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magouille et compagnie - Page 1578

  • Les antifas sans cagoule...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons c-dessous un article fort intéressant de Ferdinand le Pic, consacré aux antifas et cueilli dans le n°101 d'Antipresse, lettre d'information de Slobodan Despot, dont la nouvelle formule sera disponible en début d'année 2018.

    Les antifas sans cagoule

    Ils frappent partout, mais semblent venir de nulle part. Ils dénoncent un «fascisme» omniprésent et fantasmé. Ils n’ont aucune existence juridique mais bénéficient d’incroyables indulgences judiciaires. Qui sont-ils?

    Les Antifas se plaisent à revêtir le noir, toujours encapuchonnés et masqués comme les Black Blocks, dont ils sont l’avatar. Comme on le sait, la dénomination Schwarzer Block fut imaginée dans les années 1980 par la police de Berlin-Ouest pour désigner les Autonomes de Kreuzberg. Ce quartier jouxtant le «Mur» faisait encore partie du secteur d’occupation US jusqu’en 1990. Autrement dit, les Black Blocks sont nés dans un territoire sous contrôle militaire américain.

    C’est important, car au même moment apparaissait aux États-Unis, plus exactement à Minneapolis (Minnesota) l’Anti-Racist Action Network (ARA). Ce groupe recrutait dans les mêmes éprouvettes punk et squat qu’au sein du laboratoire de Berlin Ouest. Entre scientifiques de l’agitprop, on collabore. Dissous en 2013 pour ressusciter sous le nom de Torch Antifa Network, le but de ce mouvement était, dès l’origine, de combattre le sexisme, l'homophobie, les idées anti-immigrationnistes, le nativisme, l'antisémitisme ou encore l'anti-avortement. Bref, quelques-uns des leviers de démantèlement d’une société traditionnelle bordée d’ignobles frontières, que l’on retrouve aussi bien dans les programmes officiels de la Commission de Bruxelles et de ses ONG-écrans que dans les feuilles de route de la galaxie Soros.

    Les étranges filières de l’argent «humanitaire»

    Mais on a beau se faire appeler du doux nom d’Anti-Racist Action Network, cela ne suffit pas: il faut des sous. En cherchant un peu, on les trouve en Alabama, du côté du SPLC (Southern Poverty Law Center), une ONG qui se targue, sur son propre site web, d’être la matrice de l’ARA. Autrement dit, la genèse des Antifas américains n’a évidemment rien de spontané. C’est à ce richissime SPLC qu’a incombé la tâche de créer cet ARA de laboratoire. Il est vrai qu’avec une dotation de financement de plus de 300 millions de dollars, le SPLC a de quoi voir venir, même si on retranche le salaire net de son président, qui émarge à plus de 300'000 dollars par an. C’est beau le «non-profit» politique au pays de l’oncle Sam!

    Mais si ces gens-là ont les moyens, ils ne jouent pas pour autant la transparence sur l’origine des fonds. Il est vrai qu’on n’aime jamais trop raconter pourquoi ces fonds devraient transiter par les Iles Caïmans ni comment ils ont connu la tirelire d’un certain Bernard Madoff.

    Mais pourquoi le SPLC? Très simple, en dehors de la défense de ses minorités préférées, la spécialité du SPLC est de ficher ses adversaires politiques, systématiquement qualifiés de «fascistes», qu’ils le soient ou non, puis de publier ses listes noires très élaborées et constamment mises à jour. Un travail de pro qui est devenu une référence du genre.

    Et les barbouzes qui s’en mêlent

    Ce modèle d’activisme et de fichage très professionnel ne vient évidemment pas de nulle part. Il est notamment issu du modèle imaginé par le mouvement Friends of Democracy qui était en réalité une antenne américaine des services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale. Son but officiel était de pousser les Américains à entrer en guerre, tout en fichant les récalcitrants, ce qu’il a continué à faire jusqu’à la fin du conflit.

    Son organe de communication avait pour titre Propaganda Battlefront dont on peut encore trouver des copies en ligne.

    On notera, juste en passant, que ce nom a été ranimé en 2012 par Jonathan Soros, fils de George Soros. Ce choix n’est évidemment pas un hasard.

    Pour revenir à nos Britanniques, ces derniers furent également très actifs à domicile, puisque, toujours dans les années 1980, ils fondaient à Londres L'Anti-Fascist Action (AFA), recrutant là encore dans les mêmes milieux punk et squat. Le label «action antifasciste» avait quant à lui été inventé par les communistes européens des années trente. Une contrefaçon de marque politique non déposée qui présentait l’avantage de donner l’illusion d’une filiation légitime. (Il paraît que question détournement d’image, on sait très bien faire dans les services.)

    A la veille de la chute du Mur, on voit donc bourgeonner aux États-Unis et partout en Europe les mêmes affiliations à un antifascisme «Canada Dry», qui a le goût et l’odeur de l’antifascisme communiste historique, mais pas une goutte de communisme dans sa composition chimique. Une façon de monopoliser l’usage de l’infamante étiquette «fasciste» contre tout adversaire d’un postcommunisme 100 % américanisé, tel qu’il apparaîtra dès 1989, avec la chute du Mur.

    Une galaxie hors la loi

    Il existe donc une raison objective à la simultanéité de l’apparition des Antifas ces années-là. Mais comme c’est encore le cas aujourd’hui, on se garda bien de créer la moindre structure juridique qui permettrait de remonter jusqu’aux organisateurs et financeurs avérés. Il vaut toujours mieux, surtout lorsqu’on travaille avec le grand banditisme. Un nom fut en effet exposé au grand jour pour ses liens avec la mafia de Manchester. Il s’agissait de Desmond «Dessie» Noonan, grand Antifa devant l’éternel mais surtout braqueur professionnel et chef de gang, soupçonné d’une centaine de meurtres (1). Outre ses responsabilités directes dans l’AFA, il fut également l’un des exécuteurs attitrés des basses œuvres de l’IRA. Il mourut finalement poignardé devant chez lui à Chorlton (sud de Manchester), en 2005.

    Son frère Dominic Noonan prit le relais. Outre ses activités mafieuses, on le filma en train de diriger les graves émeutes de Manchester de 2011, dont le déclencheur fut la mort de son neveu, Mark Duggan. Ce dernier, soupçonné d’être impliqué dans un trafic de cocaïne, s’était fait abattre par la police le 4 août 2011, ayant résisté à son arrestation dans le quartier de Tottenham. Il s’ensuivit une semaine d’insurrection qui s’étendit jusqu’à Liverpool, Birmingham, Leicester ou encore le Grand Londres, faisant 5 morts et près de 200 blessés parmi les seuls policiers.

    La porosité des services de renseignement, de la mafia et des activistes d’extrême gauche n’est pas sans nous rappeler le rôle des Brigades rouges dans le réseau Gladio, piloté par l’OTAN. Il se trouve que justement les Autonomes Ouest-berlinois de la guerre froide finissante étaient eux-mêmes affiliés au mouvement italien Autonomia Operaia (« Autonomie ouvrière»), très proche des Brigades rouges. Le monde est si petit!

    Tout ce que la police n’ose pas faire

    Mais le point commun le plus spécifique à tous ces Antifas du monde demeure le fichage. Derrière leurs épais écrans de fumée lacrymogène, leurs capuches noires et leurs casses de vitrines qui font toujours les gros titres, il leur incombe essentiellement de ficher en masse leurs adversaires politiques et d’en exposer publiquement les identités et les occupations, exclusivement sur la base de leurs opinions politiques ou religieuses. Une tâche qui est précisément interdite aux autorités, en démocratie.

    Ces mouvements sont donc objectivement, à cet égard, des supplétifs des services de police et de renseignement. Ce qui explique notamment leur proximité, voire la facilité de leur noyautage, leur impunité ou encore l’extrême difficulté qu’on peut avoir à les identifier.

    Le cas Joachim Landwehr

    C’est par exemple le cas de Joachim Landwehr (28 ans), citoyen helvétique, condamné à 7 ans de prison le 11 octobre dernier par le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir, le 18 mai 2016, bouté le feu à l’habitacle d’une voiture de police grâce à un engin pyrotechnique, avec ses deux occupants encore coincés à bord. Une peine plutôt légère pour une atteinte à la vie de policiers.

    On sait que Landwehr est lié au groupe suisse «Action Autonome», dont les mots d’ordre passent notamment par le site <rage.noblogs.org/>, dont 90 % du contenu relève du fichage, avec un degré de précision qui dépasse très largement les capacités d’une équipe d’amateurs, même à temps plein. On se demande d’ailleurs ce qu’attend le Préposé cantonal à la protection de données pour se saisir du dossier.

    On sait également qu’il était présent lors de la manif antifa de Lausanne de mai 2011, et que c’est sans doute lui aussi qui a mis en ligne une petite vidéo de propagande à la gloire de sa promenade.

    On sait enfin qu’il fut acquitté en août 2017 par le tribunal de police de Genève, alors qu’il y avait participé à une manifestation interdite.

    Des agitateurs venus de la «haute»

    En revanche, on connaît mieux les profils de ces complices parisiens. Par exemple, Antonin Bernanos, condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis, est l’arrière petit-fils du grand écrivain Georges Bernanos. On reste issu d’un milieu plutôt cultivé et protégé chez les Antifas. On imagine que l’œuvre de l’illustre aïeul avait encore sa place dans les discussions familiales. Yves, le père du délinquant et réalisateur sans succès de courts-métrages, le confirmait lors d’une interview pour KTO, l’organe cathodique de l’archevêché de Paris, lequel diffusa d’ailleurs l’un de ces courts-métrages, par charité chrétienne sans doute. Mais on n’a pas trop de mal à comprendre que c’est sa femme, Geneviève, qui fait bouillir la marmite. Elle a la sécurité de l’emploi comme fonctionnaire. Elle est en effet directrice de l’aménagement et du développement à la mairie de Nanterre. Côté convictions, elle est fière de n’avoir pas raté une seule fête de l’Huma depuis ses 15 ans.

    Dès l’arrestation de leurs deux fils (Angel, le plus jeune, sera mis hors de cause), Monsieur et Madame Bernanos ont arpenté les radios, les salles de rédaction, les collectifs et manifs en tous genres, pour dénoncer l’ignominie policière montée de toutes pièces par l’État fasciste contre leur digne rejeton. Ils ont reçu le meilleur accueil, notamment chez Médiapart. Ils ont même réussi à enrôler le vieux Me Henri Leclerc, qui osa comparer l’arrestation du jeune Bernanos aux fameux morts du métro Charonne, durant la guerre d’Algérie. Il arrive que les fins de carrières soient pathétiques…

    Ce qui frappe, c’est la facilité avec laquelle les relais d’opinions se sont mobilisés en faveur d’un délinquant, dont on omet par ailleurs complètement de dénoncer le racisme, sachant que l’un des policiers qu’il attaqua était noir. Dans les réseaux deep-state, on assure donc autant le service après-vente que l’anesthésie morale.

    Même milieu BCBG pour Ari Runtenholz, condamné aussi à 5 ans de prison assorti de sursis, pour avoir défoncé l’arrière de la voiture de police à l’aide d’un plot métallique. Lui, on le trouve classé 34ème de l’épreuve d’épée aux championnats de la fédération française d’escrime de 2013. Il pratique aussi la voile à Granville (Normandie) et participe à des régates officielles. Sports très popu, comme chacun sait.

    Nicolas Fensch, informaticien sans emploi, détonne quant à lui par son âge (40 ans). Il prétend être arrivé là par hasard, alors que les vidéos le montrent s’acharnant à frapper le policier noir avec une tige, très semblable à un nerf de bœuf. La parfaite maîtrise du geste trahit néanmoins un entraînement certain. Qui est-il vraiment? Les policiers qui ont gaffé à l’audience sur le noyautage de la bande n’en diront pas plus. Il écopera aussi de 5 ans dont 2 avec sursis.

    Il y a enfin le LGBT de service: David Brault, 28 ans, devenu mademoiselle Kara, sans adresse en France. Ce(tte) citoyen(ne) américain(e) a traversé tout spécialement l’Atlantique pour la petite fête improvisée. On se demande tout de même si ce n’est pas le SLPC qui lui aurait payé son billet et ses faux frais? Verdict: 4 ans de prison dont 2 avec sursis pour avoir lancé un plot métallique à travers le pare-brise dans le but d’atteindre les passagers. Pas très doux, le trans. Pendant les audiences, à l’extérieur du Palais de justice, plusieurs centaines d’Antifas viendront, comme il se doit, provoquer violemment la police, en soutien à leurs camarades de promotion. Il faut savoir garder la forme et les écrans de fumée.

    Les confluences profondes

    Mais casser de la vitrine ou du flic n’est pas tout. L’idéologie est là. A y regarder de près, elle n’a certes pas grand-chose à voir avec le marxisme, le trotskysme ou l’anarchisme, ni même avec les Gardes rouges de Mao.

    Elle égrène en revanche tous les mots d’ordre qu’on lit ouvertement sur tous les sites des ONG-Ecrans du deep-state euro-atlantique et sorosien: défense des LGBT, de la théorie du genre, des migrants, du multiculturalisme, de l’ineptie des frontières, du voile islamique, et même du Kurdistan libre. Et l’inévitable complément: attaques contre Trump, Vladimir Poutine, le «régime» syrien alaouite, etc.

    Dans les quincailleries en ligne des antifas, on trouve évidemment toute la panoplie du parfait émeutier connecté et tous les conseils pratiques qui vont avec. Un mode de propagation qui a très largement fait ses preuves depuis les révolutions de couleur. Une routine du «sans limite», car il faut quand même bien les motiver ces jeunes!

    Et justement, c’est l’abolition des limites qui est la première condition à la jouissance de la grande casserie. Mais là n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que, sous couvert de combattre un fascisme fantasmé pour les besoins de la cause, on fiche à tour de bras et on rend tout cela public. Et cela ne scandalise évidemment personne. L’agit-prop manipulée et noyautée par les «services» est donc un leurre. Pendant qu’on s’interroge sur les excuses sociales de leur violence urbaine, ou la qualification juridique de leurs crimes téléguidés, les soutiers de l’antifascisme constituent, là, sous nos yeux, une branche administrative de la police politique du deep-state, qui n’a rien à envier aux recrues de la Stasi.

    Fernand Le Pic (Antipresse n°101, 5 novembre 2017)

    Note :

    • Cf. Sean Birchall, Beating The Fascists, Freedom Press, Londres, 2010.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Ukraine scoop: des snipers de Maïdan témoignent à la TV italienne que les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain

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    C’est un scoop international, un documentaire à couper le souffle, diffusé sur la chaine italienne Canale 5 en novembre 2017: Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d’élite, trois responsables du massacre de la place Maïdan, qui, - vous le verrez dans le documentaire -, loin d’être pro-russes étaient au contraire sous autorité pro-américaine. Ce documentaire exceptionnel le démontre: En Ukraine la tuerie du Maïdan qui a fait 80 morts et d’innombrables blessés, et qui a renversé le pouvoir légitime du président Ianoukovytch a bien été commandité par les services spéciaux Américains via leur homme de Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.

    Un grand reporter de guerre Gian Micalessin a obtenu le témoignage détaillé de trois des nombreux snipers (tueurs en fait) qui ont été engagés en Géorgie pour se rendre en Ukraine renverser le pouvoir au profit des intérêts occidentaux. Ce sont des témoignages du massacre, -et de son déroulement-, abondamment  illustré en fond par les nombreux enregistrements vidéo d’époque, caméras de surveillance et reportages divers. D’autres documents accablants démontraient déjà ce scénario abominable, mais ces trois témoignages concordants et amplement argumentés ne laissent plus subsister le moindre doute. Les spectateurs attentifs seront alertés par ce document emblématique des diverses révolutions de couleurs qui ont frappé les pays d’Europe central, emblématique aussi des différents printemps arabes qui ont servi à renverser certains chefs d’Etat du Moyen-Orient inaugurant le terrorisme islamique actuel, jusqu’à la volonté aujourd’hui des Américains de saboter les négociations de paix de Genève sur la Syrie ainsi que le révèle notre précédent article.

    Au cours de son reportage, Gian Micalessin donne alternativement la parole à ses trois témoins en fonction de la chronologie des événements, chacun les ayant vécu de son côté:

    Ci-dessous l’enregistrement de la conversation  captée, 5 jours après les massacres de la place Maïdan, entre le ministre d’Estonie, Urmas Paet et Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l’UE; Urmas Paet revenant de Kiev après le massacre a été le premier a contester la version officielle et obligatoire diffusée jusqu’à aujourd’hui par les médias occidentaux. Micalessin fait référence dans son reportage ci-dessus, à cette conversation accablante pour la version officielle :

    Ci-après le script intégral du documentaire de Gian Micalessin diffusé en novembre 2017 sur la chaine de TV italienne Canale 5, suivi du témoignage de Vladimir Poutine sur le sujet :

    http://www.medias-presse.info/ukraine-des-snipers-de-maidan-temoignent-a-la-tv-italienne-que-les-commanditaires-de-la-tuerie-etaient-dans-le-camp-americain/83986/

  • Interdits de manifester, des militants de Génération identitaire se rassemblent devant le Bataclan contre l’islamisme

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    Communiqué de Génération identitaire :

    Des militants de Génération Identitaire se sont rassemblés spontanément devant le Bataclan cette après-midi pour dénoncer l’islamisme qui a fait tant de morts dans notre pays.

    Ce n’est pas parce que l’État interdit à la jeunesse de manifester contre ceux qui tuent nos frères et nos sœurs que nous baisserons la garde. Bien au contraire, nous combattrons l’islamisme dans toute l’Europe, avec ou sans l’autorisation de ceux qui ont décidé de les protéger.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/11/26/interdits-de-manifester-des-militants-de-generation-identita-6002765.html

  • MARC FROMAGER : « IL Y A 70 FOIS PLUS DE MOSQUÉES EN FRANCE QUE D’ÉGLISES DANS LA PÉNINSULE ARABIQUE »

    Le 5 décembre, l’AED (Aide à l’Église en détresse) organise un colloque intitulé « L’après-Daech, entre géopolitique et mystique ». Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ? Marc Fromager s’en explique au micro de Boulevard Voltaire. Il constate, notamment, qu’il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient, et pourtant ces chrétiens sont un liant qui permet – y compris aux différentes communautés musulmanes entre lesquelles règnent de graves tensions – de vivre ensemble en paix.

    Le 5 décembre, l’AED organise un colloque liant géopolitique et mystère au Moyen-Orient.
    Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ?

    Chaque année à cette époque, nous organisons un colloque. L’idée est de réfléchir sur ce qui se passe dans le monde en général autour d’un thème concernant l’Eglise.
    La question du Moyen-Orient est bien-sûr prégnante aujourd’hui. Il est en pleine évolution plutôt positive. C’est assez surprenant, car nous n’avions pas l’habitude d’avoir de bonnes nouvelles de cette région du monde.
    Le titre est L’après Daech, entre géopolitique et mystique.
    « L’après-Daesh », c’est peut-être un peu tôt. En Irak ou en Syrie, l’État islamique a perdu son assise territoriale ces derniers jours. Mais une partie de leurs combattants est toujours-là, disséminée, qui pourra encore perpétrer des attentats. Il y a aussi tous les groupes affiliés de l’État islamique que ce soit ailleurs au Moyen-Orient, dans la bande sahélo-saharienne, en Afghanistan ou au Pakistan…

    L’idée est tout d’abord de faire un point géopolitique sur le Moyen-Orient.
    Où en est la situation en Syrie et en Irak ?
    Quelles sont les nouvelles du Moyen-Orient, y compris de l’Arabie-Saoudite qui est au cœur de l’actualité aujourd’hui?
    Ensuite, nous allons essayer de prendre un peu de distance par rapport à cette thématique géopolitique pour essayer de voir si nous avons des réponses religieuses au chaos oriental.
    Le sous-titre original est Les pères de l’Église dans le chaos oriental.
    L’idée est de voir s’ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui sur l’unité de l’Église, un véritable enjeu là-bas, sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, et sur la façon de trouver un chemin vers la paix.

    Ne craignez-vous pas que malgré la destruction de l’EI, les dommages faits au dialogue islamo-chrétien là-bas soient irréversibles ?

    C’est trop tôt pour le dire.
    Une des raisons de l’apparition de l’État islamique, notamment en Irak, est la dépossession du pays par les chiites. On se retrouve donc déjà en plein coeur de la crise interne à l’islam entre sunnites et chiites. La bouleversante invasion américaine de ce pays en 2003 a conduit à donner ce pays aux Iraniens. Ce résultat est assez impressionnant.
    Aujourd’hui, les chiites contrôlent Bagdad. Les 35 % d’Irakiens sunnites veulent leur revanche, reprendre Bagdad et le pouvoir sur le pays ce qui était le cas avant.
    Tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions politiques à une juste répartition des responsabilités en Irak, alors, il y aura une tension sur les sunnites irakiens.
    À travers toute cette crise, l’Iran aura marqué des points en Irak et en Syrie. Paradoxalement, cela a renforcé la présence et la puissance iranienne. Par conséquent, les sunnites irakiens ou d’ailleurs sont dans une situation de tension vis-à-vis des Iraniens et des chiites.
    Même si l’État islamique disparaît, il est probable qu’il demeure un certain nombre de sunnites radicalisés. Certains auront goûté à l’État islamique et seront définitivement dégoûtés. Beaucoup de musulmans se posent des questions sur l’islam en voyant ce à quoi l’islam peut conduire.

     

    La surprenante critique du wahhabisme par le prince héritier saoudien Salman est-elle facteur d’espérance pour la pacification des éléments belliqueux du sunnisme ?

    À ce stade, c’est un élément extrêmement positif qui nous arrive du Moyen-Orient.
    Avant que cela rentre en application et qu’il y ait de réelles conséquences pratiques sur le terrain, il faut encore attendre. Nous espérons que cela aille vite, si c’est le cas, nous irons de surprise en surprise. Le simple fait qu’il ait eu ses propos est vraiment très encourageant.
    Trois millions de chrétiens sont présents dans la péninsule arabique. La plupart sont catholiques. Des églises se trouvent dans tous les pays sauf en Arabie Saoudite. Ce n’est pas du tout assez. Il y a 3 millions de chrétiens et 22 églises pour les catholiques. Cela fait à peu près un lieu de culte pour 140.000 fidèles. En comparaison, en France, il y a 5 millions de musulmans et 2500 mosquées. Cela fait un lieu de culte pour 2000 fidèles. Proportionnellement, en France, il y a 70 fois plus de mosquées pour les musulmans que d’églises pour les chrétiens dans la péninsule arabique.

    Je ne dis pas qu’il faut que ce soit le même ratio, mais retenons ceci lorsque les musulmans en France viennent nous dire qu’ils n’ont pas assez de mosquées. Il ne faudrait peut-être pas exagérer.
    De fait, les églises au Qatar, au Koweït, aux Émirats Arabe Unis sont parfaitement insuffisantes et sont totalement débordées. Il y a trop de monde. Etre curé là-bas n’est pas une sinécure.
    Pour le moment, il n’y a toujours rien en Arabie saoudite, c’est pourtant là qu’il y en a le plus.
    Ce sont tous des étrangers, expatriés, des Asiatiques, des Philippins ou des Indiens. De fait, il n’y a pas d’église. Les Occidentaux vont à l’ambassade, au consulat, mais encore une fois la plupart sont Philippins ou Indiens. Ils se retrouvent chez les uns et les autres par petits groupes de 50 personnes. Ils arrivent à avoir la messe dans ces conditions, mais en prenant énormément de risques.
    La situation va-t-elle évoluer rapidement ? Espérons-le !

    Les religions peuvent-elles incarner un espoir de paix là-bas ?

    La situation est différente selon les pays. En Syrie, ça se passe plutôt bien, il y avait de bonnes relations entre les catholiques et les orthodoxes. En Irak aussi, mais en Égypte c’était un peu plus compliqué. Il y a une diversité de situation.
    Quelles que soient les tensions qui existaient au sein du christianisme, cela n’a jamais généré de guerre, en tout cas, pas dans les derniers siècles. Le problème venait des tensions entre chrétiens et musulmans. Les plus grandes tensions venaient au sein de l’islam lui-même entre sunnites et chiites.
    La plupart des victimes d’attentats au Moyen-Orient sont des musulmans tués par d’autres musulmans. En général, les attentats commis par des sunnites contre les chiites et vice versa.
    Je ne sais pas si on peut dire que plus de religion portera vers la paix. Mais si on estime que la plupart des tensions aujourd’hui sont le résultat d’une tension à l’intérieur de l’islam, alors l’islam doit évoluer et doit guérir de cette impasse dans laquelle il se trouve. Ce n’est donc pas plus ou moins, c’est peut-être une amélioration qualitative, une résolution d’un conflit qui existe entre eux et qui n’est toujours pas résolu pour le moment.
    Est-ce qu’ils le résoudront un jour ? Je ne sais pas ! S’ils n’arrivent pas à résoudre ces tensions alors peut-être que se sera la fin de l’islam.
    L’autre partie, c’est les relations entre chrétiens et musulmans. Il faudrait qu’ils se dépêchent, car il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient. Les chrétiens ont un véritable rôle à jouer. Ils sont un liant, ils permettent aux différentes communautés de vivre ensemble. Ce n’est pas de l’idéologie, mais un constat objectif qu’on a pu voir au Liban où se trouvaient des villages mixtes.
    Il y avait des sunnites, des chiites, des druzes et des alaouites à condition qu’il y eût des chrétiens. Le jour où les chrétiens sont partis, tous ces villages sont devenus monoreligieux. Il ne restait plus que des chiites ou des sunnites ou des druzes, etc.
    Ne serait-ce que pour permettre aux musulmans de vivre ensemble en paix, il faudrait qu’il y ait encore des chrétiens au Moyen-Orient. En ce sens, on pourrait dire que plus de religion serait peut-être une solution, mais l’enjeu consiste surtout en une meilleure appréhension du fait religieux.

    http://www.bvoltaire.fr/y-a-70-plus-de-mosquees-france-deglises-peninsule-arabique/

  • Les banques flinguent le FN, par Caroline Parmentier

    banques-flinguent-fn.jpg

    8995-20171125.jpgHaine médiatique, harcèlement judiciaire et maintenant bannissement bancaire, le Front national est mis au ban d’un système qui s’emploie à sa liquidation.

    Après la demande de clôture par la Société Générale de tous les comptes du FN, c’est la banque HSBC qui demande à Marine Le Pen d’aller domicilier ses comptes personnels ailleurs. Une « fatwa bancaire » selon la présidente du Front national qui a tenu une conférence de presse jeudi : « Avec plusieurs dizaines de milliers d’adhérents, des ressources stables et sans connaître le moindre incident de compte, le Front national s’est vu signifier, sans aucune raison, un bannissement bancaire de la part de la Société Générale qui était sa banque depuis de très nombreuses années. »

    Concrètement, il s’agit de priver de toute capacité de fonctionnement un parti qui a fait 11 millions de voix à la dernière présidentielle. Saisie par le Front national, la Banque de France a désigné le Crédit du Nord et l’a enjoint d’ouvrir un compte au bénéfice du Front national. Obligé de s’exécuter, le Crédit du Nord a bien ouvert le compte mais refuse au Front national l’usage des chèques et l’encaissement par cartes bleues des dons et des adhésions ainsi que la mise en place des prélèvements pour l’encaissement de la contribution des élus. Comme tous les partis politiques le Front national a l’interdiction (par la Commission de contrôle des partis politiques) d’utiliser de l’argent liquide.

    Privé désormais de la capacité d’utiliser des chèques, des cartes bleues et d’encaisser des recettes par CB, c’est une mise à mort financière à très court terme.

    « Scandaleuse démocratie où les banques ont droit de vie ou de mort sur les partis politiques », a réagi Nicolas Dupont-Aignan. Marine Le Pen est passée à l’offensive. Elle a déposé une plainte contre la Société Générale et HSBC, pour discrimination. Elle a communiqué aussi à la presse le verbatim de son échange téléphonique avec le directeur d’HSBC.
    Balance ton banquier

    Au cours de cet entretien hallucinant avec le dirigeant d’HSBC, Thomas Vandeville, ce dernier, poussé dans ses retranchements, lui explique qu’il n’a pas les informations suffisantes la concernant (elle est cliente depuis 25 ans) pour l’autoriser à conserver son compte. Et qu’elle aille se faire voir ailleurs (il y a sûrement des raisons pour l’éjecter, dit-il, mais il ne les connaît pas !).

    Il invoque le fait que Marine Le Pen est une « personne politiquement exposée » ainsi que « le libre arbitre de la banque ». « Vous arrêtez votre cinéma et vous m’expliquez que politiquement, la HSBC ne veut plus de Marine Le Pen », lui rétorquera notamment Marine Le Pen.

    La présidente du FN a saisi le gouverneur de la Banque de France tout comme Emmanuel Macron, qu’elle a rencontré mardi à l’Elysée. Gardien des institutions, le président de la République doit veiller au libre exercice de l’activité des partis politiques. Il a assuré qu’il allait « se pencher sur la question ».

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 24 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Marine Le Pen dénonce une « fatwa bancaire »

     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La Société Générale vient d’annoncer la clôture des comptes du Front national. Dans le même temps, HSBC a décidé de fermer le compte de Marine Le Pen, où elle est pourtant cliente depuis plus de 25 ans.

    Les banques nient toute considération politique

    Lors de sa conférence de presse du 22 novembre, Marine Le Pen n’a pas manqué d’évoquer un « scandale démocratique », annonçant porter plainte pour discrimination contre la Société Générale et HSBC. Le député Gilbert Collard a quant à lui résumé l’ensemble des commentaires émis par les élus du parti populiste. Selon lui, c’est une « décision qui est purement politique, qui a pour but de gêner le Front national. Il y a une volonté dans ce pays aujourd’hui de ne pas avoir d’opposition réelle ».

    Des accusations fermement démenties par la Société Générale et HSBC, qui invoquent des considérations purement formelles et économiques. Dans une discussion rendue publique par Marine Le Pen, HSBC explique ainsi manquer d’informations sur l’origine des fonds sur le compte de l’élue ; lesquels proviendraient exclusivement « de l’Assemblée nationale et des allocations familiales ».

    Quelles solutions pour le Front national ?

    Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a demandé à connaître l’intégralité des éléments du litige, en particulier ceux censés justifier l’attitude de la Société Générale. La mise en place d’une « banque de la démocratie » évoquée durant l’été par François Bayrou, alors en charge de la moralisation de la vie publique, a pour le moment été repoussée. Compte tenu des « très grandes difficultés » rencontrées par plusieurs candidats pour lever des fonds, y compris par le président du MoDem, Bercy annoncerait cependant prochainement des mesures. En attendant, le Front national aurait trouvé une autre banque.

  • Face aux éoliennes, dans l'Aude comme à Bruxelles, la résistance s'amplifie

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    Sur les communes de Bourriège et de Toureilles (Aude), la population se mobilise depuis des années contre les projets de construction d’éoliennes.
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    Lire le livre choc d'Alban d'Arguin cliquez ici 

  • La police politique de Macron perquisitionne la secrétaire de Vigilance Halal avec le RAID !

  • Jean-Michel Blanquer et l'Agrif vont déposer plainte contre Sud-Education

    6a00d83451619c69e201bb09d99e32970d-800wi.jpgLe ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a décidé de porter plainte contre Sud Education 93, qui organise un atelier interdit aux Blancs :

    "On parle de 'non-mixité raciale', de 'blanchité', de 'racisés' [...] les mots les plus épouvantables du vocabulaire politique sont utilisés au nom soi-disant de l'antiracisme alors qu'ils véhiculent évidemment un raciste. C'est pourquoi, puisque ce syndicat a décidé de parler aussi de racisme d'Etat, que j'ai décidé de porter plainte pour diffamation à l'encontre de Sud Education 93". 

    Il regrette également que le syndicat national ne se soit pas désolidarisé de la section de Seine-Saint-Denis.

    L'Agrif également :

    "L’organisation par le syndicat de gauche Sud-Éducation d’un stage soi-disant « antiraciste » mais d’apartheid anti-blanc révèle combien il n’est plus désormais qu’une courroie de transmission du PIR (Parti des Indigènes de la République) d’Houria Bouteldja et de son conseiller idéologique Saïd Bouamama. Ce stage a pour but essentiel « la lutte contre l’islamophobie ». On sait ce que cela recouvre en réalité : une active propagande d’islamophilie. Sud et le PIR assortissent cela de la provocation délibérée d’une « formation » d’un apartheid séparant les enseignants blancs des non-blancs.

    Depuis bientôt 10 ans (première plainte le 13 février 2008), l’AGRIF a été la seule association à porter devant la justice les propos racistes d’Houria Bouteldja, traitant les Français de « sous-chiens », et les écrits de son mentor Saïd Bouamama ainsi que les paroles de son rappeur Saïd Saïdou sous les titres de « Nique la France ». Tous ceux qui, ministres et députés, sous les gouvernements de messieurs Sarkozy et Hollande, avaient juré de ne pas laisser passer pareilles éructations racistes, n’ont finalement rien fait. Seule l’AGRIF a agi et attend pour le 10 janvier 2018 l’arrêt contre « Nique la France » de la Cour d’appel de Lyon devant laquelle la Cour de cassation a heureusement renvoyé l’arrêt cassé de la Cour d’appel de Paris.

    Le « stage » Sud-PIR d’apartheid raciste montre combien madame Bouteldja, devant les tribunaux, se moquait cyniquement du monde en osant prétendre que ses catégories de « blancs » et de « non-blancs » ne correspondaient pas du tout à la réalité d’une discrimination raciale que la loi devrait punir mais à une classification idéologique. Tout simplement, dans sa dialectique islamo-gauchiste elle n’a cessé à la fois de classifier tous les musulmans dans les « non-blancs » et de ranger avec ces derniers les non-blancs non-musulmans.

    Le pire, c’est que le PIR a désormais noyauté et dirige des syndicats et autres associations avec l’appui politique de la mouvance mélenchonienne. On est là devant l’aveuglante évidence de ce que l’AGRIF n’a cessé la première de formuler et de clamer : « L’idéologie antiraciste n’est qu’un racisme en sens contraire »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Au mieux naïfs, au pire hypocrites, en tous cas incohérents

    Membre fondateur de SOS racisme (avec Eric Ghebali, Julien Dray, Harlem Désir, BHL, David Assouline, Daniel Saada,  Marc Ladreit de Lacharrière, Pierre Bergé …) ex militant de la LCR, antifrontiste canal hystérique, catalogué comme un des représentants de l’aile gauche du PS, Gérard Filoche (72 ans en décembre) a donc finalement été exclu mardi du Parti Socialiste. Une décision prise à l’unanimité et en son absence par le Bureau national du PS dont il était membre. Connu pour ses grossièretés,  M. Filoche l’était aussi pour son opposition virulente au virage libéral de la vieille maison socialiste. Il s’était signalé récemment par ses tentatives de mobilisation au sein de sa famille politique contre la loi travail. Il était dans le collimateur de l’aile réformiste européiste de son parti, incarnée notamment ces dernières années par DSK, Pierre Moscovici, François Hollande et lenéomarcheur Manuel Valls. Pour autant,  c’est sur l’accusation d’antisémitisme que M. Filoche a été débarqué.  Il est reproché à ce syndicaliste, ex inspecteur du Travail, d’avoir relayé sur son compte tweeter, avant de l’effacer très rapidement, un visuel reproduisant « Emmanuel Macron, le bras ceint d’un brassard nazi orné d’un dollar à la place de la croix gammée » (Afp) avec en arrière fond notre planète, le drapeau américain et de l’Etat d’Israël, un banquier de la famille Rothschild, l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi et le conseiller des princes Jacques Attali (qu’il a certainement croisé à l’époque glorieuse de la fondation/instrumentalisation de SOS  racisme par la mitterrandie…). Un photomontage qu’on l’accuse d’avoir récupéré sur le site d’E&R et  qu’il avait agrémenté du commentaire suivant à l’adresse du président de la République: «un sale type, les Français vont le savoir tous ensemble bientôt. »

    Invité pour s’expliquer sur la chaîne d’information israélienne francophone I24 (appartenant à M. Drahi), Gérard Filoche a renouvelé  ses excuses devant les journalistes Anna Cabana et Maurice Szafran.  « Evidemment j’ai été négligent (…) je n’ai pas été attentif, je n’aurais pas dû le faire. » « C’est le capitalisme qui a mis Hitler au pouvoir (…).  Hitler a été choisi par le capitalisme et être anticapitaliste c’est aussi être antiraciste, c’est aussi être contre l’antisémitisme. Je hais le racisme, je hais l’antisémitisme (…) Le capitalisme c’est lui qui nourrit l’antisémitisme. »

    Des explications qui n’ont pas franchement convaincu M. Szafran et Mme Cabana, cette dernière lui assénant la célèbre formule de cette figure de la gauche révolutionnaire allemande que fut  August Bebel (1840-1913),  président au début du siècle dernier  du Parti social-démocrate (SPD): « L’antisémitisme est le socialisme des imbéciles. » Une manière de renvoyer M. Filoche à la filiation d’un certain socialisme français largement teinté d’antisémitisme il est vrai, celui des Fourrier, des Blanqui, des Proudhon, pour ne pas parler de celui d’un certain Karl Marx

    Seul le NPA, nouvelle mouture de la LCR, a pris sa défense dans un communiqué publié sur son site: « (Filoche) a, il y a des années, quitté la LCR, pour adhérer au Parti socialiste, croyant à tort en la possibilité d’un tournant à gauche d’au moins un secteur de cette organisation. Au sein de ce parti de tous les reniements, Gérard Filoche, à sa façon, a défendu les intérêts du monde du travail. C’est en fait ce qu’on lui reproche. Pour les dirigeants du PS qui, une fois de plus, le dénoncent et demandent son exclusion, il s’agit d’éliminer celui qui est resté fidèle à une certaine vision de ce que devrait être un parti qui se réclame du socialisme. »

    Socialisme qui n’a jamais connu les attaques antidémocratiques des oligarchies financières, visant à étouffer les capacité des d’action de l’opposition nationale,  que  Marine dénonçait hier lors d’une conférence de presse. Il faut croire que le FN en serait un adversaire plus dangereux… Cette extrême gauche anticapitaliste dont se revendique M. Filoche jouit cependant toujours d’une certaine mansuétude pour peu que celle-ci se pare des couleurs consensuelles de l’anticolonialisme, concept fourre-tout et souvent cache-sexe commode des pires aberrations et des pires dérives.

    On le constate de nouveau avec les commentaires entourant le départ de Robert Mugabe, 93 ans, à la tête depuis 1980 de l’Etat du  Zimbabwe (ex colonie britannique sous le nom de Rhodésie), pour le plus grand malheur de l’immense majorité de ses  14,5 millions d’ habitants, noirs comme blancs (ces derniers  étaient encore  140 000 en 1986, seulement  30 000 en 2013 selon le dernier recensement…). Fuyant le chaos social et économique, des milliers de zimbabwéens noirs ce sont  réfugiés en Afrique du Sud, non sans y créer de nouvelles tensions et des violences (dont ils furent aussi victimes lors d’émeutes  sanglantes) , accusés par la population sud-africaine d’être en partie responsables de la hausse constante de la criminalité et du chômage dans les années qui ont suivi l’abolition de l’apartheid.

    Sans taire complètement (comment cela serait-il possible?) les ravages causés par la politique de M. Mugabe et de ses équipes, les gros médias se sont employés à minorer (par omission)  le bilan désastreux d’un homme qui s’est accroché au pouvoir jusqu’à la fin avant d’être lâché  finalement par son propre parti, la ZANU-PF. Le correspondant du Monde relate que  que « son départ a été accueilli par des scènes de liesse populaire. » « Le père violent»  « renonce  à poursuivre la lutte, à s’agripper à un pouvoir en train de glisser entre ses mains décharnées. Il renonce aux élections de l’année prochaine, il renonce à fêter ses cent ans au pouvoir malgré le cancer qui le ronge, il renonce même à  ce que son cadavre remporte les élections , comme l’a encore promis sa femme, Grace Mugabe, qui n’en est pas à une bêtise près, et porte une grande responsabilité dans sa chute. »

    Le règne de Robert Mugabe, qui se définissait comme  « marxiste-léniniste-maoïste »  fut abominable à plus d’un titre.  L’ africaniste Bernard Lugan en dressait jeudi dernier  un portrait sans concessions mais d’une implacable lucidité sur son blogue.  Depuis 37 ans, «Comrade Bob  régnait  sur ce qui fut la prospère Rhodésie dont il fit un goulag ruiné. Et pourtant, l’héritage laissé par le régime blanc était exceptionnel : le pays disposait d’excellentes infrastructures routières et ferroviaires, la population était largement alphabétisée et l’économie de type industriel avait un secteur agricole hautement compétitif. De plus, la politique des sanctions internationales avait contraint les Rhodésiens à créer une industrie de transformation. Quelques années plus tard, l’héritage laissé par les  colons  ayant été dilapidé, la faillite était totale. En 1995, l’augmentation de 67% du prix du litre d’essence et de 345% de celui du pétrole lampant utilisé pour la cuisine et l’éclairage domestique provoqua de graves émeutes dans les principales villes du pays. Leur répression fut sanglante…»

    Bruno Gollnisch au nom du Front National, était bien seul en avril 2008, en pleine période de « chasse aux Zimbabwéens blancs »,  « victimes  depuis plusieurs années d’une véritable épuration ethnique »,  du « racisme d’Etat »,   à dénoncer « le silence  de  l’Union européenne, de l’Union Africaine et d’une communauté internationale qui traquent inlassablement le racisme et la xénophobie. » Une nouvelle « chasse à l’homme ethniquement incorrect » qui se déroulait ce au moment M. Mugabe pourtant battu à l’élection présidentielle, encourageait l’occupation illégale par ses partisans de fermes détenues par des fermiers d’origine européenne.

    En janvier 2013,  à l’occasion d’un vote au Parlement européen  sur un accord de partenariat entre  l’UE et certains Etats d’Afrique de l’Est et du Sud, Bruno Gollnisch s’étonnait une nouvelle fois  «  du silence assourdissant de ces textes sur la corruption et les violences du régime Mugabe, notamment celles qu’ont subies certaines minorités ethniques (…) des expropriations par les armes et des assassinats de fermiers blancs pourtant tout aussi zimbabwéens que leurs bourreaux et persécuteurs. » Il pointait pareillement le  mutisme des instances bruxelloises  «  sur l’indigénisation obligatoire des entreprises étrangères présentes au Zimbabwe, imposant la vente de parts majoritaires de leur capital à des Zimbabwéens, exclusivement des Zimbabwéens noirs. Venant de n’importe quel pays Européen ou Américain, cette mesure de préférence nationale et de réappropriation des entreprises par des acteurs économiques nationaux, aurait soulevé un tollé. »

    « Vous êtes au mieux naïfs, au pire hypocrites, en tous cas incohérents » concluait le député européen frontiste. Autant de qualificatifs que l’on pourrait appliquer à Gérard Filoche et aux  insoumis du même acabit, mais aussi à une classe politicienne qui s’émeut aujourd’hui  de l’esclavagisme en Libye, après avoir largement  soutenu et applaudi à la destruction de ce pays voulue par le trio Sarkozy-Juppé-BHL. 

    https://gollnisch.com/2017/11/23/mieux-naifs-pire-hypocrites-cas-incoherents/