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magouille et compagnie - Page 1482

  • AURÉLIEN TACHÉ ET LE MACRONISME TOMBENT LE MASQUE : OUI, ILS PRÉFÈRENT LES ÉTRANGERS AUX FRANÇAIS

    La gauche en rêvait, La République en marche – de gauche et « en même temps » de droite – s’apprête à le faire : mettre fin à la préférence nationale dans le travail. Aurélien Taché, député LREM, le déclare sans détour dans une interview fleuve accordée au Bondy Blog avec cet argument imparable : « parce que le travail est fondamental quand on parle d’intégration, d’autonomie, de pouvoir construire sa vie ».

    L’État, procédant par petites touches, faisant semblant, un temps, de renoncer à l’abandon du modèle d’intégration républicain, revient donc à la charge. Et il est à craindre que cette fois soit la bonne.

    Ainsi, si cette forfaiture, parmi les 72 propositions qu’il va présenter au gouvernement Macron, est retenue, certaines professions jusqu’ici réservées aux Français pourront être exercées par des étrangers.

    Autres questions, les salaires et la reconnaissance des diplômes.

    Le député français s’indigne de « l’injustice totale » d’un infirmier étranger payé en France moins que son homologue français. Il est vrai qu’un médical ou paramédical français qui souhaite émigrer en Espagne ou en Hongrie percevra le salaire en vigueur dans le pays. Et, forcément, on n’entend guère parler de kiné ou d’infirmier vanter les charmes de la Pologne ou de la Roumanie ! Les avantages de la libre circulation en Europe, ce n’est pas du « en même temps » !

    En outre, si cette égalité des salaires peut paraître juste de prime abord, encore faudrait-il qu’elle corresponde à une égalité de diplômes. De grandes nations comme les États-Unis, l’Australie ou le Canada conditionnent l’exercice des métiers médicaux et paramédicaux des étrangers désirant y émigrer par la validation, sur place, de nouveaux examens, par la maîtrise quasiment parfaite de la langue, le tout ayant un coût souvent très élevé (quand ces pays n’exigent tout bonnement pas de refaire, pour ainsi dire, les études entières). Mais pour la France, Aurélien Taché, ex-plombier et ex-président de l’UNEF, ne veut pas de ce modèle. À propos du métier d’infirmier ? « On soigne de la même manière en Syrie qu’en France… » L’infirmier étranger aura droit, éventuellement, selon le pays d’où il vient, à une remise à niveau et à une formation « d’adaptation »… Rien de méchant, vous vous en doutez.

    Enfin, que signifie concrètement la fin de la « préférence nationale » au travail, dans la fonction publique comme pour les entrepreneurs privés ? Eh bien, pour le député Taché, tout simplement que ces employeurs « ne seront [plus] obligés de payer des taxes supplémentaires quand ils recrutent un étranger qui s’est vu octroyer le droit d’asile ou un titre de séjour ». C’était la dernière pierre à apporter à la préférence étrangère qui existe de fait, déjà, depuis depuis belle lurette pour les logements sociaux, les centres d’hébergement, la gratuité des soins, etc. La mise au rebut, dans les faits, du peuple de souche.

    Après les cinq rapports sur l’Intégration en 2013, après, en 2014, la feuille de route sur le sujet, dans laquelle la mesure 26 stipulait que l’État doit s’assurer que la fonction publique incarne bien « la diversité de la société française dans toutes ses composantes et à tous les niveaux de responsabilité », les élites qui « haïssent le peuple », pour parler comme Michel Houellebecq lors d’une conférence en Argentine, en 2017 sont en passe d’acter son Grand Effacement, donnant funestement raison à Malika Sorel-Sutter, spécialiste des questions d’intégration qui, en 2014 dans Le Figaro, affirmait : « Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. »

    Encore un peu de Malika Sorel-Sutter pour regarder sans détour ce qui nous arrive :

    « Des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-français. »

  • La Convention du Conseil de l'Europe sur le genre est nulle et non avenue

    6a00d83451619c69e201b8d2ded5c6970c-250wi.jpgLa Bulgarie et la Slovaquie ont annoncé qu’elles ne ratifieront pas la Convention du Conseil de l’Europe « sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique », qui fait un dogme de l’idéologie du genre et de son enseignement à l'école. La Bulgarie assure en ce moment la présidence tournante de l’UE.

    La résolution du Parlement européen qui approuvait la décision du Conseil européen de ratifier ce texte au nom de l’UE (qui l’a signé en juin 2017) est donc nulle et non avenue, comme la décision du Conseil, puisqu’il aurait fallu l’unanimité des Etats membres. La Grèce, la Tchéquie, la Lituanie, la Lettonie, la Hongrie, la Croatie, la Grèce, l’Irlande et le Luxembourg (et le Royaume-Uni), n’ont pas ratifié ce texte de 2011 qu’on peut donc désormais jeter à la poubelle.

    La socialiste française Christine Revault d’Allonnes Bonnefoy, rapporteur du texte, s’était félicitée du fait que

    « maintenant, on peut considérer que l’avortement est un droit au niveau européen ».

    Elle l'a dans l'os. 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Santé publique : le cynisme de Macron

    Par François Marcilhac

    Sifflé à son arrivée au salon de l’Agriculture par ceux qui savent ce que travailler dur veut dire, Macron aura eu beau tenter de séduire un public dont il ignore tout, faute de connaître le pays réel, il n’y sera pas parvenu. Certes, compte tenu du faible poids électoral que pèsent désormais les paysans, il n’est pas certain que son rendez-vous manqué avec le monde agricole, dimanche dernier, l’ait beaucoup traumatisé — en quoi il aurait tort, car, plus largement, le monde rural vote et En Marche perd actuellement toutes ses élections partielles.

    Le mépris du paysan français

    Il n’a pas se départir ni de sa morgue ni, surtout, de son cynisme lorsque ses interlocuteurs lui faisaient part de leur crainte quant à la politique du gouvernement, qu’il s’agisse de l’interdiction programmée du glyphosate ou du traité de libre-échange avec le Mercosur. Cynisme, puisque, d’un côté  il a joué, non sans motif, la carte de l’écologie et de sa responsabilité en tant que chef d’Etat en matière de santé publique pour justifier l’interdiction prochaine du glyphosate, sans pour autant que cette sortie soit préparée, tout en n’hésitant pas, de l’autre, à considérer sans aucune pudeur que le dogme libre-échangiste de l’ouverture des frontières devient subitement plus important que la santé publique lorsqu’il s’agit d’importer de la viande bovine d’Amérique latine, élevée dans des conditions sanitaires qui sont loin d’offrir toutes les garanties qu’on impose, avec raison du reste, à nos propres éleveurs — il en est d’ailleurs de même du glyphosate, puisque, tandis que les paysans français ne pourront bientôt plus en utiliser, toutefois, Bruxelles continuera d’imposer sur nos étals, avec la complicité du pays légal républicain, des produits contenant des traces de l’herbicide réputé cancérigène…

    Le mépris de l’éleveur français

    S’agissant du traité avec le Mercosur, ce seront plus de 100 000 tonnes supplémentaires de viandes qui arriveront en Europe d’Amérique latine, sans compter les importations supplémentaires en provenance du Canada dans le cadre du CETA,  le tout représentant plus de la moitié de la production européenne, si bien que la France « risque de perdre 20 à 25 000 exploitations » si l’Europe signe l’accord, assure Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

    Mais les éleveurs dénoncent surtout l’entrée sur le marché européen de viandes produites à des coûts d’autant moins onéreux que les animaux sont gavés aux farines animales, aux OGM ou aux hormones ! Ainsi le même Macron qui, avec des trémolos dans la voix, invoque sa responsabilité de chef d’Etat pour justifier l’interdiction du glyphosate est prêt à oublier cette même responsabilité dans ce qui se révélera sans doute comme un des plus grands scandales non seulement économiques, pour les éleveurs français, mais également alimentaires et sanitaires pour les consommateurs !

    Le mépris du consommateur français

    « On ne peut pas d’un côté, dans le cadre des états généraux de l’alimentation prôner la souveraineté alimentaire saine et durable et de l’autre côté accepter de la viande issue de productions qui ne respectent en rien tous les critères qui nous sont imposés en Europe », souligne Dominique Langlois, président de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Et ce, alors même que les scandales sanitaires entourant la viande se multiplient, notamment au Brésil. Or Macron — comme pour la SNCF sur laquelle nous reviendrons la semaine prochaine — est, on le sait, un homme très pressé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’oligarchie internationale aux dépens des intérêts français. C’est pourquoi, il souhaite boucler cet accord au plus tard d’ici la fin mars, avant le début de la campagne présidentielle au Brésil.

    Puisqu’il ose revendiquer non sans cynisme sa responsabilité, eh bien, il ne faudra pas hésiter à la lui rappeler lorsque les scandales sanitaires éclateront : c’est en toute connaissance de cause qu’il les aura favorisés au nom de son dogme ultralibéral et en raison de son mépris à la fois pour la pérennité de l’élevage français et pour la santé des consommateurs français — il est vrai que lui ne mangera pas du bœuf brésilien gavé aux OGM ou aux farines animales  : cette viande-là est d’ores et déjà réservée aux Français « qui ne sont rien ». 

  • Liste des 156 députés qui veulent légaliser le crime de l'euthanasie

    Et qui sont signé la tribune pleine de contre-vérités de Jean-Louis Touraine.

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    Michel Janva

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  • Le Manifeste du Parti communiste en cadeau ! Et pourquoi pas un séjour gratuit au Goulag ?

    6a00d83451619c69e201b8d2dea888970c-250wi.jpgBernard Antony dénonce le cadavre du communisme qui bouge encore :

    "Sans vergogne une affiche de « pub » de l’Humanité dans les kiosques annonce un hors-série « Marx, le coup de jeune » vendu 10 € avec « en cadeau » (sic !) le Manifeste du Parti communiste, édité pour la première fois il y a 170 ans. [...] 

    En fait de « coup de jeune », je constate que dans « l’Huma » désormais on n’hésite plus à publier des textes d’hérétiques gauchistes, trotskystes ou maoïstes, dont l’heure de gloire fut la période soixantuitarde. Ainsi du dirigeant de la LCR, Daniel Bensaïd, simplement présenté comme « philosophe » et sans mention qu’il n’est plus, lui non plus, comme Marx, de ce monde. Et dans l’article d’un certain Jacques Bidet (« philosophe et auteur ») « Qu’est-ce qu’une trace féconde ? » (resic !), on cite le gourou maoïste des années 68, Althusser (directeur de Normale Sup jusqu’à ce qu’il ait assassiné sa femme en l’étranglant), et encore Michel Foucault et Pierre Bourdieu.

    Voilà donc pour « le coup de jeune » de Marx. Au verso de la plaquette de réédition du Manifeste, j’apprends qu’en 2014 l’UNESCO a fait entrer ce texte « au panthéon de la pensée politique » (resic !) en le classant au patrimoine de l’humanité ! Pas moins. Mais on sait qu’en fait d’UNESCO, c’est plutôt « d’UNESCOmmuniste » qu’il faudrait parler.

    [...] Mais, comme on le voit, au parti communiste dit « français » comme à l’Humanité qui idolâtra Lénine et approuva le pacte Hitler-Staline, et encensa toutes les dictatures bolcheviques, on n’éprouve, pour reprendre les mots de Marx, nulle gêne « à faire tourner à l’envers la roue de l’histoire ». Leurs dieux (Marx, Lénine, Staline…) sont morts mais selon l’expression de Nietzsche, ils n’en ont pas encore enterré les cadavres !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les Américains bombardent les Syriens à Deir ez-Zor

    Par Antoine de Lacoste

    Le siège de Deir ez-Zor fut un des hauts faits d’armes de la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans.

    Après des mois de résistance acharnée, l’enclave loyaliste (un tiers de la ville) avait été libérée par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe. Daesh était une nouvelle fois vaincue et devait abandonner sa dernière ville importante en Syrie.

    C’était en septembre dernier, sur l’Euphrate.

    Au-delà du fleuve, il y a les champs de gaz et de pétrole, jusqu’à la frontière irakienne. Les Américains sont alors entrés en scène et ont organisé l’occupation par les Kurdes de la rive Est de l’Euphrate. Ce territoire est exclusivement peuplé d’Arabes mais peu importe. Il s’agissait d’empêcher le régime de reconquérir trop de territoire et trop de ressources financières.

    Depuis, les choses étaient figées : l’armée syrienne à l’Ouest, les Kurdes et les conseillers américains à l’Est.

    Mais avec l’offensive turque contre l’enclave kurde d’Affrin (au nord-ouest du pays), plusieurs centaines de volontaires kurdes ont quitté la région de Deir ez-Zor pour rejoindre leurs frères attaqués. L’armée syrienne les a laissés passer.

    Damas a pensé alors, qu’affaiblie, la résistance kurde serait symbolique et qu’un déploiement de force au-delà du fleuve était possible.

    Plusieurs centaines d’hommes ont donc traversé l’Euphrate. L’aviation américaine (pudiquement appelée « aviation de la coalition ») est aussitôt intervenue massivement, tuant plusieurs dizaines de combattants. Parmi eux des chiites iraniens et afghans ainsi que des arabes de la région, membres des milices pro-Damas.

    Ce coup de poker se solde donc par un échec. Les Américains ont clairement indiqué qu’ils continueraient d’occuper cette partie de la Syrie, sans d’ailleurs le moindre mandat ni du régime syrien ni de l’ONU.

    Leur objectif principal est connu : il s’agit d’assurer une présence permanente par le biais des Kurdes afin d’empêcher une implantation durable de l’Iran, nouvel empire du mal pour Washington.

    Bien évidemment, l’offensive turque contre Affrin perturbe leur plan, car il a bien fallu lâcher son fidèle allié kurde dans cette bataille afin de ne pas heurter de front la Turquie, toujours membre de l’OTAN.

    Mais la région de Deir ez-Zor, loin de la frontière turque, n’intéresse pas Erdogan et les Kurdes, couverts par l’aviation américaine, peuvent continuer d’occuper ces territoires et d’engranger les recettes gazières…

    Il n’est toutefois pas certain que cette occupation se poursuive encore longtemps sans accroc dans une région de peuplement exclusivement arabe car chacun sait que Kurdes et Arabes vivent rarement ensemble pacifiquement.

    Pendant ce temps, dans Deir ez-Zor libérée par l’armée syrienne, SS Ignace Aphrem II Karim, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient de l’Eglise syriaque orthodoxe, célébrait une messe dans les décombres de l’église Sainte Marie. La première depuis six ans.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le pire est peut-être à venir  par Louis_Joseph Delanglade

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • À gauche de la gauche le torchon brûle

    6a00d8341c715453ef01bb09f7477b970d-320wi.jpgCes jours-ci les bureaucraties syndicales, pourtant rivales, tentent de s'accorder, ou de faire semblant. Prudemment elles se préparent à combattre la réforme de la SNCF et la procédure des ordonnances de l'article 38 de la constitution.

    Au même moment, seuls alliés dont disposent dans cette bataille les forces syndicales, les appareils politiques de la gauche radicale se déchirent, de plus en plus ouvertement.

    Le 26 février Mélenchon se plaignait ainsi : "Tant de monde se bouscule au portillon pour nous salir!". Et d'attaquer avec virulence, et en premier lieu, les médias. Contre eux la haine est "juste et saine" dit-il. Mais il rejette aussi ce qu'il appelle les "chapelles de la toute petite gôche".

    Quelques jours auparavant le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent avait pourtant renouvelé son appel à une "démarche unitaire permanente" entre les mouvements de gauche.(1)⇓

    La convergence des luttes ne vient donc pas encore à l'ordre du jour. Bien qu'en désaccord avec la politique de Macron, les partis de gauche ne parviennent pas à s'entendre. Entre la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste de Pierre Laurent ou encore le mouvement ridiculement baptisé Génération-s par Benoît Hamon, les forces, ou ce qu'il en reste, apparaissent plus divisées que jamais.

    Interrogé sur cette division, le secrétaire général du PCF a d'abord dénoncé le comportement adopté par la France insoumise, qui fait cavalier seul. "On avait inventé une assez bonne formule au début avec le Front de gauche qui faisait cohabiter des forces diverses dans un projet commun. Cette formule a été cassée par La France insoumise", a rappelé Pierre Laurent.

    Dès juin 2017, au lendemain des élections, le Parti communiste avait refusé de partager un même groupe avec La France insoumise à l'Assemblée nationale. Cette alliance aurait pourtant réuni au Palais Bourbon la "gauche antilibérale" – les marxistes. Son échec marqua la rupture entre les deux formations.

    Le 15 février, Benoît Hamon avait quand même lancé un appel à Mélenchon en vue d'une alliance pour les élections européennes de 2019. Et Mélenchon lui a répondu sur Twitter. À le lire on les croirait presque d'accord. "À Nanterre, gazouille-t-il, Hamon se dit près à l'alliance avec les Insoumis … Une évolution positive et prometteuse".

    Mais en réalité les projets européens respectifs de Génération.s et de la France Insoumise sont très différents. Au Frexit de l'un répond le fédéralisme assumé de l'autre.

    Le chef de La France insoumise assume au bout du compte une stratégie d'isolement. Il reste marqué par sa formation de militant trotskiste au sein de la secte lambertiste.

    Le texte tant soit peu agressif de son blog du 26 février a été rédigé en Guyane. Il y soutient Davy Rimane, figure de l'agitation dure de ce département d'Outre-Mer en mars 2017, membre du collectif "Pou Lagwiyann dékolé" et qui avec plus de 20 % des voix était arrivé second aux législatives.

    Mais Mélenchon doit faire face à d'autres sujets d'aigreur. Le Média, cette ambitieuse webTV fondée par ses amis Sophie Chikirou et Gérard Miller, subit une crise très grave. Celle-ci est occasionnée par le licenciement de la présentatrice du journal télévisé, et par le refus de diffuser des images des raids du régime syrien sur la Ghouta orientale, le tout entraînant une chute libre de l'audience. Le vieux crocodile Noël Mamère, avait rejoint Le Média ; il a décidé de le quitter.

    Les enquêtes menées sur le financement de la campagne présidentielle de La France insoumise n'arrangent rien. Tout a commencé lorsque le vérificateur des comptes de Mélenchon, a claqué la porte de la Commission nationale pour des soupçons de surfacturation.

    Enfin la députée Clémentine Autain a trouvé le moment opportun au sein de son groupe pour remettre en cause la stratégie du chef de La France insoumise dirigé à l'Assemblée par Mélenchon. Le partenaire préféré de la camarade Autain reste le PCF avec lequel "la discussion stratégique doit être menée clairement sans humilier ou mépriser",(2)⇓. De son côté, le porte-parole d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, regrette la "stratégie d'hégémonie," de Mélenchon qu'il juge "très socialiste". Avec les écolos, le fossé se creuse sur l'Europe, EELV tendant sur ce terrain de se rapprocher de Benoît Hamon. "Mélenchon fait le vide autour de lui".

    Devons-nous nous en plaindre ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1cf. son intervention du 18 février sur Sud Radio.

    2cf. Politis le 7 février. 

    http://www.insolent.fr/2018/02/180228.html

  • La ligne anti-FN de Laurent Wauquiez totalement injustifiable auprès de son électorat

    De Gilles Ardinat sur L'Incorrect :

    6a00d83451619c69e201bb09f77139970d-800wi.jpg"La première évolution est idéologique. Le Front National et Les Républicains connaissent, depuis leur défaite de 2017, des inflexions stratégiques importantes. Le FN s’est brutalement séparé de son aile chevènementiste avec le départ du clan Philippot porteur d’un discours socialisant qui était un véritable repoussoir pour la plupart des élus LR. De manière beaucoup plus progressive, LR est en train de se purger de son aile orléaniste. La rupture est presque consommée avec l’UDI et les défections se multiplient au sein-même du parti de M. Wauquiez accusé par ses anciens compagnons de « droitisation » excessive. Alors que le FN s’est débarrassé des déclarations gauchisantes de Sophie Montel et a fait évoluer sa critique de l’Union Européenne, LR se vide de ses têtes d’affiches (Xavier Bertrand et Christian Estrosi élus par la gauche en 2015, Alain Juppé, les « constructifs »…). Le fossé idéologique, jadis considérable entre le FN et LR est donc en train de se combler. La scission philippotiste et les défections orléanistes clarifient le paysage idéologique à droite, de plus en plus organisé autour de la question identitaire.

    Les électorats FN et LR partagent les mêmes constats et les mêmes craintes concernant la « crise migratoire », terme politiquement correct pour décrire une véritable submersion de l’Europe par les populations prolifiques du Tiers-Monde. Pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).

    Ce bouleversement démographique d’une ampleur inédite explique la « droitisation » de l’opinion française. Les électeurs FN et LR ont pris conscience de la gravité de la situation. Ils partagent sur ce thème les mêmes diagnostics ce qui conduit de nombreux militants à imaginer des alliances sur le modèle autrichien.

    Malgré ces convergences évidentes, le chantage de la gauche morale garde encore une certaine efficacité au sommet des Républicains. Les cadres dirigeants, à l’image de Laurent Wauquiez, continuent de jurer qu’il n’y aura « jamais d’alliance avec le FN ». C’est donc en périphérie des états majors que se créent les passerelles entre l’aile droite de LR, dont M. Wauquiez est le porte-voix, et le « nouveau Front » voulu par Marine Le Pen.

    La Manif Pour Tous (LMPT) a été le premier lieu de rencontre entre les élus LR et FN, ceux-ci discutant de manière officieuse en marge des manifestations et des réunions publiques. La presse de droite et les sites de la « ré-information » constituent aussi des ponts entre les deux formations. TV LibertésCauseur, Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire, Figaro Vox et bien entendu L’Incorrect s’adressent aux électeurs LR comme à ceux du FN. Ces médias, relayés sur les blogs et réseaux sociaux, forment une nébuleuse métapolitique et transpartisane qui préfigure les rapprochements à venir.

    Enfin, plusieurs personnalités, qui se positionnent à mi-chemin de LR et du FN, se sont fixées comme mission de dépasser les logiques de partis. Robert Ménard, son épouse Emmanuelle et Nicolas Dupont-Aignan plaident pour « l’union des droites » et comptent plusieurs ralliements comme celui du Parti Chrétien Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson. La plateforme des « Amoureux de la France », émanation de la « droite hors les murs », multiplie les initiatives visant à dépasser les querelles d’appareils. Thierry Mariani, qui est toujours officiellement chez LR, est lui aussi un fervent défenseur de l’union des droites.

    Alors qu’il est chaque jour trahi par les cadres de son parti, Laurent Wauquiez semble de plus en plus condamné à briser le tabou des alliances à droite. C’est une demande pressante de la plupart de ses partisans ; c’est aussi une nécessité du point de vue de l’arithmétique électorale puisque LR seul n’est plus en mesure d’obtenir une majorité lors d’un scrutin national."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/la-ligne-anti-fn-de-laurent-wauquiez-totalement-injustifiable-aupr%C3%A8s-de-son-%C3%A9lectorat.html

  • Le grand Remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent

    chiffres-migrants.jpg

    Par André Posokhow, consultant ♦ Le site Polemia a présenté le 13 février 2018 un article dont le titre est « Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent ».
    Cet article comporte malheureusement une erreur de calcul qui a consisté à superposer le nombre des recours reçus par la CNDA à celui des premières demandes d’asile présentées en 2017 auprès de l’Ofpra.
    Cette erreur est la mienne. J’en exprime mes regrets auprès des lecteurs du site Polémia. Je remercie Jean-Yves Le Gallou d’avoir bien voulu me transmettre les observations qu’elle a suscitées et d’accepter que je les rectifie.
    Est présenté ci-dessous cet article avec le même titre mais avec les corrections qui s’imposaient concernant en particulier ces recours reçus par la CNDA mais également les procédures Dublin et les mineurs non accompagnants.

     En 2015, Polémia a publié un article sur l’escroquerie de communication que constituait l’affirmation par l’INSEE d’une baisse d’un solde migratoire estimé à 33 000 personnes.
    En 2017 et 2018, l’INSEE a actualisé ses chiffres et publié un bilan démographique 2017, une analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Nous disposons également de statistiques de l’INED et du ministère de l’Intérieur.
    Ces données chiffrées, dont il n’est pas aisé de s’assurer de la cohérence et malheureusement incomplètes, notamment pour ce qui est de l’immigration illégale, nous permettent d’appréhender partiellement la progression quantitative de l’invasion migratoire.

    Un bilan démographique inquiétant qu’il convient d’éclaircir et expliquer

    Au 1er janvier 2018, la France compte 67,2 millions de résidents sur son territoire couramment appelés habitants. Au cours de l’année 2017 cette population a augmenté de 233 000 personnes, soit une hausse de 0,3%. Selon l’INSEE cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès, qui s’élève à 164 000 soit un chiffre historiquement bas. Pour l’Institut le solde migratoire ne s’élève qu’à 69 000 personnes et est relativement faible.

    Ces données chiffrées pour ne pas induire en erreur le lecteur doivent être approfondies et expliquées.

    Un solde migratoire mensonger

    Une immigration légale en nette hausse

    La délivrance des premiers titres de séjour est en progression constante : 262 000 en 2017 contre 205 000 en 2013. Il n’y a donc pas diminution de l’immigration légale.

    Il convient de rajouter le nombre net de personnes françaises nées à l’étranger relevant de l’immigration que nous estimons pour 2013 à une proportion de 50% soit environ 5000 personnes.

    Enfin il faut tenir compte des sorties d’immigrés que l’INSEE estimait en 2015 à hauteur de 95 000 en précisant que ce chiffre était selon, ses termes mêmes, « déduit comme la différence entre le solde migratoire et les entrées. Ces sorties intègrent les incertitudes du solde migratoire, mais également celles liées à l’estimation des entrées ». Pour 2015 l’INSEE estime les sorties d’immigrés à 79 000 de manière probablement aussi incertaine. C’est celui que nous retiendrons.

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  • Racisme anti-Blancs en Afrique du Sud – Le parlement exproprie sans compensation les fermiers blancs

    fermiers-blancs-afrique.jpg

    Afrique du Sud – Le Parlement sud-africain a donné mardi le coup d’envoi d’une réforme de la Constitution autorisant l’expropriation des fermiers blancs sans compensation. Leurs terres seront redistribuées à des noirs, comme cela avait été le cas au Zimbabwe.

    A une très large majorité, les députés sud-africains ont adopté une motion mettant en place une commission chargée de réviser à cette fin l’article 25 de la la loi fondamentale d’Afrique du Sud.

    Ce texte était défendu par le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) Julius Malema, résolument anti-Blancs.

    « Le temps de la réconciliation est fini. L’heure de la justice a sonné », a lancé M. Malema dans l’hémicycle parlementaire.

    Près d’un quart de siècle après la chute de l’apartheid, les fermiers blancs restent en première ligne des cibles du racisme anti-Blancs dont les médias européens ne parlent jamais.

    Si l’agriculture est resté jusqu’ici largement aux mains des Blancs, qui détiennent encore 73% des terres contre 85% à la fin de l’apartheid, c’est que les exemples abondent de nouveaux propriétaires noirs qui se montrent rapidement incapables de faire fonctionner correctement les fermes qu’ils acquièrent.

    Mais malgré cette réalité, depuis plusieurs années se développe un discours idéologique foncièrement raciste à l’encontre des Blancs.

    Ce racisme anti-Blancs est notamment entretenu par M. Malema qui exhorte régulièrement ses troupes à « s’emparer des terres » des Blancs. Ces propos lui ont valu de nombreuses poursuites devant les tribunaux pour « incitation à l’effraction ». Mais il n’a bien sûr jamais été condamné par les tribunaux post-apartheid.

    Au Zimbabwe voisin, l’ex-président Robert Mugabe a lancé dans les années 2000 une réforme agraire fondée sur l’expropriation brutale des fermiers blancs. Elle a plongé le pays dans une crise économique dont il ne s’est toujours pas relevé.

    Au parlement sud-africain, le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est elle opposée à la réforme, estimant qu’elle « met sérieusement en danger l’économie nationale »

    http://www.medias-presse.info/racisme-anti-blancs-en-afrique-du-sud-le-parlement-exproprie-sans-compensation-les-fermiers-blancs/88111/