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magouille et compagnie - Page 1440

  • Grand Timonier Génial est-il un adolescent attardé, un potache en goguette ou le nouveau Parrain ?

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    Bernard Plouvier

    La Coupe du monde de football l’a présenté en supporter adolescent et cela fut diversement apprécié un peu partout sur la planète. Diverses remarques, fidèlement répercutées par une troupe de mercenaires médiatiques, témoignent d’un humour de potache, dont la finesse n’est pas la qualité dominante.

    D’autres comportements de Macron, "notre Grand Timonier génial" sont plus inquiétants. Il est vite devenu évident que son mépris des humbles transparaissait de ses décisions. Divers projets de lois ainsi que des réparties cinglantes font supposer un égo quelque peu démesuré, davantage attendu d’un dictateur de république bananière que d’un chef d’État réputé démocratique.

    On s’est beaucoup amusé qu’un Président, fabriqué par les media menteurs de 2016-17, ait la prétention de dire ce que doit être la « Bonne Information », par opposition à celle qui lui déplait et qu’il qualifie de « Fausse nouvelle » - Fake News, dans son discours franglais de banquier cosmopolite.

    Or, l’actualité nous présente un autre aspect du grand homme. Dès le 2 mai, le ministre de l’Intérieur aurait fait savoir aux « hommes du Président » qu’un haut-fonctionnaire de leurs services se serait comporté en pseudo-policier brutal, usurpant la fonction et les attributs de véritables agents des forces de l’ordre.

    En d’autres termes, un agent très proche de Macron, l’accompagnant même dans ses déplacements vélocipédiques, se serait comporté en Barbouze au petit pied, tabassant un manifestant isolé et désarmé. 

    Pour une fois SOS-Racisme et les autres associations de la même eau ne protestent guère, étant donné que le dit haut-fonctionnaire temporaire est issu de cette immigration maghrébine, dont chacun sait qu’elle enrichit considérablement notre pays d’antique civilisation de ses immenses talents et qualités.  

    Super-Macron s’en était pris, lors d’une réception au Vatican, à la « Mafia bretonne », et l’on a stigmatisé à juste titre cette sortie imbécile et injurieuse, qui n’était nullement spirituelle… sauf à condamner le comportement d’une partie du personnel politique de cette région, mais il aurait été bon, dans ce cas, de le préciser.   

    S’il était avéré que GTG-Super-Macron ait protégé une Barbouze amie, en délicatesse avec la loi, on pourrait s’interroger sur un autre aspect de sa très riche personnalité. Bill Clinton se recycle actuellement dans le thriller. Il est possible que Génial-Président-Macron prépare sa reconversion au cinéma et qu’il veuille reprendre le rôle où brilla Marlon Brando.

    Mais cette reconversion ne peut se faire qu’après la fin de ses fonctions de chef de l’État. Au vu de ses prestations de 2017-18, nul patriote ne verserait de larme si Super-Génial-Président décidait de s’en aller prématurément.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/21/grand-timonier-genial-est-il-un-adolescent-attarde-un-potach-6067745.html

  • Black Blocs, Antifas, No Borders… L’extrême gauche violente au service du Système

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦

    Il y a quelques semaines, Michel Geoffroy publiait un article sur le rôle d’idiot utile joué par les casseurs d’extrême gauche. Alors que l’affaire Alexandre Benalla est en train de se transformer en désastre pour l’Elysée, il nous est apparu intéressant de publier à nouveau ce texte. Pourquoi ? Tout simplement car la présence au cœur des manifestations de l’extrême gauche de ce qui se semble être l’homme de main d’Emmanuel Macron interpelle. Pour quelle raison se trouvait-il là ? Pourquoi utiliser une telle violence contre les manifestants ? Quel était le rôle de cet homme et de ceux qui l’accompagnaient ? L’extrême gauche violente étant d’une grande utilité pour le pouvoir en place, la présence d’Alexandre Benalla pose de nombreuses questions.

    Black Blocs, Antifas , Zadistes et No Borders rythment désormais notre quotidien. Ils sont partout : dans les rues, dans les facs, à Notre-Dame-des-Landes ou à Calais. A Paris, à Rome ou à Berlin. Dans les manifs aussi. Le 1er mai dernier, Paris a ainsi été le théâtre de violents affrontements à l’initiative des Black Blocs. Des incidents à replacer dans la longue cohorte des violences et intimidations en tous genres auxquelles se livrent ces individus depuis des années au su et au vu de tout le monde et qui ne semblent guère émouvoir les pouvoirs publics.
    Pourquoi donc ? Parce que ces violents groupuscules servent la Davocratie triomphante, tout simplement.

    Pour ce qui est contre

    Les revendications et prises de position de ces extrémistes sont des plus floues, d’autant que leur production intellectuelle se réduit à quasiment rien.

    Héritiers des autonomes et de ceux qui prônaient l’action directe et immédiate dans les années 1960, ils semblent a priori contre tout : contre le capitalisme, le fâââchisme, le racisme, le nucléaire, les MacDos, les Forums internationaux, les voitures Mercedes, les abribus, les frontières ou contre les aéroports. Et surtout contre la police qu’ils appellent à affronter partout et si possible violemment.

    Leur mode d’action repose principalement sur l’utilisation des réseaux sociaux transfrontières qui permettent de mobiliser très rapidement les individus tentés par la castagne partout en Europe. Tentés aussi par la constitution de zones autonomes où ils peuvent se rassembler pour essayer de donner un contenu à leurs rêveries.

    Une masse de manœuvre pour le Système

    L’absence de ligne politique et d’organisation qui les caractérise constitue évidemment une incitation pour tous les services spéciaux à les manipuler à des fins très différentes de celles qu’affichent ces mouvances.
    Car, si on quitte la morale des intentions pour celle des résultats, force est de constater que toutes ces mouvances roulent avant tout pour l’oligarchie.

    Historiquement, d’ailleurs, l’extrême gauche fut encouragée par la classe politique occidentale à partir des années 1960, comme moyen de réduire l’influence des partis communistes en Europe principalement auprès de la jeunesse. Car tous ces « gauchistes » imprégnés de trotskisme libertaire vomissaient les partis communistes autant et sinon plus que le capitalisme. Aujourd’hui que le communisme a disparu, ils continuent de servir l’oligarchie, mais de façon différente.

    Les Blacks Blocs et les Antifas constituent en effet le « service action » de l’oligarchie. Ils roulent pour elle et non pas pour la cause de la révolution anticapitaliste. Au contraire, ils servent en France la cause du néo-capitalisme mondialiste.

    Les chiens de garde de l’antiracisme

    Les Antifas sont avant tout les chiens de garde de l’antiracisme officiel, c’est-à-dire qu’ils luttent en priorité et souvent violemment contre tous ceux qui refusent le Grand Remplacement européen, le sans-frontiérisme de nos élites et la déconstruction de notre civilisation. Leur cible principale reste, par un heureux hasard, chez nous le Front national, c’est-à-dire le seul parti politique paraissant en mesure de menacer l’hégémonie de la Davocratie jusqu’en 2017.

    Les techniques d’action des Antifas sont variées mais reposent en général sur la violence et l’intimidation vis-à-vis des militants et sympathisants des mouvement identitaires et nationaux. Leur arme préférée est la menace de contre-manifestations violentes qui sert alors de prétexte aux autorités préfectorales, afin de prévenir des « troubles à l’ordre public », pour interdire ou tout le moins restreindre fortement la liberté de réunion.
    On a d’ailleurs vu lors des violences du 1er mai à Paris des manifestants arborer ironiquement un calicot sur lequel on pouvait lire « risque de trouble à l’ordre public », écrit en lettres d’or sur fond noir !

    Les chasseurs de dissidents

    Les Antifas aiment aussi beaucoup la chasse à l’homme dissident : le dénoncer et le harceler sur les réseaux sociaux ou jusque chez lui, voire essayer d’obtenir à son encontre une mesure de licenciement, comme cela se pratique déjà aux Etats-Unis ou en Allemagne [1].
    Les Antifas jouent donc le rôle des rabatteurs dans la chasse au gibier patriote, identitaire et européen qu’organise de plus en plus la Davocratie en Europe. Ils désignent les nouvelles sorcières avant de les remettre aux mains du pouvoir temporel.

    Le but de ces opérations est, bien sûr, d’intimider et si possible de casser la dynamique de la dissidence identitaire et nationale en Europe et notamment dans notre pays, qui reste la clef de l’Europe pour la Davocratie.

    Diaboliser l’opposition de gauche

    L’action des Blacks Blocs vise une manœuvre différente mais symétrique dans sa finalité : il s’agit cette fois de diaboliser l’opposition de gauche aux projets macroniens de déconstruction néo-libérale.

    Par un heureux hasard, les autonomes se sont mis à saccager les universités qu’ils occupaient au moment où s’engageait la réforme de la SNCF. Et par ce même hasard qui fait décidément bien les choses, voilà que des « incidents » se mettent à émailler les manifestations des syndicats contre la réforme, incidents culminant avec les violences Black Blocs du traditionnel défilé du 1er mai. Sans oublier le fait que le gouvernement décide justement d’évacuer au même moment les zadistes de Notre-Dame-des-Landes.

    Tout cela n’est peut-être qu’un pur hasard.

    Divertir et contaminer

    Il semble pourtant difficile de ne pas voir que ces violences remplissent une double fonction au profit du pouvoir :

    • une fonction de divertissement de l’opinion, d’abord,  puisque la mise en scène des violences permet de masquer en partie la grogne sociale qui s’installe dans notre pays : pendant que les médias s’étendent à l’envi sur les Blacks Blocs, ils parlent moins des syndicats et de leurs revendications ;
    • ensuite, ces violences ont une fonction de contamination : elles visent à assimiler l’opposition sociale et syndicale aux projets du gouvernement, à l’agitation violente de l’extrême gauche radicale par un effet d’amalgame. Vous êtes contre la réforme de la SNCF ? N’êtes-vous finalement pas du côté des casseurs ?

    Certains sondages semblent montrer que cette manœuvre remplit son office pour une partie de la vieille droite [2] : Macron doit avoir raison puisque les Blacks Blocs cassent contre lui !

    Une étonnante passivité des pouvoirs publics vis-à-vis des casseurs autonomes

    Il est également frappant de constater combien ces casseurs Antifas, Black Blocs ou autres noms d’oiseaux exotiques, bénéficient d’une étonnante passivité des pouvoirs publics, pour ne pas dire plus.

    A la différence de ce qui s’est passé lors des Manifs pour Tous par exemple, on n’a pas connaissance d’interpellations préalables de jeunes casseurs par les services de police.

    Ce qui est d’autant plus curieux que ces agitateurs, dont beaucoup utilisent les réseaux sociaux pour communiquer entre eux, ont souvent déjà eu maille à partir avec les forces de l’ordre de différents pays et que la perspective d’une action des Black Blocs semblait connue des services de renseignement [3] et qu’ils sont souvent reconnaissables à leur accoutrement.

    Les arrestations et gardes à vue restent aussi en nombre limité et de toute façon elles ne se traduisent pas forcément par l’ouverture de procédures judiciaires : un traitement par conséquent très différent de celui qui est infligé par exemple aux militants de Génération Identitaire dont les actions n’ont en outre rien de violent la plupart du temps.

    La voix de son maître

    Ces mêmes casseurs bénéficient en outre de la complaisance des médias mainstream qui ne voient en eux la plupart du temps que des « militants » de la noble cause « antiraciste », « antifasciste », « écolo », « altermondialiste » ou « antinucléaire ». On ne les traite pas de hooligans ! Non : on réserve ce terme aux manifestants identitaires…

    Une complaisance pour le moins significative puisque ces mêmes médias sont la voix de la super-classe mondiale.

    Des « révolutionnaires »… financés par les oligarques

    Non seulement il ne semble pas que ces extrémistes violents soient particulièrement pourchassés par les forces de l’ordre, y compris à l’heure de la menace terroriste, mais ils sont en outre souvent financés et aidés par certains oligarques. Ce qui n’est certainement pas innocent.

    On sait par exemple depuis les « Sorosleaks », que les fondations mondialistes de George Soros financent les No Borders. Le député Bernard Carayon a pour sa part relevé des financements par l’Union européenne via le relais d’ONG immigrationnistes [4].

    Certaines collectivités locales ne sont pas en reste. On apprend ainsi par exemple que la ville d’Angers louerait un local à une association qui répond au doux nom de « L’Etincelle » et qui correspond en réalité à des Antifas. Des « révolutionnaires » financés… par le contribuable en quelque sorte. Il est probable que cette initiative étrange n’est pas la seule de son genre et un examen attentif des subventions publiques révélerait sans doute bien des surprises.

    Il se peut, bien sûr, que certains adolescents des Blacks Blocs ou des Antifas qui jettent des pavés contre la police croient œuvrer ainsi pour l’avènement prochain de la société sans classe et du bonheur libertaire. Mais cela ne change rien au fond.

    La Davocratie sait aussi se servir des idiots utiles pour faire avancer son projet mondialiste.

    Michel Geoffroy 06/05/2018

    [1] Voir par exemple l’action conduite récemment contre Romain Espino, de Génération Identitaire, auprès de son employeur, le Crédit Agricole.

    [2] Voir sur ce plan le baromètre Kantar Sofres OnePoint du mois de mai pour Le Figaro Magazine.

    [3] Cf. article du Figaro.fr du 2 mai 2018 : « 1er Mai : les services de renseignement avaient anticipé la venue des Black Blocs ».

    [4] Atlantico du 12 mai 2016.

    Crédit photo : FEDRA Studio [CC BY 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/black-blocs-antifas-no-borders-lextreme-gauche-violente-au-service-du-systeme-deux/

  • Le plus grand défi

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    Par Bernard Pascaud

    486981856.jpgLa volonté de plus en plus nette des peuples européens à vouloir rester souverains et à préserver leurs identités constitue un désaveu cuisant à l’encontre des politiques migratoires voulues par l’Union européenne.

    Celle-ci s’en trouve d’ailleurs de plus en plus divisée. Or ce qu’il est convenu d’appeler la crise migratoire trouve sa source dans la croyance en la mondialisation heureuse, laquelle suppose la suppression des frontières et la généralisation du libre-échange appliqué aux capitaux, aux marchandises et aux hommes. La mondialisation n’a pas rendu le monde plus harmonieux, elle l’a mis au service d’intérêts marchands et financiers avec tout le cynisme qui s'en suit. Appliqué aux flux de main-d’œuvre ce libéralisme migratoire ne conçoit les hommes qu’interchangeables et les sociétés que multiculturelles. Lorsqu’en 2015 la chancelière Merkel a opté pour un accueil massif de « réfugiés », elle ne faisait que répondre aux souhaits du patronat allemand de bénéficier d’une main‑d’œuvre bon marché d’hommes jeunes et aptes au travail en remplacement d’une population allemande déclinante et vieillissante. 

    Jouant de l’hypocrisie la plus consommée, cette politique migratoire de masse se farde de préoccupations humanitaires et de références à des « valeurs » dont il n’est justement pas palpable d’estimer ce qu’elles valent d’heureux. Elle bénéficie de soutiens considérables (tel celui du milliardaire George Soros) et de la fréquente complicité médiatique aimant jouer du registre compassionnel. L’affaire de l’Aquarius est ici archétypale. Elle a donné à penser que les « migrants » avaient été secourus en mer quand ils ont été embarqués paisiblement aux larges des côtes libyennes comme autrefois le faisaient les bateaux négriers. Ainsi les complices de passeurs clandestins font-ils figure de sauveurs. En réalité ils contribuent à encourager les départs, c’est-à-dire à favoriser la perte de forces vives pour les pays émetteurs de migrants. L’universitaire Stephen Smith, spécialiste des questions migratoires sur ce continent, n’hésite pas à dire que le premier acte du migrant n’est pas héroïque mais constitue plutôt un acte d’abandon, un défaitisme. De surcroît, explique-t-il, ce ne sont pas les personnes les plus pauvres qui partent, mais des représentants de la classe moyenne africaine aujourd’hui émergente. S’ils font le choix de partir vers l’Europe, c’est en raison du différentiel de niveau de vie entre les deux continents. Mais, eux partant, l’espérance pour les autres recule. « Les migrants tournent le dos à un continent en panne dont les insuffisances leur semblent irréparables à l’échelle d’une vie humaine. Ils se sauvent.(...) L’acte civique consisterait à retrousser les manches et à investir toute cette énergie qui est aujourd’hui mobilisée pour des départs individuels dans des efforts collectifs pour changer la face du continent. » (1). On invoque volontiers le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais bien peu le droit des peuples à pouvoir vivre dans leurs pays. Quoiqu’il en soit ces flux migratoires s’amplifieront, compte tenu de l’extrême jeunesse de la population africaine (40% de moins de 15 ans) et, par suite, de la forte croissance démographique qui en résultera dans les décennies à venir. 

    Ces réalités appellent les nations européennes à définir des politiques migratoires dignes de ce nom. C’est peut-être le plus grand défi auquel elles soient confrontées. Ni la peur, dont chacun sait qu’elle est mauvaise conseillère, ni la compassion, qui extrapole exagérément les cas particuliers en généralités, ne peuvent sainement les inspirer. Il faut savoir raison garder. S’il y a « crise » aujourd’hui dans les pays d’accueil comme la France, ce n’est point en raison des prétendues caractères racistes et xénophobes de leurs habitants ou de leur insensibilité aux détresses humaines. Affirmer cela est se borner à ne jamais rien résoudre et à exacerber les tensions. Le malaise procède du constat alarmant d’une forte présence de population immigrée peu ou pas assimilée (ne parle-t-on pas de « territoires perdus » ?), jointe à une pression toujours plus forte d’une immigration incontrôlée et d’une intégration en panne. La société s’en trouve mécaniquement déstabilisée sur les plans social, économique et culturel. Sans parler des questions sécuritaires. Les Français (comme d’autres peuples en Europe) ressentent combien est menacé le droit légitime d’un peuple à sauvegarder son identité culturelle et historique. Une nation est une triple référence à un territoire, à un peuple et à une culture. Or ces trois réalités structurantes ne semblent plus défendues en tant que telles. S’en réclamer est même jugé contraire à l’ordre moral en cours. N’est moralement licite que d’en appeler au cosmopolitisme, au multiculturalisme et à l'immigrassiez-vous. Pour autant il n’est pas question d’envisager des nations-forteresses où les frontières seraient perpétuellement hermétiques, le droit d’asile nié et la société muséifiée. Il s’agit de définir ce que pourrait être une immigration sagement maîtrisée et régulée, en fonction des capacités réelles du pays récepteur en termes d’accueil et d’assimilation satisfaisants. Mais cela suppose une philosophie politique bien différente de celle qui prévaut actuellement (2). On en revient toujours à la question du bien commun, et à la question de l’Etat qui doit en être le maître d’œuvre.   

    1. Stephen Smith La ruée vers l'Europe — La jeune Afrique en route pour le Vieux continent, Grasset 2018

    2. Qu’on se rappelle l’affirmation inconcevable qu’avait osé proférer Erdogan (réélu ce 24 juin en Turquie) devant le Parlement allemand en 2008 : « L’assimilation est un crime contre l’humanité. » Les autorités allemandes avaient laissé courir...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/19/le-plus-grand-defi-6067376.html

  • Macron réunit les grands patrons pour qu’ils s’engagent à recruter les « jeunes des quartiers difficiles »

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    Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Élysée les patrons des cent plus grandes entreprises françaises pour les appeler à renforcer les embauches des « jeunes » dans les « quartiers en difficulté ».

    Fier de lui, Macron a annoncé que les 30.000 offres de stages de classe de 3e promises dans son discours sur la politique de la ville en mai étaient déjà trouvées pour être proposées aux jeunes – mais lesquels ? – l’an prochain.

    15.000 stages seront proposés dans les services de l’État, et 15.000 autres dans les entreprises, dont 1.500 pour BNP-Paribas, 600 pour Accor et 1.300 pour la fédération du Bâtiment Travaux publics.

    « Un pays ne peut pas réussir quand seuls quelques uns réussissent », a affirmé Emmanuel Macron en concluant cette réunion intitulée « La France, une chance. Les entreprises s’engagent ».

    « L’Etat ne peut pas tout, les entreprises doivent s’engager », a répondu Patrick Pouyanné, PDG de Total, dans une parfaite harmonie de discours de « vivre ensemble ».

    Les patrons de Kering, BNP-Paribas, Accor, L’Oréal, Danone et Pernod étaient notamment présents, ainsi que ceux de plusieurs entreprises étrangères implantées en France, dont Zara, Novartis ou Coca-Cola.

    Emmanuel Macron a déclaré « tenir beaucoup » au testing, qui sera mené dans 40 des 120 plus grandes entreprises en septembre pour vérifier l’absence de discrimination à l’embauche. La seule discrimination autorisée et même souhaitée par l’Etat étant la « discrimination positive » qui se fait au détriment des Français de souche.

    http://www.medias-presse.info/macron-reunit-les-grands-patrons-pour-quils-sengagent-a-recruter-les-jeunes-des-quartiers-difficiles/95082/

  • Migrants : un affrontement idéologique et politique majeur, de plus en plus violent

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    Divers signes récents montrent que la question migratoire est devenue le sujet primordial dans le monde, et plus particulièrement en Europe.

    Ainsi, en France, un journal en ligne ultracapitaliste (Contrepoints) ouvre ses colonnes aux No Borders. Aux États-Unis, les médias publient la photo d’un enfant séparé de sa famille à la frontière mexicaine, imputant cette férocité à Donald Trump alors que la photo, ancienne, date de la politique d’Obama. À Ouistreham, des rues sont fermées par des grillages pour protéger les habitants de migrants organisés en bandes. En Italie, un écrivain éditorialiste attaque avec une violence inouïe le vice-président du Conseil, Matteo Salvini : Roberto Saviano, journaliste auteur d’un livre sur la mafia, qui combat la politique migratoire du gouvernement italien, a tweeté, mardi, après la découverte des corps d’une femme et d’un enfant morts en mer : « Quel plaisir cela vous donne-t-il de voir mourir des enfants innocents en mer ? Matteo Salvini, ministre de la Mala Vita,[la mafia] la haine que vous avez semée vous renversera », comme légende des photos des cadavres. M. Salvini a décidé de porter cette atteinte à l’honneur devant les tribunaux. Roberto Saviano a rétorqué : « Salvini sera appelé à dire la vérité, une expérience nouvelle pour lui. » Quant à Mme Merkel, sa vie politique ne tient plus qu’à un fil, après ses décisions irréfléchies d’admettre brusquement plus d’un million de migrants dans son pays.

    Enfin, le conflit entre la Commission et l’Italie vient de connaître un nouvel épisode. Peu savent que Bruxelles a mis en place une opération navale en Méditerranée (EUNAVFOR Med), reconduite en janvier jusqu’à fin 2018. Cette opération militaire européenne, aussi appelée « Sophia », a pour but de démanteler les réseaux de trafic de migrants et de traite d’êtres humains qui prospèrent entre Libye et Italie. Mission initiale à laquelle se sont ajoutés la formation-surveillance des gardes-côtes libyens et l’appui à l’embargo des Nations unies sur les armes, dont le trafic est intense dans la zone. Mais la Marine italienne, qui supporte l’essentiel des opérations en mer, ne bénéficie guère de l’aide des autres flottes. Oreste Foppiani (conseiller de l’opération EUNAVFOR) estime qu’il faudrait « une réponse globale […] intégrer l’Union africaine […] D’ici à 2040, les désastres environnementaux vont causer le déplacement de plus de 200 millions de personnes […] il faut ajouter la pression démographique africaine, avec 2,5 milliards d’habitants dans les prochaines décennies. »

    Or, soutenu par la majorité de l’opinion, le gouvernement italien vient, ce 20 juillet, de conditionner le débarquement des migrants sauvés en Méditerranée par les navires de l’opération navale à un partage de la prise en charge par les autres États. Le ministre des Affaires étrangères Enzo Milanesi, dans un courrier au chef de la diplomatie bruxelloise, Mme Mogherini, a demandé la révision du mandat de l’opération Sophia, et le président du Conseil italien Giuseppe Conte a informé le président de la Commission Jean-Claude Juncker des conditions imposées pour le débarquement, en Italie, des migrants sauvés en mer.

    Lors du dernier sommet européen, fin juin, à Bruxelles, les 27 avaient réfléchi à des « plates-formes régionales de débarquement » dans des pays tiers pour les migrants secourus dans les eaux internationales. L’Égypte, la Tunisie et le Maroc ont refusé. Les renvois en Libye sont impossibles, la Cour européenne des droits de l’homme ne considérant pas ses ports comme « sûrs » au plan des droits de l’homme. Les dirigeants de l’Union européenne ont également évoqué la création de « centres contrôlés » sur le territoire de l’Union européenne pour y transférer les personnes recueillies en mer, mais « uniquement sur une base volontaire » des États, surveillés par les opinions publiques.

    Un huis clos dramatique commence. L’issue sera très brutale.

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-un-affrontement-ideologique-et-politique-majeur-de-plus-en-plus-violent/

  • Angleterre : Tommy Robinson condamné à treize mois de prison pour islamo-scepticisme !

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    Longtemps, le Royaume-Uni s’est fait une gloire d’avoir été pionnier en matière de liberté d’expression, fort de la Magna Carta (1215) et de l’Habeas Corpus (1679), premiers textes garantissant droits et devoirs du citoyens.

    Cette liberté a aussi permis à des prêcheurs salafistes londoniens d’envahir le fameux Speakers’ Corner de Hyde Park et d’y appeler à la guerre sainte contre les mécréants et plus si affinités. Après tout, pourquoi pas. Même poussée jusque dans ses retranchements les plus absurdes, la liberté d’expression demeure la liberté d’expression.

    Tout cela serait donc « parfaitement imparfait » si cette liberté n’était devenue à géométrie singulièrement variable, tels qu’en témoignent les treize mois de prison infligés à un citoyen britannique de 35 ans, Stephen Yaxley-Lennon, plus connu sous le nom de Tommy Robinson. Simple agitateur ou lanceur d’alerte, l’homme se fait connaître en cofondant l’English Defence League en 2009, mouvement qui entend lutter contre l’islamisation de l’Angleterre. Certes, nul n’est tenu de détester l’islam ; mais il n’est pas non plus obligatoire d’en tomber amoureux : tout cela relève du registre de la libre opinion, laquelle peut enchanter les uns et agacer les autres. Mais n’est-ce pas la loi du genre ?

    Alors, que reproche-t-on exactement au trublion en question ? Tout simplement d’avoir filmé les abords du tribunal de Leeds, le 25 mai dernier, alors que s’y tenait un procès mettant en cause des gangs d’immigrés pakistanais accusés de viols de très jeunes filles. Les faits se seraient déroulés sur de longues périodes – plus d’une dizaine d’années, semble-t-il. Pis, note Anne-Sophie Chazaud, du mensuel Causeur : « Ces exactions ont mis un temps infini à être révélées puis prises en compte par des autorités surtout préoccupées par le risque de stigmatisation des communautés ethnico-religieuses concernées, plutôt que par la protection des populations locales. »

    C’est donc cette loi du silence que Tommy Robinson a choisi de rompre. Mais le système anglais, à l’instar du nôtre, gouverne assez mal et se défend très bien, ayant exhumé une disposition législative rarement utilisée, la « reporting restriction », permettant de décréter un embargo médiatique sur une instruction judiciaire en cours. Une interdiction déjà bravée il y a un an, lors d’une affaire similaire ayant eu lieu à Canterbury et qui lui avait valu trois mois de prison avec sursis. Il y a donc récidive, mais une peine plus que quadruplée, n’est-ce pas un peu excessif ?

    C’est ce qu’ont dû estimer ce demi-million de pétitionnaires exigeant la libération de ce qu’il faut bien appeler un prisonnier politique. Parmi les signataires, l’ancien chanteur des Smiths, Stephen Morrissey, véritable icône outre-Manche, l’un des fils de Donald Trump, la demi-sœur de Meghan Markle (la toute fraîche épouse du prince Harry) et même Valérie Boyer, secrétaire générale adjointe de nos Républicains. Depuis, les manifestations se succèdent. La dernière ayant eu lieu à Londres, ce 14 juillet, a réuni plusieurs milliers de personnes.

    On notera que même Libération s’est emparé de l’affaire, non sans une certaine gêne. Logique, pour un journal ayant défendu un autre prisonnier politique, Bobby Sands, membre de l’IRA, mort en prison le 5 mai 1981 à la suite d’une grève de la faim et de mauvais traitements. Un sort qui attend Tommy Robinson ? Il est à craindre que oui, ayant été transféré dans un établissement pénitentiaire où les bandes de voyous, qu’ils soient de confession ou tout simplement de culture musulmane, ne risquent pas de l’accueillir à bras ouverts.

    Pour mémoire, un autre agitateur, Kevin Crehan, condamné à un an de prison pour avoir jeté quelques tranches de bacon sur une mosquée – ce n’est certes pas très malin, mais est-ce un crime ? –, n’y a pas survécu. Quand George Orwell a écrit son fameux 1984, nombreux sont ceux qui se sont demandés s’il stigmatisait le totalitarisme nazi ou son homologue bolchevik. Peut-être pensait-il aussi à celui qui surviendrait en son propre pays. Dans une indifférence quasi générale.

    Nicolas Gauthier

    http://www.bvoltaire.fr/angleterre-tommy-robinson-condamne-a-treize-mois-de-prison-pour-islamo-scepticisme/

  • Au nom de la liberté de la presse, nous devrions supprimer toutes les aides étatiques

    Le député Emmanuelle Ménard a été interrogé dans le dernier numéro de Politique Magazine, qui consacre un dossier à la loi contre les fausses nouvelles. Extrait :

    Capture

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • D. Cohn-Bendit, le jouisseur repu

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°202 – juillet 2018)

    Certes il est insupportable de suffisance, de contentement de lui-même, d’arrogance satisfaite. Sa boursouflure narcissique se comprend cependant : on peut considérer en effet que Cohn-Bendit, en Europe du moins, incarne à lui tout seul la période en cours, commencée en 1945 année de sa naissance. Cette période est celle de la domination des Etats-Unis, vainqueurs de la guerre. Celle de la société de consommation. Celle de la révolution libertaire de 1968. Celle de l’immigration de masse. A ces différents titres, ce trois-quarts de siècle est celui de Daniel Cohn-Bendit. 

    • Une icône libertaire

    Révolution libertaire, mai 68 a bouleversé la société en profondeur. En détruisant le principe d’autorité, en promouvant le féminisme, en promouvant la liberté des mœurs au nom de l’individualisme, mai 68 a déstabilisé les principaux cadres sociaux : les rapports hommes-femmes, l’école, la famille surtout, cellule de base de la société.

    Cohn-Bendit incarne à lui tout seul ce bouleversement. Il est le leader le plus emblématique de cette révolution, dont l’origine de façon significative a trait aux mœurs : on se souvient que mai 68 a commencé lorsque les étudiants de Nanterre ont voulu pouvoir se rendre dans le dortoir des filles. Cohn-Bendit, jouisseur et libidineux, est représentatif de l’évolution des mœurs. Il se vantera, par oral et par écrit, à la télévision même, d’actes pédophiles commis dans son emploi d’éducateur de jeunes enfants : il ne sera pourtant jamais inquiété. Cohn-Bendit en effet est une icône intouchable.

    Il illustre également ce que sont désormais la majorité des étudiants, à l’heure de l’université ouverte à tous. Cohn-Bendit était un glandeur : d’abord inscrit en maths, il rejoint la socio, discipline fétiche des paresseux. N’ayant finalement jamais obtenu le moindre diplôme, il sera éducateur après 68, une « profession » refuge pour ceux que le travail rebute. Toute sa vie Dany sera un glandeur et un baratineur. Ne faisant jamais l’effort de construire une phrase grammaticalement correcte, il recourt au tutoiement systématique, non seulement pour provoquer et abaisser son interlocuteur mais également pour montrer que les règles traditionnelles de la vie en société sont toutes vouées à disparaître. « Dany » fait son cirque, avachi dans les fauteuils des télévisions, absous d’avance par les journalistes débordants de complaisance. 

    • Un libéral, logiquement macronien

    Libertaire, Cohn-Bendit est aussi un libéral.  68 avait un versant social : des augmentations de salaires et des congés supplémentaires ont été accordés. Un versant communiste également : les grèves de la CGT, la présence des maos et des trotskystes…. Mais c’est bien la dimension libérale-libertaire de 68 qui l’a emporté. Alors que la société de consommation bat son plein, la gauche parvenue au pouvoir dans le sillage de mai 68 se convertit rapidement au libéralisme économique. La gauche était jusque-là communisante ; la droite était conservatrice sur le plan des mœurs : dans les années 80 elles deviennent toutes deux libérales-libertaires et gouvernent à tour de rôle en faisant la même politique : Cohn-Bendit incarne cette fusion des deux courants principaux de la politique française. C’est en toute logique qu’il soutient aujourd’hui Macron, qui réalise la réunion de la gauche et de la droite lib-lib dans un même parti politique. Ajoutons que bien entendu Cohn-Bendit admire les Etats-Unis, à la tête du système capitaliste adopté par les Européens après la guerre. 

    • Une des principales figures de l’universalisme et de l’immigrationnisme

    Cohn-Bendit est en toute logique un militant de l’universalisme. L’universalisme est en effet un corollaire nécessaire de l’idéologie individualiste et libérale-libertaire : l’individu étant libre, aucune appartenance nationale, ni aucune frontière ne doivent pouvoir venir enfreindre sa liberté.

    Dans cette perspective, Cohn-Bendit a été un des principaux militants de l’Union européenne (et député européen). L’Europe de l’UE et de Cohn-Bendit est l’Europe universaliste, l’Europe fondue dans la mondialisation. Pour l’UE, ne s’agit pas seulement d’abolir les frontières au sein de l’Europe mais les frontières du continent lui-même : hommes, marchandises et capitaux doivent circuler librement à l’échelle mondiale. L’Europe de Cohn-Bendit et de l’UE est aux antipodes de l’Europe « identitaire », celle qui chercherait à défendre les peuples européens, leur territoire et leur civilisation.

    Cohn-Bendit, cela va sans dire est un militant de l’immigration, qui est l’une des dimensions de l’universalisme et sa conséquence logique.

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    Ils aiment tous Daniel Cohn-Bendit : les bonnes âmes cathos, les protestants, les francs-maçons, les athées de toute obédience, tous ceux qui communient dans la religion de l’universel, la religion de l’Autre. Pourtant Dany est moins universaliste que cosmopolite. Sa gouaille provocatrice laisse apparaître le ressort qui l’anime : il ne veut pas de bien aux peuples européens

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/07/07/cohn-bendit-le-jouisseur-repu/

  • Macron est-il si clairvoyant ? Il est à côté de la plaque et il ne s'en rend pas compte

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    C'est, selon son habitude, à une fine analyse que Roland Hureaux se livre ici [Causeur - 16.07]. Rappelons simplement qu'il fut l'un des participants au colloque d'Action française du 7 mai 2016, à Paris, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? »    LFAR  

    Depuis qu’il a été élu président de la France, il virevolte avec ce qui semble du brio. Ses discours, comme celui qu’il a récemment prononcé devant le Congrès réuni à Versailles, ont du style.

    Beaucoup de Français pensent que notre pays est mieux représenté par lui. Il a, à un degré caricatural, l’assurance bien connue des hauts fonctionnaires français – qui, sur la scène internationale, ne plait pas à tout le monde et ne signifie pas non plus qu’il ait des idées.

    L’OPA magistrale qu’il a réalisée sur la France au printemps 2017 était assurément le signe d’une certaine intelligence. En ce temps de confusion de toutes les valeurs, avoir contourné les règles républicaines fondamentales qui tiennent chez nous les juges éloignés des processus électoraux passe non pour une faute mais pour un exploit : bravo l’artiste, dit-on ! La subversion du clivage gauche-droite qu’il a opérée n’est pas nouvelle mais jamais elle n’avait été poussée aussi loin.

    Un président psychorigide ?

    Macron fait preuve d’une incontestable habileté politicienne. Il est vrai que la bêtise d’une certaine droite, contaminée par les logiques techniciennes, lui facilite la tâche : en lançant des réformes qui plaisent à celle-ci comme celle du code du travail ou de la SNCF ou encore la sélection à l’entrée des universités, il conduit une partie de l’opposition républicaine à l’approuver et, dès lors, les Français à se demander à quoi elle sert.

    Il reste que l’intelligence, la vraie intelligence politique, ce n’est pas de savoir vibrionner au jour le jour ou de gérer sa « com », c’est la capacité à s’adapter au monde tel qu’il est.

    Ses nombreux faux-pas diplomatiques, tant  à l’égard des Etats-Unis que de l’Italie ou des pays du groupe de Višegrad, tout comme le conformisme de ses réformes, amènent à douter que le nouveau président soit vraiment aussi clairvoyant qu’on le dit et qu’il le croit.

    Or sur ce plan, Macron donne, il faut bien le dire, des signes inquiétants de psychorigidité. D’abord, sur l’Europe. Discours après discours, il présente un plan de relance de l’Europe supranationale, d’un idéalisme exalté, sans paraître voir que cela n’intéresse plus personne : ni aucun de nos partenaires, ni personne en France. Le président en est resté  sinon à Jean Monnet, du moins aux années 2000, au temps des grands débats sur la Constitution européenne et il n’a sûrement jamais compris  pourquoi le non l’avait emporté en 2005. Depuis, il y a eu le Brexit qu’il n’a pas avalé non plus ; et il y a l’opposition forcenée du groupe de Višegrad à tout approfondissement : loin de tendre la main à ces vieux pays, amis historiques de la France, il les insulte et se les met à dos. La classe politique allemande, paralysée, s’arc-boute pour empêcher la montée de l’AFD, parti eurocritique. Les Italiens viennent de montrer qu’ils ne veulent pas de l’Europe de Bruxelles : Macron les rappelle à l’ordre avec arrogance, ignorant visiblement combien les Italiens détestent les leçons de morale venues de France – surtout après avoir été contraints d’accueillir seuls près de 800 000 réfugiés.  Irrité de voir que les choses ne vont pas comme il le souhaiterait, il ressort la vieille rengaine que l’Europe n’aurait pas dû être élargie, et va même jusqu’à qualifier de « lèpre » le « populisme » de ceux qui résistent au projet européen. Demain des « vipères lubriques » ? On le dit ouvert mais il refuse le pluralisme, moderne, mais il refuse l’histoire.

    Macron, le dernier des européistes

    L’évolution de l’opinion publique n’est pas le seul signe de l’usure du projet européen : pour maintenir l’euro à flot, la Banque centrale européenne (BCE) poursuit sa fuite en avant inflationniste (c’est le sens du quantitative easing) : jusqu’où ? Le vaisseau Europe fait eau de toute part ; Macron seul ne semble pas s’en apercevoir : est-ce le fait d’un homme éclairé ? Dans la défunte Union soviétique nul doute que Macron aurait été plutôt du côté de Brejnev (ou de Souslov !) que de Gorbatchev.

    Le projet européen de Macron pourrait intéresser l’Allemagne sous un seul angle : la récupération de notre industrie de défense. Après le démantèlement d’Alstom dont il porte largement la responsabilité et au motif de faire l’Europe de la défense, le GIAT (le char Leclerc), la DCN (le Charles de Gaulle) sont en train de passer subrepticement sous pavillon allemand. Aveuglement ou volonté délibérée de laminer la singularité française ? Beaucoup se le demandent.

    Même oubli de l’intérêt national au bénéfice de l’idéologie dans les rapports avec la Russie : si le front ukrainien semble un peu calmé – grâce à Trump plus qu’à Macron -, les sanctions à l’encontre de la Russie que Fillon voulait lever ne sont pas près de l’être et lèsent toujours autant les intérêts de la France. Si les Russes avaient apprécié l’invitation surprise du nouveau président à célébrer la visite du tsar Pierre le Grand à Versailles, par-delà les ronds de jambe, rien n’a changé quant au fond dans la relation franco-russe : les Russes s’en sont certainement aperçus.

    Macron le continuateur

    Les changements à la tête d’un Etat ont toujours servi à corriger la ligne politique d’un pays quand elle était mal engagée, sans que le nouveau président ait à se désavouer. Or elle l’avait été rarement aussi mal qu’en Syrie sous Sarkozy et Hollande : la rupture totale des relations diplomatiques, le soutien constant aux milices djihadistes, les mêmes qui se félicitaient bruyamment des  attentats en France (quand elles  ne les avaient pas organisés), la diabolisation  hystérique et – infantile quand on sait comment se manipule aujourd’hui l’opinion internationale – du gouvernement syrien, tout en constituant une trahison des chrétiens d’Orient, nous ont aliéné inutilement un pays, ancien mandat français, qui avait été au cours des deux dernières décennies un partenaire précieux. Or Bachar a aujourd’hui pratiquement gagné la guerre, les augures du Quai d’Orsay (la « secte » néoconservatrice) qui prédisaient en 2011 sa chute en huit jours  en sont pour leurs frais. Visiblement, Macron reste sur la même ligne que ses prédécesseurs ; au lieu de s’adapter à la nouvelle donne, il laisse son ministre des Affaires étrangères, le médiocre Le Drian, accuser Assad de massacrer son peuple. Des forces spéciales françaises, armées d’hélicoptères,  sont présentes dans le nord de la Syrie, on se demande pour y faire quoi : même Sarkozy et Hollande n’étaient pas allés jusque-là. Alors que Trump retire ses forces du pays, Macron y augmente  les siennes ; prétendant de manière ridicule avoir convaincu Trump de rester, il s’attire un démenti cinglant. Tout aurait pu changer sur ce front et rien ne change. Loin de déplacer les lignes, comme Trump a su le faire à sa manière avec la Corée du Nord, Macron reste sur le même rail.

    Dans les affaires intérieures, beaucoup louent le dynamisme du nouveau président, ses multiples efforts pour faire « bouger la France ». Il donne le vertige par la multiplication des projets de réforme. Mais quelles réformes ? La vérité est que loin d’être originaux, les projets de Macron étaient tous dans les cartons des ministères et ne sont que le prolongement des réformes effectuées au cours des quinze ou vingt dernières années, lesquelles ont si bien réussi à la France comme on sait !

    Au titre de la réforme de la fonction publique, il annonce la rémunération au mérite des fonctionnaires ; sait-il qu’elle a été instaurée dès 2001 par une loi bien connue appelée « Lolf », mise en œuvre par Sarkozy et dont on connait déjà les effets pervers ? Faute de critères de rendement fiables, la porte a été ouverte à l’arbitraire, parfois à la promotion canapé, l’ambiance s’en est trouvée détériorée et le zèle découragé. Les deux piliers de l’Etat que sont le ministère des Finances et la représentation locale de l’Etat ont été gravement désorganisées. Macron veut aller encore plus loin…

    Les Ordonnances travail, auxquelles certains trouvent cependant quelques aspects positifs, sont-elles autre chose qu’une  mise aux normes européenne ?  Comme l’est l’adhésion au Ceta, laquelle intervient au moment où un Jacques de la Rosière, ancien patron du FMI, remet en cause une partie des dogmes libre-échangistes.

    Le spectacle permanent

    La réforme de la SNCF est la transposition mécanique d’un règlement de Bruxelles. Déjà affaiblie par la séparation, économiquement absurde mais imposée par le dogmatisme de la commission, des réseaux et de l’exploitation, la SNCF le sera plus encore. 

    En décembre dernier, le gouvernement s’est réuni au grand complet à Cahors pour marquer son intérêt pour la « France périphérique ». Il n’en est pas sorti une seule idée. Est annoncée, au contraire, la fermeture de milliers d’écoles rurales pour renforcer les ZEP et sans doute celle de nombreuses petites lignes de chemin de fer. L’abaissement de la limitation de vitesse à 80 km à l’heure, va d’abord toucher ces zones.

    La réforme annoncée du bac est dans les cartons du ministère depuis des années. Elle s’inscrit dans la progressive déconstruction du système éducatif : course à la facilité, dilution de la notion de discipline scientifique, notes de gueule.

    Il est vrai que, par exception, l’enseignement primaire semble géré par le ministre Blanquer plus intelligemment que par ses prédécesseurs : il faudrait voir dans ce retour au bon sens l’influence de Brigitte Macron. Dommage qu’on ne la voie pas ailleurs !

    De cette réformite sans imagination, deux lectures. Celle de l’oligarchie économique, médiatique, technocratique, des think tanks libéraux qui tous font chorus : la France a besoin d’être réformée ; tout le monde sait quelles réformes il faut faire. Si on ne les a pas encore faites, c’est que les gouvernements successifs ont manqué de « courage ».

    L’autre lecture se réfère à Guy Debord : la société du spectacle (disons de communication) dans laquelle nous sommes entrés a besoin de s’étourdir de réformes, lesquelles, au point où nous en sommes, ne sauraient faire aller les choses que de mal en pis : « La société du spectacle dans sa phase avancée (…) n’est plus pour l’essentiel réformable. Mais le changement est sa nature même, pour transmuter en pire chaque chose particulière ». Dans cette optique, la réforme est d’abord un produit de communication (de « spectacle »).

    Macron ne comprend pas la France

    Les réformes de type technocratique ne font que suivre les logiques de celles qui les ont précédées et qui sont précisément les causes des problèmes. Avec Macron, nous les voyons à l’œuvre de manière caricaturale. Comment espérer trouver les remèdes aux maux de l’Education nationale dans les cartons d’un ministère qui est le responsable de ces maux ? La technocratie française élabore des  projets de réforme  qui, chacune dans son domaine, suit un schéma simple, voire simpliste, ignorant la  complexité des choses, en général le même depuis quarante ans : regrouper les communes, fusionner les services, étendre le mode de gestion privé, flexibiliser l’emploi, mettre aux normes européennes ou internationales (celles de l’OCDE pour le bac). Face aux résistances, jamais, au grand jamais, leurs initiateurs se demanderont si dans ces résistances, il n’y aurait pas quelque chose de légitime. On se contente d’y voir l’effet de l’archaïsme, de la routine, d’un conservatisme « bien français ». Nul n’imagine que ce pourrait être à la technocratie de s’adapter. Penser qu’il pourrait y avoir  de bonnes et de mauvaises réformes comme il y a de bons et de mauvais remèdes, est une question hors du champ épistémologique de ceux qui nous dirigent, comme dirait Foucault. Réformer est devenu intransitif comme communiquer ou changer. Face à ces blocages, « enfin Macron vint », selon une expression dont on peut penser qu’elle était ironique. Cette fois, ça passe où ça casse.

    Macron, c’est jusqu’à la caricature l’incapacité à critiquer à partir d’une connaissance du terrain (qu’il n’a pas) ou d’idées neuves (qu’il n’a pas non plus) les projets des administrations que la plupart du temps, le gouvernement  avalise. Loin d’apporter la touche du vrai chef (« l’œil du maître ») comme le faisait par exemple un Pompidou, homme supérieurement intelligent, lui, et critique lucide des logiques technocratiques, Macron ne doute pas que les services aient, sur tous les sujets, raison. Comme en politique étrangère, il est sur les rails et il y reste.

    Erreur sur la personne ?

    Tragique malentendu : les Français étaient las d’une classe politique usée, et en réalité d’une technocratie dont les projets étaient avalisés passivement par les politiques. Voulant du nouveau, ils élisent quelqu’un qui ne propose rien d’autre que de donner un coup d’accélérateur aux réformes qu’inspire ladite technocratie.

    Or la France d’aujourd’hui  rencontre des problèmes graves qui, comme jamais jusqu’ici, conditionnent son avenir. Ces problèmes : démographie, désindustrialisation, dépenses publiques excessives, justice et insécurité, déliquescence de l’Education nationale. Il y a là de quoi être inquiet :  Macron, prisonnier des logiques du passé, ne semble armé intellectuellement pour se saisir sérieusement d’aucun de ces problèmes. Bien au contraire, la plupart de ses projets font craindre leur aggravation.

    Comment s’étonner qu’au bout d’un an, s’installe le doute sur la capacité de Macron à vraiment réformer la France. Les Français ne vont pas tarder à comprendre, avant lui sans doute, qu’il se situe aux antipodes de ce qu’ils attendent.

    Il  y a, disaient les Romains, pour chacun, un sommet, une acmé, un moment de la vie où il atteint sa pleine réussite. Pour le jeune Macron, ce fut ses années Sciences po-ENA-Inspection des finances, sous l’égide d’un Richard Descoings à l’heure de sa gloire. La plupart des thèmes évoqués plus haut, de l’Europe supranationale à la privatisation des services publics et à la philosophie libérale-libertaire, connaissaient alors leur plus grande faveur, ils étaient si évidents que bien peu osaient les remettre en cause surtout s’ils voulaient sortir dans les premiers de l’ENA, temple du politiquement correct. Typique de cette école, la rhétorique balancée du « en même temps ». Le mépris ostensible de la francophonie qui pousse Macron à faire ses discours en anglais avait déjà entrainé la multiplication des cours en anglais à la rue Saint-Guillaume, sans que la cote de l’école y ait d’ailleurs gagné. Dans le milieu fermé  qu’il  fréquentait  alors, la criminalisation de la France coloniale, familière aux universités américaines,  ce n’était pas une provocation, c’était une évidence.

    Macron est comme un animal parfaitement adapté à un certain milieu mais inadaptable ailleurs. Dans ce milieu, il peut certes faire preuve de brio. Mais il détonne dès que l’environnement  change un tant soit peu. Le nouveau président est aussi déphasé aujourd’hui que l’était Mitterrand en 1981 avec son lourd  programme de nationalisations. Mais Mitterrand, vieil animal politique, avait su s’adapter. On ne voit pas à ce jour, le moindre indice que Macron en soit capable.

    Comprendra-t-il que ce qu’il a appris à l’Institut d’études politiques de Paris il y a vingt ans est complètement à côté de la plaque dans une planète dominée par Poutine, Trump, Xi et qui voit partout la révolte des peuples contre les logiques technocratiques et le retour des stratégies nationales ? On peut craindre que non.  

    Roland Hureaux est essayiste
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Ce qu’on ignore (encore) de « l’affaire Alexandre Benalla »…

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    « Il serait intéressant de connaître les raisons de l’intervention musclée d’Alexandre Benalla le 1er mai, ainsi que l’opinion des autres policiers et des spectateurs ayant assistés à la scène… »

    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Que vous inspire « L’affaire Alexandre Benalla », ce collaborateur d’Emmanuel Macron filmé en train de frapper un manifestant le 1er mai dernier ?

    On assiste depuis quelques jours à un déchaînement des médias et de l’opposition politique – c’est de bonne guerre – et à un quasi-silence du gouvernement : quelques déclarations du bout des lèvres, notamment du porte-parole de la présidence, Bruno Roger-Petit, qui indique chichement que Benalla avait été « autorisé » à « observer les opérations de maintien de l’ordre pour le 1er mai », précisant « sur son jour de repos », mais bien sûr nullement à intervenir physiquement… Première remarque : puisque c’était son jour de repos, en quoi avait-il besoin d’une autorisation pour observer manifestants… ou policiers ? Bref… S’ensuivra comme on l’a apprit une mise à pied de 15 jours, censé être « la sanction la plus grave jamais prononcée contre un chargé de mission travaillant à l’Élysée ». Qu’on se le dise !

    D’où la polémique sur ce « scandale », sans même que l’on apprenne si le manifestant malmené l’a été gravement ou non – des images de caméras vidéo, aussi « frappantes » (sans jeu de mot) soient-elles, prises par un amateur, sont toujours à considérer avec prudence : les services de police ont des spécialistes pour les analyser comme il se doit. Il serait surtout intéressant de connaître les raisons de l’intervention musclée de Benalla et l’opinion des autres policiers ayant assistés à la scène sans juger bon d’intervenir…

    Vous défendez Alexandre Benalla ?

    Absolument pas, j’essaie juste d’avoir un regard dépassionné sur un fait-divers qui peut effectivement être un scandale d’importance si un employé de la Présidence de la République a tabassé pour se défouler un manifestant, ce avec impunité car arborant un « casque à visière des forces de l’ordre » et sans que les autres policiers ne s’interposent, ce qui impliqueraient une complicité manifeste de leur part… Je veux juste attirer l’attention sur le fait qu’à ce jour (vendredi 20 juillet), il manque les témoignages des policiers témoins si passifs lors de l’altercation et les explications de l’intéressé pour expliquer son attitude. Quant à la « victime », ce manifestant a-t-il été gravement blessé ou n’a-t-il eût à déplorer que quelques bleus ? On notera qu’il portait un foulard ; était-ce pour se protéger des gaz lacrymogènes ? Pour éviter d’être reconnu en commettant des actes de violence ou de délinquance ?… Quant au tabassage à terre que dénonce à haute voix le videaste amateur, on ne voit rien ! Rappelons que la scène a lieu en pleine rue, devant des commerces ouverts : outre les témoignages des policiers et des manifestants, ceux des spectateurs ne manqueront sans doute pas de retenir l’attention des enquêteurs… On sait aujourd’hui qu’il y a souvent des provocateurs parmi les policiers ; n’y en auraient-ils pas peut-être aussi parmi les manifestants ? Alexis Corbière, député de Seine-Saint-Denis, a reconnu que le vidéaste amateur, opportunément présent sur les lieux, était membre de La France insoumise.

    Il n’en reste pas moins que le parcours professionnel d’Alexandre Benalla est parsemé d’incidents violents ?

    Oui, mais les « incidents violents » sont tout de même plus fréquents lorsqu’on assure des services d’ordre ou des protections rapprochées que lorsqu’on s’occupe de maintenance informatique, non ? Encore une fois, je ne me fais nullement l’« avocat du diable » de ce personnage, je fais seulement quelques remarques de bon sens face au procès uniquement à charge des médias et de l’opposition politique. Mais je le répète, c’est de bonne guerre de leur part dans une période estivale généralement assez pauvre en évènements politiques.

    L’Élysée a toutefois engagé une procédure de licenciement ce vendredi 20 juillet contre Alexandre Benalla…

    Il fallait s’y attendre ; vu la polémique, le plus simple est de se débarrasser du boulet qu’il est devenu ; le plus étrange, encore une fois, c’est que cela n’ait pas été fait en mai, puisqu’on assure que le Ministre de l’intérieur Gérard Collomb avait immédiatement été avisé de l’affaire… Il n’avait pas dû juger alors – ni aucun responsable proche de lui ou du Président Macron – que cela méritait davantage qu’une mise à pieds de 15 jours… Étonnant à notre époque où l’obsession du moindre scandale pousse généralement à condamner sans juger par simple « principe de précaution »… Soit l’affaire en question n’en est pas une, soit ceux qui nous gouvernent actuellement se croyaient intouchables… Ils ne seraient pas les premiers !

    Jean-François Touzé, membre du Bureau politique du Parti de la France, n’a pas mâché ses mots dans un communiqué concernant Alexandre Benalla… Pour lui, « c’est une racaille. Une racaille comme il y en a tant dans les milieux de la sécurité. Une racaille entrée dans la lumière du Président de la République sans, pour autant, quitter l’ombre des basses besognes de la mafia institutionnelle… »

    Peut-être, oui… Cette opinion ne change rien et ne contredit nullement le regard que l’on peut porter objectivement sur cette affaire comme elle nous l’est présentée jusqu’à présent. Vous m’avez interrogé sur « l’Affaire Benalla », pas si je considérais ce personnage comme un gentleman.

    Philippe Randa : Directeur du site EuroLibertés, Philippe Randa est un ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/