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Laurent Obertone diffuse cet avertissement d'un membre du GIGN :
« Pendant que les mass médias nous inondent de mariage en Angleterre et de festival de Cannes, bon nombre d'événements classés "faits divers", violences inédites sur le territoire national, se mettent en place :
Marseille "busserine" avec des groupes armés et des techniques para-militaires parfaitement rodées, un procureur satisfait du dispositif policier et qu'il n'y ait pas eu de blessés, de nombreuses attaques de policiers en civils par des groupes de jeunes (Grenoble, Courcouronne...), violences par 200 personnes à Lyon la Duchère, un homme a Pau battu à mort par des ados, appel au djihad en France par des imams dans des mosquées françaises mais aussi les suicides à répétition des policiers et gendarmes abandonnés par la Justice et rabaissés par la hiérarchie, avec un projet de CDD à venir pour les forces de l'ordre alors que la formation est déjà un réel problème.
Bon nombres d'autres "signaux faibles", comme aiment les appeler les politiques, passent inaperçus.
Dans les rangs de mes camarades de l’unité d’assaut du GIGN, actifs et connectés aux unités de renseignement, tous ces signaux confirment qu'un scénario de guerilla se met en place dans un mutisme ahurissant.Notre message est simple : préparez-vous.»
Alexandre Gabriac, fondateur des Jeunesses Nationalistes, ancien conseiller régional, aujourd’hui secrétaire national aux fédérations de Civitas, a besoin de votre aide !
Notre ami et camarade Alexandre Gabriac toujours dans la tourmente judiciaire…
Condamné en première instance puis en appel à 2 mois de prison ferme et 4000€ d’amende pour avoir, d’après leur justice, organisé une manifestation interdite contre le racisme anti-blanc, son affaire a été examinée à l’audience criminelle de la cour de Cassation le 9 mai dernier. La décision sera rendue le 20 juin.
Par ailleurs, il passera devant la 12ème chambre correctionnelle du TGI de Lyon le 4 juin 2018, étant accusé de « reconstitution de ligue dissoute » (en l’espèce les Jeunesses Nationalistes), un chef d’accusation qui lui fait encourir une peine de 7 ans de prison ferme, la perte de ses droits civiques et la somme mirobolante de 45’000€ d’amende. A noter, ce chef d’accusation est placé dans la partie législative : « Crimes et délits contre la nation, l’Etat et la paix publique » du livre IV du code pénal. Tout un symbole d’inversion accusatoire.
Au-delà des condamnations, toutes ces affaires engendrent des frais de plus en plus conséquents pour ce jeune père de famille, à force de différentes pertes d’emplois, de déplacements, d’honoraires d’avocats spécialistes…
Nous faisons donc appel à votre solidarité et votre générosité afin d’aider notre ami, et lui permettre la continuation de son combat pour léguer à nos enfants un avenir français.
Voici la définition d’une fausse information adopté par l’Assemblée Nationale lundi dernier : « Art. L. 163-1 A. – Toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable constitue une fausse information. » (source)
Avec une définition aussi large de la fausse information, les députés placent de facto le pouvoir censorial entre les mains du pouvoir législatif. Les décisions successives de juges partiaux restreindront petit à petit la liberté des journalistes d’investigations, et des médias alternatifs. N’oublions pas que Médiapart était attaqué sur le manque de preuves dans l’affaire Cahuzac…
Quant aux sites de la « réinfosphère », il suffira d’attaquer en justice régulièrement les responsables de la publication pour générer des frais important de défense, et ainsi forcer les sites à fermer boutique… Cette loi est probablement une des plus pernicieuse jamais voté en France.
Il y a la France légale, la France officielle et, en son sein, une multitude de territoires réels, transgressifs, violents, riches du trafic de drogue et assurés d’une quasi-impunité. Des sociétés en autarcie malfaisante et en certitude d’être laissées tranquilles se multiplient et la France n’est plus en France partout. Il faut la reconquérir.
Le président de la République n’a pas voulu d’un nouveau plan pour les banlieues et a annoncé un changement de méthode. Il a sans doute raison sur le premier point mais pour le second, il a énuméré avec lucidité les maux affectant les cités – principalement le trafic de drogue avec ses ramifications internationales que la désertion policière rend infiniment lucratif et serein -, proposé avec pragmatisme des pistes, incité à la mobilisation les grandes entreprises, souhaité la multiplication des stages et la disparition des freins à l’embauche et, enfin, rêvé d’une société de “la vigilance”. Il y a du volontarisme et de la sincérité dans le propos présidentiel mais il a résonné étrangement, à cause notamment de sa dénonciation de la drogue – à juste titre il refuse sa légalisation – et de son trafic, dans une conjoncture où notamment à Marseille, à Pau, à Toulouse, à Grenoble et à Paris, des événements graves se sont déroulés qui ont démontré qu’on pouvait dans notre pays faire à peu près n’importe quoi, en particulier le pire sur le plan des violences et des dévastations comme à Paris, de l’appropriation guerrière d’une cité comme à Marseille et du massacre d’un homme par une bande de tout jeunes gens comme à Pau (Le Monde, Le Parisien).
La drogue, à Marseille, à Pau et à Toulouse – 5 policiers blessés alors qu’ils contrôlaient un véhicule près d’un point de deal – était à la source de ces comportements scandaleux.
Mais à Paris, à nouveau les Black Blocs ont sévi au cours d’une manifestation où on a brûlé l’effigie du président de la République représenté avec une balle dans la tête. Cette incurie parisienne est criante qui avait déjà été précédée – et donc largement alertée – par la terrifiante manifestation de casse et d’agressions du 1er mai quasiment en liberté. A Grenoble, des CRS en repos, rentrant dans leur cantonnement, étaient agressés par “une quinzaine de voyous embusqués dans des buissons” (Le Figaro).
Dans une cité de la région parisienne il a fallu dix ans pour que soient expulsées cinq familles qui, avec leur trafic, pourrissaient un environnement qui n’aspirait qu’à la tranquillité.
Je ne mélange pas au hasard des péripéties même si je ne méconnais pas le caractère particulier de la délinquance dans certaines cités de Marseille et que la longueur des procédures incriminerait plutôt la Justice. J’ai conscience de la facilité du “il n’y a qu’à” et de l’incantation exigeant seulement du courage politique, comme si miraculeusement moyens, policiers et restauration de l’ordre allaient advenir sans tarder. Aucun pouvoir, sur ce plan, n’a manqué de bonne volonté ni de résolution. Mais toujours de constance. En préférant de manière ostentatoire les opérations coups de poing, d’ailleurs rares, à l’action empirique, efficace et soutenue dans la quotidienneté de ces lieux et de ces cités où la France, je le répète, est à reconquérir.
Il me semble qu’on passe trop de temps à expliquer les motifs de notre effondrement et de notre dépossession mais qu’on met trop peu d’énergie pour y remédier.
Non pas que ce soit aisé mais j’incline à croire que rien ne s’accomplira jamais si on ne tient pas pour nécessaires quelques données.
On a bien compris que l’autorité était discutée partout et à tous les niveaux et que ce délitement ne diminuera pas au fil du temps. Ce constat fait, il est essentiel que l’Etat et les pouvoirs publics n’en prennent pas seulement acte mais s’engagent pour le réduire, s’y opposer, s’imposer et manifester, à chaque arbitrage significatif, que la France officielle, légale n’a pas vocation à passer sous la table démocratique au profit des multiples dissidences qui la fracturent et se comportent comme si elles étaient chez elles et persuadées de ne jamais en être délogées.
On ne peut pas systématiquement accuser la police d’inaction et se plaindre de ses interventions trop rares et toujours dangereuses dans les cités si on continue, même au plus haut niveau, à ne pas la soutenir systématiquement, sauf preuve de transgressions irréfutables de sa part, en la présumant coupable quasiment à tout coup. Une police qui, dans les situations difficiles qu’elle est amenée à affronter, n’a pas la certitude d’une adhésion à la fois politique et républicaine, est une police tentée par l’abstention plus que par l’action, répugnant aux crises et aux tensions inévitables au profit d’un abandon tactique et d’une fuite habile de ses responsabilités. Une attitude solidaire de l’Etat, ne se lavant pas les mains lâchement, comme trop souvent, des risques et des conséquences préjudiciables des missions de police, aurait pour effet de susciter plus de confiance chez celle-ci et donc plus de maîtrise de son pouvoir au quotidien.
Il n’y aura pas la moindre chance de restaurer l’ordre républicain partout où il est nié si la multitude des opérations contraignantes et vigoureuses nécessaires à cette fin n’est pas approuvée, validée, légitimée et défendue par les autorités politiques.
On me cite trop l’exemple de New York et de Rudolph Giuliani son maire de 1994 à 2001 – avec sa tolérance zéro et son éclatante réussite – au regard de notre “guerre” française pour l’instant perdue pour que je ne m’y arrête pas pour conclure. Je ne connais pas l’ensemble des modalités procédurales qui entravaient ou facilitaient l’action de ce responsable d’exception mais il est certain qu’il devait bénéficier d’une latitude autorisant une large autonomie de sa part et d’une relation exemplaire avec la justice new-yorkaise. Rien n’aurait pu prospérer sans cette double condition.
Est-il même utile de souligner combien chez nous les rapports entre magistrature et police, entre le pointillisme de l’une et l’efficacité de l’autre sont biaisés, contradictoires, parfois même hostiles ? Bien au-delà du militantisme du Syndicat de la magistrature !
Reconquérir la France ! Ce n’est pas une injonction vide de sens, une provocation. C’est l’obligation que se formule un citoyen navré de l’impuissance de son pays, de l’impunité des désordres et des violences et de l’acceptation apparente d’une fatalité qui n’en est pourtant pas une.
Reconquérir la France ! Une exigence républicaine, une condition de survie.
L’originalité du plan banlieue d’Emmanuel Macron est que ce n’est pas un plan banlieue quoiqu’il en ait toutes les caractéristiques, mais il lui fallait faire dans l’original ; il a donc expliqué qu’il ne s’agissait que d’un ensemble de mesures cohérentes tourné vers l’avenir, ce qui pourrait être la définition d’un plan. Mais, il n’y croit plus pour la banlieue « parce que cette stratégie est aussi âgée que moi », a-t-il dit, ce qui a donné un coup de vieux à Borloo. Le chef de l’Etat a donc tenu un long discours de près de deux heures à l’intention des habitants des quartiers qui « ne croient plus dans les grands discours. » Il a ajouté cette étonnante précision : « ça n’aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s’échangent un rapport. Ça ne marche plus comme ça. » S’il avait parlé de « deux femelles noires », on aurait vu le ban et l’arrière-ban des organisations antiracistes et féministes monter au créneau, mais là, les « deux mâles blancs » évoqués de façon péjorative n’émeuvent personne…
Ce qui différencie le non-plan Macron des plans antérieurs est qu’il n’en détaille pas le coût, ce qui est prudence au moment où il laisse filer les dépenses publiques sous le regard inquiet de Bruxelles. Mais le reste y est ! Et notamment la « discrimination positive » qui incite – avant d’obliger – les entreprises à privilégier l’embauche des jeunes des « quartiers », lesquelles entreprises étant en même temps systématiquement soupçonnées de discrimination raciale et que l’on va piéger par le « testing », vieille ficelle de SOS Racisme pour hurler à la discrimination lorsque la candidature d’un « jeune » des banlieues au CV trop léger n’est pas retenue. Alors que le non-plan Macron vise à en finir avec « l’assignation à résidence » des habitants des « quartiers populaires », il l’accentue et l’officialise en leur offrant un statut privilégié. Lequel se retournera contre eux, certains se demanderont toujours s’ils doivent leur emploi à leurs compétences individuelles ou à leur appartenance à une « zone prioritaire ». Les jeunes qui « galèrent » dans les banlieues non prioritaires n’auront droit à rien, ils n’avaient qu’à habiter ailleurs…
Le président a déploré l’antisémitisme renaissant sans le lier au fait que nombre de ces banlieues sont sous la coupe des islamistes qui, de fait, y font la loi. Après la parade provocatrice d’une bande de voyous arrosant un quartier de Marseille à la kalachnikov, le chef de l’Etat ne pouvait pas ne pas évoquer le trafic de drogue qui pourrit les cités. Mais ça pourra attendre encore un peu ! Il va y avoir un « un plan de mobilisation générale » mais pas avant le mois de juillet. Faut-il penser que, jusque-là, il n’y avait qu’un plan de mobilisation relative et que, grâce à l’épisode marseillais, elle est devenue générale ?
La seule vraie nouveauté qui aurait pu être positive, eût été la communication aux maires des fichés S de leur commune. Mais ce n’est pas le cas, contrairement à ce que l’on a dit un peu hâtivement. Il a, au contraire, déclaré qu’on ne « peut pas dévoiler » l’identité des fichés S, il s’est simplement engagé à instaurer un « dialogue systématique » entre les maires et les préfets sur les « personnes identifiées comme les plus à risques ». Encore un effort, Monsieur le président !
Si l’unanimisme médiatique français est sidérant, il existe heureusement quelques exceptions. Ici, nous avons Jean-Pïerre Pernault, pointé du doigt par soupçon que le présentateur préféré des François puisse voter à la droite d’Emmanuel Macron. En Allemagne, Eva Herman a été pendant plusieurs années une présentatrice en vue. Jusqu’à ce qu’elle décide, en 2007, de défendre une vision de la famille qui n’était pas sans rappeler celle de l’Allemagne de l’entre-deux guerres. Aujourd’hui, libérée de ses obligations, elle n’hésite pas à prendre la parole. Ce témoignage, traduit depuis l’Allemand, est donc intéressant pour ce qu’il est : une ancienne présentatrice de JT dévoilant l’envers du décor médiatique allemand. Le plus intéressant dans ce témoignage, c’est qu’elle explique qu’il n’existe pas de grand complot. Les journalistes allemands pensent et agissent en toute liberté. Polémia
Eva Herman, 60 ans, ancienne présentatrice du journal TV de la chaine allemande ARD nous explique très clairement et très précisément comment un débat de télévision est organisé en Allemagne. Ces réalités sont évidemment transposables en France….. Le 9 octobre 2007 a eu lieu l’un des plus grands scandales médiatiques en Allemagne: la présentatrice et speakerine du journal télévisé d’ARD de l’époque, Eva Herman, a été expulsée en direct de l’émission ZDF par Johannes B. Kerner. Que s’était-il passé? Selon Herman rien d’autre que le fait qu’elle avait exprimé publiquement son opinion. Eva Herman a dit littéralement: « L’idéal pour les bébés, c’est qu’ils soient auprès de leur maman et non pas, comme le dicte le dogme politique, séparés très tôt et gardés dans des crèches par de quelconques personnes étrangères. » Cet incident est devenu l’un des symboles les plus importants de la liberté d’expression mourante en Allemagne. Après ce cas, beaucoup de gens se sont demandé ce qui est délibérément planifié à l’avance dans les débats télévisés allemands et ce qui arrive encore par hasard. Eva Herman en parle dans l’article suivant. Elle permet au spectateur de jeter un regard dans les coulisses de la télévision. Et elle fournit des réponses convaincantes à des questions controversées sur les chauffeurs de salle – c’est-à-dire des personnes qui applaudissent et que le public imite – rémunérés ou non, sur les manipulations dans les coulisses, sur les centres de formation politique pour les présentateurs ou sur les «plans secrets concernant des débats télévisés».
Bonjour mesdames et messieurs. Il y a actuellement beaucoup de discussions sur les plans secrets concernant les débats télévisés en langue allemande. Sur les chauffeurs de salle payés, sur la manipulation dans les coulisses. Les présentateurs des chaînes allemandes ARD, ZDF, RTL, LTV ou SAT 1 ont-ils subi un lavage de cerveau ? Sont-ils inscrits dans des centres de formation secrets où ils sont formés conformément au système ? Ces choses ou d’autres choses semblables sont discutées sans cesse sur toutes sortes de blogs et de canaux. Le public du studio a-t-il aussi été spécialement préparé, irradié d’une certaine manière ? Ou pourquoi les gens applaudissent-ils dans les moments les plus improbables ? Quelle est la part de vérité dans de telles spéculations?
Donc, pour commencer de manière générale : Croyez-vous vraiment qu’à l’époque des fake news et de la terreur psychologique, à l’époque où la loi sur le contrôle des réseaux sociaux et d’autres interdictions de pensée sont décidées par les plus hautes instances gouvernementales, croyez-vous que dans les plus importantes institutions porteuses ou donneuses d’opinion la moindre chose serait encore laissée au hasard ? Je ne pense pas que ce soit le cas.
Nous allons faire la lumière là-dessus. J’ai moi-même présenté une émission-débat pendant dix ans et j’ai également été impliquée dans le travail éditorial pendant dix ans. Ainsi les processus internes et les objectifs des programmes de la télévision publique ne me sont pas vraiment étrangers. J’ai eu en plus la possibilité de faire des expériences mémorables de l’autre côté – c’est-à-dire… j’ai participé en de nombreuses occasions à des tables rondes et j’ai en outre parfois donné ma propre opinion, qui était quelquefois politiquement incorrecte, alors je peux probablement vous donner des indices.
De manière générale, les innombrables émissions de télévision n’ont, dans la plupart des cas, oui dans la plupart des cas, qu’un seul objectif : audimat, audimat, audimat. Pour y parvenir, il faut d’abord si possible faire suffisamment de bruit, il faut de temps en temps provoquer «par hasard» des scandales pendant l’émission en cours. Quiconque participe aux débats en tant qu’invité le sait. La plupart d’entre eux en tiennent compte, surtout s’ils sont politiciens de profession.
Mais parfois, il y a aussi des gens tout à fait normaux qui espèrent que leurs déclarations lors d’une telle émission pourraient apporter un changement bénéfique à leur pays. Appelons-les les penseurs non conventionnels, les alternatifs. Il ne s’agit pas forcément d’un parti politique. En règle générale, ces personnes se caractérisent par le non-respect du politiquement correct ordonné et préconçu, qui est inscrit dans le traité national sur la radiodiffusion et doit donc également être observé dans les débats. D’ailleurs, grâce à la légendaire émission de ZDF avec Johannes B. Kerner il y a exactement dix ans, j’en ai appris beaucoup plus. On n’arrête jamais d’apprendre.
Alors, que se passe-t-il exactement dans une émission de télévision ? Différentes personnes sont invitées et il y a généralement un, parfois plusieurs présentateurs. Aujourd’hui dans la plupart des cas, il y a aussi dans le studio un public, qui est souvent payé pour rester sur des chaises inconfortables. Pour cela il y a des entreprises, qui s’appellent agences de casting. Les critères de sélection du public dépendent du type et du contenu de l’émission. Bien sûr ce ne sont pas les mêmes personnes dans les émissions de potins de l’après-midi, que le soir chez Maybrit Illner ou Anne Will. Ces personnes sont souvent transportées en autobus. On les conduit au studio et on leur donne des instructions. A savoir : comment applaudir, et à quels moments – mais j’y reviendrai dans un instant. Tant qu’il ne s’agit que d’escarmouches innocentes pour le divertissement, tout cela n’est pas bien grave.
Néanmoins là aussi, pour les présentateurs il est recommandé d’être prudent pour sauver sa peau. Parce qu’il arrive même que des acteurs ou des chanteurs présentent leur propre opinion, même politique et ne sont pas d’accord avec ce qui se passe dans le pays, sous l’influence d’un parti ou autre. Dans ce cas il est important de nettoyer rapidement les choses, de distraire avec une petite blague ou d’introduire sans retard dans la conversation d’autres participants peu méfiants avec des questions inoffensives.
Mais lorsqu’il s’agit d’émissions traitant principalement de sujets tels que la politique, les finances, l’économie, les affaires sociales et les affaires familiales, les choses se présentent tout à fait différemment. En période d’élections au Landtag ou même d’élections au Bundestag, ça devient vraiment sérieux. Bien sûr, il y a généralement un objectif souhaité de la part de la rédaction en chef, que le présentateur doit connaître exactement et qui – aujourd’hui, ce n’est plus une surprise – devrait souvent coïncider avec la politique du gouvernement.
Par exemple : En ce qui concerne la politique dite des réfugiés, il va de soi qu’à la fin de l’émission il ne faut pas que tous les invités soient d’accord sur le fait que des millions de migrants nuisent à notre culture occidentale et que nous ne pouvons plus vivre en sécurité comme avant, ou que l’Allemagne est en train d’être islamisée ou quelque chose de ce genre. Cela ne serait évidemment pas conforme à la politique du gouvernement d’immigration inconditionnelle. À la fin de l’émission, tous les invités ne devraient pas dire à l’unisson, par exemple, que l’introduction de l’euro a été une erreur ou que la chancelière Merkel doit partir. C’est exactement le contraire qui doit se passer. Il faut convenir qu’à part quelques petits problèmes, tout va bien dans le pays. Et que nous n’avons jamais eu une aussi belle vie qu’aujourd’hui et que nous arrivons à tout faire, bien sûr.
Peut-être qu’il n’y aura donc qu’un seul invité dans la ronde qui sera d’un avis différent, notre penseur non conventionnel du groupe. Celui qui a le droit d’exprimer ses pensées critiques sur le gouvernement dans un débat télévisé, mais seulement dans une certaine mesure, bien sûr. Il ne doit pas trop parler, pas trop souvent et certainement pas trop longtemps. Et il y a un bon moyen d’éviter cela : on l’interrompt au milieu d’une phrase et ce, de façon récurrente.
Il va sans dire que le présentateur ne peut pas toujours le faire seul. Ainsi, lors de la sélection des autres invités, on accorde une attention particulière à ceux qui seront choisis. Par conviction profonde, ces gens donneront alors tout ce qu’on attend d’eux. Ils se révèlent être des agents d’exécution reconnaissants. Après tout, ils veulent être invités de nouveau pour d’autres débats télévisés. Pas besoin de faire un arrangement avec eux, ils font d’eux-mêmes ce qu’on attend d’eux.Quiconque travaille de manière fiable sera toujours là. Leurs visages nous sont bien connus en Allemagne. Pendant la journée souvent au Parlement, le soir très souvent dans le studio.
Maintenant, bien sûr, c’est également un fait que le présentateur ou la présentatrice est généralement informé à l’avance par les rédacteurs en chef lors des réunions dites éditoriales. Et ce, à propos de ce qui doit sortir à la fin. Parfois, il s’agit aussi, collectivement, de faire plonger le penseur non conventionnel et de le descendre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer. Il est même arrivé que la majorité politiquement correcte des invités du débat télévisé soit explicitement informée à l’avance pour que l’objectif éditorial souhaité puisse être atteint. Mais pas le penseur non conventionnel. Une sorte d’indignation permanente caractérise les invités du débat télévisé, qui peut aller jusqu’à l’augmentation de la fréquence cardiaque simulée. Le penseur non conventionnel isolé peut dire ce qu’il veut; à la fin, même si c’est juste et raisonnable, il sera inévitablement et impitoyablement massacré.
Soit dit en passant, il y a des termes déclencheurs qui ne devraient jamais, vraiment jamais, jamais être utilisés dans un débat télévisé public. Par exemple «mis au pas» ou «mère». Bien sûr, le téléspectateur à la maison remarque que quelque chose ne va pas. Secouant la tête, il se demande ce que c’est que ce cirque et se met en colère parce que les téléspectateurs ne sont pas du tout aussi stupides que les rédacteurs et les présentateurs le pensent. Mais la populace du studio ne remarque pas qu’il y a des problèmes. La plupart d’entre eux ont tout oublié dans leur état d’ivresse. Ils s’avèrent être de parfaits agents d’exécution.
Maintenant, vous devez également savoir que les différents acteurs ont une oreillette pendant un débat télévisé et sont connectés à la rédaction. La rédaction, c’est-à-dire les rédacteurs qui sont assis dans la direction, juste derrière le mur du studio. Ils surveillent méticuleusement le processus, pour intervenir naturellement si quelque chose ne fonctionne pas comme ils le souhaitent. D’une part, le présentateur a généralement une oreillette. Si, du point de vue de la rédaction, il pose les mauvaises questions, les bonnes questions lui sont chuchotées d’une manière amicale et emphatique. On lui rappelle aussi rapidement s’il a oublié de poser des questions importantes ou s’il a peut-être envie de les oublier. Alors ça, c’est vraiment pas possible ! Soudain, les opinions personnelles du soi-disant invité ne sont pas souhaitées.
Cependant, si les rédacteurs eux-mêmes planifient une nouvelle stratégie pendant l’émission en cours et renversent l’ancienne, on parle bien sûr au présentateur à travers l’oreillette, sans même que le téléspectateur n’en ait le moindre soupçon – il ne devrait d’ailleurs pas avoir de soupçon ! Parfois, néanmoins, vous pouvez le voir à l’écran. Lorsque le présentateur hoche la tête alors qu’il n’y a pas de raison de hocher la tête, c’est que la connexion invisible est établie.
Cependant, ça devient un problème si la stratégie est changée pendant l’émission et que les invités du débat télévisé, qui ont été initiés à un processus prédéterminé, n’en remarquent rien parce qu’ils n’entendent pas ce qui arrive à l’oreillette du présentateur.
Prenons le cas fictif, c’est-à-dire un schéma de pensée – un invité, penseur non conventionnel, ne doit pas seulement être massacré lors du débat télévisé, mais aussi jeté hors du studio. C’est un vrai scandale. Il est planifié à l’avance – notre schéma de pensée. Tous les invités du débat télévisé sont au courant de cela, le présentateur bien sûr aussi, la rédaction aussi, le directeur aussi, le régisseur aussi, seul le penseur non conventionnel ne soupçonne rien. Pendant l’émission en direct, les rédacteurs en chef, derrière le mur se rendent compte à un moment qu’il faut continuer à massacrer le penseur non conventionnel, mais sans le jeter dehors. Parce qu’on ne pourrait pas expliquer cela au spectateur, qui n’est pas si stupide après tout, et parce que le penseur non conventionnel exprime en fait des points de vue assez sains.
Cependant, les invités de l’émission insistent maintenant pour qu’il soit expulsé ! Ils continuent à harceler le présentateur, qui ne peut pas leur dire que la stratégie vient d’être à nouveau modifiée. Ils peuvent même dire des choses étranges au présentateur pendant l’émission, comme par exemple: Quand est-ce qu’on va faire ce qu’on avait décidé? Heureusement, ça n’est jamais arrivé avant, n’est-ce pas?
Revenons à la question de départ! Comment se fait-il que le public du studio commence à applaudir aux moments les plus impossibles, parfois bêtes? A cause de la personne qui déclenche les applaudissements, on l’appelle aussi le chauffeur de salle. Il est responsable de l’ambiance dans tout le studio. De nos jours, la plupart des chauffeurs de salle ont aussi l’oreillette, c’est le rédacteur derrière le mur de carton qui communique avec eux pendant l’émission. C’est important, bien qu’un peu unilatéral, parce que le chauffeur de salle ne peut pas répondre, tout comme le présentateur ne peut rien dire sur les instructions pendant l’émission. Il doit faire ce qu’on lui dit sinon il aura un problème après l’émission.
Mais le chauffeur de salle, qui avant chaque émission s’entraîne à applaudir avec le public, est presque aussi important que le présentateur. Dès qu’il frappe des mains – c’est comme ça que ça se fait – le public parfois payé commence à applaudir ! Ainsi, si un invité de débat TV exprime quelque chose qui n’a pas de sens, mais qui se rapproche de l’objectif éditorial du programme, le public sera de bonne humeur. Le rédacteur chuchote au chauffeur de salle en quelques secondes : «Applaudissements» et c’est là que ça commence. Heureusement, la personne qui déclenche les applaudissements s’était aussi entraînée avant avec le public à taper des pieds ou à crier, s’ils entendaient des paroles particulièrement agréables. Il réagit rapidement et le public le sait et il le suit. N’est-ce pas fantastique, un système génial… quand on est assis sur la bonne chaise, bien sûr !
Mais c’est stupide quand le public du studio commence à penser par lui-même, alors on applaudit aussi à des moments qui ne sont pas dirigés par le chauffeur de salle. De cette façon, des situations parfois vraiment paradoxales surgissent et la tromperie devient rapidement visible dès que les téléspectateurs, c’est-à-dire vous à la maison, vous observez de plus près et vous réfléchissez un peu. Eh bien, c’est comme ça que ça marche dans les émissions, un monde vraiment très particulier. Vraiment, éblouissant, fort et coloré.
Oh oui, il y avait encore la question de savoir si les présentateurs avaient subi un lavage de cerveau ou s’ils devaient suivre une formation secrète régulière ? Je ne pense pas qu’on puisse dire ça ; non, non, je ne voudrais pas du tout dire cela. En fait, c’est bien pire : aucune chaîne qui emploie des présentateurs très bien payés n’a besoin d’un plan secret aujourd’hui, parce que ces gens fonctionnent de leur propre chef ! Tout fonctionne automatiquement pour le système.
Les esprits de la plupart des présentateurs, des journalistes, des correspondants ou autres, sont aujourd’hui politiquement corrects, fortement développés de telle sorte qu’ils croient tout ce que le système leur donne et ce qu’ils disent d’eux-mêmes.
Il s’agit, par exemple, des histoires du méchant Russe, du dangereux Assad, de la politique géniale de Mme Merkel en matière de réfugiés ou de la thèse abrupte de George W. Bush sur les attentats du 11 septembre. Ils ont intériorisé tout cela de telle sorte qu’ils y croient fermement eux-mêmes. Honnêtement, ils pensent que tout est vrai et juste, et c’est bien sûr l’exigence de base pour ces emplois bien payés ! Ces gens qui ont le micro dans leurs mains pour traîner dans la boue devant les caméras des gens qui ne pensent pas pareil, pour les massacrer devant le public, ils n’ont pas besoin d’un plan secret: ils sont le plan secret! … si vous voulez utiliser ce vocabulaire et très peu de gens le connaissent. Terriblement triste, en fait, n’est-ce pas ? Constamment disposés à l’indignation, ces gens connaissent tous les déclencheurs qui doivent tomber dans une émission de télévision pour clouer au mur l’autre personne politiquement correcte. J’avais déjà mentionné quelques termes déclencheurs : «mère» ou «histoire allemande».
L’histoire allemande ? Impossible, impossible ! Les présentateurs, les journalistes, s’y tiennent, après tout, ils veulent s’asseoir devant l’auge et manger.Qui mordrait la main qui le nourrit ?D’ailleurs, personne n’est obligé de faire ce qu’on attend de lui, parce que chaque employé de ce système a la liberté de prendre la porte de sortie à tout moment quand il ne peut plus dormir la nuit ou quand se regarder dans le miroir le matin devient un calvaire. Tous ces gens glamour et entraînés travaillent seuls, sans plan secret. J’ai personnellement eu affaire à un grand nombre d’entre eux, certains d’entre eux, que je rencontre encore aujourd’hui, par hasard. Presque tous présentent leur show politiquement correct avec une expression significative, tout à fait volontiers aussi en privé. On peut difficilement avoir avec eux des conversations critiques qui peuvent stimuler leur esprit de l’intérieur, ils se ferment ! Ils construisent des murs, ils se sont habitués à tout cela depuis longtemps, car c’est ça qui assure leur pain quotidien et celui de leur famille. Toute autre chose serait beaucoup trop dangereuse, surtout par les temps qui courent ! Amusez-vous bien au prochain débat télévisé. Voyons combien de temps ça va durer.
Communément, l’expression « plan banlieue » évoque un énième plan d’aides aux quartiers immigrés, synonyme de milliards dépensés en pure perte pour acheter une hypothétique paix sociale. L’objectif affiché : « intégrer » ces quartiers au reste de la société française. Pourtant, le vrai « plan banlieue », celui palpable, concret, tangible, désigne un mécanisme inverse, un phénomène d’ampleur qui ravage nombre de nos villes et de nos villages. Le véritable « plan banlieue », qui s’étend actuellement partout en France, ce n’est pas la politique de la ville qui s’applique à la banlieue, mais la « politique » de la banlieue qui s’applique dans nos villes.
Pour tâcher d’être plus clair, voici comment se déroule un vrai « plan banlieue », dans la vraie vie. Prenons un exemple très concret, celle d’une petite ville de la « France périphérique » de 7000 habitants, appartenant pour la plupart à la petite classe moyenne blanche rurale ou semi-urbaine. Un centre-ville jusque-là agréable avec quelques commerces. Mais aussi un « quartier sensible » dont les habitants sont très majoritairement issus de l’immigration maghrébine et africaine.
Première étape du vrai « plan banlieue » : des habitants de la cité commencent doucement à fréquenter le centre-ville. Ils investissent notamment les bistrots, et surtout leurs terrasses. Une fois installés (face à la rue, si possible), ils commandent un café. Le fameux « café en terrasse » : combien de patrons n’en servent plus ou appliquent des tarifs prohibitifs afin de prévenir ce type de phénomène dans leur établissement ? Car une fois leur terrasse investie par cette nouvelle clientèle, les passants ne s’arrêtent plus, les habitués viennent de moins en moins : pour le bistrot, c’est fini. Les nouveaux « clients » se montrent, sont bruyants, fixent les badauds. Ils occupent et imprègnent les lieux.
Deuxième étape du vrai « plan banlieue » : les habitants de la ville commencent discrètement à se plaindre du bruit, des incivilités, de l’insécurité. Des mobylettes qui tournent dans le centre-ville tard le soir. Des « petits groupes » qui investissent la place. Les discussions entre habitants du quartier évoquent ces cas d’un voisin qui s’est fait agresser, de cette jeune fille qui s’est faite insulter. On parle de ces regards insistants, pesants. Le centre-ville finit par être progressivement déserté.
Troisième étape du vrai « plan banlieue » : le taux de fréquentation du centre-ville chute, le prix de l’immobilier s’écroule, les commerces mettent la clé sous la porte. Le taux de vacance commerciale explose. Un kebab ouvre. Puis un deuxième. L’occupation du quartier devient totale : ils sont désormais chez eux, chez vous. Le « plan banlieue » est terminé. La ville ne s’en remettra pas.
Ce modèle de « plan banlieue » s’applique silencieusement depuis 40 ans. Mais il n’a jamais aussi bien fonctionné puisqu’il touche aujourd’hui tous les types de villes, y compris celles de quelques milliers d’habitants situées dans la France périphérique, loin des banlieues des grandes agglomérations françaises.
Dans une interview pour le Figaro, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies de l’Ifop, affirme ainsi qu’« on observe un phénomène de généralisation et de dissémination de ces problématiques sur l’ensemble du territoire national et plus seulement à la périphérie des métropoles ou dans le fameux « 9-3 »(…). Il n’existe plus une préfecture ou sous-préfecture française qui n’ait pas son quartier « chaud ». Et le phénomène s’étend à des territoires encore plus petits. Ainsi à Trèbes, village de 5600 habitants, on compte aussi une zone « sensible », le quartier de l’Aiguille. Derrière le discours officiel de la « petite ville de province où tout le monde se connaît » se cache une autre réalité : Marine Le Pen y a fait 48 % au second tour de la présidentielle ».
Le vrai « plan banlieue » n’est pas un plan concerté. Il n’est que la conséquence pratique de l’immigration massive (la force du nombre) couplé avec l’esprit de revanche et sa logique tacite de conquête. Il se construit autour d’un rapport de force implicite mais permanent, décrit sans détour par le géographe Christophe Guilluy dans son livre La France périphérique : « Ces terres de contacts sont aussi celles du séparatisme et d’une « lutte » non dite pour le territoire, et notamment des lieux symboliques que représentent par exemple le centre-ville ou la place du village. Qui baisse les yeux ? Qui prend le pouvoir symbolique, celui de la rue ? ». Le vrai « plan banlieue » se nourrit de la lâcheté de nos gouvernants (des ministres aux maires), mais aussi, chacun doit l’admettre, de nos petits renoncements du quotidien. Pour l’instant, les villes, les villages et les quartiers encore préservés du « plan banlieue » sont ceux où les « terres de contacts » dont parle Christophe Guilluy parviennent encore à être évitées. Jusqu’à quand ?
Depuis deux mois, maintenant, j’ai quitté Paris pour le soleil du midi. Sans regret aucun, sinon pour y avoir laissé des êtres chers, mais je ne supportais plus de voir une ville où j’ai passé quatre décennies devenir ce qu’elle est aujourd’hui. Je « remonte » à la capitale régulièrement, et plus le temps passe, plus cela m’est pénible !
Outre la qualité de vie – une expression pleine de sens –, je cherchais de la place. De l’espace. Je l’ai trouvé. De quoi, très largement, me faire entrer dans les catégories de l’INSEE dont je vous parlais l’autre jour : je vis désormais dans un appartement en « sous-peuplement très accentué ». Très très accentué, même. Pire que ces égoïstes qui « ont tendance à conserver leur logement après le départ des enfants du domicile familial ou le décès du conjoint », j’en ai acquis un tout exprès pour y recevoir la famille et les amis, et j’espère bien pouvoir en profiter.
C’est mesquin, honteux sans doute car dénué de charité chrétienne, mais c’est ainsi. Ayant passé mon enfance provinciale dans une longère où nous dormions à trois par chambre, et vingt ans à quatre dans un modeste appartement parisien, je m’offre aujourd’hui ce grand luxe qu’est l’espace.
Passé ce petit préambule, j’aimerais justement vous livrer quelques réflexions sur le logement. Une question qui peut sembler secondaire en regard de tant d’autres problèmes mais qui est, incontestablement, la cause de la frustration de bien des Français.
Voilà, pour illustrer, trois histoires qui touchent des proches et disent, sans qu’il soit besoin de commentaires, toute l’absurdité de notre système.
Une amie vend à la frontière des XVIIe et XVIIIe arrondissements de Paris un appartement de 76 m2 pour la coquette somme de 780.000 euros. Elle part dans le IXe où, pour 760.000 euros, elle va s’installer dans un appartement de 64 m2 où il lui faut faire des travaux.
Un couple d’amis avait acheté, voilà dix ans, un appartement de 65 m2 dans les immeubles neufs qui font face à la gare RER d’Évry, la bonne ville de Manuel Valls. La location arrivant à son terme, ils souhaitent le vendre. Il est en parfait état. Acheté 175.000 euros, ils ne trouvent pas, aujourd’hui, preneur à 130.000.
Madame X., âgée, est partie en maison de retraite. Pour payer les frais, ses enfants ont vendu l’appartement dans lequel elle s’était installée après son veuvage. (Ex)-beaux quartiers de Poitiers, belle prestation : 70 m2, salle d’eau et salle de bains, parties communes bien entretenues, deux chambres. Ils l’ont très péniblement vendu… 70.000 euros ! Pourquoi ? Parce que la municipalité a installé en face des logements sociaux pour y abriter des populations « allogènes » venues de la capitale avec ses mœurs et ses trafics.
Paris ne compte plus, désormais, que des gens « très riches » – soit parce qu’ils sont depuis longtemps propriétaires d’un logement dont les prix flambent de façon délirante, soit parce qu’ils appartiennent à une classe sociale extrêmement aisée ; face à eux, des logements sociaux. Entre ces deux extrémités, on ne trouve plus personne. Les cadres moyens fuient vers la banlieue, qui se met elle aussi à flamber. Un jeune couple qui s’est installé voilà cinq ans à Montreuil dans une maison d’à peine 90 m2 où il a fallu faire de lourds travaux, payée 347.000 euros, s’en voit proposer aujourd’hui 650.000 !
J’ai discuté avec mes déménageurs. Ils parcourent la France, doivent souvent dormir à l’hôtel. Seulement voilà, ils ne trouvent plus d’hôtels à bas prix : tous ou presque, en périphérie des grandes villes, sont réquisitionnés pour y loger à l’année des immigrés.
Les déménageurs sont payés au SMIC. Que croyez-vous qu’ils pensent lorsque le patron les engueule parce qu’ils n’ont pas trouvé une chambre en dessous de 100 euros la nuit ?
Les beaux esprits nous serinent que « les populistes » se trompent ou, pire, qu’ils vivent dans le fantasme : faux, l’immigration ne coûte pas cher à la France ! Reste qu’elle coûte probablement très cher aux Français en qualité de vie, en pertes individuelles, en désespoir parfois.
Il y a plus de 10 ans, Polémia publiait son premier Dictionnaire de novlangue. En 2013, le Nouveau Dictionnaire de novlangue était présenté à ses lecteurs, avec plus de 500 mots nouveaux. Deux ans plus tard, c’est un nouveauDictionnaire de novlangue, consacré à Mille mots qui manipulent les Français. Aujourd’hui, Michel Geoffroy, notre lexicographe toujours vigilant, a répertorié près de 30 nouveaux mots ou nouvelles expressions qui envahissent les médias. Polémia
Adoption internationale : Trafic d’enfants des pays pauvres organisé au profit des riches occidentaux.
Appropriation culturelle : Expression consistant à affirmer « qu’une culture dominante s’approprie les codes esthétiques d’une culture dominée », évidemment pour de nouveau mettre en accusation la culture occidentale. Alors que le phénomène inverse est au contraire très courant : ce sont en général les dominés qui s’approprient les codes des dominants pour essayer de leur ressembler.
Attaque meurtrière : Expression alambiquée pour ne pas écrire « attentat » (exemple : Le Monde du 2 octobre 2017 qui titre « Marseille : l’attaque meurtrière a été revendiquée par l’EI ») ; on peut dire aussi « attaque au couteau » dans le même sens (Le Monde du 13 mai 2018).
Blanc / Blanche : Couleur faisant référence à une ethnie coupable par essence aux yeux des non-blancs. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, le terme blanc serait la troisième injure la plus souvent proférée à l’encontre d’un homme.
Casseur : Terme utilisé par les médias pour éviter de les désigner par référence à leur appartenance à l’extrême-gauche.
Chahuté : Se dit d’une personne politiquement correcte lorsqu’elle a été agressée par l’extrême-gauche.
Complotiste : Selon Maurice Szafran (Challenges), une personne qui affirme que la presse mainstream en France serait systématiquement favorable à Emmanuel Macron.
Crinière de lionne : Expression à proscrire quand elle vise une personne de couleur et qu’elle est proférée par une personne « perçue comme blanche » sous peine de racisme.
Démocratie illibérale : Démocratie qui n’obéit pas aux commandements de l’idéologie libérale/libertaire et cosmopolite de la Davocratie.
Déracinés : Immigré clandestin pour les médias.
Discours de haine : Prises de position politiquement incorrectes et, pour cette raison, destinées à être censurées à l’initiative des GAFA sur le net et les réseaux sociaux.
Droits reproductifs /droits génésiques : Expression désignant par antiphrase, dans le vocabulaire du Conseil de l’Union Européenne pour les affaires étrangères au titre de ses priorités pour 2018, les « droits » à l’avortement, à la contraception d’urgence et à l’éducation sexuelle.
Episode neigeux : Expression utilisée systématiquement dans les médias pour minimiser les faits climatiques n’allant pas dans le sens de la théorie du réchauffement climatique et de son origine humaine.
Exilés : Immigré clandestin pour les médias.
Interruption volontaire de vie sans consentement du malade : Euthanasie des malades.
Maîtrise de l’antenne : Expression utilisée par le CSA et désignant la nécessaire censure des propos tenus dans les médias audiovisuels afin que tous les intervenants, y compris les invités, respectent les commandements du politiquement correct.
Moyen d’enseignement : Expression désignant désormais une classe pour le ministre Blanquer, lorsqu’on en supprime en milieu rural.
No-go-zone : Expression désignant les quartiers interdits de fait aux forces de l’ordre, aux représentants de l’Etat, aux journalistes et aux femmes non voilées. Il est bien entendu que ces zones n’existent pas sinon dans les fantasmes de l’extrême-droite.
Non-mixité : Réunion exclusivement réservée aux personnes appartenant à un même groupe, parfaitement tolérée par les pouvoirs publics dès lors qu’elle n’est pas le fait de personnes « perçues comme blanches ».
Nouveaux arrivants : Immigrants clandestins pour Le Monde du 10 mai 2018.
Nouveaux habitants : Immigrants clandestins selon certains maires de grandes villes françaises, dont Alain Juppé.
Orphelins de la république : Enfants produits de la GPA off-shore, après commande de clients nantis, par des mafias locales utilisant des femmes esclaves.
Pétainiste : Etudiant adhérant à un syndicat de droite pour l’extrême-gauche.
Racisé : Personne non-blanche.
SAMD : Sans ascendance migratoire directe : français de souche… selon l’INSEE.
Terrorisme endogène : Expression inventée lors de l’attentat islamiste de Trèbes destinée à justifier pourquoi les pouvoirs publics ne pourraient prévenir ce genre de terrorisme.
Trublion : Islamiste menaçant pour Le Parisien du 4 février 2018, relatant l’arrestation d’un islamiste à Mantes-la-Jolie.
Ultra-conservateur : Droite américaine selon le journal Le Figaro (ex « Bannon, l’ex-conseiller de Trump, quitte le site ultra-conservateur Breitbart News »). S’il s’agit d’un russe, on dira « ultra-nationaliste ». Voile catholique : Fichus portés par les femmes françaises selon M.Christophe Castaner et qui serait dès lors identique, selon lui, au voile islamique.
La suppression par Facebook de la page de Génération Identitaire, qui rassemble plus de 200.000 abonnés, a suscité un vif débat public. Dominique Reygnié, directeur général de la Fondapol, s’en est ému dans une tribune parue dans le Figarovox.
Selon lui, « la question posée par la fermeture du compte de Génération identitaire est, à proprement parler, cruciale : il s’agit de savoir si nous sommes engagés dans un processus de privatisation de nos libertés publiques et en dehors de tout contrôle de type juridictionnel ou parlementaire. »
Nicolas Bay, patron du Front national au Parlement européen, a lui aussi soulevé la question de cette censure politique et directement interpellé le président-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, auditionné hier par les députés européens. Ce dernier s’est contenté d’une réponse évasive affirmant qu’il était très attaché à la liberté des opinions politiques.