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magouille et compagnie - Page 1870

  • L’impôt et la source

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    (Présent 8570)

    8570-Une.jpgÀ partir de 2018, l’impôt à la source sera instauré. Qui est la source ? C’est vous, c’est moi, c’est le contribuable. Le mot « source » fait entendre le doux murmure d’un ruisseau plutôt que le sifflement du couperet qui ampute votre salaire, surtout quand l’annonce en est faite par Michel Sapin. « Sapin », « source », l’impôt devient bucolique, si ce n’est poétique. Évidemment, si on parlait d’une AFMDS, Amputation fiscale mensuelle du salaire, cela rendrait un son moins champêtre.
    Pourquoi cette réforme ? Par souci de simplification et de modernisation, nous assure-t-on. On ne voit pas en quoi le système sera plus simple, au contraire ! Le seul avantage pour le contribuable eut été qu’il fût dispensé du pensum de sa déclaration annuelle, or, elle sera maintenue pour actualiser ses données.
    Le fisc transmettra à l’entreprise le taux de prélèvement, laquelle l’appliquera puis reversera à l’administration la somme ponctionnée sur le salaire. Au circuit court actuel on en substituera un plus long. Avec une étape de plus, aux risques d’erreurs du fisc, s’ajouteront celles de l’entreprise.
    L’intérêt est surtout pour le trésor public qui n’aura plus à faire la chasse aux mauvais payeurs puisque c’est l’employeur, devenu collecteur d’impôts, qui confisquera sur le salaire de son employé la part revenant au percepteur.

    Notons au passage que, dans son timide « choc de simplification » le gouvernement entend supprimer quelques-unes des innombrables lignes de la fiche de paie et là, il en ajoute une. Ce n’est pas seulement parce que le nouveau système représentera une charge supplémentaire que les chefs d’entreprise sont réticents.
    C’est aussi parce qu’ils redoutent que leurs salariés fassent leur siège pour obtenir une augmentation. Ce qu’ils regardent, c’est la dernière ligne de leur bulletin de salaire, ce qui leur restera sera évidemment moindre qu’avant et pour compenser, ils seront tentés de demander une « rallonge ». 66 % des foyers sont déjà mensualisés, il eut été plus simple d’essayer d’en accroître le nombre plutôt que d’opter pour cette usine à gaz.

    Quant à la modernisation, il s’agit simplement de s’aligner sur ce que font la plupart des pays européens. On remarquera que lorsqu’on donne l’exemple de l’action réformatrice de nos voisins dans le domaine social par exemple, on invoque « l’exception française » pour ne pas les imiter, là, en revanche, nous devons faire comme eux !

    Le prélèvement à la source est le serpent de mer de notre fiscalité. L’ancien ministre des Finances, Thierry Breton, avait promis son instauration pour le 1er janvier 2009 ! On ne se demande pas pourquoi les gouvernements successifs finissent par y renoncer. C’est à cause de la complexité de notre système fiscal. En Grande-Bretagne, que l’on nous donne en exemple, l’imposition est individuelle, la notion de foyer fiscal, donc de quotient familial, n’existe pas. En outre, la France a une kyrielle de « niches » fiscales, c’est le plus grand chenil d’Europe, entraînant moult déductions.

    Cette fois non plus, ce n’est pas gagné ! En 2018, la droite sera probablement de retour aux affaires, on peut penser que dans le domaine fiscal elle aura d’autres urgences que de puiser notre impôt à sa source.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/199572/limpot-source/

  • Face à la justice fasciste, j'invite les historiens professionnels au débat

  • Mariage LGBT et polygamie : il n'y a pas de dérapage

    Selon Thibaud Collin,, qui prend la défense de Marion Maréchal Le Pen, en montrant les conséquences de la loi Taubira :

    "[...] Non seulement le propos de Marion Maréchal-Le Pen n’est pas un dérapage mais il exprime fort bien la logique sous-jacente aux législations redéfinissant le mariage civil. Que cette logique ne soit pas perçue ou qu’elle soit l’objet d’un déni ne change rien à son existence.

    En effet, quelle était, avant la loi Taubira, la référence dont on déduisait les conditions objectives du mariage civil: différence des sexes, interdit de l’inceste, monogamie, âge des conjoints ? La transmission de la vie humaine ; celle-ci ne pouvant être assurée que par l’union d’un homme et d’une femme, ce qui fait… deux personnes et non pas trois ou quatre! Or puisque la revendication homosexuelle veut à tout prix maintenir le lien entre mariage et filiation (« sociale »), il faut trouver un substitut à cette référence. Par quoi la remplacer ? Les volontés contractuelles d’individus, quelle que soit leur orientation sexuelle.

    Triomphe de la volonté

    Mais si la seule volonté suffit à légitimer l’articulation entre mariage et filiation, au nom de quoi continuer à rendre obligatoires les autres conditions, elles aussi déduites de l’étayage sur la procréation naturelle ? Pourquoi, par exemple, conserver la monogamie ? Pourquoi ne pas enfin reconnaître que jusqu’à maintenant seuls les monogames ont pu se marier et qu’ainsi les polygames ont été injustement discriminés puisqu’ils n’ont pu se marier qu’en niant leur désir polygame ? A cette question, que j’ai posée lors de mon audition à la Commission des lois de l’Assemblée nationale (13 décembre 2012), il m’a été répondu, en la personne du député EELV Sergio Coronado, que le peuple français n’était pas (encore) prêt à accepter cette grande réforme sociétale. Il est donc évident que la loi Taubira reste « polyphobe » et qu’aucun argument sérieux ne peut être opposé à la revendication de l’ouverture du mariage civil aux individus voulant contracter un mariage à n partenaires. S’ils s’aiment et qu’ils veulent vivre ensemble, s’ils désirent assumer un projet parental à trois, quatre ou cinq, au nom de quoi les clercs officiant dans leur chaire médiatique pourraient-ils leur interdire le bonheur ?

    Polyamour et polygamie

    On pourrait m’accuser de chipotage ou d’aveuglement, car enfin comment mettre sur un pied d’égalité le « polyamour » d’habitants de Belleville ou de Montreuil vivant en « trouple » et le huis-clos sordide de femmes musulmanes contraintes de vivre avec leur potentat de mari? Outre son caractère « nauséabond », une telle différenciation des situations oublie que la revendication des droits de l’individu = x fait, par définition, abstraction des contenus de vie concrets.

    Il y a donc bien une alliance objective entre les libertaires réclamant à la suite de Jacques Derrida un mariage à n partenaires et les partisans traditionnels de la polygamie. Les cris d’orfraie poussés en réaction aux propos de Marion Maréchal Le-Pen manifestent l’inconséquence des progressistes béats qui pensent que la volonté peut, à elle seule, déterminer une limite infranchissable. L’arbitraire de la volonté est potentiellement sans limite. Pour une fois, Sergio Coronado est d’accord avec Marion Maréchal-Le Pen."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/mariage-lgbt-et-polygamie-il-ny-a-pas-de-d%C3%A9rapage.html

  • Pédophilie : la presse de gauche amnésique ?

    Libération publiait, mardi, un article au vitriol dénonçant, à juste titre, les actes pédophiles ô combien honteux d’une minorité de prêtres catholiques et la non moins honteuse couverture qui leur aurait été offerte – la justice n’a pas statué – par le cardinal Barbarin.
    À la lecture de cet article, on est néanmoins en droit de se demander si les journalistes, et en particulier ceux de la presse subventionnée aux ordres du Parti socialiste, souffrent d’amnésie ou se moquent ostensiblement de leurs lecteurs toujours moins nombreux.
    En effet, il y a de quoi rester pantois devant l’impunité d’une certaine caste d’intouchables, celle des intellectuels de gauche. Spécifiquement face au crime terrible qu’est la pédophilie, peut-être le pire d’entre tous. Nombre d’entre eux ont, par le passé, franchi la ligne rouge en assouvissant et en assumant ouvertement leurs plus abjectes pulsions sans jamais être inquiétés par la justice ni freinés dans leurs carrières respectives.
    Revenons sur les faits, au hasard de ma connaissance, qui bien entendu est loin, très loin d’être exhaustive.
    En 1977, trois inculpés pour attentat à la pudeur sur mineur de moins de 15 ans (excusez du peu) croupissent à la place qui est la leur, à savoir en prison, et ce depuis trois ans. Un certain nombre de personnages, parmi lesquels Guy Hocquenghem, Patrice Chéreau, Philippe Sollers et Gabriel Matzneff, de grands penseurs français, mais aussi Jack Lang, Bernard Kouchner, ex-ministres de la République, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, deux philosophes portés au pinacle pour leurs combats ainsi que leurs écrits, signent une tribune de soutien dans Le Monde, parue le 26 janvier 1977 sous le titre « Trois ans de prison pour des caresses et un baiser, ça suffit ! »
    Quelques temps plus tard, Libération publie un long papier titré « Apprenons l’amour à nos enfants », à l’illustration tristement non équivoque. Je me garderai bien de la publier ici, mais grâce à notre ami Google, elle demeure assez simple à retrouver pour ceux qui auraient la curiosité et le courage de chercher.
    On verra aussi, au début des années 80, le même journal Libération donner la parole à un certain Jacques Dugué, pédophile notoire arrêté un peu plus tard dans le cadre d’une affaire de viol et de pornographie enfantine (là encore, excusez du peu), et militer ouvertement pour la sexualisation des enfants à travers des articles de son fondateur Serge July, qui défendait l’idée que l’on puisse aimer des enfants physiquement. Bien entendu, quiconque se permettra d’émettre la moindre critique quant à la morale douteuse de telles pratiques sera aussitôt accusé d’être réactionnaire. Déjà, à l’époque, les vieilles méthodes de terrorisme intellectuel étaient utilisées.
    Évidemment, il ne faudrait pas omettre l’inénarrable Daniel Cohn-Bendit, dit Dany le rouge, chef de file des Verts et député européen, qui se vante à travers son livre Le Grand Bazar se faire ouvrir la braguette et chatouiller par des enfants, et d’en être tout excité.
    Tout cela est passé de mode vers la seconde moitié des années 80. Probablement le monde n’était-il pas prêt, que voulez-vous : les « réacs » et les « bourgeois » avaient triomphé pour cette fois. Néanmoins, le mal était fait. Et comme je le disais plus haut, aucun de ces individus n’a été inquiété. Pire encore : tous ont été érigés en « grands » de leur époque et ont occupé, voire occupent encore, les plus hautes fonctions politico-médiatiques et dispensent à tout va leurs vérités absolues et autres leçons de morale comme si de rien n’était.

    Jérémie Massart - Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVlkEAyplERTijyfJ.shtml

  • Enquête cinglante sur la politique migratoire de l’UE

    La Cour des comptes européenne dévoile une enquête cinglante sur la politique migratoire de l’Union européenne, à la veille d’un Conseil européen sur le sujet. Danièle Lamarque, rapporteur sur le sujet, explique :

    « C’est une politique qui manque de stratégie. On a des objectifs généraux, avec une politique au fil de l’eau en fonction des priorités du moment. Ce qui aboutit à négocier à l’arraché le renvoi de migrants en échange de politiques de visas plus accommodantes, ce qui fait peu de sens ».

    Le sommet européen qui démarre jeudi 17 mars doit notamment définir les conditions de renvoi en Turquie des réfugiés arrivés illégalement sur le sol européen, et principalement les Syriens.

    Les dépenses regroupées au sein de mécanismes au nom barbare, comme le « programme thématique dans le domaine des migrations et de l’asile », ou l’ « instrument européen de voisinage et de partenariat » font désordre : entre des objectifs peu clairs et un suivi des projets hésitant, le bilan est faible. Or, ces deux programmes, d’un montant de 742 millions d’euros sur 5 ans, ne concernent qu’une partie de ce que l’UE fait en matière de migration ; d’autres fonds sont attribués par le biais de l’aide au développement notamment, sans que l’on sache bien quel euro fait quoi.

    Sur les 23 projets examinés par la Cour, en Algérie, Géorgie, Libye, Moldavie, au Maroc et en Ukraine, 5 n’ont fait l’objet d’aucun bilan, et 18 présentent des évaluations très partielles, ou peu précises. Beaucoup d’entre eux portent sur des questions sécuritaires, ce qui n’est pas forcément l’objectif prioritaire. Cela reflète l’action globale de l’UE en matière migratoire : la majorité des budgets des programmes examinés porte sur la surveillance des frontières ou le suivi des flux migratoires, ce qui, selon le rapport,

    « confère un caractère secondaire à d’autres objectifs mis en avant par l’approche globale, comme le développement du lien entre migration et développement, et le souci d’organiser une gestion efficace des migrations conforme aux besoins économiques des pays d’accueil ».

    Et le traitement comptable aléatoire de certaines dépenses fait passer des dépenses de sécurités sous d’autres domaines. Ainsi, l’achat de 55 4×4 pour les gardes-frontières de l’Ukraine est associé à une « politique de gestion administrative » dans la comptabilité européenne.

    Et pour les auditeurs qui adorent les chiffres, la question migratoire est particulièrement frustrante : ni Etats membres ni la Commission ne souhaitent en fournir, notamment en ce qui concerne les entrées irrégulières sur leur territoire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les migrants ou la société du spectacle

    Passage difficile de migrants vers la terre promise....
    Côté pile:
    Côté face:
    Un des articles narrant ce storytelling bien rodé: le nouvel obs . Où l'on découvre quelques collabos qui aide le passage à l'ouest de cette bombe atomique qui a déjà commencé à nous submerger...
    Vu ici

  • Nom des régions : entre folklore et tentation séparatiste

    Des discussions concernant le nom des nouvelles régions sont en cours. Maxime Tandonnet estime que souvent, elles reflètent une tentation régionaliste ou provincialiste comportant des références à une époque où la France n’était pas constituée en Etat-nation. 

    Les nouvelles grandes régions issues du scrutin de décembre 2015 sont appelées, jusqu’au mois de juillet à choisir leur nom. Cet exercice ne semble pas encadré par des règles ou des principes bien définis. En général, quand une nouvelle collectivité est créée, le choix de son nom est lié à une réalité géographique. C’est ainsi que les départements, instaurés par la loi du 26 février 1790, portent le plus souvent des noms de cours d’eau, de massifs ou de vallées. Les régions, issues d’un décret du 30 juin 1955 ont été baptisées par l’Etat sur la base de notions tenant également à la géographie et à l’histoire : Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Cote d’Azur, Nord-Pas-de-Calais, Pays-de-Loire, etc.

    La dénomination de nouvelles régions de 2016 a une caractéristique : elle est laissée à l’appréciation des collectivités elles-mêmes. En quelque sorte, le choix d’un nom est considéré, non pas comme une formalité administrative, mais comme le choix d’une identité. Ainsi, la grande région du nord de la France a été la première à choisir son nom : elle s’appellera les « Haut-de-France ». Le critère adopté est non pas celui d’une réalité mais celui de la quête du prestige. En général, l’adjectif « haut » accolé à une collectivité locale reflète la réalité du relief : Haute-Corse, Hautes-Pyrénées, Hautes-Alpes, etc. L’utilisation du Haut-de-France, pour marquer un positionnement au nord, sur la partie haute d’une carte, semble notateur. Il donne une impression mitigée de sentiment de supériorité sur le reste du pays, plus au sud - les Bas-de-France. Parce que cette région du nord de la France a été rudement frappée par le destin, l’accès de fierté dont témoigne le choix de son nom lui sera aisément pardonné. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Nom-des-regions-entre-folklore-et

  • Polygamie subventionnée en France : un reportage effarant

    Un bref reportage sur une famille étrangère, polygame, subventionnée par les Français…

    http://www.contre-info.com/