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magouille et compagnie - Page 1529

  • Ne faites pas d'amalgame, sauf entre les islamistes et les catholiques

    6a00d83451619c69e201b8d2c7cb73970c-320wi.jpgMarianne vient de publier un hors-série (« Intégristes et fous de Dieu, 400 ans de guerres contre les libertés » (Hors-série décembre 2017 -janvier 2018) faisant l'amalgame entre des assassins et des catholiques de conviction :

    L'un de nos lecteurs a eu le courage de le lire et revient sur la réécriture de l'Histoire :

    Amalgame

    Ils sont tous pleins. De quoi ? Peu importe. Puisqu’ils ont cette plénitude en commun, le pot de yaourt et le baril de lessive sont évidemment interchangeables. C’est le brillant raisonnement de Marianne. Les intégristes sont tous les mêmes puisqu’ils gardent tous l’intégrité de leur religion. Quelle religion ? Peu importe ! Puisqu’ils ont cet intégrisme en commun, ils sont également condamnables.

    Que l’intégrisme catholique trouve son modèle en un Mgr Lefebvre dont même les ennemis ont dû reconnaître l’exquise charité, tandis que l’intégrisme musulman s’incarne dans le djihadisme, peu importe ! Marianne est incapable de faire la différence. Quant à réaliser que l’on est toujours l’intégriste de quelque chose et que Marianne est celui du laïcisme maçonnique, cela semble tout simplement dépasser ses capacités intellectuelles.

    Bourdes en tout genre

    Rien ne fait peur à Marianne. Un de ses directeurs, Joseph Macé-Scaron n’avait-il pas déjà fait mourir Copernic sur un bûcher ? (15 novembre 2016). Son digne successeur ose annoncer dans un tweet triomphal un « hors-série exceptionnel » sur les Intégristes et fous de Dieu. Après avoir dépensé 6,90 euros, le lecteur sera ravi de découvrir qu’il n’a en mains qu’une compilation de vieux articles, datés parfois de 36 ans ! Pourtant, effort louable : l’avant-propos ainsi que 6 autres pages (sur 97) ont été rédigés pour l’occasion.

    L’écrasante majorité des articles n’est qu’une « version revue et mise à jour », mais comment expliquer que l’on y trouve autant d’erreurs ?

    Marianne est fâchée avec les dates : dès la première page la célèbre bulle Unam Sanctam (1302) est placée en 1308 ; les dates des encycliques pontificales ne sont pas davantage respectées [p. 22] ; un évènement survenu en 1562 est illustré par une gravure « fin XVe siècle » [p. 8] ; Pie IX est censé avoir condamné la « laïcité » dans son Syllabus de 1864, alors que ce mot n’avait pas encore été inventé. Etc. Mais comment attendre l’exactitude de détail de la part de négationnistes déclarés ?

    Négationnisme

    Marianne, lucide, admet que « certaines vérités d’ordre profane, tout aussi absolues et exclusives poussent des gens à tuer ou à se faire tuer : des religions de substitution, comme le communisme par exemple. » [p. 6]. ! Mais l’auteur oublie immédiatement cette concession pour affirmer que : « de toutes les idéologies, la plus exigeante et, à l’occasion la plus meurtrière, est la religion. »

    Si l’on comprend bien, Robespierre, Lénine, Hitler, Mao, Staline et leurs émules ne seraient que des enfants de chœur à côté d’Abraham et de Jésus. Comment comprendre ce passage sinon comme une négation des 100 millions de morts du communisme et, ce qui devrait interpeller la LICRA, des crimes du nazisme lui-même ?

    Le décor est planté. Après ce brillant départ les négations s’enchaînent. On apprend que l’intolérance est une invention monothéiste tandis que « la nature ouverte des polythéismes les conduit structurellement à la tolérance. » [p. 9]. Vieille thèse voltairienne qu’Antoine Guénée avait déjà brillamment réfutée en 1762 (http://urlz.fr/6him). Marianne gagnerait à tenir son historiographie à jour. C’est en tout cas une négation très claire des 300 ans de persécutions antichrétiennes, ce qui n’est pas rien.

    Mais Marianne fait toujours plus fort. Elle présente les écrivains catholiques du XIXe siècle [pp. 18-22] comme des terroristes qui « ouvrent le feu sur la république laïque ». Apparemment, l’auteur, pourtant réputé, n’a pas réalisé que la situation est exactement inverse. La France catholique, déjà agressée par la Terreur de 1792-1793, par les révolutions de 1830 et 1871 et par les « lois laïques » de Jules l’Imposteur (vol des biens de l’Eglise, violences physiques, religieux chassés par les armes, école totalitaire imposant à tous les enfants la religion maçonnique des Droits de l’Homme, discours haineux des anticléricaux etc.). Marianne présente comme les « défenseurs de la laïcité » [p. 19] ceux qui travaillaient, en réalité, à imposer par la violence leur nouvelle religion à un peuple massivement catholique. Elle ose même prétendre qu’en 1905 : « la France […] vote la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat » [p. 20]. Comme si le personnel maçonnique qui avait investi la République avait demandé, sur ce sujet, l’avis de la population française très majoritairement catholique.

    Installé dans le déni, Renaud Dély présente la loi persécutrice de 1905 comme un « texte de concorde » [p. 95]. Il se plaint douloureusement de ce que les « extrémistes » catholiques « continuent de contester de façon plus ou moins souterraine » ce texte sacré de sa religion. Car lui, bien sûr, considère que sa religion va de soi. Elle est obligatoire et doit s’imposer à tous (vous avez dit intégrisme ?). Il se sent même persécuté par les catholiques qui refusent d’y adhérer, et, magnifique dans sa posture de victime, entame son credo républicain dans « l’indispensable laïcité républicaine », cet « idéal d’émancipation », cet « indépassable ciment pour faire vivre le pacte républicain », ce « miracle laïque », « lumineux idéal à perpétuer ». Il célèbre avec Régis Debray la « communion laïque », le « sacré républicain », « réflexe vital d’une âme collective ».

    Figurez-vous, M. Dély, que ce n’est pas de façon souterraine, mais en face et en plein jour, que les catholiques contestent votre idole. Vous affirmez, à la mode maçonnique, que « ce n’est pas la civilisation chrétienne qui a inventé la laïcité, mais la résistance aux violences qu’elle provoqua ». En réalité, la saine distinction du spirituel et du temporel a été apportée par le christianisme. Elie Barnavi l’avoue lui-même aux pages 7-8 de votre éblouissant « hors-série exceptionnel » : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Cette saine distinction qui a dominé toute la Chrétienté a été abolie par la Révolution.

    Depuis 1789, César veut être Dieu. Pour se faire Dieu, votre César républicain n’a pas hésité à tuer, massacrer, terroriser. La République maçonnique n’a toujours pas fait repentance pour le génocide vendéen. Comment nier qu’elle ne soit une de ces « religions de substitution » qui « poussent les gens à tuer ou se faire tuer » et même, dans toute l’histoire de France, la plus meurtrière de toutes ?

     par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/12/ne-faites-pas-damalgame-sauf-entre-les-islamistes-et-les-catholiques.html

  • Enquête : Comment les migrants adultes se font passer pour des mineurs isolés parErwan Seznec

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    En deux ans, le nombre de clandestins mineurs non accompagnés, donc inexpulsables, a doublé en France. Leur prise en charge absorbe autour d’un milliard d’euro. Une tâche que l’Etat et les départements vont sous-traiter au secteur associatif, malgré les risque de dérives financières.
    Ils étaient 13 000 au 31 décembre 2016, et 18 000 six mois plus tard, selon un rapport sénatorial1. Ils seront 25 000 au minimum à la fin de l’année. Les arrivées de mineurs non accompagnés (MNA, appelés « mineurs étrangers isolés » jusqu’en 2016) explosent. Mineurs, ou prétendus tels. Pour entrer en France sans papiers, en effet, la minorité est un sésame. Le mineur étranger est non expulsable et n’a pas besoin de titre de séjour. Il bénéficie de plein droit d’une prise en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance (ASE), gérés par les départements, au même titre qu’un mineur français. Quelques jours seulement après son enregistrement par l’administration, le juge ou le procureur prennent une ordonnance provisoire de placement qui s’impose à la collectivité. Les magistrats peuvent même exiger de la collectivité territoriale, sous astreinte, qu’elle fournisse des vêtements adaptés aux mineurs.

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  • Affaire Urvoas-Solère : La Justice a ses naïfs !, par Philippe Bilger

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    Il y a le paysage officiel, ce que la Justice montre d’elle-même et qui, contrairement à ce que pensent des contempteurs compulsifs, n’est pas médiocre et mérite d’être expliqué et défendu.

    Il y a, sur le plan des apparences qui – par l’entremise de médias qui ne seraient pas trop ignorants ou partiaux – sont offertes à la curiosité du citoyen, des avancées considérables. Non seulement par rapport à ce que j’ai pu connaître comme magistrat en quarante années de carrière mais au regard de la simple observation politique qui permet de distinguer un état de droit dévoyé sous la présidence de Nicolas Sarkozy et une normalité judiciaire favorisée par François Hollande et Christiane Taubira à l’égard de laquelle, pour l’essentiel, j’ai pourtant économisé mon indulgence.

    Aussi surprenant que ce constat puisse apparaître pour beaucoup qui préfèrent leurs préjugés à une réalité qui les contredirait, nous n’avons pas pâti de 2012 à 2017, pas davantage avec les premiers mois d’Emmanuel Macron, d’une justice politique dans le mauvais sens du terme. Une indépendance du juge battue en brèche par un pouvoir ayant caporalisé les Parquets et les procureurs ! Cette vision serait totalement erronée et injuste.

    Il y a une Justice qui dans sa transparence – limitée par le secret de l’enquête et de l’instruction – et avec son visage public n’est pas indigne de ce qu’une démocratie se doit d’exiger d’elle. Ce ne sont pas l’ineptie, le sommaire ou l’amateurisme de beaucoup de critiques qui me feront dévier de cette cohérence appuyée sur une certaine expérience.

    Mais je ne suis pas naïf.

    Derrière le paysage officiel, il y a les coulisses, l’officieux. Les cachotteries, les petits secrets.

    Je ne fais pas seulement référence à ce qui vient de surgir et qui semble concerner l’ancien garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas – certains se déchaînent sans attendre – et le député Thierry Solère. Pour ce dernier qui a donné si volontiers des leçons de moralité politique à une droite qui a décidé, elle, de ne pas s’éparpiller, il y a comme une étrange ironie à relever qu’il y a l’éthique affichée et les accommodements personnels. J’apprécie que le délégué général de LREM ait immédiatement réagi et envisagé que Thierry Solère puisse être exclu de ce groupe si largement majoritaire (Le Figaro).

    Quand on réfléchit aux statuts, aux structures, à la pureté des principes, on oublie – ou on feint d’oublier – cette triste évidence que de manière occulte il y aura toujours des circuits, des processus, des ententes, des complicités, des amitiés, des appartenances et des fraternités qui viendront sinon mettre à bas l’édifice ostensible, l’institution éclatante mais les éviter, les suspendre ou les négliger quelque temps. Il y a des exemples à foison dans l’histoire judiciaire.

    Au risque de sembler trop pessimiste, je n’imagine pas un seul instant qu’une rectitude singulière et collective puisse être si globalement respectée qu’elle garantisse que derrière le monde officiel espéré irréprochable, il n’y ait pas une multitude d’ombres s’agitant sur un mode clandestin et à l’abri d’une imprudence à la Thierry Solère ayant gardé la preuve dans son portable.

    Pourtant c’est cette certitude d’exemplarité absolue – de ceux qui sont en charge du pouvoir et de ceux qui viennent abusivement le solliciter – qui serait seule à entraîner la coïncidence de la superficialité, de ce qui est montré, avec le profond, ce qui est caché. Du discours et des pratiques à l’air libre avec les manoeuvres en catimini. Et donc la disparition de ce qui n’est plus acceptable.

    Cette certitude, nous ne l’aurons jamais, parce que l’univers idéal où une éthique sans faille, une résistance roide et constante à tous les sentiments, à l’amitié, à la réciprocité des services, à l’appréciation indulgente des transgressions discrètes domineraient, sera toujours à mille lieues de notre monde si tragiquement, humainement imparfait.

    Pourtant il convient, pour ne pas tomber dans un désespoir républicain, une sorte de cynisme à la “à quoi bon”, de se battre, fût-ce tout seul, contre les facilités de la souplesse morale et intellectuelle, en portant haut l’exigence de l’éthique personnelle et professionnelle (La Croix).

    La Justice a ses naïfs mais il ne faut pas se moquer d’eux. Ils sont comme un aiguillon, un défi.

    Article paru sur le site de Philippe Bilger

    https://fr.novopress.info/

  • “Vais-je devenir minoritaire chez moi ?” : la question qui hante les Corses et toute la France périphérique

    Dans une interview publiée dans Le Figaro, Christophe Guilluy revient sur la victoire des nationalistes en Corse.

    Le géographe rappelle que la sensibilité des Corses à la question identitaire est liée à leur histoire et leur culture, mais aussi à des fondamentaux démographiques.

    La question qui obsède les Corses aujourd’hui est la question qui hante toute la France périphérique et toutes les classes moyennes et populaires occidentales au XXIe siècle: «Vais-je devenir minoritaire dans mon île, mon village, mon quartier?»

    C’est à la lumière de cette angoisse existentielle qu’il faut comprendre l’affaire du burkini sur la plage de Sisco, en juillet 2016, ou encore les tensions dans le quartier des Jardins de l’Empereur, à Ajaccio, en décembre 2015. C’est aussi à l’aune de cette interrogation qu’il faut évaluer le vote «populiste» lors de la présidentielle ou nationaliste aujourd’hui. En Corse, il y a encore une culture très forte et des solidarités profondes. À travers ce vote, les Corses disent: «Nous allons préserver ce que nous sommes.»

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    À lire - Christophe Guilluy dans @Le_Figaro : "vais-je devenir minoritaire chez moi ?", l'angoisse des Français et pas seulement en Corse

  • Stéphane Ravier : « Fermer cette mosquée, c’est bien, mais il faut traquer les autres salafistes qui diffusent leurs messages de haine. »

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    Le sénateur Front national de Marseille se félicite de la décision du nouveau préfet de fermer pour six mois une mosquée salafiste du centre-ville de Marseille dont l’imam, salafiste dit « quiétiste », prêchait un djihadisme armé. Mais il rappelle qu’il y a d’autres mosquées, dans son arrondissement, qui posent problème.

    Stéphan Ravier, la préfecture vient de fermer une mosquée salafiste dans le centre-ville de Marseille dont l’imam prêchait le djihad armé. Vous avez salué la décision. Êtes-vous satisfait de cette fermeture ?

    Je me félicite de cette fermeture d’autant qu’elle était attendue depuis longtemps.
    Tout le monde savait que dans cette mosquée, les prêches étaient plus que virulents avec des appels à la haine au quotidien. Qu’elle soit fermée, c’est une bonne chose.
    Le préfet ne l’a cependant fermée que pour 6 mois seulement. Mieux vaut cela que rien du tout. Mais il ne nous dit pas ce qu’il compte faire de l’imam, de celles et ceux qui ont propagé dans le quartier ces discours d’appel à la haine et de combattre les mécréants et de les crucifier. Les messages ont même été diffusés dans les écoles.
    C’est bien de fermer la mosquée, car il faut bien commencer par quelque chose, mais il faut traquer celles et ceux qui continuent à diffuser ces messages dans le quartier.

    Il semble que vous ayez également une liste de mosquées qui, selon vous, devrait subir le même sort dans votre secteur.
    Combien et pourquoi ?

    Les 13e et 14e arrondissements ne sont malheureusement pas épargnés. J’ai présenté au préfet il y a quelques semaines ces trois mosquées, deux dans le 13e et une dans le 14e. Il n’était pas étonné, mais il m’a répondu que sa priorité était cette fameuse mosquée qu’il a fini par fermer.
    Il a toutefois reconnu que les trois mosquées dont je parlais posaient problème. Alors, on attend, on attend, on ne sait pas bien quoi, mais on attend. J’espère que désormais nous n’attendrons plus trop longtemps.

    Avez-vous l’impression que le dialogue est meilleur avec les services publics depuis l’attentat de Marseille et l’arrivée du nouveau préfet ? Les problèmes préoccupants du djihad et de l’islam radical sont-ils désormais mieux traités ?

    Le précédent préfet était lui aussi parfaitement au courant. Tous ces appels à la haine et au meurtre dans cette mosquée du boulevard National, tout un symbole, dans le 3e arrondissement de Marseille ne l’a pas conduit à agir.
    Le nouveau préfet a agi sans doute grâce à l’actualité dramatique qui lui a permis d’avoir des coudées franches. Car le pouvoir politique a peur des réactions.
    C’est déjà devant cette mosquée, il y a quelques années, que des policiers ont dû utiliser la force pour se dégager d’une bande de riverains qui « portaient secours » à une musulmane contrôlée par la police car elle portait un Niqab. La police avait dû user de la force parce qu’il y avait eu une démarche violente de la part de la population. Les pouvoirs publics marseillais ont peur que la situation dégénère.
    Le préfet de police, Olivier de Mazières, ne semble pas effrayé. Tant mieux !
    J’espère qu’il pourra développer son action.

    D’après un spécialiste, l’imam représenterait le courant quiétiste du salafisme et donc ne devrait pas inciter au djihad armé.
    Qu’en pensez-vous ?

    On en apprend chaque jour. Maintenant, j’apprends qu’il y a deux versions du salafisme. Le salafisme quiétiste et le salafisme djihadiste.
    Il y aurait donc les bons salafistes et les moins bons salafistes… Toute cette histoire commence à devenir compliquée !
    Si les quiétistes sont tous comme cet imam, alors comment doivent être les autres. Je pense qu’on est en train d’essayer de noyer le poisson. Il y a des salafistes, point. Ils appellent à la haine, au djihad, à la violence et au meurtre. Il est donc temps d’agir en profondeur, et c’est ce qui a été fait à Marseille. Ce n’est que le début de commencement de quelque chose. Il faut évidemment aller beaucoup plus loin, car cela se développe.
    Dans le 14e arrondissement, la directrice d’un collège me disait qu’elle observait de plus en plus de jeunes filles portant le voile et de plus en plus travaillées à l’esprit par qui d’un cousin qui arrive du bled, ou d’un imam autoproclamé de la cité et que personne ne connait.
    Notre temps de réactivité est beaucoup, beaucoup trop long.

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Fraude électorale

    Les dépenses de campagnes électorales sont plafonnées mais les associations subventionnées faussent les règles :

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    La Ligue de l’enseignement qui a appelé à voter contre @MLP_officiel et contre nos candidats aux élections législatives a reçu des subventions pour un montant total approchant 1 million d’euros.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA NICHE DE MACRON : LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE QUI N’EXISTE PAS

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    Lundi, il avait convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Notre Président est décidément trop inexpérimenté et par trop imbu de son auguste personne. La preuve par son dernier gadget. Une fois de plus, il a convoqué la planète presque entière à Paris pour essayer de nous faire croire que nous étions en danger de mort à cause d’une climatologie catastrophique due à l’homme et à ses excès énergétiques.

    Bien sûr, si nous l’écoutons, si nous avalons toutes les inepties qui se clament sur nos plateaux de télévision où les contradicteurs sont si peu nombreux, nous sommes perdus. C’est évident. Et l’éolien et le solaire vont peut-être nous sauver.

    Mais notre Président est bien mal conseillé et a les œillères d’un cheval de trait. Lundi, il avait donc convoqué le monde à se pencher sur la manière de relever le défi du climat qui nous en veut tant.

    Il a appelé cela, en anglais of course« One Planet Summit ». Comprenez : « le sommet pour une seule et unique planète », la nôtre, menacée par l’homme. Et il y est allé de son discours, reprenant les éléments de la COP21, félicitant les Chinois pollueurs de le rejoindre, critiquant bien peu diplomatiquement le renégat Trump. Bref, à l’écouter, et à écouter tous ces climatologues politiquement corrects, si rien n’est fait, la planète va exploser sous la chaleur de nos émanations de gaz carbonique (CO2), de diesel et autres polluants mortels, oubliant au passage de souligner que nos quinze cargos les plus gros du monde, utilisant un carburant chargé en soufre, polluent plus que l’ensemble des automobiles du monde (source : Caradisiac) ! Et 50.000 cargos naviguent sur nos mers !

    Mais notre éminent jeune Président ferait bien d’écouter ceux qui contredisent tous ces faux savants qui matraquent, depuis des dizaines d’années, les cerveaux de nos enfants. Ceux-là mêmes à qui les journalistes tendent un micro pour quelques minutes de contre-expertise. Il y eut, en son temps, Claude Allègre, premier des climato-sceptiques, qui en paya le prix. Et puis un chercheur en chimie de l’université de Louvain qui, hélas, nous a quittés en juillet et dont la vidéo-interview est un monument d’informations qui, en vingt-quatre minutes, détruit l’ensemble des prophéties et propositions de M. Macron et de ses « experts ». En voilà un qui ne croit pas une seconde, et sait le démontrer sans bla-bla, au réchauffement climatique qui serait dû à l’homme. Un autre savant, jeune mathématicien, s’est expliqué hier sur le plateau de David Pujadas avant d’être prié de sortir, sa prestation n’ayant convaincu personne. Il s’agit de Benoît Rittaud, qui avait organisé la contre-COP21 !

    Un jeune homme qui se dit climato-réaliste et qui se bat pour faire admettre que la COP21 n’est qu’une supercherie politique. Ses différentes interventions sont sur YouTube et, là encore, ne pouvant résumer toute sa pensée, je vous conseille d’aller l’écouter et de diffuser le plus largement possible ce qu’il pense des idées que se font Macron et consorts sur le climat.

    En écoutant et en lisant ces climato-sceptiques et climato-réalistes, on ne peut s’empêcher de penser qu’Emmanuel Macron, comme dans l’affaire de l’égalité homme/femme dont il veut faire le combat de son septennat, ne pense qu’à conquérir le public par une communication basée sur le vide, le néant de sa culture. Pour Benoît Rittaud, en effet, le réchauffement climatique n’est qu’un leurre pour imposer un Nouvel ordre mondial. Un Nouvel ordre mondial dont Emmanuel Macron rêve, à quarante ans, d’être le grand patron – d’où toute son énergie mise dans ses projets fumeux d’égalité, de climatologie, de laïcité, etc.

    Notre Président, avec ce réchauffement climatique qui n’existe pas, pense avoir trouvé une niche pour se placer sur le trône de Jupiter dominant la planète…

    Informons-nous, comme il ne le fait pas, pour le contredire et le déstabiliser…

    http://bvoltaire.com/niche-de-macron-rechauffement-climatique-nexiste/

  • L'Etat islamique avait récupéré du matériel de guerre livré aux groupes rebelles anti-Assad

    6a00d83451619c69e201b8d2c75e09970c-250wi.jpgSelon un rapport qui a nécessité 3 ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak... alors que les spécialistes avaient en vain mis en garde l'Occident sur l'aide apportée aux rebelles :

    "40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.

    Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.

    [...] l’EI a su détourner à son profit une partie du flot d’armes introduit en Syrie par les soutiens de la rébellion syrienne. Grâce aux numéros de série relevés sur les pièces auxquelles ils ont eu accès, les experts de CAR sont parvenus à retracer une partie du circuit suivi par ces armes : de leur fabrication, dans une usine de Bulgarie ou de Roumanie par exemple, à leur exportation vers les Etats-Unis ou l’Arabie Saoudite, puis leur livraison à des formations rebelles syriennes, et leur réapparition, pour des raisons inexpliquées, du côté de l’EI.

    Dans un cas précis – un lanceur de roquettes anti-tanks de type 9M111MB-1 ATGW – le rapport affirme que seulement deux mois se sont écoulés entre son achat en Bulgarie par les Etats-Unis, en décembre 2015, et sa saisie dans un stock de l’EI, à Ramadi en Irak, en février 2016. Le rapport signale, photo à l’appui, qu’une batterie anti-char portative du même genre, portant un numéro de lot similaire et un numéro de série proche, a été utilisée en décembre 2016 par une unité rebelle syrienne, Jaysh Al-Nasr. Une même remarque est faite concernant une autre formation anti-Assad, The New Syrian Army. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Solère - Urvoas : tiens, la justice va moins vite que pour Fillon

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    Une tribune de Régis de Castelnau

    Nous croyons les idées de Régis de Castelnau assez éloignées des nôtres. Peut-être bien opposées sur de nombreux sujets. Mais nous trouvons fort justes et à propos les réflexions qu'il a publiées dans Causeur [14.12] sur l'affaire  Solère - Urvoas. Ce dernier est un démenti supplémentaire à la prétendue République exemplaire de François Hollande qui a décidément tout raté. Quant à l'ineffable Thierry Solère, il risque tout simplement d'être exclu de LREM moins d'un mois après y être entré...  LFAR

    D’après Le Canard enchaîné, Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice, aurait informé Thierry Solère, ancien député LR aujourd’hui en marche, d’une enquête le concernant.

    Alors comme ça, le garde des Sceaux violerait ses obligations qui sont celles de diriger une administration chargée du contrôle du respect de la loi dans un État de droit. Comment ? Si l’on en croit les gazettes, Jean-Jacques Urvoas, alors ministre de la Justice en exercice (janvier 2016-mai 2017) aurait sollicité de ses services une information sur une enquête préliminaire en cours. Il en a le droit, et c’est ainsi qu’une note émanant du parquet de Versailles, et  « blanchie » pour que n’y apparaisse aucune référence, est arrivée sur son bureau.

    Elle concernait Thierry Solère, ci-devant parlementaire LR soupçonné d’avoir pris des libertés avec un certain nombre de règles fiscales et financières. Le contenu de cette note lui aurait été prestement adressé par le ministre. Celui-ci commettant à cette occasion, si les dires du Canard sont avérés, une violation de la loi protégeant le secret de l’enquête.  

    Probité à géométrie variable

    Bel exploit de la part d’un garde des Sceaux. Et d’une ! Transmission supposée dont Urvoas connaissait le caractère rigoureusement illicite puisque, soucieux de discrétion, il aurait utilisé la messagerie cryptée Telegram, vous savez celle dont précisément raffolent les terroristes, car elle met leurs échanges à l’abri de la curiosité policière. Et de deux ! Et pourquoi cette faute lourde, doublée d’une infraction pénale ? Si l’on en croit les médias, pour permettre à Thierry Solère d’organiser sa défense, et éventuellement de ne pas être gêné dans la mise en œuvre de la trahison politique de ses amis. Et de trois !

    Sans illusion sur ce qui se passe dans les cuisines d’un État où il arrive que l’on prépare des tambouilles malodorantes, force est de constater que nos Filochard et Ribouldingue, par ailleurs grands pourvoyeurs de cours de morale, viennent de nous donner une jolie leçon d’exigence de probité à géométrie variable. En affichant un sentiment d’impunité nourri de la bonne conscience du camp du Bien. Camp du Bien auquel Urvoas appartient depuis longtemps, et que Solère s’efforce sinueusement de rejoindre, de préférence en gardant ses armes et ses bagages dès lors qu’ils sont lucratifs, comme l’a montré l’épisode de la questure.

    Solère, Macron, Fillon : chacun son rythme !

    Ajoutons quelques remarques, histoire d’épicer le plat. Jean-Jacques Urvoas, on nous l’a assez répété lors de son arrivée place Vendôme, est un fin juriste. Il aura du mal à plaider l’ignorance lorsqu’on lui demandera quelques explications sur sa fulgurante innovation visant à donner à l’enquête préliminaire un caractère contradictoire. Le présumé receleur Thierry Solère nous avait déjà fait une démonstration de l’élasticité de ses convictions politiques, les malintentionnés prétendent que cette élasticité serait également présente dans ses pratiques fiscales et financières. Eh bien cette fois-ci, la (supposée) violation à son profit de la loi par un ministre, « adversaire » politique par ailleurs, lui apparaît banale. Tellement banale qu’il aurait pieusement conservé le message crypté sur son téléphone et que sa défense nous fait aujourd’hui savoir qu’en fait tout cela était légitime, puisque des éléments de l’enquête le concernant avaient été transmis à la presse, et publiés. Et pour compenser une violation du secret de l’enquête, il fallait en faire commettre une autre au ministre de la Justice lui-même ! Normal on vous dit, où est le problème ?

    Continuons à céder à nos mauvais penchants, pour constater qu’en matière de justice politico-médiatique, le deux poids deux mesures règne en maître. Lors des polémiques sur les conditions fulgurantes, concertées et parfaitement inhabituelles, dans lesquelles avait été lancée l’opération judiciaire de destruction de la candidature Fillon à la présidentielle, le premier président et le procureur général de la Cour de cassation, pour justifier la célérité compulsive du parquet national financier (PNF) et du Pôle du même nom, nous avaient expliqué, dans un communiqué commun qui constituait une grande première, qu’en matière de procédure c’était chacun son rythme. Effectivement, chacun son rythme. On sait depuis plusieurs mois que le déplacement à Las Vegas du candidat Macron aurait donné lieu à la commission d’un délit de favoritisme. L’organisation en avait été confiée à une agence sans mise en concurrence et en violation des règles du code des marchés publics. Fait qui a été reconnu par l’agence publique France business dans un communiqué. D’autres informations ont filtré dans la presse selon lesquelles madame Muriel Pénicaud, aujourd’hui ministre du Travail, aurait quelques comptes à rendre. Le dossier qui, paraît-il, comprendrait en plus quelques éléments préoccupants concernant le financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, dort d’un sommeil paisible.

    Concernant celui d’Urvoas et Solère, les faits seraient connus depuis le 26 juin, et le parquet de Versailles les aurait transmis… le 5 décembre dernier au procureur général de la Cour de cassation qui a la compétence pour saisir la Cour de justice de la République !

    Tout doux, chacun son rythme on vous dit. Et puis, ne soyez pas de mauvaise foi, regardez pour Richard Ferrand, le classement sans suite est arrivé très vite.

    Vous voyez bien.    

    Régis de Castelnau

    Avocat.

    Régis de Castelnau anime le blog Vu du Droit depuis 2012. En consacrant sa vie professionnelle d’abord au Droit social puis au Droit Public dont il fut un des premiers praticiens actifs au sein de la profession d’avocat. Il y ajouta une activité universitaire, doctrinale ...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Désinformation : un ours blanc victime du réchauffement ?

    6a00d83451619c69e201bb09e03ac0970d-250wi.jpgLu sur Réinformation.tv :

    "Vous n’avez pas pu les manquer : des images ont circulé partout sur les sites d’information, montrant un ours polaire affamé, sur fond de commentaires sur le « changement climatique » qui va inéluctablement multiplier ce genre de tragédies insoutenables. Malheur à vous si vous mettez en doute l’exactitude de l’annonce. Et pourtant – tout semble indiquer qu’il s’agit d’un fake ou d’un hoax, au choix…

    On a vu la bête puissante se traîner lamentablement sur une île sans glace, sur l’île de Baffin, sur fond de violons pleureurs, façon indienne. Les commentaires des images qui ont tourné partout sur Internet indiquaient que tous les membres de l’équipe vidéo de Sea Legacy avaient les larmes aux yeux, le cœur brisé : « C’est à cela que ressemble la mort de faim. Les muscles sont atrophiés. Il n’y a pas d’énergie. C’est une mort lente et douloureuse… »

    Alors que la population des ours polaires se porte plutôt bien, voire trop bienla responsable de l’équipe de tournage a avoué qu’il était impossible de connaître la cause de l’état de l’ours.Cristina Mittermeier, co-fondatrice de Sea Legacy, a reconnu au micro de CBC Radio que son état pouvait s’expliquer par une blessure ou une maladie. Peu importe, à son avis : « Ce qui compte, c’est qu’il mourait d’inanition et… à mesure que nous perdrons de la glace maritime dans l’Arctique, les ours polaires vont mourir de faim. »

    Hoax avoué, à moitié pardonné ? Les internautes qui auront vu le film n’auront en général pas eu cette précision. Révélatrice, puisqu’elle montre une volonté de manipuler l’opinion.

    L’ours a été filmé en août, période où les ours polaires affichent généralement le poids plus important : s’il était jeune comme l’affirme Mittermeier il a peut-être été vaincu dans la compétition pour la nourriture par des ours plus vieux et plus expérimentés. Ce qui est sûr, c’est que si la perte de glace maritime était la cause de sa mort, il n’aurait pas été le seul. Par ailleurs, les études réalisées par les spécialistes des ours polaires montrent que la cause de mort naturelle la plus fréquente au sein de ces population est la mort de faim qui frappe les ours jeunes, les trop vieux, les blessés et les malades, les jeunes de deux à cinq ans étant notamment plus vulnérables que les individus plus âgés. Selon Susan Crockford, si l’absence de glace au printemps a un effet démontré sur le poids et la survie des ours polaires, il n’y a pas d’études convaincantes sur le fait que l’absence de glace en plein été soit liée à des phénomènes massifs de faim chez les ours."

    Le Figaro reconnaît à moitié l'erreur :

    "Les auteurs des images reconnaissent de leur côté ne pas pouvoir dire s'il existe un lien direct entre le réchauffement et la mort de cet animal en particulier. Ils jouent habilement sur les mots en expliquant avoir voulu montrer ce à quoi ressemblait un ours en train de mourir de faim, car c'est le destin qui attend ces animaux si le réchauffement en cours continue de s'accentuer. Il n'y a pas de raison a priori de douter de leur bonne foi [sic]. Ce qui est gênant, c'est que ces images ont été prises en plein été, une époque où la région est naturellement dénuée de glace, pour être diffusées à la fin de l'automne. Et que cette information a été soigneusement éludée au moment de leur publication, comme le souligne le National Post canadien dans une excellente analyse. Pour frapper un peu plus les esprits? Probablement. Autre souci, le cliché a été pris dans l'une des régions où les populations d'ours polaire sont stables, note le journal. Une information encore une fois passée sous silence."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html