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magouille et compagnie - Page 1829

  • Plus fort que le cirque Bouglione : les primaires du PS et de LR

    Nous en voilà à la troisième saison, manière House of Cards, même si notre jeu de cartes tient plus de la belote de comptoir que du bridge.

    Les primaires du PS et de LR, après Châteauvallon et Les Cœurs brûlés, nouvelle série télé de l’été ? Manifestement, on s’y dirige à grands pas. Pour la première saison, il serait ainsi inédit qu’un Président sortant puisse se soumettre à telle humiliation.

    Pour la deuxième, un petit rappel historique s’impose. Ce système des primaires, venu des USA, une certaine classe politique française tente de l’adopter sans prendre en compte le contexte historique allant avec. Car là-bas règne le bipartisme, système certes binaire, mais permettant d’accueillir au sein des deux principales forces en présence toutes les nuances de l’arc-en-ciel politique ; de Barry Goldwater et Pat Buchanan à Jesse Jackson et Bernie Sanders, pour ne citer que ces quatre cas les plus emblématiques. Un peu comme si, en France, Marine Le Pen avait droit de cité dans l’ancienne UMP et Philippe Poutou son rond de serviette aux dîners de la rue de Solférino.

    Nous en voilà désormais à la troisième saison, manière House of Cards, même si notre jeu de cartes tient plus de la belote de comptoir que du bridge.

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  • Jacques Attali appelle à l’instauration d’une dictature !

    Dans une tribune publiée par L’Express, intitulée « Sanctuariser le progrès », Jacques Attali lance un appel, argumenté, à l’instauration de la dictature !

    « Le référendum britannique, écrit-il, quel qu’en soit le résultat, constitue un tournant idéologique majeur dans l’histoire de l’Occident. Un tournant vers le pire, si l’on n’en pèse pas toutes les conséquences. » Vers le pire ? Oui car, « jusqu’ici, on considérait certaines évolutions institutionnelles, économiques, sociales, scientifiques, comme des avancées telles que, une fois qu’elles étaient installées, nul ne chercherait plus jamais à les remettre en cause, même pas par un vote démocratique. Avec le vote sur le Brexit, c’est ce principe, non-dit et pourtant essentiel, qui est remis en cause. »

    « Un tel référendum, enchérit-il, implique qu’un peuple peut remettre en cause toute évolution considérée jusque-là comme irréversible, telle qu’une une réforme institutionnelle, une conquête sociale, une réforme des mœurs. »

    Celui qui n’exclut pas de se présenter à la présidence de la République explique :

    « Certes, il a toujours été admis qu’en principe, en démocratie, le peuple peut décider de tout. Il n’empêche : selon notre conception occidentale du droit, il existe des progrès irréversibles (par exemple, la démocratie, la liberté du culte, l’interdiction du travail des enfants, l’abolition de la peine de mort) qu’un vote simple ne peut défaire.Admettre qu’on puisse remettre en cause des acquis, revient à nier la notion même de progrès. »

    Jacques Attali propose donc une réforme institutionnelle, afin de déterminer quels sont les « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher », sujets « qui seraient sanctuarisés, en les inscrivant dans la Constitution ». Puis « il faudrait ensuite modifier la procédure de réforme constitutionnelle, pour s’assurer qu’un vote de circonstances ne puisse avoir des conséquences de long terme non désirées. Toute décision ayant un impact lourd sur le sort des générations suivantes, ne devrait pas pouvoir être prise par une majorité de moins de 60 % des votants, réaffirmée à trois reprises à au moins un an d’écart. »

    Conclusion morale, évidemment morale, de celui qui a l’oreille des princes qui nous gouvernent :

    « Certains ne verront dans cette prise de position qu’une tentative désespérée d’une oligarchie dépassée pour maintenir un ordre démodé, en méprisant les désirs des peuples. Il s’agit au contraire de donner aux peuples le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes et d’éviter qu’une génération, par caprice, ne détruise ce que les précédentes ont voulu laisser aux suivantes. »

    Pour paraphraser Robespierre : le peuple doit se taire parce qu’il faut que le progrès vive. Ou, pour paraphraser Saint-Just : pas de liberté pour les ennemis du progrès.

    http://fr.novopress.info/201933/jacques-attali-appelle-a-linstauration-dune-dictature/

  • Magnanville : deux autres policiers des Yvelines ciblés par les djihadistes !

    Après le double assassinat de Magnanville par Larossi Emballa, les services de renseignement ont établi que deux autres policiers des Yvelines étaient ciblés par les djihadistes et avaient fait l’objet de filatures ! Selon RTL, « Une note blanche de renseignement, relate la radio, a rapporté que des noms de policiers de Mureaux (Yvelines) apparaissaient dans les conversations entre Larossi Emballa, meurtrier des deux policiers à Magnanville, et ses proches. Ces individus ont réalisé des repérages qui leur ont permis de tout connaître de ces deux agents, dont l’un exerce ses fonctions à la Bac et l’autre à la Brigade de sûreté urbaine, le même service que celui où évoluait Jean-Baptiste Salvaing. »

    Une information d’autant plus inquiétante que les deux individus avec lesquels Larossi Abbala s’entretenait de ces cibles ont déjà été condamnés pour terrorisme et sont actuellement en liberté !

    Dans sa vidéo de revendication, que Novopress a pu visionner, des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et de sa compagne Jessica Schneider,Larossi Emballa avait détaillé ses consignes pour semer la terreur en France…

    http://fr.novopress.info/201914/magnanville-deux-autres-policiers-yvelines-cibles-djihadistes/

  • Populisme : Les hyènes se lâchent

    Populisme, voilà le dernier anathème que beaux penseurs, très médiatiques, jettent à ceux qui osent ne plus sacrifier à ce politiquement correct, érigé en unique comportement moral tolérable. Allez savoir pourquoi n’est plus à la mode de leur lancer les habituels blâmes accusateurs de fascisme, d’extrême droite, voire de les associer facilement à la peste brune de sinistre mémoire ; et toute cette hargne pour les discréditer !

    Populisme signifie, aujourd’hui la même chose honteuse, pour ces thuriféraires de la bonne conscience.

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    Ici ou là, un peu partout, il est vrai, semble être rejetée la bien-pensance si conventionnelle : des chefs libérés, comme le satanique Trump, aux Etats-Unis., l’insupportable Hofer, en Autriche, les le Pen, en France… , recueillent un incroyable écho favorable parmi des millions d’électeurs, outrés d’avoir à se taire et devoir se terrer sous l ‘impérieuse morale dominante. Le sacro-saint réflexe républicano-démocratiste, s’acharne donc à présenter ces responsables politiques et leurs inacceptables succès comme l’infâme résurgence de la bête immonde.

    Pourtant, populisme si terrifiant évoque : populaire, et renvoie directement au mot : peuple, mais cela n’est pas pour plaire aux chantres officiels de la démocratie sans frontière qui veulent omettre que « demos » , en grec, d’où est née : démocratie, pour gouvernement du peuple , comme « populus » , en latin, désignent identiquement la somme des citoyens qui sont la nation : toutes leurs libres aspirations font les états. Mais peut-être faut-il comprendre que démocratie, comme panacée politique, n’aurait plus rien de commun avec les envies, les besoins, les goûts et les rêves des peuples souverains !

    Il n’est qu’à se rappeler, pour y réfléchir, les balbutiements de cette glorieuse tendance manifestée ouvertement, par exemple lors des élections Algériennes où le FIS remporta légalement des municipales ; la France grande donneuse de leçons de démocratie soutint le déni de la République algérienne pourtant défaillante et fort critiquable, en ce qui concernait les fameux Droits de l’homme. De même, le coup d’état militaire du très libéral général Al Sissi, en Egypte, contre la gouvernance des Frères musulmans, pourtant choisie par saine élection, après l’éviction du raïs Moubarak, fut mondialement encensé par les gouvernements occidentaux, fer de lance du démocratisme prosélyte international. Et que l’on ne compte pas alléguer, pour se trouver de fausses excuses, le choix d’un moindre mal, ou de tenter d’évoquer, en recherche de dédouanement, bien à posteriori, un avisé pressentiment contre ce qui devait advenir d’un islamisme intégriste radical en ignoble terrorisme !!!

    D’une part, on tendait déjà à officialiser que le bon peuple, malgré sa souveraineté, pouvant se révéler dramatiquement inconscient, et indécrottablement inconsistant, n ‘avait plus aucune légitimité à décider de son avenir, ni à choisir librement ses guides : d’autres part, on affirmait que la sanction du moralisme, comme vérité absolue imposée, devenait souveraine contre les peuples.

    Mais que faudrait-il pour ne plus être traité abjectement de populisme, pour ne plus subir cette haineuse vindicte, pour ne plus être voué aux gémonies ? Cela exige certainement de ne plus être soi-même, de refuser sa liberté d’exprimer sereinement ce que l’on peut ressentir et ce que l’on veut pour son propre intérêt. Mais encore peut-être de passer joyeusement sous les fourches caudines de ces impitoyables censeurs, dévots démocratistes, pour avoir osé affirmer d’inaliénables spécificités comme urgentes et vitales nécessités, et revendiquer haut et fort sa volonté de se soustraire à un système cohercitif, assez contraignant et bien délétère, avec des règles iniques et des diktats inadaptés et indignes. C’est bien pour tous ces abus que tant de citoyens, dans leurs droits, regimbent, secouent l’insupportable joug et veulent se soustraire au règne infâme d’un moralisme spécieux. Et qu’importe ce que des âmes partisanes veulent imposer contre la force du réel et toutes ses incontournables vérités ! Celles-ci se manifestent inéluctablement et déterminent populairement ce qui est le vrai et le meilleur pour chacun.

    On peut rêver de véritable démocratie mais elle serait directe, participative, plutôt que de subir cette pseudo-démocratie aliénante, jouant astucieusement de représentation, privant le peuple souverain de ses fondamentales prérogatives.
    Alors oui ! Il est possible de s’honorer d’être traité de populisme et de ne plus se taire et se cacher par crainte d’une atroce dénonciation, somme toute bien oiseuse.

    Il faut laisser glapir les hyènes, et attendre paisiblement de ricaner bientôt à leurs dépens.

    Gustave Sintaud, 14/06/2016

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/populisme-les-hyenes-se-lachent/

  • Où sont passés les millions de Charlie Hebdo ?

    Philippe Val, l’ex-directeur de l’hebdo satirique, s’était engagé à reverser l’intégralité des recettes du numéro dit « des survivants » aux familles des victimes. Un appel à la générosité était parallèlement lancé pour assurer l’avenir du journal. Les ventes historiques de la Une « Tout est pardonné » ont rapporté 12 millions d’euros. Contre 4,3 millions provenant des dons. 
    Mais la nouvelle direction de Charlie a décidé de conserver les bénéfices colossaux issus des ventes. Dans une plainte transmise à la justice, l'une des familles des victimes écrit :
    « Les acheteurs du journal comme les victimes de l’attentat et leurs ayants droit ont été dupés par la direction […], qui est délibérément et unilatéralement revenue sur ses engagements […]. Ce revirement démontre en réalité une intention de détourner les fonds promis initialement aux familles ».
    En clair : un « abus de confiance ».

  • Euro 2016 : “Du pain et des jeux”

    “Quand Rome est tombée, les Romains riaient encore” disait Saint Jérôme, complétant ce qu’écrivait le poète latin Juvénal dans sa Satire :

    « Ce peuple impérieux, qui dispensait naguère
    « Légions et faisceaux dans la paix, dans la guerre,
    « Stupide, enseveli dans un repos fangeux,
    « Il ne demande plus que du pain et des jeux !

    Ne doutons pas un seul instant que le gouvernement, discrédité comme jamais, attende avec angoisse le début de cet “Euro 2016” et avec lui, les oligarques d’Europe. Au milieu de l’implosion visible de l’ordre social en France, jamais le cirque sportif n’était paru si nécessaire aux dominants pour garder leur ascendant sur la plèbe.

    Une plèbe qui ne sort plus de son apathie qu’excitée artificiellement par des réminiscences de “patriotisme” fictif où les armées ont été remplacées par des équipes de gladiateurs en maillots. Et ces équipes n’ont pas pour objet de vaincre leurs adversaires, mais de subjuguer la populace, mobilisée par l’industrie médiatique pour l’occasion.

    Durant ces moments, le chauvinisme le plus brutal et le plus vulgaire est sorti du caniveau et de la pissotière de bar pour se voir brièvement réhabilité, loué, mis en scène.

    Ceci pendant que les véritables tenants de l’ordre en place – de l’ancien général en chef de l’Otan en Europe à la Vice-présidente de la Commission Européenne en passant par la présidente du FMI – se retrouveront à Dresde pour faire le point sur l’effondrement des structures globalistes (voir ici). Ceci alors que l’invasion de l’Europe s’intensifie et que les djihadistes progressent rapidement sur la rive sud de la Méditerranée.

    La plèbe hébétée n’a pour soucis que de se réjouir.

    La plèbe en France, au surplus, s’enthousiasmera pour son équipe de mercenaires africains, la viande saoulée par de la mauvaise bière. Et ne doutons pas que le gouvernement français – et avec lui, ceux d’Europe, parfaitement conscients de la précarité de sa situation – a déjà obtenu la garantie de “résultats satisfaisants” pour tenir en haleine la populace jusqu’à juillet. La transhumance estivale prenant le relais.

    Les crises sont autant de purges et, à ce stade, maîtres et esclaves méritent le châtiment qui les attend. Peut-être ce châtiment frappera t-il d’ailleurs très bientôt.

    http://borislelay.com/

  • Pologne : vers la dictature européenne

    L’approche du référendum britannique sur une éventuelle sortie du Royaume-uni de l’union européenne semble affoler chaque jour une intelligentsia européenne qui, pour se défendre, multiplie les menaces à l’encontre des pays, tels la Pologne, qu’elle estime ne pas être dans les clous.

    Le bras de fer entre l'Union européenne et Varsovie est entré début juin dans une nouvelle phase. La résolution, par laquelle le Parlement européen dénonçait, en avril, la situation jugée par Bruxelles contraire à l'état de droit en Pologne, n'ayant pas entraîné d'effets, la Commission européenne a adressé le 1er juin un avertissement formel aux autorités polonaises - avertissement qui, s'il n'était pas suivi rapidement, pourrait déboucher sur une procédure, inusitée pour l'heure dans l'Union, de sanction. Bruxelles ne se remet pas des réformes engagées par le nouveau pouvoir polonais, tant dans le domaine des média que dans celui du Tribunal constitutionnel.

    C'est surtout sur ce dernier point que la Commission affirme s'inquiéter pour l'état de droit, puisque pour le moment le contrôle constitutionnel des lois proposées par le Parlement n'est plus effectif. Parmi les projets législatifs qui inquiètent les censeurs européens figure une réforme de l'avortement qui n'autoriserait à supprimer l'enfant que dans le cas où la vie de la mère serait en jeu.

    Où se situe le déni de démocratie ?

    En pratique, le scandale, parfaitement orchestré médiatiquement, enfle, et Bruxelles accuse Varsovie de « mettre en péril la démocratie ».

    On aurait tort de croire les reproches faits par la Commission européenne à la Pologne. Certes, les sujets en cause appartiennent désormais à la vie courante de la plupart des démocraties actuelles ; mais ce qui est voté dans un pays, jusqu'ici, ne l'est pas nécessairement dans un autre.

    Et c'est là que le bât blesse. L'idée précise de Bruxelles est que tous les États-membres qui composent l'Union vivent des mêmes lois, et que chaque gouvernement ne s'occupe plus que des affaires courantes. Dès lors, les politiques polonais, élus démocratiquement par le peuple, se retrouvent contraints d'obéir à ces censeurs européens non élus, et de fait au-dessus des lois.

    La démocratie n'est plus, dans ce contexte, un exercice politique, mais un dogme sanctuarisé qui s'exprime à coups de diktats.

    Une diktat-ure ?

    Après le nazisme et le communisme, Bruxelles ?

    Le problème est qu'on n'en a pas averti les pays les plus fraîchement entrés dans l'Union. Et, lorsque la Pologne affiche sa fermeté face à l'ultimatum de l'Union européenne, elle est immédiatement sommée de passer sous les fourches caudines.

    Jusqu'ici, Beata Szydlo, le premier ministre polonais, a fait montre, avec le soutien massif du Parlement, d'une résistance propre à étonner Bruxelles. La Commission ne semble pas avoir compris que Varsovie, qui a eu à subir, ces dernières décennies, les oukases du nazisme et du communisme, n'entendait pas aliéner une liberté si chèrement reconquise.

    D'autant que, si on en croit la presse polonaise, la Pologne était prête à un certain nombre de concessions importantes, notamment en ce qui concerne le Tribunal constitutionnel, et qui revenaient, en pratique, et à peu de choses près, à faire droit aux exigences de Bruxelles.

    Varsovie ne demandait, en définitive, que quelques adaptations. Et du temps.

    Or voilà que, contrairement à ce que certaines discussions en cours pouvaient lui laisser croire, le pouvoir polonais se trouvait confronté à une volonté d'accélérer le mouvement, et en outre à une tentative d'imposer à la Pologne des décisions sur la crise migratoire, « décisions qui n'ont aucun fondement dans le droit européen et violent la souveraineté de notre État et les valeurs européennes », affirme une résolution votée par le Parlement polonais.

    Pologne d'abord

    Bref ! en brusquant les choses, Bruxelles s'est pris dans le tapis, sous l'oeil railleur mais dur de Beata Szydlo : « Je peux dire qu'il y a, à la Commission européenne, de plus en plus de gens qui veulent détruire l’Union européenne et non la voir se développer. »

    Le premier ministre a mis un point final à sa déclaration, qui sonne comme un acte de résistance - les Polonais ont l'habitude. « Le gouvernement polonais n'autorisera jamais personne à imposer ses choix aux Polonais, a lancé Beata Szydlo. Je suis le chef du gouvernement polonais et l'opinion de mes compatriotes sera toujours souveraine. Je suis une européenne mais, par-dessus tout, je suis Polonaise. »

    Varsovie, on le voit, n'est pas Athènes. Et la culture de droite - peut-on ajouter - n'est pas la culture de gauche. La Commission européenne s'essayait, ces derniers jours, à expliquer qu'elle était « dans un processus de dialogue ». Elle en a de curieuses notions, qui consiste à menacer la Pologne d'une sanction qui la priverait, notamment, de son droit de vote au sein du Conseil européen.

    Il est vrai que la Commission européenne agit désormais comme un dictateur - et peut-être un tyran. Jean-Claude Juncker, son président, l'a clairement laissé entendre en déclarant dernièrement à Paris se foutre intégralement des critiques que certains pouvaient lui adresser.

    Au-delà de son élégance, l'expression signifie bien que la démocratie se meurt - que la démocratie est morte.

    Olivier Figueras monde&vie 9 juin 2016

  • Le Sénat : 4 ou 5 jours par mois pour… 11 350 euros net mensuel

    La politique est une activité particulièrement noble en ce sens, qu’en théorie, elle cherche le bien commun. A ce titre, ceux qui l’exercent devraient le faire, sinon bénévolement, au moins sans en tirer des revenus outranciers. Or, dans notre démocratie, c’est exactement le contraire que l’on observe. Ainsi, dans un livre récemment paru, Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes, le journaliste Yvan Stefanovitch énumère les avantages financiers des sénateurs.

    On y apprend, via une interview accordée au Point, que chacun des 348 sénateurs « est rémunéré 11 350 euros net par mois, mais ne paie l’impôt sur le revenu que sur 4 140 euros et empoche ainsi plus de 7 000 euros net au black ! De plus, 45 sénateurs dignitaires touchent, en outre, une prime de fonction allant de 700 à 7 000 euros mensuel net qui échappe également à l’impôt sur le revenu. C’est complètement scandaleux, mais tout à fait légal. » En cas d’absence, des retenues seulement symboliques sont effectuées, et encore, le manque d’assiduité doit être prononcé car pour que ces retenues s’appliquent, il faut savoir que par trimestre, « sur un total de 33 journées en moyenne de travail en hémicycle et commission, un sénateur peut réglementairement échapper à toute sanction s’il se montre présent à une douzaine d’entre elles. Soit une moyenne harassante de quatre ou cinq jours de travail par mois au Sénat pour… 11 350 euros net mensuel ! »

    Dans ces conditions, les politiques deviennent réellement des gamellards, s’octroyant des revenus qu’ils n’auraient jamais eus dans la vie civile s’ils avaient exercé leur profession, se coupent totalement des réalités du pays. Pour garder leurs prébendes, ils font allégeance aveugle à leurs partis, eux-mêmes totalement soumis au mondialisme, car c’est leur seul moyen d’être (ré)élus. La noblesse de la politique n’existe plus et est remplacée par une course aux avantages indus.

    http://www.contre-info.com/

  • Hommage aux deux policiers assassinés : le témoignage du policier

    Le policier qui a refusé de serrer la main à Hollande et à Valls avant hier, a donné des explications lors de la manifestation du SIEL :

    Michel Janva

  • Des sanctions judiciaires contre l'Action française à l'heure des casseurs de l'ultragauche ? C'est une rigolade !

    A cause de l'incurie de la droite régionale, la région provençale ne dispose que d'une presse quotidienne de gauche ou d'ultragauche monocolore. A la soviétique. Qu'elle s'en prenne à la droite politicienne - plutôt que de balayer devant sa porte, d'ailleurs désertée - n'est pas notre affaire. Qu'elle diffame l'Action française, qu'elle ait le culot de réclamer contre elle des sanctions judiciaires - autrement dit sa dissolution - au moment même où les casseurs de la gauche radicale mettent le pays à feu et à sang, face à un gouvernement incapable - cela, en revanche, nous importe.  

    Aussi, le communiqué qu'on va lire, publié mardi dernier par l'Action française Provence nous est-il apparu particulièrement intéressant et bienvenu. Il remet les pendules à l'heure alors que non seulement la gauche, mais aussi la droite politicienne et l'ensemble du Système s'effondrent dans une sorte de chaos généralisé.  Lafautearousseau 

    Aix-en-Provence, le 14 juin 2016

    A l'attention du service politique

    Communiqué de presse

    Mensonges : la gauche récidive

    « Les violentes exactions de l'Action française se multiplient mais aucune sanction judiciaire n'est encore tombée », pouvait-on lire samedi* dans La Marseillaise et La Provence. La gauche, se croyant investie de l'autorité judiciaire. accuse et condamne. Généreuse avec les délinquants et les casseurs, elle est sans pitié avec ses opposants, qu'elle verrait bien derrière des barreaux. La démonstration vaut son pesant de cacahuètes : « Si des syndicalistes mènent une action dans les locaux d'une organisation politique ou contre un siège social, cassent du matériel et cognent sur les gens. le quart d'heure d'après, ils sont en taule. » Or, selon ses dires, l'Action française est coupable de « rassemblements fracassants, d'une tentative d'incendie, de menaces de mort et de distributions de coups ». Et « au marché, quand ils vendent leur torchon, ils crient 'Mort à la juiverie internationale!' » Par conséquent. il faut des « réponses judiciaires aux exactions de l'Action française ».

    Nous signalons aux staliniens et autres robespierristes qui s'étonnent « d'une situation stupéfiante du point de vue du droit » que leurs déclarations audacieuses n'en demeurent pas moins diffamatoires et susceptibles de poursuites pénales. A vouloir trop charger la barque, celle-ci craque sous le poids de leurs mensonges, plus fantaisistes les uns que les autres : peut-on croire un seul instant que des militants prétendument armés auraient pu faire l'objet d'un simple contrôle d'identité ? Le Parti socialiste et le Syndicat de la Magistrature. s'indignant de l'impunité supposée dont bénéficierait l'Action française, semblent ainsi convaincus d'un complot royaliste au sommet de l'État — à moins que ce ne soit un simple effet de leur imagination désordonnée.

    La lutte contre l'Action française. voilà un combat à la mesure de ces organisations syndicales, associatives et partisanes, incapables de faire plier le gouvernement sur la Loi Travail. L'épouvantail de l'extrême-droite se révèle fort utile : on peut se décharger de ses propres responsabilités et se refaire à peu de frais une virginité politique en l'accusant d'être violent et, surtout, à onze mois de l'élection présidentielle, il permet de battre le rappel des troupes divisées, ce que ne cachent d'ailleurs pas ceux qui demandent notre dissolution : « Tout le monde doit se mobiliser, d'autant plus à la veille d'élections cruciales lors desquelles le Front national compte s'imposer ».

    Un constat s'impose : la gauche est en faillite, elle n'existe plus qu'à travers nous. Les progressistes en pantoufles peuvent fulminer, la jeunesse de France leur a d'ores et déjà tourné le dos. Qu'à cela ne tienne, s'ils ne peuvent gagner. ils renverseront la table. « Après nous le déluge ! », semble être la conclusion de quarante années d'échecs et de politiques mortifères. Cela, nous ne pouvons l'accepter, et nous ne les laisserons pas nous priver de notre avenir, de celui de notre pays. Demain nous appartient. 

    * 11.06

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/