Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1830

  • SOS Éducation face au naufrage de l’enseignement de l’Histoire

    Madame Claire Polin, présidente de SOS Education, tout en faisant part de la dramatique situation dans laquelle se trouve l’enseignement de l’ Histoire dans les établissements scolaires de la République, nous a transmis la lettre qu’elle vient de diffuser pour sensibiliser les parents d’élèves aux programmes qui souffrent depuis trop longtemps de récupérations politiques et qui visent à insinuer dans l’esprit des enfants une idéologie de la repentance.

    ♦ La Fondation Polémia ne peut que soutenir cette initiative courageuse en publiant cette lettre et en espérant qu’elle recueillera le succès que nous lui souhaitons.
    Polémia


    SOS Éducation
    120 boulevard Raspail

    75006 Paris, France
    Tél. : 01 45 81 22 67
    Fax : 01 45 89 67 17

    Association Loi 1901
    d’intérêt général
    habilitée à recevoir
    des dons et des legs
    (Loi ESS du 31/07/2014. art.7

    Claire Polin

    Claire Polin

    Chers amis,

    Les attentats terroristes des derniers mois ont réveillé l’aspiration, chez beaucoup de nos compatriotes, à retrouver notre communauté de destin. On a vu des drapeaux tricolores fleurir aux fenêtres, ce qui n’était pas arrivé, je crois, depuis la victoire à la coupe du monde de football en 1998 !

    Cette fierté de notre pays devrait naturellement s’apprendre à l’école et au collège.

    Mais les programmes d’Histoire souffrent depuis trop longtemps de récupérations politiques, qui visent à insinuer dans l’esprit des enfants une idéologie de la repentance.

    Cela n’a pas toujours été le cas : jusqu’aux années 60-70, le récit historique, ses grandes figures, sa chronologie, faisaient l’objet d’un enseignement fortement fédérateur. Les pédagogues d’alors avaient pour visée de faire naître et de cultiver, chez tous les enfants de France, le sentiment d’appartenance à une même nation.

    Je ne jette pas la pierre aux professeurs d’histoire d’aujourd’hui, dont la plupart font un travail tout à fait remarquable. Sans eux, il y a belle lurette que l’Éducation nationale se serait écroulée. Mais force est de constater qu’on leur impose de plus en plus d’enseigner l’histoire de manière thématique, atomisée, avec des chapitres entiers de culpabilité mémorielle à sens unique.

    Or je viens de recevoir cette excellente nouvelle que je souhaitais vous annoncer sans plus attendre : aujourd’hui, un projet formidable se prépare pour permettre aux professeurs de transmettre à nouveau aux enfants l’amour de notre pays.

    Mais juste avant, permettez-moi de vous rappeler à quel point l’enseignement de l’histoire est menacé par l’instrumentalisation politique.

    Dans un manuel de collège que je consultais récemment, une double page était consacrée à Napoléon. Sur la gauche, une petite notice, faisant office de leçon, présentait l’Empereur comme un abominable tyran belliqueux, soulignant qu’il avait rétabli l’esclavage dans les colonies. Sur la droite, le seul document qui le représentait était une caricature le montrant… en train de faire ses besoins sur son pot !

    Et la Campagne d’Italie ?, me demandai-je stupéfaite. Et l’expédition d’Egypte ? Et le code civil ? Et Austerlitz ?

    Rien, ou presque. Ce que les auteurs de ce manuel souhaitaient manifestement faire retenir aux élèves de Napoléon, c’était l’image d’un despote odieux et ridicule.

    Et le reste est à l’avenant.

    Permettez-moi de vous dire ce que m’a confié un ancien inspecteur général, sympathisant de SOS Éducation, lorsque je lui ai fait part de ma stupéfaction :

    ” On parle beaucoup du défi de l’intégration par l’école, me dit-il. Mais moi, si j’arrivais dans un pays dont toute l’histoire était qu’il a été esclavagiste au XVIIIème siècle, colonisateur au XIXème et collabo au XXème, je n’aurais pas très envie de m’intégrer ! Il faudrait commencer par arrêter deux minutes de se flageller ! ”

    N’est-il pas grand temps, en effet ?

    Or voici qu’aujourd’hui, nous avons les moyens d’agir. Une jeune fondation, la « Fondation Aristote », qui se donne pour mission de remettre l’excellence au cœur du système scolaire, a demandé à une équipe d’historiens de rédiger un nouveau Manuel d’histoire pour les collégiens, dans l’idée de rééquilibrer l’idéologie dominante.

    Et ce nouveau Manuel d’histoire risque de faire du bruit.

    Livre d'histoire

    Livre d’histoire

    http://e.soseducation.org/r/?F=d4teulbxls29ng7n382dkcshk9etvmjrv83vwp3ju74mfjx926mub5q-6935580

    Attention, il ne verse pas dans l’extrême opposé : c’est pour cela que je vous parle de « rééquilibrage » : il est fidèle aux nouveaux programmes scolaires, mais il les présente en toute objectivité, de manière chronologique,et il en comble les lacunes.

    Le contenu de ce manuel est équilibré et fédérateur. Il sera publié, si nous lui en donnons les moyens, dans les mois à venir : le moment est parfaitement choisi, car les nouveaux programmes rentrent en vigueur à la rentrée prochaine, et tous les collèges vont devoir s’équiper de nouveaux manuels.

    Vous l’aurez compris, ce projet est avant tout un acte de résistance.

    C’est pourquoi il est important de nous mobiliser dès aujourd’hui : vous pouvez soutenir le projet de cette jeune fondation qui lance une campagne de financement pour le finir à temps.

    Libre d'histoire (2)

    Livre d’histoire (2)

    En effet, la conception d’un tel ouvrage est une entreprise extraordinairement complexe et ambitieuse, d’autant que celui-ci couvre les classes de 5e, 4e et 3e, soit tout le nouveau cycle 4…

    Il faut réunir près de 800 documents splendides, cartes, photos, qui illustrent toute l’histoire de France de l’Antiquité à nos jours sur 368 pages !

    Dans un premier temps, ce manuel d’histoire sera proposé GRATUITEMENT en version numérique. Le but est de proposer une vraie alternative, riche, documentée et attrayante, afin que les professeurs le découvrent et choisissent ce manuel pour leur établissement.

    Dans un second temps, ce manuel sera imprimé et envoyé à tous les collèges qui l’auront commandé. Il sera aussi disponible en librairie.

    La Fondation Aristote a besoin de vous pour financer l’édition de ce manuel. Les droits de reproduction des images, le graphisme, les cartes… tout cela représente un investissement important!

    Elle vient de lancer un appel à financement participatif sur KissKissBankBank.com.

    A titre personnel, j’ai fait un don, convaincue que ce projet peut apporter beaucoup aux élèves qui auront la chance d’en bénéficier, car ils y apprendront vraiment à aimer notre pays.

    Et je suis certaine que de nombreux professeurs feront de la résistance en utilisant ce manuel pour préparer leurs leçons, même si leur établissement est équipé d’un des manuels « officiels » !

    Voilà pourquoi je vous propose de participer au financement de ce projet ambitieux, en faisant aujourd’hui un don, selon vos moyens.

    Cliquez ici pour accéder à la page du projet :

    www.kisskissbankbank.com/fr/projects/publier-et-diffuser-le-nouveau-manuel-d-histoire

    Merci de soutenir généreusement cette initiative courageuse,

    Claire Polin
    Présidente de SOS Éducation

    P.S. Le principe du financement participatif est assez simple : en cliquant ici, vous arrivez sur une page de présentation avec notamment une vidéo de présentation.

    Vous pourrez également feuilleter quelques chapitres déjà en cours d’édition.
    Puis en cliquant sur « soutenir ce projet », vous pouvez choisir un montant et une contrepartie.

    http://www.polemia.com/sos-education-face-au-naufrage-de-lenseignement-de-lhistoire/

  • La Bavière contre la suppression des visas pour les Turcs

    A l’approche de la suppression des visas pour les près de 80 millions de citoyens turcs, le ministre président de Bavière exprime ouvertement ses inquiétudes. Selon des propos rapportés par le journal Die Welt, Horst Seehofer, qui est aussi président de la CSU, l’allié bavarois du parti CDU d’Angela Merkel, craint que la levée des visas ne conduise à importer en Allemagne les troubles internes de la Turquie. Car la Turquie poursuit ses dures répressions contre sa minorité kurde, et une partie des populations civiles bombardées par les forces d’Erdogan pourrait être tentée par l’émigration.

    Seehofer a également critiqué l’annonce de l’accélération des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE car, a-t-il expliqué, cela fait croire à Ankara que l’Allemagne et les autres nations européennes veulent de la Turquie dans l’UE.« Nous, à la CSU, nous n’en voulons pas », a précisé le leader bavarois.

    Dans ce contexte, les déclarations du ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszczykowski, la semaine dernière à Ankara, ont de quoi surprendre : « Nous voulons voir la Turquie dans un avenir proche comme membre de l’Union européenne », a annoncé le ministre, qui a aussi exprimé le soutien de son pays à la suppression des visas. Même s’il s’agit probablement pour la Pologne d’obtenir le soutien des Turcs et des Américains pour des bases militaires de l’OTAN en Europe centrale pour se protéger contre la Russie, on ne s’attendait pas à de telles déclarations de la part d’un pays qui s’oppose, avec le groupe de Visegrad, à l’immigration de masse et à l’islamisation de l’Europe.

    Et ce d’autant plus que la Turquie est en train d’élaborer une nouvelle Constitution que le président du parlement d’Ankara a déclarée mardi vouloir être islamique et non plus laïque. « Nous sommes un pays musulman, c’est pourquoi il nous faut une constitution religieuse », a déclaré Ismail Khraman, de l’AKP, le parti du président Erdogan. Pour le secrétaire général de la CSU bavaroise, Andreas Scheuer, l’adoption par la Turquie d’une constitution islamique reviendra pour elle à claquer la porte de l’Europe. Espérons qu’il ne se trompe pas.

    Olivier Bault

     Article paru dans Présent n° 8598 daté du 29 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • 78% des Français redoutent une explosion sociale, selon un sondage

    Seuls 17% des Français sont d'accord avec l'affirmation de François Hollande selon laquelle la France "va mieux" et une large majorité d'entre eux (78%) redoutent au contraire une "explosion sociale", selon un sondage Elabe diffusé jeudi.
    "Oui, ça va mieux", avait lancé le chef de l?État lors de son intervention télévisé du 15 avril.
    Mais 83% des personnes interrogées ne sont pas d'accord avec cette affirmation.
    Si 40% des sympathisants de gauche approuvent les propos de François Hollande, 8% seulement des proches de la droite sont de cet avis, selon cette enquête sur le climat social pour BFMTV.
    Près de huit Français sur dix (78%) estiment en revanche qu'il existe aujourd'hui en France "un risque élevé" d'"explosion sociale", contre 22% pour lesquels ce risque est "faible".
    Ce risque de crise sociale "avec une multiplication des conflits sociaux voire un blocage du pays" est réel pour 64% des proches de la gauche et 84% de ceux de la droite.
    Enfin, seules 28% des personnes interrogées font confiance aux syndicats de salariés pour défendre leurs intérêts, contre 72% d'un avis contraire. Chez les seuls salariés, la confiance dans les syndicats grimpe à 34%, mais 66% d'entre eux ne leur font pas confiance.

    Notes :

    Enquête réalisée en ligne les 26 et 27 avril, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyElkuVEVHylFAJWV.shtml

  • Actors studio: « Comment démolir le FN ? »

    Les inrocks  consacrait hier un article à l’affrontement de plus en plus ouvert entre François Hollande et Emmanuel Macron, les désirs d’émancipation du second (cherche-t-il à se faire débarquer du gouvernement?)  augmentant au rythme de la plongée dans les sondages du premier. Et le magazine de rappeler cette déclaration du ministre de l’Economie: « lorsqu’un président nomme quelqu’un ministre, il le fait parce qu’il pense que c’est bon pour le pays, pas pour en faire son obligé. Moins de trente mots du ministre de l’Economie Emmanuel Macron ont réussi à déclencher la colère de l’Elysée. »  « L’ancien banquier de chez Rothschild devait se douter de l’effet de sa citation »  avance Les Inrocks  « puisque, à en croire le Canard enchaîné, il s’est beaucoup agité pour la faire censurer avant parution (…). Tu devrais faire attention, je reçois des textos de ministres qui me demandent de restaurer mon autorité en te virant, a glissé François Hollande à Emmanuel Macron. » Le chef de l’Etat a ensuite « résumé la situation, en petit comité : Il y a toujours un personnage mythique qui sort comme ça (en parlant de Macron, ndlr) à un an de la présidentielle. Un personnage qui vient expliquer que la politique telle qu’elle est conduite n’est pas bonne. Avant 1981, c’était Coluche. Cela aurait pu être, aujourd’hui, Nicolas Hulot. Le lancement de la fusée Hulot a d’ailleurs été paralysé par le lancement de la fusée Macron. Mais ensuite, tout ça se dégonfle, parce que c’est hors-sol.”

    Hors-sol et pas seulement  dans sa définition politico-partisane (M. Macron n’est ni élu, ni encarté au PS) , le ministre de l’Economie  l’est aussi du fait de la philosophie  politique libérale, cosmopolite qui est la sienne et qu’il assume avec moins d’hypocrisie et de faux semblants que de nombreux ténors de LRPS. Dans un entretien accordé au  quotidien belge Le Soir, paru le  20 avril, Emmanuel Macron réitérait ses prises de position en faveur de l’accueil accélérée des populations non européennes : » (les) réfugiés, c’est vrai qu’ils vont moins en France, mais parce qu’il y a du chômage. Je le regrette pour mon pays car les réfugiés sont une force. […] Les réfugiés qui risquent leur vie pour des raisons politiques, sont des héros. » En visite en Allemagne, notamment à la foire de Hanovre ( inaugurée par Barack Obama il y a quelques jours ) il a,  comme le président américain félicité Mme Merkel pour sa politique d’accueil des migrants et fustigé le réveil des peuples contre l’Europe de Bruxelles.

    Dans un entretien  au journal allemand Die Zeit,  paru aujourd’hui,  le ministre français de l’Economie s’est inquiété d’une possible  « disparition » de  l’UE. »  « Je suis persuadé que ma génération a un devoir historique : la reconstruction de l’Europe ». Une Europe abstraite, désincarnée, réduite à se dimension de grand marché ouvert à tous les vents, à tous les flux, conforme au projet mondialiste. « Pour moi la chancelière a eu raison avec sa politique sur les réfugiés » a-t-il répété. « Elle a fait preuve de courage et d’endurance et, comme la France, s’est engagée en faveur d’une solution européenne. »

    Projet contre projet, celui du FN cristallise sans surprise toute  la hargne, toutes les peurs dans cette course contre la montre engagée entre les défenseurs de l’éternel modernité du  modèle national, et les idéologues  du monde d’après,  ou, pour paraphraser Nicolas Sarkozy,  l’expression « de souche » aura disparu.  Nous l’évoquions hier, L’Express consacre sa une à cette question cruciale pour un Système  qui apparaît à bout de souffle, mais dont il ne faut certainement pas sous-estimer la capacité à se défendre,  à muter: « Comment démolir le FN ? »

    Ce matin sur France Culture, le chroniqueur Jacques Munier faisait l’éloge du pensum caricatural  pondu par le juppéiste Maël de Calan censé décortiquer le programme d’un FN qui, à les entendre,  « promet tout et le contraire de tout »,  ou « revirements et contradictions prolifèrent. »  Propos, jugements mille fois ressassés, fruit d’une analyse sciemment tronquée, partielle, partiale, la présentation de ce petit opus sur cette antenne  servant de prétexte à une attaque en règle contre l’opposition nationale, notamment pour  son refus de passer sous les fourches caudines du Nouvel ordre mondial. Ce que M. Munier traduit par « l’allégeance »  qui serait celle du FN vis-à-vis du nouveau Satan, un « Vladimir Poutine acharné à soutenir tout ce qui menace la cohésion de l’Union européenne »!

    Le journaliste de la matinale de France culture ne manque pas d’apporter sa contribution aux propos du chroniqueur en citant, comme gage de moralité et d’objectivité,  le comédien socialiste Philippe Torreton.  Dans L’humanité, caution bourgeoise s’il en est sur les radios du service public, M. Torreton, relate-t-il  avec gourmandise,  écrivait  que « la propagande du FN progresse à cause  d’un appauvrissement de la biodiversité de la vie politique, comme les méduses qui dominent la faune océanique faute de prédateurs et finissent par  saturer les mers de leur présence urticante et flasque » (sic). Encore un qui  a bu la tasse!

    Flemmard (?) ou fatigué (?)  M. Munier recycle dans le reste de sa petite  chronique, une plus ancienne, débitée  le  17 février 2015, reprise ici quasiment mot pour mot, consacrée à l’étude de Cécile Alduy et  Stéphane Wahnich : « Marine Le Pen prise aux mots. Décryptage du nouveau discours frontiste. » Il est expliqué que  le  FN  « (utilise)  les mots de l’économie comme une nébuleuse enrobante », « adresse un signe à l’électorat qui lui résiste encore, celui des catégories socio-professionnelles supérieures, en leur montrant qu’il partage la même langue et qu’il  a relégué l’argumentaire monothématique sur l’immigration »… Monothématique? Cela  n’a  jamais été le cas!  En témoignent les différentes campagnes de notre Mouvement  depuis trente ans, axées sur les questions sociales, économiques, environnementales, européennes etc. Mais aussi  le dernier programme  en date du FN , paru  en juin  2001 -n’ont été publiés  depuis que des Projets présidentiels, celui de Jean-Marie Le Pen en 2007, celui de Marine en 2012, dans l’attente de la finalisation du nouveau pour 2017-  dans lequel  seules 35 pages sur 425  étaient consacrées à l’immigration. Une proportion peu ou prou identique aux programmes précédents des années 80 et 90.

    Last but not least , le FN utiliserait « un double discours »  « à disposition pour resserrer les rangs à l’intérieur et séduire à l’extérieur, notamment les journalistes et à travers eux l’opinion. » Bruno Gollnisch serait l’un des initiateurs de cette stratégie de « piratage lexical », puisque  « le choix des mots à la place des idées, sont d’ailleurs une vieille affaire au Front National. Dans les années 80 (90 surtout, NDLR)  cette stratégie portait un nom :  la bataille des mots (la bataille du vocabulaire était plus précisément  le terme employé, NDLR).  « Les batailles politiques sont des batailles sémantiques  affirmait alors Bruno Gollnisch – celui qui impose à l’autre son vocabulaire lui impose ses valeurs, sa dialectique, et l’amène sur son terrain à livrer un combat inégal.  Les signifiants  immigration,  insécurité ou identité nationale  étant acquis et comme investis d’un pouvoir magique de suggestion politique, Marine Le Pen braconne aujourd’hui dans le vocabulaire républicain ou même celui de la gauche pour lui faire dire autre chose. »

    Et le chroniqueur de conclure: « les mots sont par nature la propriété de tous et de chacun d’entre nous. Prenons garde aux tentatives sournoises de les dénaturer, et rappelons-nous les mises en garde de Georges Orwell ou de Victor Klemperer qui décryptèrent le langage totalitaire et lui firent rendre gorge de ses mensonges. »   Dans le maniement très pervers de l’inversion accusatoire,  les analystes politiques de France Culture, M. Munier le prouve, n’ont  généralement rien à envier à un Philippe Torreton cité plus haut ou a un clone  du même acabit.  Le talent d’acteur en moins ?

    http://gollnisch.com/2016/04/28/actors-studio-demolir-fn/

  • Baisse du chômage: la gauche se félicite, la droite dénonce une manipulation

    L'annonce par le gouvernement, ce mardi, de la baisse de 1,7% du nombre de demandeurs d'emplois en mars ravit les socialistes. Les Républicains contestent ces chiffres et évoquent une «méthode Coué».
    «Ça va mieux», clament les socialistes ; «c'est de la triche», ripostent Les Républicains. L'annonce de la baisse de 1,7 % du nombre de chômeurs de catégorie A au mois de mars donne lieu à un énième remake des disputes savantes entre majorité et opposition - les premiers attribuant cette amélioration aux effets de la politique gouvernementale, les seconds dénonçant une manipulation des chiffres.
    «C'est une baisse crédible, a commenté la ministre du Travail, Myriam El Khomri, toutes les catégories sont concernées. C'est la meilleure baisse depuis seize ans.» «C'est une baisse oui, il y a un changement dans la courbe aujourd'hui des demandeurs d'emplois et ça c'est important», entonne en chœur le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. Sur RTL, le ministre de l'Agriculture s'est monté optimiste: «Le chômage s'était quasi stabilisé en 2015, là en ce début d'année on est sur une baisse.»
    La chorale socialiste n'a pas tardé à se mettre en branle sur Twitter autour du hashtag «ça va mieux», avec, entre autres, François Rebsamen («60 000 chômeurs en moins, une bonne nouvelle pour la France»), le député Razzy Hammadi («Chômage en mars 2016: la plus forte baisse depuis août 2000!») ou la porte-parole du PS Corinne Narassiguin («Baisse des déficits, augmentation de la croissance, des investissements, du pouvoir d'achat et nouvelle baisse du chômage, ça va mieux»). Dans un communiqué, le Parti socialiste avance enfin: «La reprise est en marche.»
    Réplique immédiate du secrétaire national au travail et à l'emploi pour les Républicains, Gérard Cherpion: «Au lieu de pratiquer la méthode Coué, François Hollande et son gouvernement devraient s'atteler réellement à la résolution des problèmes de notre pays (…).» «A défaut de résultats, le gouvernement s'emploie à faire baisser artificiellement les chiffres du chômage», enchaîne le député des Vosges. Sur Public Sénat, le président de la chambre haute Gérard Larcher a relativisé ces bons résultats: «Je souhaite évidemment pour mon pays que ça aille mieux. Mais je constate que sur quatre ans, le chômage a explosé.»
    Tout comme le député Les Républicains Olivier Marleix, le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, dénonce, sur Twitter, une manipulation des chiffres: «La vérité sur la “forte baisse” du chômage: des radiations et des stages.» Même contestés, ces résultats sourient à François Hollande, qui a lié, tout au long de son quinquennat, sa candidature en 2017 à l'inversion de la courbe du chômage.

    Louis Nadau

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyEZFAAluZMseWqxZ.shtml

  • L’intégration de l’Europe dans la Turquie semble en bonne voie

    Le sultan semble s’être mis en tête de régir d’ores et déjà les modalités de l’expression humoristique européenne.
    Dans la vie, il n’y a jamais rien d’acquis, chose que les citoyens des démocraties occidentales vont probablement devoir redécouvrir dans les temps à venir (et la douleur), plus particulièrement dans le domaine de la liberté d’expression, voire de la liberté tout court. Peu ont eu à se battre au péril de leur vie pour l’acquérir ou la préserver. Et l’on ne sait pas exactement qui est prêt à sacrifier quoi dans ce but.

    Je n’aimerais pas devoir me sacrifier pour rattraper les inconséquences de la sordide classe politique européenne actuelle. Là gît néanmoins tout le paradoxe et le mystère : la patrie est une chose terrestre, fragile, finie, qui nécessite parfois un sacrifice absolu, selon l’idée de Simone Weil. L’épouse du vizir Erdoğan, ardente pratiquante de l’autocensure capillaire, déclara il y a quelques semaines de cela que les harems furent d’excellentes écoles préparant les femmes à la vie. Et c’est avec son mari que Bruxelles discute le plus sérieusement du monde de l’entrée de la Turquie dans l’Europe, dans le cadre de péripatéticiens marchandages autour des « migrants ».

    Lire la suite

  • Continuer à être gouverné par des incapables corrompus est très dangereux !

    Pour Charles de Gaulle, l’élection présidentielle était la clef de voute des institutions. C’était le moment quasiment mystique ou « un peuple rencontrait un homme ». Pour de Gaulle, dont la famille était profondément maurassienne, cette élection correspondait un peu à ce qu’était le couronnement à Reims des rois de France, le moment où la nation s’incarnait en un homme.

    Cet homme, dans la Constitution de la Vème, était en charge des intérêts supérieurs du pays, le Premier ministre conduisant la politique au jour le jour. Au cas où un différent se produisait entre la classe politique et le président, ce dernier pouvait soit avoir recours à l’arme du référendum soit dissoudre le Parlement pour demander au peuple de trancher. En cas de défaite, le président ayant perdu l’onction sacrée devait se retirer.

    Pour être parfaitement honnête, je n’ai jamais aimé cette conception de la démocratie tant elle repose sur l’émergence d’un individu admirable et un peu surhumain. Une Constitution doit être faite pour fonctionner avec des hommes normaux, voire médiocres (les deux vont souvent de pair, comme on le voit en France en ce moment) et non pas pour donner les pleins pouvoirs à un envoyé du destin. Une constitution ne fonctionne en fait que si « le pouvoir arrête le pouvoir », c’est-à-dire si la séparation des pouvoirs y est organisée convenablement.

    Dans un article précédent, j’ai dit tout le mal que je pensais de la constitution de la Vème République et de son rédacteur Michel Debré. Je continue à soutenir que beaucoup des malheurs de la France viennent des institutions mises en place par cet homme. Citons entre autres la concentration du pouvoir dans la fonction présidentielle, une constitution sans réelle séparation des pouvoirs, la création de l’ENA, de l’Ecole Nationale de la Magistrature, du Ministère de la Culture et j’en passe.

    Ayant dit cela, je suis prêt à concéder que cette conception du pouvoir ne manquait pas d’une certaine grandeur. Le président était en charge des intérêts supérieurs de la nation et responsable devant le peuple et devant lui seul. Si la confiance entre les deux venait à disparaître, le président, n’ayant plus aucune légitimité, devait s’en aller. La pratique du pouvoir depuis plus de cinquante ans a montré au-delà de ce qui est nécessaire la nocivité de ces institutions.

    Les hommes politiques ont immédiatement adoré le cadeau qui leur était fait d’un pouvoir présidentiel omnipotent (ce qui leur paraissait une très bonne idée), mais ils n’ont jamais très bien compris pourquoi ils avaient besoin de faire appel au peuple fréquemment (par exemple au travers de référendums), ce qui pouvait mettre leur situation en péril. En termes simples, De Gaulle recherchait la légitimité pour gouverner. Ses successeurs se sont contentés de s’appuyer sur la légalité formelle, ce qui n’est pas du tout la même chose.

    Et donc, depuis 1958-1962, tous les changements apportés à notre système politique ont eu comme seul but de réduire les pouvoirs du peuple pour stabiliser autant que faire se pouvait la situation des politiques. C’est-à-dire des deux partis de gouvernement. Nous en avons un exemple parfait avec ce qu’il est convenu d’appeler les primaires.

    Revenons à la définition gaullienne de l’élection présidentielle, moment « où un peuple et un homme se rencontrent ». Le système des primaires en est l’exacte contradiction. Les élections primaires sont organisées sous l’égide des partis politiques existants pour que ceux-ci continuent à être les seuls à fournir au pays l’homme qui occupera la fonction présidentielle. Ce n’est plus du tout la rencontre entre un homme et un peuple, mais une sélection organisée par les deux partis de gouvernement pour se donner la meilleure chance de rester au pouvoir en tant que parti. Nous devrions plutôt parler ici de captation d’héritage plutôt que rencontre entre un homme et un peuple.

    A la question, pourquoi des primaires aujourd’hui et non pas il y a dix ou vingt ans, la réponse est simple : l’émergence du Front national. Le seul but des partis de gouvernement est de fournir un candidat qui sera présent au deuxième tour. Ils sont en effet tous persuadés que le candidat du FN en tout état de cause sera présent(e) au deuxième tour, et qu’il suffira d’être «l’autre» participant au deuxième tour pour être élu, un peu comme Chirac l’avait été. Il faut donc empêcher tout émiettement de son électorat et n’avoir qu’un seul candidat qui loin d’être désigné par le peuple le sera par les militants On voit la différence avec la conception gaullienne.

    Qu’est-ce que cette grosse ficelle peut bien vouloir dire? Une chose toute simple. Celui qui sera élu compte conquérir le pouvoir d’abord en ostracisant environ un tiers du corps électoral (les électeurs FN), puis en faisant voter pour eux un deuxième tiers qui ne le soutiendra que pour empêcher le candidat du FN d’être élu. Le prochain président ne sera donc soutenu dans son action que par un tiers du corps électoral, dans le meilleur des cas. Nous sommes donc dans un système où l’élu ne représente pas le peuple, mais à peine un tiers de celui-ci. Ce qui fait bien sûr que la France restera ingouvernable, ce qui conviendra fort bien à la classe politique traditionnelle puisque rien ne pourra changer.

    Contrairement à ce que nous disent les grands partis, les primaires ne sont donc pas une avancée démocratique, mais un recul considérable tant elles consacrent le contrôle sur les institutions d’une classe politique qui ne représente plus qu’elle. Le but n’est plus d’exercer le pouvoir dans l’intérêt général, mais d’en exclure tous ceux dont cette classe n’approuve pas les idées.

    S’ils étaient le moins du monde intéressés à la démocratie, nos hommes politiques auraient dû changer le système électoral il y a longtemps pour y introduire une dose de proportionnelle, en particulier aux élections législatives. Voilà qui aurait permis l’émergence de nouvelles forces.

    Certes, cela serait risqué, mais n’est-il pas plus dangereux d’être gouverné exclusivement par des gens qui aujourd’hui ne représentent même plus 33 % du corps électoral et donc n’ont plus aucune légitimité?

    Manipuler le système légal pour rester au pouvoir sans avoir aucune légitimité n’est jamais un bon calcul à long terme. Et que l’on ne me dise pas que je fais le jeu du FN. Avoir 33 % du peuple ou peu s’en faut qui ne soit représenté par aucun élu, voilà qui est pire qu’un crime, une faute …

    Nous sommes à l’évidence loin, très loin du gouvernement par le peuple, pour le peuple. Nous avons à l’heure actuelle, un gouvernement de nomenklatura organisée au profit de cette nomenklatura par cette nomenklatura qui pour arriver à ses fins a monopolisé le pouvoir en se servant des institutions.

    Et donc nous ne sommes plus en démocratie, et parler des valeurs de la République sans arrêt ne veut rien dire si ce n’est ajouter l’hypocrisie à la forfaiture.

    Que le lecteur ne croie pas que cette capture du système politique par une nomenklatura soit une dérive purement française.

    Aux USA, les «appareils » des partis démocrate et républicain, ceux que Madame Thatcher appelait les « petits hommes gris », ont depuis longtemps complètement mis sous leur contrôle les « primaires ». Et donc, était élu l’un ou l’autre des candidats qui avaient été d’abord présélectionnés par ces appareils. Il ne s’agissait plus pour le peuple de choisir mais tout au plus d’entériner une sélection avec laquelle le peuple n’avait rien à voir.

    Or que se passe-t-il outre- Atlantique ? Des candidats venus de nulle part sont en train de tailler des croupières aux candidats « officiels », adoubés par les oints du seigneur de chaque parti. Et le plus drôle est que ces rebelles ne dépensent pour ainsi dire aucun argent. Avoir plus d’argent que les autres n’est plus du tout une garantie pour être le candidat officiel. Voilà une bonne nouvelle pour la démocratie, une très mauvaise pour la ploutocratie…Comme le dit plaisamment l’un de mes amis : aux élections, les électeurs vont avoir le choix entre Trump et Goldman-Sachs…On imagine l’enthousiasme des petits hommes gris…

    En Grande-Bretagne, le peuple va être amené à se prononcer sur la sortie des institutions européennes, non pas parce que monsieur Cameron a soudain connu une illumination gaulliste, mais parce qu’un nouveau parti, l’ UKIP, avait fait un tabac aux élections européennes et risquait de mettre en péril les conservateurs aux élections législatives. Cameron a donc jeté un os à cet électorat, en promettant d’organiser un referendum, ce qui lui a permis de gagner haut la main les élections législatives. Je ne suis pas un bon observateur politique, mais je crains pour monsieur Cameron qu’il ne s’agisse d’une élection à la Pyrrhus tant un vote pour le Brexit le forcerait à présenter sa démission à la Reine.

    En France enfin, je viens de voir passer les résultats de sondages semblant indiquer que les Français seraient prêts, enfin, à voter pour des personnalités issues de la société civile, ce qui risque de foutre en l’air tous les beaux calculs de nos élites auto désignées. Présenter en effet des candidatures Juppé, Sarkozy, Hollande, Macron comme des moments où «un homme rencontre un peuple», ce n’est plus prendre les Français simplement pour des veaux, mais pour des ânes. Il n’est donc plus sûr du tout que l’un ou l’autre des candidats des partis dits de gouvernement soit au deuxième tour. Voila qui serait un amusant coup de tonnerre.

    La démocratie a été capturée un peu partout par des forces, ici ploutocratiques, là technocratiques, dont je dirai avec mesure qu’elles ne sont pas toujours «bienveillantes».
    Les peuples, qui découvrent avec effarement l’incompétence inimaginable de ceux qui les gouvernent depuis vingt ans, sont en train de s’ébrouer… et bien sûr les forces dont je viens de parler dans la phrase précédente essaient de nous faire croire qu’un retour à la démocratie et à la souveraineté nationale serait extraordinairement dangereux. A mon humble avis, continuer à être gouverné par des incapables corrompus est infiniment plus dangereux.

    Et donc, ne «les» croyez pas. Ils vont essayer de vous faire peur, ce qui toujours est la réponse de ceux qui ne peuvent répondre à des arguments rationnels. Un retour à la démocratie ne peut qu’être bon…

    « N’ayez pas peur », aurait dit Jean-Paul II.

    Charles Gave

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Souriez, vous êtes piratés !

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Autrefois, il suffisait bien souvent de ne pas publier son adresse dans l’annuaire téléphonique pour se croire tranquille ; seuls les voyous ou les militants politiques se savaient alors « fichés ».

    Mais c’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu…

    Aujourd’hui, l’époque est au fichier informatique tous azimuts et personne n’y échappe, quoiqu’on fasse ou qu’on tente de faire. On ignore même bien souvent qu’on figure dans telle ou telle liste, ne serait-ce que celle des « copains d’école »… et on peut même avoir la surprise d’être indiqué, via internet, comme le « voisin de… », soit quelqu’un dont vous ignoriez jusqu’au nom, même si vous faisiez palier commun… quelques années auparavant !

    Et pourtant, il ne fait décidément pas bon être fiché par les temps qui courent… Que ce soit pour détenir des placements discrets via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, en cherchant la bonne aventure – surtout bien davantage si affinités – grâce au site de rencontres Beautifulpeople ou encore « en taillant la pierre brute pour devenir meilleur » en étant adhérent de la Grande Loge de France, troisième obédience maçonnique française…

    Le point commun de ces trois exemples, n’ayant pourtant guère de rapports entre eux ? La discrétion, généralement appréciée, et même réclamée, de tous leurs clients ou membres, qui a volé en éclats après que leurs fichiers respectifs aient été dérobés par d’ingénieux pirates informatiques… et aussitôt jetés en pâture sur internet, désormais véritable place publique de notre époque !

    On sait ce qu’il en est pour les clients de Mossack Fonseca : ont été sélectionnés avec soin pour éclairer le grand public seulement quelques centaines de noms sur plusieurs milliers, dont quelques dizaines seulement de personnalités du monde politique, sportif ou des Arts, ce qui a immédiatement déclenché les contre-feux attendus d’une manipulation de services secrets, CIA en tête…

    Pour le moment, aucun client du site Beautifulpeople n’a encore vu ses « préférences sexuelles, mais aussi salaire, poids, numéro de téléphone et adresse postale » divulgués… Mais, selon le site d’actualités maçonniques Gadlu.info, « plus de 6 000 documents secrets de la Grande Loge de France, rapports du conseil fédéral, ebooks, rituels, listing d’une partie des membres, projets, calendriers, comptes rendus du conseil sur plusieurs dizaines d’années, recueil de la Chancellerie de 1993 à 2013 » ont été dérobés et « il y a même des lettres qui n’ont pas encore été envoyées et des documents datant de 1930 à 1990 » ; seul le fichier de ses quelques 34 000 membres aurait échappé aux indélicats génies de l’informatique. Enfin, peut-être…

    Certes, ces trois exemples en feront sans doute sourire certains et en réjouiront même un grand nombre : bien faits pour les mauvais citoyens qui grugent le fisc ! bien faits pour les obsédés qui batifolent en dehors des liens sacrés du mariage ! Et bien fait pour les « Frères la gratouille » comme les appelaient François Mitterrand, dont on ne sait jamais trop si leur goût immodéré du secret, fut-il uniquement symbolique selon leurs dires, ne cache pas quelques conspirations, dont le plus angoissant est généralement qu’on ne sait jamais précisément contre qui et moins encore pour quoi elles sont destinées…

    Mais quoiqu’il en soit, ces trois exemples de « victimes » tout de même bien plus sensibilisés à la protection de leurs données que beaucoup d’autres, sont surtout révélateurs qu’aucun fichier, de quelque importance qu’il soit, n’est aujourd’hui inviolable… et que tout un chacun n’a sans doute pas besoin d’être fraudeur, libertin ou enfants de la Veuve (comme se nomment les Francs-Maçons entre eux) pour risquer de voir désormais les moindres faits et gestes de sa vie dévoilés et bien souvent, reconnaissons-le, violés…

    Quelle importance pour ceux qui n’ont rien à cacher, n’est-ce pas ? Oui, pour ceux-là, bien sûr… mais sont-ils finalement si nombreux ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Souriez, vous êtes piratés !

    Philippe Randa

    EuroLibertés cliquez ici

    Autrefois, il suffisait bien souvent de ne pas publier son adresse dans l’annuaire téléphonique pour se croire tranquille ; seuls les voyous ou les militants politiques se savaient alors « fichés ».

    Mais c’est un temps que les moins de vingt ans n’ont pas connu…

    Aujourd’hui, l’époque est au fichier informatique tous azimuts et personne n’y échappe, quoiqu’on fasse ou qu’on tente de faire. On ignore même bien souvent qu’on figure dans telle ou telle liste, ne serait-ce que celle des « copains d’école »… et on peut même avoir la surprise d’être indiqué, via internet, comme le « voisin de… », soit quelqu’un dont vous ignoriez jusqu’au nom, même si vous faisiez palier commun… quelques années auparavant !

    Et pourtant, il ne fait décidément pas bon être fiché par les temps qui courent… Que ce soit pour détenir des placements discrets via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, en cherchant la bonne aventure – surtout bien davantage si affinités – grâce au site de rencontres Beautifulpeople ou encore « en taillant la pierre brute pour devenir meilleur » en étant adhérent de la Grande Loge de France, troisième obédience maçonnique française…

    Le point commun de ces trois exemples, n’ayant pourtant guère de rapports entre eux ? La discrétion, généralement appréciée, et même réclamée, de tous leurs clients ou membres, qui a volé en éclats après que leurs fichiers respectifs aient été dérobés par d’ingénieux pirates informatiques… et aussitôt jetés en pâture sur internet, désormais véritable place publique de notre époque !

    On sait ce qu’il en est pour les clients de Mossack Fonseca : ont été sélectionnés avec soin pour éclairer le grand public seulement quelques centaines de noms sur plusieurs milliers, dont quelques dizaines seulement de personnalités du monde politique, sportif ou des Arts, ce qui a immédiatement déclenché les contre-feux attendus d’une manipulation de services secrets, CIA en tête…

    Pour le moment, aucun client du site Beautifulpeople n’a encore vu ses « préférences sexuelles, mais aussi salaire, poids, numéro de téléphone et adresse postale » divulgués… Mais, selon le site d’actualités maçonniques Gadlu.info, « plus de 6 000 documents secrets de la Grande Loge de France, rapports du conseil fédéral, ebooks, rituels, listing d’une partie des membres, projets, calendriers, comptes rendus du conseil sur plusieurs dizaines d’années, recueil de la Chancellerie de 1993 à 2013 » ont été dérobés et « il y a même des lettres qui n’ont pas encore été envoyées et des documents datant de 1930 à 1990 » ; seul le fichier de ses quelques 34 000 membres aurait échappé aux indélicats génies de l’informatique. Enfin, peut-être…

    Certes, ces trois exemples en feront sans doute sourire certains et en réjouiront même un grand nombre : bien faits pour les mauvais citoyens qui grugent le fisc ! bien faits pour les obsédés qui batifolent en dehors des liens sacrés du mariage ! Et bien fait pour les « Frères la gratouille » comme les appelaient François Mitterrand, dont on ne sait jamais trop si leur goût immodéré du secret, fut-il uniquement symbolique selon leurs dires, ne cache pas quelques conspirations, dont le plus angoissant est généralement qu’on ne sait jamais précisément contre qui et moins encore pour quoi elles sont destinées…

    Mais quoiqu’il en soit, ces trois exemples de « victimes » tout de même bien plus sensibilisés à la protection de leurs données que beaucoup d’autres, sont surtout révélateurs qu’aucun fichier, de quelque importance qu’il soit, n’est aujourd’hui inviolable… et que tout un chacun n’a sans doute pas besoin d’être fraudeur, libertin ou enfants de la Veuve (comme se nomment les Francs-Maçons entre eux) pour risquer de voir désormais les moindres faits et gestes de sa vie dévoilés et bien souvent, reconnaissons-le, violés…

    Quelle importance pour ceux qui n’ont rien à cacher, n’est-ce pas ? Oui, pour ceux-là, bien sûr… mais sont-ils finalement si nombreux ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/