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magouille et compagnie - Page 1441

  • L'ONU sait que la plus grande partie du territoire syrien est sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés

    6a00d83451619c69e20224df311688200b-800wi.jpgA la veille des élections législatives, le président libanais Michel Aoun a accordé un entretien à la BBC Arabic dans lequel il a évoqué le quasi-million de réfugiés syriens au Liban inscrits auprès de l'ONU :

    "nous ne faisons pas pression sur les déplacés pour qu'ils quittent le Liban. Mais en même temps, nous n'acceptons pas qu'on mette des obstacles devant ceux qui désirent rentrer et qu'on fasse pression sur eux pour qu'ils restent chez nous. Nous nous interrogeons sur les intentions de ceux qui sont derrière le maintien des déplacés (syriens) au Liban. L'ONU sait très bien que la plus grande partie du territoire syrien est désormais sûre, mais malgré cela, elle ne souhaite pas le retour des déplacés".

    Le Liban accueille près d'un million de réfugiés syriens enregistrés auprès de l'ONU. Le pays a officiellement rejeté le communiqué relatif de la conférence internationale d'aide aux réfugiés syriens, tenue à Bruxelles les 24 et 25 avril, et qui estimait qu'une solution politique en Syrie devait précéder leur retour dans leur pays. M. Aoun avait affirmé que le Liban réclamait "un retour sécurisé des déplacés, notamment dans les régions stables" tenues par le régime syrien, alors que la communauté internationale estime un tel retour prématuré.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • EMMANUEL MACRON : FIN DE L’INNOCENCE OU DÉBUT DE LA ROUERIE ?

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    « Macron président, la fin de l’innocence », le documentaire diffusé ce lundi dernier sur France 3, n’a rien à voir avec de la « communication », assure le principal intéressé : « C’est de la politique ! »

    De la « politique », les commentateurs des principaux médias en ont assez peu fait le lendemain, se contentant de se focaliser sur cette seule phrase opposant l’attitude du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame à celle « des gens qui pensent que, en quelque sorte, le summum de la lutte, c’est les cinquante euros d’APL ».

    Pour éventuellement maladroite qu’elle soit, cette sortie méritait-elle de monopoliser le débat ? À croire que la commission qui délivre les cartes de presse est présidée par Raquel Garrido et que les journalistes en question étaient pressés de profiter des ponts du mois de mai.

    Car, lors de cette émission, même à forte tonalité hagiographique, Emmanuel Macron a bel et bien fait de la « politique », parfois même à haut niveau. Lorsque, par exemple, il évoque le vide de notre société, cause d’impuissance face à de jeunes djihadistes qui, eux, développent un idéal assez fort pour donner à la fois raison de vivre et de mourir – c’est précisément là qu’il évoque la mémoire du gendarme Beltrame –, il touche juste.

    Pareillement, le simple fait d’évoquer « le tressage du temporel et de l’intemporel qui fait partie de notre pays », ce château de Versailles, où il invite Vladimir Poutine, « lieu de toute l’Histoire de France » et symbole d’une « histoire commune qui enracine nos pays dans quelque chose de plus important que les contingences du moment », ne peut qu’agréablement sonner à nombre d’oreilles.

    Seulement voilà, lorsque Emmanuel Macron en appelle à une certaine forme de transcendance, est-il raisonnablement possible de lui faire crédit ? Bref, sa « politique » n’est-elle pas seulement une forme de « communication » plus finaude et plus aboutie ?

    Laquelle permettrait, en même temps, d’en appeler aux mannes du passé pour sacrifier au « bougisme » ambiant, en matières familiale et fiscale, par exemple ? C’est ainsi sous son début de règne que la famille, pourtant fondement et donnée invariable de toute société digne de ce nom, est encore plus attaquée de toutes parts, de PMA en GPA. C’est aussi l’ISF, impôt supprimé pour ceux qui investissent leur argent dans des affaires souvent internationales, mais maintenu pour les biens immobiliers : soit la résidence secondaire, modeste ou non, qui permet à ces mêmes familles de se rassembler toutes générations confondues.

    Ce qui fait dire à Marine Le Pen, non sans raison : « Fiscalement, une ultra-minorité de Français, ceux qui n’avaient pas besoin d’être aidés, ont été très lourdement aidés, tandis que les classes populaires et les classes moyennes se sont retrouvées à nouveau avec un poids fiscal pesant sur eux et qui, pour certains, est insupportable. »

    On peut y voir un choix de société, un choix politique parfaitement logique pour qui considère la France comme une start-up. Et le fait que ce choix favorisant manifestement « ceux qui ont réussi » par rapport à « ceux qui ne sont rien » puisse s’articuler autour d’une rhétorique aux accents « traditionalistes », propres à berner les naïfs, peut légitimement amener à penser qu’Emmanuel Macron, parce qu’intelligent, est autrement plus dangereux que ses prédécesseurs qui, eux, poursuivaient les mêmes objectifs mortifères, mais avec une balourdise des plus confondantes. Comme quoi ces nigauds, même hauts placés, ne présentaient pas que des inconvénients.

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-fin-de-linnocence-debut-de-rouerie/

  • Déjà 7 blacks bocs ayant participé au saccage du 1er mai remis en liberté ! Bravo la justice !

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    1er Mai : 7 suspects d’extrême gauche mis en examen, mais remis en liberté

    Intox : l’AFP et le service public veulent faire croire à la sanction des anti-républicains
    Les groupes d’extrême gauche ne sont pas dissous

    « Sept personnes - sur 1.200 – soupçonnées d’avoir commis des dégradations après la manifestation du 1er-Mai à Paris ont été mises en examen et remises en liberté sous contrôle judiciaire, contre l’avis du Parquet qui avait demandé leur détention provisoire, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

    La justice se rend coupable d’une inexactitude visant à masquer l’intention révolutionnaire des « suspects ». « Présentés à un juge d’instruction dans la soirée de vendredi, rapporte l’AFP, les suspects ont été mis en examen pour « dégradations en réunion » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences aux personnes ou des atteintes aux biens« , a détaillé la source judiciaire. En vérité, le groupement est pré-existant aux faits de violence.

    Lire la suite sur La Gauche m'a tuer

  • Mai 68 : La jeunesse en révolte [2]

    Crédits : Diana Davies 

    Par Rémi Hugues 

    Dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, Rémi Hugues a rédigé pour Lafautearousseau une série dʼarticles qui seront publiés tout au long du mois de mai.

    La jeunesse française à l’heure américaine 

    La Seconde Guerre mondiale eut également pour conséquence majeure la fin de l’hégémonie européenne sur le monde, qui fut actée par l’impuissance franco-britannique à mener à bien l’opération de Suez fin 1956-début 1957 contre Nasser et son projet de nationalisation du canal qui relie la mer Méditerranée à la mer Rouge.

    Le Royaume-Uni, « dès 1954, sous la pression des États-Unis soucieux de ménager le colonel Nasser, nationaliste arabe et fraîchement arrivé au pouvoir, […] avait dû accepter de retirer, sous les deux ans, sa garnison. Et lorsque, pour répliquer à la nationalisation par celui-ci du canal de Suez, elle se lança avec la France (motivée, elle, par son soutien à Israël et son désir d’asphyxier la rébellion algérienne en la coupant de son grand allié égyptien), à l’automne 1956, dans une opération militaire pour mettre à la raison celui en qui Guy Mollet voyait un nouvel Hitler, [la Grande-Bretagne] fut, comme la France, priée de se retirer et d’accepter à son tour le nouvel ordre du monde. »[1] 

    En 1968 l’Europe est coupée en deux et sa partie occidentale est dominée par les États-Unis. Cette domination est d’ordre politique, économique et culturelle. « Le repli de l’Europe de l’Ouest sur son pré carré continental, avec la fin des empires, l’émancipation du tiers-monde, les reculs en Méditerranée, va de pair avec la confirmation de sa mise sous tutelle politico-militaire par les Etats-Unis. L’influence de ce pays, seul garant crédible de sa sécurité, commence à dépasser l’horizon géopolitique pour s’étendre aux sociétés avec l’adoption des modes venues d’outre-Atlantique. »[2]

    Le fondement de cette influence nouvelle est militaire. L’organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (OTAN) est instituée afin d’assurer la sécurité des pays d’Europe de l’Ouest – la République fédérale d’Allemagne en particulier – face au « péril rouge » que représente l’expansionnisme soviétique. Son existence « se manifestait par la présence d’imposants contingents de soldats avec leur matériel, une aide apportée au réarmement des armées nationales des pays membres et l’installation des organes de commandement, dont la SHAPE (Supreme Headquarters of the Allied Power in Europe) confié à un officier américain. Pour renforcer le dispositif, Washington avait obtenu le réarmement de l’Allemagne de l’Ouest, base avancée de la dissuasion face au pacte de Varsovie. »[3]

    Les libérateurs de l’occupant nazi s’étaient transformés en gardiens de la paix prêts à intervenir en cas de déferlement de chars d’assaut venus de Moscou. Ceci n’allait pas sans susciter quelque opposition : des voix, dont surtout celle du Parti communiste français (PCF), s’élevèrent contre ce qu’ils qualifiaient de « néo-impérialisme ». D’où la réalisation d’un court-métrage par les communistes qui promouvait la consommation du vin français face au succès du Coca-cola.

    Cet impérialisme ayant aussi une dimension culturelle, les coutumes et les traditions françaises se voyaient être concurrencées par le modèle américain. Si les plus âgés étaient peu enclins à céder aux sirènes de l’American way of life, il y avait parmi les jeunes un engouement incontestable pour cette modernité venue d’outre-Atlantique. La guerre froide culturelle battait son plein et dès les années 1960 les États-Unis commençaient à la gagner. Prise en étau, la France du général de Gaulle observait de nouvelles pratiques émerger, de nouvelles modes se répandre, un nouvel esprit se diffuser.

    Des inventions américaines produisaient des usages nouveaux : l’ancienne génération avait vécu à l’heure allemande, la suivante, dont l’œil se tournait vers le monde entier, vers de nouveaux horizons (Chine, Cuba, Vietnam), vivait en définitive à l’heure américaine.

    La nouvelle donne géopolitique explique cette américanisation de la jeunesse. Le génie des Américains fut de fournir un modèle, et le paradigme de contestation de ce modèle. Ils parvinrent à réduire l’antiaméricanisme à une forme américaine de protestation. À la culture de l’American way of life s’ajoutait la contre-culture de l’American way of life. « Initié par le modèle hippie, introduit en France par le canal principal de l’American Center, le tropisme vers l’An 01 aura tôt fait de trouver sa forme française, qu’il s’agisse de références nationales (Fourier) ou naturalisées (Kerouac le ʽʽBretonʼʼ), d’organisations nouvelles (écologistes et/ou régionalistes) et de lieux spécifiques (un magazine comme Actuel, un combat comme le Larzac). »[4] 

    Les jeunes Français, en Mai 68, étaient persuadés qu’en se révoltant ils s’opposaient aux États-Unis. En réalité plus ils s’opposaient, plus ils s’américanisaient. Plus ils s’engageaient dans la révolte, plus paradoxalement ils s’enfonçaient dans la soumission. Ils ne faisaient au fond que reproduire la geste des étudiants du campus de Berkeley, en Californie, d’où partit la « contre-culture », ce mouvement de contestation qui commença dans les « sixties ». Comme l’a si bien remarqué Régis Debray, « il fallut en 1968 aux branchés parisiens se rêver Chinois pour s’ouvrir à Manhattan »[5].

    L’aide consentie par lʼOncle Sam à travers le plan Marshall n’avait pas été vaine. Les piétons de Mai furent guidés par des gens qui se présentaient à eux comme communistes et révolutionnaires, ils ne savaient pas qu’en fait ils étaient « les hommes d’affaires du génie de la bourgeoisie qui en avait besoin. […] Ils accomplirent donc le contraire de ce qu’ils croyaient réaliser. L’histoire n’est jamais si rusée que lorsqu’elle fait affaires avec des naïfs. »[6] À dire vrai, en Mai 68 la jeunesse fut autant naïve que révoltée. (Dossier à suivre)    

    [1]  Jean-Michel Gaillard, Anthony Rowley, Histoire du continent européen (1850-2000), Paris, Seuil, 2001, p. 421-422.

    [2]  Ibid., p. 419.

    [3]  Ibid., p. 422.

    [4]  Pascal Ory, « Une ʽʽrévolution culturelle ?ʼʼ, in Dreyfus-Armand et alii, Les Anées 68. Le temps de la contestation, Bruxelles, Éditions Complexe, 2008, p. 222.

    [5]  Régis Debray, Mai 68 : une contre-révolution réussie, Paris, Mille et une nuits, 2008, p. 12.

    [6]  Ibid. p. 26.

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La politique macronienne veut des "cigales consommatrices" mobiles et individualistes

    Lu ici :

    6a00d83451619c69e20224e0380cd8200d-800wi.png"Le début d’année est plus que difficile pour le marché de la maison individuelle. De janvier à mars, les ventes ont reculé de 17% par rapport au premier trimestre 2017. En forme un an plus tôt, le marché de la maison individuelle a souffert début 2018 en raison de mauvaises conditions météo mais aussi selon les professionnels, d’une réduction des aides publiques à l’accession à la propriété. De janvier à mars, les ventes ont reculé de 17% par rapport au premier trimestre 2017, selon l’indicateur Markemétron publié par Caron Marketing et les Constructeurs et aménageurs de la Fédération française du Bâtiment (LCA-FFB).

    Pour Patrick Vandromme, président de LCA-FFB, une base de comparaison défavorable – les ventes étaient élevées fin 2016 et début 2017 – et les conditions climatiques « désastreuses de début d’année (…) ne peuvent à elles seules expliquer ces mauvais chiffres ». Dans un communiqué, il y voit l’ébauche d’une « tendance lourde », les ménages candidats à l’accession à la propriété, « surtout les plus modestes », ayant été « touchés de plein fouet » par la suppression « totale et brutale » de l’APL accession et la réduction du Prêt à taux zéro (PTZ) en zones B2 et C. Ces zones rurales et villes moyennes sont les « terres d’élection » de la maison individuelle neuve, rappelle fréquemment LCA-FFB.

    Après trois années de croissance, « tous les territoires sont concernés » par le recul des ventes au premier trimestre, « supérieures à 20% » en Auvergne-Rhône-Alpes, Centre Val de Loire, dans les Hauts-de-France, en Normandie, en Occitanie et dans les Pays de la Loire. En mars, cinquième mois de baisse d’affilée, la commercialisation des maisons individuelles neuves en secteur diffus (hors lotissement) est même en recul de 18,7% comparé au même mois un an plus tôt. Sur les 12 mois écoulés, le repli s’établit à 6,4%. « Ce constat est d’autant plus inquiétant que les conditions économiques globales sont plutôt favorables » estime Patrick Vandromme, pour qui ce recul « confirme la forte sensibilité aux aides publiques et à leur bon calibrage », des ménages souhaitant accéder à la propriété.

    D’ordinaire favorable aux décisions d’achat de maisons individuelles, le deuxième trimestre « constituera un Test décisif » estime LCA-FFB, qui craint de voir le secteur connaître une « récession durable ». L’organisation, qui table déjà sur un recul des ventes de 8 à 10% cette année, rappelle que « la reconfiguration défavorable du prêt à taux zéro » avait provoqué un « effondrement du marché de 2011 à 2014 », amenant « le gouvernement suivant à réagir ».

    Nous le savons tous, la propriété immobilière et en particulier la propriété d’une maison individuelle, a tendance a « stabiliser » les Français. Or, nous le savons aussi, l’Etat macronien ne veut pas que vous soyez stables. Au contraire, vous devez être « mobiles », vous ne devez avoir aucun « fil à la patte » susceptible de vous empêcher de vous déplacer au gré des besoins économiques. D’où les différentes mesures fiscales qui tendent vers l’individualisation (vous serez encore moins tentés de vous marier, il n’y aura bientôt plus aucun avantage fiscal), d’où les différentes mesures qui rendent plus difficile l’accession à la propriété. Si vous êtes locataires de tout (votre logement, votre véhicule, vos meubles…) vous serez plus « réactifs », plus « agiles », plus « souples », bref, vous vous adapterez mieux à l’évolution économique et sociale que le pouvoir politique vous prépare. C’est tout cela dont nous parle, mine de rien, ce chiffre à la baisse du marché de la maison individuelle…"

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  • IMMIGRATION ZÉRO ET RELANCE DE LA NATALITÉ EN EUROPE DE L’EST : MACRON, C’EST L’INVERSE !

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    La loi Collomb « anti-immigration » qui vient d’être votée en première lecture est de la poudre aux yeux « en même temps » pour naïfs ! C’est l’arbre qui cache la forêt de l’invasion migratoire, du remplacement de population en voie d’accélération rapide. Macron, dernier avatar de la gauche, suite au coup d’État médiatico-juridico-politique pour évincer Fillon, applique la politique droits-de-l’hommiste de destruction des peuples européens.

    Le doublement de 45 à 90 jours de la durée de séjour maximal en centre de rétention administrative n’aura aucun effet car la décision finale est laissée au juge des libertés. Les quelques places supplémentaires pour les demandeurs d’asile et pour les centres provisoires d’hébergement de réfugiés ne vont diminuer en rien les arrivées migratoires en amont. Quant à l’idée de vérifier le statut des personnes dans les centres d’hébergement d’urgence par des « équipes mobiles », elle a déjà été vidée de sa substance, suite aux cris d’orfraie des associations.

    En 2017, 120.000 immigrés clandestins, le plus souvent pour des seules raisons économiques, ont demandé un asile politique vide de sens qui ne signifie plus rien. Quant à la honteuse et folle immigration « régulière », elle a explosé, pour passer de 125.000, en 1995, à 262.000, en 2017 ! La France de Macron croule aussi sous le nombre des « dublinés » qui relèvent d’un autre pays européen mais qui s’installent en France en raison du laxisme de notre législation. Une loi votée sous Hollande annulant une rétention sur cinq n’a pas été abrogée par Collomb, pas plus que la circulaire Valls de 2012 contribuant à l’augmentation des régularisations d’étrangers en situation irrégulière de plus de 30 % en 5 ans. En 2017, le nombre d’éloignements des clandestins n’était que de 15.000, dont 6.600 seulement en dehors de l’Union européenne, soit quelques milliers d’expulsions de plus – une goutte d’eau ridicule en augmentation de 10 % par rapport à 2016, face au tsunami migratoire extra-européen !

    En Europe de l’Est, c’est tout le contraire : immigration zéro et politique nataliste des Européens de souche. Viktor Orbán octroie des prêts et une TVA préférentielle pour l’achat d’une maison à toute famille s’engageant à avoir trois enfants en dix ans. En Pologne, la politique nataliste du parti Droit et Justice a relancé les naissances d’une façon significative depuis 2016. Poutine, lui, a prévu un budget d’aide à la famille de 7,2 milliards d’euros jusqu’en 2020 avec un « bonus bébé » de 150 euros par mois pour les parents modestes dès le premier enfant – à comparer avec le salaire moyen, en Russie, de 450 euros par mois.

    Sous l’impulsion de l’Église orthodoxe, l’État russe combat avec succès l’avortement. Quand on en arrive, en France, à 220.000 avortements par an, soit une mortalité infantile peut-être comparable à celle que connaissait la France sous Louis XIV et un chiffre comparable à l’immigration régulière extra-européenne de 262.000 personnes par an, cela ne regarde plus seulement les femmes et leur vie personnelle, mais aussi la nation France et la civilisation européenne pour les question existentielles de leur survie, de leur renouvellement et de leur avenir.

    Hollande et Macron ont pratiqué la démolition de la politique familiale en fiscalisant les majorations de retraite aux parents ayant eu au moins trois enfants, en s’attaquant au quotient familial, en modulant les allocations familiales en fonction des revenus, etc. Pas étonnant, dans ces conditions, qu’en 2017, seulement 767.000 bébés soient nés en France, troisième année de baisse consécutive. L’exception démographique française en Europe est en train de disparaître tandis que Macron préfère subir l’invasion migratoire de masse.

    « La démographie est le destin », disait Auguste Comte.

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-zero-relance-de-natalite-europe-de-lest-macron-cest-linverse/

  • Nous ne voulons pas de leurs « valeurs », qu’ils ne cessent eux-mêmes de bafouer

    Chronique de Paysan Savoyard (n°199 – mai 2018)

    Les dirigeants du Système et leurs principaux serviteurs et obligés, politiciens, journalistes, intellectuels, juges et hauts-fonctionnaires, brandissent à tout propos les valeurs dont ils se réclament et dont ils proclament l’universalité : démocratie, liberté, égalité, laïcité… C’est sur ces valeurs qu’ils fondent leur légitimité : ils se présentent comme leurs défenseurs, leurs hérauts, leurs boucliers face à tous ceux, réactionnaires, populistes et nostalgiques de l’identité rancie, qui veulent « ressusciter les vieux démons ».

    Dans la réalité les tenants du Système violent au quotidien ces « valeurs républicaines » qu’ils portent en étendard. Jamais depuis la révolution française le pouvoir n’avait à ce point mis en avant les principes et les valeurs. Jamais depuis cette même période il ne les avait à ce point piétinées.

    • Ils glorifient la démocratie et organisent l’invasion de l’Europe sans avoir jamais demandé l’avis de la population

    Le Système se revendique hautement de la démocratie. Il se comporte dans la réalité de façon parfaitement tyrannique.

    C’est ainsi que les gouvernements successifs, réputés démocratiques, se gardent bien de consulter le peuple sur les sujets cruciaux, refusant toute démocratie directe. Lorsqu’en 2005 ils ont par exception organisé un référendum sur l’Europe et que contrairement à leurs prévisions leur projet a été repoussé, ils sont passés outre et ont appliqué tout de même les dispositions qui venaient d’être rejetées.

    Ces gouvernements soi-disant démocratiques ainsi engagé la politique d’immigration massive, décisive pourtant quant à ses conséquences à court et long terme, sans consulter la population. Mieux, ils la poursuivent et l’accentuent alors qu’ils savent parfaitement, au vu des études d’opinion unanimes depuis plus de vingt ans, que la population y ait majoritairement opposée.

    Les élites européennes veulent aujourd’hui contraindre et punir des dirigeants librement et largement élus, tels les gouvernements hongrois et polonais, accusés de ne pas respecter « les valeurs européennes et l’Etat de droit ».

    C’est là également l’un des aspects du comportement antidémocratique des élites Systémiques : des instances non élues, les juges d’une part, les organes de l’Union européenne d’autre part, viennent borner et réduire les marges de manœuvre des pouvoirs issus de l’élection. Il est piquant de remarquer que ces instances non élues s’appuient elles-mêmes sur les « valeurs », qu’elles dénomment « Etat de droit », pour limiter et encadrer la démocratie. 

    • Ils célèbrent la liberté et font taire les dissidents

    Les porte-paroles du Système affirment défendre et promouvoir la valeur fondamentale de la liberté. Le Système ne cesse pourtant de restreindre la liberté d’expression et de durcir les lois destinées à réduire les dissidents au silence, au nom de la lutte contre la haine. On enregistre par exemple ces jours-ci une nouvelle condamnation d’E. Zemmour ou encore la fermeture du compte Facebook du mouvement Génération identitaire (voir cette chronique).

    De même le Système met en place différents mécanismes autoritaires et de coercition visant à imposer sa vision du monde (les quotas, la discrimination positive…). Les lois anti-discrimination interdisent ainsi désormais de choisir librement son employé, son collaborateur, son locataire ou l’acheteur du logement que l’on met en vente. Avec des dispositifs comme celui de loi SRU ou de la politique de « mixité scolaire », le Système cherche en particulier à imposer à tout le monde la cohabitation avec les immigrés.

    Surtout le Système fait entrer par millions des immigrés qui viennent ruiner la première des libertés dont les Français de souche disposaient jusque-là : la liberté de vivre en sécurité et d’aller et venir en toute sérénité.

    • Ils promeuvent l’égalité et enrichissent les riches comme jamais

    Les partisans du Système mettent en avant l’égalité, leur valeur républicaine la plus cardinale. Dans la pratique, les politiques mises en œuvre par le Système depuis plus de quatre décennies (mondialisation, délocalisations, travail détaché, immigration, dumping fiscal…) ont pour objectif et pour effet d’enrichir la classe dirigeante comme jamais dans l’Histoire. Dès lors les écarts ne cessent de se creuser avec la majorité de la population, classe moyenne et salariés de souche, en voie de précarisation et de déclassement.

    Remarquons que les tenants du Système anonnent sans relâche le mot d’égalité tout en affichant à l’égard des électeurs « populistes » et « extrémistes », qui appartiennent majoritairement aux couches populaires, le mépris le plus ostensible.

    Les tenants du Système, cela va sans dire, s’arrangent pour se tenir eux-mêmes à l’écart de l’immigration qu’ils organisent. Celle-ci introduit dès lors une nouvelle source d’inégalités majeures entre ceux qui disposent des moyens financiers permettant de s’en protéger et ceux qui n’ont d’autre choix que de la subir.

    • Ils révèrent la laïcité et installent l’islam en France

    Les tenants du Système célèbrent et révèrent la laïcité, condition disent-ils de la liberté d’opinion et de la paix civile.

    Ils font pourtant entrer en Europe par millions des immigrés, pour la plupart musulmans, à qui la notion de laïcité est radicalement étrangère. Envers ces immigrés une fois installés et envers leur religion, le Système multiplie les concessions et les « accommodements raisonnables » en contravention avec son principe de laïcité (construction de mosquées, halal, tenue vestimentaire…). Dans un registre comparable, on notera que le Système ne cesse de brandir les droits des femmes comme ceux des homosexuels, tout en important en masse des immigrés qui, lorsqu’ils auront le pouvoir, voileront les femmes et tabasseront les homos.

    Le concept de laïcité est en réalité depuis deux-cents ans un prétexte et un paravent pour la politique républicaine d’hostilité à la religion catholique. Pour les laïcs militants, la montée en puissance de l’islam a l’intérêt de damer définitivement le pion du catholicisme. Quant à l’Eglise, les laïcs la tolèrent désormais, dès lors qu’elle est devenue insignifiante et qu’elle s’est alignée en tout point sur les dogmes républicains, à commencer par l’immigrationnisme.

    **

    Les « valeurs républicaines », qui au demeurant n’ont rien d’universel, ne sont selon nous rien d’autre que des illusions, des leurres, des fausses pistes : nous y reviendrons (voir déjà cette chronique).

    Les valeurs morales véritables ne sont pas là où la république les désigne : parmi les principales citons l’honnêteté, le souci de la vérité, la volonté de ne pas nuire à autrui, le respect des générations qui ont précédé et de celles qui suivront…. Ces valeurs fondamentales, les tenants du Système les violent sans relâche. Ils mentent. Ils sont hypocrites. Ils sont amoraux. Ils sont nihilistes. Ils sont d’un égoïsme absolu. Et surtout ce sont des traîtres.

    Ils trahissent tout. Leurs promesses. Leur parole. Leurs électeurs naïfs. Ils trahissent les peuples européens. Ils trahissent le passé et ils trahissent l’avenir. Comme nous avons voulu ici le montrer, ils ne cessent même de trahir leurs propres « valeurs ».

    Terminons sur cette remarque. Ces valeurs républicaines, ils les piétinent sans chercher à le dissimuler. En se réclamant sans cesse de principes qu’il viole grossièrement, le Système procède de façon provocatrice. Ce n’est pas par hasard. Cette attitude de provocation a un but : elle est un élément de son pouvoir. Abasourdi par tant d’impudeur, le peuple prend conscience de ce que le pouvoir qui le domine est arbitraire et qu’il ne reculera devant rien pour rester en place et parvenir à ses fins : le Système parvient ainsi à susciter la crainte et la résignation. Le viol de ses propres valeurs est pour le Système un instrument de son pouvoir totalitaire.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • [Vidéo] Fake news, désinformation et Union européenne

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    Le Brexit, l’élection américaine, l’affaire Cambridge Analytica ont dévoilé des pratiques d’influence jusqu’alors inconnues sur les réseaux sociaux.

    Pour en débattre, Rachel Marsden de Radio Sputnik recevait François-Bernard Huyghe, spécialiste de communication et de cyberstratégie à l’IRIS.

  • Un CRS qui a témoigné contre le Système serait interné administrativement d’office dans un hôpital psychiatrique ?

    Ce qui justifie principalement la présentation de ces vidéos sur MPI, c’est l’internement de M. Granié. S’agit-il réellement d’un internement politique et donc abusif ainsi que l’annonce M. Fiorile ? l’hôpital psychiatrique où il est détenu est-il bouclé et pourquoi ? S’il s’avérait qu’un homme se retrouvait interné par mesure administrative à la soviétique, cela serait très grave et confirmerait la dérive autoritaire du régime d’Emmanuel Macron… Même si tout est possible dans cette République issue de la Révolution de 1789, cela ne signifie pas que cela ne soit pas plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord, cette information n’est donc transmise qu’à titre de renseignement, ne pouvant être corroborée, en l’état. En effet, nous ne disposons pas d’autres renseignements que ceux transmis par le Conseil National de Transition et par Eric Fiorile (ci-dessus à côté du CRS Marc Granié), son chef de file, qui se définit comme son porte-parole. Celui-ci dit citer des articles qui seraient parus dans la plupart des pays du monde à propos de la manifestation du CNT d’hier à Paris, -qui n’a, semble-t-il, été mentionnée nulle part dans les gros médias- mais il ne présente aucun document concret pour établir la réalité de tels articles. Néanmoins, il y a matière à s’interroger alors qu’une dérive de la liberté d’opinion semble s’accentuer. Voir également les deux vidéos de la manifestation du 5 mai 2018 ci-après.

    Le témoignage de ce CRS est toujours en ligne sur youtube, alors que son auteur aurait été interné brutalement à la soviétique, tel qu’expliqué par Eric Fiorile qui s’exprime dans la vidéo ci-dessus.

    Ce qui ne manque pas de donner à réfléchir ce sont les tentatives de museler de puissants médias comme  Russia Today et Sputnik, ces médias russes qui ne versent pas dans la Macrolâtrie propre aux autres médias du Système. On sait par ailleurs que certains médias français ou américains ont été écartés pour n’avoir pas voulu modifier des interviews d’Emmanuel Macron à la demande de son cabinet, on sait aussi que les autorités françaises ont décidé de s’attaquer aux « fake news » (fausses nouvelles) par voie législative,  mais si on en juge par les faits, seules les nouvelles qui ne font pas l’affaire du gouvernement seraient pourchassées, tandis que les gros médias n’ont jamais autant menti en toute impunité ainsi que le dénonçait il y a quelques jours seulement Marine Le Pen… L’affaire du bombardement de la Syrie sous prétexte d’attaques chimiques sans attendre les résultats de l’enquête de l’IOAC (ONU) est éloquente à ce sujet.

    Étrangement, le site du Conseil National de Transitionne s’ouvre plus ce matin sur Google ? Ce dont la capture d’écran ci-dessous témoigne. Voire plus bas les deux vidéos de la manifestation du 5 mai.

    Voici, pour compléter le peu d’informations contradictoires que j’ai pu trouver sur le sujet, comment en juillet 2015, ce mouvement était présenté par un article du Figaro. Le Monde fait écho au Figaro en ce mois de juillet 2015 avec pour titre: Le 14 juillet, nouveau grand soir des complotistes.

    Depuis ce 14 juillet 2015, je n’ai trouvé aucun article de gros médias, dédié à ce mouvement qui, semble-t-il, n’a pourtant cessé de grossir.

    Ci-dessous deux vidéos enregistrées au cours de la manifestation du CNT du 5 mai 2018, une manifestation qui, apparemment, n’a été couverte par aucun gros médias, alors que celle de la Fête à Macron de Mélenchon était dans toutes les télévisions mainstream et répercutée à grand renfort d’annonces télévisuelles et autres, le franc-maçon Mélenchon qui bénéficie de toute l’attention des médias de grand chemin, étant intronisé comme l’opposant principal à Emmanuel Macron alors que les sondages le placent loin derrière Marine Le Pen …

    La manifestation était-elle non autorisée ainsi qu’il a été dit ? Mais les zadistes ne se gênent pas pour manifester et tout casser, y compris du policier, et cela n’a jamais arrêté la presse… Des positions carrément insurrectionnelles ont été tenues par les blak blocks, avec menaces de mort contre les autorités, sans qu’à notre connaissance personne n’ait été interné d’office en hôpital psychiatrique… Une manifestation de personnes courageusement non masquées, contrairement à d’autres…

    Cette affaire est donc soumise à votre sagacité, telle qu’elle, sans prétendre faire le tour de la question qui est impossible à vérifier en l’état, n’ayant pas d’autres renseignements que ceux transmis par le CNT lui-même. Dans l’attente de plus amples données, cette information n’est donc transmise qu’à titre de renseignement et n’engage qu’Éric Fiorile [et le CNT] qui prend la parole dans les deux vidéos ci-dessous. La seule information parfaitement établie est la manifestation du 5 mai du CNT qui a rassemblé quand même pas mal de monde au vue des vidéos (quelques centaines ? Voire quelques milliers?) et qui a mobilisé beaucoup de policiers.

    Cela ne signifie pas non plus que MPI s’associe aux opinions exprimées, ni d’ailleurs qu’elle les réfute.

    Ainsi que l’a fait Marc Granié, je m’étais interrogée en janvier 2015 sur Le curieux suicide d’un commissaire chargé de l’affaire Charlie Hebdo (Attentat islamique du Bataclan)– Dossier classé et inaccessible à sa famille !

    http://www.medias-presse.info/un-crs-qui-a-temoigne-publiquement-serait-interne-administrativement-doffice-dans-un-hopital-psychiatrique/91350/

  • Condamnation d’Eric Zemmour : Le Monde invente un délit d’islamophobie

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le journaliste et polémiste Eric Zemmour a été condamné par la Cour d’appel de Paris à une amende de 5000 euros pour provocation à la haine religieuse.

    L’article du Monde titre lui sur une condamnation en « islamophobie ».

    Il n’existe pourtant aucun délit d’islamophobie dans le Code pénal, on n’est jamais condamné pour une peur, mais pour un acte ou une exhortation. Sur le fond, cette affaire concerne des propos tenus en 2016 sur le plateau d’une émission de télévision qui selon la Cour justifient des discriminations et prennent les musulmans dans leur globalité. Il y évoquait notamment une « invasion » des musulmans, et la nécessité pour ceux-ci de faire un choix entre leur religion et la France. On lui reproche également d’avoir évoqué une islamisation de certains territoires de banlieue, en prenant pour exemple la pratique massive du port du voile.

    En revanche, la cour a jugé que des propos qui lui avaient valu une condamnation en première instance ne tombaient pas sous le coup de la loi.

    Notamment celui portant sur l’idée que « tous les musulmans » considèrent les terroristes comme de « bons musulmans ». Selon les juges, il n’y a pas dans ces propos d’incitation à la haine. Or, l’élément qui constitue le délit doit être clairement un appel ou une exhortation. Les poursuites contre Zemmour avaient été engagées par l’association EuroPalestine, à qui Eric Zemmour devra verser un euro symbolique, en plus de s’acquitter des frais de justice.

    La Cour de cassation a récemment annulé une autre condamnation du polémiste pour le même motif.

    Dans un journal italien en 2014, Eric Zemmour avait effectivement déclaré que le Coran était le « code civil des musulmans ». Selon la Cour, cette décision était insuffisamment justifiée, et a renvoyé l’affaire devant les premiers juges.

    Si la liberté d’expression paraît de plus en plus corsetée, il n’existe toujours pas pour le moment de délit d’islamophobie, sauf dans les rédactions de certains médias.

    https://fr.novopress.info/