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magouille et compagnie - Page 1445

  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)

  • Washington joue toutes ses cartes en Syrie

    Le plan diabolique US est de regrouper des forces, turques, kurdes, sionistes, Daech, Nosra, pays arabes pour torpiller la sécurité du pays

    zarei1.jpgSaadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.

    Les États-Unis ont toujours les yeux rivés sur la Syrie et veulent créer une coalition formée de troupes arabes dans la région en vue de concrétiser leur plan de démembrement du pays.

    Mission possible ou impossible ? Là, n’est plus la question. Ce qui compte assurément, c’est plutôt l’importance qu’a acquise la Syrie d’une part, et le front de la Résistance de l’autre, depuis ces dernières années.

    Les récentes tensions survenues entre les pays occidentaux et l’Iran s’inscrivent aussi dans le brouhaha actuel ; car la sphère d’influence de l’Iran dans la région du Moyen-Orient s’agrandit, ce qui dérange les personnes les plus éprises de ce monde.

    Mais quel est le plan des Américains ? Le plan que poursuit l’armée américaine est basé sur l’idée qu’il ne peut y avoir aucun impact sur le champ de bataille syrien sans une évolution sérieuse. Une évolution qui a besoin, selon eux, de l’engagement solide de six groupes, réunis dans une coalition : la coalition des forces américaines présentes dans les bases en Syrie ; les forces turques déployées en Syrie ; les résidus de Daech en Syrie réunis sous une nouvelle bannière ; les Kurdes syriens ; le régime d’Israël ; les forces symboliques des pays arabes.

    L’objectif principal de cette coalition « hexagonale » est de remodeler le système régnant en Syrie et de torpiller la sécurité du pays.

    Washington envisage de remplacer son contingent militaire en Syrie par des troupes arabes qui constitueraient une « Force de sécurité aux frontières », sur les territoires contrôlés par les Kurdes dans le nord de la Syrie, à la frontière avec la Turquie et l’Irak. Les conséquences de cette action seront multiples :

    1. Contrairement à ce qui a été dit, aucun plan ne prévoit un retrait de Syrie de l’armée américaine, qui compte actuellement environ 3 000 hommes répartis dans dix régions syriennes. Au contraire, il se pourrait même que ses effectifs augmentent.

    2. Les Américains ont exercé ces deux derniers mois une pression énorme sur l’Arabie saoudite et l’Égypte pour qu’elles interviennent directement contre le gouvernement de Bachar al-Assad. L’issue de leur démarche n’est pourtant pas claire. Pour l’heure, l’Égypte regimbe. Pour persuader l’Arabie saoudite, ils ont eu recours à des « options alléchantes » : en acceptant d’intervenir en Syrie, le dossier sur le Yémen s’en trouverait réhabilité.

    Cependant, la question est maintenant de savoir si l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et la Jordanie enverront leurs forces militaires, même de manière symbolique, en Syrie, comme le prévoit le plan américain. La réponse est claire : ces États ne sont pas en mesure de répondre à une demande des États-Unis par la négative.

    Mais en même temps, nous avons été témoins de querelles au sein de l’administration américaine et des pays arabes à propos de ce nouveau plan.

    La réticence de l’Égypte, entre autres, montre que la réussite du plan est douteuse et que le front de la Résistance pourrait l’emporter.

    En effet, après la libération d’Alep et les victoires successives du front de la Résistance, la donne a changé en l’espace de deux ans, alors que durant cette période les troupes américaines étaient présentes près d’Alep et de Deir ez-Zor.

    3. Les États-Unis estiment que la présence des forces arabes en Syrie est urgente et indispensable à l’envoi de nouvelles troupes. Cette présence éclipserait celle de l’armée US qui se ferait plus discrète et réduirait les dépenses militaires américaines.

    4. La Turquie poursuit deux objectifs stratégiques à travers le plan américain : enraciner sa présence en Syrie et en chasser l’axe de la Résistance. Elle n’est pas contre le retrait des troupes américaines et arabes de la Syrie, mais ne semble pas non plus irritée par leur présence.

    Ankara essaie donc de bénéficier du plan américain et de la présence militaire symbolique de plusieurs pays arabes pour stabiliser et renforcer sa position militaro-sécuritaire en Syrie. Et de la même manière, les Américains se serviront de l’occupation turque d’une partie du territoire syrien dans le nord du pays pour créer une coalition américaine, arabe, turque et même kurde.

    Maintenant, les États-Unis et la Turquie vont tenter leur chance. Les pays arabes n’ayant pas la capacité d’envoyer de nombreux soldats, ils leur restent les derniers éléments de Daech et du Front al-Nosra. Et le front de la Résistance ne devrait pas trop en souffrir.

    presstv.com

    Saadollah Zarei, spécialiste des questions internationales et professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai. ©Tasnim News

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/05/04/washington-joue-toutes-ses-cartes-en-syrie/

  • Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe

    Avec Armel Joubert des Ouches 
    Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.

    Voir la suite et la video

  • PHILIPPE VARDON : CHRISTIAN ESTROSI REJOINT DANS L’OUTRANCE ET LA CARICATURE JEAN-LUC MÉLENCHON

    Réagissant aux violences perpétrées le 1er mai à Paris, Christian Estrosi a dénoncé « la montée des populismes & nationalismes »… Philippe Vardon lui répond au micro de boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/christian-estrosi-rejoint-loutrance-caricature-jean-luc-melenchon/

  • Réforme des Institutions : le Parlement roule pour lui-même

    2863492456_1f57e99d2f_z.jpgUne république du parlement, morte depuis 1958 fait semblant d’exister encore face à la république du président et c’est à ce jeu stupide et hypocrites que jouent les parlementaire lorsqu’ils critiquent la réforme macronnienne.

    L’opposition suscitée par le projet de révision constitutionnelle provoque donc de fortes réactions négatives des oppositions, des parlementaires et de tous les caciques républicains qui souhaitent un jour obtenir leur par du gâteau. Nous devons nous réjouir de cela. En effet, quel plaisir pour nous de voir ces gens qui pour certains profitent de budgets publics depuis des années sans jamais agir fortement pour la République (au sens du bien commun), être prêt à retourner ciel et terre pour maintenir leurs avantages et leurs privilèges illégitimes.

    Le Sénat, une institution qui par son seul nom devrait inspirer le respect le plus profond et être composé de la meilleure part du genre humain n’est qu’un conglomérat de vieillards somnolents qui prétendent défendre « les territoires», mais qui défendent surtout leur dortoir doré. Ces gens qui ne représentent ni le peuple, ni les provinces mais seulement les intérêts des élus se veulent indispensables, mais qu’ont-ils fait pour ce qu’ils appellent démocratie depuis 1958 ou même 1870 ? Dans les moments les plus difficiles, ils ont abandonné le peuple et la patrie, lorsque des tentatives de réformes institutionnelles intelligentes ou justes ont été proposées, ils les ont combattues, y compris celles qui étaient les plus en accords avec les principes démocratiques. Et maintenant, les voilà qui pleurent sur la perte de l’influence de leur gérousie ?

    Et comment critiquent-ils Macron ? Par des comparaisons déplacées avec la monarchie :« Macron c’est le Roi Soleil » selon le député communiste Chassaigne. Qu’un Stalinien fidèle à l’étendard aussi rouge que le sang des 100 millions de victimes de son idéologie mortifère puisse imaginer que ce serait une insulte, cela montre bien à quel point ces gens là se moquent du peuple et méconnaissent l’Histoire de notre patrie. D’autres voient dans la politique de Macron un « néobonapartisme », là encore on veut se servir de l’Histoire pour insulter d’une manière parfaitement ridicule et on refuse de voir que le présidentialisme est là depuis l’origine de la Ve.

    Rappelons ces mots de M. Macron : « La démocratie comporte toujours une forme d'incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même.  Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n'a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au coeur de la vie politique. Pourtant, ce qu'on attend du président de la République, c'est qu'il occupe cette fonction. Tout s'est construit sur ce malentendu. » Alors, si vous étiez honnête dans cette confession, soyez un bon néobonapartiste M. le Président et au sujet de ces parlementaires abusifs, reprenez le célèbre mot de Murat au lendemain du 18 brumaire lorsque les députés des Cinq-Cent et des Anciens refusaient de voter le passage au Consulat : « Foutez-moi tout ce monde-là dehors ! »

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2638-reforme-des-institutions-le-parlement-roule-pour-lui-meme

  • La victoire des Black Blocs - Journal du Mercredi 02 Mai 2018

  • PENDANT UNE HEURE, 1.200 GAUCHISTES ONT PU TOUT SACCAGER

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    Pendant une heure, 1.200 gauchistes de noir vêtus et bien équipés ont pu se réunir en amont du cortège de la CGT qui devait partir de la place de la Bastille. Ils ont pu détruire des magasins sans la moindre intervention policière. Les images filmées sans difficulté ont ainsi montré comment un McDo avait été consciencieusement explosé et incendié. D’autres commerces ont subi le même sort. Du mobilier urbain a été saccagé. Des feux ont été allumés, dont les flammes léchaient les étages des immeubles, c’est-à-dire les appartements qui se trouvent au-dessus des rez-de-chaussée commerciaux.

    Les commentaires sur les chaînes d’information reprenaient en boucle trois phrases : la première, insistante, répétait que le message de la CGT allait être « brouillé » ; la seconde rappelait le slogan des vandales promettant l’enfer pour Macron et son monde ; la troisième évoquait les craintes de la préfecture, qui manifestement était bien informée de ce qui allait se passer. Même la personne la plus raisonnable, la moins encline à voir des complots partout, ne peut qu’être troublée.

    Aujourd’hui, l’État de droit a été sciemment foulé aux pieds. La première mission d’un État est, effectivement, de faire respecter le droit, pas seulement celui des immigrés clandestins, si tant est qu’il existe, ni celui des islamistes fichés S, mais celui des citoyens, des commerçants, des propriétaires, des résidents. Les premiers doivent jouir du droit de manifester légalement, les seconds d’exercer leur activité, les troisièmes de voir leurs biens protégés et les derniers d’habiter paisiblement leur logement ou de le quitter pour aller où bon leur semble.

    Pendant une heure, ces droits ont été suspendus par une autorité étonnamment défaillante. Le terrain a été abandonné aux exactions des casseurs. Or, le pouvoir ne peut bénéficier ni de l’excuse de la surprise, ni de celle du manque de moyens. Les appels lancés sur les réseaux sociaux avaient été perçus et avaient donc suscité les craintes de la police, qui a disposé du temps et des effectifs nécessaires pour prendre des mesures.

    Les « forces de l’ordre », que j’ai vues beaucoup plus dissuasives lors des défilés de la Manif pour tous, avec des interpellations en amont, par exemple, ont laissé arriver sur place plus de mille énergumènes casqués et habillés de noir, munis de sacs à dos contenant le matériel de camouflage et de vandalisme, donc parfaitement repérables. Elles ne sont intervenues avec des moyens proportionnés qu’après les « débordements » et dans la fumée spectaculaire des incendies. Le McDo était nécessaire pour les images du soir, pour montrer que les mouvements sociaux génèrent la chienlit, et qu’il faut qu’ils cessent.

    Le slogan qui cible Macron et son monde permet de globaliser le désordre et la manifestation, les Black Blocs et la CGT en un même tout. C’est contre « notre » Président que convergent les forces du désordre. Il est donc temps qu’il revienne du Pacifique pour rétablir le calme. Cela rappelle quelque chose… M. Macron pensait commémorer Mai 1968. Il le fait, en tentant de reproduire le scénario. La chienlit d’abord, pendant que le chef n’est pas là, puis le rassemblement derrière lui du bon peuple de droite. Sauf qu’en 1968, la contestation, pour absurde qu’elle fût, était spontanée et considérable au point de dépasser pendant un temps le gouvernement. Cette fois, il faut craindre que le pouvoir laisse monter la violence pour en tirer un bénéfice politique, en discréditant le mouvement syndical et en séduisant les partisans de l’ordre.

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-heure-1200-gauchistes-ont-pu-saccager/

  • Gouvernants de la République ou Rois de l’esbroufe

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    Bernard Plouvier

    Notre distingué Président et sa souriante épouse voyagent beaucoup. Après tout, pourquoi pas ? Il paraît que les voyages forment la jeunesse. Et si le chef de l’État en profite pour ramasser des commandes qui profitent à l’industrie ou aux services du pays, c’est une excellente chose.

    Notre fringant Président continue les actions de guerre à l’encontre de l’État syrien, débutées par son lamentable prédécesseur. C’est déjà plus gênant. Nul ne sait sur quoi pourrait déboucher l’imbroglio syrien. L’on a déjà connu quelques expériences malheureuses en Libye, en Irak, en Afghanistan. Avant de guerroyer dans un autre continent, sans intérêt ni profit pour l’État français, notre demi-dieu pourrait prendre l’avis du Bon Peuple, qui règle la facture.

    En outre, Superman joue des muscles face à la Russie de Poutine et, là, ça devient sinon inquiétant, du moins grotesque. La colossale puissance militaire russe n’a que faire du moucheron français, qui a bien du mal à tirer une bordée de missiles sans connaître le ridicule de ratés. Alors, Seigneur-Macron pourrait peut-être cesser de se conduire en jeune arrogant et réfléchir quelques secondes à une constante universelle : le sens des proportions.

    À moins que notre sémillant Président n’aboie que sur ordre des affairistes de Wall Street et des faucons (voire de vrais c…) de Washington. Dans ce cas, cela sent fâcheusement la forfaiture. L’Armée française n’est au service que de la seule Nation française. Le Droit constitutionnel n’a que faire de la Finance cosmopolite et de ses ukases. Notre force armée n’est pas un outil de la mondialisation de la vie politique. C’est un « objet régalien », dépendant exclusivement de l’intérêt de la Nation. Pas besoin de sortir d’une grande école pour le savoir : il suffit de jeter un œil sur nos Lois Fondamentales.

    On nous présente le Président, jeune et dynamique, comme « un homme autoritaire ». Excellent ! Après mollasson Ier, ce ne peut être qu’une fort bonne chose. Notre Premier ministre est un boxeur amateur ; encore mieux ! Il ne devrait pas se laisser marcher sur les pieds, comme la Mollasse sus-citée. Certes, le ministre de l’Intérieur est un vieillard chenu, qui tremblote et bafouille parfois, mais il ne doit pas manquer d’éminences grises, maçonniques ou non, pour prendre les décisions à la place de papounet.

    Vient le 1er mai et ses cortèges syndicaux. Et là, on tique derechef. Car l’on voit Paris en proie aux émeutes gaucho-anarcho-mélanchonniennes… à moins que le millionnaire en euros, qui joue les gros bras, ne soit aussi dépassé que nos excellences. Car à l’évidence, personne n’a réagi lorsqu’au cours de la matinée, l’on a signalé deux centaines de cagoulés au milieu des forts-en-gueule syndicaux. Il est évident qu’ils n’avaient pas mis leurs cache-nez et passe-montagne par peur du froid (d’ailleurs, Macron, le roi des Fake News, nous parle en permanence du « réchauffement climatique », donc, pas besoin d’une protection spéciale contre rhumes et autres états viraux).

    Dès la fin de matinée, on savait que deux centaines de voyous étaient là pour casser du flic et des vitrines. Et nul n’a envoyé de renforts de police anti-émeute, ni de camions à eau en grand nombre.

    Alors une question grave se pose. A-t-on affaire à d’authentiques gouvernants ou à des charlots qui donnent des leçons à l’extérieur et font preuve d’une coupable inertie dans leurs devoirs intérieurs ? En clair, Macron and Cy (marque mondiale déposée) serait-elle une simple association d’esbroufeurs ?

    Dans ce cas, effectivement, les gosses de riches qui forment l’essentiel des gaucho-anarcho-trotskistes vont pouvoir rejouer « Mai 68 », soit la farce alcoolo-sexuelle qui a détruit l’État napoléonien et l’a remplacé par la bouillie actuelle. On peut penser ce que l’on veut de Maurice Papon, mais ce grand préfet de police n’était pas le minus Grimaud. Avec un Papon, pas de mai 68. Pour une raison simple : Papon, gaulliste après avoir été pétainiste, avait le sens de l’État.

    Nos excellences actuelles, de quoi ont-elles le sens, pour qui et pour quoi roulent-elles ? Est-ce la politique du laissez-faire & du laissez-passer, la prosternation devant le veau d’or multinational ? Ou bien, est-on en présence d’une équipe décidée à faire appliquer les Lois de la République ? On le saura bientôt.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ÉOLIEN : DÉTRUIRE LA NATURE POUR PROTÉGER LA NATURE ?

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    Le Lévézou est un haut plateau situé en plein cœur de l’Aveyron. Une terre qui culmine à plus de 1.000 mètres d’altitude. De nombreuses rivières alimentent des barrages hydroélectriques construits dans les années 50. Ces barrages avaient englouti des vallées entières, souvent les meilleures terres, recouvrant quelques hameaux et détruisant des écosystèmes. Mais la production d’électricité était une priorité nationale à l’époque, un projet d’intérêt public.

    Les habitants avaient dû l’accepter et ceux dont les terres avaient été noyées furent indemnisés ou relocalisés. Par ailleurs, de nouvelles activités, touristiques étaient nées grâce à ces lacs.

    Terre ventée, également, ce qui a attiré l’avidité des promoteurs de centrales éoliennes. Dès le début des années 2000, les premiers mâts se sont dressés. Au début, personne ne s’est opposé. Ces éoliennes amenaient des revenus à quelques agriculteurs, des rentrées fiscales aux communes, et l’image de ces machines était positive.

    Mais dès qu’elles furent dressées, les nuisances apparurent. Vrombissement permanent certains jours, effet stroboscopique, malaises peut-être dus aux infrasons, hécatombe d’oiseaux et de chauves-souris, flashs lumineux qui transforment le plateau en boîte de nuit, etc. Surtout, modification profonde du paysage. Aujourd’hui, c’est une centaine de mâts qui se dressent et certains villages, comme Bouloc, sont cernés, installés sur d’autres communes, qui n’en subissent pas les nuisances mais en perçoivent les revenus.

    Mais l’appétit des promoteurs n’est pas rassasiée pour autant et de nouvelles centrales sont en construction. Par exemple à Arques. Pour installer ses machines, le promoteur a décapé une zone humide de 5.000 m2. La police de l’eau appelée pour constater sa présence « omise » par l’étude d’impact est arrivée trop tard. La couche superficielle qui aurait permis de juger de la présence d’une zone à protéger a disparu et la tourbe vendue. Il n’y a pas de petit profit.

    Un peu plus loin, dans la commune de Ségur, les travaux d’une autre centrale nécessiteront de drainer le terrain. La tourbière, vieille de 5.000 ans, située en aval ne serait donc plus alimentée et mourra petit à petit. On attend une réaction de la préfecture pour protéger ce qui peut l’être encore.

    Ces zones humides, on le sait, sont des pièges à carbone. Elles accueillent une faune et une flore endémique exceptionnelle, rare et fragile. Elles ont mis des milliers d’années à se former. Et l’avidité de groupes financiers et industriels, soutenus par l’État, vient les détruire en une journée.

    Au prétexte de lutter contre les gaz à effet de serre, on détruit des zones de stockage de ces gaz, alors même que, lorsqu’elles fonctionnent, ces machines remplacent l’électricité produite par des centrales nucléaires qui n’émettent pas de gaz à effet de serre… Et quand le vent s’arrête (le facteur de charge peine à dépasser les 20 % en 2017), ce sont des centrales thermiques, émettrices de gaz carbonique, qui doivent prendre le relais.

    Au nom de l’écologie on injecte des tonnes de béton dans le sol, on défigure les paysages de France, on permet le massacre d’oiseaux et de chiroptères, et maintenant on détruit des tourbières.

    Allô, Nicolas, pourquoi tu tousses ?

    http://www.bvoltaire.fr/eolien-detruire-nature-proteger-nature/

  • Après la moralisation de la politique française, à quand celle des syndicats français ?

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    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission « Bistrot Liberté » sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission « Synthèse » avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    Que vous inspire les mouvements sociaux qui ébranlent la France depuis le début de l’année, soit les difficultés à évacuer des zadistes déterminés à Notre-Dame-des-Landes (NDLL), les grèves à la SNCF et les facs occupés

    D’abord, la ZAD de NDLL n’est pas un mouvement social, seulement un squat ultra-politisé et pseudo-écologiste : le laxisme du précédent  quinquennat a laissé s’envenimer une situation qui aurait dû être réglée en deux heures par l’intervention d’une poignée de gendarmes déterminés : pour cela, il aurait fallu imposer l’autorité de l’État par la force, au risque, effectivement, de quelques horions distribués sur ces fameux « punks à chiens » qui n’ont jamais été de gentils cultivateurs écologistes refusant l’abomination du capitalisme… Devant l’inertie du gouvernement Ayrault, l’extrême gauche a vu l’occasion inespérée d’en découdre et le nouveau président Emmanuel Macron a non seulement renié une de ses promesses électorales en abandonnant le projet d’aéroport, mais montre qu’il est terrorisé à l’idée qu’il y ait des « victimes » parmi les zadistes dégagés… À près d’un mois du début de l’évacuation, on lit ainsi dans Le Mondequ’« après avoir concouru à l’éviction de 29 squats sur les 97 recensés à Notre-Dame-des-Landes, la gendarmerie nationale est désormais dans l’attente de pouvoir poursuivre ses opérations », tandis qu’« un cadre de la place Beauvau » s’autosatisfait que « la mission (ait) été remplie »… Des esprits chagrins pourraient toutefois considérer qu’il aura fallu près d’un mois à 2 500 gendarmes opposés à 100 crasseux pour conquérir un tiers seulement d’une déchetterie… Dans le même temps, certains responsables politiques réclamaient d’aller faire la guerre à Bachar al-Assad à l’autre bout du monde. On revient donc de loin… à être resté chez nous !

    Et les grèves à la SNCF ?

    Une grève n’a de sens que si elle est ponctuelle et massive : avant même qu’elles ne débutent, celles-ci ont été annoncés comme « perlées » sur plusieurs mois, seul un tiers des employés ont suivi le mouvement et leur nombre ne cesse de fondre de semaine en semaine… Constater que ces grèves sont un échec ne semble pas péremptoire, même si les responsables syndicaux sont adeptes de la Méthode Coué en rabâchant que les chiffres sont faussés… Néanmoins, et c’est là une preuve supplémentaire, les cinq centrales syndicales auto-proclamées « représentatives » se sont chacune rassemblées de leur côté le 1er Mai ; incapables de s’entendre pour un simple défilé symbolique, comment peut-on imaginer qu’elles puissent convaincre les Français de les soutenir ? D’autant qu’avant même que ne débute le conflit, tout le monde affirmait que le gouvernement d’Edouard Philippe jouerait sa crédibilité sur la réforme de la SNCF : s’il reculait, il était mort… Ce qui n’est pas le cas des centrales syndicales qui depuis longtemps ne comptent plus sur les cotisations de leurs adhérents pour survivre, mais sur les largesses d’un État dont il n’est pas impossible, et même très probable, qu’il les tienne toutes à sa merci : après la moralisation de la politique française, il ne tient qu’à lui de faire de même des syndicats français. Leurs responsabes le savent parfaitement.

    Reste donc le blocage des facs…

    Un blocage qui n’a pas touché l’ensemble des facs et qui, à l’évidence, s’essouffle, dont tout le monde s’est accordé à prévoir l’arrêt dès les vacances d’été et dont il ne restera probablement dans les esprits que les dégradations et les vols pour près d’un million d’euros dans certaines universités françaises… Notez que c’est 5 fois moins que les dégâts de Notre-Dame-des-Landes et  une « plaisanterie » par rapport aux 20 millions que la SNCF perd chaque jour de grève… Rappelons-nous que c’est en 2008 que le Premier ministre d’alors François Fillon avait déclaré que « les caisses de l’État français » étaient vides… Une décennie plus tard, elles avaient donc été sacrément remplies et ne demandaient qu’à être vidées… Sans doute une exception française, là encore !

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