaine. On ignore souvent la puissance des fondations allemandes et leur capacité d’influence sur les politiques définies au sein de la communauté euro-atlantique. Tel est le cas de la Fondation Bertelsmann, adossée à la grande entreprise du secteur de l’édition et des médias.

    En conclusion de son rapport, la Fondation Bertelsmann invite donc la classe politique à adopter rapidement la future « loi sur l’immigration ». En raison de la baisse des flux provenant de l’Union européenne, la fondation précise que « plus de la moitié de ces travailleurs supplémentaires devront venir de pays extra-européens ».

    Pierre Hilard publiait déjà il y a dix ans une enquête remarquablement documentée sur la Fondation Bertelsmann et la gouvernance mondiale.

    Mais, ce qui l’intéresse surtout, comme le montre l’auteur, c’est d’imaginer les contours d’une « gouvernante mondiale ».

    Forte de plus de trois cents collaborateurs, la fondation intervient sur tous les grands sujets qui intéressent les acteurs de la mondialisation. Outre un engagement dans le domaine de la santé, il est peu de débats concernant l’avenir de l’Union européenne auxquels elle n’ait pas imprimé sa marque.

    Dans un contexte de tensions entre les États-Unis et l’Europe, la Fondation Bertelsmann se voit même parfois donné un rôle de médiatrice.

    https://fr.novopress.info/213638/en-allemagne-les-groupes-mondialistes-influencent-en-faveur-de-la-politique-pro-immigration/

  • Acte XIV plus de 100 000 gilets jaunes !

    Acte 14 : après trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit (EN CONTINU)
    © Fabien Rives / RT France
    Des Gilets jaunes manifestent à Paris, le 16 février.
    Selon une première estimation du Nombre Jaune, 101 379 personnes ont manifesté à travers la France lors de l'acte 14. 

    Dzi0nlbW0AAYHZ-.jpg

    Nous clôturons notre décompte demain à 12h, n'hésitez pas à nous faire remonter vos infos sur le groupe FB : http://facebook.com/groups/4782891 

    https://francais.rt.com/france/59109-acte-14-gilets-jaunes-apres-mobilisation-gilets-jaunes

  • Vent d’État sur les éoliennes

    shutterstock_328911899-845x475.jpg

    Boulevard Voltaire cliquez ici

    À l’heure de la transition écologique, tous les moyens sont bons pour afficher une intention salvatrice pour la planète ; à tel point que c’est parfois le bon sens même qui en pâtit.

    Le gouvernement a affiché son intention de doubler le parc éolien d’ici 2030.

    Cette politique est très loin de faire l’unanimité, et ce, pour de multiples raisons. Devant le musellement des instances judiciaires, la contestation s’est invitée dans le grand débat. Les problématiques liées aux éoliennes sont variées.

    Pour parler d’écologie – car c’est le cœur du sujet -, il convient de rappeler que la réalisation d’une éolienne nécessite une fondation de 1.200 tonnes de béton armé qui, au fil du temps, vient polluer les sols en rejetant des alcalins et diverses substances chimiques s’infiltrant dans les nappes phréatiques. La durée de vie d’une éolienne est de vingt à trente ans, après quoi les constructeurs rechignent à les recycler ou à les démonter. Quand bien même ils s’y emploieraient, les fondations ne peuvent être réutilisées. Les émanations de gaz carbonique (CO2) ne sont pas en reste puisque l’acheminement des pièces détachées pour la construction des éoliennes nécessite de faire des milliers d’allers-retours et d’aménager de larges voieries jusqu’au pied des éoliennes. Une fois construites, celles-ci ne fonctionneront, en moyenne, qu’à 24 % de leur puissance. Pour assurer les besoins réguliers de fourniture d’électricité, des turbines à gaz doivent prendre le relais, ce qui n’est ni propre ni renouvelable.

    La faune est également touchée. Les oiseaux subissent des troubles en raison des infrasons dégagés par les éoliennes et il n’est pas rare qu’ils viennent s’écraser sur les hélices démesurées de l’installation.

    La création d’éoliennes supplémentaires est perçue comme superflue par les économistes. La France n’a aucun besoin supplémentaire d’électricité. EDF revend donc à perte l’électricité qu’elle est contrainte, par l’État, d’acheter. Ladite perte est répercutée sur le consommateur. Si l’on compare le volume d’investissement nécessaire pour l’application de la loi du 17 août 2015 (1) relative à la transition énergétique et celui nécessaire pour prolonger de vingt ans la vie des centrales nucléaires actuelles, le surcoût de la première solution est de 84 milliards d’euros. Ce surcoût sera, à terme, répercuté, encore une fois, sur le consommateur (2).

    Les éoliennes étant construites à l’étranger, la valeur ajoutée et les emplois que cela génère profitent à des pays étrangers.

    On ne saurait parler d’éoliennes sans évoquer l’impact sur le capital esthétique du pays. Il est difficile de ne pas voir ces géants qui culminent, pour certains, à 240 mètres de haut. Le tourisme et le cadre de vie des Français sont indéniablement impactés.

    Le cadre de vie des Français en est d’autant plus impacté que, pour les riverains qui habitent à proximité, subir les nuisances sonores et les risques que présentent sur la santé les émanations d’infrasons s’avère particulièrement pénible.

    Face à ces nombreuses problématiques, c’est devant la Justice que s’est portée, dans un premier temps, la contestation. Le taux de recours contre l’installation d’éoliennes est de 70 % environ. Pour court-circuiter ces actions en Justice, le gouvernement a adopté un décret, le 29 novembre 2018, prévoyant que les opposants aux projets éoliens ne pourront plus saisir les tribunaux administratifs mais devront s’adresser directement aux cours administratives d’appel. Cette mesure est particulièrement odieuse au regard du taux de recours en ce qu’elle s’oppose au principe du double degré de juridiction. Ce décret a été précédé d’une consultation publique qui lui était défavorable à 95 %, ce qui n’a pas, pour autant, semblé émouvoir le gouvernement.

    Encore une fois, la politique aveugle du gouvernement fait croître l’exaspération de la population. Les dégradations et l’empêchement des installations d’éoliennes sont de plus en plus fréquents. On aurait pu croire que le soulèvement des gilets jaunes aurait servi de leçon, mais le temps ne fait rien à l’affaire…

    Notes :

    (1) Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

    (2) « Le grand débat, dernière chance d’obtenir l’arrêt de la prolifération des éoliennes », Patrice Cahart, Le Figaro, 30/1/2019.

    2019 02 EOL PUB LIV.jpg

    Commander ce livre cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Finalement, la commission ne convoquera pas Marine Le Pen ni Marion Maréchal

    Finalement, la commission ne convoquera pas Marine Le Pen ni Marion Maréchal

    La commission parlementaire de lutte contre les groupuscules d’extrême droite devait les convoquer pour comprendre les passerelles entre le RN et les groupuscules d’extrême-droite. Suite à l’éclat de rire général et prenant compte du risque de passer vraiment pour des guignols (après la bourde d’un député confondant les Scouts Unitaires de France avec des identitaires), le député Muriel Ressiguier, qui préside ladite commission, a annoncé que les convocations étaient annulées.

    Parce qu’elles avaient été envoyées par erreur ? Parce que le dossier n’était pas sérieux ? Non : parce que la révélation de cette convocation par Le Figaro a ruiné « l’effet de surprise », a avoué la passionaria de l’Hérault.

    Sic

    https://www.lesalonbeige.fr/finalement-la-commission-ne-convoquera-pas-marine-le-pen-ni-marion-marechal/

  • Acte 14 : après trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit (EN CONTINU)

    Acte 14 : après trois mois, la mobilisation des Gilets jaunes se poursuit (EN CONTINU)
    © Meriem Laribi / RT France
    Manifestation des Gilets jaunes à Paris lors de l'acte 13, le 9 février 2018.

    Ce week-end marquera les trois mois du mouvement historique des Gilets jaunes débuté le 17 novembre 2018. Des mobilisations sont prévues dans tout le pays, comme chaque samedi.

    Voir les videos

  • Taxation sur les plus-values des résidences principales : Emmanuel Macron fait bondir les professionnels de l’immobilier

    Taxation sur les plus-values des résidences principales : Emmanuel Macron fait bondir les professionnels de l’immobilier

    Après Le Figaro immobilier, une autre officine de représentation des propriétaires est vent debout contre une nouvelle taxation imaginée par Macron. Communiqué de La Centrale de financement :

    Fin janvier, Emmanuel Macron s’est exprimé sur une potentielle taxation sur les plus-values des résidences principales, qui était jusqu’ici uniquement cantonnée aux biens locatifs et aux résidences secondaires. En matière dimmobilier, les résidences principales font figure d’exception dans le paysage fiscal. Si une telle mesure était prise, en plus de ne pas prendre en considération les conséquences que cela représenterait pour les ménagescela remettrait en question l‘ensemble du processus d’acquisition et constituerait un frein conséquent à l’acte d’achat. La pression fiscale exercée sur les Français étant déjà particulièrement importante et instable, ce « big bang fiscal immobilier » serait une mesure explosive.

     « Envisager une taxation sur les plus-values des résidences principales pourrait engendrer une déstabilisation totale du marché immobilier. En plus du risque de reports voir d’abandons des projets, cette mesure réduirait encore drastiquement le rôle de la pierre comme valeur refuge. Comme d’habitude, la fiscalité immobilière est une variable d‘ajustement qui n’apporte aucune visibilité de long terme pour la pierre dont c’est l’essence même. » déplore Sylvain Lefevre, Président de la Centrale de Financement.

    https://www.lesalonbeige.fr/taxation-sur-les-plus-values-des-residences-principales-emmanuel-macron-fait-bondir-les-professionnels-de-limmobilier/

  • Bobards d’or : « Il n’y a pas d’immigration massive » – Allez-vous voter pour ce bobard immigrationniste ?

    bobards-2019-Clement-Viktorovitch-1080x675-600x375.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    N’oubliez pas de voter pour votre Bobard d’Or préféré !

    Cette année, les Bobards d’or fêtent leurs dix ans et récompenseront, comme chaque année, les bobards médiatiques les plus croustillants de 2018. L’un des bobards marquant est issu de la catégorie des Bobards d’or génériques et il s’agit du bobard « immigrationniste ».

    Le 20 septembre dernier, dans l’émission l’Heure des Pros sur CNews, Clément Viktorovitch répondait à Charlotte d’Ornellas qui parlait d’immigration massive en lançant « sur les 200.000 entrées légales, il y a déjà un tiers d’étudiants en Erasmus, dont une grande partie d’Européens, des étrangers expatriés qui viennent travailler en France et qui sont une force pour l’économie du territoire, et des enfants de conjoints de Français qui étaient à l’étranger et qui viennent en France […] donc cessez de prétendre qu’il y a une immigration massive, car quand on vous demande des chiffres vous êtes incapables de les donner. ».

    Les médias de l’oligarchie s’étaient réjouis de cette réduction « ad statisticum » qui avait, d’après eux, mouché son interlocutrice. Néanmoins le bobard est donc doublement qualifié puisqu’en réalité les chiffres de l’immigration en hausse de 90% par rapport à 2008, avec 412.000 entrées légales recensées, 100.000 demandeurs d’asiles et 50 000 mineurs isolés. Et s’agissant des étudiants obtenant des titres de séjour, ils ne sont ni Erasmus, ni Européens pour une raison très simple : avec la libre circulation, les Européens n’ont pas besoin de titres de séjour !

    Vous pouvez voter pour vos bobards favoris et sélectionner les finalistes sur le site des Bobards d’or où l’on peut également réserver ses billets. La cérémonie aura lieu le lundi 18 février, à 19:30, au théâtre du Gymnase : 38 boulevard Bonne-Nouvelle, Paris X

    https://fr.novopress.info/

  • Europe : le Parlement condamne l’usage des lanceurs de balles de défense par la police

    En plein mouvement des « gilets jaunes » en France et de critiques récurrentes contre l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) par les forces de l’ordre, le Parlement européen a largement condamné, jeudi 14 février, « le recours à certains types d’armes à létalité réduite par les forces de police contre des manifestants pacifiques, comme les projectiles à impact cinétique » – dont les LBD font partie. La résolution « sur le droit à manifester pacifiquement et l’usage proportionné de la force » a été votée par 438 députés européens, 78 autres se prononçant contre et 87 s’étant abstenus.

    Le texte, condamnant plus largement « le recours à des interventions violentes et disproportionnées de la part des autorités publiques lors de protestations et de manifestations pacifiques », ne cible pas un Etat membre en particulier, mais a donné lieu en préambule dans l’hémicycle strasbourgeois à un débat animé auquel ont pris part plusieurs eurodéputés français. Certains, comme le groupe politique de La France insoumise, ont déploré que la résolution ne demande pas l’interdiction des LBD.

    Reconnaissant que « la police, qui a compté elle aussi de nombreuses victimes dans ses rangs, travaille dans des conditions difficiles, compte tenu notamment de l’hostilité dont font preuve certains manifestants, mais également de la charge de travail excessive » […]

    Le Monde

    http://www.fdesouche.com/1159547-europe-le-parlement-condamne-lusage-des-lanceurs-de-balles-de-defense-par-la-police

  • L’Obs : “Alain Juppé, premier homme politique condamné à entrer au Conseil constitutionnel”

    L’Obs : “Alain Juppé, premier homme politique condamné à entrer au Conseil constitutionnel”

    Il s’agit d’un pas de plus dans le délitement de nos institutions (voir ici). Même certains médias dominants comme l’Obs posent la question de la pertinence de la nomination d’Alain Juppé au Conseil constitutionnel en raison de sa lourde condamnation :

    Condamné dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, Alain Juppé est-il bien à sa place au Conseil constitutionnel ? Des voix s’interrogent.

    On peut donc avoir été condamné par la justice et finir au Conseil constitutionnel. La nomination d’Alain Juppé en témoigne. L’ancien Premier ministre, choisi mercredi pour rejoindre la rue de Montpensier, avait écopé en 2004 d’une peine de 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité. La cour d’appel de Versailles l’avait reconnu coupable de “prise illégale d’intérêt“, dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris, pour son rôle de bras droit de Jacques Chirac au RPR et à la mairie (…)

    Au regard de sa condamnation pour emplois fictifs et du contexte actuel de défiance généralisée envers élus et institutions, la nomination d’Alain Juppé au Conseil constitutionnel est-elle habile ?”, demande l’historien Corentin Sellin, sur Twitter.

    Un autre historien, André Loez, s’interroge à voix haute :

    “Je n’ai jamais compris l’argumentation consistant à exonérer Juppé de toute faute en lien avec sa condamnation. “Couvrir” Chirac et un système de corruption, dissimuler la vérité pour raisons politiques n’a rien de très reluisant. Et ne qualifie pas pour le conseil constitutionnel…

    Dans son arrêt de 2004, la cour de Versailles avait estimé “regrettable que M. Juppé, dont les qualités intellectuelles sont unanimement reconnues, n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés“. La cour a aussi jugé “particulièrement regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti, dont il était le secrétaire général à l’autorité incontestée, les règles qu’il avait votées au Parlement” (…°

    Alain Juppé va dire les règles de notre constitution… Tout va bien en France“, raille de son côté Christophe Grébert, blogueur et homme politique qui a fait face au système RPR/UMP dans les Hauts-de-Seine.”