magouille et compagnie - Page 1487
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Youtube, censure et Corée du Nord.
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«Face à l’islam conquérant, la France recule»
Par Ivan Rioufol
CHRONIQUE – Si rien ne vient briser l’hégémonie prise dans les cités par les Frères musulmans et le salafisme, la France deviendra vite méconnaissable et invivable.
La France recule sous les assauts de l’islam conquérant. Il crée le désordre dans la laïcité, la mixité, l’indivisibilité nationale. Il sème la discorde jusque dans l’école. Il fracture la nation. Partout, cette idéologie minoritaire exige sa visibilité, pose ses exigences, bouscule la République bonne fille. Emmanuel Macron promet d’aborder la question de l’islam avant la fin du premier semestre. Dimanche, il a dit vouloir «poser les jalons de toute l’organisation de l’islam de France». Bien. Mais sa prudence est un renoncement à affronter l’esprit totalitaire. Or il est à la source de l’épreuve de force. Un conseiller sur ce dossier, Hakim el-Karoui, constate (L’Opinion, lundi) que «les islamistes ont gagné la bataille de la norme, qu’il s’agisse du port du voile ou de la consommation de la viande hallal». Faudrait-il s’en satisfaire? Quand el-Karoui affirme dans la foulée qu’il faut «lutter contre l’islamophobie», en avalisant ce mot brandi par les islamistes et leurs caniches, il rend les armes.
Les alertes des musulmans qui se sont libérés des interdits coraniques ne sont pas entendues du pouvoir
La démocratie française est en train de perdre la guerre que l’islam radical lui a déclarée. Les alertes des musulmans qui se sont libérés des interdits coraniques ne sont pas entendues du pouvoir. Les musulmanes qui dénoncent l’oppression sexiste symbolisée par le voile protestent dans le vide. L’État «humaniste» ne s’émeut que de ceux qui surjouent les plaintes, dans un permanent chantage. L’apaisement promu par les autorités banalise l’infiltration islamiste. La candidate enturbannée de The Voice, la jolie et talentueuse Mennel Ibitssem, a eu ses défenseurs subjugués, en dépit des révélations sur sa proximité avec les Frères musulmans. Elle a eu ses avocats pour plaider son jeune âge (22 ans) et son droit à l’erreur. Mais bien peu se sont interrogés sur l’instrumentalisation prosélyte de sa présence sur TF1. L’indignation des réseaux sociaux a contraint la chanteuse à se retirer du télé-crochet. Cependant, nombreux sont ceux qui s’inquiètent de la réaction colérique de la jeunesse musulmane.
Faudrait-il se résoudre à vivre dans la crainte des humeurs d’une contre-société gangrenée par la dictature islamique et sa haine de l’Occident? Près de la moitié des jeunes musulmans sont attirés par les valeurs de la charia. Si rien ne vient briser l’hégémonie prise dans les cités par les Frères musulmans et le salafisme, la France deviendra vite méconnaissable et invivable. Réformer l’organisation de cette religion ne sera jamais suffisant. Réciter, avec Macron, des mantras sur «l’islam compatible avec la démocratie» demeurera mensonger tant que ne sera pas nommé et combattu le totalitarisme qui enfièvre l’islam. Cet islam-là ne réclame pas de croire en son Dieu, ce qui serait respectable. Il prétend imposer à tous ses lois et sa Constitution. Comme l’explique Mohamed Louizi *, «l’islamisme (ou islam politique) est l’instrumentalisation de la foi musulmane, depuis la nuit de la mort du Prophète, à des fins de conquête du pouvoir politique». Louizi réclame un islam «dépolitisé, désarmé et non violent». Bel objectif.
Les droits de l’homme sont mis au service de la pensée totalitaire
En attendant, les droits de l’homme sont mis au service de la pensée totalitaire. C’est en leur nom, en effet, que les islamistes combattent la démocratie. Leur statut de minorité, reconnu par l’idéologie «antiraciste», leur offre la posture victimaire qui permet les abus de droit et les outrances. Dernièrement, la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône Samia Ghali a insinué que Tariq Ramadan pourrait être suspecté non pour ses viols mais parce qu’il est musulman. Dans cette pensée complotiste, tout est fait pour persuader de la violence de la France, au point d’avoir convaincu le pouvoir de sa propre culpabilité. Plus l’islam radical humilie l’État, plus celui-ci se couche. Le préalable à toute réaction de la République est donc de s’extraire de ce piège dialectique qui empêche de mettre un coup d’arrêt à cette subversion sectaire. C’est elle que le gouvernement doit combattre, plutôt que d’envisager des accommodements avec la loi de 1905.
Les délateurs et leurs soutiens
Pour Macron, qui menace d’aller faire la guerre en Syrie, la tentation est grande d’acheter la paix intérieure en cédant à l’ennemi. Or rien ne peut justifier de transiger avec ceux qui veulent détruire la nation. Il a déjà été rappelé ici les similitudes qui unissent l’islamisme au communiste et au nazisme: le même culte de la force, la même détestation du monde libre, le même goût pour la table rase au profit d’un peuple supérieur. L’antisémitisme, le sexisme, la violence terroriste, commencent certes à ébranler l’opinion. Mais si le chef de l’État a pu se désoler dernièrement: «On est en train de perdre la bataille», il ne parlait que du climat. Or c’est un affrontement permanent qui se consolide, attisé par la passivité de nombreux organismes publics. L’Observatoire de la laïcité, par exemple, ne voit toujours rien de l’entrisme des Frères musulmans. Quant au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), il est ouvertement utilisé par ceux qui voudraient imposer le délit de blasphème. Se réveillera-t-il?
La guerre civile est dans les têtes de ces fanatiques
L’expérience vécue par votre serviteur ces jours-ci illustre la prétention hégémonique du courant islamiste. Pour avoir qualifié, vendredi dernier sur CNews, le voile de la chanteuse Mennel de «signe politique» et avoir redit que l’islam n’était pas seulement «une religion» mais un «corpus politique, une idéologie totalitaire», j’ai observé l’islamosphère se déchaîner sur Twitter pour obtenir du CSA qu’il sanctionne mes propos. La délation, lancée par une «journaliste», Feïza Ben Mohamed, a été relayée par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Dômes et Minarets et autres censeurs du même creuset. Le journaliste Jean-Michel Aphatie a soutenu la dénonciation, tandis que le réalisateur Dominique Farrugia m’insultait sur C8. Pour sa part, la militante anti-islamiste Henda Ayari, épuisée par la violence ordurière des attaques, s’est retirée un temps du combat. La guerre civile est dans les têtes de ces fanatiques et de leurs «collabos» à front de taureau.
La fronde des musulmanes
L’islamisme, vaincu par les femmes? Cette fois, c’est de La Mecque (Arabie saoudite) que vient la fronde, qui a déjà atteint l’Iran. Sous le hashtag MosqueMeToo (mosquée moi aussi), des musulmanes dénoncent la violence et les viols qu’elles ont subis lors de leur pèlerinage, alors qu’elles étaient voilées. Voilà ce que dit la sourate 5, verset 6, dans un douteux amalgame: «Si l’un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché aux femmes et que vous ne trouvez pas d’eau, alors recourez à la terre pure, passez-en sur vos visages et sur vos mains»…* «Libérer l’islam de l’islamisme», Fondapol, janvier 2018.
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Pensez printemps braves gens!
Ah! la gauche donneuse de leçons! A quelques jours du prochain congrès du syndicat socialo-trotskyste UNEF, Libération dézinguait mardi les comportements de prédateurs sexuels de (nombreux) petits chefs de cette structure étudiante, traditionnellement grande pourvoyeuse de cadres pour le PS. Le quotidien du macroniste Patrick Drahi a recueilli «les témoignages de seize femmes victimes déclarées de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols de la part de dirigeants de l’organisation étudiante entre 2007 et 2015. Longtemps inaudibles, ou silencieuses, ces anciennes militantes racontent des années de sexisme du syndicat et son apparent laisser-faire face aux violences sexuelles.» «On était une mini-autocratie, raconte abonde Marion Oderda, ancienne du bureau national. Il y avait, dans l’ordre, Marx, Lénine, Engels et le nom du président de l’Unef.» «C’est une orga lamberto ( trotskisme lambertiste, NDLR) de chez lamberto où on ne jure que par les croix et les colonnes, confirme Caroline De Haas, secrétaire générale de 2006 à 2009. Registre marxiste oblige, les forts sont surnommés les bolch (pour bolcheviks) quand les faibles sont appelés des mench (mencheviks). Aujourd’hui, au grand dam de certains, beaucoup d’anciens parlent d’emprise sectaire et de gourouïsation des chefs.» La secte du Mandarom en encore plus folklorique en quelque sorte…
Bolchos ou mencheviks, tous communient cependant dans les mêmes attaques médiatiques contre le mâle blanc, le patriarcat archaïque, au nom de l’antiracisme et de la lutte contre les discriminations..n’est-ce pas Caroline De Haas? Hypocrites qui feignent aussi de crier au scandale après les récentes révélations (?) sur l’ONG britannique Oxfam (dont les études théoriques ne sont pas toutes sans qualités) selon lesquelles certains représentants à Haïti se payaient du bon temps avec des prostituées, aux frais de la princesse… et des braves occidentaux qui dégainent leur chéquier en espérant soulager la misère…et parfois leur bonne conscience. «Oxfam a présenté ses excuses au peuple haïtien lundi pour les dérives sexuelles de certains de ses employés, exprimant sa honte en remettant aux autorités à Port-au-Prince son rapport d’enquête interne. » Comme le notait Bernard Lugan il y a déjà quelques années, dénonçant les ravages du charity business, il serait bon d’expliquer aux ONG et à leurs bailleurs de fonds « qu’il y a suffisamment de malheureux en Europe pour occuper le temps de leurs membres, même si la misère est plus agréable à soulager au soleil des tropiques que durant les frimas de l’hiver septentrional…»
Hypocrisie encore et toujours qui imprégnait les excuses spécieuses de la mairie de Paris pour empêcher que le grand écrivain et académicien français Michel Déon repose dans la capitale. Certes, l’ancien secrétaire de Charles Maurras à l‘Action française n’était pas un modèle de politiquement correct. Ami de Jean-Marie Le Pen (Horresco referens) homme aux convictions nationales inchangées, il accumulait les tares rédhibitoires justifiant l’ostracisme aux yeux d‘Anne Hidalgo et de son entourage,mais la mairie de Paris a finalement cédé sous la pression. Saluons ici, la pétition d’écrivains lancée à l’initiative du Figaro dans laquelle se côtoyait aussi bien le nom de BHL que celui de Jean Raspail ce qui n’est pas si fréquent !
« En démocratie, ce n’est pas le peuple qui est souverain, c’est le langage » notait Michel Déon et celui de Laurent Wauquiez , auquel Bruno Gollnisch a réagi (ici et ici), continue à faire couler beaucoup d’encre, le président de LR s’assurant à peu de frais après sa conférence donnée à Lyon une grosse couverture médiatique. Dézinguer M. Juppé et Mme Pécresse ne devrait pas heurter cette France d’en bas et périphérique dont la girouette Wauquiez, parangon d’insincérité, guigne les suffrages. Mais le mépris de classe n’est jamais loin comme l’illustre la boulette de Gilles Platret, un porte-parole de LR qui prenant la défense de son patron, tente de nous faire croire à la fable du piège médiatique et dénonce un journalisme «niveau CAP d’ajusteur-monteur» … quand son propre camp promeut en surface l’excellence des filières courtes et les bienfaits de l’apprentissage pour que nos jeunes accèdent à l’emploi. Comme le souligne Pont d’Arcole sur son compte Twitter, « le mépris affiché du porte-parole LR pour les ouvriers est pathétique, du même niveau que lorsque M. Macron insulte les Français d’alcooliques ou de fainéants»
Français bafoués, insultés, méprisés aussi au travers du projet de loi immigration et asile qui était discuté hier au conseil des ministres. Cela commence très fort avec le bruit fait autour du rapport sur l’intégration du socialiste Aurélien Taché rallié à LREM dont il est député du Val d’Oise, et transmis lundi au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur. Il vise entre autres joyeusetés à autoriser les immigrés clandestins demandeurs d’asile à obtenir un emploi au bout de six mois, avant qu’ils aient obtenu le statut de réfugié... Tout cela est d’une logique imparable et d’une nécessité absolue : nos compatriotes sont matraqués, taxés, épongés, rabotés, imposés comme jamais, la France croulent sous les déficits, comptent cinq millions de chômeurs et huit millions de pauvres mais pourquoi se gêner? Faites de la place braves gens et penser printemps !
Bien sûr, nous subissons de nouveau dans ce cadre le jeu de rôle des coteries du Système : ce projet est une infamie, le retour de Vichy, voire de de Pasqua dénoncent les uns; un bel exemple de fermeté équilibrée par un humanisme pragmatique de bon aloi selon les autres. En vérité des mesurettes qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Bruno Gollnisch l’a dit sur le plateau de France info vendredi dernier, si « notre pays est aujourd’hui un pôle d’attraction pour toutes sortes de malheureux», «cette nouvelle loi, une de plus, traite le symptôme et ne s’attaque pas aux causes. Les flux migratoires totalement incontrôlés continuent d’arriver. On va modifier un peu dans le sens de l’accélération, les procédures d’examen de l’asile. Mais le problème, c’est que les déboutés du droit d’asile, ne retournent jamais pratiquement dans leur pays » Prendre à bras le corps ce problème, consisterait déjà à engager un dialogue franc et ferme avec des pays qui, comme l’Algérie ou le Pakistan, refusent le retour sur leur sol de leurs ressortissants clandestins. M. Macron serait bien inspiré de réfléchir à cette question, afin de mettre en oeuvre ses autoproclamés talents de diplomate et de persuasion…
Il est pourtant plus que temps d’agir! André Posokhow, indique au terme de son étude mise en ligne sur Polemia , statistiques à l’appui, qu’«il arrive actuellement (sur notre sol) près de 300 000 immigrés par an et la population spécifiquement française diminue d’environ 120 000 personnes. C’est le grand remplacement dénoncé par Renaud Camus…» Si «mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde» selon la célèbre formule d’Albert Camus, que dire de dirigeants politiques qui nient la réalité de phénomènes qui menacent d’un péril mortel la nation dont ils ont la charge?
https://gollnisch.com/2018/02/22/pensez-printemps-braves-gens/
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Le gouvernement éparpille les immigrés façon puzzle
Les habitants de Saint-Macaire, commune de Gironde de 2000 habitants, ont appris l’installation de 20 immigrés « mineurs isolés » à partir du mois d’avril. Cette installation se fait dans le silence le plus total, sans aucune concertation. La population (très inquiète) n’a évidemment pas été consultée.
Comble de l’affaire, ces immigrés illégaux seront installés dans la gendarmerie désaffectée depuis un an au centre du village. A 300 m se trouve un pensionnat de filles tenu par des religieuses …
Madame Florence Lassarade (sénatrice LR de Gironde et habitant le village) est également vent debout contre cette décision imposée par la préfecture, mais personne ne semble avoir le moindre pouvoir pour arrêter cette machination.
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Affaire des viols collectifs de Rotherham (UK) : les enquêteurs viennent de dénombrer plus de 1 500 victimes d’abus sexuels organisés par des prédateurs pakistanais
Le nombre de jeunes gens abusés sexuellement à Rotherham a été porté à 1 510, soit la première hausse officielle depuis que scandale a éclaté il y a quatre ans, au Royaume-Uni.
Les enquêteurs de la National Crime Agency (NCA) ont révélé le chiffre mis à jour mardi dans un briefing sur l’opération Stovewood, l’enquête sur le scandale de l’exploitation sexuelle d’enfants sur une période de 16 ans dans la ville de Rotherham. Le rapport du professeur Alexis Jay en 2014 avait identifié 1 400 victimes.
L’enquête de la NCA, la plus grande du genre au Royaume-Uni, a identifié 110 suspects, dont la grande majorité sont d’origine pakistanaise, ont indiqué des officiers.
Sur ces 110 personnes, 38 ont été arrêtées, 18 ont été inculpées, quatre ont été condamnées à des peines d’emprisonnement de plus de 30 ans.
Paul Williamson, l’enquêteur principal de l’opération Stovewood, a décrit l’enquête comme «une enquête unique et sans précédent, difficile par son ampleur et sa complexité».
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L’UNEF, PÉPINIÈRE DES ÉLITES SOCIALISTES ET DES VIOLEURS ?
L’UNEF, Union nationale des étudiants de France: LE syndicat, fondé en 1907, au fil du siècle morcelé, explosé, satellisé dans les années 1970, « réunifié » enfin depuis 2001. Pour le meilleur, on ne sait pas, mais sûrement, à certains égards, pour le pire.
La rumeur sur des comportements glauques a toujours couru, mais « chez ces gens-là, Monsieur, on ne cause pas », comme chantait Jacques Brel. Il est établi une fois pour toutes que la gauche socialiste a la main soudée sur le cœur. Elle est par définition vertueuse, chaleureuse, respectueuse, égalitaire et compassionnelle. Et dans ce monde merveilleux des Bisounours, l’UNEF est son jardin d’enfants.
De fait, le syndicat étudiant est, depuis des décennies, la maternelle du Parti socialiste. C’est l’école où l’on apprend le b.a.-ba du militantisme et de la confection des banderoles, où l’on use ses premières godasses dans les manifs, où l’on s’égosille dans des AG de boutonneux pour mieux sécher les TD.
Toutes nos élites bedonnantes ou presque sont passées par l’UNEF. Y compris un certain Jean-Marie Le Pen, à l’époque où le mouvement se prétendait apolitique, et qui en claqua la porte dans les années 50 pour créer la Corpo de droit. Sont passés par là, pour les plus connus, Jack Lang, Jean-Christophe Cambadélis, Olivier Besancenot, Georges Frêche, Alain Bauer, Serge July, Alain Krivine, Jacques Sauvageot, Alain Geismar, Daniel Cohn-Bendit, François Hollande, Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Bruno Julliard, Clémentine Autain, Benoît Hamon, etc. Bref, pour celui ou celle qui veut embrasser une carrière politique, mieux vaut être porte-voix à l’UNEF qu’étudiant assidu.
Beaucoup, d’ailleurs, parmi ceux cités plus haut, n’ont jamais fini leurs études. Ils sont passés directement du statut d’étudiant-militant à celui de salarié, généralement de la MNEF, en attendant un poste d’assistant parlementaire, voire de directeur de cabinet à la mairie de Paris, puis une « investiture tremplin » vers l’Assemblée.
Il est bon, en effet, de rappeler que la mutuelle satellite a été, dans les années 2000, l’objet d’un scandale qu’on s’est dépêché d’étouffer, tant étaient mouillées les belles figures de la gauche morale. On a découvert, à la MNEF, un système abouti de fausses factures, transferts grâce à des montages financiers rocambolesques, multiplication de filiales (une cinquantaine de sociétés en 1998), permettant de financer les campagnes du PS et de rémunérer à des hauteurs stratosphériques les futurs loups du parti à la rose, tous issus de l’UNEF-ID. À la manœuvre, les Strauss-Kahn et consorts qui s’en mettaient plein les poches, avec des salaires tournant à l’époque autour de 100.000 F par mois (15.245 euros !).
Aujourd’hui, c’est un autre scandale qui se fait jour : l’UNEF était aussi une pépinière de violeurs ! Un haut lieu de « violences sexuelles et sexistes », comme l’ont exprimé dans Le Monde, en novembre dernier, 83 signataires, toutes anciennes militantes du syndicat étudiant. Ce mardi, c’est le quotidien Libération qui dit avoir recueilli le témoignage de 16 autres militantes, dont certaines affirment avoir été violées par des personnalités haut placées de l’organisation, des plaintes ayant été déposées pour ces faits commis depuis les années 2000, et particulièrement sous la présidence de Jean-Baptiste Prévost, entre 2007 et 2011. Une période que Libération dit marquée par « une multitude de dérives », l’UNEF étant alors « un terrain de chasse sexuelle ».
L’actuelle présidente ne nie pas. Au contraire, Lilâ Le Bas assure à l’AFP « avoir mis en place des outils pour enrayer ces violences et libérer la parole ». Et l’on voit apparaître des « réunions non mixtes » et autres « ateliers sur le consentement ».
Tout cela par des gens qui ne cessent de nous bassiner avec la parité, l’égalité des sexes, l’abolition des genres et autres tolérances LGBT…
Si ce n’était pas si minable, on en rirait.
http://www.bvoltaire.fr/lunef-pepiniere-elites-socialistes-violeurs/
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Immigration : « La loi Collomb est la plus grande machine à régulariser de l’histoire de France »
Antonin a tout du personnage de roman noir, de l’anti-héros des chansons de François Hadji-Lazaro pour Pigalle. Grande-gueule, ce travailleur social a le visage buriné par la vie, par les coups durs. Apparemment confiant, il cache une sensibilité à fleur de peau que sa vocation à aider les plus démunis d’entre nous ne démentit pas. C’est parce que le problème des sans domiciles fixes le révolte qu’il a bien voulu répondre à nos questions anonymement. Ses positions surprenantes dérangeront probablement ceux qui ont des idées préconçues sur le sujet. Qu’importe, le mérite principal d’Antonin est bien de ne pas verser dans le misérabilisme compassionnel qui fait le bonheur des fictions télévisuels et des chanteurs engagés. Lui, connaît la réalité de la rue pour l’avoir vécue dans sa chair d’homme et de travailleur.
(…) » 95% des migrants arrivant en France sont considérés comme des SDF alors qu’ils ont un logement (souvent une maison) au pays. D’ailleurs, ils y retournent en vacances « au bled », dès que l’Etat les régularise. Imaginez qu’il y a presque 100 millions de touristes qui viennent en France tous les ans. Sont-ils considérés comme des SDF ? »
(…) « Ces associations d’insertion engagent des salariés via des contrats aidés. Les fameux contrats dont Hollande avait fait une priorité. Emmanuel Macron a, de son côté, décidé de les limiter à ces associations. Les salariés, plus de 90% d’immigrés, ont donc des fiches de paie avec contrat de travail, deux éléments cruciaux pour accéder aux logements sociaux. Ils deviennent prioritaires pour quitter les centres d’hébergement aux yeux de la mairie et de la préfecture (70% du contingent de la préfecture leur est dédié en plus des 1.500 logements de la mairie de Paris via les accords collectifs). »
(…) « Le projet de loi asile et immigration de Gérard Collomb va-t-il changer les pratiques en matière d’hébergement d’urgence ?
Ce projet est la plus grande machine à régulariser de toute l’histoire de France. L’Etat sait très bien qui est hébergé dans chaque centre puisqu’il finance 18.000 euros la place à l’année via la DRIHL (service de la préfecture). Les associations mentent donc en refusant de communiquer les noms des personnes s’y trouvant. Cette opération va permettre de faciliter les régularisations grâce à la circulaire Valls. Au surplus, les fonctionnaires devront être bienveillants et moins pointilleux que par le passé. »(…) « Il faut savoir qu’il y a 700 demandes par jour pour deux places en centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Et là intervient la deuxième étape jouant contre les SDF Français : la loi DALO/Sarkozy impose qu’il n’y ait pas de rupture d’hébergement quand une personne est prise en charge par l’état. Donc tous les demandeurs d’asiles ayant obtenu le statut de réfugié sont prioritaires pour vider les CADA (centres d’accueil pour demandeurs d’asile) puisqu’ils basculent dans le droit commun. »
(…) « Quand j’entends un certain mouvement politique reprendre le chiffre officiel de 143.000 SDF, je ne peux qu’être dégouté par cette volonté de surfer sur la vague des SDF, comme les associations, pour faire du buzz. Défendre un toit pour les 143.000 « SDF » revient à donner un toit à plus de 140.000 étrangers : même les associations les plus à gauche ne pourraient rêver mieux. »
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UNEF : de nouveaux témoignages de viols et agressions sexuelles
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Plusieurs jeunes femmes déclarent avoir subi harcèlement, agressions sexuelles et viols entre 2007 et 2015 à l’UNEF selon de nouveaux témoignages publiés mardi par Libération.En novembre, 83 femmes, anciennes syndicalistes de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) avaient déjà signé une tribune dans le Monde pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles dans cette organisation proche du PS.
Dans son édition de mardi, Libération indique avoir recueilli le témoignage de 16 autres militantes.
L’article de Libération décrit une organisation où les jeunes militantes étaient la cible de pressions insistantes, notamment sous la présidence de Jean-Baptiste Prévost de 2007 à 2011, « par, je cite, une multitude de dérives”.
L’Unef était-il “alors un terrain de chasse sexuelle”, selon Libération ?Arrivée à la tête de l’Unef en 2016, Lilâ Le Bas assure avoir mis en place des outils pour enrayer ces violences et libérer la parole : réunions non mixtes, ateliers sur le consentement…
Dans le sillage de l’affaire Weinstein, de précédentes révélations de la presse ont récemment éclaboussé les mouvements de jeunesse du PS (MJS) et du PCF (Jeunesses communistes), ce qui ne minimise en rien les crimes des jeunes socialistes.
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Goldnadel : « J'en veux moins à Mennel qu'aux beaux esprits qui l'instrumentalisent »
Par
CHRONIQUE - Gilles-William Goldnadel revient cette semaine sur le départ de Mennel Ibtissem de l'émission «The Voice». Selon lui, le vrai problème se situe au-delà de l'éviction ou non d'une jeune chanteuse : c'est la propagation d'un discours radical au sein de l'islam qu'il faut empêcher à tout prix. Cette chronique [Figarovox, 12.02] dit avec force et un courage certain un grand nombre de simples vérités ! LFAR
Le médiocre scandale médiatique autour de Mennel Ibtissem aura au moins le mérite de faire le point sur cette radicalité d'une partie de la jeunesse islamique dont personne ne veut parler.
Un mot d'abord sur ce qui paraît me séparer d'une partie de mes amis, qui luttent dans la même tranchée contre cette radicale particularité.
Personnellement, il ne me dérange pas qu'une jeune femme vienne chanter les cheveux dissimulés sous un turban, a fortiori sur une chaîne privée. Je ne sache pas qu'une telle coiffe soit contraire à la légalité. Ceci posé, si le but est d'éviter de susciter le mâle désir, m'est avis que c'est assez raté.
Ensuite, concernant ses vilaines idées cachées, aucune non plus ne me paraît avoir enfreint la loi, raison pourquoi je préfère que la demoiselle ait décidé de se retirer sur la pointe des pieds, quelle que soit la spontanéité de sa démission, plutôt que d'avoir vu la première chaîne de télévision lui donner brutalement son congé.
Ceci fermement posé, je ne saurais partager le discours victimaire des amis de la jeune chanteuse qui objectent que ses messages radicaux sont remontés à la surface en raison de la coiffe islamique qui lui était reprochée.
C'est qu'ils ne veulent pas voir la réalité de la virtualité. Je gage sans grand risque, que si un joli chanteur de la France des profondeurs, aux cheveux couleur d'or, avait lui aussi électrisé le plateau et les animateurs de «The Voice», tout un public curieux se serait rué sur ses adresses électroniques.
Et si, par malheur pour lui, certains messages peu amènes pour les congénères de Mademoiselle Ibtissem ou de l'auteur de cet article avaient été découverts, je ne doute pas un seul instant que pour lui aussi sa carrière eut été contrariée, peut-être plus brutalement.
Reste que dans un récent passé des discours bien plus brutaux que ceux de Mennel ont été mis à jour qui nous montrent dans toute leur crudité la réalité roublarde du mariage entre modernité et radicalité au sein d'une bonne partie de la jeunesse islamique.
Ils montrent également que la classe médiatique, ordinairement vétilleuse en matière de racisme, a fait montre d'une bienveillante compréhension qui ne pouvait être prise que comme un encouragement.
Mehdi Meklat d'abord. Jeune protégé de Pascale Clark du temps où elle sévissait sur France Inter. Membre éminent du Bondy blog qui avait ses colonnes ouvertes à Libération comme aux Inrocks. Petite particularité, manière de coquetterie qui ne semblait pas troubler les âmes antiracistes : le jeune homme aimait davantage Adolf Hitler que les israélites. Il avait également la parole sexiste, ce qui ne gênait pas nos nouvelles féministes.
Les héroïnes de « Divines » ensuite. Excellent film justement primé au César de 2017. Petit détail, un rien, une paille qui n'a pas non plus grandement gêné le parterre progressiste de la place cinématographique de Paris : Houda Benyamina, la réalisatrice couronnée, par ailleurs admiratrice de Malcom X et de Ramadan T avait eu le bon goût de poster peu avant sur Facebook une caricature qu'un esprit vétilleux pourrait considérer comme un chouïa antisémite ou conspirasioniste: on y voit la marionnette d'un terroriste de Daech, la lame du couteau encore sanguinolente, dont les ficelles sont tirées par un américain et un juif cachés derrière un mur…
Quant à son amie et actrice dans le même film, Oulaya Amamra, celle-ci crut bien venu de poster une petite quenelle sauce Dieudonné ou encore de gazouiller sur Twitter « C'est bien du rap de sale naigre (sic) » sans que ni SOS-Racisme ni le Cran ne fassent la grimace. Tout au plus, sur le service public, Laurent Delahousse, tout en délicatesse subliminale, lui reprocha gentiment des bêtises, comme à un enfant surpris le doigt dans un pot de confiture.
Retour à Mennel. Nul ne saurait être la dupe de sa duplicité. Une voix mélodieuse. Un regard d'ange. Une chanson de Léonard Cohen. Alléluia ! Mais un double langage chanté. Les paroles anglaises du juif canadien et, en parallèle, les paroles en arabe, non en traduction de celle de Cohen, mais à titre connivent de prière islamique.
Sur son site, une magnifique mélopée, magnifiquement interprétée: Palestine ! Palestine ! Palestine ! Après tout pourquoi pas. Mais, vantée par un Comité de Bienfaisance proche des Frères Musulmans…
Et enfin et surtout, ces messages complotistes qui se refusent à croire qu'un musulman qui se réclame de l'islam puisse avoir réellement commis l'attentat de Nice, mais qui se plaisent à penser que le vrai responsable, c'est le gouvernement de la France.
Certains beaux esprits ont cru devoir plaider, à décharge, que de tels messages, beaucoup de jeunes écervelés les ont écrits à cette époque sur la Toile.
C'est tristement un fait, raison pourquoi j'en veux infiniment moins aux Mennel, Houda et caetera qu'à ces tenants de l'idéologie qui les aura décérébrés moins par amour de ce qu'ils sont que par détestation de ce que nous sommes.
Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.
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Ce que l'Histoire fait, l'Histoire peut le défaire...
Le territoire des Bermudes, dans les Caraïbes, a adopté en décembre 2017 une loi rétablissant l’interdiction du mariage homosexuel quelques mois seulement après son autorisation par la Cour suprême. La nouvelle loi ne s’applique pas aux couples qui se sont déjà mariés et elle laisse place pour les couples homosexuels souhaitant s'unir à la possibilité d'un concubinage, Cette loi, signée par le gouverneur du territoire le 7 février 2018, fait des Bermudes le premier pays du monde à revenir sur le mariage homosexuel.
On ne peut qu'admirer cet exemple de courage face à la vague homosexuelle militante qui déferle sur le monde depuis des années.
Que nos hommes politiques (notamment de « droite ») méditent l'exemple des Bermudes, quand ils disent ne pas vouloir, ni pouvoir revenir sur la loi Taubira de 2013 dite du « mariage pour tous »...