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magouille et compagnie - Page 1872

  • Mis devant ses contradictions, Christian Estrosi se couche

    Pour plaire aux manifestants de la Manif pour tous, Christian Estrosi avait nommé Catherine Grenier au conseil général sur les questions de famille. Son engagement pro-famille et contre l’avortement ayant été révélé par le lobby LGBT, le nouveau président de la région PACA rétropédale. On l’aurait mal compris, elle ne sera chargée que des questions intergénérationnelles et pas de la famille.

    Faire de la politique semble donc réservé à certains courants d’opinion malgré le cri du réel et l’anniversaire contesté de la loi Veil.

    Les 41 ans de la loi Veil ? c’était le 17 janvier 1975
    La loi Veil a dépénalisé l’avortement.
    Elle fut une véritable « boîte de Pandore », qui a initié toutes les dérives éthiques et morales actuelles en autorisant qu’il puisse être porté atteinte à la vie du plus faible, du plus innocent : l’enfant à naître dans le sein de sa mère.

    L’IVG a un impact démographique considérable…
    220 000 IVG ont lieu chaque année. Un avortement pour 4 accouchements. En 41 ans, c’est près de 9 millions d’enfants qui n’ont pas vu le jour… À cela s’ajoute la douloureuse réalité du traumatisme post-avortement que connaissent d’innombrables femmes.
    On ne peut pas ne pas mettre en parallèle les 200 000 immigrés qui, chaque année depuis 40 ans, entrent en France. Ce double phénomène permet le « Grand Remplacement », selon l’expression de Renaud Camus.

    Néanmoins, la culture de mort continue son offensive
    La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé vendredi 15 janvier que l’intégralité des actes liés à un avortement (consultations, analyses, échographies…) sera remboursée à 100 % à partir du 1er avril.
    Cela n’est pas le cas, par contre, pour les femmes qui poursuivent leur grossesse. Par exemple, les 2 premières échographies ne sont remboursées qu’à 70 % !
    Aucune véritable mesure de prévention de l’avortement n’est envisagée. Au contraire, la ministre va supprimer d’ici l’été le délai de réflexion de sept jours exigé pour une femme souhaitant un avortement.

    Note positive, selon un sondage IFOP, 25 % des Français restent hostiles à l’avortement sans limites
    Et ce malgré le matraquage progressiste quasiment quotidien.
    Enfin, ce que ne disent pas ces sondages, ce sont les protestations de jeunes filles pauvres contraintes d’avorter sous la pression de leurs parents ou de leur « copain ». Ce que ne disent pas non plus les sondages, c’est le recul du nombre de médecins acceptant de pratiquer un avortement.

    http://fr.novopress.info/

  • France : vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine ?

    Source : Boulevard Voltaire
    Tout le monde comprend que c’est le patronat qui exige l’immigration de masse pour écraser les salaires.

    Depuis 2005, quand la quasi-totalité de la caste médiatico-politique s’est essuyé les pieds sur le vote populaire majoritaire, on s’achemine vers une dictature ultra-libérale communautaire à l’américaine.
    Elle se partage le pouvoir en alternance depuis que l’ex-PCF anti-immigrationiste s’est rallié au libéralisme et que le FN n’est pas encore assez puissant pour y faire barrage.

    Tout le monde comprend que c’est le patronat qui exige l’immigration de masse pour écraser les salaires, mais aussi un flux sans fin, car il faut mettre en concurrence les derniers arrivés des migrants, prêts à tout accepter et subir et moins exigeants que ceux qui les ont précédés.
    Profitant d’une forte population de culture islamique en France, une minorité salafiste, issue d’un islam rigoriste et soudoyée par les pays du Golfe, a trouvé un terreau favorable au recrutement et à la fabrication d’une armée de fanatiques religieux, dans la foule d’inadaptés mécontents de leur sort qui végètent de façon endémique au sein de communautés réfractaires à notre mode de vie.
    Pourtant, l’ennemi, ce n’est pas l’islam, y compris salafiste, mais la tête pensante qui achète le personnel politique promoteur de l’immigration, manipulateur et fournisseur d’armes aux terroristes. Fabius n’a-t-il pas déclaré cyniquement qu’Al-Qaïda a fait du bon boulot en Syrie et n’a-t-on pas vu l’homme de main de l’oligarchie américaine McCain sur une photo visible sur la Toile, en compagnie du chef de Daech, Abdelhakim Belhadj ?

    Le caractère artificiel de cette thèse apparaît dans les frasques de prétendus islamistes, ex-habitués des bordels et des beuveries, fraîchement « convertis » à la foi et à l’abstinence, qui se sont lâchés en Allemagne, enhardis par une culture de l’impunité accordée aux « ilotes » du système complice objectif du patronat, des politiciens achetés et soutenus par la plèbe des idiots utiles du capital financier.
    Il faut exiger l’arrêt total de l’immigration rejetée par 70 % des Français, fer de lance du patronat dans sa lutte de classe contre les salariés, qui doivent se mobiliser contre le pouvoir à la botte des multinationales. Rompons avec l’impasse de l’alternance entre les immigrationistes achetés de gauche et de droite à la botte du patronat français qui tire les ficelles.

    La classe ouvrière, qui a perdu son indépendance politique, peut la regagner en investissant les organisations prônant la triple sortie et les pousser à passer des alliances électorales avec le FN en le prenant au mot, sur la base minimale de la triple sortie (euro, Union européenne, OTAN) pour rétablir la politique du CNR, charte progressiste unitaire qui a fait ses preuves.

    Mao et Staline ont bien conclu des accords tactiques avec leurs pires ennemis Tchang Kaï-chek et Hitler, l’un pour vaincre les Japonais et l’autre pour diviser les bellicistes européens antisoviétiques !

    Robert Politzer

    http://fr.novopress.info/197138/france-vers-dictature-ultra-liberale-communautaire-lamericaine/#more-197138

  • Corse : Valls recule

    8527P1.jpgPOLITIQUE (Présent 8527)

    Lundi, Valls recevait à Matignon les deux indépendantistes Simeoni et Talamoni, respectivement présidents du « conseil exécutif de Corse » et de « l’Assemblée de Corse », afin de discuter d’une éventuelle révision de la Constitution qui permettrait à l’île d’acquérir l’autonomie. Une rencontre lors de laquelle le Premier ministre, tout en affichant son désaccord, a quand même concédé la création de trois « groupes de travail » portant sur la langue corse, les questions foncières et les institutions de l’île.
    Provocations incessantes

    Une décision qui constitue une première victoire pour ces gens qui, même s’ils s’en défendent officiellement, visent ni plus ni moins que l’indépendance de l’île et multiplient depuis des semaines les provocations à l’égard de la capitale. On se souvient en effet que, le 17 décembre dernier, lors de la double élection du président de « l’Assemblée de Corse » et du patron du « conseil exécutif », Talamoni n’avait pas hésité à prononcer une bonne partie de son discours en corse et avait évoqué le « premier gouvernement national depuis le XVIIIe ».
    Invité lundi matin sur France Info, il est revenu à la charge, expliquant tranquillement à des milliers d’auditeurs que la France est… « un pays ami » ! Et au journaliste qui lui demandait s’il n’était pas un élu de la République française, Talamoni, qui a retiré le drapeau français de son bureau, de répondre : « Je suis un élu de la Corse. »

    Une reculade de plus

    Bref, venus lundi avec des revendications auxquelles l’exécutif avait déjà dit non, Simeoni et Talamoni auraient, selon toute logique, dû se voir opposer une fin de non-recevoir de la part de Valls qui rappelait, pas plus tard que le 30 décembre, qu’« il n’y a qu’une seule nation, la nation française » et qu’« il est hors de question de revenir là-dessus ».

    Or, non content d’accorder près de deux heures d’entretien à ces compagnons de route des assassins du préfet Erignac, Valls est donc allé jusqu’à accepter la création de trois groupes de travail devant marquer « l’ouverture d’un dialogue ».

    Les fameuses « lignes rouges » qui « ne peuvent pas être discutées » évoquées par le Premier ministre lors de son passage sur TF1 le 23 décembre dernier semblent donc bien parties pour l’être. Et les indépendantistes l’ont bien compris, qui avertissent déjà que, si l’amnistie de leurs terroristes n’est pas accordée, ils s’adresseront directement à Bruxelles.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration, islamisation, etc. : les gouvernements européens sont étrangers aux Européens.

    Les gouvernements européens luttent-ils vraiment contre l’immigration irrégulière et contre le terrorisme islamiste ?

    Non  les gouvernements européens sont devenus desgouvernements étrangers qui poursuivent désormais des fins étrangères aux intérêts des peuples européens.

    Un scénario identique

    Le scénario est toujours le même : que ce soit à Ajaccio, à Cologne, à Paris ou à Stockholm.

    A chaque fois les gouvernements et les médias tentent de passer sous silence, et, s’ils ne le peuvent pas, de minimiser les violences commises par les allogènes contre les autochtones. Et si, par contre, les autochtones décident d’exprimer leur colère contre ces agissements impunis ou contre l’accueil de nouveaux immigrants, alors, là, c’est le déchaînement :

    -Déchaînement médiatique et l’on crie au « racisme », bien sûr (1).

    -Déchaînement policier aussi, comme on vient encore de le voir en Allemagne où les canons à eau et les forces anti-émeutes ont été engagées contre les manifestants de PEGIDA qui protestaient pourtant calmement contre la façon dont le gouvernement et les médias allemands avaient traité les agressions du Réveillon : toutes forces évidemment absentes le 31 décembre à Cologne pour protéger les Allemandes !

    -Déchaînement judiciaire, enfin, pour faire taire les dissidents qui osent appeler les choses par leur nom et qui dénoncent la catastrophe migratoire ou l’islamisation.

    Une disproportion systématique

    Ce traitement institutionnel systématiquement biaisé traduit le fait qu’en Europe les gouvernements mettent en place progressivement un droit inégal et de nature ethnico-religieuse : intraitable pour les autochtones, très tolérant vis-à-vis des allogènes à qui on cède tout.

    En France, par exemple, les églises et les cimetières chrétiens ne sont jamais « profanés » : seulementdégradés si d’aventure on décide d’en parler, ce qui est de toute façon très rare. Et dans ce cas les ministres ne se dérangent pas. D’une façon générale les actes antichrétiens sont passés sous silence ou rangés, au mieux, dans la rubrique des faits divers. (2)

    Par contre, le moindre graffiti contre une mosquée fait la une des médias et mobilise les préfets et les ministres.

    De même le racisme antifrançais ou antiblanc n’est quasiment pas reconnu et pour ainsi dire jamais sanctionné par la justice, pourtant si sévère vis-à-vis de « l’incitation à la haine », même et surtout quand elle n’est suivie d’aucun effet.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    Pourquoi les gouvernements européens se conduisent-ils ainsi, au risque de provoquer une grave fracture politique et ethnique en Europe ? au risque de pousser les autochtones à la révolte, comme on en voit actuellement les prémices partout ?

    Pour une raison simple : nos gouvernements obéissent à des motivations qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt ni même avec la survie des peuples européens et de la civilisation européenne. Ils sont devenus, au sens propre, des gouvernements étrangers.

    L’aveuglement idéologique

    Pourquoi ? Pour des raisons idéologiques d’abord.

    Car l’oligarchie, ralliée au cosmopolitisme, a désormais « la haine », comme disent « les jeunes des banlieues », de l’identité européenne. Le Grand Remplacement est conçu comme la punition eschatologique des Européens pour les crimes que leurs ancêtres sont censés avoir commis dans l’Histoire. Cette idéologie folle imprègne toute l’oligarchie qui se complaît dans un ethno-masochisme maladif et qui repose sur une lecture biaisée de l’histoire européenne et systématiquement insultante pour nos ancêtres.

    Egalement ralliée au libéralisme/libertaire, l’oligarchie considère qu’il faut aussi déconstruire les nations européennes pour assurer le triomphe du marché, censé apporter liberté et prospérité pour tous. L’Union européenne repose sur ce credo libéral qui présente les frontières, les identités et les nations comme autant d’injustes « discriminations » qu’il faut abolir. Et moins les résultats sont au rendez-vous et plus l’oligarchie persévère dans la « modernisation », c’est-à-dire la déconstruction, de tout ce qui constituait la trame des sociétés européennes.

    Mais cet aveuglement idéologique n’explique pas tout. Les gouvernements européens obéissent aussi à d’autres motivations, plus triviales.

    Les gouvernements aux ordres

    En effet, les gouvernements obéissent aussi aux injonctions du patronat européen, qui ne veut surtout pas d’une remise en cause de l’immigration qui lui permet d’abaisser les coûts salariaux et de faire pression sur le marché du travail. La question de l’immigration doit donc devenir taboue pour échapper à toute régulation politique.

    C’est justement ce à quoi aboutit l’application maximaliste des lois liberticides censées lutter contre la « discrimination » et le « racisme » en Europe ; ou encore le pathos compassionnel qui entoure systématiquement désormais tout ce qui a trait aux immigrants : empêcher d’aborder publiquement, politiquement et objectivement l’immigration.

    Le patronat, désormais mondialiste, maîtrise les médias de propagande, finance les partis politiques et peut utiliser à tout moment la menace de la « délocalisation » contre les gouvernements récalcitrants.

    Ses désirs sont donc des ordres pour la classe politicienne qui fait passer l’intérêt particulier des grandes entreprises mondialisées, comme celui des banques, avant celui des peuples européens, qui, eux seuls, supportent les conséquences de l’immigration de masse.

    Les gouvernements à la remorque des électeurs et des financeurs musulmans

    Enfin, pour des raisons démographiques et parce que la majorité des immigrants sont de confession musulmane, l’électorat musulman compte de plus en plus en Europe. En France cet électorat a majoritairement voté pour le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Toute la classe politique, de gauche comme de droite (2), court donc après lui dans l’espoir de le séduire ou du moins de ne le point fâcher. D’où notamment la tolérance étrange dont les gouvernements font preuve vis-à-vis du communautarisme.

    En outre, ces mêmes gouvernements dépendent de plus en plus économiquement et financièrement des pétromonarchies musulmanes. On n’oubliera pas non plus qu’au début de la crise libyenne, le président Kadhafi avait menacé le gouvernement français de révéler les dessous de certains financements politiques. Mais la « révolution », aidée par le gouvernement français, lui a opportunément ôté la vie…

    Lénine disait de l’avidité des capitalistes que « Nous leur vendrons la corde pour les pendre ». Mais ce dont Lénine a rêvé, les pétromonarchies le réalisent avec des Etats européens en difficultés financières. Ainsi que deviendrait l’industrie d’armement en France si ses clients des pays arabes lui faisaient défaut ?

    Cela n’incite-t-il pas en retour ces mêmes gouvernements européens à se montrer « compréhensifs » vis-à-vis de leur population musulmane, qu’elle soit déjà installée ou « migrante » ?

    Des gouvernements de plus en plus étrangers

    Les Européens subissent ainsi l’installation progressive de véritables gouvernements étrangers en Europe : des gouvernements composés d’ailleurs pour une part de binationaux ou de naturalisés de fraîche date, prétendument pour être « représentatifs de la diversité de la population », mais des gouvernements qui se préoccupent prioritairement de la situation de ceux qui ne sont pas européens – et des gouvernements qui obéissent à des motivations étrangères aux intérêts européens, comme lorsqu’ils laissent la Commission européenne négocier en secret le futur Traité transatlantique.

    En France, le président de la République qui, selon son ancienne compagne, traiterait en privé les Français de « sans-dents » (3), est tout heureux d’aller ostensiblement prendre le « thé de la fraternité » dans une mosquée, alors qu’il n’a pas eu un mot à destination des chrétiens pour les fêtes de Noël ni des chrétiens d’Orient. Et la gauche « laïque » de pourchasser les crèches dans l’espace public tout en encourageant l’islam partout.

    En Allemagne, Mme Merkel continue de se faire le chantre de l’ouverture des frontières ainsi que de l‘accueil des « migrants » malgré l’opposition croissante de la population, et relance le dialogue avec la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne – au motif, digne de Gribouille, que pour réguler les flux de migrants il faudrait faire entrer dans l’Union européenne un super-Etat musulman !

    Les Européens autochtones ont le droit de se taire

    Parce qu’ils sont donc « tenus » par des intérêts qui ne sont plus les nôtres, les gouvernements européens ont les yeux de Chimène pour les immigrants, leurs descendants et pour l’islam. Pas pour les Européens autochtones qu’ils affublent de tous les péchés du monde. Car ces gouvernements trouvent toutes les identités et toutes les religions sympathiques, sauf les nôtres.

    Ces gouvernements remplacistes considèrent en effet que les Européens autochtones n’ont finalement qu’un droit : celui d’acquiescer à la politique qu’ils conduisent pour leur fournir l’onction démocratique périodiquement. Pour le reste, les autochtones doivent se taire, en acceptant de voir leurs libertés se réduire et toujours plus de « migrants » s’installer chez eux de vive force.

    Car les gouvernements somment les autochtones d’accueillir tous les immigrants qu’ils font entrer en Europe depuis 40 ans et, au surplus, de prendre sur eux pour s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants.

    En France on appelle cela « l’intégration ». En Allemagne, après les violences du Réveillon, le maire de Cologne a déclaré que les Allemandes devaient désormais éviter le contact avec des inconnus ! Et tous les pays européens n’ont pas hésité à réquisitionner des logements pour installer les « migrants » arrivés en 2015, pas pour loger leurs concitoyens dans la détresse.

    Pour nos gouvernants, le « vivre ensemble » ne se conçoit en effet que dans la soumission des autochtones.

    Cela suffit. Peuples d’Europe, réveillez-vous !

    Michel Geoffroy, 14/01/2016

    Notes :

    1. Mais lorsque les racailles à Ajaccio ont attaqué les pompiers aux cris de « Sales Corses fichez le camp ! » ce n’était pas du « racisme », bien entendu.
    2. Rappelons que c’est N. Sarkozy qui a préconisé la « discrimination positive » en faveur des personnes issues de l’immigration, « l’islam à la française » et qui a institué le Conseil français du culte musulman.
    3. Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, 2014.

    http://www.polemia.com/immigration-islamisation-etc-les-gouvernements-europeens-sont-etrangers-aux-europeens/

  • « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »

    Le Parlement européen de Strasbourg recevait hier en séance plénière Beata Szydlo,  Premier ministre de Pologne, membre du mouvement conservateur catholique, (réactionnaire et patriote disent même ses détracteurs), le  PiS, le parti droit et justice du  Jaroslaw Kaczyński. Est ce vraiment étonnant, il est   accusé de dérive autoritaire par les donneurs de leçons bruxellois. Il est vrai que le Pis n’hésite pas à défendre les valeurs traditionnelles et à  dénoncer  les ingérences de l’Europe bruxelloise dans ses affaires intérieures. Les questions de souveraineté sont éminemment sensibles en Pologne comme dans d’autres pays de l’Est d’ailleurs, lesquels  gardent le souvenir douloureux  du joug communiste. Ils ne se sont pas  libérés d’un totalitarisme pour  en subir un nouveau  sans broncher…

     Beata Szydlo, à,  la tête d’un gouvernement qui est entré en fonction  dans la foulée des élections du mois d’octobre dernier, a tenu à expliquer deux reformes jugées « controversées » par les européistes et autres démocrates progressistes, à savoir, celles de  la Cour constitutionnelle et desmédias publics.

     La loi sur la Cour constitutionnelle était «nécessaire pour corriger une loi non-démocratique prise par le gouvernement précédent». «Mon parti n’a jamais voulu dominer le tribunal constitutionnel, mais uniquement rétablir un certain équilibre». Quant à celle sur les médias publics, elle «ne lèse pas les règles européennes». «C’est une tentative de rétablir leur neutralité, il n’y a pas d’atteinte à la Constitution», a précisé Mme Szydlo. « Je suis venue ici parce que j’ai un grand sens des responsabilités, mais j’ai vraiment un sentiment d’injustice. La Pologne est un pays démocratique, ces débats sont dégradants, ils n’ont pas de sens », a-t-elle conclu.

    Toujours d’une kolossale finesse, Martin Schulz, le président socialiste allemand du Parlement, n’avait pas hésité à dénoncer il y a quelques semaines la «poutinisation » de la Pologne. Dans sa bouche ce n’est bien évidemment pas un compliment. Certes Vladimir Poutine a été réélu démocratiquement à une large majorité,  a restauré la fierté de son pays, son  rôle sur la scène internationale, a puissamment contribué à le sauver du chaos et de sa vente à la découpe à des intérêts étrangers… Autant de tares poutiniennes peut être pour  herr Schulz ? Mais  fermons la parenthèse.

    Quand bien même les relations entre la Pologne membre de l’Otan et la Russie sont assez délicates, pour toutes les raisons  historiques que l’on sait, l’eurodéputé libéral belge Guy Verhofstadt a émis le même son de cloche que M Schulz. Il a lui aussi fustigé le «(démantèlement du) système de contrôle démocratique» auquel se livrerait un  gouvernement polonais qu’il accuse de  faire le jeu du président russe.

     Le Monde a fait part de la gêne des «institutions européennes» qui «semblent en tout cas très inquiètes et embarrassées par ce bras de fer qui s’est enclenché avec la Pologne. Et ce d’autant plus qu’elles sont déjà confrontées à une situation inédite et dramatique de  poly-crises  (migrants, terrorisme, référendum britannique, etc), selon l’expression de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne (…). à Bruxelles, beaucoup considèrent cette stratégie de la fermeté comme très risquée et, de nature, si elle paraît trop intrusive (sic) , à alimenter le discours eurosceptique du gouvernement ». Et à conforter, ajouterons-nous,   les critiques de ceux qui constatent que cette Europe qui  n’avait pas de mots assez durs pour conspuer par exemple  la « démocratie autoritaire »  de Viktor  Orban,  a  pourtant  une conception assez curieuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,  à décider eux-mêmes, à rester eux-mêmes.

    Bien sûr,  Bruno Gollnisch se félicite que la Pologne rejoigne le camp de la résistance aux diktats progressistes,  cosmopolites, internationalistes,  immigrationnistes comme dernièrement laHongrie ou la Slovaquie. Les députés nationaux, patriotes, ont critiqué vivement les attaques contre le gouvernement du  parti droit et justice, qui est une émanation directe, légitime,  du vote  souverain du peuple polonais, telle qu’il s’est exprimé dans les urnes.

    Les instances bruxelloises, à l’instar d’une certaine gauche française, des cénacles mondialistes,  restent pétries par le fameux dogme révolutionnaire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté».  De « leur»  liberté  bien sûr…

    http://gollnisch.com/2016/01/20/pas-de-liberte-pour-les-ennemis-de-la-liberte/

  • Départements en faillite : le bal des hypocrites

    france-faillite-e1425247172743.jpgDans le domaine des finances publiques, aussi, l'heure de vérité approche pour la France, et les choses ne pourront plus longtemps continuer comme avant.
    Le très consensuel et très juppéiste M. Bussereau, président de l’Association des départements français, et lui-même président du conseil départemental de Charentes-Maritimes, ne nous avait pas habitués à un langage aussi belliqueux. Il promet une « guerre totale » au gouvernement si celui-ci n’accepte pas de mettre la main au portefeuille pour équilibrer les budgets départementaux.
    Et la presse de citer quatre départements franciliens contraints d’augmenter les impôts et de procéder à des économies drastiques.
    On comprend la bataille médiatique orchestrée par les élus LR consistant à faire porter au gouvernement la responsabilité de la politique d’austérité qu’ils vont devoir appliquer dans leurs départements. On comprend aussi que l’exécutif socialiste souhaite laisser les élus locaux essuyer la colère des bénéficiaires qui recevront moins et des contribuables qui paieront plus !
    À un an de la présidentielle, ce petit jeu est de bonne guerre.

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  • Le numéro anniversaire de Charlie : un acte de soumission

    Qu’importe que le numéro spécial anniversaire de l’attentat de Charlie, tiré à un million d’exemplaires, ne se soit pas vendu aussi bien qu’on l’a dit. L’important est qu’il constitue non point un acte de liberté mais, au contraire, de soumission à l’islam radical qui avait frappé l’hebdomadaire. Soumission qui se dit précisément « islam ». L’attentat a été commis par des islamistes et des islamistes seuls, mais pas d’amalgame ! Le numéro s’en prend au Dieu des chrétiens et lui seul, comme si c’était les chrétiens qui étaient responsables de l’attentat contre Charlie.
    Sauf le respect que nous devons aux victimes du 7 janvier, qui ne sont plus là pour donner leur avis (on aurait aimé connaître celui de Charb), c’est bien ainsi qu’il faut décrypter le dessin de couverture.
    Au premier abord, ce sont , au travers de ce vieux barbu familier, désigné comme l’assassin qui « court toujours », les trois religions monothéistes qui sont, ensemble, mises en cause. C’est le Dieu unique qui est coupable des attentats terroristes (sans doute l’était-il aussi des 40 millions de victimes de Staline et des 60 millions de Mao Tsé-toung, éliminées au nom d’une idéologie athée ?).
    Il est vrai que les trois religions du Livre, comme on dit, se méfient de la représentation de Dieu. Donc, en un sens, ce dessin ne vise personne. Mais ce Dieu assassin porte derrière la tête le triangle qui signifie la Trinité : il ne peut donc être que celui du Nouveau Testament.
    On dira que les Français ignorent ces détails et que, d’ailleurs, ils s’en moquent. Peut-être, mais les islamistes, eux, ne les ignorent pas. Les musulmans abhorrent la Trinité : le Coran n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les « associateurs », comme il appelle ceux qui y croient. Et ils auront parfaitement compris, à ce signe discret, que cette caricature ne les vise pas.
    Ils auront compris, en même temps, qu’on a eu le souci de les ménager et que, donc, ils font désormais assez peur pour dissuader les attaques frontales. En ce sens, ils ont réussi leur coup du 7 janvier dernier. Les journalistes de Charlie ont-ils compris ce qu’ils faisaient ? À moins de les croire complètement incultes (ce qu’il ne faut pas exclure), bien sûr. Courageux mais pas téméraires, ils ne s’en prennent désormais plus frontalement aux musulmans. Comme ils sont aussi très prudents avec le judaïsme, leur seule cible est désormais la religion chrétienne.
    Le message est clair: nous ne nous en prendrons plus à vous directement, nous ne nous en prendrons qu’à ces braves bêtes de chrétiens: avec eux, nous ne risquons rien.
    Messieurs les assassins du 7 janvier 2015, vous avez atteint votre objectif. Bravo !

    Roland Hureaux

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEZFFVZYIENImH.shtml

  • Quand les « Décodeurs » s’en prennent à Marine Le Pen : entre mauvaise foi et bêtise

    À nos "décodeurs" avides de décrypter les faits et les discours, on pourrait proposer d'exercer leur sagacité sur le silence embarrassé des féministes officielles après Cologne.
    Quand un journal a pour titre Le Figaro et pour devise « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », il annonce clairement la couleur : il a des idées, qu’il ne s’interdira pas de défendre. En revanche, le nom de « Décodeurs », un blog du Monde, devrait garantir une analyse et une information objectives. Or, le 15 janvier, Pierre Breteau et Samuel Laurent y menaient une attaque en règle contre Marine Le Pen.
    L’article, intitulé « Marine Le Pen, une féministe à la mémoire courte », se veut le commentaire d’une tribune publiée par la présidente du Front national sur le site lopinion.fr, où elle réagissait aux agressions commises à Cologne le 31 décembre. Il est, en réalité, une accusation partiale et même mensongère.

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  • Une magistrate exprime ses doutes sur l’affaire Kerviel

    ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Chantal de Leiris a été vice-procureur du Parquet de Paris. Enregistrée à son insu, elle avance « Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société Générale savait. [...] La Société Générale savait, savait, c’est évident, évident ».

    L’enregistrement a été réalisé par une policière
    Nathalie Le Roy, policière de la brigade financière, qui a elle-même exprimé ses doutes. Elle affirme qu’il ne s’agissait que d’apporter une pièce nouvelle au dossier. Elle serait lâchée par sa hiérarchie depuis qu’elle a témoigné.

    Jérôme Kerviel avait été condamné pour ses prises de risque non autorisées à la Société Générale
    En première instance puis en appel, il avait été condamné à 5 ans de prison, dont trois fermes pour abus de confiance. La peine avait été confirmée par la Cour de cassation en avril 2014. Ces révélations tombent à pic pour l’ancien trader. Elles sont été publiées hier alors que se tient aujourd’hui une audience pour demander la révision de son procès.

    http://fr.novopress.info/197115/magistrate-exprime-ses-doutes-laffaire-kerviel/

  • Sport de haut niveau et corruption : c’est au tour du tennis

    Lorsqu’il y a des milliards en jeu, il y a mécaniquement du dopage, des tricheries et des mensonges. Après le football et l’athlétisme, c’est le monde du tennis qui montre son vrai visage. A noter que « les affaires » de l’athlétisme et du tennis n’ont pas été dénichées suite à des investigations policières, mais journalistiques.

    Le tennis mondial touché par un scandale de matchs truqués. Seize joueurs du top 50 mondial sont soupçonnés d’avoir truqué des rencontres dans le cadre de paris frauduleux au cours des dix dernières années, selon la BBC (en anglais) et le site Buzzfeed. « Tous ces joueurs, parmi lesquels des vainqueurs de Grand Chelem, ont été autorisés à poursuivre leur carrière », affirme la BBC dimanche 18 janvier.

    Les deux médias, qui ne citent aucun nom de joueurs, affirment avoir eu accès à des preuves de corruption à grande échelle contenues dans des archives secrètes. Ces documents sont liés notamment à une enquête menée par l’ATP, l’instance dirigeante du circuit professionnel, en 2007, et montrent que des groupes de parieurs en Italie et en Russie ont misé des centaines de milliers de dollars sur des matches truqués, dont trois de Wimbledon.

    Huit joueurs concernés présents à l’Open d’Australie

    « Le rapport confidentiel des enquêteurs destiné au comité d’éthique, qui date de 2008, suggérait que des investigations soient menées sur 28 joueurs, mais cela n’a jamais été suivi d’effets », affirme la BBC. Selon ces médias, huit des joueurs signalés au comité d’éthique sont inscrits à l’Open d’Australie, qui a commencé lundi à Melbourne.

    Selon l’un des enquêteurs, Mark Phillips, interrogé par la BBC, « un groupe d’environ dix joueurs était le plus souvent mis en cause et se trouvait à la racine du problème. Les preuves étaient fortes, il y avait une bonne chance de tuer [la corruption] dans l’œuf, de créer une forte dissuasion et d’éliminer les éléments corrupteurs ».

    Selon BuzzFeed, les représentants des groupes de parieurs clandestins contactaient les joueurs dans leurs chambres d’hôtel lors de grands tournois et leur promettaient 50 000 dollars ou plus pour truquer leur match.

    L’ATP nie avoir fermé les yeux

    A Melbourne, le président de l’ATP, Chris Kermode, a démenti toute tentative d’escamotage. « Les autorités du tennis rejettent toute allégation selon laquelle des preuves de trucage de matches auraient été cachées ou ne feraient pas l’objet d’une enquête approfondie. Notre approche, c’est la tolérance zéro envers toute forme de corruption. Nous ne sommes pas complaisants, nous sommes vigilants », a-t-il ajouté.

    A propos de l’enquête de 2007, Chris Kermode a affirmé que les investigations sur un match douteux entre le Russe Nikolay Davydenko et l’Argentin Martin Vassallo Arguello n’avaient pas apporté d’indices suffisants. « Il nous faut des preuves et non des soupçons ou des ouï-dire », a-t-il ajouté, soulignant que 18 sanctions pour corruption avaient été prononcées, dont six suspensions à vie. En 2009, l’ATP a introduit des règles anticorruption. Mais celles-ci ne sont pas rétroactives.

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