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magouille et compagnie - Page 1423

  • Les mondialistes aux commandes de la gay pride à Varsovie

    On connaît le procédé : pour saper un pays, il suffit de le pervertir. Les mondialistes aimeraient donc transformer la Pologne en une nouvelle Sodome. Le samedi 9 juin, les officines mondialistes ont tout mis en place pour donner de la visibilité une gay pride à Varsovie.

    Dès qu’un internaute polonais faisait appel au moteur de recherche Google.pl, un drapeau arc-en-ciel apparaissait. Et Google avait son char dans le défilé LGBT.

    La société Accenture, dirigée par le Français Pierre Nanterme depuis son siège de Dublin, en Irlande, était également de la partie. L’ensemble du personnel de l’antenne polonaise de cette multinationale a reçu ce message : « Pour la troisième année de suite Accenture Poland est fière de participer à la Parade de l’égalité de Varsovie, soulignant ainsi notre engagement constant en faveur de l’inclusion, de la diversité et du droit de chacun à être vraiment lui-même au bureau comme en dehors du bureau. Marchez avec nous ! Date : samedi 9 juin 2018. Heure : 14h30. Lieu / Immeuble Proximo II (hall d’entrée), ul. Przyokopowa 26. CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE. Inscrivez-vous ici pour devenir un Allié et contribuer à faire du bureau un endroit meilleur pour vos collègues LGBT. »

    La marque américaine de crèmes glacées et sorbets Ben & Jerry’s, était partenaire officiel de ce défilé homosexuel, et a installé un hologramme d’arc-en-ciel LGBT place du Saint-Sauveur à Varsovie, insistant sur sa page Facebook sur son aspect « incassable ». Cette dernière allusion fait référence au fait que les précédents arcs-en-ciel en fleurs artificielles ont systématiquement été détruits par les opposants à cette propagande homosexuelle. Quant à la symbolique de l’installation de cet arc-en-ciel aux couleurs LGBT devant l’église du Saint-Sauveur à Varsovie, elle avait été inscrite dans le programme « culturel » de la présidence polonaise du Conseil de l’Union Européenne, lorsque l’actuel président du Conseil européen Donald Tusk était Premier ministre.

    Un « village de l’égalité » avait également été installé au lieu d’arrivée de cette Gay Pride polonaise. On y trouvait les stands des sociérés Accenture Pologne, Google Pologne, Microsoft Pologne, MTVPologne, Sony Music Pologne, NielsenIBM Pologne, Goldman Sachs et la Royal Bank of Scotland.

    Par ailleurs, les organisateurs de ce défilé homosexuel l’avouent : « C’est grâce à l’engagement et au soutien des postes diplomatiques étrangers en Pologne – y compris sur le plan financier – que nous pouvons organiser cet événement sous la forme rêvée et exactement comme nous l’avions planifié. »

    Une lettre ouverte de soutien a même été signée par les ambassadeurs de 40 pays (dont la France) et remise en mains propres aux organisateurs par l’ambassadeur d’Autriche. Les ambassades des Etats-Unis et du Royaume-Uni ont fait défilé leur délégation officielle. Et l’ambassade de la République d’Irlande, gouvernée par un Premier ministre homosexuel, était partenaire officiel de l’événement.

    http://www.medias-presse.info/les-mondialistes-aux-commandes-de-la-gay-pride-a-varsovie/93381/

  • Cruauté du gouvernement anglais : le patriote dissident Tommy Robinson transféré dans une prison pleine d'islamistes

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    Source Breizh info cliquez là

    Le journaliste dissident Tommy Robinson – qui a fait de l’alerte sur l’immigration et l’islamisation du Royaume-Uni son cheval de bataille, se trouve en prison depuis le 25 mai dernier.

    Pire encore, il vient d’être déplacé dans une prison peuplée majoritairement de musulmans alors que de nombreuses voix s’élèvent pour demander sa libération.

    Désormais, c’est sa sécurité, et sa vie, qui sont mises en danger en raison des décisions de la justice anglaise.

    Lors de son transfert dans la nouvelle prison, un de ses proches explique que les prisonniers ont tapé au mur toute la nuit, hurlant le nom de « Tommy Robinson », le menaçant de mort. Un contrat a été placé sur sa tête, avec une récompense pour quiconque parmi les prisonniers le tuera.

    Sa famille et son entourage ont depuis fait savoir qu’ils travaillaient activement, avec des avocats, pour tenter de changer la situation qu’ils décrivent comme « vraiment inquiétante ».

    Des parlementaires américains ont écrit aux autorités britanniques, tandis qu’au parlement européen, c’est  la député britannique – anciennement proche de l’UKIP et désormais indépendante - Janice Atkinson  qui a tenté d’évoquer la situation de cet activiste, avant que son micro ne soit tout simplement coupé au moment où elle évoquait la forte présence musulmane dans la prison.

    Des interventions diplomatiques seraient en cours. En attendant, une manifestation se déroulera à Londres, le 14 juillet, pour exiger sa libération, dans un contexte particulièrement tendu. Ses soutiens dans toute l’Angleterre commencent en effet à ne plus supporter l’autoritarisme des autorités concernant le cas Tommy Robinson.

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  • Il faut libérer Tommy Robinson !

    Par Pierre de Meuse

    Il y a quelques années, nous avions fait partager aux lecteurs de LFAR une information concernant le scandale de Rotherham, où plus d’un millier de jeunes anglaises, souvent mineures et même des enfants de 11 ans, avaient été violées et prostituées par des membres de la pègre pakistanaise, avec le silence complice des autorités craignant le développement du racisme.

    Voilà qu’une affaire similaire se produit à Telford, avec un caractère pédophile encore plus marqué et la présence de plusieurs meurtres, mais la même indifférence policière, judiciaire, médiatique  et administrative. Indifférence partagée par les médias français, à tel point qu’un journaliste aussi engagé à gauche que Claude Askolovitch remarquait sur France Inter que sans le site anti-immigrationniste « François Desouche », personne n’en aurait rien su en France. Il s’étonnait également que « les jeunes Anglaises violentées ne percent pas le mur de notre compassion ». On aurait cherché en effet vainement  une star balancer ainsi des « porcs » à la peau trop sombre, ou le site « me too » laisser la parole aux victimes de cette dégradation insoutenable. Ces pédophiles profitent pourtant de l’effroyable misère morale et culturelle des « lower classes » britanniques que les « autorités morales » devraient dénoncer. C’est que le black-out est imposé sans aucune honte Outre-Manche. Ainsi la députée travailliste Naz Chah a osé déclarer publiquement, sans être  désavouée par son parti : « ces filles devraient la fermer pour le bien de la diversité ». Dans le même temps la journaliste de gauche  Sarah Champion a été exclue du Labour  Party pour avoir osé briser l’omerta. Dans le même temps 75% des mosquées britanniques ont refusé de condamner ces abus pédophiles .

    4284419699.jpgDu reste, le procès en cours a été placé sous la procédure de la « reporting restriction » qui interdit d’en parler sous peine de sévères sanctions.  Cette ordonnance conservatoire du juge est en principe destinée à préserver la sérénité des débats. En fait la raison profonde de ce black-out médiatique est la crainte de voir la construction sociale britannique devenir la proie de graves conflits. Il est donc interdit de dénoncer les crimes commis par certaines populations car  le "vivre ensemble" britannique risquerait d’en être fragilisé. Plus profondément, le principe de non-discrimination en vigueur en Grande Bretagne comme en France interdit d’apercevoirles prédispositions de certaines cultures à favoriser certains comportements : il édicte un réquisit d’aveuglement. Ce que l’on peut légitimement analyser comme une dissolution de l‘ordre social due à une trop grande mixité doit être réduit à une foule de faits divers auxquels on doit s’interdire de prêter une signification. Un exemple : lorsque la députée conservatrice locale, Lucy Allan, réclama une enquête, elle fut ainsi accusée d’attiser les tensions interraciales en désignant un gang indo-pakistanais. Cette situation est rendue plus aiguë encore par le fait que la Grande Bretagne, à la différence de la France, encourage le communautarisme, pour les différentes ethnies qui composent le kaléidoscope insulaire, à l’exception, bien entendu, des britanniques de souche. Les médias sont donc mobilisés pour exercer la « pédagogie diversitaire » afin de « guérir les mentalités  européennes de leurs pesanteurs ». La falsification du réel devient alors un devoir des autorités. Il existe pourtant des hommes assez courageux pour braver la censure de ce « pays de liberté » qu’est le Royaume Uni. Au premier rang d’entre eux se trouve le jeune journaliste Tommy Robinson, fondateur de l’ « English Defence League », qui a osé « couvrir » le procès de Telford malgré le black-out imposé par le juge. Tommy Robinson a donc été interpellé et, dans une hâte exceptionnelle, condamné à  13 mois de prison ferme, sans que le prévenu ait pu choisir son avocat ni bénéficier d’un procès équitable. La presse n’a pu relater cette procédure d’exception car les juges ont appliqué à sa condamnation une nouvelle « reporting restriction », sans aucune raison autre que le désir d’écraser toute protestation. De plus, Tommy a été transféré à la prison de  Leicester, dans un secteur peuplé de 71% de criminels musulmans dangereux, sur l’ordre du nouveau ministre de l’Intérieur, Sajiv Javid, d’origine pakistanaise. Cette situation le met en permanence en danger de mort. A son arrivée, les prisonniers ont d’ailleurs fait un énorme tapage, hurlant : « A mort Tommy Robinson ».

    Certes, on pourra dire que ce jeune activiste n’est pas dans notre style, et que l’hostilité à l’Islam ne constitue pas un programme politique. Cependant il nous semble que nous sommes tout de même concernés par cette répression qui n’est qu’une partie de ce que nous subissons et qui a pour but de bâillonner toute résistance à la société de l’indifférenciation. De plus le courage de ce jeune homme est impressionnant. Naturellement les organismes de défense des journalistes se sont fait remarquer par leur silence.  

    Une pétition circule actuellement en faveur de la libération de Tommy Robinson. Elle a reçu l’appui de personnalités aussi diverses que Samantha Markle, demi-sœur de Megan Markle, Donald Trump Jr, fils du président américain, Yvan Rioufol ou Renaud Camus. Elle a déjà recueilli plus de 600 000 signatures.

    Vous trouverez ci-dessous le lien permettant de pétitionner en faveur de la libération du jeune journaliste :

    https://www.change.org/p/theresa-may-mp-free-tommy-robinson

    Pierre de Meuse est Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment les « Grooming Gangs » humilient le Royaume-Uni – Anthony Grange (Les Identitaires)

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    Pour quiconque sait ce qu’il s’y est passé, le nom de Telford, au Royaume-Uni, apparaît comme synonyme d’horreur. De Telford, mais aussi de Rotherham, de Rochdale, de Derby, d’Oxford, de Banbury, de Bristol, d’Aylesbury, d’Halifax, de Newcastle ou Peterborough.

    Ces villes anglaises ont connu, pendant des dizaines d’années, des viols de masses sur des adolescentes. On parle d’un total de 4 000 victimes sur toute l’Angleterre.

    Vous n’en avez pas, ou peu, entendu parler ? Ce n’est guère surprenant. Car les médias français se sont montrés d’une prudence de Sioux sur ces affaires. Eux, si prompts à dénoncer la moindre blague sexiste, évitent à tout prix d’aborder le cas de ces milliers d’adolescentes violées.

    La raison de cette prudence est simple : c’est parce que ces viols ne cadrent pas avec la grille de lecture des féministes progressistes. Car dans ces viols collectifs, les agresseurs sont des hommes issus de l’immigration (notamment pakistanaise), et leurs victimes des jeunes filles de la classe ouvrière blanche.

    Les actes commis à Telford, Rotherham ou Rochdale correspondent à ce que les Anglais appellent des « Grooming Gangs ». En français, cela correspond à des viols collectifs, ou à des tournantes, mais avec une dimension supplémentaire.

    Comment se passent un grooming ? Prenez une jeune fille de onze ou douze ans. Elle est blanche, issue d’une famille ouvrière prolétarisée par la crise des années 1980. Elle évolue dans un environnement où le chômage, l’alcoolisme, la toxicomanie se développe.

    Cette jeune fille va traîner dans la rue. S’initier à la cigarette, peut-être même frayer avec la délinquance juvénile. Et elle va entrer en contact avec un jeune homme, majeur, d’origine pakistanaise. Il va la traiter comme une grande. Lui donner des cigarettes, la faire sortir tard le soir. Lui payer un repas à McDo, lui offrir des petits cadeaux. Lui faire boire de l’alcool. La présenter à ses amis, du même âge.

    Et il va la violer.

    Et ses amis vont la violer.

    La jeune fille va rentrer chez elle, mais le lendemain, elle croisera à nouveau son violeur. Qui l’emmènera encore pour la violer. Il va la battre, pendant des heures. Lui donner de la drogue et la rendre accro au crack. La prostituer.

    Elle connaîtra les coups, l’humiliation. Elle n’est qu’une blanche, une salope, une Anglaise. Une « white cunt ». Elle mérite ce qui lui arrive, à cause de son comportement, de la façon dont elle s’habille, de sa couleur de peau.

    Elle n’est pas musulmane, elle n’est pas digne de considération. Elle n’est que de la viande. Parfois, on récite des versets du Coran en la violant.

    On la menace. « Si tu parles, je violerai ta mère devant toi. » On la force à ramener ses amies, ses sœurs, qui entreront dans le même engrenage infernal.

    Les viols se font par plusieurs hommes en même temps, pendant des heures. Les victimes subissent morsures, brûlures, étranglements. On leur urine dessus. Elles sont torturées à coups de couteau, de hachoir, de batte de base-ball, de marteaux.

     

    Une victime a eu les fesses marquées des initiales de son bourreau. Une autre a eu la langue clouée à une table.

    Une victime a été poignardée quarante fois et son cadavre jeté dans un canal. Une autre brûlée vive dans sa maison avec sa sœur et sa mère.

    Comment des faits aussi horribles ont-ils pu se produire pendant des dizaines d’années et dans tant de villes différentes sans que les autorités britanniques réagissent ? Cela paraît sidérant… et pourtant c’est arrivé. Pour deux raisons.

    Déjà, les victimes. Issues de la classe ouvrière, elles sont ignorées, méprisées par les pouvoirs publics. Elles sont perçues comme des citoyennes de seconde classe. Elles ne sont défendues ni par les élites anglaises, ni par une quelconque organisation communautaire, ni par les associations antiracistes.

    Personne ne s’occupe d’elles.

    Et puis il y a les bourreaux. Dans leur immense majorité, ils sont issus de l’immigration. Ils sont membres d’une communauté solide, soudée, qui a ses entrées au conseil municipal et au commissariat.

    S’en prendre à cette communauté, c’est être raciste.

    Entre risquer de ruiner sa carrière pour aider leurs victimes et ne rien faire, le choix a été vite fait.

    La police n’a rien fait. Des policiers qui sont tombés sur une gamine de douze ans ivre au milieu d’adultes pakistanais ont poursuivis la fille pour ivresse publique sans même relever les identités des hommes. Des adultes pris en flagrant délit de relation sexuelle avec des mineurs, qui avaient des photos d’autres actes sexuels avec d’autres mineurs sur eux, ont été relâchés. Des policiers qui ont voulu enquêter en ont été dissuadés par leur hiérarchie. Une policière qui a relevé l’origine ethnique des agresseurs a été contrainte de suivre un cours de sensibilisation antiraciste.

    Les professeurs n’ont rien fait. Leurs élèves vivaient l’enfer, et ils sont restés les bras croisés.

    Les services sociaux et de santé n’ont rien fait. Des filles allaient chercher une pilule du lendemain plusieurs fois par mois, avortaient à répétition, présentaient des traces de torture et de viols, et ils n’ont rien fait.

    Les municipalités n’ont rien fait. Certaines ont même délibérément entravé les enquêtes.

    Ils avaient peur de paraître raciste. Ils avaient peur de nuire au vivre-ensemble. Ils avaient peur de créer des tensions communautaires.

    Ils avaient peur pour leur carrière, pour le qu’en dira-t-on.

    Les viols collectifs de Telford, Rotherham, Rochdale, et de toutes ces autres villes, ont été permis par la lâcheté des institutions qui ne voulaient pas être accusées de racisme.

    Et ils ont été permis par la haine. La haine contre les Anglais, la haine contre les Européens, la haine contre les Blancs. La haine de ces populations venues d’ailleurs qui se comportent en conquérants.

    La haine qui harcèle, qui agresse, qui tabasse, qui viole, qui tue.

    La haine de la racaille, la haine des islamistes, la haine des violeurs.

    Cette même haine, que l’on retrouve partout en Europe.

    Nous avons récemment appris qu’aux Pays-Bas, 1 400 adolescentes néerlandaises étaient, tous les ans, victimes de proxénètes immigrés.

    Et en France ?

    Anthony Grange

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/211250/comment-les-grooming-gangs-humilient-le-royaume-uni-anthony-grange-les-identitaires/#more-211250

  • L’AQUARIUS : UN MODERNE NÉGRIER

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    L’information passe inaperçue, tant elle est banale. La moitié des 630 migrants de l’Aquarius veulent s’établir en France. C’est l’annonce faite par le gouvernement espagnol le 18 juin après qu’il a accueilli le navire dans le port de Valence, conformément à l’annonce qu’il avait faite quelques jours plus tôt.

    N’en déplaise aux bonnes âmes et autres bien-pensants, professionnels de la compassion, internationaux de la pleurnicherie et spécialistes de l’accueil par les autres, l’Aquariusest un « négrier ». Un navire en provenance des côtes africaines, où il est allé chercher ces personnes qui n’étaient pas en péril au milieu des eaux internationales, mais à proximité immédiate des côtes libyennes. Un navire qui a embarqué des centaines de malheureux, à qui le voyage depuis leur pays natal a dû coûter une fortune qu’ils n’ont pas, à moins qu’ils aient gagé leurs hypothétiques revenus futurs pour rembourser leurs passeurs. Un navire qui a mené jusqu’en Europe de gens qui n’ont rien à y faire, qui ne parlent pas nos langues et qui finiront au mieux assistés sociaux, au pire semi-esclaves au profit d’entrepreneurs sans scrupules.

    C’est d’une véritable traite qu’il s’agit. Cette traite justement dénoncée de nos jours, grâce à laquelle des armateurs peu regardants se sont enrichis, il y a quelques siècles, sur le commerce du bois d’ébène. Ces « migrants » sont le bois d’ébène moderne. Et notre société n’en a pas encore conscience.

    Monsieur Macron a fustigé l’attitude de l’Italie dans cette affaire. En refusant d’accueillir ce bateau dans ses ports, la péninsule a justement rappelé que les associations pro-migrants ne se contentaient pas de secourir les naufragés en passe de se noyer. Elles vont les chercher en Afrique et les transportent en Europe. Les Italiens ont également rappelé que les secours en mer relevaient de la responsabilité des États, et que ces derniers avaient la capacité de les organiser sans avoir recours à des ONG dont les motivations sont beaucoup moins charitables. En réalité, ces navires de passeurs sont les complices des mafias qui organisent, des deux côtés de la Méditerranée, un odieux trafic d’êtres humains.

    Un trafic d’autant plus odieux que ces personnes, qui viennent et resteront en Europe, n’ont rien à y faire. Certaines passeront en France, d’autres en Grande-Bretagne. Là, elles seront alimentées par notre système de solidarité, sans aucune possibilité de travailler, faute de maîtrise de la langue et des compétences élémentaires requises. Parmi elles, quelques islamistes qu’on nous dira modérés s’égailleront dans la nature pour y préparer la subversion de nos nations, ou un attentat qui tirera de nos bon samaritains incrédules quelques larmes de crocodile et une nouvelle extinction de la tour Eiffel.

    La presse unanime a salué la décision espagnole. En réalité, dans cette affaire, tout est communication. Dès lors que nos dirigeants libéraux et démocrates peuvent pointer du doigt l’attitude « scandaleuse » de l’Italie et de son gouvernement « populo-fasciste », pourquoi se priver d’une publicité à bon compte, quitte à piétiner allègrement la volonté des peuples qui n’en peuvent plus ? Et puis, qui se soucie de la volonté des peuples ? Ni les socialistes espagnols, ni le gouvernement français.

    Dans quelques jours personne n’en parlera plus. Et d’autres Aquarius accosteront sur les quais européens, dans l’indifférence la plus totale. Anesthésiés par le foot et la société de consommation, nos compatriotes ont le sommeil lourd. Jusqu’au jour du réveil, qui tarde à venir, mais qu’il faut craindre brutal. Hélas.

    http://www.bvoltaire.fr/laquarius-moderne-negrier/

  • Manifeste pour le renouveau de la France

    2810382302.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Un an après l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, Hervé Juvin publie son douzième livre, France, le moment politique (Éditions du Rocher, 2018, 285 p., 16,90 €). Il s’agit d’un vigoureux manifeste « pour que la France vive ! » selon son sous-titre.

    En témoin avisé des événements du monde, l’économiste et chef d’entreprise qui se déplace sur les cinq continents pour des motifs professionnels développe un ambitieux projet pour la France qu’il considère « comme porteuse des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, comme voix précieuse de ce qui dure, de ce qui résiste et de ce qui demeure (p. 278) ». Il est appréciable qu’un homme qui connaisse et comprenne les rouages de l’économie soutienne l’avènement d’une civilisation écologique en Europe. Il en explicite même les enjeux majeurs !

    Non, Hervé Juvin ne verse pas dans le moindre écolo-gauchisme. Il exprime au contraire une réalité toujours incomprise pour les petits-enfants des baba cools. « Seuls l’État et la Nation peuvent affronter la crise des ressources vitales qui vient (p.14). » Ainsi améliore-t-il l’engagement souverainiste et identitaire en annonçant que « l’union profonde des Français et des territoires de la France, c’est l’unité d’un combat pour la vie (p.20) ». Son écologie se veut nationale parce que « le combat pour les frontières, c’est le combat pour une société écologique, qui respecte chaque identité, chaque modèle social, chaque organisation économique. C’est le combat qui enrichit nos biens communs, contre leur exploitation commerciale, leur braderie touristique (pp. 21 – 22) ».

    Serait-ce pour autant la première manifestation tangible d’illibéralisme dans la République hexagonale des Lettres ? Probablement pas. « Pour que l’économie française renaisse, affirme Hervé Juvin, il faut engager une politique de nationalisme libéral (p.218). » À la suite des travaux pionniersdu Club de l’Horloge, on trouve donc des thématiques nationales-libérales républicaines, françaises et européennes, même si on relève parfois de fortes similitudes avec le programme présidentiel de Jean-Luc Mélenchon au sujet en particulier de l’inexploitation scandaleuse du deuxième domaine marin du monde. L’auteur pense que « la France bleue est un axe central de la renaissance nationale (p.28) ».

    Après Patrick Buisson, théoricien de la fameuse « droite hors les murs », ce sont de vraies munitions intellectuelles qu’offre en praticien averti Hervé Juvin. À Robert Ménard et aux « Amoureux de la France » de s’en saisir d’urgence !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°83, diffusée sur Radio-Libertés, le 15 juin 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/06/17/manifeste-pour-le-renouveau-de-la-france-6060317.html

  • Les graves accusations de Dupont-Aignan

    6a00d8341c715453ef022ad3542976200c-320wi.jpgCe 18 juin, sur l'antenne de Sud Radio, le député de l'Essonne intervenait sur le thème qu'il a clairement adopté, dès le premier jour de l'affaire de l'Aquarius. Celle-ci met évidemment mal à l'aise toute la classe politique conventionnelle de notre continent.

    Les craquements s'observent jusque chez nos cousins germains d'outre-Rhin. Ils ont commencé à se manifester dès le malencontreux "wir schaffen das" de Frau Merkel en août 2015. Mais depuis la constitution de la nouvelle grande coalition, Horst Lorenz Seehofer est parvenu à une transformation considérable de l'équilibre politique. La CSU bavaroise qu'il dirige n'est plus un simple appendice de la démocratie chrétienne. Elle constitue le troisième pilier du gouvernement fédéral à égalité avec la CDU et le SPD. Actuellement ministre de l'Intérieur son dirigeant peut se permettre, et il va jusqu'à mettre en demeure la chancelière de trouver une solution aux désaccords sur la question migratoire.

    La position restrictive de principe adoptée, sur ce sujet, par Dupont-Aignan n'est donc guère originale. Outre le gouvernement italien, tout un bloc géographique semble se dresser. Il va du Land de Bavière à la petite Slovénie en passant par la Hongrie et l'Autriche. C'est donc presqu'une Europe habsbourgeoise qui se dessine. Elle pourrait bien compter de façons significative dans le cadre de l'Europe strasbourgeoise après les élections de 2019. Et tant pis si cela doit déplaire à l'Europe bourgeoise[1].

    À l'antenne Dupont-Aignan reprenait dès lors une rhétorique qui ne détonne plus que dans les colloques et pseudo-débats officiels et artificiels de cette bien-pensance qui ne débat qu'avec elle-même. Selon les vrais sondages, le point de vue de NDA, sur ce point, agrée à quelque 80 % des Français. Il déclarait sans surprise

    Le 11 juin, déjà, il avait salué le refus par le gouvernement italien d'accueillir les 629 migrants de l'Aquarius. "Bravo Matteo Salvini !" avait-il proclamé.

    Le même jour, le parti "les républicains" avait suggéré de son côté de "poser la question de l'immigration de masse"[2]. Cette question se posant depuis quelque 40 ans, il nous semblerait grand temps d'y répondre.

    Restant dans la même logique le président de Debout la France, si le sort des migrants ne peut laisser indifférent, la France ne doit pas en accueillir davantage. "Quand on voit les pauvres migrants qui sont dans ce bateau, tout le monde a une pensée d'humanité mais on est dans du chantage humanitaire inacceptable, qui abouti à un appel d'air sans précédent en Europe", a-t-il affirmé. "Je refuse (de les accueillir), je pense qu'on devrait les renvoyer chez eux. La vraie humanité, c'est de s'occuper des pauvres qui sont dans notre pays, ceux qui n'ont pas de boulot, pas de logement, qu'ils soient Français d'ailleurs ou étrangers réguliers. Je pense qu'il y a urgence à s'occuper des malheureux qui sont sur notre sol, qu'il faut sauver le droit d'asile a-t-il encore insisté.

    On aurait été tenté de dire "rien de nouveau sous le soleil", si l'on ne tenait compte d'une accusation très grave qui mérite d'être creusée.

    Car Nicolas Dupont-Aignan ajoute : "mais là, c'est une immigration économique instrumentalisée par des passeurs et des ONG qui veulent détruire l'Europe",

    "Ces ONG, considère-t-il, sont les complices des passeurs puisqu'elles vont maintenant chercher les migrants à la limite des eaux territoriales libyennes. Ce qu'il faudrait faire, c'est tout simplement sauver ces malheureux, on ne peut pas les laisser se noyer, et les raccompagner immédiatement dans les ports les plus proches de Libye. Si on ne fait pas ça, on va alimenter les mafias qui instrumentalisent la misère humaine", a-t-il ajouté.

    Face à de telles affirmations très graves, ou bien on considère que la député de l'Essonne déraille, et alors pourquoi ne pas le faire bénéficier de la répression de la diffusion de fausses nouvelles prévue par la loi de 1881 ? Ou bien il dit vrai et alors on est en droit d'aller plus loin. On doit alors mettre en cause non seulement ces mafias. Elles ne sont pas inconnues des services de police. Il faut aussi dénoncer ceux qui les épaulent, dans la finance comme dans la classe politique de divers pays, dont deux au moins sont candidats à l'Union européenne.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] On ose à peine la qualifier de luxembourgeoise par respect pour le grand duc et souverain légitime de l'affligeant Juncker.

    [2] Cf. Flash Actu du Figaro http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/06/11/97001-20180611FILWWW00178-migrants-lr-veut-poser-la-question-de-l-immigration-de-masse.php

    http://www.insolent.fr/

  • “Gros rouge qui tache”, le goût du pays réel?

    agora.jpgLe ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini a confirmé samedi qu’il entendait en finir avec le laxisme proprement  criminel consistant pour un  gouvernement   à accepter de se faire tordre le bras  pour accueillir des immigrés clandestins.  Il ne s’est pas contenté d’annoncer une campagne de recensement,  à des fins d’expulsion,   de la nombreuse population rom présente sur le sol italien, dont la présence massive est de plus en plus mal vécue par les de souche et les (vrais) touristes. Il a aussi  réitéré sur facebook sa fermeté contre les manœuvres du lobby immigrationniste : « Deux navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs. » « L’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et ils devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. »

    Fermeté de bon aloi  que ne contestera pas  Breizh info  qui publie un   article  sur le retour le 16 juin de l‘héroïque Malien  Mamoudou Gassama  à Bamako, la capitale de son pays. Un jeune homme élevé au rang de symbole par la macronie   mais qui est aussi celui   « de cette jeunesse africaine qui ne fuit ni la guerre, ni la faim, et qui n’était nullement menacé dans son pays (sinon il ne serait pas revenu samedi accueilli comme un prince) mais qui entend simplement  tenter l’aventure européenne  comme si chaque être humain était libre de se rendre partout dans le monde, comme si les frontières et les peuples n’existaient plus. Et l’arnaque sur les  Réfugiés qui fuient la faim et la guerre  de s’effondrer, arnaque qui sert de justificatif moral aux militants de l’ONG SOS Méditerranée pour justifier d’aller chercher des réfugiés au large des côtes africaines pour les amener en Europe comme encore dernière avec l’Aquarius. »

    L’arnaque ne fonctionne plus, ou de moins en moins, et  Le Monde le déplore vivement , la crise migratoire accélérant le délitement de l’abracadabrantesque Europe de Bruxelles: «l’errance en Méditerranée des 629 passagers de l’Aquarius (selon un sondage OpinionWay56 % des Français ne veulent pas qu’ils débarquent en France, NDLR)  illustre jusqu’à la caricature la division entre les pays membres de l’Union, l’impuissance à trouver des solutions consensuelles et le passage, en quelques années, de l’émotion à une forme d’indifférence, de la mobilisation à l’instrumentalisation. Le tout à moins d’un an des élections européennes de mai 2019, au risque d’alimenter la montée en puissance des formations d’extrême droite. »

    La crainte est bien là pour les tenants du vieux monde, de ce Système à bout de souffle,  crainte qu’exprimait  aussi la juppéiste  Virginie Calmels   hier  soir sur TF1. Elle était  invitée à réagir à son éviction  décidée par Laurent Wauquiez de son poste de numéro deux de LR , conséquence  de sa critique virulente  du tract élaboré par son parti,  Pour que la France reste la France,  qui acterait disait elle ces derniers jours une  « porosité avec le RN. »

    La bordelaise est revenue sur l’objet du délit sur le plateau de TF1: «un tract de gros rouge qui tache digne de Jean-Marie Le Pen il y a 30 ans » (sic) . « Ce qui est embêtant dans cette affaire, c’est l’image qu’on donne aux Français. J’ai essayé de croire au rassemblement tel que voulu par Alain Juppé quand il a fondé l’UMP ou par Nicolas Sarkozy qui a dynamisé Les Républicains. Et donc, je suis peinée aujourd’hui pour cette famille de droite à laquelle j’appartiens. »

    La peine de Mme Calmels est  peu partagée par les Français dont elle ne comprend pas les attentes et les  peurs légitimes. Nos compatriotes les plus au fait de l’actualité devraient aussi s’inquiéter des atteintes répétées contre les libertés d’informer et de s’exprimer.

    Le compte YouTube de la revigorante et excellente  chaîne de télévision sur internet  TV Libertés (TVL) a ainsi  été fermé sous la prétexte dilatoire d’une  « atteinte aux droits d’auteur»; «une mesure inédite et fausse. En effet, nous pouvons aisément faire valoir le droit de citation », a constaté  le directeur de la chaîne, Martial Bild.  Une décision « politique », « unilatérale, arbitraire et sans aucun avertissement préalable », qui a pour effet de priver ce média alternatif et indépendant  de 100.000 abonnés au moment même ou TVL « entamait une campagne de dons cruciale. »

    On se souviendra que les 100 000 abonnés également qui suivent  Alain Soral avaient  été eux aussi  priés d’aller voir ailleurs lorsque Youtube a fermé le compte de ce dernier le 5 juin  dernier suite  à sa condamnation  à deux peines d’emprisonnement avec sursis pour provocation à la haine. Mais le compte Youtube de l’essayiste avait été finalement  rétabli au bout de deux jours. Bruno Gollnisch s’inquiète de longue date  de cette volonté de répression  des idées dissidentes qui  s’inscrit dans un  climat plus  général de  verrouillage de l’information.    « Comptes Twitter ou Facebook suspendus ou fermés sans aucune justification, loi sur les Fake news, fermeture de la chaîne YouTube de @tvlofficiel… : le mandat de Macron marque un recul massif de nos libertés d’opinion et d’expression. Ça commence vraiment à faire peur ! » a relevé Marine.

    La présidente du RN parle d’or et cette censure de TVL  a été également dénoncée  par le président de DLF  Nicolas Dupont-Aignan ,  le président du PCD  Jean-Frédéric Poisson  ou encore  l’ex ministre LR  Thierry Mariani  qui a fustigé  un « nouvel ordre moral. »  Nouvel ordre moral dont a besoin le Nouvel ordre mondial pour nous imposer plus largement la dilution de nos souverainetés et identités  particulières.  Ce que les plus lucides à droite ont compris (ou commencent à comprendre), et il faut s’en réjouir. Lucidité rabaissée elle aussi avec mépris  au rang de ce gros rouge qui tache qui  incommode les papilles jupitériennes des élites  qui ont perdu le goût du pays réel.

    https://gollnisch.com/2018/06/19/gros-rouge-qui-tache-le-gout-du-pays-reel/

  • Les populistes, les démagogues et le fiscalisme

    6a00d8341c715453ef022ad399b1d9200b-320wi.jpgC'est entendu : rien n'est pire que le populisme. Horrible. L'emploi même de ce mot semble supposer envisageable de donner le pouvoir au peuple. Absurde évidemment. Caractéristique de l'extrême droite. Un terme vague, d'ailleurs[1]. Mais que penser dès lors des démagogues, mais aussi des faux lettrés, de gauche et d'extrême gauche qui jouent impunément de voltigeurs de pointe du fiscalisme.

    Zucman professeur à la London School of Economics et chercheur à Berkeley s'il vous plaît passait ainsi en boucle ces jours derniers sur France Info, après avoir développé ses théories dans Le Monde le 28 mai.

    Le personnage, aujourd'hui âgé de 31 ans, est apparu dans le débat public en 2013 dans L'Humanité : "Non, assurait-il alors, lutter contre l’évasion fiscale, n’est pas une utopie."[2]

    Il y propose la mise en place d’un cadastre mondial sur les produits financiers et des sanctions durcies contre les paradis fiscaux. "J’ai mené, assène-t-il ingénument, une enquête économique approfondie en prenant en compte les sources de données publiques." (…) Ma méthode est totalement vérifiable, puisqu’elle consiste à regarder les statistiques internationales et à les rendre cohérentes. Au total, ce déséquilibre est de 5 800 milliards d’euros, soit 8 % du patrimoine financier des ménages." Et le livre qu'il publie sous le titre "la Richesse cachée des nations" tend à répondre à ces aspirations. "La dissimulation de fortunes par les ultra-riches, considère-t-il, est de 17 milliards d’euros. Cela n’inclut pas l’évasion fiscale des multinationales, qui est sans doute à peu près du même ordre. Au total, ce sont 40 milliards d’euros qui manquent à l’État français."

    Un argument se veut décisif. Il plaît beaucoup à son interlocutrice de L'Huma. Il consiste à dire : "Tout doit être remis à plat, y compris le financement de la protection sociale qui ne repose que sur le travail, le salaire et insuffisamment sur les revenus du capital. On a vraiment tout à y gagner. J’espère que les partenaires sociaux vont jouer un rôle décisif. La majorité de la population est favorable à cette réforme."

    Les économistes marxistes ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît. Le tour de passe résulte d'une négation du fondement originel de la sécurité sociale. Le principe se voulait strictement inverse : le dispositif était supposé assurer les individus, salariés ou indépendants, contre la perte de leurs capacités de gains. C'était l'article 1er de l'ancien code, antérieur au plan Juppé qui s'employa à transférer ce concept assurantiel vers celui de la dépense publique.

    Mais qu'importe dira-t-on ? Le journal appelait en bas de page de l'article à une marche pour la justice, et à l'affirmation, marxiste par excellence, formulée en 1869 avec son talent littéraire par Victor Hugo : "c'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches".

    Quelques années après être apparu dans L'Huma, c'est dans les colonnes du quotidien Le Monde qu'en novembre 2017, le même Zucman développe sa doctrine et pontifie en dialoguant avec ceux des lecteurs qui se prêtent à l'exercice d'admiration.

    "L’évasion fiscale, écrit-il, – comme le changement climatique – alimente ainsi un vaste transfert intergénérationnel, qui enrichit les plus vieux et appauvrit les plus jeunes".

    Son obsession, qu'il partage avec Piketty porte sur l'inégalité.

    L'évasion fiscale, prétend-il démontrer, "est non seulement injuste mais elle augmente aussi les inégalités."

    Et, dès lors, selon lui, "il est essentiel d’imposer des sanctions plus sévères aux institutions financières, aux cabinets de conseil et aux États qui facilitent la délinquance financière". Cette doctrine suppose à la fois un multifiscalisme et un pouvoir mondial, la question se posant alors : entre les mains de qui ?

    Nos chers utopistes, qu'on ne saurait confondre avec des populistes ou des démagogues ne se rendent peut-être pas compte des conséquences de leur démarche, sans pouvoir nous informer quant à ses éventuels effets positifs.

    À l'arrivée ceux qu’ils appellent les ultra-riches ne seront pas moins riches et, l'argument même utilisé par Zucman laisse perplexe : Zucman est bien obligé, pourtant de reconnaître que, dans le sens du multifiscalisme te du pouvoir mondial, des avancées considérables dans le sens des contrôles étatiques ont été effectuées depuis les années 1980 et que les fameux paradis fiscaux reculent, coopèrent ou s'adaptent. Et pourtant les ratios de comparaisons de revenus s'aggravent dans le sens.

    On est tenté d'en déduire que la seule fonction des discours de ces gens supposés très sérieux sert exclusivement à désarmer toute critique de la pression fiscale délirante qui étouffe en France l'initiative, l'épargne et l'emploi.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] En feuilletant les dictionnaires dont je dispose en rédigeant ces lignes, je ne trouve pas ce terme dans l'abrégé du Littré de 1877. Le Petit Robert de 1967 en fait une "école littéraire qui cherche, dans les romans, à dépeindre avec réalisme la vie des gens du peuple". Avec le Petit Larousse de 2009, apparaît enfin cette définition "souvent péjoratif : attitude politique, consistant à se réclamer du peuple, de ses aspirations profondes, de sa défense contre les divers torts qui lui sont faits"..

    [2] cf. entretien publié par Clotilde Mathieu dans L'Humanité cette année-là le 2 décembre.

    http://www.insolent.fr/

  • L’arnaque des immigrés qui fuient la faim et la guerre

    6a00d83451619c69e2022ad3544abe200c-320wi.pngLa presse ne se rend pas compte de ce qu'elle publie :

    Il n'a pas l'air si mal au Mali, notre immigré clandestin naturalisé ?

    "l’arnaque sur les « Réfugiés qui fuient la faim et la guerre » de s’effondrer, arnaque qui sert de justificatif moral aux militants de l’ONG SOS Méditerranée pour justifier d’aller chercher des réfugiés au large des côtes africaines pour les amener en Europe comme encore dernière avec l’Aquarius.

    6a00d83451619c69e2022ad39a1fb8200b-320wi.pngCar Mamoudou Gassama est le symbole de cette jeunesse africaine qui ne fuit ni la guerre, ni la faim, et qui n’était nullement menacé dans son pays (sinon il ne serait pas revenu samedi accueilli comme un Prince) mais qui entend simplement «tenter l’aventure européenne » comme si chaque être humain était libre de se rendre partout dans le monde, comme si les frontières et les peuples n’existaient plus.

    « Il y a cinq ans, le jeune homme de 22 ans a quitté son Mali natal pour tenter l’aventure européenne. Une aventure démarrée en cascade avec un périlleux voyage en Libye, puis sur la Méditerranée, et une vie de galère dans les camps de migrants en Italie avant de débarquer en France en septembre 2017.»,explique Afrika News.

    A noter qu’il a fallu plusieurs jours pour que les principaux médias mainstream en France ne reprennent l’information, signe que ce retour au pays pour faire la fête doit sérieusement ennuyer ceux qui n’ont que l’argument humanitaire pour justifier l’arrivée de millions d’Africains en Europe."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html