magouille et compagnie - Page 1871
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Ludovine de la Rochère critique le revirement de Sarkozy sur le mariage
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Les Charlies : un patriotisme trahi
Le 11 janvier dernier, nous étions tous invités a nous identifier à Charlie l’hebdo d’extrême gauche. Beaucoup l’ont fait avec coeur, s’imaginant retrouver ensemble l’esprit français, alors même que cet « esprit Charlie » était mort-née…
Pour le premier anniversaire de la tuerie du 7 janvier 2015, Charlie a peaufiné un numéro, avec texte et dessin de Riss. Riss est à la fois le directeur du Journal et un rescapé du massacre. Étrange : dans son dessin, dans son éditorial, il ne reste rien du « Je suis Charlie » d'il y a un an, rien d'universel, rien qui ait un rapport avec notre Contrat social, sinon encore et toujours, recuits dans la haine, le sectarisme garanti d'origine. Etrange maladie des victimes : elles seraient aujourd'hui incapables de désigner leurs agresseurs. « L'assassin court toujours » proclame le titre du dessin de Riss. S'il court encore (et en tout sens) cet assassin putatif, c'est dans la tête des rescapés. On connaît parfaitement les auteurs et les motivations de la tuerie de Charlie, on connaît les assassins réels, les frères Kouachi ont été mes. Mais Riss, qui était présent au sinistre Conseil de rédaction et qu'un gendarme a remis sur ses pieds après le drame, affecte de ne rien comprendre.
Voltaire n'est pas Charlie
Le 7 janvier ? Faute à Dieu. Un Dieu qui du reste ne ressemble pas du tout à Allah (que d'ailleurs l'on ne représente pas). Surplombé (ou nimbé ?) du triangle maçonnique, doué de cet œil très maçonnique aussi, qui, d'après Victor Hugo « était dans la tombe et regardait Cain », c'est un dieu tout ce qu'il y a de plus occidentalisé, que Riss un an après désigne de son crayon à la vindicte populaire. De fait ce dieu est représenté s'enfuyant, la soutane rougie de sang. Voilà, à froid, le message définitif de Charlie : c'est Dieu le coupable, nous n'y sommes pour rien, l'islamisme n'y est pour rien, aucun homme n'y est pour rien. Même pas ceux qui ont appuyé sur la détente. L'assassin court toujours, on n'a pas pu arrêter Dieu.
L'esprit Charlie, je veux dire : ce que l'on a appelé ainsi au début de l'année était chez les manifestants et dans son premier jet, j'en suis témoin, un esprit de retour à la France ; fut-ce, comme dit l'hebdomadaire Marianne à la France qui rit, qui se moque, qui provoque. L'ironie voltairienne constitue une partie de notre patrimoine. Depuis Voltaire, les Français sont volontiers méchants. Si la méchanceté de Charlie Hebdo était faite d'ironie, on n'aurait qu'à supporter cette manifestation endémique du mauvais esprit national. Mais il n'y a pas la moindre ironie dans le dernier numéro de Charlie. Juste de l'idéologie, une idéologie que l'on ne peut même pas nommer « athée » et que je dirais volontiers, moyennant un néologisme, une idéologie « anti-thée » - anti-dieu si vous voulez. Plutôt que d'exercer leur ironie en se moquant de leurs bourreaux (ils savent maintenant ce qu'il peut en coûter) les dessinateurs de Charlie se moquent de Dieu : à court terme, c'est moins dangereux.
Pas le droit de ne pas rire
L'analyse de Riss dans son Éditorial va évidemment dans le même sens que le dessin. Il met en cause les « fanatiques abrutis par le Coran » mais il n'oublie pas de mentionner sur le même plan, les « culs-bénits venus d'autres religions » qui pourtant, jusqu'à plus ample informé, ne sont pour rien dans les meurtres du 7 janvier. Ce qu'il leur reproche ? Avoir souhaité la mort du journal au motif qu'il « ose rire du religieux ». Paradoxe de ces grands supporters de la liberté dans tous ses états, ils développent consciemment ou inconsciemment un véritable totalitarisme intellectuel. On n'a pas le droit d'être en désaccord avec le rire de Charlie. Ceux qui ne sont pas d'accord avec le dessin sont tous à mettre dans le même sac. Avec Riss, malgré la prétention de Charlie à regrouper tous les Français, on est revenu sans crier gare aux bouffeurs de curé du début du xxc siècle. Comme à l'époque, on est dans la concourite. La preuve, Riss ne se prive pas de reprendre une sentence de l'Évangile, en se déclarant, en tant qu'athée, encore plus évangélique que les chrétiens ; il déclare : « Les convictions des athées et des laïcs peuvent déplacer encore plus de montagnes que la foi des croyants ».
Ce n'est pas avec ce langage d'athée militant, de révolté professionnel, que l'on peut prétendre représenter la France dans le combat anti-terroriste. Laissés à eux-mêmes, les Charlies redeviennent ce qu'ils ont toujours été : des marginaux toujours prêts à fourguer leurs idées toutes faites, les mêmes depuis cinquante ans, et qui ont aujourd'hui plus de raisons que jamais de se cantonner à ce combat gauchiste de type adolescent, dans lequel se complaît aujourd'hui la rédaction du journal.
La manifestation monstre du 11 janvier 2015 s'était réunie pour manifester la force de la France en paix face au terrorisme. Las... Le slogan identitaire « Je suis Charlie » donne lieu - on le voit aujourd'hui - à une guerre idéologique, indigne des enjeux sociaux actuels et indigne de l'union de tous contre la terreur, qui serait plus que jamais nécessaire.
Alain Hasso monde&vie 13 janvier 2016
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Persécution anti-chrétienne et assassinat dans le camp de Grande-Synthe
Daniel Hamiche relaie cette information (source), que les grands médias se garderont bien de diffuser. Ce n'est malheureusement une surprise pour personne ici car on pouvait s'attendre à ce que des réfugiés chrétiens se fassent assassiner dans les camps de migrants en France, étant donné ce qu'on sait qu'ils subissent en Allemagne :
"Notre frère Daniel O. nous rapporte de terribles nouvelles de la situation des migrants dans nord de la France. Les chrétiens iraniens subissent des persécutions de la part des réfugiés musulmans. Deux pasteurs nous font part des conditions suivantes, au travers de deux courriels récents. Voici le premier courriel, d’un premier pasteur : « Nous avons fait, à la demande des migrants iraniens, une réunion spéciale cet après midi à l’Église. Ils étaient une vingtaine de jeunes hommes. Attentifs et ouverts, plusieurs ont répondu à l’appel et 3 d’entre eux souhaitent être baptisés en nous expliquant que ça n’était pas possible en Iran. Nous confirmons que les chrétiens sont malmenés sur le site de Grande-Synthe où la majorité des migrants est musulmane. Un jeune chrétien a eu le nez cassé, un autre a reçu 2 coups de couteau, et un autre encore après avoir été maltraité est introuvable. On a juste retrouvé quelques unes de ses affaires. Qu’est il devenu ? [Il a été retrouvé mort après l’envoi de ce mail ; il a été assassiné] […]
Voici le deuxième mail : « La situation des migrants chrétiens de Grande-Synthe est préoccupante et devient particulièrement critique. Nous avons dû prendre la décision, hier soir de loger une quinzaine d’entre eux, dans les locaux de l’Église. Car ils ont étés malmenés la nuit de lundi à mardi et plusieurs ont reçus des coups de couteaux… L’un d’eux a été tué la semaine passée aux abords du camp… Durant ces quinze derniers jours, plusieurs chrétiens de l’Église ont puisé sur leurs propres fonds pour les loger à l’hôtel ; mais cette solution ne peut être reconduite, (près de 800 € en moins de quinze jours ». C’est dans ce camp de Grande-Synthe (Dunkerque) que notre frère iranien a été assassiné pour sa foi. Je n’ai rien trouvé à ce sujet dans les médias. Ce sont des islamistes mafieux qui ont pris en otage le camp, négocient les passages en Angleterre et font même payer pour l’accès aux douches installées par la municipalité. Et dans ce camp on assassine en toute impunité les musulmans qui veulent bénéficier de la liberté de conscience et devenir chrétiens parce que, soi disant, le Coran l’interdit."
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L'état d'urgence permanent : l'arme du gouvernement pour gérer l'effondrement économique
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I MÉDIA S2E41 - ENVOYÉ SPÉCIAL SUR LE FN , C’EST DÉVOYÉ SPÉCIAL
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Comment Nicolas Sarkozy congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?
L'analyse de Patrice de Plunkett :
"Après le livre d'Alain Juppé, qui n'a jamais caché son approbation du « mariage pour tous », voici le livre de Nicolas Sarkozy qui ne l'a jamais désapprouvé... mais laissa croire le contraire. Le Figaro nous apprend que si l'ex-président de la République est élu en 2017, il ne touchera pas à la loi Taubira.
Ce n'est pas une surprise... En 2011 M. Sarkozy était vaguement favorable à l'idée d'un mariage gay. En 2013 il s'est gardé de prendre position. En 2016 il continue dans la même ligne.
La seule chose surprenante ce matin, c'est la surprise indignée de La Manif pour tous : « Nicolas Sarkozy a congédié ses convictions ! » Comment congédierait-il des convictions qu'il n'a jamais eues ?
De son indifférence dans ce domaine, il avait donné une confirmation flagrante le 15 novembre 2014. Souvenez-vous de cette « soirée des dupes » qui fut un grand moment de télévision : candidat à la présidence de l'UMP, M. Sarkozy est en train de plancher devant une salle (survoltée) de membres deSens commun. La salle veut que M. Sarkozy s'engage à abolir la loi Taubira. Il esquive. La salle s'enflamme : « a-brogation ! a-brogation ! ». M. Sarkozy s'énerve, et finit par lancer : « Quand on dit qu'on va réécrire la loi de fond en comble, si vous préférez qu'on dise qu'on va l'abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire exactement la même chose et ça aboutit au même résultat : mais enfin si ça vous fait plaisir, ça coûte pas très cher. » C'est un enfumage, quasiment avoué ! Ceux des membres de Sens commun qui ont gardé la tête froide tentent de l'expliquer aux autres ; mais peine perdue : les autres sont persuadés d'avoir arraché « l'engagement » dont ils rêvaient ; rêve qui fut le moteur de leur entrée dans l'UMP. Les chefs de file de l'association les encouragent dans cette erreur...
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La Manif Pour Tous est stupéfaite par l'absence de convictions stables chez Nicolas Sarkozy
Communiqué de la Manif pour Tous :
"Nicolas Sarkozy a visiblement congédié ses convictions. La lecture des bonnes feuilles de La France pour la vie, livre censé marquer le lancement de sa campagne pour la primaire de la droite et du centre, ont de quoi surprendre, en particulier sur les questions de société. Loin d’afficher ses convictions, l’ancien Président de la République se réfugie derrière le politiquement correct et semble n’avoir pour ambition que d’éviter de faire la moindre vague. Stratégie pour le moins curieuse et en décalage profond avec les enseignements qui ont pu être tirés scrutin après scrutin depuis l’élection de François Hollande. Le quinquennat actuel a en effet été profondément marqué par l’émergence d’un vaste mouvement social qui traverse l’ensemble de la société et se manifeste dans tous les territoires.
Il y a tout juste 14 mois, lors de la campagne pour la présidence du parti, Nicolas Sarkozy avait souligné la portée de la loi Taubira en dénonçant ses conséquences majeures en matière de filiation. Il y a tout juste 14 mois, faisant alors son retour en politique, Nicolas Sarkozy avait dénoncé le droit à l’enfant et donc l’adoption par les couples de même sexe mais aussi la PMA « sans père » et la GPA, c’est à dire la pratique indigne des mères porteuses. C’est en appuyant sa réflexion sur la nécessité de mettre un terme à ce « droit à l’enfant » qu’il en était arrivé à la conclusion que la révision de la loi Taubira s’imposait tout naturellement.
La Manif Pour Tous exprime sa stupeur devant une telle instabilité dans l’expression des convictions de Nicolas Sarkozy. Le message des dernières élections était pourtant très clair. La plupart des candidats têtes de liste régionales du centre et de la droite, ou des droites, ont accepté l’invitation de La Manif Pour Tous en participant à des meetings dans les capitales régionales. Ils ont pu constater à quel point les Français sont attachés à la famille. Les résultats du scrutin ont d’ailleurs été limpides : les candidats des Républicains et du centre qui ont été largement élus sont également ceux qui ont exprimé le plus clairement leur attachement à la famille, au mariage et à la filiation père-mère-enfant.Le mouvement social né lors des débats parlementaires sur la loi autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe a déjà déjoué tous les pronostics et témoigne chaque jour de sa vitalité, de sa durabilité et de sa détermination. Il est regrettable que Nicolas Sarkozy n’en soit pas conscient. Sans doute le message des citoyens au soir du deuxième tour des dernières élections régionales n’est-il pas parvenu jusqu’à la tribune présidentielle du Parc des Princes.
La Manif Pour Tous vient de demander un rendez-vous à Nicolas Sarkozy pour comprendre ses motivations, lui rappeler la nécessité de revenir sur la loi Taubira, lui rappeler aussi – ce qu’il fait mine d’ignorer – que l’abrogation ne suppose aucunement de « démarier » et, enfin, lui exposer les solutions juridiques.Toute campagne électorale a ses marqueurs : l’attachement à la famille et à l’intérêt supérieur de l’enfant en sera un, et d’autant plus incontournable que les Français attendent plus que jamais courage et cohérence du prochain Président."
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Pour la vie de la France
Dans son livre à paraître lundi signant son retour marketing, «La France pour la vie» (sic), Nicolas Sarkozy, a-t-il d’ores et déjà révélé, n’entend pas s’il est réélu en 2017 renverser la table. Il s’y prononce, entre deux séances d’auto flagellation et de confession publique (l’américanisation des mœurs de nos «élites» est décidément ravageuse…), pour le maintien du droit du sol, la poursuite (encadrée, sic) du regroupement familial, le maintien du mariage homosexuel…Son alter égo social-libéral et atlanto-bruxellois, Manuel Valls, était lui hier au Forum Mondial de Davos où il discourait devant le gratin planétaire, voireplanétarien. «Voir le Royaume-Uni sortir de l’Union européenne serait un drame. Je le dis comme Français, on est deux pays alliés, et l’Histoire est passée par là» a-t-il affirmé. Brandissant comme faire valoir la guerre «contre le terrorisme global», le Premier ministre a prôné un effacement accru des souverainetés nationales. «Il nous faut plus d’Europe», a-t-il martelé, le type même de slogan qui fait consensus à Davos. Wolfgang Schaüble, ministre allemand des Finances, a lui aussi joué la carte de l’ouverture sans frontièriste: « Ce serait une honte si l’Europe devait devenir une forteresse, il faut trouver une solution » au problème du flux «trop important» des «migrants».
Wolfgang Schaüble a trouvé la solution miracle : «il faut investir des milliards dans les régions d’origine des réfugiés et dans les pays voisins», mettre en place «un plan Marshall, à l’instar des crédits qui ont été mis en place par les Etats-Unis (pour asseoir leur tutelle, leur domination, politique, économique, culturelle sur les pays d’Europe ayant échappé aux dictatures communistes, NDLR) au lendemain de la seconde guerre mondiale.»
Combien de milliards ? Pendant combien de temps ? Par quels procédés ? Versés exactement à qui ? Avec quels instruments de contrôle dans des régions livrées au chaos ? Et pris dans les poches à qui ? Autant de questions sans réponses bien sûr.
Ce qui est certain c’est que quand un Manuel Valls, un Wolfgang Schaüble, les invité de Davoscélèbrent l’Europe, il s’agit toujours de l’Europe marchande, même déclinante, une construction désincarnée et guidée par le droit de l’hommisme, jamais l’Europe enracinée, spirituelle, sa civilisation plurimillénaire…
Bref, leur volonté d’abaisser les nations pour aller vers «plus d’Europe» n’est jamais bon signe pour l’intégrité, l’identité et la prospérité des Européens. «Européens», « Français» qui sont pourtant fabriqués à la chaîne par les gouvernements successifs de notre République dévoyée.
Vendredi dernier, le site du ministère de l’Intérieur indiquait ainsi qu’ « en 2015, le flux annuel des acquisitions de la nationalité française par décret et par mariage » était « en hausse de 12,0 %, avec 86 608 nouveaux Français. Les acquisitions par décret augmentent 6,9 % et les acquisitions par mariage de 27,0 %.» «Il convient de noter » est-il précisé, «qu’à ces deux principaux modes d’acquisition de la nationalité française s’ajoutent les acquisitions par déclaration anticipée, par un autre type de déclaration et sans formalités, pour lesquelles les données sur l’année 2015 ne sont pas encore disponibles » (avant juillet 2016).
Pour ce qui est des chiffres de l’immigration dite « légale », la France a délivré, toujours selon les statistiques du ministère, 3 197 505 visas (dont 3 millions de visas de court séjour ou de transit, 824 384 visas pour la seule Chine), donc logiquement au profit de « touristes » n’ayant pas vocation à rester sur notre sol. à moins que ces derniers ne prennent pas de vol retour à la fin de leur séjour…
Ainsi seuls 29 596 immigrés clandestins, dits sans papiers par les médias (ils sont portant titulaires de ceux de leur pays d’origine!) ont quitté officiellement le territoire français en 2015, dont 15 485 par des «éloignements forcés» et 1 118 par des «retours aidés». Autant dire un pourcentage dérisoire par rapport aux 300 à 400 000 clandestins (hypothèse basse, « au doigt mouillé ») qui seraient présents en France métropolitaine selon les «autorités »…Estimation qui ne prend pas en compte la vague migratoire sans précédent qui s’est abattue sur l’Europe ces derniers mois.
Le Figaro évoquait d’ailleurs le 14 avril dernier «la question de la fraude documentaire, véritable sésame de l’immigration clandestine». Certes, «la France s’est illustrée comme l’un des pays de l’Union les plus actifs dans la détection des faux papiers en 2014. Mais la nouvelle n’est guère réjouissante. Nous en détectons davantage parce que les réseaux nous ont placés dans les pays cibles pour la contrefaçon de passeports, de visas et de permis de séjour, confie, inquiet, un commissaire de la PAF».
Le site du ministère de l’Intérieur indique encore que «le motif familial», en très légère baisse (-2,9%), est toujours le plus important au nombre des 212 365 premiers titres de séjour qui ont été délivrés aux étrangers majeurs, loin devant l’immigration étudiante (+2,3%) et l’immigration professionnelle (+9,4%), laquelle représente moins de 10% des titres délivrés.
Enfin l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a reçu l’année dernière 79 126 demandes d’asile (+ 22% par rapport à 2014). 19 447 demandeurs d’asile, principalementSoudanais, Syriens, Kosovars et Haïtiens, ont reçu une réponse positive de l’Ofpra et de laCour nationale du droit d’asile (CNDA), leur accordant un statut de protection (réfugié ou protection subsidiaire). Un chiffre en augmentation de 33% par rapport à 2014.
Sur le site libéral Atlantico, le 30 décembre dernier, Jérôme Fourquet, directeur du département «opinions» de l’Ifop, notait que les Français étaient toujours aussi opposés à l’augmentation des naturalisations. Ce dont les différents gouvernements qu’ils élisent se contrefichent à l’évidence ! En 2013, une enquête de l’Ifop indiquait que 63% des personnes interrogées estimaient que la hausse du nombre de naturalisations était «une mauvaise chose» pour la France (23% seulement «une bonne chose »). En octobre 2014, une enquête de ce même institut indiquait que que 82% des Français souhaitaient renforcer les critères d’obtention de la nationalité française.
«Un nombre grandissant de Français», affirme M. Fourquet, « pensent que notre pays n’a plus les moyens économiques et sociaux d’accueillir une immigration importante». A cela s’ajoute le fait que «nous avons une inquiétude identitaire qui est de plus en plus palpable dans l’opinion, principalement sur la question du rapport à l’islam et sur le fait que l’islam est de plus en plus visible et présent dans la société française : la question du voile, de la construction de mosquée, des quartiers qui tombent sous l’influence de fondamentalistes salafistes… Dans ce cadre-là, une bonne partie de la population française considère que le modèle tant vanté de l’intégration à la française a connu ces dernières années de sérieux ratés.»
«Les Français étaient l’un des peuples européens les plus réticents à l’accueil des migrants. Il y a certes eu des crispations début septembre au moment de la publication des photos du petit Aylan,mais on n’est jamais monté à plus de 50% de Français favorables à l’accueil de migrants. Plus on se situe à droite de l’échiquier politique, plus on aura une propension à être hostile à une hausse des naturalisations. En 2013, il y avait 88% des électeurs de droite qui étaient contre.»
Ce qu’affirme ici Jérôme Fourquet, au regard des données tangibles, des outils de mesure dont il dispose, apparaît difficilement contestable dans ces grandes lignes. D’autant que cette manière de voir des Français sur cette question est perçue de la même façon par les militants et cadres frontistes qui vont à la rencontre de nos compatriotes.
La duplicité de la «droite» n’en apparaît que plus criante constate Bruno Gollnisch, au moment ou les Républicains, du moins certains d’entre eux, accusent le gouvernement socialiste de laxisme sur cette question des naturalisations. Or, si l’on se fie aux chiffres officiels, et pour comparer leur bilan respectif sur un laps de temps équivalent, sous la présidence Sarkozy, de janvier 2009 à mai 2012, a peu près 348 000 naturalisations ont été comptabilisés, contre 268 000 entre l’élection de François Hollande et décembre 2015… Puissent les Français en tirer rapidement les conclusions qui s’imposent…pour la vie de la France.
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Sens Commun réagit au reniement de Nicolas Sarkozy sur la loi Taubira
Dans son nouveau livre, Nicolas Sarkoy déclare avoir évolué concernant la loi Taubira qu'il ne souhaite plus abroger. Réaction de Sens Commun :
"Le 15 novembre 2014, lors d’un meeting organisé par Sens Commun, Nicolas Sarkozy avait promis d’abroger la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe : « La loi Taubira devra être réécrite de fond en comble. […] Quand on dit “devra être réécrite de fond en comble”, si vous préférez qu’on dise qu’on doit l’abroger pour en faire une autre, en français ça veut dire la même chose et ça aboutit au même résultat. »
Nous apprenons aujourd’hui par voie de presse que Nicolas Sarkozy ne reviendra finalement pas sur la loi Taubira, suivant ce qu’il écrit dans le livre qu’il publiera lundi : « Je ne souhaite pas qu’on légifère à nouveau. C’est un point sur lequel, je l’assume, j’ai évolué. »
Ce virage à 180 degrés est déplorable : comment peut-on espérer résoudre le climat de défiance et de discrédit dont souffre aujourd’hui la vie démocratique dans notre pays lorsqu’on soumet la parole politique à de tels reniements ?
Les régionales ont démontré que les Français accordaient une large victoire aux candidats qui affirment clairement leurs convictions, notamment sur la famille (Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau). Il est donc possible de gagner avec ces convictions. Pourquoi ne l’avoir pas compris ?
Soucieux de promouvoir le respect de la parole donnée, Sens Commun ne soutiendra pas la candidature de personnalités politiques qui ne tiennent pas leurs engagements jusqu’au bout. Sens Commun appelle donc, dans le cadre de la primaire de la droite et du centre, à un large rassemblement de toutes les forces qui sauront incarner une ligne politique courageuse, forte de son exemplarité et de ses valeurs."http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Vers le coup d'état... d'urgence permanent ?
La réponse aux attentats du 13 novembre n’explique pas complètement cette inquiétante fébrilité de mesures sécuritaires.
130 morts, 350 blessés, les attentats les plus meurtriers de notre histoire méritent une réponse à la mesure du défi lancé par Daesh le 13 novembre. Rassurante en apparence, la fébrilité sécuritaire du pouvoir cible pourtant moins les terroristes que... le peuple.
L'état d'urgence décrété par le président Hollande au lendemain des attentats se justifiait : il fallait tout mettre en œuvre pour retrouver les terroristes, identifier les commanditaires. La police en a profité pour faire le ménage dans les banlieues, lors de quelques 3000 perquisitions administratives : saisies de drogue, d'armes (près de 400 dont 10 % d'armes de guerre), mais il a fallu attendre un mois d'état d'urgence pour que soit prononcée la première mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste »...
Et il eut été logique que cette situation exceptionnelle demeurât..: exceptionnelle. Couvre-feu, assignations à résidence, droits de réunion restreints, perquisitions administratives... l'arsenal de l'état d'urgence est lourd. L'enquête dégrossie, la logique démocratique aurait voulu que l'on revînt à l'état de droit. C'est exactement l'inverse qui s'est produit. Aussitôt promulgué, Valls annonçait sa volonté de prolonger l'état d'urgence. Chose faite, avec en prime des assignations à résidence élargies et des facilités dans la dissolution des associations ou groupements « [...] portant une atteinte grave à l'ordre public », une notion floue à souhait.
Le grand bal sécuritaire
Hollande de son côté veut inscrire l'état d'urgence dans la constitution. Le projet prévoit des cas de recours très larges, mais surtout il indique que la loi qui le proroge peut modifier et augmenter les mesures de police portant atteinte aux libertés, lesquelles seront forcément constitutionnelles. De l'arbitraire à l'état pur, d'autant que le gouvernement ne fixe dans son projet aucune limite de durée à l'état d'urgence. De l'exceptionnel qui peut durer... indéfiniment, une sorte de Patriot Act à la Française, clament ses défenseurs... mal à propos. Sur 11 129 demandes de perquisition dans le cadre du Patriot Act en 2013, seuls 51 avaient trait au terrorisme. Il a surtout entériné d'importantes restrictions des libertés publiques et la surveillance électronique de masse de la population... ce qu'a fourni au pouvoir la loi Renseignement votée en juin, qui vient après la loi antiterrorisme du 13 novembre 2014... et 19 autres sur le même thème depuis 1986.
Et c'est loin d'être fini. Surfant sur la peur des Français, le pouvoir est en pleine frénésie législative. On évoque ainsi l'installation systématique de GPS sur les voitures de location, la montée en puissance de la vidéosurveillance, une vigilance accrue sur internet.
Le Grand flicage de la population
Cerise sur le gâteau : l'interconnexion globale de tous les fichiers (fiscaux, sociaux, etc.) qui permettra aux forces de l'ordre de tout savoir sur vous ou presque... sans même parler des mesures discutées à l'échelon européen.
Au final, et au-delà d'inévitables et anecdotiques dérapages, si toutes ces mesures vont un peu entraver la liberté de mouvement des terroristes, c'est surtout à une surveillance de plus en plus fine et complète de la population que cet arsenal impressionnant aboutit. L'ultra-gauche qui a manifesté contre la COP21 en a fait les frais, mais demain, à qui le tour ? C'est peut-être François Hollande qui dévoile par inadvertance le pot aux roses. Dans son allocution de remise de Légion d'Honneur aux lauréats du prix Nobel de la paix, il parle de l'objectif des terroristes qui est de « créer un sentiment d'insécurité tel que les ferments de la guerre civile pourraient à ce moment là se trouver réunis ».
Serait-ce là la crainte secrète de Hollande et de son équipe ? Le peuple, cette vilaine bête qui leur échappe et qu'ils maltraitent depuis si longtemps doit être tenue d'une laisse bien courte, car sous une surface assez calme, la situation en France est des plus explosives.
Richard Dalleau monde&vie 13 janvier 2016