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magouille et compagnie - Page 1443

  • Ni grand ni débat ni national

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    Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

    La consultation des Français dont le gouvernement a prévu le commencement au 15 janvier s'annonce sous de mauvais auspices. Elle est qualifiée de grand débat national. Trois mots, trois mensonges.

    Benjamin Griveaux (NDLR : en photo ci-dessus derrière Macron) fait toujours office de porte-parole du pouvoir. Responsable à ce titre d'une part de son impopularité, cette insupportable tête à claques tente de le délimiter d'une manière étroite en contradiction avec le propos de son maître le 10 décembre. On ne peut que constater une chose : la volonté de restreindre à quatre sujets cet ersatz de démocratie participative.

    Si l'on compare en effet la liste des têtes de chapitres, l'un au moins excède largement la compétence que l'on pourrait prêter à de telles assemblées informelles, avec le sujet de la fiscalité.

    La procédure envisagée n'existant nulle part sous la forme qui semble se dessiner, on se contentera de comparer les pratiques de la démocratie directe telle qu'elle fonctionne, de façon correcte dans un pays de taille et de structure(1) analogue au nôtre : l'Italie, où la constitution organise l'initiative citoyenne de façon raisonnable, en écartant précisément la fiscalité.

    En France le débat politique quotidien sur ce sujet tourne, surtout, autour de quelques impôts seulement : l'indétrônable impôt sur le revenu et l'ancien ISF. La popularité posthume incroyable dont jouit ce dernier se révèle inversement proportionnelle au nombre de ses contributeurs. Il en va de même pour l'IR que moins de la moitié des citoyens supportent mais pour lequel tout le monde vote.

    On sait donc très bien que le fiscalisme emportera toujours l'adhésion de ceux qui, précisément, ne payent pas. Il en allait déjà de même au Moyen Âge où les clercs théorisaient la taille, alors qu'ils ne la subissaient pas. Il en ira ainsi, au terme de la réforme chaotique de la taxe d'habitation : elle sera infligée aux seuls propriétaires de résidences secondaires qui, par définition, ne votent pas dans les communes, où ils consomment beaucoup moins de services municipaux, où leurs enfants ne sont pas scolarisés, etc. Les exempts des contributions jugent normal, juste, égalitaire et quelque part sans doute évangélique de faire payer les autres.

    Rappelons que les deux impôts qui coûtent le plus cher aux Français, ce qui permet de les louer de ce qu'ils rapportent le plus à l'État central parisien, sont moins souvent évoqués : il s'agit de la Taxe à la valeur ajoutée et de la Taxe sur les produits pétroliers, encore qu'elle a servi indirectement de détonateur à la protestation initiale des Gilets jaunes.

    Dans les débats forcés et biaisés on prétend ajouter la fameuse et fumeuse notion de transition énergétique. Un chapitre du Deutéronome, jusqu'ici mal connu, fait sans doute figurer cet impératif dans les commandements dictés à Moïse sur le mont Sinaï. Mais, au pays de Voltaire, on ne semble guère s'en préoccuper.

    On dédaigne en haut lieu la simple lutte contre la pollution, celle des océans par les sacs plastiques, celle des cours d'eau que l'on empoisonne, celle de nos villes de plus en plus sales, sous l'effet de dégradations impunies. On débat plus volontiers de ce contre quoi nous ne pouvons pas grand-chose, le climat, la planète, etc.

    Ce faux débat pourra-t-il être qualifié de national ? Il semble résolument que non. On pourrait entendre par là qu'il doit s'ouvrir aux questions relatives à l'identité de la nation, de la France, de l'Europe. Parmi ces sujets, figurerait l'immigration, murmurée timidement par Jupiter lors de son allocution de décembre. Il s'agit de la préoccupation lancinante des Français. Mais cela implique aussi certains sujets liés. Or, Benjamin Griveaux a tranché, les classant comme irrecevables.

    Si l'on pense que la souveraineté réside dans le peuple entier elle ne saurait se déléguer à des assemblées générales. Curieusement d'ailleurs c'est le parti de la France Insoumise dont les partisans, à plus de 53 %, s'apprêtent plus que les autres à participer, ou le disent, contre 20 ou 30 % pour les sympathisants d'autres courants d'opinion. On peut leur faire confiance, à eux et aux gens de la CGT, pour crier plus fort que les autres. Mais la direction de ce parti, Mélenchon en tête récuse par avance la procédure.

    Cela devrait nous rappeler le sanglant souvenir des soviets de 1917 en Russie. Ils furent noyautés par les bolcheviks. Mais ils se virent réduits au silence en 1918 par Lénine, Trotski et Staline dès qu'ils accédèrent au pouvoir.

    (1) Le cas souvent évoqué de la votation en Suisse, outre son caractère traditionnel, peut difficilement se transposer dans un pays centralisé, où, de plus, le référendum fait l'objet d'une dramatisation et d'une personnalisation. On vote en France pour ou contre celui qui pose la question.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La défiance des Français envers la classe politique atteint des sommets

    « Méfiance » et « dégoût » sont les premiers mots qui viennent à l’esprit des Français lorsqu’ils pensent à la politique. Selon le baromètre annuel Cevipof-OpinionWay, la confiance des Français dans les institutions politiques et leurs dirigeants n’a jamais été aussi basse.

    Jamais les Français n’avaient exprimé une telle défiance envers les institutions politiques et leurs représentants. Selon le baromètre du Cevipof publié vendredi 11 janvier dans Le Figaro, seuls les maires tirent leur épingle du jeu, alors que la crise des « gilets jaunes » secoue le pays depuis près de deux mois. 58 % des personnes interrogées leur font confiance ( + 3 points).

    Arrivent ensuite les conseillers départementaux, les conseillers régionaux, les députés, le Premier ministre, le président et les députés européens. Tous ont vu leur score baisser. La confiance dans le président Emmanuel Macron est à son plus bas niveau (23 %), soit 13 points de moins que l’an passé, ainsi que celle du Premier ministre Edouard Philippe (25 %) qui perd 11 points, selon le baromètre.

    […]

    La confiance dans les syndicats (27 %), les médias (23 %) ou les partis politiques (9 %) stagne également à des niveaux très bas, alors qu’en revanche les hôpitaux (78 %), les PME (78 %), l’armée (74 %), la police (74 %) ou l’école (69 %) restent très majoritairement appréciés. Seuls 27 % des sondés estiment que la démocratie fonctionne bien en France (moins 9 points en un an) et à peine 14 % (moins 2 points) jugent que les responsables politiques se préoccupent de ce que les « gens comme vous » pensent.

    […]

    Boursorama

    http://www.fdesouche.com/1139613-la-defiance-des-francais-envers-la-classe-politique-atteint-des-sommets

  • Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco – Journal du jeudi 10 janvier 2019

     

    Social / Gilets Jaunes : un débat national qui tourne au fiasco

    Le débat national voulu par Emmanuel Macron pour apaiser la colère des Gilets Jaunes tourne au fiasco avant même d’avoir débuté. Outre la démission de Chantal Jouanno de l’équipe d’organisation des échanges… c’est la défiance des français qui pourrait rendre le dialogue impossible.

    Politique / Debout la France met le cap sur Bruxelles

    Mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a présenté son QG de campagne pour les élections européennes de mai prochain. L’occasion d’expliquer son programme de reconquête de la souveraineté en pleine crise des Gilets Jaunes.

    Environnement / La biodiversité en danger de mort

    L’actualité en bref

  • Étrangers terroristes, fichiers, décision

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    Xavier Raufer est criminologue, essayiste, expert en questions de terrorisme Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On lira avec intérêt les réflexions, informations, explications et détails évidemment intéressants, qu'il a publiés récemment. LFAR

    Par  Xavier Raufer 

    9772656.jpgL'appareil d'Etat français dispose de nombre de fichiers administratifs  judiciaires ou de renseignement, voués à cibler et suivre tous types de criminels, terroristes, escrocs, aliénés, etc. En vrac : STIC (système de traitement des infractions constatées), Fichier des personnes recherchées (FPR) dont les « Fiches S » sont une subdivision ; Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) ; Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT), etc. 

    Répondant à divers besoins, gérés par maintes instances du continuum régalien de l'Etat, ces fichiers lui donnent la cruciale profondeur stratégique en matière de menaces et permettent le suivi d'individus problématiques ou dangereux. 

    Or ces fichiers sont immenses : FPR, environ 400 000 individus, Fiches S, 25 000, dont un peu moins de 10 000 pour les  djihadis-salafis, FSPRT, environ 20 000, etc. Ils sont aussi complexes : les fiches S comportent 16 catégories, pour autant de profils. Ainsi, le récent terroriste de Strasbourg, Cherif Chekatt, était-il fiché S11 (surveillance basse). 

    Le premier danger est donc ici de retomber dans un travers ainsi décrit, vers 1968, par des humoristes : « La France compte 20 000 gauchistes, dont 100 000 fichés par la police ». 

    De plus, ceux qui garnissent ces fichiers retiennent souvent d'impalpables297155448.jpg critères de sélection, comme la radicalisation qui, dans la tête d'un individu, va du raptus sans lendemain à l'engagement d'une vie. Il est donc délicat de décider du sort d'un individu ciblé sur la seule inscription, plus ou moins durable, dans un fichier visant d'abord à la surveillance et l'alerte, et moins ou pas du tout, à évaluer une dangerosité. Admettons cependant que le criblage fin de tous ces fichiers révèle un socle récurrent de quelques milliers de fanatiques résolus et dangereux. Qu'en faire ? 

    Deux cas de figure : ils sont Français, ou étrangers. Pour les étrangers, l'expulsion se peut, s'il y a « menace grave pour l'ordre public ». A fortiori, « très grave ». L'expulsion s'opère alors au cas par cas, et exige des preuves. Le terroriste agissant en réseau avec, par exemple, le Moyen-Orient, peut être aussi jugé en Cour d'assises pour « intelligence avec l'ennemi ». Car bien sûr, le terroriste du terrain préparant un attentat, informe son état-major (disons, al-Qaïda ou l'Etat-islamique) situé dans la zone des combats Irak-Syrie. Ou, si le terroriste est dans l'action directe, on peut le juger pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes ». Mais à titre symbolique, l'intelligence avec l'ennemi est plus redoutable et inquiétante pour le terroriste putatif. Avec l'état d'urgence, elle exprime le conflit grave, lors duquel l'Etat frappe fort et frappe large. 

    Deux obstacles en tout cas : 

    ■ Ces divers processus sont lents et complexes ; certains comme la Cour d'assises, hors de prix. Un haut magistrat a récemment révélé au signataire qu'un procès d'assises coûtait en moyenne 600 000 euros. Ainsi, la France a expulsé vingt fanatiques étrangers - dangereux en 2018. Peut-être irait-on jusqu'à une centaine - mais des milliers, sûrement pas, dans le présent système judiciaire, inadapté et impécunieux. 

     La  justice française vit mal le collectif. Depuis un demi-siècle, la France affronte des criminalités collectives : terrorisme, crime organisé, mais la justice française s'adapte mal à ces nouvelles formes d'hostilité, de prédation ou de conflit « à basse intensité ». Faute de moyens sans doute, mais aussi, de culture criminologique et d'expérience de l'international. Exemple: au fil des ans, le signataire a fréquenté maintes conférences internationales sur le crime organisé, le terrorisme, etc. Or il n'y a croisé qu'une seule fois, un magistrat français s'exprimant couramment en anglais - ou toute autre langue. 

    Venons-en à l'obstacle crucial en matière de lutte antiterroriste : la timidité des dirigeants de la France. Depuis Charlie-Hebdo et l'Hyper-casher, on a vu des gouvernants tétanisés multiplier les actes symboliques, des rites de deuil collectif à l'empilage de lois nouvelles pas toujours utiles. Et hésiter ou renoncer, par bienséance, « antiracisme » mal placé, etc., à prendre des décisions fortes, voire brutales, prouvant à l'ennemi – car ennemi il y a bien - qu'on a fini de rire et que désormais, les coups lâchés font mal. 

    La lâcheté politique s'exprime toujours ainsi : il faut attendre, attendre encore et toujours... il manque un rapport, un article de loi... Tel dispositif est imparfait... Attendre donc, jusqu'au parfait polissage du dernier bouton de guêtre. Or bien sûr, là n'est pas la bonne voie. Mao Zedong, bourreau de son peuple mais grand seigneur de la guerre, a ouvert en la matière deux voies fécondes,  ainsi exprimées « Se lancer dans la guérilla pour apprendre à faire la guerre » et « Oser lutter, oser vaincre ».

    Partant de là, on peut sidérer l'ennemi, lui ravir l'initiative, le refouler hors des frontières.

    Faire jouer à ses dépens le ressort ultime de toute entreprise criminelle, mafieuse ou terroriste : l'effet de déplacement. Quand les braqueurs trouvent les banques trop blindées, ils ne filent pas s'inscrire à Pôle-emploi mais ciblent les supermarchés - ou les particuliers à domicile. Quand les terroristes se brûlent par trop les doigts en touchant à la France, ils ciblent un autre pays - car cette guerre-là est planétaire et donc, frapper les infidèles ici ou ailleurs, peu importe au fond. 

    C'est ainsi que, de 2015 à 2018, domine le sentiment que l'obstacle majeur sur la voie de la victoire contre le terrorisme est l'absence de décision politique forte. Or décider est l'essence même du politique. 

    Alors : expulser des fichés S, ou toute autre catégorie de fanatiques dangereux ? Chasser de France des terroristes, leurs relais logistiques ou propagandistes ? Cibler efficacement les Mohamed Merah et Chérif Chekatt en temps utile - c'est à dire, avant le bain de sang ? Bien sûr ; cela tient à un mot : décider. 

    Ici, pour conclure, le rappel philosophique de ce que la décision a de1883060776.jpg redoutable – surtout pour qui l'élude : «Les décisions ne s'obtiennent pas du fait de discourir à leur sujet, mais du fait qu'est créée une situation et que sont appliquées des dispositions, au sein desquelles la décision est inéluctable et où toute tentative pour l'éluder revient en fait à la décision la plus grave ». (Martin Heidegger). 

    Xavier Raufer 

    Docteur en géopolitique et criminologue.

    Il enseigne dans les universités Panthéon-Assas (Paris II), George Mason (Washington DC) et Université de Sciences politiques et de droit (Pékin) 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/10/etrangers-terroristes-fichiers-decision.html

  • Hémorragie d’habitants à Paris : quand Hidalgo saigne notre ville

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    C’est un funeste record : Paris perd 12.000 habitants par an. Les médias pour bobos ont beau tenter de disculper Hidalgo, sa responsabilité est écrasante.

    D’abord, dans la foulée du sinistre Delanoë, elle a complètement déséquilibré le marché immobilier en procédant à des achats massifs d’immeubles et d’appartements. Plusieurs milliards d’euros ont été déversés, ces dernières années, pour des préemptions à des fins clientélistes car Hidalgo cherche avant tout à se constituer un réservoir d’électeurs reconnaissants.

    Récemment, le maire socialo-macroniste du 13e arrondissement Jérôme Coumet a reconnu que la moitié des appartements étaient attribués par la ville, ses bailleurs sociaux ou l’État au titre du soi-disant logement social. Autant dire que si vous n’êtes pas propriétaire de longue date ou pistonné, vous êtes exclu du système.

    L’enfer socialiste est pavé de bonnes intentions. Au lieu de faciliter l’accès au logement, cette politique n’a fait qu’attiser la crise immobilière et rendre la vie impossible aux classes moyennes et familles nombreuses. Imaginez la vie d’un couple avec trois, quatre ou cinq enfants à Paris : à moins de disposer de revenus considérables, il devra quitter la ville. Et ce phénomène commence à toucher les familles de deux enfants. Résultat final : de plus en plus de gens s’inscrivent sur la liste des demandeurs de HLM, démonstration par l’absurde de l’échec de cette politique.

    À ce facteur essentiel, il faut ensuite ajouter les désagréments des transports : réseau souterrain du métro bondé que la ville ne considère pas comme prioritaire, embouteillages liés à des aménagements de voirie dictés par la communication et le dogmatisme, pollution subséquente.

    L’insécurité, la saleté, une politique démagogique vis-à-vis des clandestins incités à venir à Paris, puis discrètement éloignés, avec, à chaque fois, une pompe aspirante réamorcée : tout concourt à dégrader peu à peu la vie des Parisiens.

    Les gens restent autant qu’ils le peuvent parce que l’offre culturelle est unique au monde et la beauté des rues inégalée, sauf par quelques villes italiennes. Mais ils souffrent et beaucoup finissent par partir. New York ou Londres sont chers eux aussi. Mais la qualité de la vie et des services municipaux y est grandement supérieure.

    Cette ville gentrifiée, communautarisée et muséifiée produit des phénomènes singuliers comme le développement fulgurant d’Airbnb. C’est, en réalité, une réaction d’habitants qui cherchent à se faire quelques sous pour faire face à des dépenses croissantes et insupportables. En bonne pompière pyromane, Hidalgo, loin de corriger ses politiques, tente à nouveau d’interdire et de réglementer – sans succès, évidemment. C’est le socialisme dans toute son absurdité.

    Avec Aimer Paris, l’association que j’ai l’honneur de présider, nous offrirons en 2020 une alternative radicale à toutes ces aberrations. Nous cesserons immédiatement les préemptions de logements et vendrons les appartements à leurs occupants pour fluidifier, à terme, le marché, nous supprimerons les aménagements de voirie absurdes, nous mettrons les services du nettoyage au travail et nous réduirons les taxes en introduisant une vraie démocratie par un recours aisé au référendum municipal citoyen.

    En 2020, les Parisiens devront éviter l’erreur commise par les Français en 2017 : se débarrasser d’Hidalgo pour mettre un machiniste à sa place, car le remplaçant serait pire que le sortant.

    Aimer Paris leur offrira la possibilité de rester dans la ville qu’ils veulent continuer d’aimer.

    http://www.bvoltaire.fr/hemorragie-dhabitants-a-paris-quand-hidalgo-saigne-notre-ville/

  • Le Journal de la Réplique du 09/01/19 avec Jean-Yves Camus : les Gilets Jaunes à la loupe

    Pour ce numéro du « Journal de la Réplique », Pierre Henri et Arnaud Menu reçoivent le politologue spécialiste des radicalismes Jean-Yves Camus. Ils évoquent l’évolution du mouvement des Gilets Jaunes, sa sociologie, son aspect géographique, sa différence avec Mai 68. Ils parlent aussi du consentement à l’impôt, du référendum d’initiative citoyenne et des élections européennes.

  • De quelle violence parlons-nous, Monsieur le Président ?

    De quelle violence parlons-nous, Monsieur le Président ?

    Réflexion de Terre et famille :

    La violence d’un régime qui s’est imposé par un génocide, celui des vendéens ?
    La violence de ceux qui mirent en place les inventaires et la spoliation des biens de l’Eglise à la suite de la loi de 1905, envers et contre le peuple ?
    La violence d’un matraquage intensif des esprits par l’éducation nationale pour désapprendre tout, y compris notre Histoire au profit de la théorie du genre et des « droits sexuels » ?
    La violence des législateurs qui osent décréter la liste des sujets tabous ?
    La violence du mépris de 54.8 % des français contre le traité de Lisbonne lors du référendum du 29 mai 2005 ?
    La violence qui crée le déséquilibre partout et culpabilise ceux qui osent dire que l’immigration est un malheur pour tout le monde ?
    La violence qui consiste à imposer ce qui serait bon pour les familles, à imposer le choix de l’école, les vaccins, le médecin et la médecine… ?
    La violence qui consiste à rendre la vie des petites villes et villages impossible (loi NOTRe) ?
    La violence qui consiste à ignorer, mépriser des millions de français qui manifestent pour le retour du bon sens et contre la loi Taubira ?
    La violence qui consiste à défendre des hystériques aux seins nus (Femen), anges noirs de George Soros, contre des militaires français ou les gardiens de la cathédrale Notre Dame de Paris, fidèles à leur vocation de protecteur ?
    La violence impliquée par la « marchandisation » de la vie à travers la PMA, la GPA, la manipulation génétique sans vergogne ?
    La violence qui consiste à faire passer un chevalier pour un voyou et un voyou pour un chevalier ?
    La violence qui transforme les femmes, « sentinelles de l’Invisible », en porteuses de matraques ?
    La violence qui est hypocritement voilée sous le terme « plan de restructuration » des entreprises et qui masque le chômage et le déclin de l’investissement pour satisfaire les pulsions malsaines de quelques-uns ?
    La violence qui installe la loi du plus gros (Uberisation) contre les petites entreprises ?
    La violence qui détruit le service public ?
    La violence qui est complice de la médecine qui rapporte ?
    La violence qui pousse au suicide nos paysans ou à les faire tuer de deux balles dans le dos parce qu’ils s’opposent à l’industrialisation de l’agriculture, comme Jérôme Laronze le 20 mai 2017 à Sailly ?
    La violence qui taxe à mort le travail pour financer l’idéologie dominante ?
    La violence du soutien aux terroristes d’Al Nosra en Syrie ?
    La violence qui consiste à tout faire plier devant l’argent ?
    La violence qui a eu pour but de contrôler ce qui était vital (politique, économie, énergie, agriculture, santé, éducation, instruction, …) et qui maintenant a pour ambition ultime de contrôler la Vie elle-même ?
    La violence qui finalement vous pousse à votre propre destruction ?

    Si oui, Monsieur le Président, alors nous sommes d’accord, la violence est à combattre de toutes nos forces.

    Stéphanie Bignon

    https://www.lesalonbeige.fr/de-quelle-violence-parlons-nous-monsieur-le-president/

  • Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Gilets jaunes : 12 personnes ont perdu un œil, 4 ont perdu une main

    Le LBD 40 (lanceur de balles de calibre 40 mm), la nouvelle arme à la mode pour le maintien de l’ordre, a remplacé le “Flash Ball”. Il est plus puissant (il porte plus loin) et il est plus précis.

    Jim venait de l’île d’Oléron, avec sa femme, pour participer à la manifestation du 8 décembre à Bordeaux.

    « On ne connaissait pas la ville. On a essayé de partir par les petites rues mais les policiers en civil bloquaient et nous tiraient dessus. J’ai voulu protéger ma femme. Après… Je ne me souviens plus de rien ».

    Il a été victime d’un tir de LBD 40 au visage et a perdu un œil tandis que l’autre a perdu en acuité.

    « On m’a fait une piqûre d’adrénaline. Je me rends compte que j’ai failli y passer. Je me suis réveillé le dimanche. J’ai 15 fractures au visage et désormais, j’ai une plaque en titane sur le côté droit ». « J’ai la rage. Je suis un ancien para. Si l’on vise la tête, c’est que l’on a des ordres ! 220 joules en pleine tête, ce n’est pas anodin. C’est pour faire peur aux autres. Qui radicalise l’autre ? Vous savez, tous les proches des victimes sont très en colère. Il faut changer la politique de maintien de l’ordre ».

    Selon Reflets, c’est voulu :

    Au cours de chacune des manifestation que nous avons suivies depuis le 8 décembre, le processus se répète : les manifestants marchent dans le calme. Soudain, les forces de l’ordre organisent une nasse. Enferment les manifestants dans un périmètre restreint pendant une demi-heure ou une heure. La tension monte, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes, la tension monte encore d’un cran, les affrontements deviennent plus violents, la police riposte avec des grenades de désencerclement et des tirs de LBD 40. Il ne s’agit pas de prendre parti dans un match qui opposerait les gilets jaunes aux forces de l’ordre, mais de dresser un constat objectif, basé sur une observation in situ. A chaque fois que la police a nassé sans raison apparente les manifestants, cela a dégénéré. Ce fut le cas par exemple lors de l’Acte VIII quand la police a soudain stoppé la manifestation au niveau du musée d’Orsay et de la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Jusque là, il n’y avait pas eu d’affrontements. A de très nombreuses reprises, l’usage des grenades de désencerclement ou les tirs de LBD étaient inutiles, la sécurité des forces de l’ordre n’étant pas mise en cause. Rien en tout cas qui ne pouvait se régler avec du gaz lacrymogène.

    Selon Me Pichon

    Le fait est que des effectifs de la BAC et de la BRI, dont ce n’est pas la mission première, sont mobilisés en maintien de l’ordre et se lâchent littéralement parce qu’ils se sentent couverts par la hiérarchie.

    Et il ajoute :

    l’usage n’est pas proportionné et les règles d’utilisation en la matière sont très strictes. J’ai des dizaines de témoignages précis et circonstanciés de personnes qui se sont fait tirer dans le dos par des policiers de la BAC ainsi que de la DOPC de la Préfecture.

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-12-personnes-ont-perdu-un-oeil-4-ont-perdu-une-main/

  • Italie : arrestation de 15 trafiquants qui organisaient des traversées de combattants djihadistes en les faisant passer pour des réfugiés

    Après avoir reçu des informations d’un ancien djihadiste, la police italienne a arrêté 15 passeurs appartenant à une organisation soupçonné d’avoir aidé des djihadistes à entrer clandestinement en Europe en tant que demandeurs d’asile, via des traversées en bateau.

    Les arrestations ont eu lieu cette semaine dans les villes de Palerme, Trapani, Caltanissetta et Brescia.

    L’ancien djihadiste a fait sauter le couvercle de l’opération en disant à la police : « Il y a une armée de kamikazes en Italie ».

    Les procureurs ont ajouté que l’organisation, qui a en grande partie fait passer clandestinement des djihadistes de Tunisie, « constitue une menace actuelle et concrète pour la sécurité nationale car elle est capable de fournir à plusieurs migrants illégaux un passage maritime caché, sûr et rapide.’

    (…)

    Il Giornale

    http://www.fdesouche.com/1139127-italie-arrestation-de-15-trafiquants-qui-organisaient-des-traversees-de-combattants-djihadistes-en-les-faisant-passer-pour-des-refugies