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magouille et compagnie - Page 1785

  • Quand Alain Juppé était contre la dénaturation du mariage

    Décidément, les candidats libéraux-libertaires n'ont pas la grande forme. Après Hillary outre Atlantique, ce serait notre, heu, plutôt "leur" Alain. C'est du moins ce qu'on pourrait croire en considérant combien il a oublié ce qui étaient ses convictions il y a 20 ans. En l'occurrence au sujet des homosexuels et de la prétention de certains d'entre eux de pouvoir se "marier". En témoigne cet extrait de "La tentation de Venise", publié en 1993 par l'actuel maire de Bordeaux.

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    Merci à JL pour sa vigilance.

     

    Paula Corbulon

  • Le défi d'Eboué à Hidalgo: "Prendre le RER après 22h entre Saint-Denis et Sarcelles"

    La Journée sans voiture, organisée dimanche à Paris, a donné lieu à une petite passe d'armes entre la maire de la capitale et l'humoriste.
    Fabrice Eboué contre Anne Hidalgo, épisode 3. Alors que l'humoriste avait fustigé dimanche, dans une vidéo, la Journée sans voiture organisée par la maire de Paris, cette dernière lui a répondu lundi de manière très ironique.
    "Depuis 24 heures, j'ai mobilisé tous nos experts, scientifiques et innovateurs, afin de concevoir une solution qui vous permette, lors de la prochaine Journée sans voiture, d'effectuer sereinement votre trajet Paris-banlieue. Je suis heureuse de vous annoncer que LA solution a été trouvée. Elle est expérimentée aujourd'hui même par plusieurs millions d'audacieux Parisiens et Franciliens. Je vous invite à la découvrir au lien suivant: http://ratp.fr/", écrit l'édile dans un commentaire sur Facebook.
    La réponse à la réponse
    Ce mardi matin, l'acteur publie sur son compte Facebook une nouvelle vidéo dans laquelle il répond à la maire de la capitale. Fabrice Eboué, mine déconfite, se filme dans un premier temps à l'intérieur du métro, puis adresse un message à Anne Hidalgo à sa sortie. "Ça y est Anne c'est fait! Je viens tout juste de prendre le métro comme tu me l'avais demandé", explique l'humoriste.
    Sourire aux lèvres, il poursuit: "J'ai relevé mon défi, à toi de relever le mien. Je te demande de prendre le RER D après 22 heures entre Saint-Denis et Sarcelles. J'attends ta vidéo Anne".
    "Serait-il possible de trouver une place en crèche pour mon fils?"
    La vidéo de Fabrice Eboué s'accompagne d'un message débutant par un jeu de mots avec le nom de l'élue socialiste. "Ma très chère Annie Dalgo. Veuillez excuser à l'avance mes maladresses littéraires, j'écris mes textes seul... Sachez en tout cas à quel point je suis flatté que la maire d'une des capitales les plus renommées au monde prenne le temps de répondre à un saltimbanque... Je ne suis évidemment pas aussi éco-responsable que vous c'est pourquoi je vous remercie pour vos conseils que j'ai pu immédiatement mettre en application".
    L'acteur conclut son message en faisant, à son tour, preuve d'ironie. "Maintenant que nous sommes réconciliés, serait-il possible de trouver une place en crèche pour mon fils, nous galérons depuis deux ans? Je sais que vous êtes très occupée avec votre nouveau projet de parcs nudistes à Paris, mais comprenez au combien je préférerais que mon enfant croise une puéricultrice avant un pénis".
    En guise d'au revoir, Fabrice Eboué lance une dernière pique à la maire de Paris: "Encore merci pour votre lettre chaleureuse, la bise à vos conseillers et à votre chauffeur qui m'a bien confirmé que vous ne conduisez jamais!".

  • Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?

    Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :

    6a00d83451619c69e201bb093c880d970d-320wi.jpg"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]

    Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :

    "Je le dis avec toute ma conviction :l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)

    C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et,autant que possible, en dissuader la femme (...)

    Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)

    Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)

    Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)

    Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)

    Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)

    Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale,l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, etl’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)

    Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)

    Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus,elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)

    Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"

    Philippe Carhon

  • Vers un réveil de la France réelle ?

    Alors que jusqu’à présent les Français semblent atones face aux multiples avanies que les mondialistes leur font subir, on aperçoit des signes d’un possible -et enfin- réveil. Pour preuve, la réunion dans un village de 700 habitants de la Loire auquel on impose d’accueillir quelque 133 clandestins évacués de Calais. La moitié des habitants se sont déplacés et ne se sont pas gênés de dire aux représentants de l’Etat ce qu’ils en pensent, et nous ne pouvons que les soutenir. On regrettera néanmoins que pour obtenir ces saines réactions, il faut que les habitants soient confrontés à la réalité, et que dès que les problèmes sont loin de chez eux, ils s’en désintéressent au lieu de se sentir également concernés.

    http://www.contre-info.com/

  • Enseignement : Elle veut le tuer, et nous nous disons « Vive le Latin ! »

    Najat Vallaud Belkacem veut supprimer de fait le latin, mais tout en disant qu'elle ne le fera pas et qu'elle veut au contraire le sauver, au moyen d'une de ces usines à gaz dont le Système a le secret. En gros, et pour « faire clair », elle annonce :

    1. Un saupoudrage des cours de français avec « les éléments fondamentaux des apports du latin et du grec à la langue française »;

    2. L’intégration du grec et du latin à « Langues et cultures de l’antiquité », l’un des huit enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI)... 

    La véritable motivation - de fond - est de couper les petits Français de leurs racines (« du passé faisons table rase ...», c'est bien cela, le programme révolutionnaire, non ?). Et cette motivation tire argument d'un chiffre censé clore le débat : dénigré, maltraité (cours mal-placés), dévalorisé depuis des lustres, il n'est pas étonnant que le latin ne concerne plus que 18% des élèves : c'est même un exploit ! 
     
    Mais, si elle supprime une langue ancienneancienne », et non pas « morte », la nuance est capitale...) au motif qu'elle ne concerne que 18% des élèves, que Mme le Ministre aille au bout de sa logique, et qu'elle demande, par exemple, la suppression du PS, qui ne concerne lui aussi - et en comptant large... - que 18% des électeurs ! 
  • Polémique sur les Gaulois : au théâtre du buzz, une mise en scène signée Hollande et Sarkozy

    Les propos de Nicolas Sarkozy sur les Gaulois ont fait réagir les proches de François Hollande. David Desgouilles considère et montre avec talent que cette polémique illustre surtout la stratégie des deux rivaux de 2012 pour rejouer le match cette année [Figarovox, 21.09] Décadence absolue de la Ve République. De la République tout court.  LFAR          

    La mécanique est bien rôdée. On croirait presque que Nicolas Sarkozy et François Hollande se concertent avant d'opérer. Le premier lâche une petite phrase dont il sait qu'elle va exciter une partie de la gauche ; puis la Hollandie dépêche ses chevau-légers qui poussent des cris d'orfraie. Tout le monde est content: Nicolas Sarkozy, qui souhaite être au centre du débat alors que la campagne de la primaire a vraiment débuté ; les indignés, qui ne vivent que pour s'indigner, surtout quand il s'agit de Nicolas Sarkozy ; et François Hollande enfin, qui pense que la désignation de son prédécesseur constitue sa seule chance de renouveler son bail à l'Elysée.

    Pourtant, à y regarder de plus près, la fameuse phrase sur «nos ancêtres les Gaulois» avait davantage de raisons de mettre en colère Robert Ménard et Renaud Camus que la gauche française, pour qui Ernest Lavisse ne devrait pas être un gros mot. Nicolas Sarkozy a délivré ici un véritable hymne au droit du sol, à rebours de récentes déclarations qui le remettaient en cause. Quel plus bel hommage, en effet pouvait-il rendre à notre droit de la nationalité en affirmant que celui qui devient français épouse dans le même temps l'histoire de tous ceux qui ont vécu sur le même sol? S'il avait voulu se montrer un défenseur exclusif du droit du sang, il n'aurait pas pu prononcer une telle phrase.

    Mais le «théâtre du buzz» n'a que faire de cette lecture précise. Les décors ne sont pas de Roger Harth mais de Nicolas Sarkozy. Les costumes ne sont pas de Donald Cardwell mais de François Hollande. Et le cocu de la pièce, c'est Alain Juppé. Celui qu'il faut faire disparaître et qui y met d'ailleurs beaucoup du sien. Les acteurs sont nombreux. Eric Ciotti qui explique que la déclaration de Nicolas Sarkozy est une évidence alors qu'il s'agit d'une formulation à caractère illustratif et symbolique. Darmanin et Duflot, dans un échange pathétique de tweets, évoquent Astérix et Casimir, de l'Ile aux enfants. Et, last but not least, notre ministre de l'Education nationale se prend les pieds dans le tapis, se vantant de donner une leçon d'histoire à Nicolas Sarkozy, et se trompant sur le nom de l'auteur du Tour de France de deux enfants.

    Mobiliser contre «le bloc réactionnaire, stratégie soufflée à François Hollande par le visiteur du soir Julien Dray, passe par la valorisation «négative» des faits et gestes de Nicolas Sarkozy. Il suffit d'observer ce qui se passe sur les réseaux sociaux: pour beaucoup d'abonnés de la gauchosphère, se mobiliser contre l'ex-président, qu'il dise tout et son contraire (cela tombe bien, c'est sa spécialité), constitue un réflexe pavlovien. Ces moutons de Panurge sont guidés par des ministres ou des chroniqueurs en service commandé. Pour Nicolas Sarkozy, qui se voit en Trump français, surfant sur les réactions du camp d'en face, c'est une aubaine. Comme l'aurait dit Ségolène Royal, c'est du gagnant-gagnant.

    Mais ce théâtre aura-t-il l'efficacité prévue? Le «peuple des primaires», plutôt âgé et moins connecté que les moins de quarante ans qui ont polémiqué toute la journée de mardi sur cette histoire de Gaulois, aura-t-il été touché par le «buzz»? Rien n'est moins certain. De même que la possibilité de rebond de François Hollande même en cas de désignation de son adversaire préféré. In fine, le numéro de duettistes Hollande-Sarkozy pourrait bien ne profiter qu'à une seule personne, Marine Le Pen. Les participants au pathétique buzz d'hier devraient sans doute y réfléchir. 

    David Desgouilles    

    David Desgouilles est membre de la rédaction de Causeur. Il a publié Le bruit de la douche, une uchronie qui imagine le destin de DSK sans l'affaire du Sofitel (éd. Michalon, juin 2015). Son prochain roman est à paraître en janvier 2017.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le gouvernement s'apprête-t-il à confisquer les économies des Français ?

    La baisse imposée des rendements des assurances-vie avait été évoquée dans ce billet en juin 2016. La menace se précise et devient encore plus inquiétante sur le placement privilégié des épargnants et donc des familles. En effet, la loi Sapin II prévoit de limiter voire d'interdire les retraits en cas de crise financière :

    "Tous les épargnants détenteurs d'un contrat d'assurance-vie, et ils sont plusieurs millions, ont toutes les raisons de s'inquiéter.

    Cette loi Sapin II comporte en effet des dispositions nouvelles qui ont pour objet de protéger le secteur de l'assurance-vie qui étouffe face à des taux d'intérêt historiquement bas, qui laminent leur marge, et effacent les rémunérations des fonds en euros.

    Pour les assureurs sur la vie, le problème est simple : ils ont engrangé des tonnes et des tonnes de contrats d'assurance-vie avec deux attractions, un rendement garanti aux environs de 3 à 5%... avec en prime une fiscalité très light

    Dans ces conditions, tous les assureurs risquent bien de sauter. Depuis que les taux d'intérêt sont tombés à zéro, les professionnels de l'assurance ont toujours plus de mal à trouver des rendements qui leur permettraient de respecter les promesses faites aux épargnants. 

    L'assurance-vie, en France, c'est la poutre maîtresse du système financier. Les épargnants français qui craignent le risque depuis leur naissance se précipitent sur les contrats d'assurance-vie, considérés comme très sécurisés. L'Etat, de son côté, utilise cet argent pour financer son déficit budgétaire.

    D'ailleurs, le travail de l'Etat est très simple. D'un côté, il dépense sans compter. De l'autre, il draine des impôts et comme ces impôts ne suffisent pas, il "pique l'assurance-vie". Sauf qu'avec les rémunérations actuelles, les sociétés d'assurance sont en danger de mort. La boucle est bouclée. Cette situation explique que tout le monde panique.

    L'Etat craint donc une nouvelle crise financière qui serait allumée dans les assurances. Il veut donc éviter que les épargnants retirent massivement leurs avoirs des contrats d'assurance-vie en cas de hausse des taux pour profiter d'opportunités meilleures. Pour éviter ce type de panique, la loi Sapin va donc autoriser le haut conseil de stabilité financière, présidé par le ministre de l'Economie, à "suspendre, retarder ou limiter pour tout ou partie du portefeuille le paiement des valeurs de rachat..."

    En clair, les retraits des épargnants pourraient être limités dans le temps, pendant six mois (renouvelables). Bref, la loi instaure une sorte d'Etat d'urgence pour les assurances-vie qui sont gérées par des compagnies en risque."

    Qui a dit que la France ne connaitrait pas la situation de la Grèce ou de Chypre ?

    Philippe Carhon

  • A Beausoleil, les élus de la Ligue du Sud disent non à l’immigration de conquête

    Jean-Jacques Guitard, conseiller municipal de Beausoleil et président du groupe municipal de la Ligue du Sud, interpelle les autorités au sujet de l’immigration de conquête. Récemment, des immigrés illégaux ont installé des tentes devant l’Eglise Saint Joseph, un lieu symbolique qui n’est pas choisi au hasard. 

  • Jean-Paul Gourévitch : L’islamo-business, ou comment on finance les djihadistes…

    L’islamo-business, c’est plus de 1.000 milliards de dollars par an. Que représente-t-il exactement et à quoi sert-il ? Jean-Paul Gourévitch dresse dans son nouveau livre un état des lieux de la galaxie islamiste…

    Explications.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpaulgourevitch/lislamo-business-ou-comment-on-finance-les-djihadistes,285317

  • Attention : Juppé est violemment modéré !

    L’expression peut rappeler le slogan de Mitterrand en 1981. « La force tranquille », à tort ou à raison, rassurait.

    « Je ne veux pas me présenter en prophète de malheur et dire aux Français qu’avec moi, demain sera pire qu’aujourd’hui », déclare Alain Juppé. Ce lauréat du concours général en latin et grec ancien ne peut pourtant pas ignorer que Cassandre disait vrai en prédisant la chute de Troie. Et, de fait, s’il semble difficile de faire pire que notre actuel Président, on peut douter de la capacité de M. Juppé à redresser la barre pour sauver la France du naufrage.

    Dans un entretien à La Vie, il s’est lui-même défini comme « violemment modéré ». L’expression peut rappeler le slogan de Mitterrand en 1981. « La force tranquille », à tort ou à raison, rassurait. Elle évoquait une autorité naturelle, capable de maintenir la puissance extérieure du pays, comme l’ordre intérieur et la paix sociale. Alain Juppé, lui, a la modération violente… Langue de bois, son audacieux oxymore inquiète plus qu’il ne rassure. Il semble, surtout, révéler les tiraillements d’un candidat sans convictions qui voudrait bien faire croire qu’il en a.

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