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magouille et compagnie - Page 1489

  • Gouvernement : festival des incompétents - Journal du lundi 19 février 2018

  • Tariq, Caroline, Patrick, Gérald, Laurent, Xavier…Tu quoque mi fili?

    Sans surprise, l’Etat islamique (EI, Daech) a revendiqué en ce début de carême l’attentat commis  dimanche à  la sortie d’une église orthodoxe au Daguestan, région majoritairement musulmane du sud de la Russie, proche de l’Ingouchie et de la Tchétchénie. L’assaillant qui a mitraillé les familles de  fidèles en criant Allah Akbar  a tué cinq personnes et en a blessé plusieurs avant d’ être  abattu  par les forces de l’ordre. Une menace terroriste toujours prégnante en Russie constate Bruno Gollnisch, pays qui  a déjà  payé ces dernières années un lourd tribut aux violences islamistes, ce qui explique notamment l’intervention massive de Moscou en Syrie pour éradiquer les tueurs de l’EI et éviter  la  propagation de métastases des fous d’Allah, la  déstabilisation des régions musulmanes de la fédération russe. Un scénario qu’une défaite de la République arabe syrienne  et l’installation sur son sol d’un Kalifat aurait rendu possible, à l’heure ou les cellules terroristes déjà installées dans le Caucase russe ont prêté allégeance à l’EI. En Syrie, c’est un  Français,  Olivier François Jean Le Clainche, qui a été tué il y a quelques jours  par un bombardement turc.  Il avait  rejoint par idéal  les milices kurdes d’extrême-gauche  des YPG en lutte contre l’armée d’Ankara et Daech. D’islamisme, mais d’une autre nature et  agissant selon d’autres méthodes,  il est encore question au travers de l’affaire mettant  en cause le Frère musulman Tariq Ramadan, universitaire actuellement dans la tourmente. Il a été  placé en détention provisoire à Fleury-Mérogis (Essonne)  suite  à sa mise en examen le 2 février après les plaintes de deux femmes l’accusant de viol.

    De quoi réjouir  la journaliste-citoyenne-progressiste-experte Caroline Fourest,  collaboratrice multicarte de nombreux médias,  son ennemie intime. Une militante LGBTI très engagée dans la lutte contre l’opposition nationale,  qui  croise  également le fer depuis  depuis plusieurs années avec cet islamologue qu’elle accuse de duplicité, de double-langage en fonction des auditoires auquel il s’adresse,  bref de dissimuler le  projet d’un islam politique violemment radical. Elle n’est certes pas la seule à le penser.  Or,  Mme Fourest est à son tour mise en  cause  par la défense de Tariq Ramadan , précise l’Afp, « soupçonnée de collusion avec les deux femmes l’accusant de viol », « visée par une plainte pour subornation de témoins »,  une  procédure lancée contre elle « en novembre par la défense de M. Ramadan…». « L’enquête a mis au jour que les deux plaignantes ont eu plus d’une centaine de contacts téléphoniques avec la ligne de Fiammetta Venner, la compagne de Caroline Fourest, sur la période entre le 6 mai et le 6 novembre 2017 (…). Selon Mme Fourest, il s’agit de sa propre ligne et tous ces échanges sont postérieurs au dépôt de la première plainte d’Henda Ayari le 20 octobre. »

    « Lassée de lire n’importe quoi et d’endurer les calomnies de Monsieur Ramadan chaque fois qu’il est en difficulté et doit rendre compte de ses actes, j’ai chargé mon avocat, Me Patrick Klugman  de porter plainte pour dénonciation calomnieuse , a écrit samedi sur son blog Caroline Fourest. Trois juges d’instruction ont estimé que les accusations contre M. Ramadan n’étaient pas fantaisistes, mais sérieuses. Mme Fourest a eu une action citoyenne en soutenant ces femmes et n’a pas à faire l’objet d’accusations à la fois complotistes et pathétiques, a déclaré dimanche à l’AFP Me Klugman, »

    Précisons de notre côté que le combat anti-islamiste qui est aussi celui  du  socialiste  Patrick Klugman, adjoint d’Anne Hidalgo  aux relations internationales et à la francophonie (sic), ancien Président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF),  avocat de SOS racisme, de  BHL et de Mme Fourest depuis des années, a sa logique.  Mais  elle n’est pas celle des défenseurs de l’identité française. Le site communautaire et droitier dreuzinfo, qui ne manque jamais une occasion de vilipender Me Klugman, notait en janvier  2014 que ce dernier qui défendait « la Femen qui s’exhibait à poil dans l’église de la Madeleine en mimant l’avortement du Christ avec un foie de veau, déclarait sur LCP qu’ elle ne s’en prend pas aux Chrétiens » !  Ce qui explique était -il rapporté sur ce même site que le  26 juillet de la même année, lors de la manifestation en soutien aux Chrétiens d’Orient et d’Irak devant Notre-Dame,  (Me Klugman fut)  hué et insulté par les Chrétiens pendant sa déplorable tentative de passer pour leurs grands défenseurs devant l’éternel… »

    Enfin, toujours  selon dreuzinfo,   il était avancé qu’ Aude Klugman, a porté plainte le 18 octobre 2017 contre son mari Patrick (ils se sont connus à l’UEJF),  avec lequel elle est mariée depuis 2002. « Une plainte déposée  au commissariat du 10e pour violences, plainte suivie d’une autre, déposée cette fois au commissariat du 19e. » Une fausse nouvelle, une fake news comme on dit à la mairie de Paris quand on est chargé  de la francophonie ?, car on imagine mal la féministe Fourest confier sa défense à un mari violent, non?

    De violence, il est encore question au sujet du transfuge sarkozyste Gérald Darmanin, ci-devant ministre de l’Action et des Comptes publics, visé par une plainte pour abus de faiblesse. Une première plainte pour viol a été classée sans suite. Invité ce matin de BFMTVM. Darmanin s’est employé à démentir : «Je vous le dis les yeux dans les yeux (…). Je n’ai jamais abusé d’aucune femme et je n’ai jamais abusé de mon pouvoir (…) Je suis très heureux d’être à mon poste même si parfois la vie politique, c’est quelques blessures. » La présomption d’innocence doit s’appliquer à ce ministre macroniste comme à tout à chacun et il s’agit d’entendre ses arguments, a fortiori au vu de la gravité des accusations portées contre lui.

    Mais  la maladresse (?)  de M.  Darmanin ne manque pas d’étonner  (ou celle  de ses conseillers en com)  car sur cette même antenne en 2012, Jean-Jacques Bourdin  avait utilisé la même formule alors qu’il interrogeait le  ministre hollandiste Jérôme Cahuzac sur la réalité ou non de son compte en Suisse, révélé par Mediapart. « Jérôme Cahuzac, les yeux dans les yeux, est-ce que vous avez eu un compte en Suisse ou pas ?»,  ce à quoi M.  Cahuzac avait répondu:  «Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte en Suisse, à aucun moment, et la réponse apportée aux autorités françaises par la Suisse, permettra, je l’espère, très vite, et le plus vite serait le mieux,d’en finir, avec ces saletés.» Nous connaissons la suite…

    Grossière erreur de communication assurément, fébrilité peut-être,  qui sont aussi reprochées à Laurent Wauquiez dont les propos prononcés jeudi  devant les étudiants  de l’EM Lyon Business School  ont été  enregistrés et ont fuité, relayés  par l’émission Quotidien (TMC) vendredi.  Comment ne pas croire,  à l’heure de la toute puissance intrusive des smartphones, que  le patron de LR ait pu  négliger l’évidente probabilité que  son discours se diffuserait en dehors du cercle dans lequel il l’a prononcé ?  Peut-on légitimement donner foi à cette naïveté là ? Si tel est le cas, elle serait particulièrement  inquiétante eu égard au rôle que cet homme politique, dont ses amis  vante la tête bien faite et bien pleine,  prétend jouer à l’avenir.

    M. Wauquiez  ne s’est pas contenté jeudi de dire qu’il disait du « bullshit » (des conneries) quand il est invité dans les médias, qu’Emmanuel Macron avait contribué à « démolir » François Fillon, que Gérald Darmanin  fait du « Cahuzac puissance 10. (…) Il sait ce qu’il a fait, (…)  il va tomber »,  ou  qu‘Angela Merkel a le charisme « d’une huître ». Il s’en est pris aussi à Nicolas Sarkozy… au sujet de sa paranoïa supposée vis-à-vis des portables,  ce qui ne manque pas de sel dans le cas présent :  « Nicolas Sarkozy, il en était arrivé au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en conseil des ministres. Il les mettait sur écoutes pour pomper tous les mails, tous les textos, et vérifier ce que chacun de ses ministres disait au moment où on rentrait en conseil des ministres. »

    Jean-François Copé, Valérie Pécresse, Dominique Bussereau, Frédéric Lefebvre… les LR ou ex LR plus ou moins constructifs ont été nombreux à  hurler  au scandale et une dépêche de  l’Afp s’est chargée de collationner les réactions indignées. « Brutal et Brutus, a résumé la députée LREM Aurore Bergé, ex-LR Brutus, qui avait participé à l’assassinat de son beau-père César, a fini par se suicider. » Un autre (ex)  LR, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France,  s’est particulièrement lâché hier soir sur BFMTV pour accabler M. Wauquiez :  « Vous prenez les mots qui ont été dits là, ça pourrait être un des membres de la famille Le Pen. C’est la même tonalité, la même violence.»  «Une des raisons pour lesquelles j’ai quitté LR, c’est cette violence, ce cynisme en politique, je ne les supporte plus (sic), C’est pire que du Trump (sic). »  « C’est Nicolas Sarkozy qui était écouté par (son ex conseiller) monsieur Buisson et pas le contraire. Laurent Wauquiez présentait Nicolas Sarkozy comme son mentor, drôle de conception.»

    Par charité chrétienne nous n’allons pas nous étendre de nouveau sur  la drôle de  conception de la politique qui est aussi celle de M. Bertrand. Mais pour le conforter peut-être dans son récent retournement de casaque,  rappelons l’avis que son ancien mentor, Nicolas Sarkozy avait de lui, tel que rapporté par Patrick Buisson dans La cause du peuple : « (Xavier Bertrand) c’est un méchant. Dix ans à essayer de placer des assurances en Picardie, dix ans à taper aux portes et à se prendre des râteaux, ça a de quoi vous rendre méchant pour le restant de vos jours. C’est d’ailleurs pour ça que je l’avais choisi. » Nicolas Sarkozy peut-il avoir tort sur tout ?

    https://gollnisch.com/2018/02/19/tariq-caroline-patrick-gerald-laurent-xavier-quoque-mi-fili/

  • Délit d'entrave à l'IVG : Laurence Rossignol reconnait avoir voulu "déstabiliser” les associations pro-vie

    Un an après l'adoption de cette loi, aucune plainte n'a été déposée, preuve que ce délit n'existe pas et que le but recherché était de faire pression sur les association pro-vie qui aident les femmes en difficulté :

    La loi, promulguée fin mars, punit de deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende les auteurs de sites internet poursuivis par une femme estimant avoir reçu “des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d’intimidation” pour l’empêcher d’avorter. Douze mois plus tard, aucune plainte n’a été déposée, selon les informations recueillies par l’AFP. Ivg.net, avortement.net, SOSbébés, afterbaiz, testpositif… Ces plateformes accusées par les institutions de délivrer de “fausses informations”, parfois “sous une apparence officielle” ou via des numéros d’écoute gratuits, figurent en bonne place sur les moteurs de recherche.

    Pour Alba Horvat, juriste bénévole à la Fondation des femmes, la loi n’a pas eu d’effet car elle est “trop complexe”. “Le délit est écrit de telle manière qu’il est difficile à démontrer”, explique-t-elle à l’AFP. "Pour prouver l’entrave, on doit être en présence d’une femme qui cherche à s’informer sur l’IVG, qui subisse des menaces ou pressions assez graves pour qu’elle s’en rende compte, qu’elle en soit suffisamment affectée pour aller porter plainte, et qu’elle garde des preuves de ce qu’elle a subi".

    Cette fondation féministe voudrait porter une première action en justice. Un processus “long” qui se heurte à des difficultés pour trouver des victimes et collecter des preuves (factures de téléphone, échanges de messages, etc.), reconnaît Mme Horvat. “Le texte est difficile car il est contraint par les principes généraux sur la liberté d’expression”, défend la sénatrice socialiste Laurence Rossignol, à l’époque ministre des Droits des femmes (...)

    De fait, pour éviter qu’elle soit invalidée par le Conseil constitutionnel, saisi par des parlementaires au nom de la liberté d’expression, elle avait été réécrite “deux ou trois fois”, se souvient Catherine Coutelle, ancienne présidente de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale. "On ne ferme pas les sites des pro-vie, on dit que les personnes qui ont été abusées ont le droit de porter plainte" poursuit la rapporteure de la loi (...)

    Chez ivg.net, site créé en 2008 qui était encore l’an passé mieux référencé que le site gouvernemental (...), on réfute “toute accusation d’entrave”, défendant “la liberté des femmes” de s’informer. "Je ne vois pas comment on pourrait avoir une plainte dans la mesure où on répond à une démarche personnelle" dit à l’AFP Marie Philippe, directrice de cette publication d’une trentaine d’écoutantes et modérateurs, discrète sur ses positions sur l’avortement. “C’est une loi d’idée, pas applicable”, estime Emile Duport, porte-parole du mouvement anti-IVG Les Survivants qui possède plusieurs sites, affirmant en avoir été “peu inquiété”. “Au contraire, ça nous a médiatisés”, poursuit-il.

    Reste que depuis un an, ces plateformes disent recevoir davantage de faux témoignages ou d’appels de femmes cherchant, selon eux, à les “piéger”. “Le but était aussi de déstabiliser”, poursuit Laurence Rossignol," Si aujourd’hui ces sites se sentent épiés, sous surveillance, et qu’ils font plus attention à ce qu’ils disent, c’est qu’on a un peu réussi".

    Cela s’appelle le harcèlement démocratique.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros

    Le coût annuel de leur accueil atteindrait 1,5 milliard dans six mois. L’État livrera ses solutions le 6 mars.

    La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.

    Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.

    Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros. 

    Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.

    Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.

    La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/956003-nombre-de-mineurs-etrangers-france-explose-cout-atteindrait-15-milliards-deuros

  • Les bobards de l’intervention occidentale en Libye et au Kosovo

    1760687294.jpgQuelque chose est en train de bouger ou de changer dans le royaume de France. Il est ahurissant qu’ait pu paraître sur la page 18 entière du Figaro du samedi 3 février 2018 un dossier aussi accusateur et politiquement incorrect que l’interview de Rony Brauman, ex-Président de Médecins sans frontières, par le grand journaliste Renaud Girard, Normalien, adepte de la « Real Politik », épris très souvent de vérité et d’un sens minimum de l’honnêteté intellectuelle.

    3237629871.jpgRony Brauman vient en effet de faire paraître son ouvrage intitulé : « Guerres humanitaires ? Mensonges et intox » (éditions Textuel). Cette chronique dans le premier quotidien français pourrait être le point de départ d’une commission d’enquête parlementaire française sur les mensonges politico-médiatiques lors de l’intervention en Libye. Les accusations de Rony Brauman sont d’autant plus graves que le Parlement britannique a mené une enquête qui a confirmé la réalité des bobards. L’ancien Président Obama a pu qualifier l’expédition en Libye, tant vantée pourtant par Hillary Clinton, de « plus grande erreur de sa présidence ».

    Les bobards dépassent en intensité ceux des armes de destruction massive de Saddam Hussein pour justifier l’intervention américaine en Irak. On peut mieux comprendre à la lumière de cet ouvrage l’indignation des Russes et le désir de Poutine de ne pas être de nouveau le dindon de la farce en Syrie.

    Contrairement à ce qui a été prétexté, la rébellion armée de Benghazi était parfaitement à même de se défendre et de protéger son territoire. Personne n’a jamais vu, à supposer qu’elle ait existé, la prétendue colonne de chars de Kadhafi. Il n’était de toute façon pas nécessaire de commencer une guerre ; de simples survols de la « colonne fantôme » ou des tirs d’arrêt auraient suffi.

    Le colonel Kadhafi qui prétendait dans ses discours enflammés aller chercher les opposants « ruelle par ruelle », n’avait pas les moyens d’écraser la rébellion de Benghazi. L’attaque de manifestants à Tripoli par les avions de Kadhafi n’a également jamais eu lieu. Sarkozy, Cameron et Obama ont pu cependant déclarer : « Un chef d’Etat qui envoie son aviation contre son peuple n’est plus digne de gouverner ; il doit partir ».

    De même les charniers de Benghazi et de Tripoli n’ont jamais existé. Le représentant de la ligue libyenne des droits de l’homme faisait pourtant état de six mille morts ensevelis à la hâte en une dizaine de jours. La quasi-totalité des médias, des hommes politiques et des intellectuels ont repris et divulgué en 2011 cette fausse information.

    IL y a ceux qui voient ce qu’ils croient et ceux qui, comme les patriotes, croient ce qu’ils voient. La guerre était en réalité voulue par l’Occident. Il s’est passé seulement 5 semaines entre la première manifestation à Benghazi du 15 février 2011 et l’attaque aérienne française du 19 mars. Toutes les tentatives de médiation (Union africaine, Turquie, Sénégal, Afrique du Sud) ont été repoussées. Voilà ce que le politiquement correct et l’infâme BHL appellent une guerre juste !

    A noter qu’il en a été de même pour la guerre déclenchée par l’Otan en mars 1999 qui a bombardé pendant 83 jours Belgrade et les populations civiles serbes alors que la  Serbie souhaitait reprendre le contrôle du Kosovo, son berceau mythique ancestral avec ses monastères, perdu le 28 juin 1389 face à l’empire ottoman lors de la bataille du Champ des Merles, envahi par l’immigration d’origine albanaise devenue majoritaire.

    La véritable raison de l’agression par l’hyper-puissance américaine était alors le désir de justifier le maintien de l’organisation militaire de l’OTAN, de narguer les Nations-Unies, la Chine, l’Europe et la Russie, d’affaiblir l’Europe en favorisant le multi-ethnisme et l’islam, de poursuivre l’expansion militaire à l’Est et d’implanter la plus grande base militaire hors des Etats-Unis de « Bondsteel » forte de 10 000 hommes.

    Le droit de l’hommiste Bill Clinton avait eu alors le toupet de dire : « Nous intervenons pour édifier un Kosovo pacifié et multi-ethnique ».  

    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Allemagne : plus d’un millier de personnes ont manifesté à Berlin pour protester contre l’immigration incontrôlée et l’islamisation de leur pays

    Plus d’un millier de personnes ont défilé à Berlin pour protester contre la violence des migrants. L’organisatrice de la marche dans la capitale allemande est la militante pour les droits des femmes et membre du parti de l’AfD Leyla Bilge.

    L’une des raisons de la protestation était la mise en danger des femmes allemandes par une immigration incontrôlée, pouvait-on lire sur des pancartes.

    Sur un flyer, le groupe exige «la sécurisation immédiate de la frontière allemande et l’expulsion de tous les immigrés illégaux».

    Lire la suite

  • SNCF : l'héritage étatiste et l'ombre communiste

    On a diffusé le 14 février auprès de la presse et du grand public le rapport Spinetta et ses quelque 43 propositions. Il se fixe pour but de sauver la SNCF. Il vient après de nombreux avis, circonstanciés et documentés, mais sans suite, de la cour des Comptes. Et cela pose une fois de plus la question du rapport de l'opinion, des médias et de notre chère classe politico-technocratique à la dépense d'État.

    Dès 2011, en effet, aux Assises du ferroviaire un groupe de travail avait conclu à l'insoutenabilité financière du système. Et quand, en 2014, fut votée la plus récente réforme ferroviaire, on promettait une fois encore un nouveau modèle économique.

    Il n'a toujours pas vu le jour. Et la ministre actuelle Élisabeth Borne qui connaît bien le dossier, juge impossible le statu quo.

    L'une des ritournelles de ces derniers temps consiste donc à demander à l'État de résoudre le problème ferroviaire. Les gros moyens de désinformation semblent même avoir récemment découvert le gouffre de l'endettement de la SNCF.

    Il s'agit pourtant d'un secret de Polichinelle. Il y a quelque 20 ans de cela, en effet, le gouvernement Juppé, n'avait entrepris d'en camoufler le montant que pour pouvoir faire semblant de satisfaire aux critères théoriques de l'euro. Et, dans ce but, avait été créée en 1997 une société gestionnaire de l'infrastructure. Faussement séparée du transporteur monopoliste, fut ainsi fondée Réseau Ferré de France. Cette entreprise était dotée, dès la fondation, de plus de 20 milliards d'euros de dettes. Artificiellement soustraite des comptes publics, elle atteint désormais un montant de 45 milliards.

    Or, comme la logique d'une gestion de RFF ne pouvait conduire qu'à une tarification plus réaliste de l'utilisation des voies et des gares. Ceci aurait coïncidé avec la remise en cause du monopole ferroviaire. On a donc décidé en 2013 de rebaptiser le gestionnaire d'infrastructures SNCF-Réseau afin qu'il soit bien clair qu'elle serait repassée sous le contrôle de Guillaume Pépy patron demeuré indéboulonnable, malgré ses échecs, de SNCF-Mobilité.

    Pour complaire à cette technostructure, l'organisme prétendument indépendant Arafer chargé, au sein de l'État, de réguler les transports, a, discrètement, toujours empêché que soient calculés les péages à hauteur des besoins de l'entretien des voies.

    Toutes ces feintes et galanteries ne peuvent plus dissimuler, cependant, que l'héritage étatiste produit chaque année un passif de plus de 3 milliards de dettes supplémentaires, qui, sans mesures drastiques, ne sauraient être remboursées en dépit des subventions auxquelles les régions sont contraintes, sans pouvoir les contrôler.

    Parmi les causes de ce déficit, on ne peut pas omettre les très coûteux avantages sociaux concédés aux cheminots.

    On n'oubliera pas, dans cette affaire, la place quasi séculaire de l'idéologie marxiste et de l'appareil communiste.

    À presque un siècle de distance en effet, loin d'être crédités de l'image de privilégiés qui les entachent aujourd'hui, les salariés des compagnies de chemin de fer passaient pour l'incarnation même de l'exploitation capitaliste.

    C'est en 1920 que des grèves très dures sont brisées par le gouvernement, et que la ville emblématique de Saint-Pierre-des-Corps et son maire Robespierre Hénault hébergent le congrès dit de Tours, où se fonde le parti communiste. La SNCF ne sera cependant fondée qu'en 1937, par le gouvernement Chautemps, étatisant et fusionnant les compagnies privées alors concessionnaires dans une société anonyme d'économie mixte dont l'État possédait la majorité du capital.

    Le cheminot passe dès lors à l'avant-garde de ce qu'on dénomme désormais modèle social français : retraites, heures ouvrées, emploi à vie, etc. Le statut d'ensemble, sans équivalent dans aucun pays du monde, sera plusieurs fois transformé et toujours aggravé. En 1983, notamment, il reviendra à Fitermann, ministre communiste des Transports du gouvernement Mauroy, de lui donner un caractère toujours plus étatiste et d'y imposer un Comité central d'entreprise contrôlé aujourd'hui encore par la CGT.

    Contre les projets gouvernementaux de réformes du secteur public les appareils syndicaux ont annoncé une mobilisation à compter du 22 mars. La direction de la CGT, par la voix de son secrétaire général Martinez, fait actuellement campagne pour intégrer aux manifestations une grève du chemin de fer.

    Chacun sent, chacun sait, le rôle structurant du chemin de fer. Il remonte à des temps très anciens. Il a certes été réactivé avec le développement du TGV depuis 1981, qui bouleverse l'espace hexagonal, toujours dans le sens de l'hypercentralisation parisienne. Dès la loi fondatrice de 1842 a été dessiné et pensé un découpage de la France en 7 grandes lignes convergeant à Paris. Surnommé l'étoile de Legrand, du nom du directeur général des Ponts et chaussées de l'époque, ce schéma corseté empêche aujourd'hui encore le décloisonnement des régions de notre pays.

    On ne s'en sortira donc que par une réforme radicale à laquelle l'idéologie étatiste et centraliste répugne.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/

  • Affaires Darmanin et Hulot : Délation et rumeur, les nouvelles vertues citoyennes

    2276335910.jpgPropos recueillis

    par Guirec Sèvres

    Philippe Randa est écrivain, éditeur et chroniqueur politique, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés ; il vient de publier Une démocratie hors de prix (éditions Dualpha, préface d’Aristice Leucate cliquez ici).

    Que vous inspire les récentes mises en cause des ministres Gérald Darmanin et Nicolas Hulot dans des accusations d’harcèlement sexuels ?

    Comme pour beaucoup, un profond dégoût de la médiatisation à outrance de prétendues accusations du passé, basées pour l’un sur de simples faits que la justice a classé sans suite, pour l’autre sur de simples rumeurs… Et quelles que soient les conséquences futures les concernant – l’obligation de démission, la fin de leur carrière politique,… – il est certain que leur réputation en est imprégnée à tout jamais. La rumeur qui vous frappe, c’est comme une maladie dont on ne guérit jamais ; on survit avec les stigmates, on garde des séquelles à jamais selon l’adage populaire « il n’y a pas de fumée sans feu »… Et puis, même s’il n’y aucune suite judiciaire et même si un non-lieu est finalement prononcé, l’obsession complotiste de beaucoup suffira à continuer de colporter les accusations ad vitam aeternam… Désormais, Darmanin et Hulot, « Ah oui ! ce sont ces gars qui ont violés… euh ! harcelés, oui… pas de preuve ? Oui, ils s’en sont tirés, quoi ! Enfin, on sait bien que… hein ! » Et puis, à défaut de preuve, les déclarations « volées » du président des Républicains Laurent Wauquiez accréditent la culpabilité de son ancien complice de parti lorsqu’il affirme que « c’est du Cahuzac puissance 10 ! Le type sait très bien ce qu'il a fait, il sait très bien ce qui va arriver »… Propos – « volés » ou hypocritement déclarés pour qu’il en soit fait un usage – qui font pencher la balance, mais qui ne sont même pas poursuivables en justice : « sait très bien ce qu'il a fait, il sait très bien ce qui va arriver » : des mots vides de sens, mais lourds de condamnation.

    C’est le cas dans la grande majorité des scandales médiatiques à connotations sexuelles depuis « l’affaire Weinstein »…

    Cette dernière est en effet à l’origine de la démentielle campagne mondiale de délation tous azimuts ; rappelons que ce producteur américain n’avait certes pas la réputation d’être un gentleman, mais que les accusations à son encontre sont, à ce jour, de simples actes d’harcèlement sexuels sur des femmes dont il aurait, je cite « tenté d'obtenir d’elles des massages, les ayant forcées à le regarder nu ou en leur ayant promis de favoriser leur carrière contre des faveurs sexuelles… »… « Elles » étant en l’occurrence des femmes majeures dont on peut légitiment penser qu’elles étaient prêtes à beaucoup – mais peut-être pas à tout, effectivement – pour décrocher un rôle qui lancerait (ou relancerait) leur carrière… Certaines ont d’ailleurs admises qu’elles avaient acceptés les avances du producteur en toute connaissance de cause et après avoir été mises en garde sur ses habitudes… Et puis, dans un pays connu pour son caractère terriblement procédurier, le procureur de l'État de New York a jusqu’à présent seulement ouvert une enquête pour, je cite à nouveau : « déterminer si la Weinstein Company pourrait être poursuivie pour discrimination sexuelle ou d’autres violations de la législation… »

    Celles ou ceux qui comparent ces « victimes »-là, dont beaucoup s’affichaient dès le lendemain de leur consentement sexuel au bras de leur tourmenteur, tout sourire et généralement peu avare de compliments à son sujet, avec les véritables victimes de viol sous menace physique, droguée à leur insu (notamment par l’utilisation de la fameuse drogue du violeur) ou abusée parce que trop alcoolisée pour se défendre, sont ignobles… aussi ignobles, voire tout aussi condamnables moralement, que les simples harceleurs, pauvres types s’il en est.

    Il est à remarquer que ces scandales touchent principalement des personnalités au faîte de leur puissance…

    En tous cas, dans les cas rapportés par les médias, mais la délation de la campagne #balancetonporc sur Twitter frappe, je le repète, tous azimuts et lorsque le soufflet des personnalités mises en cause retombera – forcément, ça finira par lasser – on nous « apprendra » probablement – pour tirer de ce sujet un maximum d’audimat  – que nombre de citoyens lambdas ont subis les mêmes dénonciations… Mais pour l’heure, oui, ce sont des personnalités que l’on croyait ou qui se croyaient « intouchables » qui sont frappées de plein fouet, « dégommées » de leur piédestal comme au tir aux pigeons… Laissons à chacun la liberté de s’en réjouir ou non ; pour ma part, même si beaucoup d’entre elles n’étaient pas mes idoles (euphémisme !), la nausée de constater que la délation et la rumeur sont devenues subitement une des, voire LES vertues suprêmes pour certaines féministes, m’en empêche.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • BRIGITTE BARDOT ÉTRILLE NICOLAS HULOT… MADAME, UN SEUL MOT : BRAVO !

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    Et Dieu créa la femme. Pour le plus grand malheur de Nicolas Hulot. Non seulement pour les dénonciations récentes – de faits réels ou supposés – dont il a fait l’objet ces dernière semaines, mais parce que celle qui fit de cette austère phrase de la Genèse le film le plus affriolant de la Nouvelle Vague – Brigitte Bardot -, dans une lettre ouverte publiée sur son compte Twitter, le poursuit de sa vindicte. Allant jusqu’à jeter doute et discrédit sur le contenu putatif de son pantalon : « Vous nous décevez grave, qu’avez-vous fait de vos attributs qui pourtant défrayent la chronique, Monsieur le Ministre. » Ushuaïaïe ! Elle le houspille, elle l’étrille, elle le déshabille. On ne sait pas ce qui est pire : se faire reprocher par une femme sa violence ou son impuissance.

    Elle lui reproche son inaction pour la cause animale, celle à laquelle elle consacre ses « Larmes de combat » – pour reprendre le titre de son livre récemment sorti chez Plon – depuis 44 ans : « Qu’est devenue la table ronde prévue début janvier qui devait discuter de tous les graves et urgents problèmes concernant les animaux ? » Et quand elle évoque son apathie, elle convoque aussi – pour la rime – une autre belle blonde qui, en son temps, incendia comme elle les cœurs… Dalida : « Des promesses, des promesses, de la mollesse, toujours de la mollesse. »

    Et las, pas de pot, décidément, pour Nicolas Hulot, de Goscinny à Jacques Tati, son nom se prête aux jeux de mots, et cela n’a pas échappé à Brigitte Bardot : « La France vous paye, non pas pour prendre des vacances, Monsieur Hulot, mais pour assumer le poste important que vous occupez au gouvernement. »

    Brigitte Bardot l’accuse encore d’avoir « oublié l’existence » des animaux, « trop occupé […] à courtiser Monsieur Macron et ses chasseurs ».

    Il faut le savoir, quand on déçoit Bardot, ça peut barder. Et l’on se prend à regretter ne pas être des animaux. Car au gouvernement, face au Président, le petit Nicolas n’est pas le seul (virtuel) castrat. D’autres que lui ont oublié l’existence de leurs administrés, et il nous faudrait bien des Brigitte Bardot pour les secouer. Bravo, BB !

    http://www.bvoltaire.fr/brigitte-bardot-etrille-nicolas-hulot-madame-seul-bravo/