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magouille et compagnie - Page 1880

  • La responsabilité de la CIA dans le conflit syrien épinglée par… la presse US !

    ♦ Un récent article du New York Times (*) confirme ce que de nombreux spécialistes pressentaient et que No Terror affirme depuis un long moment : la CIA dans sa guerre contre Bachar al-Assad, a bien soutenu des groupes djihadistes !

    Et elle l’a fait avec le soutien financier de l’Arabie Saoudite.

    Cette guerre secrète avait même un nom : Opération « Timber Sycamore » (Bois de platane). Et elle fut financée à raison de plusieurs milliards de dollars par l’Arabie Saoudite. Ce soutien se manifesta parfois même par une livraison directe par les Saoudiens de missiles antichar TOW à des groupes djihadistes tels que l’Armée de la Conquête, réputée proche d’Al Qaeda… Les Saoudiens avaient de quoi puisqu’ils ont acheté, à cet effet, pas moins de 13.000 (!) missiles TOW à l’armée américaine.

    Mais pourquoi ce financement saoudien d’une opération américaine alors que les Saoudiens avaient leurs propres canaux de financement pour la rébellion syrienne ? Tout simplement car comme toute opération secrète et donc, quelque part illégale aux yeux de la propre loi américaine, la CIA a eu besoin de budgets « spéciaux », de « caisses noires ». Mais vu l’ampleur de l’opération, ces budgets parallèles n’ont pas suffi et c’est là qu’on a fait appel aux Saoudiens. D’autant plus facilement  que les services secrets US et saoudiens ont une longue expérience d’organiser en commun des opérations de ce type. De plus, au début du conflit syrien, le chef des services secrets saoudiens était le prince Bandar qui était l’homme des Américains depuis bien longtemps. Il fut ainsi ambassadeur aux USA pendant de longues années et était réputé être un proche du clan Bush.

    Et il a joué un rôle de premier plan dans ce soutien. En particulier, en chargeant ses services de racheter des armes et des munitions en Europe de l’Est (et en particulier en Croatie) pour les fournir par la suite aux groupes terroristes.

    Le problème est que selon la DIA (Defense Intelligence Agency – Les services de renseignements de l’armée US), 60 à 80% des armes livrées par les USA et les Saoudiens sont tombées « dans de mauvaises mains ». Comprenez, des groupes djihadistes dont certains sont directement liés à Al Qaeda.

    Notons que la DIA a toujours manifesté son hostilité à soutenir inconditionnellement les groupes rebelles syriens sans vraiment s’assurer de qui il s’agissait ! Il est certain qu’on aurait dû les écouter !

    Centre Européen d’Information sur le Terrorisme
    www.noterror.eu  8/02/2016

    Source : http://www.noterror.eu/fr/la-responsabilite-de-la-cia-dans-le-conflit-syrien-epinglee-par-la-presse-us/

    http://www.polemia.com/la-responsabilite-de-la-cia-dans-le-conflit-syrien-epinglee-par-la-presse-us/(*) Article original The New York Times, 23/01/2016

    http://www.nytimes.com/2016/01/24/world/middleeast/us-relies-heavily-on-saudi-money-to-support-syrian-rebels.html?_r=0

  • Le Ministère de la vérité : Orwell l’a imaginé, Najat l’a créé !

    Le gouvernement se lance dans la contre-réinformation

    Le ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaut-Belkacem affirmait avec gravité le mois dernier « un jeune sur cinq adhère à la théorie du complot. ».
    Elle a donc organisé mardi dernier une journée d’étude intitulée « Réagir face aux théories du complot », qui a réuni 300 chercheurs, professeurs, psychiatres et lycéens.
    Plus fort encore, le service d’information du gouvernement a créé une page Internet « ontemanipule.fr » pour éduquer la jeunesse à l’esprit critique.

    Mais qu’entend le gouvernement par théorie du complot ?
    De manière volontairement piquante, on pourrait dire qu’est taxé de relevant de la théorie du complot toute pensée qui n’est pas conforme à ce que les puissants souhaitent faire admettre comme vérité non discutable. Un doute, une question, un regard décalé par rapport à un événement, la mise en relation de faits pouvant remettre en question la « Vérité indiscutable », et nous sommes déjà dans la théorie du complot.

    Certes. Mais il y a bien des théories réellement grotesques ?
    Bien sûr, mais cette offensive du gouvernement permet justement d’entretenir un ferme amalgame entre ces théories et des explications argumentées et critiques.
    Posons-nous simplement la question : qui écrit et qui enseigne l’histoire ? Avec cette présentation très encadrée et partiale de l’histoire, les États ont depuis longtemps coupé les peuples des véritables questions existentielles. La liberté a un prix…

    Et cela commence par prendre le gouvernement au pied de la lettre, en passant au tamis critique l’information diffusée par les médias de propagande.
    Pour conclure, faisons un petit clin d’œil à l’auteur du roman d’anticipation 1984 : « Le Ministère de la vérité : Orwell l’a imaginé, Najat l’a créé ! »

    http://fr.novopress.info/

  • Remaniement ministériel : on prend les mêmes gamelards et on recommence !

    Jean-Marc Ayrault, Premier ministre du gouvernement socialiste de mai 2012 à mai 2014, revient aux affaires… Il est bombardé ministre des affaires étrangères !
    Quant à Emmanuelle Cosse, elle prend le portefeuille du logement. Ce ministère est désormais réservé aux gamélards de l’aile gauche du PS (d’abord Duflot – EELV, puis Sylvia Pinel – PRG).
    Il faut reconnaître à Cosse un parcours presque parfait. Avant de devenir la Patronne d’EELV, elle commence par militer pour les extrémistes d’Act Up. Puis elle fait un séjour par le magazine sodomite Têtu, avant de collaborer au journal de gauche radicale, Regards. Il ne manque plus qu’une association antiraciste à son palmarès de gauchiste pour boucler la boucle. Lors des dernières régionales, elle a royalement rassemblé 8.03% en IDF.

    http://www.contre-info.com/

  • Gaspillage d'argent public: la Cour des comptes adresse ses mises en gardes

    Maintenance des centrales nucléaires, contrats de génération ou lutte contre la fraude dans les transports: la Cour des comptes a décerné mercredi ses traditionnels avertissements sur la gestion des deniers publics, formulant des « pistes de réforme » pour améliorer « l’efficience » de l’Etat.
    « Il ne s’agit pas d’une collection d’anecdotes ni d’un florilège d’observations circonstancielles », a assuré le premier président de la Cour Didier Migaud, en dévoilant devant la presse le rapport annuel de la haute juridiction.
    Ce travail « est guidé et structuré par une préoccupation centrale: formuler des pistes de réforme, contribuer à la modernisation des services publics, en expliquant ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait progresser », a-t-il poursuivi.
    Ce volumineux rapport, concentré sur une trentaine de thèmes, donne une fois de plus du grain à moudre à l’Etat et aux collectivités locales, appelés à faire preuve d’une « plus grande sélectivité » et « d’une plus grande efficacité » dans leur action.
    Les magistrats s’attardent notamment sur le contrat de génération, l’un des principaux instruments de la politique de l’emploi du quinquennat de François Hollande, considéré comme un « échec ».
    Ce dispositif, qui donne droit à une aide annuelle pour l’embauche en CDI (contrat à durée indéterminée) d’un jeune et le maintien d’un sénior, n’a pas trouvé son public et n’a eu qu’un effet marginal sur le chômage, explique la Cour, qui juge le système « hybride » et « peu lisible ».
    Au chapitre environnemental, les Sages de la rue Cambon s’inquiètent de l’impact de la loi de transition énergétique, qui pourrait conduire EDF à fermer jusqu’à un tiers de ses réacteurs français, ou encore des failles dans le recyclage des déchets.
    Les magistrats s’interrogent aussi sur la stratégie de La Poste face à la baisse constante du courrier: il faut des « adaptations profondes » pour réduire le coût de la distribution, estiment les Sages, qui s’inquiètent d’un fort taux d’absentéisme chez les facteurs.
    La Cour égratigne enfin la politique de lutte contre la fraude dans les transports en Ile-de-France, dont le coût est estimé à 366 millions d’euros par an, faute d’action de l’Etat. Elle préconise par ailleurs une hausse des tarifs.
    « Le prix du ticket de métro à Paris est plus bas que dans beaucoup de capitales en Europe ou dans le monde », alors que « les besoins sont considérables en matière d’infrastructures ferroviaires », a déclaré M. Migaud lors de sa conférence de presse.
    Dans ce contexte, « la participation de l’usager (…) aura vraisemblablement vocation à augmenter », a-t-il ajouté.
    – Progrès ou statu quo –
    Côté finances publiques, la Cour des comptes se montre en revanche assez mesurée. La prévision du gouvernement, qui s’est engagé à ramener le déficit à 3,3% du PIB cette année, est ainsi jugée « atteignable » même si elle reste « incertaine », en raison d’un risque de dérapage des dépenses publiques.
    La haute juridiction regrette une « sous-budgétisation chronique de certaines dépenses » et une « surestimation des économies attendues » de la nouvelle convention d’assurance chômage dans le budget 2016.
    « En 2016, nous ferons preuve de la même gestion rigoureuse et réactive » qu’en 2015, a répondu le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert. « Les dépenses nouvelles, comme celles du plan emploi financé par l’Etat, seront compensées par des économies complémentaires », a-t-il assuré.
    Outre ces appréciations thématiques, l’institution de la rue Cambon assortit son rapport d’un droit de suite sur les recommandations formulées les années précédentes.
    Parmi les bons élèves de 2016 figurent les certificats d’économie d’énergie, qui se sont « améliorés », mais aussi le dispositif en faveur des biocarburants, qui a connu des « progrès », même si des plus fortes incitations fiscales sont nécessaires.
    A l’inverse, des cartons orange ou rouge sont adressés à la lutte contre le tabagisme, qui « ne s’est pas donné tous les moyens d’atteindre ses objectifs » selon la Cour, ou au logiciel utilisé pour le calcul de la solde des 180.000 militaires, dont les dysfonctionnements ont conduit à des « trop-versés » de 350 millions d’euros.
    Autre point noir: la piste de ski intérieure d’Amnéville, près de Metz, construite en 2005 pour 20 millions d’euros, dont les Sages demandent la fermeture « dans les plus brefs délais ». Cette piste, la seule de France et la plus longue au monde, est « structurellement déficitaire » et « sans perspectives de redressement », juge la Cour.

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuVVkElZZkocsyTceh.shtml

  • JT du Mercredi 10 février 2016 : Politique / PS: entre déchéance et remaniement

  • L'amendement sur le vote des étrangers a été rejeté comme les racines chrétiennes

    L'amendement mentionné hier a été rejeté lors de la discussion publique par103 députés contre 67.

    Un autre sujet a occupé les députés : l'inscription d'une référence, pour Delphine Batho, à la laïcité, pour Valérie Boyer et Jean-Frédéric Poisson, aux racines chrétiennes de la France dans la Constitution. Ces 2 amendements ont été rejetés mais voici le débat concernant les racines chrétiennes :

    JF Poisson :

    Je vais reprendre à Mme Batho, si elle me le permet, la dernière partie de son développement : je partage avec elle l’avis que l’amendement que j’ai l’honneur de défendre avec mes collègues est à l’évidence au cœur de la question la protection de la Nation, même si, par ailleurs, il ne porte pas exactement sur l’état d’urgence ni sur la déchéance de nationalité – cela pour me prévenir vos objections, monsieur le garde des sceaux.

    Nous proposons que la Constitution de la France rappelle que ses racines sont chrétiennes. Je voudrais m’en expliquer ici. Tout d’abord, je fais référence à un propos tenu récemment par M. le ministre de l’intérieur qui disait lui-même, au cœur de la période troublée que nous avons connue et que nous traversons encore, que ces racines sont « incontestables ».

    Deuxièmement, je veux faire remarquer que les trois mots qui composent notre devise républicaine, « liberté, égalité, fraternité », s’ils ne sont pas entrés dans l’histoire des idées après l’avènement du christianisme, en revanche ont connu une portée universelle avec l’avènement du christianisme dans l’histoire. Et même le concept de laïcité a une origine absolument indiscutable : la séparation des pouvoirs politique et temporel relève exclusivement d’une vision chrétienne de la société. Il me paraît que s’il faut se battre là dessus, il faut en rappeler l’origine.

    À un moment où notre mode de vie est si violemment remis en cause, en particulier s’agissant de la liberté d’avoir une religion ou de ne pas en avoir, de la séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux, de l’égalité entre les hommes et les femmes ou des relations entre les différentes communautés, certains ayant une vision de la communauté des hommes restrictive quant à un partage à caractère spirituel alors que nous ne connaissons, nous, selon la Constitution, qu’une seule République, il me semble que la dimension universelle des trois mots de notre devise doit être rappelée en inscrivant à l’article 1er de notre Constitution que les racines de la France sont chrétiennes."

    Puis Valérie Boyer :

    "Permettez-moi, mes chers collègues, de partager une partie de ce que Mme Batho vient de dire, comme mon collègue Jean-Frédéric Poisson. Je poursuis le même objectif à travers mon amendement, qui propose d’intégrer au premier alinéa de la Constitution : « Ses racines sont chrétiennes. » En effet notre nation repose sur un socle culturel, avec des traditions et des influences. Parmi ces influences, n’oublions pas le christianisme, qui a profondément marqué les sociétés européennes contemporaines et leur constitution, au côté de la philosophie grecque et du droit romain, de la Renaissance ou du siècle des Lumières, qui s’en sont inspirés.C’est le christianisme qui nous a permis d’envisager l’homme comme un individu à part entière. La protection de la dignité humaine repose sur ces valeurs chrétiennes. La France est certes aujourd’hui une République laïque, mais d’influence et de valeurs chrétiennes. D’ailleurs sans le christianisme il n’y aurait pas de laïcité : la laïcité n’existe que dans des pays de racines chrétiennes, comme la démocratie d’ailleurs.Aujourd’hui nous avons appris, grâce au christianisme, au catholicisme en particulier, à séparer le temporel du spirituel, comme cela vient d’être dit par Jean-Frédéric Poisson. Les pays démocratiques où nous vivons libres de croire ou de ne pas croire sont des pays de valeurs judéo-chrétiennes. À l’heure où nous sommes attaqués par les barbares, il est important de revenir, comme vous l’avez dit, monsieur le rapporteur, à l’essentiel. Et l’essentiel, c’est le symbole. Si aujourd’hui, dans un texte relatif à la protection de la Nation, nous ne parlons pas de symboles, de quoi parlons-nous ? Pour moi, il est important aussi que l’on rappelle que ces valeurs qui nous rassemblent, la liberté, l’égalité, la fraternité, la Constitution, tout cela est inspiré par notre histoire, et que notre histoire ne doit pas être négligée.J’ajouterai un dernier mot sur quelque chose qui me semble absolument fondamental – et c’est un message aussi que nous devons envoyer aux terroristes qui ne souhaitent pas que nous vivions comme nous le désirons aujourd’hui. Il y a un problème d’égalité entre les hommes, mais aussi d’égalité entre les hommes et les femmes. Ça aussi, nous le devons à nos racines chrétiennes."

    Nicolas Dhuicq est également intervenu :

    "Pour aller dans le sens de l’excellent Jean-Frédéric Poisson, au moment où nous nous exprimons, le petit-fils du fondateur des frères musulmans, redoutable bretteur qui pratique la taqiya, demande par provocation la nationalité française.

    Au moment où nous parlons, le peuple syrien est en guerre civile depuis plus de cinq ans. Au moment où nous parlons, tous les peuples arabes souffrent justement d’une difficulté à créer un espace que nous appelons aujourd’hui la laïcité, qui est le fruit de plusieurs siècles d’évolution – car quand, au XIIIe siècle, le roi répondait au pape qu’il était empereur en son royaume, c’était déjà le début de la laïcité.

    L’amendement de notre collègue Poisson va paradoxalement dans le sens de celui de Mme Batho et de la défense de ce que nous appelons la laïcité. S’il était accepté, il serait un message d’espoir pour les peuples arabes et pour les peuples qui cherchent aussi à vivre dans la liberté et dans la paix, qu’ils soient musulmans ou non, parce que ces peuples souffrent de l’idéologie wahhabite financée par les pétrodollars, qui amène à une vision totalement uniciste, unilatérale, sans aucune exégèse possible des textes sacrés, des hadiths et du Coran.

    Si nous acceptions l’amendement de M. Poisson, nous soutiendrions la laïcité et nous ferions œuvre utile pour tous les peuples épris de liberté."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Que veut le peuple de droite ?

    ♦ Parmi les Français, les sympathisants du Front national et de l’UMP, aujourd’hui Les Républicains, ont des opinions voisines sur beaucoup de sujets. Ces deux groupes, lorsqu’on les interroge, sont souvent plus proches l’un de l’autre qu’ils ne le sont des électeurs de gauche. Les sympathisants des partis dits du centre, UDI et Modem, se rapprochent, à un moindre degré, des électeurs du Front national et des Républicains.

    Ce « peuple de droite », formé de deux composantes -une droite populiste, autour du Front national, une droite « classique », celle des Républicains et de leurs alliés centristes- est aujourd’hui, de loin, la force électorale dominante sur l’échiquier politique. Au sein de cette force, l’électorat du Front national est en voie de devenir prépondérant.

    Quel serait le programme politique correspondant aux souhaits du peuple de droite ? Pour le savoir, il faut sélectionner, sondage après sondage, les propositions auxquelles adhèrent une majorité d’électeurs du Front national et des Républicains. Certaines d’entre elles recueillent aussi l’approbation d’une majorité ou d’une part substantielle des électeurs de gauche. D’autres propositions sont plus clivantes entre la droite et la gauche. Quel que soit le cas de figure, c’est avec de telles propositions que devrait être bâti un programme politique présidentiel capable de rassembler le peuple de droite au-delà de chacune des deux forces qui le composent.

    La présente note, actualisant et complétant des travaux précédents (1), vise à identifier un certain nombre d’éléments de ce programme, sur la base des plus récentes enquêtes d’opinion, réalisées et publiées depuis environ un an.

    Immigration : refuser que les migrants qui arrivent par dizaines de milliers sur les côtes italiennes et grecques soient répartis dans les différents pays d’Europe et que la France en accueille une partie.

    Trois Français sur cinq sont opposés à ces mesures voulues par Mme Merkel et par la Commission européenne. Ce refus est partagé par 97 % des sympathisants du FN et 71 % de ceux des Républicains. Par contre, 71 % des sympathisants du PS et 57 % de ceux du Front de gauche y sont favorables. L’opinion des sympathisants de l’UDI est, sur ce point, semblable à celle des sympathisants du Front de gauche (IFOP, 21 janvier 2016).

    Cette question a été posée cinq fois en des termes identiques depuis le début de septembre 2015. En cinq mois, la proportion des Français opposés à ces mesures est passée de 51 % à 60 %. Chacun de ces sondages fait apparaître à ce sujet un profond accord au sein du peuple de droite et un profond clivage entre la droite et la gauche.

    Immigration : réserver les allocations familiales et les aides aux logements aux seuls Français et ressortissants de l’Union européenne.

    Cette mesure est approuvée par deux Français sur trois. 93 % des sympathisants du FN et 81 % de ceux des Républicains y sont favorables, alors que les sympathisants de gauche la rejettent nettement (à 65 % pour le Front de gauche, 58 % pour le PS et 54 % chez les écologistes). Les sympathisants de l’UDI rejoignent sur ce point le peuple de droite (65 % d’approbation), ceux du Modem sont partagés à 50-50 (IFOP, 29 septembre au 1er octobre 2015).

    page 2

    Immigration : supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents immigrés clandestins.

    Il suffit aujourd’hui que ces enfants justifient de leur résidence en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans, depuis l’âge de onze ans, pour qu’ils deviennent automatiquement français à dix-huit ans. Près de trois Français sur cinq sont d’accord pour supprimer cela. Cette proposition est fortement soutenue par les sympathisants FN (à 73 %) et Républicains (à 66 %) alors que ceux de gauche la désapprouvent à 52 %. Elle est également soutenue par la majorité des sympathisants UDI (58 %) et Modem (59 %) (IFOP, 29 septembre au 1er octobre 2015).

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  • Procès Cahuzac : Hollande s’en tire

    8542P1.jpgPOLITIQUE (Présent 8542)
    Cahuzac s’indigne d’être traité comme un paria. Il fallait y penser avant. Son procès est bien celui de la racaille en col blanc qu’il incarne superbement. Le champion de la rigueur morale, chargé de traquer la fraude fiscale à son poste de ministre du Budget et qui exhortait les Français à payer vertueusement leurs impôts, est devenu le symbole du mensonge et de l’imposture socialistes.

    Jérôme Cahuzac est représentatif de cette classe politique qui se fout totalement de la morale publique et de l’intérêt général et ne s’intéresse qu’au sien propre. Et qui au passage prend des postures et donne des leçons à tout le monde.
    Le scandale Cahuzac aurait dû entraîner la chute du gouvernement Hollande. Son cirque devant l’Assemblée nationale jurant ses grands dieux qu’il n’avait pas de compte en Suisse, restera dans les annales de l’un des plus gros mensonges publics. Hollande était alerté depuis des mois que son ministre des Finances, son étoile montante, fils de résistants, qui devait incarner sa « République exemplaire » détenait un compte caché de 600 000 euros en Suisse. Et pas seulement.

    L’instruction a mis au jour une fraude fiscale décrite comme « obstinée », « sophistiquée » et « familiale ». À l’origine de l’entreprise, le chirurgien Cahuzac et sa femme ont tenu une florissante clinique spécialisée dans les implants capillaires. « Le récit des manœuvres de fraude, tel qu’il est fait par les enquêteurs, oscille entre roman de gare et manuel de délinquance financière internationale » souligne L’Indépendant. Est relaté comment Jérôme Cahuzac, sous le nom de code « Birdie », se fait livrer 10 000 euros en espèces, dans la rue, à Paris. Même les comptes de la mère du ministre servent à « blanchir », entre 2003 et 2010, quelque 200 000 euros de chèques établis par les clients de la clinique.

    Hollande a fait comme si de rien n’était. S’il avait voulu démêler le vrai du faux à cette époque, il avait tous les moyens pour le faire. Mais surtout il le devait. Il a choisi la lâcheté et l’incapacité à gouverner son propre gouvernement.
    Après plusieurs semaines d’audition et les convocations des trois ministres Valls, Moscovici et Taubira, le président de la commission d’enquête parlementaire était arrivé à la conclusion suivante : « Nous avons les preuves que le président a été parfaitement informé. »
    Et qu’il s’est parfaitement remis de ce mensonge d’État.

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/198028/proces-cahuzac-hollande-sen-tire/

  • A la dérive

    François Hollande et Manuel Valls peuvent se faire du souci : l’article 2 du projet de loi  inscrivant la déchéance de nationalité dans la Constitution pour les auteurs de crimes et délits terroristes, n’a été adoptée hier qu’avec seulement 14 voix d’avance, (162 voix pour, 148 contre, 22 abstentions). Ce qui augure mal du succès final de cette révision constitutionnelle qui devra être actée par la réunion des députés et sénateurs réunis en  Congrès à Versailles, modification de la Constitution qui nécessite au moins trois cinquième des suffrages… Un vote qui a fait apparaître les profondes divisions internes qui minent la gauche et LR dans la perspective des primaires: écologistes, communistes, une large fraction de socialistes  (92 sur  ont voté contre 119 socialistes ont voté pour) se sont opposés à cet article 2. Chez les députés du parti présidé par Nicolas Sarkzoy, 32 députés seulement l’ont voté, 30 s’y sont opposés, alors que ce dernier avait demandé à ses troupes d’apporter leurs suffrages à article 2 «pour rester fidèle à (leurs) convictions »…

    Fidèles à ses convictions, qui sont largement les mêmes que celles de M. Sarkozy, Laurent Fabiusl’a été certainement à la tête des Affaires étrangères depuis 2012. Un poste qu’il s’apprête à quitter pour être recasé par François Hollande la tête du Conseil constitutionnel. Son passage aux Affaires étrangères restera marqué par des erreurs d’analyses inquiétantes, un alignement sur les menées antirusses de Washington, notamment dans le dossier ukrainien,  son acharnement à combattre le régime laïque syrien, quitte à soutenir, au moins jusqu’à récemment, les milices islamistes.

    Pour succéder à M. Fabius, le nom de Ségolène Royal revient avec insistance, ce qui aurait pour avantage de libérer le ministère de l’environnement que M. Hollande tout à son projet de rassemblement de la gauche derrière sa candidature des le premier tour  en 2017, souhaiterait confier à un écologiste compatible avec la ligne socialo-libérale incarnée par un Manuel Valls ou unEmmanuel Macron.

    Certes le pari s’avère difficile: selon un sondage Viavoice pour Libération publié mardi soir,  75% des personnes interrogées  estiment que la réélection de François Hollande en 2017 n’est pas «souhaitable» (16% des sondés  la jugent « souhaitable »).  Seules  22% des personnes interrogées pensent qu’une victoire de M. Hollande l’année prochaine est «possible». « Sur l’ensemble des Français», Alain Juppé (33%),  Nicolas Sarkozy (14%) , Manuel Valls (18%) est à égalité avec Emmanuel Macron (18%), apparaissent comme les meilleurs candidats de leurs camps pour 2017.  François Hollande ne recueille que 5% de réponses positives.

    La question que se posent cependant les stratèges dans l’entourage de M.  Hollande est de savoir si le maintien à son poste de M. Valls (dont la cote de confiance dégringole sondage après sondage), se justifie toujours. Dans cette tentative du président de la république de ne  pas s’aliéner (ou de récupérer)  les électorats de gauche, réunis vaille que vaille derrière son panache blanc pour faire barrage à Marine, beaucoup militent pour le  départ du Premier ministre.

    Dans Le Parisien, était cité hier «un proche du chef de l’Etat» expliquant à ce dernier : «Valls a rétréci ta majorité. Tu ne peux pas aller à la présidentielle sur une tête d’épingles.» «Manuel devrait faire attention. François n’a pas de problème de passage à l’acte. Il a sacrifié Ayrault d’un coup de bouton !, prévient un autre proche du chef de l’Etat. »

    C’est dans ce climat  que la une du Point s’est ornée du visage de M. Valls avec ce titre «La gauche Finkielkraut» (le Premier ministre était d’ailleurs présent à la coupole pour la cérémonie d’entrée d’Alain Finkielkraut à l’Académie française»), consacrant une enquête à un Premier ministre détesté par une large partie de sa famille politique. «Parmi ses petits camarades socialistes (ses adversaires)  vous jurent qu’il est « dangereux parce que fasciné par le pouvoir est drogué ou gyrophare. C’est un molleiste (disciple de Guy Mollet ; NDLR) capable de dérives quasi fascistes. »

    Dérives totalitaires  qui se sont illustrées pleinement  en Corse. Les participants au séminaire du groupe Europe des nations et des libertés (ENL ) regroupant notamment des députés du FN ont été menacés hier à leur arrivée à Ajaccio

    Dans un premier temps les manifestants, environ 200 militants d’extrême gauche appartenant à 17 associations différentes, certains se disant «nationalistes corses»en lutte contre la «xénophobie» (sic) ont tenté d’empêcher les participants de quitter l’aéroport Napoléon-Bonaparte d’Ajaccio en abattant sur la route d’accès deux pins centenaires.

    A l’arrivée du bus transportant les élus FN au Sofitel de Porticcio rapporte le site du Monde, un caillou probablement couplé à un gros pétard , selon une source judiciaire, a été projeté sur le pare-brise du véhicule. Depuis le début de l’après-midi entre cinquante et cent manifestants font le siège de l’établissement (…)  et perturbent le déroulement du séminaire frontiste». 

    « Le 2 février, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement président du conseil exécutif de Corse et présidente de l’assemblée de Corse, ont publié un communiqué commun pour déplorer la venue du FN, jugeant ses idées  aux antipodes de la pensée politique corse fondée sur la démocratie, l’ouverture, la tolérance religieuse . Une opinion partagée par le maire (Les Républicains) d’Ajaccio, Laurent Marcangeli». Démocratie, ouverture, tolérance….  De grands mots entonnés pareillement de  Mélenchon à Sarkozy,  de Valls à Talamoni.  Nos compatriotes, corses ou non, constate Bruno Gollnisch ne sont plus vraiment dupes  de ce type de  refrain hypoctite.

    http://gollnisch.com/2016/02/10/a-la-derive/

  • Interdiction de manifestations à géométrie variable : l’état d’urgence finira-t-il en quasi dictature ?

    L’état d’urgence est une parfaite illustration de la façon dont les démocraties finissent : par glissements quotidiens, à coup de dénis et de protestations officielles de bonne foi et de forfaitures ahurissantes. La réaction des pouvoirs publics, aux abois sur un plan politique, face à des manifestations d’opposants, constitue une étape sur ce chemin de la dictature. 

    Là encore, il ne s’agit pas de défendre l’Action Française, mais de constater le glissement par lequel l’état d’urgence est désormais invoquer pour justifier de sévères entailles à la liberté de manifester.

    Ce week-end, la préfète du département avait interdit la manifestation de Pegida qui a tout de même rassemblé quelques dizaines de personnes. Crédit Reuters

    L’état d’urgence à Calais

    Alors que les pouvoirs publics, obsédés par les problèmes parisiens et totalement indifférents aux difficultés des Français ordinaires, ont laissé s’installer une situation de non-droit à Calais, l’état d’urgence est désormais mobilisé pour mater les oppositions. Le 23 janvier, la préfecture autorisait une manifestation de migrants, qui a dégénéré. Voici ce qu’en disait la maire de Calais :

    Le 23 janvier, lors d’une manifestation qui n’aurait jamais dû être autorisée, un groupe important de migrants a pu envahir le port et une partie d’entre eux ont même accédé à un ferry. Cet événement a montré la fragilité du dispositif de sécurisation du port, et démontré que la lande était hors de contrôle. Comme je ne peux accepter qu’une partie du territoire de ma ville ne soit pas sous contrôle, je demande au ministre de l’intérieur qu’on en sorte les gens qui n’ont rien à y faire et qui incitent les migrants à ce type d’action.

    La maire faisait évidemment allusion aux militants no-borders qui ont infiltré les camps de réfugiés et y incitent à l’agitation. L’Etat ne cherche manifestement pas à les contrôler.

    Ce week-end, la préfète du département avait en revanche interdit la manifestation de Pegida qui a rassemblé quelques dizaines de manifestants. Le leader du groupe, le général de la Légion Etrangère Piquemal, y a été arrêté et sera jugé en urgence ce lundi.

    Il ne s’agit pas ici de défendre Pegida France, mais de pointer du doigt la partialité de l’Etat dans cette affaire, dont il ne sortira rien de bon.

    L’état d’urgence à Marseille

    Vendredi, une autre manifestation était interdite. Il s’agissait du rassemblement de l’Action Française sur la tombe de Charles Maurras dans le village de Roquevaire. On le voit : on est loin, ici, des logiques de manifestation dans des zones sensibles. Malgré tout, la préfète locale a invoqué l’état d’urgence pour restreindre la liberté de manifester :

    « Ce rassemblement a suscité un appel à la contre- manifestation lancé par plusieurs associations et fédérations locales », précise la préfecture de police dans un communiqué.

    Elle souligne que la « proximité des deux rassemblements » et une « récente série de heurts et agressions » impliquant des individus se réclamant de l’Action française font courir un « risque avéré de confrontation ».

    Éric Verhaeghe

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Interdiction-de-manifestations-a